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Stratégie de reductionde risque et vulnérabilité de la population comorienne face aux catastrophes naturellespar Soilihi DJAE Dr Abderemane Université de Tuléar à Madagascar - DEA 2013 |
Spécifications de la rechercheCe travail repose sur la réflexion sur la réduction de risques et vulnérabilités face aux catastrophes naturelles. Cette réflexionservira à montrer la spécificité et l'originalité de notre travail. Cette démarche permet de savoir la dimension sociale et environnementale de notre Thème. Ce travail nous ramènera à démontrer la responsabilité de l'Etat et les autres acteurssur la GRC en tenant compte la culture comorienne. Ici nous allons montrer la place de la GRCde ne notre thème et son importance afin que l'on puisse comprendre les phénomènes naturelles. Spécification en profondeurNotre travailcherche à décrire, à analyser et évaluer les marques, les signes des catastrophes naturelles pour permettre à la population comorienne de mieux se protéger. Cette démarche préconise la forte subjectivité y compris toutes les valeurs de sa réalité propre parmi elle, le bien et le mal. Ceci va dans le but de responsabiliser et sensibiliser la communauté à être à la fois acteur et bénéficiaire. Les méthodes adoptées dans cette étude justifieront les conséquences néfastes et les causes de notre étude. Spécification verticaleNotre travail vise à analyser la population comorienne et son espace. Cette analyse nous permettra de faire comprendre l'objectif de notre lutte engagée contre toutes formes de catastrophes naturelles. Il cherche à donner des images réalistes aux comportements de chacun de nous afin de pouvoir se prendre en charge sans la moindre dépendance extérieure. Il s'agit d'une subjectivité personnelle qui se présente comme une réalité absolue puisque l'immense et la transcendance tourne au tour de l'homme et non comme transformation de l'espace. C'est dans cette perspective que nous avons jugé nécessairede travailler sur ce domaine. Ces derniers ont pour but de maintenir la spécificité de la vie individuelle. Ceci va dans le sens de pouvoir donner le sens de vivre, de se prendre en charge et assumer ses responsabilités. Il va aussi nous permettre de conscientiser la population à réfléchir sur l'existence de ces enjeux. Certes, parmi les intérêts attribués à cette recherche, il y a la mise en évidence de la réaction anti-catastrophe naturelle dans la vie sociale des comoriensà travers notre étude. Cette étude permet d'explorer, de retracer des voies pour l'analyse des personnes responsables à agir en toutes circonstances. Ce qui nous touche le coeur en cette étude est surtout le caractère dévastateur des catastrophes naturelles. Le problème posé est celui de savoir si l'on peut réduire ou éviter les pires des catastrophes naturelles. Parmi les démarches de cette recherche, il y a la justification de l'utilité de l'approche comparative et structurelle dans les théories de l'analyse d'une vie réelle de l'être humain. Ainsi, la méthodologie mise en place dans cette étude comportera trois volets : la recherche documentaire, des enquêtes sur le terrain, l'analyse de certains sites en ligne des ministères aux Comores et du portail sur les démarches administratives. Notre choix s'explique par notre volonté de disposer des écrits les plus récents sur la question, mais également d'aller sur place à la rencontre des citoyens, des autorités publiques et religieuses afin de voir, par nous-mêmes, ce qui se fait et si cela correspond avec les discours des décideurs politiques. D'autre part, s'appuyer sur des recherches et sur des études concrètes, tant il est vrai qu'une spéculation générale sans enquête de terrain est vaine et qu'une enquête de terrain sans cadrage théorique est aveugle. Dans la perspective de ce travail de recherche, nous avons déjà consulté un volume imposant d'ouvrages, de rapports, de thèses, de mémoires, d'articles de revues ou de presse. L'Internet a été le support principal de notre objet d'étude sur la gestion de risques de catastrophes naturelles aux Comores. Il a été une importante source de