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EPIGRAPHE
<< Plus j'apprends, plus je me rends compte de mon
ignorance>> Cheikh Al-Albani
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- · ii - ·
DEDICACE
À tous ceux qui nous ont aidés à
transformer ce rêve en réalité.
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- · iii - ·
REMERCIEMENTS
Nos remerciements s'adressent en premier lieu à
L'Eternel Dieu Tout Puissant Créateur du ciel et de la terre, chez qui
nous avons puisé la sagesse, l'intelligence, la
bénédiction et la dignité.
Au corps professoral de L'IBTP/Butembo qui, pendant toute
cette période de notre formation à constituer un moule
appréciable et qualitatif, nous disons également merci.
Notre gratitude à l'assistant Ir. Urbaniste KAMBALE
MAKUTANO STANY qui, malgré ses multiples occupations, a accepté
de diriger ce travail; et au co-directeur Architecte MALEY MUMBESA VALENTIN qui
a fourni ses multiples efforts pour la réalisation de ce travail.
Ce noble sentiment de reconnaissance s'adresse
également aux Architectes docteurs SANDRO GRISPAN et MANLIO pour leur
contribution de livré quelques documents de recherche enfin de
constituer ce présent travail. Sans oublier l'initiateur de la section
urbanisme à l'IBTP/Butembo, Docteur urbaniste architecte AKUKU LISAAU
Jean-Claude
À nos parents PALUKU KAMBOKA Philippe et MASIKA BAKENGA
Abetine pour les sacrifices déployés à notre égard
: pour leur patience, leur amour et leur confiance en nous.
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
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~ iv ~
SIGLES ET ABRÉVIATIONS
A.C.K : Aire de Centralité de Katwa
C.O.S : Coefficient d'occupation du sol
C.B.D : Central Business District
C.V.B : Centre-Ville de Butembo
E.N.K : Energie du Nord-Kivu
O.V.D : Office de voirie et drainage
P.D.A.U. : Plan directeur d'aménagement et
d'urbanisme
P.O.S : plan d'occupation du sol.
PLU: Plan locale d'urbanisme.
SNEL : Société Nationale
D'électricité
U.V : Unité de Voisinage
U.R : Unité Résidentielle
U.Q : Unité du Quartier
Z.A.C : Zone d'aménagement concertée
ZCIT :Zone de Convergence Inter-Tropical
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- · 1 - ·
0. INTRODUCTION
La centralité urbaine n'est pas qu'une qualité
objective, qui peut être analysée de manière fine par les
seuls indicateurs statistiques sur l'offre de commerces, de services ou
d'équipements publics1.
Etre un centre urbain, c'est être reconnu comme tel par
la population, cela fait appel à des perceptions et des
représentations. Le statut subjectif de « centre urbain »
s'acquiert dans la durée, il se gagne et ne se décrète
pas. Il fait appel à des impressions, dont beaucoup sont données
notamment grâce à la qualité architecturale et urbanistique
ou à des éléments comme la morphologie urbaine, la
densité du bâti, sa diversité, sa verticalité, ou
encore la présence d'avenues offrant des perspectives urbaines ou de
places d'envergure autorisant les grands rassemblements publics. Tous ces
éléments participent à animer la ville, de même que
les attributs symboliques qui sont fondamentaux pour garantir la reconnaissance
de la ville et renforcer son image, tant pour ses habitants ou ses utilisateurs
quotidiens que pour l'image qui en est renvoyée vers l'extérieur.
Ces éléments doivent nécessairement être
conservés à l'esprit, car nombreuses sont les tentatives
politiques de création de centralité qui ont rencontré un
échec par le passé, en ignorant précisément ces
éléments liés à l'appropriation sociale de
l'espace. De même que la centralité renferme une grande part de
subjectivité, il est difficile de définir objectivement ce qui
est à la marge du centre.
Si l'on considère qu'il n'y a pas de centre sans
marges, alors un centre s'identifie également par opposition aux marges
qu'il influence. Mais l'idée de centre n'a rien non plus d'absolu, un
centre est avant tout relatif, il est centre s'il exerce une certaine
polarité dans le contexte géographique dans lequel il s'inscrit.
Or, cette polarité va être conditionnée par de nombreux
éléments comme la distance physique, la densité de
population, la présence d'autres centres exerçant une
concurrence, et bien sûr les propriétés intrinsèques
de la centralité du lieu considéré.
1 Prof. MACARIO Mélanie/ L'aménagement
du centre-ville : la mobilité, vecteur et acteur de la centralité
urbaine. P15
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~ 2 ~
0.1. PROBLÉMATIQUE
En ce XXIe siècle, plusieurs villes Africaines se
trouvent aux problèmes de la croissance urbaine et aux
conséquences de l'explosion démographique. Quel que soit la
superficie, la démographie et les richesses potentielles que notre pays,
la République Démocratique du Congo regorge, il connaît
encore une carence en infrastructures publiques, commerciales, administratives
et industrielles de toute sorte. Alors que ces dernières figurent parmi
les bases du développement d'un pays.
Avec ses huit cent mille habitants actuellement, La ville de
Butembo est simultanément confrontée à la pression
démographique et à l'exode rural accéléré
par les mutations économiques et sociales. Selon le document annuel de
la mairie de Butembo, Depuis l'année 2010, la ville de Butembo connait
chaque année au moins 2500 personnes de plus. Au premier rang des
problèmes engendrés par cette explosion urbaine se trouve la
question de la planification urbaine notamment en termes d'aménagement.
L'absence de planification des nouvelles aires de centralité urbaines et
la rénovation de celle existante n'a pas permis d'endiguer les tendances
à l'étalement et les conséquences qui en
découlent.
Trois phénomènes caractérisent donc cette
croissance urbaine. D'une part on observe une sur-densification et
chômage dans des cités périphériques de la ville qui
causent un exode rural très élevée ; car trop des
villageois arrivent en ville principalement pour pratiquer du commerce qui est
l'activité principale de la ville de Butembo. Certes, la ville s'est
étalée mais tout en gardant un seul centre dans lequel plus de
80% d'activités socio-économiques sont concentrées.
Butembo se présente par ce fait comme une ville mono polaire dont
l'unique pôle est le Centre-ville. Ce pôle où se concentrent
presque toutes les activités politiques et économiques.
D'ailleurs dans le langage courant, on dit « Nina enda mu ville »
pour désigner ce pôle prolifique où la majeure partie de la
population se dirige le matin pour le quitter dans la soirée. Et cette
occupation de la ville a une incidence sur la performance du réseau de
déplacement.
Nous assistons à une polarisation de transport dans le
centre-ville créant des embouteillages dans tous les sens,
l'insuffisance d'aires de stationnement, la confusion entre l'espace
piéton et celui des automobiles à certains endroits entrainant
ainsi la perte de temps, des accidents, des vols,... en un mot la congestion du
centre-ville. Face à cela, l'administration est faible et n'arrive pas
à répondre aux besoins et aspirations de la population urbaine en
ce qui concerne le transport, la sécurité urbaine, l'organisation
et la gestion spatiale. Elle semble
Travail de fin de cycle présenté par
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-'. 3 -'.
ne pas tenir compte de la dépendance de la
qualité de la vie à l'organisation voire à
l'aménagement des aires de centralité dans la ville.
C'est sous cet angle que notre étude va
s'intéresser à l'intégration d'une Aire de
centralité en commune Mususa, Quartier Katwa pour le
désenclavement du centre-ville de Butembo.
De ce qui précède, on pourrait se poser les
questions :
? Qu'est-ce qui explique la polarisation de la population et
du déplacement au centre des affaires de Butembo?
? Que faire pour remédier à cette polarisation et
à la congestion du centre des affaires ? ? Comment organiser la forte
piétonisation du centre-ville ?
0.2. HYPOTHESE
La polarisation de la population et du déplacement au
centre des affaires de Butembo serait due à la concentration des
activités qui obligent la population à converger toujours vers le
centre-ville.
De ce fait, la décongestion du centre des affaires
pourrait passer par la délocalisation de certaines activités et
un aménagement des aires de centralité dans les quatre communes
de la ville de Butembo.
La création des voies piétonnes et
l'aménagement des aires de stationnement et gares routières dans
des aires de centralité devraient améliorer les conditions de
circulation au centre-ville.
0.3. CHOIX DU SUJET
Le choix de ce sujet s'explique par le fait que l'enclavement
du centre-ville de Butembo est actuellement un fléau et mérite
une attention particulière des urbanistes. L'ampleur que prend
l'enclavement du centre-ville préoccupe, car la dégradation de
l'environnement de cette entité urbaine doit être prise en compte,
pour pallier aux insuffisances et aux dégâts qui guettent cette
partie, du point de vue urbanistique, sanitaire, économique, social et
environnemental.
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-'. 4 -'.
0.4. INTERET DE L'ETUDE
Cette étude revêt un triple intérêt,
notamment sur les plans théorique, pratique et urbanistique.
? Sur le plan théorique ou
scientifique, cette étude apporte des résultats et
approfondie les connaissances dans le domaine de l'habitat, de l'environnement
et la multiplicité des activités.
? Sur le plan pratique ou social, elle pourra
permettre, par ses résultats, aux autorités
politico-administratives, aux promoteurs immobiliers et autres partisans qui
oeuvrent dans le domaine de l'habitat et de l'environnement, de saisir
l'importance des altérations liées à la concentration des
toutes les activités de la ville de Butembo uniquement au
centre-ville.
? Sur le plan urbanistique , nous donnons une
piste d'aménagement d'une aire de centralité permettant d'avoir
des espaces de travail qui vont aider en facilitant ses activités
quotidiennes, tout en préservant l'environnement.
0.5. DELIMITATION DE L'ETUDE
Comme tout travail scientifique, la présente
étude est délimitée dans le temps et dans l'espace.
? Dans le temps : pour plus de clarté,
ce travail analyse la dynamique spatiale du centre-ville de Butembo, surtout
dans des heures De 8h à 19h30.
? Dans l'espace : cette étude concerne
plus précisément la ville de Butembo, au centre-ville, pour
donner une solution d'une aire de centralité dans la commune Mususa
Quartier Katwa, concession CEBCA/katwa.
0.6. METHODE ET TECHNIQUE UTILISEES
6.1. Méthodes
La méthode est un ensemble des voies et moyens à
suivre pour aboutir à un résultat
escompté. C'est une démarche raisonnée et
ordonnée suivant certains principes. Ainsi, au cours de notre
réflexion, nous nous sommes servis de la méthode analytique et de
la méthode descriptive.2
2 BLANCHE GYAUM, L'introduction
scientifique et les lois naturelles, Paris, PUF, 1969
Travail de fin de cycle présenté par
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-'. 5 -'.
