Introduction
zone qui connait depuis quelques décennies une forte
variabilité climatique touchant respectivement les tendances
linéaires des températures et des précipitations. Dans un
tel contexte, le cycle des précipitations journalières pourrait
donc connaître d'énormes modifications dues au fait que le
Congo-Brazzaville et l'Afrique centrale, en général sont devenus,
après l'Afrique de l'ouest, le siège d'importantes perturbations
pluviométriques depuis les années 1980 (Samba et Mpounza,
2005).
Enfin, le troisième objectif visé par ce
mémoire est celui de chercher à apprécier les
intensités de pluies journalières dans les zones de forêt
et dans les zones de savane. Il s'agit de chercher à comprendre lequel
des deux cycles (de foret et de savane) enregistre plus de
précipitations par unité de temps. Pour atteindre cet objectif,
il faut chercher à apprécier l'intensité des pluies
journalières enregistré dans chaque zone sur une durée
donnée. Ceci pour appréhender les différentes anomalies ou
disparités que présente chaque zone. Cela nous permettra de mieux
apprécier les interactions
Atmosphère-Végétation-Climat à une échelle
locale. Cet objectif vise donc à présenter les nuances
pluviométriques qui existent ou qui existeraient entre les milieux
forestiers et les milieux savanicoles au Nord-Congo. Ces disparités
peuvent être à l'origine des nuances climatiques régionales
observées dans tout le territoire congolais.
Hypothèses
L'hypothèse principale de cette étude est la
suivante : les zones de forêt et celles de savane du Nord-Congo ne
présentent pas le même cycle diurne des précipitations.
L'hypothèse principale est suivie de trois hypothèses
spécifiques :
La première hypothèse consiste à
reconnaitre que les zones forestières et savanicoles peuvent avoir une
influence locale sur les précipitations quotidiennes. Les conditions de
surfaces continentales associées à l'action des conditions
atmosphériques ont certainement des influences sur les
précipitations et même sur les températures. Ce qui nous
laisse croire que les zones de forêts, d'une part et celles des savanes,
de l'autre part, peuvent avoir, de manière différente, une
influence sur le climat congolais, en général et Nord-Congolais,
en particulier. La confirmation d'une telle hypothèse nous permettra de
comprendre les mécanismes à l'origine des pluies en milieu
forestier et en milieu savanicole dans la partie nordique du pays.
La seconde hypothèse consiste à reconnaitre
qu'il ne pleut toujours pas aux mêmes heures sur les zones de forêt
et sur les zones de savanes. En effet, les interactions
Atmosphère-Végétation-Climat (AVC) ne peuvent pas agir de
manière homogène et de la même façon dans chaque
zone. Aussi, les résultats de ces interactions AVC ne peuvent pas se
faire ressentir partout au même moment de la journée. La
confirmation d'une telle hypothèse nous permettra d'appréhender
les heures à laquelle les pluies surviennent souvent pendant la
journée au Nord-Congo.
Enfin, la troisième hypothèse consiste à
reconnaître que les pluies qui tombent en zone de forêt et en zone
de savane ne présentent pas les mêmes intensités. En effet,
depuis la décennie 1980, la répartition spatio-temporelle des
précipitations connait des perturbations assez importantes touchant
ainsi la répartition des pluies au Nord-Congo. Ce qui laisse traduire
que les différentes zones (de forêt et de savane) ne peuvent pas
enregistrer les mêmes quantités d'eau de pluies
journalières sur un intervalle de temps donné. La confirmation
d'une telle hypothèse nous permettra de mieux saisir les
disparités existantes entre les milieux forestiers et savanicoles
localisés au Nord-Congo.
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