MINISTÈRE DE
L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
-------------------
UNIVERSITÉ DE TOLIARA
ECOLE NORMALE SUPERIEURE
FORMATION MASTER PLURIDISCIPLINAIRE
LARIDYPE
-------------------
OPTION : Sciences de l'éducation
MÉMOIRE DE FIN D'ÉTUDES EN VUE DE
L'OBTENTION DU DIPLÔME DE MASTER-2 RECHERCHE EN SCIENCES DE
L'ÉDUCATION
Sur le thème :
CONTRIBUTION A L'EDUCATION AUX CATASTROPHES NATURELLES
EN LA GRANDE COMORE : CAS DES ERUPTIONS VOCANIQUES ET DES
INNONDATIONS
Présenté par : Abderemane Soilihi DJAE
Sous la direction du Dr MIHAMITSY Cyrille, Maitre de
conférences
Année Universitaire : 2014-2015
:CONTRIBUTION A L'EDUCATION AUX CATASTROPHES NATURELLES
EN LA GRANDE COMORE : CAS DES ERUPTIONS VOCANIQUES ET DES
INNONDATIONS
RÉSUMÉ
Les Comores sont un pays exposé à de multiples
aléas naturels, dont la bonne gestion peut réduire d'une
manière sensible les risques de catastrophes. Il est alors utile que
chaque citoyen connaisse les aléas susceptibles de frapper le pays et
sache comment se prendre en charge pour y faire face avant, pendant et
après le passage d'un aléa.
Dans cette optique, que nous avons eu le courage de travailler
dans ce domaine. La compréhension et la gestion des risques des
aléas, d'un plan de formation, d'éducation et de sensibilisation
sur les situations de catastrophes.
C'est notamment le cas d'introduire la Gestion des Risques et
des Catastrophes intitulées dans le milieu scolaire.
Le programme scolaire doit s'adresse aux élèves
et aux enseignants et aux parents d'élèves pour nous permettre de
bien maitriser ce fléau. Notre document qui traite essentiellement des
aléas majeurs connus aux Comores et de leurs risques : cyclones,
inondations, mouvements de terrain, volcans, tremblement de terre, incendies,
tsunamis et changements climatiques. La population doit être capable de :
- décrire et expliquer les manifestations de chaque
aléa ;
- s'approprier les attitudes et les comportements à
adopter, pour réduire les risques de catastrophes liés à
chaque aléa ;
- développer l'esprit scientifique, les facultés
d'observation et de raisonnement, ainsi que le sens de la responsabilité
et de la discipline.
Dans ce cadre, ils prépareront les élèves
à une exploitation du manuel en autonomie, donc résiliente, face
aux risques de catastrophes naturelles.
Nous demandons en conséquence aux acteurs en
éducation d'oeuvrerselon les modalités ainsi définies,
d'une manière adaptée aux réalités comoriennes en
vue de la prévention et de la gestion des risques de catastrophes, et
cela au profit de tous les enfants comoriens et de toute la population.
SUMMARY
Comoros is a country exposed to multiple natural hazards,
including good management can reduce sensibly disaster risks. It is useful that
every citizen knows the hazards likely to hit the country and knows how to take
care to handle it before, during and after the passage of a hazard.
In this light, we had the courage to work in this field.
Understanding and managing risks of hazards, a training plan, education and
awareness about disaster situations.
This is particularly the case of introducing the Risk
Management and Disaster entitled in schools.
The curriculum must for students and teachers and parents to
enable us to properly master this scourge. Our document deals mainly with major
hazards known in the Comoros and their risks: cyclones, floods, landslides,
volcanoes, earthquakes, fires, tsunamis and climate change. The population must
be able to:
- describe and explain the events of each hazard;
- appropriate attitudes and behavior to be adopted to reduce
disaster risks associated with each hazard;
- develop the scientific spirit, the faculties of observation
and reasoning, as well as the sense of responsibility and discipline.
In this context, they prepare students for manual operating
independently, so resilient to the risks of natural disasters.
We therefore ask those involved in education to work according
to the terms so defined, in a manner appropriate to the Comorian realities for
the prevention and management of disaster risk, and to the benefit of all
children and Comorian the entire population.
LISTE DES ACRONYMES ET
ABRÉVIATIONS
ANACM : Agence National de l'Aviation civile
et de la Météorologie
BAD : Banque Africaine de
Développement
BM : Banque Mondiale
BNGRC : Bureau National de Gestion des
Risques et des Catastrophes
BTP : Bureau de Travaux Publics
CC : Changements Climatiques
CCNCC: Convention Cadre des Nations Unies sur
les Changements Climatiques
CGP: Commissariat Général au
Plan
CNGRC : centre nationale de gestion de
risque de catastrophe
COI : Commission de l'Océan Indien
COSEP : Centre des Opérations de
Secours et de la Protection Civile
CRC : Croissant Rouge Comorien
CRF : Croix - Rouge Française
CROSEP : Centre Régional des
Opérations de Secours et de la Protection Civile
DD : Développement Durable
DGSC : Direction Générale de la
Sécurité Civile
DIPC : Décennie Internationale de la
Prévention des Catastrophes
DMN : Direction de la
Météorologie Nationale
DNEF : Direction Nationale de l'Environnement
et de la Forêt
DNS: Direction Nationale de la Santé
DPC : Direction de la Protection Civile
FAO: Food and Agriculture Organization
GDT: Gestion Durable des terres
OCHA : Office de Coordination des Affaires
Humanitaires
OIF : Organisation internationale de la
Francophonie
OMM : Organisation
Météorologique Mondiale
OMS : Organisation Mondiale de la
Santé
ONG : Organisation non Gouvernementale
OVK : Observatoire du Volcan Karthala
PIED : Petits Etats Insulaires en
Développement
PNC : Plan National de Contingence
PNUD : Programme des Nations Unies pour le
Développement
PPM : Parc Marin de Mohéli
PSSC : Plan de Secours
Spécialisé Cyclone
UNDAC: United Nation Disaster Assessment
Coordination
UNICEF: United Nation International
Children's Emergency Fund
UNISDR : UN/Office de la Stratégie
Internationale pour la Réduction de Risques de Catastrophes
UNSIPC : UN/ Stratégie Internationale
de Prévention de Catastrophes
REMERCIEMENTS
Nos remerciements vont tout droit à Monsieur MIHAMITSY
Cyrille, Maitre de Conférenceen service à l'École Normale
Supérieure de l'Université d'Antananarivo, qui a bien voulu nous
guider dans la tâche difficile à laquelle nous étions
assignés. Ses enseignements nous ont beaucoupguidés,
dirigés et orienté nos recherches.
Nous exprimons également notre reconnaissance à
tout le corps enseignant et personnel administratif de l'ENS Tuléar et
de l'ENS d'Antananarivo.
L'élaboration de ce travail n'aurait été
possible sans l'aide incontournable de plusieurs personnes, aide à la
fois financière, matérielle et morale. De ce fait, il est de
notre devoir d'exprimer nos vifs et sincères remerciements à
toutes celles et à tous ceux qui, de près ou de loin, ont
contribué à la concrétisation de ce projet surtout le
professeur Sambo clément. Qu'ils trouvent ici l'expression de notre
profonde reconnaissance et de nos respects.
Nous terminons ces remerciements avec une pensée toute
particulière à notre famille surtout à ma nièce
Fatima Youssouf Hamadi,mon neveu Amir Hassane, ma petite soeur Salma Soilihi
Djae, Mlle Fatima Abdou Ahmed, nos amies et nos collègues, qui ont
apporté leur soutien, leur encouragement ou leur expérience tout
au long de ce travail.
INTRODUCTION
GÉNÉRALE
Dans un contexte de réaliser ce projet touchant
l'éducation aux catastrophes naturelles, l'étude vise à
récolter un ensemble de données sur la position
géographiquede l'union des Comores par rapport aux aléas naturels
surtout le volcan Karthala et les inondations afin d'analyser les
possibilités de réduire les risques potentiels.
Quand en 1500 le Portugais VASCO DE GAMA, à la
recherche de la route des Indes, franchit les limites du continent africain et
découvre l'Océan indien, il n'arrive pas dans un monde
inhabité. Situé dans l'océanindien, à
l'entrée nord du canal du Mozambique, à 8500 km de la
métropole, à 750 km de la côte Sud-Est de l'Afrique et
à 500 km de la côte Nord-Ouest de Madagascar, l'archipel des
Comores se compose de quatre îles suivantes. 1(*)Grande-Comore
(Ngazidja), Anjouan
(Ndzuani),
Mohéli (Mwali), Mayotte (Maoré). Elle a pour capital, Moroni,
notre zone d'étude, située sur l'île de
la Grande-Comore.
La population est inégalement répartieentre les
Hauts Plateaux et la côte, avec une forte concentration dans les zones
côtières.
Toutefois, la majeure partie de la population comorienne est
extrêmement jeune.
À Ngazidja (Grande Comore), la population est de
296 177 habitants en 2003. La croissance annuelle de cette population est
estimée à plus de 2% en 2003. Par contre Anjouan et Mohéli
ont un taux d'accroissement annuel plus élevé qu'à la
Grande-Comore.
Occupation des sols et
végétation
Selon le rapport « Profil environnemental de l'union
des Comores »,l'occupation des sols comoriens en 1990 sur un
territoire de 1660 km², est répartie comme suit : les cultures
avec 47% soient 781 km², le pâturage avec 1,9% soit 32 km², la
forêt avec 7,9% soit une superficie de 131 km² et toutes les autres
activités représentent une superficie de 716 km² soient
43,13%(2(*)).
La zone d'étude est l'ile de la grande Comore,
appelée aussi Ngazidja qui est l'ile dernièrement née il y
a seulement un à deux millions d'années, à l'époque
où l'homo erectus quittait l'Afrique à la conquête des
autres continents.
La Grande Comore est aussi la seule ile de l'archipel qui
à avoir un volcan actif et plus élevé, l'érosion
n'ayant pas eu le temps d'accomplir son oeuvre destructrice.
À l'heure actuelle, les deux principales forêts
de la Grande Comores sont : la forêt dense de Karthala
caractérisée par une composition floristique très
variée, en fonction des microclimats, de la pluviométrie, de la
présence de « brouillards », de l'altitude, et
l'ancienneté de coulée de lave. En effet, l'altitude introduit
des changements dans la composition floristique de la structure de la
forêt :
Ø La partie basse du massif du Karthala, comprise entre
300 m et 600 m sert de l'agriculture de terroir et entre 800 m à 900 m
débute la forêt pluviale formée La zone d'études
fait partie de l'union des Comores. Comme tous les pays de la région,
l'union des Comores est très exposée à des
risques liés aux catastrophes naturelles dont les plus importants
sont :les éruptions volcaniques et les inondations. Par contre, les
Comores restent le moins préparées face aux catastrophes
naturelles.
Ces dernières années, le pays vit au rythme de
ces catastrophes qui ont besoin d'une meilleure compréhension et d'une
bonne gestion afin d'assurer la protection de la population et de leurs
biens.3(*)
Ainsi,nous avons jugé important de travailler dans ce
domaine afin de renforcer l'apprentissage de ces catastrophes chez les enfants
dès leursjeunes âges sans pour autant négliger
l'éducation des adultes.
Ce document a comme objectif de réduire la
vulnérabilité des Comores face aux catastrophes naturelles par
l'éducation.
La transmission des connaissances de base liées
à ces risques naturels par le système éducatif
traditionnel serait une réussite.Certes, ce thèmetraité ne
faitpas partie des programmes de l'école,car le système
éducatif comorien actuel est du type colonial.
Ce projet de thèse constitue un outil efficace pour
apprendre à la population à faire face aux risques qui nous
menacent compte tenu des réalités purement comoriennes.Lors de la
rédaction de la future thèse, la collaboration avec les
institutions suivantes est nécessaire. Il s'agit :
Ø du BNGRC (bureau national de gestion de risques de
catastrophes)
Ø du Centre des Opérations de Secours et de la
Protection civile (COSEP),
Ø de l'Observatoire volcanologiquede Karthala(OVK),
Ø du Centre National de Veille cyclonique et
Tsunamis
Ø le Croissant Rouge comorien (CRCO) pour
l'accès aux informations et aux données nécessaires.
Les catastrophes naturelles sont des phénomènes
affectant la population, les infrastructures, les secteurs productifs de
l'activité économique et l'environnement.
Ces phénomènes naturels sont provoqués
par l'apparition progressiveou rapide des phénomènes d'origine
géologique, hydrométéorologique, biologique ou classique,
se produisant à l'échelle locale, nationale ou mondiale.
Au cours de ces dernières décennies, ces
catastrophes naturelles augmentent en termes de fréquence, de
complexité, d'étendue ou de potentiel destructeur. Elles ont
décimé plusieurs milliers de personnes et causé
d'énormes pertes économiques et des dégâts
environnementaux.
Le choix du thème a été
déterminé sur le principe suivant :la situation
géodynamique de l'archipel des Comores dans l'océan indien montre
que les iles Comores sont très vulnérables en raison de leur
insularité, du volcan Karthala et de leur position
géographique.
L'ile de la Grande Comore (Ngazidja) abrite le volcan Karthala
qui est encore actif. Elle connait des phénomènes particuliers
caractérisés par des mouvements sismiques d'intensité et
de fréquence variable de 3 à 5 magnitudes sur l'échelle de
Richter.
La probabilité d'une éruption volcanique au
niveau des zones habitées est très élevée, compte
tenu de la répartition des villes et villages autour du massif Karthala.
Ce volcan a connu en moyenne une phase d'activité au cours du dernier
siècle.
Depuis 2005, la fréquence éruptive est de six
mois et les conséquences se font sentir au niveau de la population, de
l'économie, de l'habitat et de l'environnement.
La position géographique des Comores au niveau de la
zone de convergence intertropicale entraine plusieurs perturbations
cycloniques. Ces dernières occasionnent des vents violents,
l'élévation du niveau de la mer et des pluies torrentielles
provoquant des inondations.
Quant à l'intérêt du sujet, on a
constaté que ces dernières années, l'archipel des Comores
a connu plusieurs catastrophes naturelles dont le plus récent est les
inondations de mars 2015 qui est l'origine du déplacement de la
population de Bambao et des pertes économiques énormes.
En plus, la population est confrontée aux
problèmes d'inondationdus à l'accroissement d'une urbanisation
désordonnée. L'absence d'une planification constitue activement
à la dégradation de nos villes et villages.
Pour faire face à ces aléas naturels,
l'enseignement ou l'apprentissage de ces catastrophes est primordial tout au
long de la vie. Celle-ci occupe une place très importante pour initier
à la population les connaissances de base qui leur permettront de
maitriser ces catastrophes, ainsi que les différentes mesures d'alerte
et de protection à prendre.