documentation. De très rares ouvrages ont traité cette question. Cependant, grâce à l'internet, nous avons pu accéder à nombre de documents récents, qui se multiplient maintenant, sur le développement de la nouvelle technologie de l'information et de la communication (NTIC) électronique. Toutefois, il faut préciser que dans cette masse de documents, la majorité est constituée de rapports d'organisations et convention internationale qui défend notre cause et de propos d'hommes politiques. Discours des organisations internationales, semblable à bien des égards au discours politique. Conscient de ces insuffisances, nous avons redoublé de prudence chaque fois qu'il s'est agi de faire appel à ces textes. Aussi, pour éviter de tomber dans le piège du « discours expert », nous avons mené des enquêtes de terrain. Au début de nos recherches, nous avons mené des entretiens exploratoires avec des personnes-ressources qui s'intéressent de près ou de loin à la question de GRC. Les discussions fructueuses que nous avons eues avec elles nous ont permis de mieux constituer notre problématique de recherche. Pour valider les postulats théoriques déjà établis, il nous a semblé important de mener des enquêtes de terrain. Nous irons recueillir directement les informations grâce aux entretiens avec les différents acteurs comoriens. Dans cette étude, nous n'avons pas écarté d'emblée la méthode de recueil d'information par questionnaire. Compte tenu du fait que cette situation n'est un concept nouveau au pays que beaucoup de citoyens, mêmes parmi les internautes le connaissent, nous avons estimé très pertinent de mener ce type d'enquête. Par conséquent, nous avons choisi de cibler les populations qui sont exposées aux risques et les impliquer davantage.Les entretiens que nous avons souhaités seront semi-directifs. Généralement, nous disposerons d'une série de questions guides, relativement ouvertes, à propos desquelles il est impératif d'avoir une information de la part de l'interviewé. Nous ne poserons pas forcément toutes les questions dans l'ordre où il les a notées, cela dépend du statut social de la personne interrogée. L'étude de terrain se déroulera en deux phases. Nous irons d'abord aux Comores à la recherche des financements. Ce séjour nous permettra de nous entretenir avec les agents du service public chargés de mettre en oeuvre les politiques nationales de gestion de risques et catastrophe, avec les membres des associations de protection de l'environnement comme ULANGA, avec des universitaires, avec des hommes politiques, bref avec toute personne ou organisme dont l'action et/ou l'opinion intéressent notre problématique de recherche. Nous avons constaté pendant les recherches sur internet la détermination affichée par l'État à cette question en ratifiant la quasi-totalité des conventions internationales, en adoptant des lois en faveur de cette lutte. Lors de la seconde phase qui aura lieu dans les zones rurales, nous réussirons à nous entretenir avec la grande couche sociale la plus touchée par ce fléau. Nous allons interroger sur les pratiques de cette actuelle en matière de gestion de risques de catastrophe et sur l'évolution de la question par rapport aux décennies précédentes. Aussi, grâce à un esprit de solidarité régulière et un accueil fraternel de la population, nous allons réussir à nous entretenir avec les éventuelles victimes ainsi que les autorités locales qui la plupart des cas crois que Dieu a créé ces phénomènes pour punir les humains de leurs péchés. L'analyse des sites Internet ministériels et du portail des démarches administratives. Dans le but de vérifier l'effectivité des stratégies de gouvernement à réduire ces risques, nous nous sommes proposé de mener une analyse des sites des ministères et du portail d'information sur les démarches administratives. La méthode retenue ici est la description et l'analyse synthétique du contenu de ces sites en ligne. Dans ce cadre, nous appliquerons les critères suivants : nombre de formulaires et de documents téléchargeables, réponse auxcourriels des citoyens, fréquence des mises à jour, richesse de la base documentaire. Avec