2.5- Situation épidémiologique du VIH/SIDA
2.5-1. Au niveau
mondial
L'Organisation des Nations Unies pour la Lutte contre le SIDA
(ONUSIDA) estime que plus 76,1 millions de personnes ont été
infectées par le VIH depuis le début de
l'épidémie.Plus de 35 millions sont déjà
décédées. Elle avance également qu'en 2016,à
l'échelle mondiale, près de 37 millions de personnes dans le
monde vivaient avec le VIH et plus d'un million sont mortes de maladies
liées au SIDA. Parmi cette totalité d'infectés
enregistrés, plus de 34 millions de ces personnes séropositives
étaient des adultes, plus de 17 millions étaient des femmes de 15
ans et plus, les enfants représenateint plus de 2 millions. (ONUSIDA,
2017)
Certes, le VIH/SIDA est une maladie chronique, mais
toute personne séropositive peut suivre un traitement pour
le VIH/SIDA, mais ce ne sont pas toutes les personnes infectées qui
ont accès au traitement.L'OMS indique le traitement
antirétroviral (ARV) permet de supprimer au maximum le VIH et
d'arrêter l'évolution de la maladie.Par conséquent, depuis
2015, l'OMS recommande de traiter les personnes séropositives, surtout
au premier stade du virus.Toutefois, il a été constaté que
parmi les 36,7 millions de personnes vivant avec le VIH en 2016, seulement 19,5
millions de personnes avaient accès à un traitement
antirétroviral contre 17,1 millions en 2015 et 7,7 millions en 2010.
2.5-2. En
Haïti
Le Programme Commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA
révèle qu'en Haïti, plus de 150?000 personnes vivaient avec
le VIH/SIDA en 2016, (ONUSIDA, 2017).Environ 55 % avaient
accès au traitement antirétroviral.Dans cette même
année, 7?900 nouvelles infections du VIH ont été
enregistrées et 4?600 de personnes décédées ont des
causes liées au SIDA.
En ce qui concerne les enfants, le Fonds des Nations Unies
pour l'Enfance révèle que 6?800 enfants et 58?000 femmes
sont estimés être séropositifs en 2007. De plus, 18 %
des enfants haïtiens (moins de 380?000) sont devenus orphelins
à la mort d'un parent atteint du VIH/SIDA.Les efforts pour lutter contre
le VHI/SIDA ont fait leurspreuves, car en 2010 une réduction
de 25 % a été constatée pour les nouvelles infections
à VIH et les décès liés au SIDA ont diminué
de 24 % (UNICEF, 2017).
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