1. La méthode analytique
Cette méthode nous a permis d'analyser les
différentes informations recueillies auprès de nos
enquêtés.
2. La méthode descriptive
Cette dernière nous a été utile pour
décrire les activités économiques de la ville de Butembo
et ses périphéries.
6.2. Les techniques
D'après PINTO et GRAWITZ, la technique est un
instrument de travail qui sert à rendre opérationnelle la
méthode3.
Ainsi, tout au long de notre étude nous avons recouru
aux techniques suivantes : documentaire, Interview et questionnaire
d'enquête
1. La technique documentaire
Cette technique nous a permis d'explorer
systématiquement certaines bibliothèques de Butembo. Grâce
à elle, nous avons consulté des ouvrages, des revues, des
archives et divers autres écrits qui cadrent avec notre thème.
2. Technique d'interview et d'enquête
Notre descente sur terrain a été
concrétisée par l'échange d'opinions relatives à
notre thème avec quelques citadins de Butembo, notamment les chefs des
entreprises et les travailleurs. Au cours de nos entretiens, nos interrogations
ont davantage dégagé une lumière qui nous a aidé
à mieux constituer notre travail.
0.7. OBJECTIFS
En réalisant cette étude, nous avons poursuivi
deux objectifs, dont l'objectif principal et les objectifs
spécifiques.
1. Objectif Principal
L'objectif principal poursuivi dans ce travail est de proposer
une aire de centralité qui va résoudre le problème de
l'enclavement qui frappe le centre-ville de Butembo, mais aussi de
3 PINTO et GRAWITZ/ ouvrage d'informatique
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~ 6 ~
suggérer un certain nombre de mesures pouvant
épargner une mauvaise gestion de la dite Aire de centralité.
2. Objectifs Spécifiques
Les objectifs spécifiques de ce travail sont de:
? spécifier les différentes périodes et les
heures qui marquent significativement la concentration de la population au
centre-ville de Butembo;
? définir les causes et conséquences de cette
concentration;
? et enfin, proposer un plan d'une aire de centralité
pouvant intégrer l'aspect de développement durable.
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES
Comme tout autre travail scientifique, nous avons connu
plusieurs difficultés auxquelles nous nous sommes heurtés et qui
ont été principalement d'ordre scientifique, social,
matériel et méthodologique. De ce fait, nous citons :
Premièrement nous avons eu des difficultés de
trouvé des références pour l'orientation du travail car
nous sommes la première promotion en urbanisme à l'Est du pays ;
Comme nous avons travaillé dans une concession conflictuelle, nous avons
eu beaucoup d' attaques provenant des personnes qui semblent être
gagné du procès ; La fermeture de certaines bibliothèques
que nous avons eu l'habitude de fréquenter ; entre autre de
l'IBTP/Butembo, l'UCG, IZAM/Lubero, ISEAB, ...
L'insuffisance des moyens financiers pour la réalisation
rapide de certaines tâches : comme l'impression des planches sur les
papiers huilés A1,...
0.9. DIVISION DU TRAVAIL
A part l'introduction et la conclusion, ce travail comprend
trois
chapitres:
Chapitre Premier : CONSIDERATIONS GENERALES ET PRESENTATION DU
MILIEU D'ETUDE
Chapitre Deuxième : CAUSES, CONSÉQUENCES ET
ANALYSE DES ENQUÊTES DE L'ENCLEVEMENT DU CENTRE-VILLE DE BUTEMBO.
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-'. 7 -'.
Chapitre troisième : PROPOSITION D'AMÉNAGEMENT
D'UNE AIRE DE CENTRALITÉ
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~ 8 ~
Chapitre premier: CONSIDERATIONS GENERALES ET
PRESENTATION DU MILIEU D'ÉTUDE
Dans ce chapitre, nous définissons quelques concepts de
base qui, dans cette étude, constituent des notions indispensables
à la compréhension du travail. Nous présentons aussi les
généralités sur l'enclavement et sur l'aire de
centralité. Ensuite, nous donnerons la présentation du milieu
d'étude par rapport à la ville.
I.1. DÉFINITION DES CONCEPTS CLÉS I.1.1
L'urbanisme
Étymologiquement l'urbanisme vient du nom latin
<< urbis >> qui signifie ville. Au XVIIIème Siècle,
on parlait de << Science de l'urbanisme >>.
L'urbanisme est l'art de construire, de transformer,
d'aménager les villes au mieux de la commodité, suivant les
règles de l'esthétique et de l'hygiène.4
L'urbanisme est l'art de rendre une agglomération viable
et vivable. I.1.2. Aménagement Urbain
L'aménagement urbain est une opération qui
s'inscrit dans un contexte de développement durable, avec pour ambition
l'amélioration du cadre de vie des habitants, la contribution au
développement économique de l'agglomération et
l'intégration d'éléments de qualité
environnementale dans les projets urbains.5
Son but est de coordonner le développement et la
création des villes, dans le respect du cadre de vie des habitants
actuels et futurs, ainsi que de l'équilibre nécessaire entre
population et équipements (espaces publics, espaces verts,
réseaux d'eau potable, d'assainissement, éclairage public,
électricité, gaz, réseaux de communication).
De cette définition découle les objectifs
majeurs poursuivit ou que nous poursuivons dans l'aménagement d'une aire
de centralité.
L'aménagement est l'ensemble d'actions
concertées visant à disposer avec ordre les habitants, les
activités, les constructions, les équipements et les moyens de
communication sur l'étendu d'une agglomération.
4 Dr. AKUKU LISAAU dans les notes du cours
d'introduction à l'urbanisme G1 urbanisme IBTP/Butembo
5 Jocelyne Dubois-Maury, 1993, L'aménagement
urbain, Outils juridiques et forme urbaine, Dalloz, Paris, P.9
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-'. 9 -'.
L'aménagement est toute opération de
réalisation et / ou de mise à niveau des réseaux de
viabilité y compris le traitement de surface des sols, de consolidation
des talus, de plantation d'arbres, de pose de mobiliers urbains, de
réalisation des espaces verts et de construction de
clôture.6
I.1.3. La centralité
Étymologiquement du latin "centralis", qui signifie
placé au centre.
La centralité est la qualité, le
caractère de ce qui est central ou le fait de constituer le centre de
quelque chose. Par extension et au sens figuré, la centralité est
le caractère de ce qui est central, au sens de majeur, primordial,
essentiel, de ce qui régit le reste des choses. En physiologie, les
phénomènes de centralité sont les
"phénomènes nerveux qui se passent dans les centres
cérébraux-rachidiens et non dans les nerfs
périphériques" (Littré).
En matière d'urbanisme, la centralité est un
concept proposé par Walter Christaller(1893-1969),
géographe allemand, dans son ouvrage "La théorie des lieux
centraux"(1933). Il définit la centralité comme "la
propriété conférée à une ville d'offrir des
biens et des services à une population intérieur et
extérieure ".
Le concept est précisé dans les années
1970 par Manuel Castells, professeur de sociologie et de
planification urbaine espagnol pour qui "la centralité est la
combinaison à un moment donné d'activités
économiques, de fonctions politiques et administratives, de pratiques
sociales, de représentations collectives, qui concourent au
contrôle et à la régulation de l'ensemble de la structure
de la ville".
Contrairement au centre qui est défini par sa position
géographique, la centralité est définie par ses
fonctionnalités et son contenu (administratif, commercial, culturel,
économique, financier, politique, etc.) et sa capacité à
proposer des biens et services à des populations extérieures.
Il peut y avoir plusieurs centralités urbaines au sein
d'une même agglomération. Son attractivité est
confortée par son accessibilité qui doit la placer au centre d'un
réseau de transport et de télécommunication assurant
l'interconnexion des différents lieux géographiques de
l'agglomération. Il peut exister plusieurs niveaux de centralité
selon la taille des "marchés", la dimension des zones d'influence et la
rareté des fonctionnalités offertes.
6 Logo Tina, (2014), socopao II :
problème d'urbanisme d'un quartier auto-construction dans la ville de
Kinshasa. TFC en urbanisme ISAU/Gombé.
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- · 10 - ·
La centralité est la capacité d'un lieu à
polariser l'espace situé dans la zone d'influence c'est-à-dire
à exercer un pouvoir attracteur sur les populations et les
activités.7
I.1.4. La ville
La ville est un groupement de la population et des constructions
dont la vie s'articule
autour d'une même organisation économique et
socioculturelle ou elle est une réunion importante de constructions
constituant un milieu social autonome et une entité économique
(commerce, industrie, administration).8
Selon la loi congolaise ; La ville est toute
agglomération qui a déjà atteint 100.000habitants ou plus,
et tout chef-lieu des provinces.
I.1.5. La parcelle
La parcelle est une partie d'un terrain d'un seul tenant de
même culture ou de même
utilisation, constituant une unité
cadastrale.9
Selon l'assistant KAMBALE MAKUTANO STANY, notes du cours de
l'habitat urbain 3em Graduat urbanisme IBTP/Butembo, année
académique 2017-2018. La parcelle est une délimitation physique
et juridique d'un terrain.10
I.1.6. Environnement Urbain
L'environnement urbain est un système dynamique
définie par les interactions physiques,
biologiques et culturelles, perçues ou non, entre
l'homme, les autres êtres vivants et tous les éléments du
milieu, qu'ils soient naturels, transformés ou créé par
l'homme.11
I.1.7. l'écologie Urbaine
L'écologie urbaine est l'Etude des interactions entre les
êtres vivants et la ville.12 Ce
terme est parfois utilisé pour désigner ou
étudier la ville comme un super-organisme, par exemple en urbanisme.
Cette notion a parfois un sens organisme vivant dans une zone urbaine,
principalement représentés par les espaces verts, publics,
privés et les animaux sauvages.