Ce travail a pour objectif général de contribuer
à réduire les conséquences de ces catastrophes naturelles
par l'éducation. D'une part, il s'agit d'éduqueret sensibiliser
l'ensemble de la population à faire face aux catastrophes naturelles qui
nous menacent.
D'autre part, l'objectif est de faire participer l'ensemble de
la population à bien gérer ces genres de risque afin de collecter
des données permettant de mieux comprendre comment promouvoir des
changements significatifs de nos comportements.
Ces objectifs se regroupent pour former notre
problématique. Nous pouvons nous demander si l'éducation aux
catastrophes naturelles comme moyens de réduire
lavulnérabilité de la population comorienne est une solution aux
défaillances et/ou aux insuffisances des moyens adéquats.
PROBLÉMATIQUES
Comment se fait- il que les autorités locales et la
population soient toujours prisesau dépourvu à chaque fois que
ces catastrophes naturelles s'abattent sur le paysalors que depuis toujours,
chaque année au cours d'une saison bien précise les cyclones
et/ou les pluies sévissaient dans le pays causant des lourdes pertes en
vie humaine, économique et des dégâts environnementaux?
Il en est de même en ce qui concerne le volcan Kartala,
deuxième catastrophes naturellesviolentes aux Comores dont la
fréquence éruptive et les intensités sur l'échelle
de Richter sont bien connues dans le pays.
Comment se fait il que les iles Comores ne soient pas
capables jusqu'à nos jours de bien se préparer pour faire face
à ces aléas naturels afin d'éviter toutes ses pertes,
créant des destructions des infrastructures, des habitats, les produits
agricoles, des pertes humaines et d'animaux et favorise la prolifération
des maladies?
Dans cette problématique se découle une
panoplie d'interrogation. L'envergure prise par ce principe de gestion de
risque de catastrophe d'un pays et dans le monde nous incite à
réfléchir sur les forces et faiblesses des Comores dans le
processus de réponse en matière d'éruption volcanique et
d'inondation.
Hypothèses
ü La faiblesse de niveau d'éducation environnementale
chez la population
ü L'insuffisance d'engagement des autorités centrales
et insulairesainsi qu'un manque d'un plan d'urbanisme dans l'ensemble du
territoire
Explication des Hypothèses
Première hypothèse
selon le rapport national de développement humain 2006,
49 % de la population comorienne sont analphabètes dont la
majorité est des femmes. Cela se justifie par la faiblesse de
scolarisation des femmes, du taux d'abandon scolaire de ces dernières et
la langue d'enseignement et de communication écrite.
De plus, le problème quotidien de délestage de
l'énergie électrique source nécessaire pour la
communication audiovisuelle favorise la baisse du niveau d'éducation et
de communication.
L'insuffisance des exercices de simulation et la forte de
croyance de la population que les catastrophes naturelles viennent du
châtiment de Dieu pour nos péchés portent atteinte à
l'éducation environnementale.
Il serait important de sensibiliser la population d'adopter des
constructions anticycloniques et/ouantiinondations par une étude du
terrain avant toutes constructions.
Ensuite, il faut convaincre les habitants riverains des zones
inondables ou au périphérique du Karthala de se déplacer
en leur offrant d'autres sourcesd'habitation afin d'instaurer une politique
obligeant les citoyens de se munir d'une autorisation de construction pour
satisfaire le Plan d'urbanisme.
source de vérification
Nous comptons vérifier cette hypothèse par des
enquêtes sur le terrain d'étudeauprès de la population et
des autorités, des documentations dans les centres et les
bibliothèques, ainsi que les sites internet.
Deuxième hypothèse
Laseconde hypothèse se justifie par l'absence des
directions insulaires, régionales et communales pour la GRC.
Il faut noter que l'insuffisance des formations
organisées par l'État dans tous les niveaux de la population
constitue une grande faille.
Ensuite, l'insuffisance des moyens financiers, techniques,
humains, matériels entre autres affaiblit le système.
Enfin, une allocation des fonds nécessaires pour la
gestion du COSEP et l'installation des points focaux de la GRC est
nécessaire. Pour se faire, la distribution des dons venant de la
communauté internationale devrait atteindre leurs cibles.
source de vérification de cette
hypothèse
Nous comptons vérifier cette hypothèse par des
enquêtes sur le terrain d'étude, des documentations dans les
centres et les bibliothèques ainsi que les sites internet afin de faire
une comparaison entre le COSEP, la BNGRC, la CIR Belge, la solidarité
internationale, le Japon....
Notre projet de thèse comprend trois grandes parties.
Dans la première partie intitulée Thématique et cadre du
projet, nous présenterons la méthodologie et sa justification, la
délimitation du corpus, la classification des caractéristiques
des oeuvres et l'explication des concepts-clés.
La deuxième partie sera une occasion pour nous
d'exposer le plan détaillé de la future thèse suivi d'une
justification des grandes parties.
Et dans la troisième partie, nous présenterons la
bibliographie commentée et listée.
PREMIERE
PARTIE :
THÉMATIQUE ET MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE
I.1 MOTIVATION ET QUESTION DE
RECHERCHE
L'éducation aux catastrophes naturelles fait partie
intégrante de notre étude pour rendre la population apte à
faire face aux éventuels risques engendrés par les inondations,
aux éruptions volcaniques et aux autres types de catastrophes naturelles
susceptibles de frapper les Comores. Notre souci est de rendre la population
locale capable à réagir, à anticiper efficacement,
à rattraper et à agir face aux impacts probables, imminents ou
encours des catastrophes. Dans cette partie théorique, notre
problématique de l'étude et les hypothèses
préliminaires seraprésentée. Une définition et
explication des concepts clés suivra cette présentation.
I.1.1 Présentation de
l'étude
En réfléchissant sur les problèmes de la
société comorienne, nous avons pris le temps et l'initiative de
nous intéresser plus particulièrement sur la gestion de risque de
catastrophe par l'éducation. Nous voyons que l'Union des Comores
pourrait rencontrer plusieurs difficultés liées aux risques de
catastrophes majeures. C'est dans cette vision que nous avons pris l'initiative
de nous interroger sur un thème capital et réel, qui
est :"L'édiction aux catastrophes naturelles : cas des
éruptions volcaniques et des inondations en grande Comore.
Autrefois la réduction des catastrophes naturelles se
faisait par de prières continues dans les localités
concernées. Voir image ci-après.
Image 1: Prière collective contre les
catastrophes naturelles
Source:Centre des opérations de secours et de la
protection civile(COSEP)
Cela nous permettra de faire une étude minutieuse sur
le thème, une analyse sur toutes les dimensionssocioculturelles et
religieuses et une meilleure compréhension de notreproblème de
recherche pour parvenir à envisager des éventualités de
promouvoir des changements de comportement.
En dépit des réalisations prodigieuses de la
technologie moderne, les Comores reste quasi désarmée en face aux
catastrophes naturelles comme les inondations, les éruptions
volcaniques, les tremblements de terre, les cyclones... dont les
conséquences peuvent causer des pertes en vie humaine, des blessures ou
d'autres effets sur la santé, des dommages aux biens, des pertes des
moyens de subsistance et de services ainsi que dégâts
environnementaux.
Donc, il est virtuellement impossible de prévenir la
plupart des catastrophes, mais on peut atténuer leurs effets les plus
graves.
Selon notre étude, les principales causes des
inondations seront l'urbanisation non planifiée, la croissance
démographique, le changement climatique, la dégradation de
l'environnement et surtout le problème d'assainissement. En effet,
l'insalubrité de l'habitat et celle de l'environnement sont souvent
considérées comme des facteurs augmentant les risques sanitaires
liés à l'inondation.
Nous pouvons souligner que plusieurs raisons nous ont
motivés à choisir ce thème de recherche.
Tout d'abord, dans notre parcours scolaire nous avons appris que
le village de Singani était raillé de la carte des Comores en
1977 par une éruption volcanique. Une seule perte humaine est à
déplorer. Mais les maisons et tous les biens sont ravagés par la
coulée de lave.Ces dernières décennies, l'ile de la grande
Comore a rencontré des difficultésliées aux
phénomènes naturels surtout les éruptions volcaniques, les
inondations entre autres.
Les conséquences liées de ces derniers sont
catastrophiques à la population et à l'environnement.
Figure 1 : Carte
la Grande Comore, lieu d'étude
Source :
http ://comores-online.com/mwezinet/visites/ngazidjacarte.htm
Nous pouvons dire que nous sommes des éventuelles victimes
des catastrophes naturelles. Aux Comores, actuellement, nous sommes convaincus
que l'éducation est l'une des outils qui permettront de réduire
les risques et vulnérabilités de la société
comorienne face aux catastrophes naturelles.
Toute éducation devrait avoir comme
préoccupation primordiale de satisfaire les besoins essentiels de la
population selon leurs aptitudes, leurs capacités, leurs souhaits et
leurs contraintes.
La population doit être à la fois
bénéficiaire et acteur du processus d'enseignement et
d'apprentissage en gestion de risques de catastrophes naturelles. Il est
nécessaire de focaliser l'attention sur sa performance pour
apprécier l'efficacité du système.
Ce travail de recherche s'interroge sur l'efficacité de
notre étude qui permettra à la population à prendre
conscience des catastrophes naturelles. Le terrain choisi est l'ile de la
grande Comore. Cette dernière estexposée à de multiples
aléas naturels, dont la bonne gestion peut réduire d'une
manière sensible les risques de catastrophes. Il est alors utile que
chaque citoyen connaisse les aléas susceptibles de frapper le pays.
I.1.2objectifs de
l'étude
L'objectif global est de dégager des programmes
d'éducation efficace adaptés au contexte et aux
réalités locales sans négliger les connaissances et
pratiques traditionnelles en matière de gestion de catastrophes
naturelles.
Les objectifs spécifiques sont les
suivants :
Ø Effectuer une analyse de l'existant en matière
d'éducation aux catastrophes naturellesmit en oeuvre actuellement en
union des Comores
Ø vérifier les actions d'assimilation et la
compréhension par rapport aux divers messages d'éducation, de
sensibilisation, et d'alerte.
Ø Valoriser les pratiques et savoirs traditionnels mis
en oeuvre par les notables, les chefs religieux et la population menacée
face aux catastrophes naturelles
I.2 JUSTIFICATION DU CHOIX DU THÈME
Le choix de notre thème se justifie par le fait
quel'Union des Comores se situe dans une zone où les risques de
catastrophes naturelles sont multiples et de plus en plus importants.
Le pays est exposé à un nombre
élevé d'aléas d'origine géophysique,
Hydrométéorologique, biologique, Technologique... et ainsi
présente une forte vulnérabilité tant environnementale,
sociale, physique qu'économique, ce qui entraine un risque important de
catastrophe. Par ailleurs, les changements climatiques en cours, ainsi que les
mauvaises pratiques de la population (déforestation, extraction de
sable), devraient renforcer dans les années à venir les risques
de catastrophes aux Comores.5(*).
Après tant d'années d'intervention de
l'État, dans le but de réduire la vulnérabilité de
la population à travers différents projets de
développement communautaire, les Comores restent encore incapables de
faire face seules aux catastrophes naturelles aussi minimes que ce soit.
Plusieurs fois, le Croissant-Rouge comorien à jouer un rôle
d'auxiliaire de l'État dans ce domaine surtout en matière
d'éducation à la réduction des risques de catastrophes
afin d'adopter à une culture de résilience face aux risques et
à la vulnérabilité de catastrophes.
La motivationqui nous anime est de contribuer à rendre
capable la population comorienne d'identifier les risques et la
vulnérabilité afin d'adopterun comportement approprié pour
y faire face. Nous estimons qu'à l'avenir, il estaussi nécessaire
de soutenir la population et les acteurs dans le processus de réflexion
autour la gestion des risques de catastrophe (GRC).
Parmi les aléas qui menacent notre pays, il s'agit du
volcanKarthala, les tremblements de terre, les tsunamis, les cyclones, les
inondations et les incendies.
Les conséquences néfastes des catastrophes
naturelles suffisent à nous convaincre de travailler sur ce domaine.
I.2.1 les catastrophes
naturelles
Nous ne citons ici que les catastrophes qui touchent notre
étude qui menace souvent les îles comoriennes surtout en grande
Comore.
Le Volcan du Karthala
L'archipel des Comores est formé de quatre iles
volcaniques. L'ile de la Grande-Comore est un site volcanique important. Elle
est constituée de deux volcans : le massif de la Grille, et le
massif du Karthala qui est encore actif. L'étude de risques volcaniques
montre que la plus grande partie de l'ile est exposée à des
éruptions volcaniques.6(*)
A titre de rappel, L'éruption volcanique résulte
d'une remontée en surface de magma profond dont la température
est voisine de 1000°C. Ces éruptions peuvent s'accompagner de gaz,
de projections de pierres, de laves, de bombes et cendres volcaniques.Mais ses
manifestations peuvent varier d'une éruption à une autre.
Le droit à l'information est indispensable pour que
chaque citoyen prenne conscience des dangers volcaniques qui nous menacent,
ainsi que les consignes de comportement à adopter en cas d'une
éruption du Karthala.
Les conséquences négatives du volcan Karthala
restent l'une des circonstances qui nous motivent à travailler sur les
dangers des catastrophes naturelles aux Comores.
Conséquences négatives des
éruptions volcaniques
Les éruptions volcaniques du Karthala deviennent de
plus en plus menaçantes pour la population, l'économie et
l'environnement. Elles provoquent descoulées de lave durant son passage.
Elles détruisent les cultures et plantes de plusieurs hectares. Les
éruptions volcaniques démolissentles routes et les maisons. Elles
projettentde gros cailloux, émissions de gaz et des poussières
toxiques.
Ce là provoque des dommages à notre
santé comme les insuffisances respiratoires,Accidents de circulation et
elles rendent l'eau de citerne impropre à la consommation. Parmi les
conséquences des éruptions volcaniques, on constate des
mouvements sismiques (secousses), des pertes humaines et d'animaux. Les
dégâts causés à l'environnement sont importants.
Il serait insensé deparler des conséquences sans
évoquer les mesures à prendre avant les éruptions
volcaniques.
Figure 2 :
Nettoyage des cendres volcaniques
Source :MINISTRERE DE L'ÉDUCATION NATIONALE,
Éducation à la gestion des catastrophes naturelles, guide
pédagogie du maitre, Comores, 2008, 41 p.
Mesures à prendre avant les éruptions
volcaniques
Toutes les catastrophes naturelles ne sont pas traitées
de la même manière. Chacune d'elles possède quelques
particularités.
Avant l'éruption,la population doit prendre
connaissance des dangers du volcan et faire des exercices de simulation. Il est
en plus nécessaire deconnaitre les évolutions de
l'éruption volcanique régulièrementau niveau de
l'Observatoire volcanique du Karthala(OVK) et de maitriser le système
d'alerte déclenché par les autorités.