cette étude nous espérons disposer d'assez d'éléments pour mesurer le degré d'interactivité de la formulation prévue. Autant que possible, nous irons parler avec des responsables au sein des ministères et directions concernés comme le COSEP, la BNGRC et OVK. On s'efforcera simplementde recentrer l'entretien sur les objectifs chaque fois qu'il s'en écarte et de poser les questions auxquellesl'interviewé ne vient pas par lui-même, au moment le plus approprié et de manière aussi naturelle quepossible. La revue documentaire Ellese déroulerapendanttouteladuréede notreétudeauniveau dePrévention web,delabibliothèquevirtuellede l'ISDR,etdescentresinternationaux et régionaux comme le BNGRC,traitantdelaréductiondesrisquesde catastrophes. Plusieurs rapports et documents produits par la COSEP, le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) en collaboration avec les principaux acteurs et partenaires techniquesetstratégiquesseront consultés. Des recherches documentaires et des rapports nationauxont aussi été effectués sur certains sites Internet. Cependant, les documents, livres, et rapports consultés sont limitésentermesd'étudeence qui concerne du systèmed'alerteetd'éducationpublique. Ilsproposent trèssouventdesrecommandations,présententlesbonnespratiqueseffectuéesailleurs.Sur ce, larevuedocumentairenous apermisd'unepartdeconnaitreles moyens existant,afindecomprendreet demieuxcernerl'importance de notre étude. D'autrepart,cette revuenous apermisdemieuxcomprendre leproblème et les conduites à tenir durant l'élaborationdes outilsde collecte de données. La confection des outils de collecte Avant la collecte des données sur terrain, nous avons procédé à la confection des outils de collecte des données. Ces outils sont constitués de biographies, de focus group et des entretiens individuels. Les témoignages Le choix d'un tel outil comme l'affirme Paugam : « La société peut s'étudier au travers de l'expérience des gens et l'approche sociologique fait de l'acteur social à la fois un objet et un sujet de l'histoire ». Or, sur ce type d'étude être un « l'élite » ne suffit pas pour éclaircir l'évolution sociale en situation de détresse. L'expérience des « gens du peuple » particulièrement les femmes victimes de déclassement social aux Comores pour plusieurs raisons resteinstructives. Le témoignage d'autres acteurs et auteurs sociauxcontemporains comme les notables, les chefs religieux et association des pécheurs seraconvaincant. Un canevas des questionnaires à aborder pour les témoignages est déjà dressé avant de faire à la collecte des données sur terrain. Un dictaphone ou un téléphone portable enregistreur sera utilisé afin d'assurer l'exhaustivité des récits. Le focus group Il s'agit des entretiens qui seront menés avec certains groupes homogènes, tels que les associations et coopératives, les groupements, les décideurs et les assises féminines. L'objectif visé sera d'assembler simultanément l'expérience et le point de vue des personnes directement ou indirectement concernées par le problème en question. Il s'agit donc d'une interview de groupe particulièrement spécifique en termes de vécu. Nous allons surtout élaborer une série de questions pour le focus group lequel a permis d'obtenir les principaux messages-clés exhalés par les participants, de même que les points de convergence et de divergence entre les groupements de l'échantillon. À ce titre, des focus visant les associations féminines seront menés dans l'ensemble de la zone d'étude. Les entretiens individuels Les entretiens individuels seront menés auprès des populations locales et des acteurs nationaux et internationaux. Les questions seront posées suivant les cibles. Il seraitnécessaire d'avertir au passage que toutes les questions se poseraient d'une manière ouverte et conçue de façon à trouver réponses favorables à enrichir notre analyse. Parfois encore, les mêmes questions serontposées sous différentes manières aux enquêtes pour permettre la triangulation des renseignementsrecueillie lors de l'étude. La collecte de données auprès des partenaires locaux et régionaux Des acteursdansledomainedelagestion des risques et