7 Rapport de l'observatoire du développement
spatial. Unité de recherche GEODE, CEPS/ INSTEAD, 2012 P.08
8
www.southAfrica.net,
Doc.cité
9 Assises sur l'urbanisme: projet de glossaire sur
l'urbanisme. Juin 2011
10 KAMBALE MAKUTANO STANY, notes du cours de l'habitat
urbain 3em Graduat urbanisme IBTP/Butembo, année académique
2017-2018
11 GUBRY P, 1988, population et environnement dans les
pays du sud, CEFED, Paris P.4
12 Selon
www.wikipedia.com
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- · 11 - ·
L'écologie Urbaine est une façon de gérer
la ville d'une manière rationnelle, intelligente, souhaitée,
voulue et conçue au niveau des idées, élaboré et
exécuté. En définitive l'écologie Urbaine est un
concept qui reproduit les enjeux économiques à la vie en
ville.13 Cette dernière définition nous permet de
mieux comprendre de l'écologie Urbaine comme une discipline qui
étudie l'ensemble de problématiques environnementales relatives
au milieu urbain et périurbain. Elle vise à articuler ces enjeux
en les insérant dans les politiques territoriales pour limiter ou
réparer les impacts environnementaux et consiste à définir
une cohabitation entre l'homme et la nature, une biodiversité urbaine,
maintenir la qualité des ressources naturelles ( air, eau, sols,
être vivants) et développer simultanément le rural et
Urbain.
I.1.8. Gestion Urbaine
La Gestion Urbaine consiste en une utilisation rationnelle de
l'espace urbain, en vue de maintenir la qualité du milieu physique et
d'harmoniser les équilibres globaux pour garantir une meilleure
qualité de vie pour les générations actuelles et
futures.14
La gestion urbaine est un paradigme qui englobe tout ce qui
concerne l'aménagement et l'administration des zones
urbaines.15
Son champ d'action est le financement de l'administration
municipale, la gestion foncière, la gestion des infrastructures et de
l'environnement et la réduction de la pauvreté urbaine. La
gestion urbaine recouvre un ensemble d'activités profondément
dévalorisées car elles consistent à nettoyer,
réparer, entretenir régulièrement, pour ne pas dire
inlassablement les infrastructures existantes. Il s'agit d'activités
répétitives, assurées pour une large part par des agents
dont les métiers sont également dévalorisés (agents
ménage ou d'entretien, éboueurs, cantonniers, gardiens
d'immeubles, etc...)
I.1.9. Assainissement
L'assainissement est un ensemble de mesures propres à
assurer les conditions favorables pour la santé.16
L'assainissement est l'ensemble de techniques
d'évacuation et de traitement des eaux usées et des boues
résiduaires.17
13 BINZANGI KAMALANDUA (2011-2012) <<
Écologie Urbaine, cours imédi>>. Urbanisme
ISAU/Gombé
14 Selon Jocelyne Dubois-Maury, 1993,
L'aménagement Urbain outils juridiques et forme urbaine, Dalloz, Paris,
P9
15 Selon Ir.Jean Pierre Bwazu Dungia Licence 2012 (
ISAU /Kinshasa).
16 MBODO VANGU Thina, opcot, P7
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~ 12 ~
Selon MANUILA et Al cités par MUSIBONO,
l'assainissement est un ensemble de mesures propres à assurer les
conditions favorables pour la santé.
Selon le petit Larousse illustré, l'assainissement est
l'ensemble de techniques d'évacuation et de traitement des eaux
usées et des boues résiduaires.
Selon les experts de l'OMS, l'assainissement est une action
visant à l'amélioration de toutes les conditions qui, dans le
milieu physique de la vie humaine, influent ou sont susceptibles d'influencer
défavorablement le développement, la santé et la
longévité.
I.1.10. Centre des affaires
Le Centre des affaires c'est le Central Business District
(CBD) en anglais, est défini par MERLIN P.et al(2010) comme « le
foyer de la vie commerciale, sociale et civique » de la ville. C'est dans
cette zone que se trouve la plus grande concentration des bâtiments
élevés ; l'intensité du trafic des véhicules et des
piétons; les valeurs élevées du sol et des impôts
payés ; la concentration des affaires de toute la région urbaine
et toutes classes sociales.
I.2. GÉNÉRALITÉS SUR L'AIRE DE
CENTRALITÉ I.2.1 Les facteurs de l'attractivité des aires
de centralités
L'attractivité des aires de centralités repose
sur la concentration d'emplois, d'équipements publics et de services,
notamment de commerces, de restaurants et de loisirs dans un espace restreint.
Elle s'appuie sur la qualité de leur accessibilité, sur la
qualité du cadre bâti et des espaces publics ainsi que sur
l'échelle humaine, qui favorisent la marchabilité et le
caractère distinctif du lieu. Le caractère d'une
centralité est un facteur essentiel de son attractivité: il
correspond à son identité culturelle et à son image de
marque, façonnés par son histoire et par l'ambiance qui en
émane.
Les centralités exercent une force d'attraction sur une
communauté qui dépasse très largement leur
périmètre, générant une forte affluence sur un
espace restreint, et généralement habité. Cette affluence
les rend compétitives pour l'accueil de projets immobiliers
d'habitations, de commerces, de bureaux et d'institutions et les dote d'une
valeur foncière supérieure à celle des milieux
avoisinants.
I.2.2. La mixité des activités dans une
aire de centralité
La mixité des activités réfère
à la présence de différentes activités dans une de
centralité : activités résidentielles et
socioéconomiques (bureaux, commerces, institutions, services
17 MBODO VANGU Thina, Idem, P9.
Travail de fin de cycle présenté par
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~ 13 ~
publics, parcs, etc.). Cette diversité s'observe
à l'échelle de la rue (mixité horizontale) ou à
l'intérieur d'un même bâtiment (mixité verticale). La
mixité des activités d'une aire de centralité
entraîne l'utilisation de ce dernier à différentes fins
(mixité d'usages) et est une condition essentielle à ce que
l'entité urbaine à laquelle appartient ce lieu exerce une
diversité de fonctions et devienne un milieu de vie complet. La notion
de mixité s'oppose à celle de ségrégation des
activités.
I.3. GÉNÉRALITÉS SUR
L'ENCLAVEMENT
Dans ce présent travail, nous avons pris l'enclavement
comme une concentration des activités de la ville de Butembo dans un
même pôle qui est le centre-ville. Cet enclavement a
déjà causée une forte polarisation qui occasionne des
embouteillages. En général, quelques quartiers de la ville de
Butembo sont déjà considérés comme des cités
dortoir; même les avenues des quartiers périphériques du
centre-ville sont toujours moins fréquentes pendant la journée
car la majorité de la population se concentre au centre-ville. La
polarisation des activités dans un même pôle a des
conséquences. Nous pouvons citer:
? Des risques aux accidents ; quand on se dirige chaque jours au
centre-ville.
? La polarisation de la circulation qui cause l'embouteillage
des routes ; surtout pendant les heures matinales dans le sens de se diriger au
centre-ville; et la soirée dans le sens de se diriger dans des quartiers
dortoirs.
? Les vols très exagérés dans des quartiers
dortoirs pendant la journée.
En faisant des aires de centralité dans les quatre
communes de la ville, nous allons parvenir à réduire cet
enclavement au centre-ville.
I.4. PRESENTATION DU MILIEU D'ÉTUDE
Notre concession du CEBCA Katwa est située à
l'est de la RDC, province du Nord-Kivu, ville de Butembo, commune Mususa,
Quartier katwa, à 100 mètres de l'hôpital
général de katwa. Il est situé à 7 km Sud-est du
centre-ville (monument historique de Butembo), à 1700m du rond-point
Nziapanda-Katwa, situé à une altitude moyenne de 24°c avec
un climat équatorial généralement adouci.
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~ 14 ~
I.4.1. APERÇU HISTORIQUE DE LA VILLE DE
BUTEMBO18
Avant l'installation de la minière des grands lacs (MGL)
dans la localité, cette partie du
territoire de Lubero était une brousse parsemée
de quelques cafiers et formée des plusieurs petits villages. Butembo est
connu en ce temps sous le nom de LUSANDO petit village où
résidait l'ancien chef de YORA du groupement BUYORA.
Le mot « BUTEMBO » ne serait venu qu'après
par altération linguistique de « MUTEMBO » un arbre
géant qui se trouvait dans la cours de la parcelle d'un vieux papa.
C'est de cet arbre que dérive le nom de Butembo qui donnera naissance au
nom de toute l'agglomération indigène. A l'arrivée de
l'homme blanc au Congo, il sera créé des centres dont le
rôle primordial sera la gestion des terres dites domaniales. Cette
stratégie entraînera par
18 Mairie de la ville de Butembo : historique de la
ville et ses périphéries
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~ 15 ~
voie de conséquence, non seulement la
désagrégation des unités structurelles, mais aussi
l'instauration de deux régimes fonciers.
D'une part, les terres indigènes gérées
suivant : la coutume d'autre part, les terres vacantes soumises au droit court.
L'installation, en 1928 de la MGL, actuellement SOMINKI ; Butembo offrait
l'avantage de faciliter l'approvisionnement et la distribution du
matériel dans la partie Ouest du territoire de Lubero et en territoire
de Beni. Au demeurant, il se constituera un centre administratif et de
négoce à Butembo. Familiarisés à l'économie
du marché, les ouvriers de la MGL, retraités ou licenciés,
éprouvent de la peine à réintégrer leur milieu
coutumier. Il en va de même des employés des colons et des «
capita-vendeurs » des commerçants grecs. A la suite de la demande
pressante de la population, l'Administrateur du territoire de Lubero autorisera
celle-ci à s'installer sur ce lieu.
Il s'en suivra la création de la cité
indigène par l'arrêté du ministère des colonies du
Congo Belge et du Rwanda-Burundi N°21/503 du 23 Septembre 1949.
L'ordonnance N° /138 du 15 mai 1956 soumettra la dite cité au
régime de l'urbanisation. Son premier chef est : Romain MATOKEO
MUSAVULI. Dans le but d'attirer plus des populations et soucieux
d'ériger Butembo en une entité autonome, celui-ci distribuera
gratuitement des parcelles à la population. Cette pratique attirait la
population périphérique ainsi que les commerçants grecs
installés ou chef-lieu du territoire (45 Km). En 1958, le centre de
Butembo accède au statut de centre extra coutumier. En 1987, Butembo est
reconnue comme cité moderne parmi les citées créées
par les ordonnances présidentielles N° 87/238 du 29 juin 1987
portant création de 83 cités en République du
Zaïre.
En 1999, la cité de Butembo se voit dotée d'un
statut d'une ville par l'arrêté N°01/001 bis/CAB/GP-MK/99 du
29 septembre 1999 portant création des villes de Beni et de Butembo en
province du Nord-Kivu, par les autorités rebelles du RCD/K-ML qui
avaient choisi Beni comme siège de leur institution politique lors de la
2ème guerre dite de libération qui a éclaté le
2/08/1999 en RDC.
