III.2.2. Les activités informelles
Notre enquête révèle que les
présentes activités sont très nombreuses et variées
que les précédentes suite au caractère qu'elles
revêtent et suite au suite au pouvoir financier que possèdent les
entreprenants. Malgré leur variété, nous pouvons les
catégoriser en ces termes :
1) La vente des produits maraîchers, les farines de
maïs et manioc sur marché makulungulu (marché
communal) ;
2) La vente des pains, gâteaux, ...sur le marché
précité
3) La vente de vivres frais et des produits vivriers
4) Exposition des petits articles (divers) en vente dans les
rues, sur les places publiques, dans les marchés par la population
5) Entretien et réparation des engins roulants dans les
six petits ateliers de la place ;
6) Soudure des métaux dans les trois petites postes
à soudure (trois pour toute la commune) ;
7) La vente des unités par cartes
prépayées ou par flash, le transfert des fonds par m-pesa, orange
money et/ou airtel money.
8) La vente des pierres et caillasses par les casseurs des
pierres, des briques pour construction à semi-durable
9) Vente des bois de chauffage, de l'alcool traditionnel
(Lotoko), des whiskys, de la sève (Tombe), ...
10) Couture des habits vestimentaires dans les 24 ateliers de
couture par des couches cibles ;
11) Vente des mèches pour cheveux par les jeunes
filles, organisation de petits salons de coiffure, petits restaurants pour
vendre les nourritures à la population désireuse.
12) Montage de moyen de transport local appelé
« charrette » pour assurer soit le transport de l'eau
à vendre, soit pour assurer le transport des biens pour les parcours
moins équidistants.
13) Organisation de l'élevage de petitbétail
(ovin, caprin et porcin à laquelle nous ajoutons la volaille) ;
14) Huit (8) petites bureautiques pour la saisie des travaux
administratifs et scientifiques ;
15) Onze (11) ateliers de menuiserie pour la fabrication
différents meubles.
III.3. Sources de financement de l'entrepreneuriat dans
la commune de Feshi
Etant donné que le pouvoir financier est
improportionnel, l'origine des moyens financiers des activités
entreprises par la population de cette commune est variable compte tenu des
réalités économiques de tout un chacun. De commun des
mortels, il serait impossible que toute la population ait les sources de
financement identiques.
Il est évident de signaler que les recettes
financières que jouit la population active pour entreprendre, tire
premièrement leur origine dans les efforts propres ou personnels des
entrepreneurs (fonds propres). En cas d'insuffisance et/ou défaut des
fonds propres, les entrepreneurs recourent aux emprunts ou capitaux
étrangers (deuxième source). Ces emprunts, ils les contractent
auprès des tiers où ils estiment avoir gain de cause, à
l'issue de contrat, les deux parties aboutissent à l'élaboration
d'un document appelé « reconnaissance de dette »,
document qui précise toutes les clauses y afférentes au capital
emprunté, à l'échéance et à
l'intérêt payé.
A défaut total de ces deux moyens financiers
précités, les entrepreneurs peuvent recourir à d'autres
formes de financement, il s'agit de la tontine et de don. De toutes ces quatre
sources de financement, nous signalons que les trois premières sont
très fréquentes dans le chef des entrepreneurs de la commune
rurale de Feshi, précisément, ce sont de fonds propres, des
capitaux étrangers et la tontine. La quatrième source
apparaît rare compte tenu des habitudes congolaises et surtout qu'il
n'est pas donné à n'importe qui de faire le don financier sachant
qu'il ne va rien lui ramener.
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