descatastrophes aux Comores et Madagascar ontétéapprochéspourconnaitreles stratégies etoutils qu'ils utilisentpouréduquerlepublicà faire face aux catastrophes naturelles afin de diffuserlesalertesdansleszonesà intervenir. En premier lieu, le BNGRC par le biais du général Rambolarson CHARLE, a été sollicité en tant que premier organe de collecte de données. Le COSEP a été également consulté. Le PNUD et l'UNICEF seront également consultés puisque le premier reste l'organe de coordination du système des Nations Unies à faire d'énormes initiatives en faveur de la réduction des risques de catastrophes. De plus, le chefdefiledesNationsUniesenmatière d'éducationrésidant à Moroni ainsi quelaprésencedel'UNICEFsurleterrainnous est important. Desorganisations non gouvernementales telles que OVK, CRCOdontlaprésenceetles activités sur le terrainsontdegrandeenvergure seront approchées. Enfin, il a été inconcevable d'ignorer la Croix Rouge Comorien (CRC) spécialisée depuis longtemps dans la réduction des risques de catastrophes au niveau national, se déployantsurtouteslesilesavecdenombreuxvolontairesactifsdans l'éducation,la sensibilisation, l'information, la réponse à la réhabilitation malgré les moyens médiocresmis en sa disposition. L'enquête sur le terrain L'approche par des enquêtes sera utilisée commeméthode de collecte des données. Elle seramenéeàl'aided'unquestionnairetraduitdans lalanguefrançaise et nationale comorienne comprenantdesquestions ouvertes et fermées. L'objectif du questionnaire est d'obtenir des éléments d'identification des enquêtes et de récolterlesinformationsplutôt quantitatives et qualitatives. Il s'agit surtout d'avoir les feedbacks des enquêtes sur les moyens et méthodes utilisées pour leur faire comprendre aux Comoriens des risquespotentiels. Ce questionnaire aura pour but de mieux connaitre les impactsdescatastrophes naturelleséprouvéesdespopulations. Lesenquêtesseront menées dansles trois(3) iles indépendantes de l'union des Comores.Ellesontportésur les autorités ministérielles et les directions nationales et régionales (au niveau de chaque ile). La population comorienne sera notre principale cible.L'échantillondéjà enquêténous donneuneimageassez précisedenotre problématique. Un travaildedépouillementseraréalisé pour tous les questionnaires,àlafindesenquêtes. Ce travail exhaustif nous permettra de faire l'analyse, le traitementdes données afin de commencer à rédigernotre future thèse. Outils de collecte de données Diagnostic GlobalRapideet Participatif (DIGRAP) Pour la collecte des données, nous avons adopté cette méthode qui reste l'un des meilleurs selon les praticiens du développement. Cette méthode est forgée sur le travail de terrain. AQUADEV (2001) précisait qu'ilfaut reconnaitre à ces dernières une certaine efficacité. C'est dans ce courant d'esprit que « BOUKHARI et all. (1994), enseignants chercheurs à l'ENA de Meknès ont développé une méthode de diagnostic appelée Diagnostic globalrapide et participatif (DIGRAP), dans le cadre de la mise en oeuvre d'un Système de Vulgarisation intégrée et participative (SVIP) ». Selon ses auteurs, cette méthode permet d'évaluer la situation actuelle d'un système enidentifiant un ensemble de contraintes et d'atouts, de rechercher et de proposer des solutionsou plans d'action.26(*) Voir à l'annexe.... I - définition du diagnostic global, rapide et participatif Estl'ensemble des activités d'échange (entre intervenants et populations) d'information et deraisonnements qui permettent : D'identifier :
De hiérarchiser ou rechercher les priorités et les questions pertinentes, etc. ; De rechercher et trouver des solutions, etc. ; De proposer et négocier des actions à mener pour améliorer la situation actuelle ; Dévaluerles couts les avantages, l'impact et risque de la mise en oeuvre duprogramme ; De définir « qui doit faire quoi » ou déterminer les responsabilités.27(*) Pour les différentes étapes de notre Méthode, nous vous invitons de voir à l'annexe ....... En résumé, suite à cette brève étude la méthodologie adoptée et la démarche DIGRAP, il est important de faire la différence entrecette méthode avec les autres méthodes participatives comme la MARP. Selon BOUKHARI (2004), « la différence entre le DIGRAP et les autres méthodesparticipatives est que le DIGRAP inclut des problèmes pour sortir des solutions tout enessayant de comprendre le système » ; c'est-à-dire son fonctionnement, sa structure, et sonenvironnement. Pour cela les techniques utilisées sont la VIP (la visualisation de l'idée desparticipants), l'entretien semi - structuré et le brainstorming.