Ensuite, il est très utile de mettre dans un sac ou
carton un « kit de survie » contenant les masques anti
poussière etprotège-yeux.
Un poste radio, des piles, une lampe torche pourraient y faire
partie afin de suivre les consignes des autorités. Un stock d'eau et
d'aliments de quantité consommable pour au moins 3 jours est
sollicité.
Les emballages pour protéger les appareils
électroniques devraient stocker. Nous suggérons également
que les biens (argent, bijoux, Médicaments...) doivent
impérativement être inclus dans ce kit. Bien que les Comores
consomment de l'eau de citerne, les chefs de famille ou les autorités
locales de couvrir les citernes.
Sur ce, on se demande les conduites à tenir au moment
de l'éruption volcanique quel que soit l'endroit qu'on se trouve.
Pendant l'éruption, nous conseillons la population de
rester calme et attentif afin d'éviter une scène de panique.Il
est important d'écouter la radio et suivre les informations à la
télévision pour éviter les désinformations.
Dès que les autorités annoncent
l'éruption, nous vous prions de rester à la maison ou au
bureau.Il faut s'abriter et éviter de ne pas utiliser le
téléphone sauf en cas d'urgence.Il est interdit
d'évacuerla population sans ordre des autorités de la
sécurité civile.
En cas de consigne des autorités, il est
recommandé d'évacuer d'abord les personnes vulnérables(les
enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et les
handicapés)
Si possible, restez dans un endroit sûr pour
écouter les consignes de sécurité à la radio.
Après l'éruption, la population doit se conformer aux
règles d'ethniques.
Voici les conduites à tenir après
l'éruption volcanique.Le premier geste à faire en tant que chef
de famille, nettoyer les toits et les citernes pour ne pas boire de l'eau
impropre.
L'ensemble des acteurs a le devoir d'aider les
déplacés à retourner dans leurs localités dans les
meilleures conditions.En plus, il fallait réhabiliter les habitations si
nécessaire en fonction des moyens disponibles mis en oeuvres.
En fin, l'apport des aides aux sinistrés est une action
sacrée recommandée par la religion musulmane et les notables.
Cela nous facilite la tâche, car il compose la solidarité des
citoyens.
Le volcan n'est pas le seul aléa naturel qui menace
notre pays. On trouve également les inondations.
Les Inondations
Aucoursdécèsdernièresdécennies,l'archipeldesComoressubitles
conséquences
des inondations.Cesdernièressontengendréespardespluiestorrentielles.Maiscertainesrégions
côtières des iles sont régulièrement inondées
par la montée de marée liée au passage des cyclones ou des
tsunamis
L'inondation est un envahissement d'une région par des
eaux de pluie ou de la mer. Lesinondationsontdesconséquences graves et
dévastatrices. Elles entrainent des, déplacements de la
population, dommagesmatériels et d'infrastructure.
Elles engendrent de manque d'eau potable, pertes agricoles et
font apparaitredesmaladies (choléra,typhoïde, paludisme) et des
morts et des blessés.Notre souci est de faire comprendre à la
population les conduites à tenir avant, pendant et après la
survenance d'une catastrophe.
Figure 3 :
Inondation aux Comores
Source :Photo Mchangama-Holambe
Les contraintes et les
défis majeurs
Malgré les acquis notés dans le domaine de la
mise en place d'un cadrenational de gestion de risques de catastrophe et du
développement durable, l'Union des Comorescontinue de se heurterà
de nombreuses contraintes persistantes pour une mise en oeuvre effectivedes
engagements ratifiés au niveau international. Dans l'ile de la grande
Comore, les inondations comme les éruptions volcaniques sont devenues
incontrôlables.
Les causes possibles des inondations sont entre
autres:
ü les pluies abondantes et/ou prolongées surtout
décembre et avril;
ü les débordements de rivières surtout dans
la région de Hambou et Bambao et les déviations des
rivières de leur lit sans oublier la montée des eaux de mer.
Les facteurs aggravants des inondations sont
multiples.
On peut citer :
ü la construction de maisons dans les zones inondables ;
ü la déforestation ;
ü l'absence de système d'évacuation des
eaux de ruissellement dans les villes ;
ü la non-infiltration des eaux dans le sous-sol
(imperméabilisation des sols);
ü les dépôts de poussières et de
cendres volcaniques altérant le caractère poreux des roches du
sol des Comores ;
ü le manque d'entretien des digues, bassins de retenue;
ü l'absence d'une politique d'urbanisation, etc....
Par rapport à tout ça, on s'interroge sur les
mesures a prendre avant, pendant et après les inondations.
Avant les inondations
Dans les zones potentiellement inondables, il faut
éviter de construire des maisons ou des infrastructures durables,
discuter en famille des mesures à prendre et rester attentif et vigilant
et prévoir les équipements nécessaires tels que radio,
piles, lampe de poche, eau potable, médicaments...
De plus, il faut protéger et se munir des papiers
personnels tels que papiers d'identité, diplômes, carnet de
santé , vêtements de rechange, de prévoir ce qu'il faut
pour empêcher l'eau d'entrer dans les maisons comme des sacs remplit de
sables et en de s'informer à la radio ou à la
télévision des consignes de la COSEP au début de la saison
des pluies.
E, fin, il faut surélever les meubles, objets fragiles
et mettre au sec (dans un sac en plastique) les biens (bijoux, argent...) et
papiers importants et éviter de rester au bord des rivières et
des ravines, car l'eau peut monter brusquement....
Pendant les inondations:
Figure 7: Évacuation de la population en
Mars 2015
Source: Photo Elpadre/Irchad
Pendant les inondations, il est recommandé d'entre prendre
les actions suivantes:
ü S'informer de la montée des eaux par la radio,
la télévision ou auprès de la mairie ou toutes structures
autorisées à diffuser des informations.
ü Écouter les consignes des autorités ou
des enseignants et spécialistes nationaux et internationaux.
Dès l'alerte il est recommandé decouper le
courant électrique, d'évacuer sur ordre des autorités afin
de s'occuper en priorité des personnes âgées, des enfants,
des femmes surtout enceinteset des personnes souffrant de handicap.Il est
également nécessaire de s'informer auprès de la
sécurité civile des risques éventuels.
Après les inondations:
Après les inondations il est nécessaire
d'aérer et nettoyer le sol de la maison,de désinfecter le sol
à l'eau de javel et de ne rétablir l'électricité
que lorsque l'installation est sèche.
En plus, il faut respecter les consignes des autorités
de la sécurité civile avant de regagner la maison, d'informer les
autorités de la sécurité civile de tout danger
observé en cas de disparus, blessés et morts, d'apporter de
l'aide aux sinistrés et d'évaluer les dégâts
I.3- LA METHODOLOGIE
Nous étalons dans ce
passage les différentes étapes de la méthodologie que nous
allons adopter pour faire notre étude.
Dans le présent travail, notre but ultime est de
promouvoir l'éducation aux catastrophes naturelles par une
méthodologie appropriée.
I.3.1 Méthodologie de la recherche
L'étymologie
grecque du mot méthode signifie chemin : celui, tracé
à l'avance, qui conduit à un résultat. La méthode
se rapporte à la meilleure façon de conduire un raisonnement, ou
un programme de recherche. Elle est un type de cheminement intellectuel, un
mode d'organisation et d'exposition de la pensée qui conditionne le
choix des objets de recherche et la nature des connaissances que l'on en tire.
Les différentes méthodes se distinguent en accordant une
priorité de recherches à des façons différentes de
saisir la réalité et constituent des processus dynamiques qui
conditionnent les résultants sur lesquels la recherche peut
déboucher.
En effet, la méthode concernant notre
thème :« l'éducation aux catastrophes
naturelles aux Comores, cas des éruptions volcaniques et des
inondations», nous donne l'accès aux données et aux
informations touchant notre thèmede recherche. Cette tâche n'est
pas du tout facile à cause de la rareté des documentations et
surtout dans les milieux où nous sommes. Néanmoins, nous avons
fourni des efforts à consulter, des oeuvreset rapport national que nous
arrivions à réaliser ce projet. Ainsi que certains oeuvre de la
culture comorienne, que nous avons rarement trouvée.
Nous ne sommes pas étranger des manifestations de la
société etde ses activités, mais qu'il nous reste
seulement la façon ou la méthode logique cohérente et
rationnelle pour ordonner et étudier ses dernières. Cependant, il
faut l'avouer que nous ne pouvons pas connaitre toutes les manifestations qui
se déroulent dans notre pays, les Comores, ni sur toute la
penséedes acteurs sur le problème de la GRC.
Contrairement à une théorie, une méthode
ne prétend pas fournir d'explication de phénomènes
sociaux. C'est dans ce sens que nous avons choisi l'approche structuralisme et
comparative pour l'élaboration de notre projet de thèse.
I.3.2 Approches
adoptées et leurs justifications
I.3.2.1 approchestructuralisme
L'approche anthropologique est primordiale puisqu'elle est la
plus dominante dans notre sujet. Nous avons choisi précisément
une approche du type structuralisme de Claude Lévis Strauss. Cette
approche nous permet de comprendre chaque élément de la culture
comorienne sans modifier aucun élément de ses manifestations
comme l'affirme son investigateur. Cette structure consiste à expliquer
tous les phénomènes socioculturels à partir de la place
qu'il occupe au sein du système élémentaire d'une
société, y compris le système de la parenté. Dans
ce système l'intention d'un fait se réalise selon les lois
d'association et de dissociation des éléments structurés
et supposés immuables.
Donc, l'approche anthologique a pris le devant de la science
notamment la présentation de chaque étape culturelle
étudiée en incluant une brève description de ce qui se
passe au niveau des iles et les différentes formes des groupes sociaux.
Cette approche fait appel à l'approche comparative pour fournir ensemble
une étude bien organisée sur notre thème.
I.3.2.2 Approche
comparative
Du latin comparatif signifie ce qui contient ou établit
une comparaison. D'après le dictionnaire Petit Robert,comparatif vient
du verbe « comparer » signifiant examiner les rapports de
semblance et de différence. Cette approche nous sert à
élaborer les analyses et les comparaisons à effectuer, les
rapports aux cultures étudiés. Ellepermet de montrer les
interactions réelles dans le cadre d'une confrontation interculturelle.
De là nous avons pu identifier les différences et
appréhender la complexité des situations particulières qui
peuvent appeler à des conduites différenciées. Cette
méthode permet de mettre au jour ce qui est véritablement
l'altérité culturelle, c'est-à-dire les différences
dans les habitudes et les modes de vie entre les deux cultures
étudiées. C'est dans et à travers cette comparaison, entre
la GRC aux Comores et Madagascar dont nous pouvons convaincre les
autorités et la population de changer les mentalités.
Elle nous permet de déployer une réflexion
sociologique et philosophique qui nous permettrade mieux questionner dans ces
deux cultures différentes en vue de mieux les comprendre, et d'apporter
un jugement évolutif qui contribuera à notre culture comorienne
sur une bonne GRC.
I.3.2.3. Spécifications de la recherche
Ce travail repose sur la réflexion sur la
réduction de risques et vulnérabilités face aux
catastrophes naturelles. Cette réflexion servira à montrer la
spécificité et l'originalité de notre travail. Cette
démarchepermet de savoir la dimension sociale et environnementale de
notre Thème. Ce travail nous ramènera à démontrer
la responsabilité de l'État et les autres acteurs sur la GRC en
tenant compte la culture comorienne. Ici nous allons montrer la place de la GRC
de ne notre thème et son importance afin que l'on puisse comprendre les
phénomènes naturels.
I.3.2.1 Spécification en
profondeur
Notre travail cherche à décrire, à
analyser et évaluer les marques, les signes des catastrophes naturelles
pour permettre à la population comorienne de mieux se
protéger.Cette démarche préconise la forte
subjectivité y compris toutes les valeurs de sa réalité
propre parmi elle, le bien et le mal. Ceci va dans le but de responsabiliser et
sensibiliserla communauté à être à la fois acteur et
bénéficiaire. Les méthodes adoptées dans cette
étude justifieront les conséquences néfastes et les causes
de notre étude.
I.3.2.2 Spécification verticale
Notre travail vise à analyser la population comorienne
et son espace. Cette analyse nous permettra de faire comprendre l'objectif de
notre lutte engagée contre toutes formes de catastrophes naturelles.
Il cherche à donner des images réalistes aux
comportements de chacun de nous afin de pouvoir se prendre en charge sans la
moindre dépendance extérieure. Il s'agit d'une
subjectivité personnelle qui se présente comme une
réalité absolue puisque l'immense et la transcendance tournent au
tour de l'homme et non comme transformation de l'espace. C'est dans cette
perspective que nous avons jugé nécessaire de travailler sur ce
domaine. Ces derniers ont pour but de maintenir la spécificité de
la vie individuelle. Ceci va dans le sens de pouvoir donner le sens de vivre,
de se prendre en charge et assumer ses responsabilités. Il va aussi nous
permettre de conscientiser la population à réfléchir sur
l'existence de ces enjeux.
Certes, parmi les intérêts attribués
à cette recherche, il y a la mise en évidence de la
réaction anticatastrophe naturelle dans la vie sociale des Comoriens
à travers notre étude. Cette étude permet d'explorer, de
retracer des voies pour l'analyse des personnes responsables à agir en
toutes circonstances.
Ce qui nous touche le coeur en cette étude est surtout
le caractère dévastateur des catastrophes naturelles.Le
problème posé est celui de savoir si l'on peut réduire ou
éviter les pires des catastrophes naturelles. Parmi les démarches
de cette recherche, il y a la justification de l'utilité de l'approche
comparative et structurelle dans les théories de l'analyse d'une vie
réelle de l'être humain.
Ainsi, la méthodologie mise en place dans cette
étude comportera trois volets : la recherche documentaire, des
enquêtes sur le terrain, l'analyse de certains sites en ligne des
ministères aux Comores et du portail sur les démarches
administratives.
Notre choix s'explique par notre volonté de disposer
des écrits les plus récents sur la question, mais
également d'aller sur place à la rencontre des citoyens, des
autorités publiques et religieuses afin de voir, par nous-mêmes,
ce qui se fait et si cela correspond avec les discours des décideurs
politiques.
D'autre part, s'appuyer sur des recherches et sur des
études concrètes, tant il est vrai qu'une spéculation
générale sans enquête de terrain est vaine et qu'une
enquête de terrain sans cadrage théorique est aveugle.
Dans la perspective de ce travail de recherche, nous avons
déjà consulté un volume imposant d'ouvrages, de rapports,
de thèses, de mémoires, d'articles de revues ou de presse.
L'Internet a été le support principal de notre objet
d'étude sur la gestion de risques de catastrophes naturelles aux
Comores. Il a été une importante source de documentation. De
très rares ouvrages ont traité cette question.
