2.2.2
Influence positive des précipitations sur le rendement agricole
Selon les travaux deDjohy et al. (2015) analysent
l'impact de la variabilité climatique sur la culture du coton dans la
commune de Kandi. L'analyse repose sur des données climatologiques
à savoir pluviométrie et température sur la période
allant de 1971-2010, les données statistiques de la superficie et du
rendement de la production sur la période allant de 1995-2010. Les
résultats révèlent qu'un régime
pluviométrique unimodal avec une saison pluvieuse est propice à
la production agricole.
Agrawal (2012) s'est inspiré des travaux de Fisher
(1924). Il étudie l'effet des précipitations sur les rendements
en blé Broadbalk. Sa méthode consiste à adapter un
polynôme du cinquième degré à la pluviométrie
de chaque saison et à étudier jusqu'à quel point les
précipitations totales et sa répartition sur le temps
expliquaient la variation de la production. Fisher a constaté qu'il y
avait un effet significatif sur la production, représentant
jusqu'à 40% de la variance sur certaines parcelles. L'auteur a
estimé des équations, pour chaque parcelle, donnant
l'excédent ou la perte moyenne de la production en blé imputable
à une augmentation supplémentaire de pluie par rapport à
la moyenne, à tout moment de la saison.
Selon Phillips (2012) la pluie joue le rôle de
catalyseur sur la croissance des plantes, le développement et la
maturation des fruits. Cependant, l'accroissement des précipitations
dues aux changements climatiques entraîne des pertes substantielles de la
productivité des cultures. Par exemple les pluies récurrentes
affectent le développement du cotonnier, mais, la culture semble
être particulièrement plus affectée aux
précipitations élevées pendant la phase de maturation des
capsules. Le stress environnemental pendant le développement floral et
la différenciation des capsules est l'une des principales raisons de la
disparité entre les rendements réels et attendu.
''''Katsoni (2015) analyse les effets négatifs des
précipitations sur la production du maïs. Il s'est appuyé
sur la méthodologie en deux étapes consistant au niveau communal
à la collecte des données pluriannuelles de pluviométrie
et de la production. Cette étude a permis d'appréhender les
manifestations des changements climatiques sur la production agricole. Le
résultat révèle que le volume et le nombre de jours de
pluies tombées annuellement se sont réduits. Cette baisse de
précipitation bien perceptible, entraîne la baisse des rendements
des principales cultures agricoles. De même, elle influence les pratiques
des producteurs notamment le choix des priorités des cultures. L'auteur
continue en affirmant que le maïs se substituant parfois au coton, n'est
pas en reste.
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