( voir à l'annexe..) II.1. Technique de documentation II.1.1. Recherche bibliographique L'objectif de cette démarche est de parcourir toutes les publications ayant un rapport avec le thème. Dans tous les cas, nous avons lu certains articles publiés, les ouvrages, les livres, les presses concernant la GRC au sein de la population. Cette démarche se réalise en trois étapes successives : l'identification des articles importants jugés indispensables, leur analyse et leur procuration de façon systématique. Cette démarche s'effectue tout au long du travail. Puis c'est après avoir lu certains articles bien choisis qu'on démarque la GRC au sein d'une société comorienne. Pendant que la phase de recueil de données est en cours, nous avons continué à lire pour bien maitrisertoutes les formes du sujet et récolter les principes d'une discussion appropriée. II.1.2. Webographie Dans la recherche moderne des ouvrages, des livres et autres documents ne sont plus l'unique source d'information accessible au public. Grâce à la nouvelle technologie et à l'internet et surtout aux NTIC, nous pourrions recueillir des informations venant du monde entier. Les sites web nous soutiennent beaucoup à la mesure où ils ont rendu possible la recherche des documents et fichiers concernant notre thème, au niveau nationale et internationale. Ces documents nous ont donné le moyen de comprendre que la mise en place d'une GRC au sein d'une communauté a des limites. Pendant la réalisation de cette recherche, plusieurs activités ont été effectuées. Ces dernières sont présentées par le chronogramme des activités que nous allons adopter pendant la rédaction de la future thèse. Étude comparative entreComores et Madagascar en matière de gestion de risques de catastrophes Dansce passage nous allons aborder une brève étude comparative de la gestion de risques de catastrophes à Madagascar et notre zone d'étude afin de constater la réalité du problème aux Comores. Contextegénéral de gestion de risques de catastrophes à Madagascar « L'article136delaConstitution malagasy disposequelesCollectivitésterritorialesdécentralisées etlesServicesterritoriauxdéconcentrésdoiventcoopérerpourassurerla défense civile, l'administrationetl'aménagementdu territoire,le développementéconomique et l'améliorationdecadredevie »28(*). Durant notre passage à la BNGRC, le général RAMBOLARSON Charles nous a fait savoir l'existence et l'importance de laSNGRC (StratégieNationaledeGestiondesRisquesetdesCatastrophes)et laPNGRC (PolitiqueNationaledeGestiondes Risqueset desCatastrophes) à Madagascar. La création de ces outils parmi tant d'autresfacilite la gestion locale de risques de catastrophes. Par ailleurs, les Comores voisines n'ont jusqu'à lors atteint ce stade même si des efforts ont déjà été fournis dans ce domaine. Dans ces documents,legouvernement malagasyprévoyaitdes engagements en matière de GRC. On peut citer l'engagement numéro 8 pour la `Solidarité nationale qui propose ledéfi numéro4d' « améliorer l'appuiauxtrèspauvresetvulnérables »29(*). Pourréaliser decedéfi,lastratégieprévoyaitd'assurerlaprévention,laréactionrapidefaceàl'occurrence du danger; et l'atténuation de l'impact des catastrophes sur la population30(*). En outre, l'engagementnuméro2de cemêmedocumentdéfinitdans ledéfinuméro 6un« meilleur systèmedeprévisionmétéorologiqueetl'informationsurlescataclysmesnaturelscomme les cyclones ». Rôle de la stratégienationalede GestiondesRisqueset desCatastrophes à Madagascar Ce document de référence estélaboréafinpour pouvoir tracerlesaxesetlesdomainesstratégiques-clés dansle domainedelaGRCàMadagascar. Cesaxesstratégiquestouchentenfaitlamiseenoeuvre dedispositifsinstitutionnels pourlaGRC31(*). Il