Cependant, grâce à l'internet, nous avons pu
accéder à nombre de documents récents, qui se multiplient
maintenant, sur le développement de la nouvelle technologie de
l'information et de la communication (NTIC) électronique. Toutefois, il
faut préciser que dans cette masse de documents, la majorité est
constituée de rapports d'organisations et convention internationale qui
défend notre cause et de propos d'hommes politiques. Discours des
organisations internationales, semblable à bien des égards au
discours politique.
Conscient de ces insuffisances, nous avons redoublé de
prudence chaque fois qu'il s'est agi de faire appel à ces textes. Aussi,
pour éviter de tomber dans le piège du « discours
expert », nous avons mené des enquêtes de terrain.
Au début de nos recherches, nous avons mené des
entretiens exploratoires avec des personnes-ressources qui s'intéressent
de près ou de loin à la question de GRC. Les discussions
fructueuses que nous avons eues avec elles nous ont permis de mieux constituer
notre problématique de recherche.
Pour valider les postulats théoriques
déjà établis, il nous a semblé important de mener
des enquêtes de terrain. Nous irons recueillir directement les
informations grâce aux entretiens avec les différents acteurs
comoriens. Dans cette étude, nous n'avons pas écarté
d'emblée la méthode de recueil d'information par questionnaire.
Compte tenu du fait que cette situation n'est un concept nouveau au pays que
beaucoup de citoyens, mêmes parmi les internautes le connaissent, nous
avons estimé très pertinent de mener ce type d'enquête. Par
conséquent, nous avons choisi de cibler les populations qui sont
exposées aux risques et les impliquer davantage. Les entretiens que nous
avons souhaités seront semi-directifs.
Généralement, nous disposerons d'une
série de questions guides, relativement ouvertes, à propos
desquelles il est impératif d'avoir une information de la part de
l'interviewé. Nous ne poserons pas forcément toutes les questions
dans l'ordre où il les a notées, cela dépend du statut
social de la personne interrogée.
L'étude de terrain se déroulera en deux phases.
Nous irons d'abord aux Comores à la recherche des financements.
Ce séjour nous permettra de nous entretenir avec les
agents du service public chargés de mettre en oeuvre les politiques
nationales de gestion de risques et catastrophe, avec les membres des
associations de protection de l'environnement comme ULANGA, avec des
universitaires, avec des hommes politiques, bref avec toute personne ou
organisme dont l'action et/ou l'opinion intéressent notre
problématique de recherche. Nous avons constaté pendant les
recherches sur internet la détermination affichée par
l'État à cette question en ratifiant la quasi-totalité des
conventions internationales, en adoptant des lois en faveur de cette lutte.
Lors de la seconde phase qui aura lieu dans les zones rurales,
nous réussirons à nous entretenir avec la grande couche sociale
la plus touchée par ce fléau. Nous allons interroger sur les
pratiques de cette actuelle en matière de gestion de risques de
catastrophe et sur l'évolution de la question par rapport aux
décennies précédentes.
Aussi, grâce à un esprit de solidarité
régulière et un accueil fraternel de la population, nous allons
réussir à nous entretenir avec les éventuellesvictimes
ainsi que les autorités locales qui la plupart des cas crois que Dieu a
créé ces phénomènes pour punir les humains de leurs
péchés.
L'analyse des sites Internet ministériels et du portail
des démarches administratives. Dans le but de vérifier
l'effectivité des stratégies de gouvernement à
réduire ces risques, nous nous sommes proposé de mener une
analyse des sites des ministères et du portail d'information sur les
démarches administratives. La méthode retenue ici est la
description et l'analyse synthétique du contenu de ces sites en ligne.
Dans ce cadre, nous appliquerons les critères suivants :nombre de
formulaires et de documents téléchargeables, réponse
auxcourriels des citoyens, fréquence des mises à jour, richesse
de la base documentaire. Avec cette étude nous espérons disposer
d'assez d'éléments pour mesurer le degré
d'interactivité de la formulation prévue.
Autant que possible, nous irons parler avec des responsables
au sein des ministères et directions concernés comme le COSEP, la
BNGRC et OVK. On s'efforcera simplementde recentrer l'entretien sur les
objectifs chaque fois qu'il s'en écarte et de poser les questions
auxquellesl'interviewé ne vient pas par lui-même, au moment le
plus approprié et de manière aussi naturelle quepossible.
I.3.2.3La revue
documentaire
Ellese déroulerapendanttouteladuréede
notreétudeauniveau dePrévention
web,delabibliothèquevirtuellede l'ISDR,etdescentresinternationaux et
régionaux comme le BNGRC,traitantdelaréductiondesrisquesde
catastrophes.
Plusieurs rapports et documents produits par la COSEP, le
Bureau national de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) en
collaboration avec les principauxacteurs et partenaires
techniquesetstratégiquesseront consultés. Des recherches
documentaires et des rapports nationaux ont aussi été
effectués sur certains sites Internet.
Cependant, les documents, livres, et rapports consultés
sont limitésentermesd'étudeence qui concerne du
systèmed'alerteetd'éducationpublique.
Ilsproposent
trèssouventdesrecommandations,présententlesbonnespratiqueseffectuéesailleurs.Sur
ce, larevuedocumentaire nous apermisd'unepartdeconnaitreles moyens
existant,afindecomprendreet demieuxcernerl'importance de notre
étude.D'autrepart,cette revue nous apermisdemieuxcomprendrele
problème etlesconduites à tenir durantl'élaborationdes
outilsde collecte de données.
I.3.4 La confectionne des
outils de collecte
Avant la collecte des données sur terrain, nous avons
procédé à la confection des outils de collecte des
données. Ces outils sont constitués de biographies, de focus
group et des entretiens individuels.
I.3.4.1
lestémoignage
Le choix d'un tel outil comme l'affirme
Paugam :« La société peut s'étudier au
travers de l'expérience des gens et l'approche sociologique fait de
l'acteur social à la fois un objet et un sujet de
l'histoire ».Or, sur ce type d'étude être
un« l'élite » ne suffit pas pour
éclaircirl'évolution sociale en situation de détresse.
L'expérience des « gens du peuple »
particulièrementles femmes victimes de déclassement social aux
Comores pour plusieurs raisons reste instructive.
Le témoignage d'autres acteurs et auteurs sociaux
contemporains comme les notables, les chefs religieux et association des
pécheurs sera convaincant.
Un canevas des questionnairesà aborder pour les
témoignages est déjà dressé avant de faire à
la collecte des données sur terrain. Un dictaphone ou un
téléphone portable enregistreur sera utilisé afin
d'assurer l'exhaustivité des récits.
I.3.4.2 Le focus group
Il s'agit des entretiens qui seront menés avec certains
groupes homogènes, tels que les associations et coopératives, les
groupements, les décideurs et les assises féminines.
L'objectif visé sera d'assembler simultanément
l'expérience et le point de vue despersonnes directement ou
indirectement concernées par le problème en question. Il s'agit
donc d'une interview de groupe particulièrement spécifique en
termes de vécu. Nous allons surtout élaborer une série de
questions pour le focus group lequel a permis d'obtenir les principaux
messages-clés exhalés par les participants, de même que les
points de convergence et de divergence entre les groupements de
l'échantillon.
À ce titre, des focus visant les associations
féminines seront menés dans l'ensemble de la zone
d'étude.
I.3.4.3 les entretiens
individuels
Les entretiens individuels seront menés auprès
des populations locales et des acteurs nationaux et internationaux. Les
questions serontposées suivant les cibles. Il serait nécessaire
d'avertir au passage que toutes les questions se poseraient d'une
manière ouverte et conçue de façon à trouver
réponse favorables à enrichir notre analyse. Parfois encore, les
mêmes questions seront posées sous différentes
manières aux enquêtes pour permettre la triangulation des
renseignements recueillie lors de l'étude.
La collecte de
données auprès des partenaires locaux et régionaux
Des acteursdansledomainedelagestion des risques et
descatastrophes aux Comores et Madagascar
ontétéapprochéspourconnaitreles stratégies etoutils
qu'ils utilisentpouréduquerlepublic à faire face aux catastrophes
naturelles afin de diffuserlesalertesdansleszonesà intervenir.
En premier lieu, le BNGRC par le biais du
général Rambolarson CHARLE, a été sollicité
en tant que premier organe de collecte de données.Le COSEP a
été également consulté. Le PNUD et l'UNICEF seront
également consultés puisque le premier restel'organe de
coordination du système des Nations Unies à faire
d'énormes initiatives en faveur de la réduction des risques de
catastrophes. De plus,le chefdefiledesNationsUniesenmatière
d'éducation résidant à Moroni ainsi
quelaprésencedel'UNICEFsurleterrain nous est important.Desorganisations
non gouvernementales telles que OVK, CRCOdontlaprésenceet les
activités sur le terrainontdegrandesenvergures seront
approchées.
Enfin,ilaétéinconcevabled'ignorerlaCroixRouge
Comorien (CRC)spécialisée depuis longtemps dans la
réduction des risques de catastrophes au niveau national, se
déployantsurtoutesles ilesavecdenombreuxvolontairesactifsdans
l'éducation,la sensibilisation, l'information, la réponse
à la réhabilitation malgré les moyens médiocres mis
en sa disposition.
L'enquête sur le
terrain
L'approche par des enquêtes sera utilisée
commeméthode de collecte des données. Elle sera
menéeàl'aided'unquestionnairetraduitdans lalangue
française et nationale comorienne comprenantdesquestions ouvertes et
fermées.
L'objectif du questionnaire est d'obtenirdes
éléments d'identification des enquêtes et de
récolterlesinformationsplutôt quantitatives et qualitatives. Il
s'agit surtout d'avoir les feedbacks des enquêtes sur les moyens et
méthodes utilisées pour leur faire comprendre aux Comoriens des
risques potentiels.
Ce questionnaire aura pour but de mieux connaitre les
impactsdescatastrophes naturelleséprouvéesdespopulations.
Lesenquêtesseront menées dans ilede la grande
Comore.Ellesontportésur les autorités ministérielles et
les directions nationales et régionales de ile. La population comorienne
sera notre principale cible.L'échantillon déjà
enquêté nous donneuneimageassez précisede notre
problématique.
Un travaildedépouillementseraréalisé
pourtouslesquestionnaires, àlafindesenquêtes.
Cetravailexhaustifnouspermettradefaire l'analyse, letraitement des
données afin de commencer à rédiger notre future
thèse.
Diagnostic Global Rapide et
Participatif (DIGRAP)
Pour la collecte des données, nous avons adopté
cette méthode qui reste l'un des meilleurs selon les praticiens du
développement. Cette méthode est forgée sur le travail de
terrain. AQUADEV (2001) précisait qu'il faut reconnaitre à ces
dernières une certaine efficacité.
C'est dans ce courant d'esprit que « BOUKHARI et
all. (1994), enseignants chercheurs à l'ENA de Meknès ont
développé une méthode de diagnostic appelée
Diagnostic global rapide et participatif (DIGRAP), dans le cadre de la mise en
oeuvre d'un Système de Vulgarisation intégrée et
participative (SVIP) ».
Selon ses auteurs, cette méthode permet
d'évaluer la situation actuelle d'un système en identifiant un
ensemble de contraintes et d'atouts, de rechercher et de proposer des solutions
ou plans d'action.7(*) Voir
à l'annexe....
Définition du diagnostic global, rapide et
participatif
Est l'ensemble des activités d'échange (entre
intervenants et populations) d'information et de raisonnements qui
permettent :
D'identifier :
ü Les contraintes : problèmes, besoins,
attentes,... (Tout ce qui ne marche pas ou qui manque) ;
ü Les atouts : les avantages, les potentialités,
les ressources... (Possibilités d'améliorations).
ü De hiérarchiser ou rechercher les priorités
et les questions pertinentes, etc. ;
ü De rechercher et trouver des solutions, etc. ;
ü De proposer et négocier des actions à mener
pour améliorer la situation actuelle ;
ü Dévaluer les couts les avantages, l'impact et
risque de la mise en oeuvre du programme ;
ü De définir « qui doit faire
quoi »ou déterminer les responsabilités.8(*)
Pour les différentes étapes de notre
Méthode, nous vous invitons de voir en annexe
En résumé, suite à cette
brève étude la méthodologie adoptée et la
démarche DIGRAP, il est important de faire la différence entre
cette méthode avec les autres méthodes participatives comme la
MARP.
Selon BOUKHARI (2004), « la différence entre
le DIGRAP et les autres méthodes participatives est que le DIGRAP inclut
des problèmes pour sortir des solutions tout en essayant de comprendre
le système » ; c'est-à-dire son fonctionnement, sa
structure, et son environnement. Pour cela les techniques utilisées sont
la VIP (la visualisation de l'idée des participants), l'entretien semi -
structuré et le brainstorming.( voir à l'annexe..)
I.3.5 technique de
documentation
L'objectif de cette démarche est de parcourir toutes
les publications ayant un rapport avec le thème. Dans tous les cas, nous
avons lu certains articles publiés, les ouvrages, les livres, les
presses concernant la GRC au sein de la population. Cette démarche se
réaliseen trois étapes successives : l'identification des
articles importants jugés indispensables, leur analyse et leur
procuration de façon systématique.
Cette démarche s'effectue tout au long du travail. Puis
c'est après avoir lu certains articles bien choisis qu'on
démarque la GRC au sein d'une société comorienne. Pendant
que la phase de recueil de données est en cours, nous avons
continué à lire pour bien maitriser toutes les formes du sujet et
récolter les principes d'une discussion appropriée.
Dans la recherche moderne des ouvrages, des livres et autres
documents ne sont plus l'unique source d'information accessible au public.
Grâce à la nouvelle technologie et à l'internet et surtout
aux NTIC, nous pourrions recueillir des informations venant du monde entier.
Les sites web nous soutiennent beaucoup à la mesure
où ils ont rendu possible la recherche des documents et fichiers
concernant notre thème, au niveau nationale et internationale.
Ces documents nous ont donné le moyen de comprendre
que la mise en place d'une GRC au sein d'une communauté a des
limites.
Pendant la réalisation de cette recherche, plusieurs
activités ont été effectuées.
Délimite de l'étude
Notre étude se limite dans l'ile de la grande Comore.
Cette dernière est souvent menacée quotidiennement par les
inondations et les éruptions volcaniques. Même si d'autres
catastrophes naturelles menacent l'ile, le volcan Karthala et les inondations
restent les plus menaçants.
Obstacles rencontrés
Quelques obstacles ont entaché la bonne marche des
travaux de recherche que nous avons menés dont on ne citera que
quelques-uns ici. Il s'agit des difficultés d'ordre temporel, financier
et technique et surtout notre éloignement avec la zone d'étude.
Nous avons accusé un grand retard avant
d'entamer nos enquêtes préliminaires sur terrain vu le calendrier
universitaire. Le cout de communication avec certaines entités aux
Comores était très élevé.