En 2001, le président du RCD/K-ML signe en date du 22
décembre le décret N°2001/038 portant création et
délimitation de la ville de Butembo et ses communes en province du
Nord-Kivu. En 2003, le président de la République
Démocratique du Congo, le Général major Joseph KABILA
signe le Décret N°042/2003 en date du 28 mars portant
création d'une ville pour hisser Butembo en ville après la
réunification du territoire nationale.
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~ 16 ~
I.4.2. SITUATION DÉMOGRAPHIQUE
La démographie signifie étymologiquement la
description de la population ou du
peuple. Elle étudie aussi son état et sa
variation, c'est également une étude quantitative d'une
population donnée. Une ville qui croit est une ville qui grandit, elle
est comparable à un organisme vivant, disent les urbanistes. C'est le
cas de la ville de Butembo. Il est vrai que l'augmentation d'une population
peut être à la base de sa croissance économique. Certains
auteurs économistes notamment THOMAS ROBERT MALTHOS qui
préconisait la limitation des naissances afin d'éviter
l'augmentation de la population car celle-ci, disait-il, n'évoluait pas
proportionnellement à l'augmentation des substances, d'autres auteurs
prétendent le contraire. WILLIAM PAYER, un réformateur
théologien dit : la baisse de la population est le pire des maux que
puisse subir un état et l'on doit s'efforcer, quoi qu'il arrive d'y
remédier en priorité à tout autre objectif. Petit Jeune
quant à lui, déclare qu'« il est évident qu'un
individu enrichit son pays en conservant des enfants même s'ils
devenaient miséreux ».
En général, la ville de Butembo a une population
homogène, l'ethnie YIRA communément appelée NANDE,
représente la majorité de la population qui est constituée
d'autres ethnies en provenance de la province d'Ituri, Orientale, même
des autres provinces de la RDC et des étrangers. Cette population
connaît en général une croissance démographique
rapide.
I.4.2. APERÇU CLIMATIQUE
Butembo jouit d'un climat subtropical humide
tempéré par les montagnes. La
température moyenne autour de 18°C, avec deux
saisons des pluies, de mars-avril-mai et août-septembre-octobre-novembre,
influencée par le passage de la zone ZCIT. Les deux saisons relativement
sèches vont de juin à juillet et de janvier à
février.
I.4.3. SITUATION GÉOGRAPHIQUE DE LA VILLE DE
BUTEMBO
Butembo est une ville située en Province du Nord Kivu,
à l'Est de la République
Démocratique du Congo, dont le chef-lieu Goma à
365 km de Butembo. Elle a pour coordonnées géographiques :
0o 9' 00" latitude Nord, 29o 17' 00" longitude Est et
1800m d'altitude. La géographie situe la ville de Butembo à 17 km
au Nord de la ligne de l'équateur. Par ailleurs, Butembo est en position
d'éloignement par rapport aux principaux centres de décision.
Elle est à plus ou moins 2000 km de la capitale KINSHASA, 800 Km de
KISANGANI, 350Km de GOMA, chef-lieu de la Province du Nord Kivu.
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~ 17 ~
VULAMBA
KIMEMI
MUSUSA
CARTE DES COMMUNES DE LA VILLE DE BUTEMBO
N
BULENGERA
N
Ville de Butembo
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~ 18 ~
Butembo est une ville qui loge sur la route Bunia-Goma, la
nationale N°4 et constitue la limite centre Nord entre le territoire de
Beni et celui de Lubero. Avec la superficie de 190,34km2 ; Butembo englobe une
population d'environ 802454 soit une densité de 4216 habitants au
kilomètre carré. Butembo compte quatre communes dont les
appellations et superficies approximatives sont les suivantes :
- BULENGERA : 55,18 km2
- KIMEMI : 42,25 km2
- VULAMBA : 52,61 km2
- MUSUSA : 40,30 km2
I.4.4. SITUATION ECONOMIQUE
La vie économique de Butembo est essentiellement
dominée par l'agriculture et le commerce, deux activités
englobant le plus grand nombre d'actifs.
I.4.4.1. L'agriculture de la ville de
Butembo
L'agriculture occupe une place considérable dans la
ville de Butembo. Ce secteur demeure la base de démarrage des
activités commerciales du moins pour la majorité
d'opérateurs économiques. Elle va des cultures vivrières
aux cultures industrielles et permet d'assurer non seulement l'autosuffisance
alimentaire mais également de dégager un excédent
commercialisé à l'intérieur et en dehors de Butembo :
KISANGANI, GOMA, KINSHASA. Les cultures industrielles, sont principalement la
culture du café, du quinquina, du thé, du cacao, du palmier
à huile, de papaye,... pratiquées, pour la plupart en dehors des
limites de la ville de Butembo.
Les cultures vivrières sont constituées de
haricot, pomme de terre, maïs, légumes, etc. Les activités
d'élevage ne sont pas inconnues ; certains ménages
s'intéressent à l'élevage des animaux de la basse-cour et
de ruminants pour des raisons d'autoconsommation familiale et
économique. Le gros bétail est élevé dans les
fermes aux environs de la ville.
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~ 19 ~
I.4.4.1. L'activité commercial au centre-ville
de Butembo
Depuis l'époque coloniale, Butembo a toujours
été un centre qui se veut commercial. Cette pratique a vu le jour
par le biais des employés, des colons, des capita-vendeurs, des grecs et
des ouvriers retraités ou licenciés de M.G.L. qui tous
étaient déjà familiarisés à
l'économie du marché.
Ainsi, du centre de négoce on est arrivé au
complexe économique d'aujourd'hui. Par ailleurs, sa position
géographique est tellement stratégique que l'évolution de
commerce est facile.
En effet, cet asile se situe sur la voie routière qui
lui permet d'échanger avec les pays de l'Est et qui l'ouvre à
l'océan Indien par le port maritime de Mombasa pour ainsi atteindre
l'Orient. Par ces contacts commerciaux, Butembo s'institue en géant
économique au centre des trois provinces en l'occurrence : Sud-Kivu,
Nord-Kivu et Ituri. Butembo en 2006 était une ville enviée de
toutes les villes du Congo où les activités économiques se
déroulaient en bon trait par rapport aux autres villes de la RDC en
cette période.
La ville de Butembo est un centre à caractère
commercial et industriel, mais le caractère commercial est le plus
dominant. Sur terrain, le commerce se manifeste par la présence des
magasins d'articles divers, les boutiques tout au long des rues; la
fréquentation quotidienne des succursales (Banques, coopératives,
micro finances, ...).
L'évolution du commerce à Butembo est si rapide
qu'il tend même à devenir la principale activité la plus
rémunératrice et la plus entreprise. L'expansion du commerce va
de petites activités marchandes au commerce d'importation et
d'exportation en passant par le commerce général, de
détail ou de gros. Cependant, ce commerce est en grande partie
tourné vers l'extérieur, un commerce extraverti, un commerce
import-export. De Butembo, les commerçants exportent surtout du
café, du quinquina, de l'or, du thé, du bois, etc.
Les journées de lundi et jeudi sont
caractérisées par la vente des articles. En effet, durant ces
deux jours de la semaine, Butembo accueille les gens qui viennent de tous les
coins du Congo. Mercredi et samedi sont les jours où les habitants de la
campagne viennent vendre leurs produits agricoles et s'approvisionner à
ceux des premières nécessités.
Comme l'activité commerciale est la plus dominé
à Butembo, nous allons parler à quelques mots du commerce.
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~ 20 ~
I.5. GENERALITE SUR LE COMMERCE
I.5.1. Définitions
Selon l'assistant POROTO dans les notes du cours d'introduction
à l'économie G2
urbanisme IBTP/Butembo, "le commerce" est défini comme
« l'activité d'achat et de vente de produits et de services
»19.
Pour Gilbert Matthieu, « faire le commerce, c'est
transmettre les biens et amener partout où ils sont demandés au
meilleur prix et de la meilleure qualité. ».
Nous pouvons donc retenir que le commerce est un ensemble
d'opérations lucratives comprenant l'échange et la circulation
des produits et services d'un lieu de production à un lieu de
distribution.
I.5.2. Origine
Depuis son existence sur la terre, l'homme éprouve
beaucoup des besoins qu'il ne sait
pas satisfaire avec sa seule propre production. Pour se
préoccuper de ce qui lui manquait, il cédait ce qu'il avait en
trop à d'autres hommes qui lui donnaient en échange ce qu'ils
avaient eux-mêmes en excédant : c'est ce qu'on appelle le troc. Le
troc se décompose alors en deux opérations : la vente et l'achat.
C'est à partir de ce moment que commence le vrai commerce.
Dans la recherche pour la satisfaction de ses besoins, l'homme
s'est senti incapable de les satisfaire sans recourir à autrui. C'est
ainsi qu'il a eu l'idée d'échanger avec les autres afin d'obtenir
les biens qu'il n'a pas.
I.5.3. Les fonctions du commerce dans la
ville
Le commerce a un certain nombre de fonctions qu'il remplit dans
la ville, telle que :
a) La fonction d'échange : il s'agit
de l'échange des produits et services par toutes les personnes
engagées dans le commerce.
b) La fonction de transport : il s'agit de
déplacer les biens par terre, par eau ou par air pour les envoyer d'un
endroit à l'autre.
Lorsque cette fonction n'est pas adéquatement remplie,
le système économique tout entier est
désorganisé.
19 Assistant POROTO dans les notes du cours
d'introduction à l'économie G2 urbanisme IBTP/Butembo
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~ 21 ~
c) La fonction de stockage : elle consiste
à stocker les biens produits jusqu'au moment de leur demande.
L'importance de cette fonction provient du fait que le consommateur n'est plus
disposé à passer commande et attendre la liaison de certaines
catégories des biens. En outre, sans cette fonction, l'approvisionnement
de certains produits de base deviendrait irrégulier et les prix de ces
produits varieraient sans limite fixe.
d) La fonction de service bancaire: le
commerce joue un rôle très important de la banque ; car il aide a
conservé l'argent dans des fournitures.
e) La fonction d'assurance : cette fonction
donne la sécurité et la stabilité de l'argent, car sans
elle, les producteurs et les consommateurs subiraient des pertes inimaginables
suite aux incendies, aux naufrages, aux avaries et ils auraient peut-être
été obligés de réduire les volumes de leurs
transactions à distance.
I.6. CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce premier chapitre, nous avons essayé de
définir quelques concepts de base qui sont fréquemment
utilisés dans ce présent travail. Nous avons
présenté aussi les généralités de notre
étude qui se focalise sur l'enclavement et l'aire de centralité.
Ensuite nous avons essayé de donner la présentation de notre
milieu d'étude ; qui nous a orienté à donner l'historique
de la ville de Butembo, puis présenté la
généralité du commerce qui est l'activité la plus
dominante en ville de Butembo.