faitaussipartiede « ces axesstratégiquesle renforcementdescapacitésàlongtermeauxniveauxnational,provincial,communaletlocal. Letroisièmeaxestratégiquetouchelerenforcementdessystèmesexhaustifs ». S'agissantde l'aspectfinancier, laSNGRCvisele processusdéveloppementde mécanismesfinanciersà long terme. L'avant-dernier axe stratégique de cet outilaborde la réduction globale de la vulnérabilité etdesrisques.Etledernieraxese focalise surunecoopération régionaleet internationaletoujoursdansle cadredelaGRC32(*). Rôle de la PolitiquenationaledeGestiondesRisqueset desCatastrophes Comme nous l'avons dit plus haut, laPolitique nationaledeGestiondesRisquesetdesCatastrophes ouPNGRCestundocument qui contientdesdirectifsgénérauxen matière deGRCavecles principesdebaserequisàsamiseenoeuvre33(*). En se référantàsesobjectifs, laPNGRC priorise la miseenplaced'unestructure intersectorielle etdécentraliséeefficacepour laGRC.Aussi, la PNGRCfavorise lerenforcementdescompétencesdesacteursenmatièredel'exercicedes différentesphasesdelaGRCauxdifférentsniveauxd'interventiondelaGRC. Afinde renforcer l'analyse, la communication et l'éducation publique en matière de GRC, ledocumentprévoitégalement lerenforcementdu systèmed'informations globalisant et unique.Le développement dumécanismefinancieràlongtermefigureparmilesprioritésdela PNGRC. Ce document parlede l'intégration de la réductiondesrisquesetdelavulnérabilité danslaplanificationmacroéconomique, ainsique de l'intégration de Madagascar dans la coopération régionale et internationale pour la réductiondescatastrophes34(*). En dehors des documents précités, plusieurs textes ont été établis en matière de GRC à Madagascar Législationmalgacheactuellesurlapolitiquededécentralisationetdedéconcentration La politiquededécentralisationetdedéconcentrationreposesurlaLoin°93-005du 26janvier1994portantorientationgénéraledelapolitiquededécentralisation (J.O.n°2241 du02.05.94,p. 1057).Cetteloiénonce aussi lesmodalités destratégied'applicationdes STD et desCTD Maislaloi94-008du26avril199535(*)définitlesCTDcomme:« Une portionduterritoire nationaldanslaquellel'ensembledeseshabitantsélecteursdenationalitémalagasy dirige l'activitérégionaleetlocaleenvuedepromouvoir ledéveloppementéconomique,social, sanitaire,cultureletscientifiqueettechnologiquedesacirconscription. Elleassure,avecle concoursdel'État,l'aménagement duterritoire,laprotectiondel'environnement, l'amélioration ducadredevieainsiquelapréservationdesonidentité.Elleestdotéedela personnalité moraleetdel'autonomie financière.Elleassureavecleconcoursdel'Étatla sécuritépubliqueet l'administration ». D'abord,l'article4citelesCTDprévuesparlaloi.Cesontlesrégions, lesdépartements, etlescommunes.Cesentitéssont spécifiéespar une certaine indépendancemorale, financière et institutionnelleet administrative. Ces textes parmi tant d'autres permettentaux CTD de gérer au niveau local les risques de catastrophes. Ils permettent en plus à la population locale de gérer à leur niveau et aux moyens disponibles ces fléaux en attendant l'arrivée du BGRC. Ici on se demande si ces documents et textes de références existent aux Comores. Selon le ministère de l'intérieur comorien, la
protection civile et le Programme des Nations Unies pour le
Développement (PNUD), les travaux d'élaboration de la
stratégie nationale pour la réduction des risques de catastrophes
en Union des Comores ont été lancés cette
année. Il s'y ajoute d'une étude de la situation du pays relative
à l'évaluation du risque aux Comores. Une étude de
vulnérabilité des principaux aléas et d'une cartographie
