1.2. Equipements ménagers
Plus de 70% de ces ménages ont acquis leurs parcelles
avec les lotissements. Selon l'enquête de terrain, environ 90% des chefs
de ménage sont originaires des provinces du pays. Les raisons de service
(commerçants ou fonctionnaires) constituent la raison principale qui a
guidé leur installation dans les quartiers de la ville. D'autres ont
simplement hérité les parcelles qu'ils occupent de leurs parents.
Dans les quartiers patte d'oie et Ouaga 2000, 42% des chefs de ménages
enquêtés disposent de véhicules comme moyens de
déplacement et 98% d'au moins une moto. Seulement 5% des ménages
de Wayalguin, Dassasgho, et Zone I se déplacent au moyen d'un
véhicule et 90% à l'aide de motos. A Samadin, moins de 3% des
ménages enquêtés possèdent un véhicule, mais
plus de 90% disposent au moins une moto. La quasi-totalité (98%) des
ménages enquêtés dans les arrondissements
bénéficie d'une connexion électricité et dispose de
téléphones alors que les
réfrigérateurs/congélateurs ne sont que dans 15% des
ménages de la ville. De ce qui précède, on constate une
inégalité de la capacité financière entre les
ménages dans les quartiers de la ville.
2. Pratique en matière d'assainissement dans les
ménages
2.1. Niveau d'assainissement dans les
ménages
L'accès à l'eau, l'assainissement et
l'hygiène constituent les principaux éléments de la
préservation de la santé communautaire et individuelle. Plus de
98% des ménages disposent de latrines. Mais leurs qualités sont
variables d'un ménage à un autre. Moins de 30% des latrines sont
munis de chasse d'eau. Les quartiers Patte d'oie, Ouaga 200 enregistrent le
fort taux de ce type de latrine avec (26, 30%) alors que les quartiers à
l'image de Wayalghin, Cissin sont à moins de 10%. Le mode de vidange de
ces latrines est à plus de 80% effectué de façon
mécanique dont 85,71%, 98,90%, 90%, 95%, 88% respectivement à
l'ex Nongr Massom, ex Bogodogo, ex Baskuy, ex Boulmiougou et ex Sig Nonghin.
Environ 90% des
Préparé et soutenu par MALKOUMA Hassane Dabiemo
- Université AUBE NOUVELLE - Diplôme de
Master en Management de l'Environnement et
Développement Durable Page 27
Analyse des facteurs déterminants de la gestion des
déchets solides dans la ville de Ouagadougou et propositions
d'amélioration
ménages enquêtés affirment que leurs
latrines sont séparées de la douche. Les eaux des douches sont
rejetées dans un puits perdus le plus souvent aménagé
à l'intérieur ou à l'extérieur de la concession et
peu de ménages en disposent (moins de 20%). Cependant, les eaux de
vaisselles, de lessives sont à 78% rejetées dans les rues, 10%
dans les caniveaux à travers des conduits que les ménages se
donnent le droit de placé sans autorisation et 6,5% dans les cours. Les
puits perdus sont couverts soient par des dalles en béton, des planches
de bois, des morceaux de tôles ou à ciel ouvert. Ce dernier cas
est utilisé par plus de 60% des ménages enquêtés, et
les fosses creusées sont vidées au cours de la nuit. Dans les
autres cas, les eaux de toilettes circulent directement dans les voies
publiques sans traitement, favorisant le développement de nids de
moustiques. Cette situation est exacerbée par l'absence de caniveaux
dans certains quartiers (Gounghin, Tampoui, Dassasgho, Cissin, etc.).
Environ
94% des ménages enquêtes possèdent l'eau
courante. Cette eau est directement utilisée comme eau de boisson, de
douche et autres usages sans un stockage préalable. L'eau n'est
stockée dans les récipients que pendant les périodes de
coupures d'eau ou dans les ménages qui s'approvisionnent à partir
des bornes fontaines.
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