Chapitre deuxième: LES CAUSES, LES
CONSÉQUENCES ET ANALYSE DES ENQUÊTES DE L'ENCLAVEMENT DU CENTRE
DES AFFAIRES DE BUTEMBO
Dans ce chapitre nous allons donner quelques causes qui
poussent à la population de Butembo de converger toujours vers le
centre-ville et décortiquer les conséquences qui peuvent arriver
dans cette ville mono-polaire face à cela. Ensuite nous allons faire la
présentation des données recueillis lors de la descente sur
terrain et lors de la distribution des fiches d'enquêtes.
II.1 CAUSES DE L'ENCLAVEMENT DU CENTRE DES AFFAIRES
DE
BUTEMBO
Pour les causes, il y a quelques facteurs qui sont comme causes
principale de
l'enclavement de notre centre des affaires de Butembo. On
énumère:
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~ 22 ~
II.1.1 L'ABSENCE ET LA NON APPLICATION D'UN PLAN
DIRECTEUR D'AMENAGEMENT ET D'URBANISME (P.D.A.U.)
Tout processus de planification urbaine devrait avoir comme
base l'application d'un plan directeur d'aménagement et d'urbanisme), en
vue d'orienter le développement physique de la ville. C'est important
non seulement pour des raisons d'ordre architectural, mais aussi, pour des
raisons de convivialité, d'assainissement et de circulation
intérieure.
Un tel plan devrait indiquer clairement où construire
et ne pas construire, quelle zone qui peut avoir une orientation industrielle,
commerciale ou résidentielle. Et la non application de ce plan pousse
à la population d'effectuer des constructions anarchiques et des mauvais
morcellements des parcelles20.
Fig4. Sur la rue d'ambiance ; Des
embouteillages qui se présentent au centre des affaires de
Butembo.
Fig3. Sur L'Av. de L'église
; L'absence du P.D.A.U qui cause L'enclavement du
centre-ville et pousse la population à créer des petits
marchés sur les voies public.
Fig6. Sur L'Av. Ruwenzori ; Des
taximan des motos qui installent leurs parking sur les vois publiques et les
barricadent. Cette pratique ne permet pas une circulation favorable ou
aisée.
20 Bourg-lès-valence - Quartier des
chabannerie
Fig5.Sur la rue d'ambiance ; Des
faussés qui sont déjà transformé à poubelles
publiques ; car la population manque où jeté leurs
immondices.
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~ 23 ~
II.1.1.A GENERALITE SUR LE P.D.A.U21.
Le plan directeur d'aménagement et d'urbanisme
(P.D.A.U.) est un plan directeur au sens classique du terme. Il est, à
la fois : un guide de gestion et de prévision, pour les décideurs
locaux (commune), un programme d'équipements et d'infrastructures, pour
la ville ou l'agglomération, et un zonage du territoire communal.
Le P.D.A.U. concerne l'échelle de la ville ou de
l'agglomération, autrement dit l'échelle de la commune ou d'un
groupement de communes ayant de fortes solidarités
socioéconomiques, morphologiques ou infrastructurelles, il est alors dit
intercommunal. Sur le plan juridique, le P.D.A.U. est opposable aux tiers,
c'est-à-dire qu'aucun usage du sol ou construction ne peuvent se faire
en contradiction avec les dispositions du P.D.A.U., sous peine de sanctions.
Initié par l'autorité locale : le P.D.A.U. est obligatoire pour
toutes les communes désirant avoir une politique urbaine ambitieuse, car
en son absence, la marge de manoeuvre dès la collectivité se
réduit à la gestion de l'urbanisation sur la base de
règles générales très sommaires et qui seront
évoquées à la fin du chapitre.
Le P D.A.U. est un instrument de planification à long
terme, dans la mesure où il prévoit des urbanisations futures
(15-20 ans). Le P.D.A.U. doit faire siennes et respecter les dispositions du
S.N.E.L., O.V.D,... pour la commune ou les communes concernées, en
matière de programmes d'équipements et d'infrastructures. D'autre
part, il fixe les références des différents P.O.S. de la
commune ou des communes concernées, c'est-à-dire les
périmètres des P.O.S à réaliser.
II.1.1.B OBJECTIFS22
Les principaux objectifs du P.D.A.U. sont :
? La rationalisation de l'utilisation des espaces urbains et
périurbains : Pour les premiers, il s'agit d'occuper le sol - par
l'affectation d'activités, les formes et la densité d'occupation
- en adéquation avec sa valeur réelle dans la ville ou
1'agglomération. Le centre doit se distinguer des secteurs
périphériques par la densité élevée de son
occupation et la nature de ses activités. Pour les seconds, il s'agit de
préserver les terres et les activités agricoles et de
prévoir une urbanisation progressive.
? La mise en place d'une urbanisation protectrice et
préventive : Protectrice des périmètres sensibles, des
sites (naturels ou culturels) et des paysages, et préventive des risques
naturels pour les établissements humains (inondations, glissements de
terrain...).
? La réalisation de l'intérêt
général : Par la programmation des équipements collectifs
et des infrastructures et l'identification des terrains nécessaires
à leur localisation.
21 Résumé du Rapport final « Plan
Directeur d'urbanisme de Dakar et ses Environs à l'horizon 2035
»
22 DUA et mission d'études de la JICA «
Analyse des problèmes liés à la gestion de la
planification urbaine »
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~ 24 ~
? La prévision de l'urbanisation future et de ses
règles : C'est l'objectif principal de tout plan directeur (voir
paragraphe suivant).
II.1.1.C MECANISMES DE PREVISION
L'objectif principal du P.D.A.U. est de prévoir
l'urbanisation future et ses règles. Mais
que prévoit le P.D.A.U. concrètement ?
Le P.D.A.U. détermine des entités urbaines ou
secteurs et prévoit leur évolution dans le temps ; fixe les
emplacements des projets d'intérêt général et
d'utilité publique ; détermine les limites des futurs P.O.S. ; et
fixe, pour chaque secteur, des dispositions réglementaires
générales.
II.1.2. CAUSE DE L'ÉTALEMENT URBAINE, LA
PERIURBANISATION ET MANQUE DES AIRES DE CENTRALITE
Ici on trouve un phénomène où la population
décide d'aller s'installer dans des
communes rurales proches tout en continuant à venir
travailler tous les jours au centre- ville. Et ces communes rurales proches
sont considérés comme des communes dortoirs où la
population y quitte le matin et retourne le soir.
L'étalement urbain et la périurbanisation de
Butembo a quelques causes. On peut énumérer quelques facteurs qui
sont:
? La volonté d'avoir un habitat individuel
(qui consomme plus de surface que les immeubles collectifs). La
population de la ville de Butembo a une culture uniforme; qu'il est
appelé riche toute personne qui possède d'abord sa propre
parcelle. Beaucoup de nouveaux mariés choisissent d'avoir des parcelles
à plus de 9 kilomètres du Centre-ville, au moment qu'il y a des
maisons de location vacante prêt du Centreville. Avec cette culture, on
ne tient pas compte des accidents qui peuvent se passé quand on parcourt
cette longue distance ;
? Des transports individuels (voiture, moto)
plus rapides et plus pratique que les transports en commun insuffisants.
À Butembo, nous avons un sérieux problème d'embouteillage
des véhicules au centre-ville. Tout ceci est causé par des
transports individuels. La plus part de la population utilise leurs propres
moyens de transport que d'utiliser le transport en commun (TAXI) ;
? Grignotage des territoires par les espaces
urbanisés: perte de terres agricoles, recul des forêts
(réduction de la surface des espaces naturels et donc la
biodiversité. L'espace à usage agricole continue
régulièrement de reculer au bénéfice de
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~ 25 ~
l'urbanisation. A la périphérie des villes, les
conflits d'usage entre terres agricoles et résidentielles ne peuvent que
se multiplier. La consommation des sols agricoles au bénéfice
d'un usage urbain semble inexorable. Et elle est plus rapide que
l'évolution de la population ;
? Faible mixité sociale: Les espaces
proches du centre-ville concentrent les populations aisées, alors que
les populations plus pauvres sont repoussées dans les
périphéries de plus en plus lointaines ;
? Le sous-développement de la
population: la population de Butembo a une habitude de chaque fois
étalé les aliments, les habits, ... sur la route. Mêmes il
y'a des marchés qu'on a déjà aménagé, mais
ils ne sont pas utilisés par les vendeurs. Je peux citer le
marché de kitulu, qui est bien construit malheureusement pendant les
jours du marché les vendeurs laisse les étalages pour amener les
fournitures sur le sol et à la rue.
Fig. 4 et 5. Le marché de kitulu là
où la population étale leurs articles au sol au moment où
le marché est bien aménagé pour eux.
Pour arrêter cette pratique, il faut que la population
de la ville cesse d'acheter des fournitures qui sont étalé au sol
ou à la rue, et acheter ceux qui sont aux étalages pour permettre
aux vendeurs d'utiliser les étalages. Aussi le gouvernement local de la
ville avec les agents de l'assainissement doivent faire tous les moyens pour
éliminer cette mauvaise pratique qui ne cesse de se présenter
dans beaucoup de marchés de la ville.
Le développement de la population est très
différent de la croissance de la population.
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~ 26 ~
A. Différence entre développement et
croissance de la population
Benoît VERHAEGEN, dans son étude sur la crise de la
recherche au Congo, remarque
qu'on confond souvent le développement à la
croissance. Il précise que développer un milieu, une
région, c'est libérer l'homme, produire pour l'homme, construire
une population heureuse et harmonieuse, tandis que la croissance asservit et
appauvrit l'homme et l'oppose aux autres.
Bernard BRET ajoute en précisant que le
développement est un art de vivre ensemble qui assure à tous,
c'est-à-dire en l'occurrence aux femmes autant qu'aux hommes, la
possibilité d'épanouir leurs capacités. Entendu ainsi, le
développement est donc un objet qu'il faut viser quel que soit le niveau
économique atteint.
La croissance correspond à un accroissement
quantitatif des biens et services disponibles, mesurés en termes
monétaires ou physiques. La croissance économique est une notion
quantitative et économique. C'est l'accroissement des richesses d'un
pays, mesuré par produit intérieur brut (PIB).
B. Bref aperçu sur le
sous-développement23
Le sous-développement c'est le fait qu'un pays ou une
ville présente sur le plan économique les caractéristiques
suivantes :
- Bas niveau de vie ;
- Bas niveau de productivité ;
- Niveau élevé de croissance démographique
et de la population dépendante ;
- Dépendance significative sur la production agricole
et prédominance de l'agriculture qui occupent la majeure partie de la
population (80%) ;
- Niveau élevé de l'analphabétisme parmi les
adultes.