des risques volcaniques est en cours. Si telle est la situation à Madagascar, quelle est la place du GRC aux Comores ? Pour répondre à cette question, nous allons voir quelques progrès, contraintes principales et les défis à relever en matière de GRC aux Comores. « Faisant partie des Petits Étatsinsulaires en Développement (PEID) et des Pays lesmoinsavancés (PMA), l'Union des Comores est exposée à de fortes menacesenvironnementales. Parmi elles, une mauvaise gestion des ressources naturelles,une perte de la biodiversité, une déforestation (500ha/an), une forte vulnérabilitéaux changements climatiques, une fragilité écologique et économique, une faiblecapacité de réponse et de gestion face aux CC et aux risques de catastrophes. Pourassurer un développement durable, plusieurs procédés sont mis en place. Le cadrestratégique de programme unique (SNU) incluant les volets permettant d'améliorerl'aboutissement des objectifs mondiaux du millénaire (OMD) aux Comores ainsi que le manifeste d'Itsandra est des preuves de l'engagement du pays à respecter aumieux l'environnement et le développement vert ».37(*) LES REALISATIONS PHARES DE L'ETAT COMORIEN EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LES EFFETS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE Ces divers points seront développés lors de la rédaction de la future thèse car ils constituent des éléments importants pour mieux comprendre la situation sur le terrain. Parmi les réalisations, on peut citer : Ø La conception de la première communication nationale (en 2002) ; Ø La rédaction d'un document sur le transfert des technologies en présentant les impacts éventuels des changements climatiques ainsi qu'une synthèse de l'évaluation des besoins et acquis en transferts de technologie ; Ø L'élaboration d'un Plan d'Action National d'Adaptation aux changements climatiques (PANA 2006) ; Ø L'étude de vulnérabilité face aux aléas climatiques dans le cadre du projet régional Acclimate (COI) en 2011 ; Ø L'élaboration de la 2ème communication nationale sur les changements climatiques en cours de finalisation ; Ø L'élaboration du manifeste d'Itsandra pour le développement vert entre le Gouvernement Comorien et le Système des Nations Unies (GVT/SNU Développement vert aux Comores); Ø L'élaboration du programme de plan d'action du volet changement climatique dans le document d'orientation programmatique 2011-2015; Ø Les stratégies d'adaptation aux CC pour le secteur de l'eau et de l'agriculture (en cours) ; Ø Les multiples actions de reboisement et des aménagements anti érosifs ; Ø L'exécution de microprojets communautaires et multisectoriels d'adaptation aux Changements Climatiques ; Ø DRS, mise en place des digues et de granitelles ; Ø La construction et réhabilitation des infrastructures d'irrigation. Ces réalisations sont énumérées dans le rapport national sur le changement climatique lors de la conférence de Rio+20. POLITIQUES, STRATEGIES ET PLANS SECTORIELS EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT Sur le plan politique Le Gouvernement de l'Union des Comores en collaboration avec les partenaires internationaux a élaboré des stratégies, des programmes et des plans d'actions multisectoriels. L'inventaire des documents de politiques, stratégies et plans sectoriels
Source : rapport sur la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED), tenue à Rio+20 * 26 Site de Mr Boukhari Mohamed Hamed (Cf. http://membres.lycos.fr/boukarih). * 27 BOUKARIH et all. (1994) Le diagnostic Global, Rapide et participatif (DIGRAP) * 28 Celle de prévention et de gestion des urgences à la primature, en collaboration avec la BNGRC, CoopérationtechniqueAllemande-Programmesectoriel«Préventiondescatastrophes».2007`Vulgarisationdes textesdebasesurla gestiondesrisquesetdescatastrophesauniveaudécentralisé' * 29GouvernementdeMadagascar,2007.MadagascarActionPlan.p111 * 30GouvernementdeMadagascar,2007.OpCitp14 * 31UNDP/CNS,2003.StratégieNationaledeGestiondesRisquesetdesCatastrophes.Antananarivo * 32UNDP/CNS,2003.OpCitp14 * 33 UNDP/CNS, 2003,Op Cit p 14 * 34UNDP/CNS,2003.OpCitpage14 * 35Loin°94-008du26avril1995fixantlesrèglesrelativesàl'organisation,,aufonctionnementetauxattributionsdescollectivitésterritorialesdécentralisées(J.O.n°2304du05.06.95,p.1247,Editionspéciale) * 36Mohamed Youssouf, See more at: http://fr.africatime.com/articles/lancement-de-la-strategie-nationale-pour-la-reduction-des-risques-de catastrophes * 37Direction Nationale de l'Environnement et des Forêts, Rapport National de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable, 103 p. consultées en septembre 14 www.agriculture-biodiversite-oi.org/.../Rapport+Comores+sur+Rio%2B2 |
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