Par ailleurs, les différents déplacements ont
coûté une certaine fortune vu les allers/ retours du nord au sud
et d'est en ouest de la capitale malgache pour éviter les zones de
délestage. Une autre difficulté et non moindres a
été de se procurer la documentation nécessaire. En effet,
la plupart des ouvrages, notamment spécifiques à notre
thème, n'ont pas été disponibles dans les
bibliothèques visitées et ont souvent été
inaccessibles en ligne.
I.4 LES CONCEPTS
CLES
GÉNÉRALITÉS SUR LA GRC
Depuis quelques années, la notion de la gestion des
risques et des catastrophes fait partie des préoccupations de nombreux
pays. À cet effet, beaucoup d'experts présentent une
définition selon leur vision.
La Gestion des Risques et des Catastrophes sont
définies comme une approche de la gestion des catastrophes sous l'angle
du développement, qui met l'accent sur les conditions sous-jacentes des
risques qui conduisent à de fréquentes catastrophes. Le but est
d'augmenter la capacité à gérer efficacement et à
réduire les risques et donc la fréquence et l'ampleur des
catastrophes. Cette définition rejoint la vision de tous les acteurs en
matière de la GRC.
Dans ce projet, ce concept est primordial, car il constitue la
base même de notre stratégie » bonne gestion de
risques de catastrophes ». Pour bien situer notre thème par
rapport à ce concept, nous sommes intéressés d'exposer les
objectifs de la GRC.
Les objectifs de la GRC sont :
ü De réduire le plus possible les impacts
négatifs des catastrophes et de ses effets récurrents, en tenant
compte des risques et de la vulnérabilité de la population
ü D'assurer une rapide assistance et la survie de la
population affectée par les urgences
ü De rétablir le plus vite possible les services
essentiels
ü De réparer les dégâts des
infrastructures
ü D'évaluer et mettre en place des objectifs
(programmes) tenant compte d'un développement durable qui doit
réduire les vulnérabilités aux catastrophes futures
ü De ramener l'environnement à son état
d'avant le désastre et dela rendre meilleure.
Nous sommes convaincus qu'une bonne compréhension et
gestion de GRC reste notre cheval de bataille dans ce projet.
Adaptation
« L'ajustement dans les systèmes naturels ou
humains en réponse à des changements climatiques actuels ou
attendus, ou à leurs effets, qui atténue les dommages ou en
valorise les bénéfices »9(*).
Ce concept tient compte des préoccupations sur les
changements climatiques et provient du secrétariat de la Convention
Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (UNFCCC). Le concept
plus large de l'adaptation s'applique également aux facteurs non
climatiques tels que l'érosion du sol ou de sa surface.Nous pouvons
accepter que l'adaptation puisse se produire en mode autonome à travers
l'évolution du marché, ou par suite d'une adaptation
intentionnelle des politiques et des plans. « De nombreuses mesures
de prévention des catastrophes peuvent contribuer directement à
une meilleure adaptation »10(*).
Aléas
« Un phénomène dangereux, une
substance, activité humaine ou condition pouvant causer des pertes de
vies humaines, des blessures ou d'autres effets sur la santé, des
dommages aux biens, des pertes de moyens de subsistance et des services, des
perturbations socioéconomiques, ou des dommages à
l'environnement »11(*).
Cettedéfinition nous montre les dangers en ce qui
concerne la préoccupation de réduction des risques de catastrophe
indiquée dans la note 3 du Cadre de Hyogo.
Ce qui intéresse notre thème c'est que cette
définition nous montre l'importance des risques d'origine naturelle,
l'environnemental et technologique. À notre avis, ces risques qui
proviennent de diverses caractéristiques sont de nature
météorologique, géologique, hydrologique,
océanique, biologiques, technologiques peuvent être
maitrisé en adoptant des comportements appropriés.
Parfois ces risques peuvent être en combinaison et/ ou
favorisé par des activités humaines. On peut aussi dire aussi
qu'il existe plusieurs types d'aléas :
Catastrophe
« Une catastrophe est un
évènement malheureux d'origine naturelle ou technologique,
soudain ou non, qui peut avoir des effets imprévisibles de grande
ampleur sur l'environnement, les établissements humains et la
santé.
Elle se définit également comme une rupture
grave du fonctionnement d'une communauté ou d'un système
impliquant d'importants impacts et pertes en vies humaines, matérielles,
économiques ou environnementales que la communauté ou le
système affecté ne peut surmonter avec ses seules
ressources »12(*).
Les catastrophes sont le résultat d'une combinaison
entre l'exposition à un danger, vulnérabilité et
l'insuffisance des capacités visant à diminuer ou à faire
face aux éventuels effets négatifs. Les catastrophes peuvent
engendrer des morts, des blessures et maladies.
On peut constater également d'autres effets
négatifs sur le plan physique, mental, et le bienêtre social. On
peut constater en plus, que lors du passage d'une catastrophe, des dommages
tragiques liés à la propriété, à la
destruction des biens et des bouleversements socioéconomiques et une
dégradation de l'environnement.Donc, une catastrophe est un mal dont
nous devrons le débarrasser coute que coute.
Changement climatique
« » Le Groupe d'experts
intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) définit le
changement climatique comme :« un changement dans l'état
du climat, qui peut être identifié (par exemple en utilisant des
tests statistiques) par des changements dans la moyenne et/ou la
variabilité de ses propriétés, et qui persiste pendant une
période prolongée, généralement pendant des
décennies, voire plus. » ».13(*)
La Convention Cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques (CCNUCC) définit le changement climatique «comme un
changement de climat qui est attribué directement ou indirectement
à une activité humaine altérant la composition de
l'atmosphère mondiale et qui est, en plus de la variabilité
naturelle du climat, observée sur des périodes
comparables.»14(*)
En ce qui concerne notre thème cette définition
peut être adaptée en fonction de notrecontexte. Celle de la CCNUCC
est la définition la plus restreinte, car elle exclut les changements
climatiques imputables à des causes naturelles.
La définition du GIEC peut être commentée
pour des renseignements répandus comme « Un changement dans le
climat qui persiste pendant des décennies ou plus, résultant soit
de causes naturelles, soit de l'activité humaine ». Cette
dernière nous fait savoir que l'homme contribue activement aux
changements climatiques et nous devons changer nos comportements.
ÉDUCATION
Selon Émile
DURKHEIM« l'éducation est l'action exercée par
les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore
mûres pour la vie sociale. Elle a pour objet de susciter et de
développer chez l'enfant un certain nombre d'états physiques,
intellectuels et moraux que réclament de lui et la société
politique dans son ensemble et le milieu spécial auquel il est
particulièrement destiné »
Selon les théoriciens comme T.W.Schultz et G
Becker,14(*)« l'éducation est un paramètre
qui définit la mesure, le poids et l'importance de la ressource humaine
dans le processus de production »
Selon l'Encyclopédie Hachette15(*)l'éducation se
définit comme « l'action de développer les
facultés morales, physique et intellectuels, et comme une connaissance
et pratique d'usage (politesse, bonnes manières) de la
société, enfin, comme une action de développer une
faculté particulière de l'être humain »
Évaluation des risques
C'est une méthodologie qui a pour but
dedéterminer l'origine et l'ampleur des risques à travers une
étude appelée « risques potentiels » afin
d'évaluation les conditions existantes de la vulnérabilité
qui pourrait affecter la population et son environnement..
Cette évaluation inclut un examen des
spécificités techniques de localisation des dangers (leur
intensité, leur fréquence et leur probabilité).
Cetteanalyse peut toucher l'exposition, la
vulnérabilité sociale, les dimensions physiques,
économiques et environnementales.
Nous pensons que cette étude d'évaluation est
efficace, car avant toutes interventions, il faut évaluer des
capacités les réponses alternatives primordiales et les
scénarios de risques probables. Cette série d'activités
est parfois connue comme un processus d'analyse des risques.
Gestion des mesures d'urgence
C'est la manière de gérer des ressources et des
responsabilités afin de traiter toutes les formes de l'urgence surtout
en matière de préparation, d'intervention et les premières
réactions vers le redressement.
Une situation de crise ou d'urgence nécessite une
action urgente.
L'importance des mesures d'urgence permet d'empêcher la
survenance d'un évènement vers la catastrophe. La gestion des
mesures d'urgence repose sur les plans, les structures et les dispositions
établis pour engager les actions normales de tous les acteurs en GRC
d'une manière globale et coordonnée afin de répondre aux
besoins d'urgence de la population.
La réponse
« La réponse est la
fourniture de services d'urgence et de l'assistance publique pendant ou
immédiatement après une catastrophe afin de sauver des vies, de
réduire les impacts sur la santé, d'assurer la
sécurité du public et de répondre aux besoins essentiels
de subsistance des personnes touchées »16(*)
Une bonne réponse est le résultat d'une bonne
gestion de risques qui est l'objet de notre travail.
Nous pensons que les Comores n'ont pas encore la
capacité de se constituer unebonne réponse. La population et les
autorités se réfugient dans le fatalisme de « tout
ce qui arrive est la volonté de Dieu ». Donc, une
éducation de la population à se préparer à une
réponse sera meilleure pour tout le monde.
Vulnérabilité
« L'ensemble de caractéristiques et
circonstances d'une communauté ou d'un système qui le rendent
susceptible de subir les effets d'un danger.
Il existe de nombreux aspects de la
vulnérabilité, découlant de divers facteurs physiques,
sociaux, économiques et environnementaux ».
Il peut s'agir de la mauvaise conception et construction de
bâtiments, de l'insuffisance de la protection de l'actif, du manque
d'information du public et de sa sensibilisation, de la reconnaissance
officielle de limiter les risques et des mesures de préparation, ou du
mépris de sage gestion de l'environnement.
La vulnérabilité varie sensiblement au sein
d'une communauté et dans le temps et suivant la position
géographique.
Volcan
« Le volcan est le résultat d'une ouverture
terrestre ou marine permettant aux matériaux profonds chauds (magma)
d'apparaitre en surface. Ce phénomène s'appelle
éruption volcanique ». Les éruptions
volcaniques engendrent des laves, des gaz, des cendres, des bombes volcaniques,
des blocs de pierre...
Le volcan Karthala comme tous autres volcans présentent
deux périodes. Une période de repos, lorsqu'on n'observe aucune
activité volcanique quelconque et une période éruptive
lors qu'on constate de signe de coulée de lave, de la fumée, ou
de la cendre....
Le volcan est la principale menace de notre pays surtout en
grande Comore où le Karthala menace la quasi-totalité de la
population. Dans notre projet de thèse, cet aléa a Prit une
place importante dans toutes les phases de GRC.
Nous pouvons dire avec certitude que la maitrise du volcan
Karthala nous réduira considérablement les risques et
vulnérabilités qui pèsent sur notre population.
Conclusion partielle
Dans cette partie, nous avons eu l'opportunité de voir
le contexte et la méthodologie de notre étude. Nous avons vu que
les éruptions volcaniques résultent d'une remontée en
surface de magma profond dont la température est comprise entre 900
à 1200°C. Ces éruptions peuvent s'accompagner de lave, de
gaz, de cendres volcaniques, de projections de pierres, et parfois de secousses
sismiques qui peuvent engendrer des conséquences graves.
Le droit à l'éducation aux catastrophes
naturelles et l'information sontindispensables pour que chaque citoyen prenne
conscience des dangers volcaniques qui nous menacent, ainsi que les conduites
à tenir.
S'agissant des éruptions des inondations se manifestent
par la présence d'eau dans un endroit inhabituel suite à de
fortes de pluies ou à la montée de la mer. Ils engendrent des
pertes matérielles, agricoles, humaines et des conséquences
néfastes pour l'environnement.
Pour réduire les risques liés à ces
catastrophes naturelles, il faut éduquer et former la population les
conduites à tenir avant, pendant et après le catastrophes afin de
suivre les recommandations des autorités compétentes.
DEUXIÈMEPARTIE : PLAN PROVISOIRE DE LA FUTURE
THÈSE
TITRE DE LA
THÈSE : L'ÉDUCATION AUX CATASTROPHES NATURELLES EN
GRANDECOMORE, CAS DES ÉRUPTIONSVOLCANIQUES ET LES
INONDATIONS
INTRODUCTION GÉNÉRALE
PREMIÈRE PARTIE :
GÉNÉRALITÉ SUR LES COMORES
Introduction
I.1 GÉNÉRALITÉS SUR LES CATASTROPHES
NATURELLESAUX COMORES
I.1.1 Le volcan Karthala
I.1.2 Définition et origine d'une éruption
volcanique
I.1.3 Conséquences négatives et gestion d'une
éruption VOLCANIQUE
I.1.4 Mesures préventives d'une éruption
volcanique
I.2 LES INONDATIONS
I.2.1 Définition et origine des inondations
I.2.2 Manifestation et conséquences des inondations
I.2.3 Gestion des inondations
CONCLUSION PARTIELLE
DEUXIÈME PARTIE : RÉDUCTION DES
RISQUES ET VULNÉRABILITÉ DES COMORES FACE AUX
ÉRUPTIONSVOLCANIQUES ET AUX INONDATIONS
INTRODUCTION
I.1 L'ÉDUCATION
I.1.1 Education formelle
I.1.2 Education informelle
I.1.3 Education non formelle
I.2 LA SENSIBILISATION DE LA POPULATION
I.2.1 La radio et télévision
I.2.2 Les théâtres et sketch
I.2.3 Exercice de simulation
I.3 SYSTÈME D'ALERTE
I.3.1 Alerte jaune
I.3.2 Alerte orange
I.3.3 Alerte rouge
I.3.3.1 La préparation
I.3.3.2 La prévention
I.3.3.3 Réhabilitation et construction
CONCLUSION PARTIELLE
TROISIÈME PARTIE :APPROCHE
PRÉVISIONNELLE
INTRODUCTION
I.1 ACQUIS ET CONTRAINTES
I.1.1 Acquis des programmes d'éducation, de
sensibilisation et d'alerte du public
I.1.2 Les obstacles et contraintes pour l'efficacité de
notre stratégie
I.1.3 Principales contraintes
I.2 POUR UNE MEILLEURE RÉDUCTION DE RISQUE
I.2.1 Propositions d'actions issues des populations
enquêtées
I.2.2 Recommandations issues des bonnes pratiques et
expériences d'ailleurs
I.2.3 recommandations au niveau de l'organe en charge de
réduction des risques de catastrophes aux Comores
I.3 ÉTUDIE COMPARATIVE ET LEÇONSTIRÉES
I.3.1 cas de Madagascar
I.3.2 cas de l'Unioneuropéenne
I.3.3 Leçons tirées
Conclusion partielle
CONCLUSION GÉNÉRALE
JUSTIFICATION DES PARTIES DU PLAN DE LA FUTURE THESE
PREMIÈRE PARTIE :
GÉNÉRALITÉ SUR LES COMORES
Pour mieux élaborer le plan provisoire de la future
thèse, nous avons choisi comme titre de la première
partie, généralité sur les Comores.