La plupart des populations des pays pauvres ne mangent pas
à leur faim (sous-nutrition) et le plus souvent souffre de la
malnutrition. Les enfants sont les premiers à être touchés
; d'où forte mortalité infantile plus élevée que
dans les pays riches.
Souvent, la moitié de la population est
analphabète. Parfois, mal formée, mal nourrie. Le chômage
d'une grande partie de la population active traduit l'incapacité des
économies des pays pauvres à employer une main d'oeuvre
abondante. Or, dans un pays pauvre le chômage implique l'absence des
ressources. Il ne reste donc que les petits travaux pour survivre, qui sont
souvent pratiqués par la main d'oeuvre moins exigeante et moins
payée.
23
https://fr.m.wikipedia.org/sous-developpement
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~ 27 ~
II.2 CONSÉQUENCES DE L'ENCLEVEMENT DU CENTRE
DES AFFAIRES DE
BUTEMBO
Pour les conséquences de l'enclavement du centre des
affaires de Butembo, on peut citer:
II.2.1. LES ACCIDENTS ROUTIERS
Les accidents routiers amènent trop de traumatismes. Ces
traumatismes dû à des
accidents de la circulation sont des causes de
décès non seulement chez les professionnels de la route mais
également chez les personnes effectuant un trajet quotidien pour se
rendre sur leur lieu de travail en raison de leur incapacité à
faire face aux conditions de circulation intense. Ainsi, dans la ville de
Butembo, trop des décès enregistrés pour les accidents
sont les accidents de la route sur le trajet menant au lieu de travail.
II.2.2 LE PROBLÈME DES VOLS DANS DES QUARTIERS
DORTOIRS
Butembo a un sérieux problème qui se passe souvent
pendant les heures du travail. De
08 à 18h00, la plupart de la population
converge toujours au centre-ville et laisse leurs quartiers vide (sans
personne). Ainsi, les personnes inciviques profitent pendant ces heures de
faire leurs opérations des vols.
II.2.3 POLUTION ATMOSPHÉRIQUE
Le plus connu du public est la pollution atmosphérique
due aux gaz d'échappements des
véhicules qui causent des maladies respiratoires et
contribuent au réchauffement de la planète. Cette pollution est
en forte réduction dans des pays riches grâces aux fabrications et
utilisation des voitures électriques!!
Selon Jean-Marc Jancovici , qui se
réfère aux données de 2004 de l' agence internationale de
l'énergie , le transport routier est responsable de 16 % de la
production de CO 2, mais ce chiffre monte à 26 % en 2007 dans un pays
développé, tel que les USA , par exemple
II.3 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS DE
L'ENQUÊTE
? La première enquête à être
effectué dans notre travail est celle de comptage des
véhicules sur les grandes artères et points
stratégiques d'entrée au centre des affaires de Butembo. Cette
enquête a duré 20 jours.
Le tableau 1 ci-dessous représente le nombre des
véhicules et des piétons par minute, enregistré dans les
différentes routes de la ville de Butembo qui mènent au centre
des affaires.
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~ 28 ~
TABLEAU 1 : Analyse du trafic des Quelques Axes de la
ville de Butembo
ROUTE
|
HEURES
|
Nbre
de
VOITURES/min
|
Nbre
de
MOTOS/min
|
Nbre
de
PIETONS/min
|
AXE KITULU
|
|
ALLER
|
RETOUR
|
ALLER
|
RETOUR
|
ALLER
|
RETOUR
|
De 8h à 12h
|
9
|
1
|
38
|
6
|
18
|
2
|
De 12h à 16h
|
2
|
0
|
8
|
8
|
7
|
2
|
De 16h à 19h
|
0
|
10
|
5
|
40
|
1
|
22
|
AXE MUTIRI
|
De 8h à 12h
|
11
|
3
|
40
|
9
|
22
|
5
|
De 12h à 16h
|
3
|
2
|
11
|
9
|
5
|
5
|
De 16h à 19h
|
2
|
12
|
12
|
43
|
3
|
24
|
AXE KATWA
|
De 8h à 12h
|
4
|
2
|
20
|
3
|
28
|
9
|
De 12h à 16h
|
0
|
1
|
2
|
3
|
9
|
8
|
De 16h à 19h
|
1
|
5
|
5
|
23
|
4
|
31
|
AXE
MUTSANGA
|
De 8h à 12h
|
12
|
4
|
39
|
11
|
10
|
9
|
De 12h à 16h
|
5
|
3
|
12
|
9
|
7
|
5
|
De 16h à 19h
|
6
|
14
|
12
|
40
|
7
|
15
|
AXE
HORIZON
|
De 8h à 12h
|
3
|
1
|
1
|
2
|
5
|
8
|
De 12h à 16h
|
0
|
0
|
2
|
2
|
3
|
3
|
De 16h à 19h
|
2
|
3
|
5
|
13
|
4
|
8
|
AXE
KAMBALI
|
De 8h à 12h
|
2
|
0
|
9
|
1
|
3
|
9
|
De 12h à 16h
|
1
|
2
|
4
|
5
|
16
|
3
|
De 16h à 19h
|
3
|
2
|
4
|
9
|
10
|
12
|
AXE FURU
|
De 8h à 12h
|
12
|
13
|
29
|
21
|
22
|
12
|
De 12h à 16h
|
9
|
7
|
33
|
29
|
14
|
13
|
De 16h à 19h
|
10
|
5
|
21
|
44
|
11
|
33
|
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
~ 29 ~
Ce tableau 1 montre que les routes de la ville de Butembo sont
fréquemment utilisées de 08h à 12h dans le sens d'aller au
centre-ville et de 16h à 19h dans la direction des quartiers dortoir. De
12h à 16, nous constatons que les routes ne sont pas fortement
utilisées car c'est sont les heures de travail.
? La deuxième enquête à être
effectuée dans notre travail est celle de distribution des fiches
d'enquêtes aux citadins de Butembo.
Tableau 2 : Age des enquêtés
Dénomination
|
Effectif
|
Pourcentage %
|
De 15 à 20 ans
|
20
|
16
|
De 21 à 30 ans
|
28
|
22.4
|
De 31 à 45 ans
|
43
|
34.4
|
De 46 à 60 ans
|
27
|
21.6
|
Plus de 60 ans
|
7
|
5.6
|
Total
|
125
|
100
|
Source : Enquête sur terrain, juin 2018
Dans ce tableau 2, les enquêtes dont l'âge varie
entre 31 à 45 ans sont majoritaires et représentent 34,4 % de
l'ensemble. Ils sont suivis par ceux dont l'âge varie entre 21 et 30 ans,
représentant 22,4 % et ceux dont l'âge est situé entre 46
à 60 ans qui représente 21,6%, ensuite ceux dont l'âge se
situe entre 15 à 20 ans qui représentent 16 % et enfin ceux de
plus de 60 ans qui ne représentent que 5,6 %.
Tableau 3 : Etat matrimonial
Dénomination
|
Effectif
|
%
|
Célibataire
|
69
|
55.2
|
Marie
|
51
|
40.8
|
Veuf
|
5
|
4
|
Divorcé
|
0
|
0
|
Total
|
125
|
100
|
Source : Enquête sur terrain, juin 2018
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
~ 30 ~
Il ressort de ce tableau 3 que les célibataires
représentent 55.2 %, suivi des mariés et des veufs
représentant respectivement 40.8 % et 4 % de l'ensemble des
enquêtés. Signalons qu'aucun divorcé parmi nos
enquêtés.
Tableau 4 : transport
Moyen de transport
|
Effectif
|
%
|
Pied
|
60
|
48
|
Moto
|
45
|
36
|
Voiture
|
19
|
15.2
|
Autres
|
1
|
0.8
|
Total
|
125
|
100
|
Source : Enquête sur terrain, juin 2018
Ce tableau 4 montre que la plupart de la population sont des
piétons qui représentent ici 48% de l'ensemble, suivi des
motocyclistes qui représentent 36% ; ceux qui utilisent les voitures
représentent 15.2% de l'ensemble et 0.8% qui représente la
personne qui utilise le cheval.
Tableau 5 : Distance parcourue pour accéder au
centre des affaires
Distance
|
Effectif
|
%
|
0 à 1 km
|
6
|
4.8
|
2 à 5 km
|
30
|
24
|
6 à 9 km
|
56
|
44.8
|
Plus de 9 km
|
33
|
26.4
|
Total
|
125
|
100
|
Source : Enquête sur terrain, juin 2018
Les résultats issus de ce tableau 5 montrent que la
majorité de la population enquêté parcours 6 à 9 km
et représente 44,8% de l'ensemble, suivi de plus de 9 km qui
représente 26,4% et ceux de 2 à 5 km qui représente 24%,
en fin ceux de 0 à 1 km représentant 4,8%
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
~ 31 ~
Tableau 6 : Préoccupation pour arriver au
centre-ville
Dénomination
|
Effectif
|
%
|
J'y travail
|
71
|
56.8
|
Achat d'articles du magasin
|
46
|
36.8
|
Promenade simple
|
2
|
1.6
|
Tenter du boulon
|
6
|
4.8
|
Total
|
125
|
100
|
Source : Enquête sur terrain, juin 2018
D'après les résultats du tableau 6, la
majorité des enquêtés travaille au centre-ville et elle
représente 56,8%, suivi de ceux qui fréquentent le centre-ville
pour l'achat des articles des magasins qui représentent 36,8%, Puis ceux
qui y partent pour tenter du boulon avec 4,8% et en fin ceux de la promenade
simple qui représentent 1,6%
Tableau 7 : Tribus des enquêtés
Dénomination
|
Effectif
|
%
|
Nande
|
124
|
99.2
|
Autres
|
1
|
0.8
|
Total
|
125
|
100
|
Source : Enquête sur terrain, juin 2018
Dans ce tableau 7 à ce qui concerne les tribus, la
plupart de nos enquêtés sont de la tribu NANDE et
représentent 99,2% de l'ensemble, et une personne de la tribu REGA qui
représente 0.8%.
II.4 L'EVOLUTION DE LA POPULATION DE BUTEMBO
Actuellement la ville de Butembo compte une population de 856572
habitants, soit une
densité de 3297 habitant par km2 ; qui est
repartie dans les quatre communes de la ville.
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
~ 32 ~
Tableau 8 La population de Butembo de 2011 à
2017
COMMUNES
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
BULENGERA
|
193540
|
200907
|
209984
|
225010
|
240353
|
257108
|
274326
|
KIMEMI
|
175198
|
177287
|
180050
|
184654
|
191178
|
203724
|
218154
|
MUSUSA
|
190312
|
191178
|
195920
|
203425
|
211766
|
225840
|
241425
|
VULAMBA
|
86994
|
89684
|
92169
|
97712
|
101541
|
112969
|
122667
|
TOTAL
|
646004
|
659056
|
678123
|
710801
|
744838
|
799641
|
856572
|
Source : Rapport annuel 2017 de la mairie de Butembo
II.5 CALCUL DU TAUX D'ACCROISSEMENT DEMOGRAPHIQUE DE
LA
VILLE DE BUTEMBO
En démographie, le taux d'accroissement décrit le
rythme d'évolution de la
population24.
A0 2011, la population était au nombre de 646004hab
Ax 2017, la population était de 856572hab
Avec A0 qui représente l'année initiale
Ax représente l'année récente ou
au temps x
Et partant de la formule du taux d'accroissement qui est
r : le taux de l'accroissement
n : L'écart d'années entre la
population initiale (A0) et la population au temps x (Ax)
P0 : Population initiale
Px : Population au temps x
(récente)
Ici nous connaissons que A0= 2011 ; P0 =646004 Et
Ax=2017 ; Px =856572
24 Assistant SIWAKO Mardoché / Cours de
démographie G2 Urbanisme IBTP Butembo
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
~ 33 ~
n= ?
n= Ax-A0
? n = 2017-2011
= 6 ans
Le taux d'accroissement qui est r =
1
v
Po
=6 856572 -1
646004
6 214143 -1
161501
=
-1 = 0.0481452
0.048 ; soit : 4.8%
II.6 CALCULS DE LA POPULATION DE BUTEMBO A L'HORIZON 2032
A 2017 la population de Butembo était de 856572 hab.
Cette population sera de combien à 2032 ?
La formule de la projection est : Px = P0(1 +
r)t Avec Px : la projection de la
population à l'année x.
Po : la population initiale ou
récente.
r : Le taux d'accroissement de la
population
=6 -1
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
-'. 34 -'.
t : L'écart d'années
entre la
projection à l'année x et la population
récente ou initiale
Pop. 2032 = =856572+2.020315704 =1730545.863206688
1730546 habitants
Tableau 9 La population des quatre communes de la ville
de Butembo à l'horizon 2037
NO
|
COMMUNES
|
Population 2017
|
Population 2037
|
1
|
BULENGERA
|
274326
|
554225
|
2
|
KIMEMI
|
218154
|
440740
|
3
|
MUSUSA
|
241425
|
487755
|
4
|
VULAMBA
|
122667
|
247826
|
|
TOTAL
|
856572
|
1730546
|
Source : par l'auteur du travail
Après les calculs de la projection ; il ressort le
tableau 9 qui montre que la population de la ville de Butembo va doubler d'ici
15 ans. Cela est un indicatif que les autorités doivent prendre
très au sérieux pour l'aménagement des aires de
centralités dans les quatre communes de la ville enfin
d'évité un fort enclavement à un seul pôle qui est
le centre-ville de Butembo.
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
-'. 35 -'.
II.7 GRAPHIQUE DE L'EVOLUTION DE LA POPULATION DE
BUTEMBO ET SA PROJECTION DE 2032
BULENGERA KIMEMI
554225
274326
193540
440740
218154
175198
MUSUSA VULAMBA
487755
241425
190312
247826
122667
86994
LEGENDE
POPULATION
2011
2032
2017
II.8 CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce deuxième chapitre, nous avons parlé des
causes et conséquences de
l'enclavement du centre des affaires de la ville de Butembo. Nous
avons essayé de représenter quelques résultats recueillis
sur terrain, puis faire les calculs du taux d'accroissement de la population et
la projection de 15ans.
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
~ 36 ~
Chapitre troisième : PROPOSITION D'AMENAGEMENT
D'UNE AIRE DE CENTRALITE
Dans ce dernier chapitre nous allons donner une proposition
d'aménagement d'une aire de centralité. Sous cet angle notre
aménagement va se basé sur trois systèmes :
> Le système viaire ;
> Le système parcellaire ;
> Le système bâti ;
Ces systèmes ont été subdivisés
selon la superficie de notre terrain. Notre terrain a une superficie de
99759,357327m2 soit 9,9ha. Nous avons reparti la subdivision des
systèmes comme suit :
> Le système viaire avec
10702,94m2 Soit 1,07ha qui représente 10.7% de la superficie
totale de notre terrain.
> Le système parcellaire avec
89056,41063m2 soit 8,9ha qui représente 89,3% de la
superficie totale de notre terrain.
> Le système bâti avec les
superficies réparties comme suit :
? L'école professionnelle avec
8162,29011m2 Soit 0.81ha qui représente 9,16% de la
superficie total du système parcellaire et 8,18% de la superficie totale
du terrain.
? Le marché central avec
9802,23268m2 Soit 0,98ha qui représente 11% de la superficie
totale du système parcellaire et 9,82% de la superficie du terrain.
? L'administration avec 4090,84557m2
soit 0,4ha qui représente 4,5% de la superficie du système
parcellaire et 4,1% de la superficie total du terrain.
? Equipements commerciales avec
31699,2437m2 soit 3,1ha qui représente 35,5% de la superficie
du système parcellaire et 31,7% de la superficie de la superficie du
terrain.
? Espace de loisir avec 5230,86m2
soit 0,52ha qui représente 5,8% de la superficie du système
parcellaire et 5,2% de la superficie du terrain
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
-'. 37 -'.
? Espace de décharge des déchets
Avec 4572,50m2 soit 0,45ha qui représente 5,1% de la
superficie du système parcellaire et 4,5% de la superficie du
terrain.
? Espace Banks avec 3644,267m2
soit 0,36ha qui représente 4% de la superficie du système
parcellaire et 3,6% de la superficie du terrain.
? Bureaux en location avec 5233,78m2
soit 0,52ha qui représente 5,8% du système parcellaire et
3,6% de la superficie du terrain.
? Le parking avec 16620,36m2 soit
1,66ha qui représente 18,6% du système parcellaire et 16,6% de la
superficie totale du terrain.
III.1. LE SYSTÈME VIAIRE
III.1.1 TYPOLOGIE DU SYSTÈME
VIAIRE25
Le réseau viaire correspond au système des voies
et des espaces permettant la circulation ainsi que leurs aires de
stationnement. Il se compose notamment d'avenues, de boulevards et de rues. Il
résulte habituellement d'un processus lent, et adopte une
variété de formes. Ses caractéristiques, au même
titre que celles du patrimoine bâti, font partie de
l'intérêt patrimonial de l'arrondissement historique et devraient
être protégées. Le réseau viaire se compose de
différents types de parcours dont le parcours directeur
(parcours-mère ou fondateur), le parcours d'implantation et le parcours
de raccordement.
Les voies se composent généralement d'une
chaussée pour la circulation et le stationnement sur rue ainsi que, dans
certains cas, d'équipements piétonniers, d'équipements
cyclables et de banquettes latérales ou d'accotements. La voie publique
est bordée de parcelles qui forment le système parcellaire.
Les parois des voies publiques sont composées des
espacés contigus à celle-ci, incluant les marges avant des
bâtiments et leurs façades. Elles sont délimitées de
façon plus ou moins franche par les plantations végétales,
les façades des bâtiments ou les aménagements de la
parcelle, dont des murets des clôtures et des haies. Réunis, ces
éléments contribuent à définir et à
caractériser un corridor public formé par des espaces publics
et
25 : Annexe 6.2/ ATLAS DU PAYSAGE DU MONT ROYAL. Urban soland/
Évolution viaire et parcellaire sur le territoire de L'AHNMR et ses
abords.
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
~ 38 ~
privés qui peuvent être appréhendés
d'un seul tenant par quiconque se trouve sur la voie publique.
A. Le parcours directeur ou
fondateur
Le parcours directeur est une voie de circulation qui relie les
premiers lieux
d'occupation d'un territoire. Le parcours directeur se
caractérise souvent par sa sinuosité, qui compose avec le relief
et les obstacles naturels. Son aménagement précède
généralement le lotissement des terres qui le bordent. Les
premières habitations s'installent habituellement en bordure du parcours
directeur.
B. Le parcours d'implantation
Le parcours d'implantation, par opposition au parcours
directeur, est une voie de
circulation aménagée spécifiquement pour
accueillir des lotissements. Il s'agit habituellement d'une voie rectiligne,
dont les parcelles réparties de chaque côté sont
destinées à accueillir des maisons individuelles. Dans les
réseaux viaires peu élaboré, le parcours directeur joue
parfois le rôle de parcours d'implantation.
C. Le parcours de raccordement
Le parcours de raccordement est une voie de circulation qui relie
deux autres voies,
dont des parcours directeurs et des parcours d'implantation.
Cependant, ses parois sont généralement peu construites, car ce
type de parcours n'est pas destiné à l'implantation des
bâtiments.
III.1.2. LE SYSTEME VIAIRE DANS NOTRE A. C. K
Dans notre aire de centralité, nous avons choisi les voies
piétonnes sauf pour les routes
existantes (qui entourent et traverse notre site).
L'idée d'éviter des trajets motorisés
vers un centre urbain principal ou dans une aire de centralité
commerciale s'impose de plus en plus et contribue aux efforts en faveur de la
ville durable. Cette action qui donne une modération de la circulation
cherche à atteindre plusieurs types d'effets : accessibilité du
commerce de proximité, sécurité des piétons, gain
de temps et d'efficacité en matière de pratiques d'achats
quotidiens... C'est aussi, pour de nombreux acteurs locaux, un moyen de
construire l'image de la ville : convivialité, dynamisme, qualité
urbaine et qualité de vie.26
26 Recommandation pour les rues piétonne -
LYON- Certu- 2005
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
-'. 39 -'.
III.1.2.A LES BIENFAITS DES RUES PIÉTONNES
L'aménagement de rues piétonnes sert de nombreux
objectifs reliés au bien-être des
usagers de la rue et à la vie urbaine :
sécurité accrue des piétons, diminution des nuisances
reliées à l'automobile, dynamisme et attrait du milieu.