En effet, pour comprendre le problème et y
remédier, Il est important de recourir à sa genèseet son
passé.De ce fait,l'Union des Comores se situe dans une zone où
les risques de catastrophes naturelles sont multiples et de plus en plus
importants.Le pays estexposé à un nombre élevé
d'aléas d'origine géophysique, Hydrométéorologique,
biologique, Technologique... et ainsi présente une forte
vulnérabilité tant environnementale, sociale, physique
qu'économique qui entraine un risque important de catastrophe.
Dans cette partie, nous allons présenter les
différents aléas qui menacent les Comores ainsi que les mesures
à apprendre afin de réduire les impacts des catastrophes
naturelles.
Par ailleurs, nous avons constaté que les changements
climatiques en cours et les mauvaises pratiques de la population restent un
problème à résoudre, dans les années à
venir.
Cette situation nous pousse à nous intéresser au
rendement interne et externe en matière de GRC éducative aux
Comores. Nous allons essayer de mettre en évidence les différents
changements qui ont eu lieu à cause des bouleversements politiques et
sociaux de la population.
Ensuite, nous avons mis l'accent sur les écoles
les moyens locaux et les pouvoirs traditionnels. En fin, nous ne pouvons- nous
passer sans reconnaitre les différents efforts déjà
réalisés aux pays.
DEUXIÈME PARTIE : STRATÉGIE DE
RÉDUIRE LES RISQUES ET VULNÉRABILITÉ DES COMORES FACE AUX
CATASTROPHES NATURELLES AUX COMORES
En choisissant comme deuxième partieles
stratégies de réduction de risques de catastrophes, cela nous
parait évident et instructif.
Nous ne pouvons en aucun cas étudier un problème
d'une manière approfondie sans pour autant chercher et rechercher
à connaitre les principales causes et conséquences ainsi que les
différents outils et moyens nécessaires à la
réduction de réduction de risques de catastrophes. Nous pouvons
montrer que le titre de la deuxième partie est nécessaire
puisqu'il est au coeur de nos préoccupations.
Concernant nos expériences depuis l'école
primaire jusqu'au lycée et en tant que citoyen observateur, nous avons
pu soulever plusieurs problèmes. C'est ainsi que nous avons voulu
montrer en premier lieu la situation économique et
sociale du pays. En second lieu, nous avons insisté sur
l'inertie de l'État pour insuffisance de considération du
problème.En troisième moment, il nous semble nécessaire de
réfléchir surles facteurs de croissance des problèmes
naturels qui menacent la population. Ainsi, il est important de savoir
l'environnement local et les influences extérieures. Finalement,
nousétudierons les différentes étapes et les
méthodes employées pour une bonne gestion de risques de
catastrophes naturelles sur toutes les dimensions.
TROISIÈME PARTIE : APPROCHE
PRÉVISIONNELLE
L'éducation aux catastrophes naturelles est choisie
comme sujet de recherche dans le but de prévenir, de préparer de
gérer et remédier notre problématique. Après avoir
identifié les éventuelles contraintes et obstacles,
réduire les impacts des phénomènes naturels, nous
permettra de proposer des solutions en adéquation avec le milieu.
En effet, cette dernière partie constitue un moment
décisif de notre travail de recherche. C'est ainsi que nous avons
jugé efficace de proposer en première circonstance des
acquis de nos enquêtes. Ensuite, il est important de mettre en
évidence l'éducation aux catastrophes naturelles surtout les
éruptions volcaniques et les inondations afin de soulever les
éventuels obstacles.
En dernier lieu, nous allons mettre l'accent sur les
propositions d'actions de gestion de risque. Enfin, il est nécessaire de
mettre en exergue les recommandations issues des différents acteurs
nationaux et internationaux.
La considération des ressources et contextes locaux
sera prise en compte. Une étude comparative de la situation des Comores
avec d'autres pays et les leçons tirées clôture notre
troisième partie dans le but de mieux comprendre notre
problématique.
RÉSULTATS ATTENDUS
RÉSULTAT 1 : Les acteurs de la gestion des
catastrophes sont renforcés en matière d'alerte et la
coordination est améliorée par mise en place logiciel SIG,
donation de téléphones satellites dans les communautés
concernées.
RÉSULTAT 2 : Les communautés sont mieux
préparées face à la menace volcanique, inondation et
àla réponse immédiate en cas de catastrophe par une
sensibilisation et cartographie communautaires
RÉSULTAT 3 : Les communautés disposent d'un
système d'éducation et d'alerte communautaire en coordination
avec le système d'alerte national de la COSEP par la mise en place d'un
schéma alerte communautaire et réalisation des exercices de
simulations en commençant par les écoles et autres structures de
base communautaire hiérarchisées.
Étude comparative entre Comores et Madagascar en
matière de GRC
pour bien différencier le système de GRC
comorien et malgache, il serait préférable de voir un
aperçu de la Politique malgache sur la gestion des risques et
catastrophes.
La loi n° 2003-010 du 05 septembre 2003 relative
à la Politique nationale
sur la gestion de risques et catastrophes reste un exemple
éloquent pour montrer la défaillance du système aux
Comores. Cette loi:
ü Énonce que la gestion des risques et des
catastrophes s'inscrit dans le cadre global des activités relatives
à la protection et à la sécurité civile. Elle
prévoit également des dispositifs et des mesures pour assurer, en
toute situation de risques et de catastrophes, quelles qu'en soient la nature,
l'origine et l'importance, le maintien des conditions nécessaires
à la vie de la population et sa défense.
ü Détermine les orientations
générales en matière de gestion des risques et des
catastrophes et dresse la liste des principes de base nécessaires
à sa mise en oeuvre.
ü Préconise la nécessité d'un
mécanisme intégré pour la prise des mesures de
prévention, d'alerte, de préparation, de gestion, de secours, de
rétablissement, de reconstruction, et de développement;
ü Recommande l'intégration de la Politique
nationale sur la gestion de risques et catastrophes dans le programme national
de gestion de l'environnement et celui de réduction de la
pauvreté et priorise les communautés les plus exposées aux
risques et les zones à hautrisque pour la réduction des
vulnérabilités et la mitigation des risques;
La Politique nationale de gestion des risques et des
catastrophes :
ü Établi l'importance de la participation de tous
les acteurs dans la GRC notamment, l'État, les collectivités
décentralisées, les organisations non gouvernementales
régulièrement constituées, les opérateurs
économiques, les communautés, ainsi que les citoyens;
ü Préconise l'approche participative dans le
processus de GRC et énonce la nécessité d'une instance de
conception et de supervision incluant les élus, et d'une instance de
gestion et de coordination, de suivi et d'appui des programmes et des
actions;
ü Renferme la doctrine de planification de secours dont
le but est de développer la préparation de tous les acteurs,
public ou privé intervenant dans la GRC; énonce les
différents types de plans de GRC et en définit leur
mécanisme de mises en oeuvre à tous les niveaux.
ü Mets en exergue l'importance de la coopération
régionale et internationale qui se traduit notamment par la mobilisation
des aides " pour les zones faibles " et par le partage des ressources
matérielles et techniques ou par des échanges d'information en
matière d'alertes.
ü Prévoir la mise en place des structures de
gestion des risques et des catastrophes;
ü Institue l'importance des plans de gestion des risques
et des catastrophes qui estconstituée par: le plan général
de gestion des risques et des catastrophes, les plans de soutien
destinés aux risques spécifiques, les plans d'organisation des
secours, dénommé plan ORSEC, les plans d'urgence;
ü Contiens des dispositions sur les mécanismes de
financement de la gestion des risques et des catastrophes.
A Madagascar possède des
entités institutionnelles impliquées dans la Gestion desRisques
et des Catastrophes,dont le CRIC, le BNGRC, le CNGCR et le CPGU, contrairement
à ce qui se passe aux Comores.
Toutefois, même sans statut juridique, on peut
qualifier le CRICpar exemple comme une plate-forme nationale en matière
de Gestion des Risques et des Catastrophes parle fait qu'il réunit
l'ensemble des intervenants sur les catastrophes et ce, à toutes les
étapes.
Leçons tirées pour le cas de
Madagascar
Aux Comores, nous préconisons de voir les
leçons tirées par le système malgache à savoir:
ü Aménagement de sentier d'évacuation
ü Sensibilisation des enfants sur les catastrophes
naturelles
ü Communication et formation sur le schéma
d'alerte et les couleurs de l'alerte peu connue
ü Impliquer davantage les acteurs communautaires et
institutionnels
Conclusion partielle
Dans cette partie intitulée plan provisoire de la future
thèse et sa justification est élément capital de notre
étude surtout la position géographique du pays, car lesComores
est pays situé dans l'océan Indien au large du sud-est de
l'Afrique avec climat tropical. Le pays est particulièrement
vulnérable aux risques de catastrophes naturelles avec un climatique
saisonniers. De par sa position géographique, il subit, chaque
année, les effets des fatalismesnaturels tels que les éruptions
volcaniques, les tsunamis, les cyclones et les inondations. c'est ainsi qu'une
meilleure éducation aux catastrophes naturelles est
nécessaire.
TROISIÈMEPARTIE :
BIBLIOGRAPHIE COMMENTEE
ETLISTEE
III.1
BIBLIOGRAPHIE COMMENTEE
1. DAUPHINÉ André, « Risques et
catastrophes : observer, spatialiser, comprendre, gérer, aout
2013 »,http ://livre.fnac.com/a5900358/Andre-Dauphine-Risques-et-catastrophes
Cet ouvrage compare les différents types des risques et
catastrophes. Il étudie ces derniers selon leur origine, leur impact et
leur mécanisme et ; montre leurs principales facettes :
naturelles, économiques et sociales et les milieux à
risque : la ville, les montagnes et les littoraux.
Ce document est spécifique dans la mesure où il
expose en long et en large toutes les typologies des risques etcatastrophes qui
existent au monde. Tout au long de notre étude jusqu'à la
thèse et voire même durant la vie professionnelle, nous aurons
toujours besoin de ce document qui va nous servir de référence.
2. CHAMLEY Hervé, « Environnements
géologiques et activités humaines Paris : Vuibert,
2002 »
http ://media.eduscol.education.fr/file/SVT/26/6/LyceeGT_Ressources_2_Commun_SVT_147266.pdf
Ce livre explique avec des exemples concrets les impacts de
l'activité humaine sur l'environnement. Il met en évidence, d'une
manière exhaustive, les tempêtes de 1999 en France, les
marées noires, les effets dégradants de la pollution
atmosphérique sur les monuments, le traitement des déchets urbain
à New York, les trous dans la couche d'ozone.
Ce document nous laisse savoir le rôle que jouent les
pays développés pour la destruction de notre planète. Bien
que le 21ème siècle reste le siècle de la progression,
mais l'industrialisation détruit de plus en plus la planète. Ce
risque à prendre doit être pris en compte avec des mesures
radicales pour protéger l'environnement. D'où le concept du
développement durable.
3. NATIONS UNIES, « Rapport de la
Conférence mondiale sur la prévention des
catastrophes », Kobe (Hyogo, Japon), 18-22 janvier 2005
http ://www.coe.int/t/dg4/majorhazards/ressources/Apcat2005/APCAT-2005-
26-f-rapport-kobe.pdf
Cette Conférence mondiale sur la prévention des
catastrophes qui s'est tenue dans la ville de Kobe a adopté trois
résolutions : la prévention des catastrophes ;
Pour des nations et des collectivités
résilientes face aux catastrophes, libellées comme suit :
promouvoir une approche stratégique et systématique de la
réduction de la vulnérabilitéet de l'exposition aux
aléas, elle a souligné la nécessité de bâtir
des nations et des collectivités résilientes face aux
catastrophes et a mis en évidence les moyens d'y parvenir ;
-sur recommandation de la Commission de vérification
des pouvoirs
Les conférences mondiales ne cessent d'avoir lieu.
D'après ces conférences, les catastrophes naturelles viennent
dans des brefs délais compromettre des projets mis en place depuis
plusieurs années bien que l'objectif de celles-ci est de réduire
les pertes socioéconomiques que causent ces catastrophes.
Ces genres de conférences nous ont beaucoup plus utile
dans l'élaboration de notre travail parce qu'ils défendent aussi
notre cause. Par ailleurs, nous trouvons que tous ces efforts de
réduction de risques et de catastrophes doivent être
systématiquement intégrés dans les programmes de
développement durable et de lutte contre la pauvreté, car tant
qu'il y a une bonne gouvernance et une bonne collaboration entre
citoyens ; une réduction de risques et catastrophes est
envisageable.
4. RAMADE François, «Quelques
réflexions sur la fatalité des catastrophes et leurs
conséquences pour la nature et l'environnement de l'homme, mars
2000»http ://www2.cndp.fr/secondaire/viescolaire/citoyenneté/risques/s_r_inondation.htm
Les responsables humains sont la cause de la
déforestation. Cela défavorise la biodiversité et
engendre beaucoup de dégâts qui ne peuvent pas être
gérés : le sol perd sa fertilité et occasionne les
inondations. Cependant, ce sont les arbres qui garantissent l'eau et qui
sauvegardent la biodiversité. Détruire les habitations
forestières (pour de nombreuses espèces) peut faciliter la
transmission des nombreuses maladies parasitaires à l'homme : le
contact avec les moustiques, les porteurs de bactéries ou de virus
dangereux pour l'homme par conséquent l'apparition des maladies
périlleuses comme l'Ebola, le Sida, le paludisme.
5- DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT-ROUGE, Rapportde
la XXXIe CONFÉRENCE INTERNATIONALE sur « Le droit et la
réduction des risques liés aux catastrophes à
l'échelon communautaire », Genève, Suisse, 28
novembre - 1er décembre 2011»
https ://www.icrc.org/fre/assets/files/red-cross-crescent-movement/31st-international-conference/...
Ce document est établi par la Fédération
internationale des Sociétés de la Croix-Rouge en consultation
avec le Comité international de la Croix-Rouge à Genève en
novembre 1011. Les catastrophes, quelles que soient sa taille et sa nature,
frappent les personnes là où elles vivent.C'est là aussi
qu'on peutmesurerl'impact de la réduction des risques.
Dans ce document, Il est important de souligner que la
réduction des risques liés aux catastrophes devrait être
une priorité à la fois nationale et locale.Par rapport à
notre thème, ce rapport renforce notre stratégie qui consiste
à impliquer davantage la population locale dans l'ensemble des processus
de gestion et de réduction de risque de catastrophe.
Du point de vue personnel, bien que les autorités
gouvernementales soient les premières responsables de
l'élaboration des textes, la consultation de la population
exposée par le risque indique quenous sommes fortement impliques et
préoccupéspar cette question d'une haute importance humanitaire.
6- DJABIR ABDOU, LE DROIT COMORIEN, entre
tradition et modernité ; édition le Baobab, 19 P.
Cet ouvrage essaye d'expliquer que l'effectivité, La
qualité et l'érudition de l'ouvrage de juristeplaident seules en
sa faveur. Une grande partie de cet ouvrage a été
consacrée aux aspects qui caractérisent la société
ancienne, la tradition souveraine du MilaNa Ntsi et certaines de ses
coutumes générales ou particulières.
L'histoire récente montre que l'ignorance ou le
mépris de la tradition et de son système de régulation
sociale compromet de façon durable les réformes sociales
engagées par l'action publique.
L'échec des réformes se traduit
inévitablement par le retour en force du mythe de la tradition dans ses
aspects les plus rétrogrades et obscurantiste. C'est ce qui s'est
passé en 1978, lorsque le coup d'État du 13 mai mit fin aux
réformes des structures et des mentalités, entreprises par la
révolution sociale d'Ali Soilihi Mtsachiwa.
Il veut alors faire connaitre que le droit ne va sans la
sociologie. C'est ainsi que la colonisation avait par assimilation,
ramené le droit local au plus bas de la hiérarchie des normes,
considérant qu'il est condamné à disparaître.
L'État indépendant des Comores reprit cette
démarche et en fit une stratégie de développement
national, considérant que le droit traditionnel et ses institutions sont
exclus par les impératifs de la modernité.
L'apparition de cette ouvrage pourrait combler les lacunes
à tous lecteurs de bonne foi et améliore également les
recherches pour l'application effective du droit de
protégerl'environnement par l'éducation dans la
société comorienne tout entière. L'ouvrage est à la
foi juridique et sociale et nous encourageons à tout est un chacun de
l'acquérirafin de découvrir la réalité de la
culture comorienne. Ce témoignage apparaît notamment dans
l'évolution du droit de la famille, du statut personnel et la
connaissance du contexte local. C'est dans ce domaine qu'un droit uniforme est
en train de naître, faisant disparaître le dualisme des
juridictions et des règles applicables.
7- LES COMORES AU JOUR LE JOUR - Chronologie (Ahmed
OULEDI, Mahmoud IBRAHIME, KOMEDIT, 2007,
122p)
Cet ouvrage est la première tentative
d'établissement d'une chronologie des événements qui se
sont déroulés dans l'archipel des Comores depuis les origines
jusqu'à nos jours. Cette chronologie fait revivre les instants
oubliés du passé et restitue, dans la mesure du possible, leur
enchaînement. Elle présente, d'une manière linéaire,
les faits historiques dans tous les domaines (politique, culture,
société, économie et religion).
Cet ouvrage ne nous laisse pas la possibilité de croire
que les catastrophes naturelles sont fréquentes aux Comores sont des
punitions de Dieu suite aux péchés de la population.
8. SOPHIE BLANCHY, Cités, citoyenneté et
territorialité dans l'île de Ngazidja (Comores), Journal des
Africanistes, 2004, p. 341-38017(*)
Dans l'île de Ngazidja (Comores), les cités,
organisées selon une hiérarchie complexe mêlant divisions
sociales, lignages, classes d'âge, constituent des unités
politiques et territoriales fortes. Elles ont survécu à la
royauté puis à la colonisation et se maintiennent face aux
institutions de l'État moderne.
La hiérarchie qui règle encore les rapports
sociaux a des effets sur l'accès à la citoyenneté et sur
les modes d'assemblés, perceptibles jusque dans l'organisation de la
migration des Comoriens de Ngazidja en France.
Or, si les sources historiques montrent avant tout la
participation des Comores aux réseaux de commerce maritime, les
traditions évoquent quant à elles le rôle des rois qui
dominaient des territoires ou « pays » dans lesquels les
cités étaient regroupées. Une reconstitution des processus
de développement des cités permet de faire apparaître le
rôle des dynamiques internes à l'origine de l'étonnante
vitalité de ces entités dans le monde contemporain.
9. LES COMORES DE 1975 à 1990 (Nakidine MATTOIR,
L'HARMATTAN, 2004, 192p)
Nakidine Mattoir revient sur des
épisodes marquants de la vie sociopolitique des Comores, s'attardant sur
des événements tels que le massacre de Majunga, leur apportant un
nouvel éclairage. Servi par sa très grande connaissance de la
réalité comorienne, il ausculte avec simplicité et
profonde rigueur les institutions politiques comoriennes, le pouvoir des
"notables", "la révolution permanente et manquée", le "Royaume de
Bob Denard", sans oublier le rôle de la France dans tout ce
remue-ménage.
Cet ouvrage nous renforce les problématiques par
lesquelles la France par sa puissance coloniale et l'utilisation des
mercenaires n'a jamais tenté d'évoquer une solution aux
problèmes comoriens tels que les catastrophes naturelles, les
inégalités sociales, l'analphabétisme...
10. COMORES : L'ENCLOS ou une existence en
dérive (Mohamed CHAMOUSSIDINE, KOMEDIT, 2002,
65p)
Mohamed Chamoussiddine nous fait ici partager, de
manière particulièrement incisive et volontairement
feutrée, sa vision à la fois réaliste et
singulièrement humaniste de son pays bien aimé, prisonnier de ses
traditions qui n'ont d'autre effet que d'entretenir le paupérisme.
Cet ouvrage se veut à la fois un cri de souffrance et
de détresse envoyé à la face des hommes de bonne
volonté, et un appel appuyé au réveil des
mentalités locales, nécessaires à la juste
émergence de cet archipel en déshérence...ce cri de
détresse peut être destiné aux acteurs locaux et
internationaux soucieux des problèmes environnementaux que le pays fait
face sans pour autant oublier les autres domaines tels que la santé,
l'éducation entre autres.
11. L'ÉLOQUENCE COMORIENNE AU SECOURS DE LA
RÉVOLUTION,
Les discours d'Ali Soilihi (1975-1978), (Michel LAFON,
L'Harmattan, 1995, 224p)
cet ouvrage nous montre qu'Ali
Soihili, comme Socrate, a beaucoup parlé, mais peu écrit. Ce
volume rassemble donc en édition bilingue ses discours qui restent dans
les mémoires, mais méritent aussi d'être consignés
par la plume.
Il est indéniable pourtant que, plus que les
régimes qui lui ont succédé, Ali Soilihi aura
laissé son empreinte sur les mentalités des Comoriens, même
si actuellement, c'est l'influence de ses successeurs qui domine
l'évolution actuelle du pays installé dans un
sous-développement et une dépendance chroniques.
Ange ou
démon, selon les uns ou les autres, Ali Soilihi était à
coup sûr un révolutionnaire volontariste qui s'égara,
parfois, dans une violence dont sa connaissance de la mentalité
comorienne, sinon la simple humanité, aurait du le prévenir, fut
aussi sans nul doute un visionnaire sincère convaincu d'oeuvrer pour
l'avenir de son pays.
La parole ne saurait se substituer aux actes, et il
convient, en politique, de juger un pouvoir sur ce qu'il a fait plutôt
que sur ses intentions proclamées. Il n'en demeure pas moins que la
connaissance des textes d'Ali Soilihi reste un élément
indispensable d'appréciation d'une période essentielle de
l'histoire comorienne contemporaine.
Ce qui nous intéresse dans ce document est que parmi
les projets phare du révolutionnaire comorien est l'universalisation de
l'éducation qu'on peut le traduire aujourd'hui sur le
concept » éducation pour tous » qui fait partie
de notre stratégie.
Mohamed ISSIMAÏLA, Ministre de l'Education
Nationale, plan intérimaire de l'éducation
2013-2015,janvier 2013 51 p.
Ce rapport nous montre que le Gouvernement comorien a choisi
de faire de l'éducation un moteur du développement
socio-économique du pays. Cette politique devra accroître la
contribution de vos secteurs de compétence au développement
durable de l'Union des Comores, à travers l'accumulation, avec
équité, du capital humain à travers l'atteinte des OMD en
termes de scolarisation, de rétention et de réduction des
disparités de genres et spatiales, ainsi que l'amélioration de la
qualité, à tous les niveaux, de l'éducation nationale, la
promotion de la recherche scientifique, la sauvegarde, la valorisation et la
diffusion du patrimoine culturel national, l'épanouissement de notre
jeunesse et le développement du sport ».
Ce document est très utile, car il est un outil
d'orientation politique que les autorités locales doit être mis en
place élaborer réformer de l'ensemble du système
éducatif y compris l'éducation aux catastrophes naturelles.
Au travers des différents sous-secteurs qui composent
l'éducation comorienne telle que le préélémentaire,
le primaire, le secondaire général, l'enseignement technique et
la formation professionnelle, l'alphabétisation, l'enseignement
supérieur, la recherche ainsi que le partenariat pour l'éducation
et la gestion sectorielle, la GRC et l'école coranique doivent y
figurer.
III.2BIBLIOGRAPHIELISTEE
LES TEXTES OFFICIELS
8- Saint Coran
9- Code environnemental comorien
10- Code pénal comorien
11- Code civil comorien
12- Code de la famille comorien
13- Loi N° 05 - 008 relatives au code de la famille,
Assemblée de l'Union, 24 pages.
14- Plan Directeur de l'Éducation et de la Formation
1997-2001, MEN.
15- Plan Directeur de l'Éducation et de la Formation
2005-2009, MEN, juillet 2005.
16- Plan National de l'ÉducationpourTous à
l'horizon 2015, MEN, décembre 2004
LES OUVRAGES DE BASE
17- BARRAUX Roland, du corail au volcan : l'histoire
des iles Comores. Komedit : Moroni, 2009, 273 p.
18- GUEBOURG Jean-Louis,
La
Grande Comore, des sultans aux mercenaires. Harmatan : Paris,
1994, 272 p.
19- M' SA ALI Djamal,
Luttes
de Pouvoir aux Comores : Entre Notables Traditionnels, Notables
Professionnalises et Politique. Éditions de la
Lune : Paris, 2006, 236 p.
20- NAKIDINE MATTOIR et DAMIR BEN ALI,
Les
Comores de 1975 à 1990 : Une histoire politique
mouvementée. Harmatan : Paris, 2013, 194 p.
21- OULEDI Ahmed, IBRAHIME Mahmoud, Les Comores au jour le
jour : chronologie. Komedit : Moroni, 2007, 122 p.
22- THOMAS RBERT Malthus, « Essai sur le principe de
la population », 1988 New York, P8
23- ADIHAME, Souf, 2001. Étude de l'impact de
l'érosion du sol sur le développement socio-économique de
la Commune rurale d'Amabaladjia Préfecture de Maevatanana. 64 P.
24- AINOUDINE, Sidi, et al, 2003. ya mkobe : revue du
centre national de documentation et de Recherche scientifique
(C.N.D.R.S).86 P.
25- BACAR, L, 1990. Contribution à l'étude
du climat de l'archipel des Comores : données
générales, risques cycloniques et leurs conséquences
socioéconomiques. Mém. De maîtrise en géographie.
Université du Maine. 91 p.
26- BACHELERY. Patric et COUDRAY, p, 1993.Carte
géologique des Comores : Notice explicative de la carte
volcan-tectonique de la Grande-Comore (Ngazidja).39 p.
27- BACHELERY, Patric et COUDRAY, Jean, 1990. La
Grande-Comore et son volcan actif : le karthala :Aspects
géologiques et évolution de l'activité volcanique, journal
de la nature Université de la Réunion.48 p.
28- COSEP, 2007. Les risques et catastrophes aux Comores.
16 P.
29- GAUTIER, Yves, 1985. Catastrophes naturelles.
Cité des sciences et de l'industrie. 127 p.
30- IPAM, 1978.Pédagogie pour l'Afrique
nouvelle. 639 p
31- UNEP, 2002. Atlas des Ressources côtières de
l'Afrique orientale : République fédérale Islamique
des Comores. 154 P
32- La Chine au présent, juin 2008.
Séisme : le combat pour la vie. Édition spéciale pour
le séisme de Wenchuan. 24 p
33- LAMARQUE, Jeanne et al.l988.Géologie et
Biologie : Collection Tavernier, Bordas, Paris.191 p.
34- Ministère de l'Éducation nationale des
enseignements Technique et Professionnel, Février 1996. Programmes
et instructions: Enseignement élémentaire 173 P.
35- ONU/SIPC, mars 2004. Eaux et aléas en
Afrique : Guide à l'usage des dirigeants communautaires. 45
p.
36- Organisation
météorologiquemondiale :Programme concernant les
cyclones tropicaux n Te p.42
37- PIERRE, Chiesa, 1989. Les volcans et les tremblements
de terre. 93 p. THAMEUR, M, 2001. Géologie
environnementale. 58 P.
LES OUVRAGES SPECIALISES
43. AHMED OULEDI et MAHAMOUD IBRAHIME, Les Comores au jour
le jour chronologie.Komedit : Moroni, 2007, 123 p.
44. BATTISTINI René et VÉRIN Pierre,
Géographie des Comores, ACCT, Nathon : Paris, 1984, 143
p.
45. CHANUDET Claude et RAKOTOARISOA Jean-Aimé,
Mohéli : une ile comorienne à la recherche de son
identité. Harmattan, 2000, 270 p.
46. CHOUZOUR Sultan, Le Pouvoir de l'Honneur.
L'Harmatan : Paris, 1994, 284 p.
47. FLOBERT Thierry, « Évolution
juridique et sociopolitique de l'archipel des Comores »,
[Thèse de Doctorat], Aix-Marseille, 1976, 693 p.
48. ELBARWANE, Mouhoussine, Hassani, 1986, les années
de formation d'un monopole colonial aux Comores : la société
coloniale de Bambao 1907 à 1960, Mémoire de maitrise, Paris IV
Sorbonne, 144p
49. ELBARWANE, Mouhoussine, Hassani, 1991, population et
environnement, cas des Comores, Mémoire de DEA, université
Catholique de Louvain-la-Neuve, CIDEP, 61 p.
50. FLOBERT Tierry, 1976, Évolution juridique et
sociopolitique de l'archipel des Comores, Thèse de doctorat, Aixe
Marseille, 693 p.
51. GAST, M, 1987, héritier en pays musulman, Habus
lait vivant, Manyahuli, CNRS, 302 p.
52. LAKOSTE, Yves. 1985, Géographie du
sous-développement, 6é édition, PUF, 288 p.
53. VÉRIN, Pierre ; BATTISTINI, René, 1984,
Géographie des Comores, Nathan, Paris, 142 p.
54. DJABIR ABDOU, 2006, les Comores :un État en
construction, Paris ; L' Harmatan, 188p.
55. DU SAUSSAY Christian et ZAKI A, 1995, politique et
législation forestière, Comores, volume II, avant projet de loi,
FAO/RFI des Comores,37 p.
56. GUIBOURG Jean-Louis, « Petites iles et
archipel de l'océanindien ».Karthala : Paris, 2006,
526 p.
57. JEAN MARTIN, Comores : quatre iles entre pirates et
planteurs. L'Harmatan : Paris, 1983, Tome I et II, 611 p. et
478 p.
58. MAHMOUD IBRAHIME, Said Mohamed Cheikh (1904-1970)
parcours d'un conservateur, une histoire des Comores aux XXe
Siècles.Komedit : Moroni, 2008, 352 p.
59. MOUHSSINI HASSANI-AILE-BARDANE, « Les
années de formation d'un monopole colonial aux Comores : la
Société Coloniale de Bambao (1907-1960) »,
[Mémoire de Maîtrise], Sorbonne, Paris IV, 1986, 144 p.
60. SEN A.K., un nouveau modèle
économique : développement, justice, liberté.
Editions Odile Jacob : Paris, 2000, 356 p.
61. SOILIHI Ali ET LAFON Michel,
L'éloquence
comorienne au secours de la révolution : Les discours d'Ali
Soilihi, 1975-1978 (Archipel des Comores), 224 p.
62. VÉRIN Emmanuel et Pierre, Archives de la
révolution comorienne : le verbe contre la coutume. Karthala,
1999, 358 p.
63. VÉRIN Emmanuel et Pierre, Histoire de la
révolution comorienne. Décolonisation, idéologie et
séisme social. Karthala,1999,154 p.
64. VERIN Pierre, Les Comores. Karthala : Paris,
1994, 263 p.
65. WINTER G., Inégalités et politiques
publiques en Afrique. Pluralité des normes et jeux d'acteurs.
Karthala-IRD : Paris, 2001, 453 p.
66. YOUSSOUF Said Soilihi, Comores, les défis du
développement 1975-1978.L'Harmatan : Paris, 1989, 160 p.
67. YOUSSOUF SAID-SOILIHI et ELMANOUNI MOHAMED NASSUR,
Ali
Soilihi, « l'élan
brisé ? » L'Harmatan : Paris, 2009,
198 p.
68. -PNUD, Moroni 2006, « Genre et
développement humain », Union des Comores, 76p
69. -Institut universitaire de Technologie, Moroni 2005,
« Le Moroni et ses principaux services »,YSSOUf Zaina,
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70. FOND DES NATIONS UNIES POUR LA POPULATION, 1997
« États de la population
mondiale »,NAFIS.S, P 76p
Revues et publications
71. BANQUE MONDIALE, novembre 2006 ,note de
stratégie intermédiaire pour l'Union des Comores,
Association internationale de développement, P29
72. BANQUE MONDIALE, Croissance démographique et
politique des populations en Afrique Subsaharienne, Washington, D. C.,
Etats-Unis, décembre 1986
73. CONFERENCE DES BAILLEURS DE FONDS, 8 Décembre 2005
Maurice, Stratégie de croissance et de réduction de la
pauvreté, Gouvernement de l'Union des Comores, 121p
74. Centre des hautes études touristiques, Avril 1988,
Aix- en Provence,Problématique du tourisme insulaire, DEFERT.P,
P57
75. -FOND DES NATIONS UNIS POUR LA POPULATION, 1997,
État de la population mondiale, NAFIS.S, P 76p
76. PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT, 1998,
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coopération technique entre pays en Développement, P 94
77. -PNUD, Moroni 2006,Genre et développement
humain, Union des Comores, 76p
78. -Institut Universitaire de Technologie, Moroni 2005,Le
Moroni et ses principaux services, YSSOUf Zaina, 38 P
LES RAPPORTS OFFICIELS
79. ABDULLAH BEN Said Hassane, « Dimensions
monétaires de la pauvreté aux Comores ». Commissariat
Général au Plan, 2005, 32 p.
80. ANFUINA Achirafi,» Situation de la femme aux
Comores en 2003 ». Commissariat Général au Plan, 2005,
43 p.
81. BASTOINE Msoma,» État matrimonial et
nuptialité ». Commissariat Général au Plan,
2005, 47 p.
82. DAMIR, Ben Ali, Moroni, « Étude
sociologique de la famille comorienne ». FNUAP, 1997, 67 p.
83. Jeni Klugman, « Rapport mondial sur le
développement humain ». PNUD, New York, 2011, 202 p.
84. ATTOUMANE Boina Issa, « Impact des relations de
genre sur la participation des femmes dans le développement ».
UNFPA, 2001, 107 p.
85. WEEKESS-VAGLIANI Winifred,» Les femmes dans le
développement : quatre études de cas ». Centre de
développement de l'OCDE,Paris, 1980, 336 p.
86. Kevin Watkins, « Rapport Mondial sur le
Développement Humain ». PNUD, paris : 2005, 401 p.
87. VIOLLET K., « Rapport Mots pour Maux... Etudes
anthropologiques des itinéraires thérapeutiques et du recours aux
soins à Ndzuwani,Étude réalisée à la demande
d'Alter santé Internationale et développement ».
2001,74p.
88. -OPIA MENSAH KUMAH, « rapport national sur
le développement humain », PNUD, 2006,80 p.
89. DrLUIS GOMEZ SAMBO, « stratégie de
coopération de l'OMS avec les pays »,Union des Comores,
2005-2009, 50 p.
90. NOURDINE BOURHANE et OPIA MENSAH KUMAH,
« rapport national sur le développement humain cohésion
sociale et développement humain en union des comores » 2010,
95 p.
91. FLOBERT THIERRY, » Évolution
juridique et socio - politique de l'archipel des Comores »,
thèse de Doctorat, Aix - Marseille, 1976, 693 p.
92. DAMIR BEN ALI, « Approche Historique des
Structures Administratives desComores », ADMI1/DAM/APP, CNDRS,
1990, 39 p.
WEBOGRAPHIE
93.
www.univ-antananarivo.mg/THESES-MEMOIRES , Consulté en
février 2015
Patrick BACHELERY - Laboratoire Géosciences
Réunion
Processus géologiques du domaine sous-marin
autour de l'île de La grande-comore... Conditions d'évolution des
magmas du Karthala aux Comores, consulté le 30/10/2015
Amazon.fr - Luttes de Pouvoir aux Comores : Entre
Notables...
95. www.amazon.fr Livres Chercher au Coeur !
Consulté en juin 2015
Retrouvez Luttes de Pouvoir aux Comores : Entre
Notables Traditionnels, Notables Professionnalises et Politique et des
millions de livres en stock sur Amazon.fr..., consulté le 30/12/2015
Education à l'environnement : documents de
référence...
96.
www.youscribe.com/.../éducation-a-l-environnement-documents-de-refe...consulté
en juin 2015
... Cartes nationales et régionales des avalanches,
cyclones, tempêtes, feux de forêt, inondations, mouvements de
terrain, séismes et volcans
Prévision et prévention des catastrophes
naturelles et...
97.
www.preventionweb.net/files/4411_FR01MH107-Ft.pdf,Consulté en
juillet 2015
Souterrains - la tectonique des plaques, la
géométrie des failles, la géologie subsurface et
les séismes - ou de l'atmosphère, dans ses
manifestations instables,
Les plans de prévention des risques naturels
prévisibles
Ministère de l'Aménagement du territoire et de
l'Environnement (France)
98.
www.environnement.gouv.fr, consulté en septembre 2015
Liste et carte des plans de prévention par commune.
Service public Assurance et catastrophes naturelles
Des informations sur les conditions et limitations d'une
indemnisation en cas de catastrophes naturelles.
agirpourlenvironnement.org - agir pour
l'environnementý
99.
www.agirpourlenvironnement.org, consulté en décembre
2015
Une association nationale citoyenne pour agir
concrètement & maintenant, Catastrophes naturelles
L'association Prévention 2000 qui développe ce
site présente ce que sont les risques naturels et met en place un
réseau des ambassadeurs dans les collèges. Elle propose aux
collèges francophones de sélectionner un travail
pluridisciplinaire ayant pour objet l'étude du risque naturel local le
plus élevé. Les objectifs spécifiques de ce projet
sont : de sensibiliser les enfants aux risques et contribuer ainsi
à la responsabilisation des futurs citoyens, de valoriser le travail des
élèves qui deviennent les « ambassadeurs » de
la prévention des catastrophes naturelles auprès de leur
communauté, de favoriser la solidarité en tissant un
réseau d'écoles implantées dans des régions
à risque.
100.
www.educasources.education.fr/extraction-doc-74452.html
Catastrophes naturelles : le portail éducatif
francophone sur les risques naturels, consulté en octobre 2015
101.
Web :http ://www.prevention2000.org/cat_nat/index1.htm
Diapositives Géographie des risques naturels
Paris : La Documentation française,
décembre 2001, 1 livret (8 p.), 12 diapositives, 6 transparents.
Des propositions de travaux autour de douze diapositives et
six transparents, qui permettent de travailler sur la localisation puis les
causes directes ou indirectes des risques naturels et leurs conséquences
sur l'environnement géographique et humain. Sont ainsi
étudiées les catastrophes dues aux séismes, aux incendies,
aux inondations, aux cyclones, aux glissements de terrain ou aux avalanches. Ce
thème est également abordé dans la revue Documentation
photographique n°8023.
Conclusion partielle
Cette partie nous montre la bibliographie constituante des
ouvrages lus et d'autres en projet de lecture pour nous permettre d'atteindre
notre objectif. L'éducation aux catastrophes naturelles en grande Comore
doit être mise en place, car les Comores se trouvent dans une zone
particulièrement vulnérable de par sa position par rapport aux
autres pays de la région, les effets de ces inondations et autres
catastrophes peuvent y occasionner de nombreuses victimes, d'importants
dégâts matériels, des impacts négatifs sur
l'environnement ainsi les habitants sont beaucoup plus exposés aux
maladies et autre désagrément qu'elles occasionnent.
CONCLUSION GÉNÉRALE
Au terme de notre projet de thèse, nous sommes
convaincus quel'éducation constitue un moyen de réduction de
risques de catastrophes naturelles par excellence. Elle forme le même
objectif d'amener la population comorienne exposée aux risquesà
avoir des connaissances suffisantes et des informations fiables pour pouvoir
prendre les mesures nécessaires. Elle permettra à la
communauté d'adopter les attitudes appropriées face à
l'imminence des catastrophes.
Aux, Comores, certains progrès ont été
accomplis dans ce domaine, maisnous sommes loin d'être au niveau de
Madagascar actuellement.
Malgré cela, dans le cas des catastrophes naturelles,
les actions d'éducation et de sensibilisation ne sont pasefficaces parce
queles autorités publiques ne s'impliquent pas suffisamment.
Nous remarquonsque les besoins, les capacitésde la
population et lecontexte spécifique à chaque localité
exposée doiventêtre pris en compte.L'insuffisance de recherche
dans le domaine et la non-implication des communautés locales dans
l'élaboration des programmes de gestion de risques de catastrophes
naturelles constituent un grand handicap. L'insuffisance ou le manque de
coordination des activités et des interventions des différents
organismeset acteursen catastrophe peut piétiner les efforts
déjà fournis.
Nos préenquêtes menées auprès des
autorités et populations locales nous a permis de fournirdes
résultats que nous allons les présenter dans la future
thèse. Au stade actuel, on peut affirmer que l'éducationde la
population de la zone d'étude pourrait atteindreles effets
escomptés si nous mettons en valeur les moyens et ressources locales.
Notre étudevise principalementl'ensemble de la
population de la grande Comore voire même de l'archipel entieren
dénonçant les pratiques et moyens mis à disposition par
les autorités.
Ces procédés sont souvent inefficaces dans la
mesure où ils(procédés) peuvent engendrerdes messages flou
etconfus pour les populations cibles.
Nous avons également remarqué que le contexte
économique et social actuel, la population et les autorités ne
prêtent pas attention à la réussite des programmes
d'éducation du public et ne sepréoccupentquotidiennementdela
survie de tout est chacun. Le « vaut mieux prévenir que
guérir » n'a pas encore trouvé sa place.
Cependant, les efforts entrepris dans ce domaine doivent
être poursuivis et renforcés pour accroitre une bonne culture de
prévention des risques chez la population afin demieux les renforcer
contre l'arrivée soudaine et mal préparés d'une
catastrophe.
Ainsi, des suggestions et propositions d'actions ont
été formulées pour développer notre
stratégie et chaque localité s'adaptera aux besoins,
réalités spécifiques afin de mettre en place un
système d'éducation communautaire sur les communautés
locales, en tenant compte de leurs besoins, de leurs capacités
existantes et intégrantes leurs connaissances et savoirs
traditionnels.
En définitive, noussommes convaincus qu'en offrant aux
communautés plus de responsabilités pour mettre en place leur
propre stratégie de préparation et de gestion,elles seront plus
capables à réagir face aux fléaux et deviendront moins
dépendantes vis-à-vis des aides externes et des nouvelles
technologies qu'elles ignorent.
* 1
http://www.aoffrac.com/Les%20%EEles%20%20COMORES.htm
*
2http ://www.agora21.org/international/ressources/rio+20/enjeux-de-rio--20/cadre-institutionnel-du-developpement-durable/profil-environnemental-de-lunion-des-comores.html
* 34
www.un.org/jsummit/html/prep_process/national.../comoros.pdf,consulté
en septembre 2015
* 5 CROISSANT ROUGE COMORIEN,
« Mieux connaitre les risques de catastrophes naturelles pour se
protéger, éducation à la gestion de risques de
catastrophes », Moroni, 4e page, 56 p.
* 6MINISTRERE DE
L'ÉDUCATION NATIONALE, Éducation à la gestion des
catastrophes naturelles, guide pédagogie du maitre, Comores, 2008,
41 p.
* 7 Site de Mr Boukhari
Mohamed Hamed (Cf.
http ://membres.lycos.fr/boukarih).
* 8 BOUKARIH et all. (1994)
Le diagnostic Global, Rapide et participatif (DIGRAP)
* 9 UNFCCC
* 10
https ://www.facebook.com/ACHDJIBOUTI/posts/513476605355012,
consulté en aout 2014
* 112009, UNISDR,
Terminologie pour la Prévention des risques de catastrophe
* 12Décret
n°2012-988 du 10 octobre 2012 portant création, attributions,
organisation et fonctionnement de la Plateforme nationale de Réduction
des Risques et de catastrophe, article 02. Consulté en septembre
2014
* 13
www.ipcc.ch/home_languages_main_french.shtm
* 14Becker G. S
«Human Capital», Colombia University press, for the National Bureau
of Economic Research, New York, 1964.
*
15Encyclopédique 2001.
* 16Décret
n°2012-988 du 10 octobre 2012 portant création, attributions,
organisation et fonctionnement de la Plateforme nationale de Réduction
des Risques et de Gestion des Catastrophes, Madagascar, 7 p. consulté en
septembre 2014
* 17Cités, citoyenneté et
territorialité dans l'île de Ngazidja ...In
africanistes.revues.org Numéros 74-1/2 En Afrique de l'Est et
au-delà