1. SÉCURITÉ ACCRUE
En retirant ou restreignant l'accès aux véhicules
motorisés dans cette aire de centralité,
la piétonisation des rues diminue les conflits entre
les différents usagers; elle est ainsi associée à une
diminution du nombre d'accidents et à une diminution du nombre de
décès sur les rues.27
2. DIMINUTION DES NUISANCES RELIÉES À
L'AUTOMOBILE
En plus de l'insécurité routière, la
circulation automobile est à l'origine de plusieurs
nuisances pouvant être atténuées par
l'aménagement des rues piétonnes. La pollution de l'air et le
bruit font partie des principales nuisances, associées à des
enjeux majeurs de santé publique tels que les maladies
cardio-respiratoires et les stress. Le retrait de la circulation
motorisée dans un secteur entraîne une diminution des polluants
atmosphériques, dont les émissions de CO2, et une diminution des
niveaux sonores.
L'espace accaparé par les véhicules
motorisés (en circulation ou stationnés) constitue par ailleurs
une nuisance majeure souvent sous-estimée. Retirer la circulation
automobile et le stationnement sur des rues apporte un gain d'espace
considérable pour les piétons; il devient plus confortable de
marcher, quel que soit le rythme ou la condition du marcheur.
Les familles avec poussettes, les personnes à
mobilité réduite ou ayant besoin d'aide à la
mobilité (marchette, fauteuil roulant, triporteur, etc.) disposent alors
d'espace et de confort supplémentaires.
3. MOBILITÉ DURABLE ET RÉDUCTION DE LA
CONGESTION
La piétonisation des rues peut constituer un geste fort
d'une démarche globale de
mobilité durable à l'échelle d'une ville
ou d'une agglomération. En restreignant l'accès des rues à
la circulation motorisée, les automobilistes peuvent choisir de
dévier leur parcours, ou encore de procéder à un transfert
modal vers un autre mode de déplacement moins contraignant et plus
efficace.
27 (Elvik, 2009 et University of Northampton,
2014).
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
~ 40 ~
4. ANIMATION DU MILIEU ET DYNAMISME
COMMERCIAL
La rue, lorsqu'elle est piétonne, elle offre un
environnement propice non seulement pour se déplacer activement, mais
également pour déambuler, se restaurer, magasiner, se reposer, se
divertir ou jouer.
Grâce au confort accru, à la qualité
visuelle des aménagements et à l'occupation de l'espace par des
activités susceptibles d'animer les rues (terrasses, amuseurs publics,
kiosques, événements, etc.), les rues piétonnisées
deviennent un lieu de socialisation animé à l'ambiance toute
particulière, généralement associé à une
augmentation de l'achalandage.28
Cette atmosphère distinctive et recherchée peut
permettre aux rues piétonnes commerçantes de
compétitionner avec les centres commerciaux périphériques
axés sur l'accès automobile.
III.1.2.2 Aménagement du
carrefour
La Voirie urbaine est le lieu d'une multitude de conflits qui se
produisent dans des lieux
d'échanges qui sont les carrefours. Ces lieux de
rencontre ou de croisement de deux ou plusieurs routes sont souvent
dangereux.29
Les échanges sont dictés par le code de la
route, la règle général étant la priorité
à droite. Mais on essaie de déroger à cette règle
et d'instituer des itinéraires prioritaires ou des carrefours
prioritaires où l'usage des voies adjacentes se doit de céder la
priorité.
Il y'a 4 types de carrefours couramment rencontrés :
Carrefour à trois branches, carrefour à quatre branches,
carrefour à branches multiples. Dans notre site on a un carrefour de
trois branches.
Pour minimisé les risques d'accidents dans notre
carrefour, nous avons fait en sorte que les usagers se voient à temps.
Pour ceci, quelques principes ont été appliqués à
l'approche du carrefour et à l'intérieur du carrefour :
? on a dégagé la visibilité entre 60cm et
200cm de hauteur en veillant à la disposition des plantations et du
mobilier urbain (bien entretenir les haies sur les trottoirs).
? on a Fait en sorte que les branches se coupent selon un
angle le plus proche possible de 90°.
28 François tortel : Guide de la mise en double
sens des rues piétonnes - LYON Certu- août - 2012
29 AKUKU LISAAU dans les notes du cours
d'équipement collectif G2 Urbanisme/IBTP butembo 2017-2018
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
~ 41 ~
Le Carrefour dans notre aire de centralité
III.2. LE SYSTÈME PARCELLAIRE
Comme les voies ont le rôle séparateur et de
liaison de différentes parties d'un tissus ou d'une ville, après
la viabilisation du site et par le découpage, c'est ainsi que l'on
obtient différentes communes, des unités de quartier, les blocs,
les îlots selon même le zoning, les parcelles et enfin les
bâtis et les espaces libres. Dans ce système parcellaire, nous
parlons du découpage, ou lotissement des différents îlots :
commercial, administratif, éducatif, loisir et culture,...
Cependant, exclusivement aux zones résidentielles,
ayant entre autres les parcelles, de haut, moyen et bas standing, le
dimensionnement parcellaire varie suivant l'allure même du terrain, avec
comme hauts standing la dimension moyenne de (30x25)m2,
(30x40)m2 pour les moyens standing et (35x40)m2 pour le
bas standing. Mais pour les équipements collectifs, l'occupation prend
tout un îlot et le dimensionnement dépend d'un milieu à un
autre (U. R, U. V, U. Q,)
II.2.1 LES PARCELLES DES EQUIPEMENTS (ILOTS)
Selon les différentes fonctions (4 fonctions) qu'une
ville doit assurer pour la population urbaine, certains équipements
doivent incontestablement s'implanter dans des communes en guise d'une
hétérogénéité d'activités et lutter
contre la création des communes homogènes résidentielles
(dortoir). En sus, dans notre travail d'aménagement, étant
donné de la mixité fonctionnelle dans notre aire de
centralité, nous avons considéré plusieurs îlots
pour les équipements publics en l'occurrence :
? Un îlot pour l'école professionnelle ; ? Un
îlot pour le marché central ;
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
~ 42 ~
> un îlot qui contient : le bureau du quartier, 2
Banques, 2 bâtiments commerciaux, une
salle des réunions ;
> Un îlot pour le restaurant public ;
> Un îlot pour le parking public ;
> Un îlot pour la galerie, 2 bâtiments commerciaux
et un équipement pour la cabine de
distribution du courant électrique.
> Un îlot pour le loisir: piscine, stade de Billard et
un espace d'arbres pour l'aération et
la détention ;
> Un îlot pour le super marché, un bâtiment
commercial et un poste de police.
> Un îlot pour les bureaux d'administration locatif
(UNICEF, FAO, UFMI,...)
> Un îlot pour la décharge publique
;...
II.2.2. LE PARKING PUBLIC DANS L'AIRE DE CENTRALITE DE
KATWA
Un parking public est aménagé à la partie
nord-Est de notre site. C'est un parking qui est capable de recevoir 110
véhicules et 50 motos. Avec des guérites de surveillance pour le
service de sécurité. Notre parking a un grand rôle car dans
notre aire de centralité il n'existe que des voies piétonnes.
Généralité sur le
parking
Dans le cas d'un stationnement sur chaussée, les
limites entre les voies circulées et la partie de la chaussée
réservée au stationnement sont matérialisées
à l'aide d'une ligne blanche discontinue de largeur 10 cm, avec une
longueur de trait de 0,5 m et un intervalle entre les traits de 0,5 m.
Dans le cas d'un parc de stationnement ouvert au public ou
privé, cette ligne discontinue n'est pas obligatoire.
Les limites entre les places de parking sont
matérialisées transversalement de 3 façons
:
+ Soit par une ligne continue de couleur blanche de largeur 10 cm
;
+ Soit par une ligne discontinue de couleur blanche de largeur 10
cm, avec une longueur de trait de 0,5 mètre et un intervalle entre les
traits de 0,5 mètre ; + Soit simplement amorcées.
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
-'. 43 -'.
Les longueurs de places de parking sont mesurées
perpendiculairement à la voie de circulation. Les largeurs de places de
parking sont mesurées perpendiculairement à l'axe des bandes de
peinture marquant la limite entre 2 emplacements. Il existe beaucoup des sortes
des parkings selon l'utilisation30 :
Places de parking en bataille
Dimensions minimales d'une place de parking : longueur de 5 m,
largeur de 2,30m. La largeur de la voie de circulation est au minimum de 5 m
pour une bande.
Places de parking en épi
Le stationnement en épi peut être incliné
dans un sens ou dans l'autre.
Les dimensions des places de parking varient en fonction de
l'angle de rangement par rapport à l'axe de circulation :
? Angle de 45° : longueur de 4,80 m, largeur de 2,20m. ?
Angle de 60° : longueur de 5,15 m, largeur de 2,25m. ? Angle de 75° :
longueur de 5,10 m, largeur de 2,25m.
30 : Le blog par visage, Posté par C. Ternois /<Normes
et réglementations > Les dimensions des places de parking
29/05/2017
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
-'. 44 -'.
La largeur de la voie de circulation est au minimum de 3,50 m
dans le cas d'un angle de rangement à 45°, de 4 m dans le cas d'un
angle à 60° et de 4,50 m dans le cas d'un angle à
75°.
Les places des parkings longitudinaux
Dimensions minimales d'une place de parking : longueur de 5 m,
largeur de 2 m.
Les places de parking en présence
d'obstacles
Dans le cas d'un obstacle (poteau, candélabre, muret...)
situé sur une place de parking, la largeur de la place est
augmentée en fonction du retrait de l'obstacle.
Pour un obstacle situé à moins de 1,10 m de
la voie de circulation
? Retrait de l'obstacle > ou = 0,65 m : pas d'augmentation de
la largeur de la place.
? Retrait de l'obstacle > ou = 0,40m et < 0,65 m : ajouter
10 cm à la largeur de la place.
? Retrait de l'obstacle >= 0,25 m et < 0,40m : ajouter 15
cm à la largeur de la place.
Retrait de l'obstacle < 0,25 m : ajouter 20 cm à la
largeur de la place.
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
-'. 45 -'.
Pour un obstacle situé à plus de 1,10m de
la voie de circulation et à plus de 2,20m du fond de
l'emplacement
? Obstacle sur 1 côté : ajouter 20 cm à la
largeur de la place. ? Obstacle sur 2 côtés : ajouter 30 cm
à la largeur de la place.
Pour un obstacle situé entre 2,20 m et 1,10 m du
fond de l'emplacement La largeur de la place est de 2,30 m entre les
obstacles.
Pour un obstacle situé à moins de 1,10 m du
fond de l'emplacement
La largeur de la place est de 2,30 m avec une largeur minimum de
2 m pour le fond de l'emplacement
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
~ 46 ~
PLAN MASSE DU PARKING PUBLIC DE NOTRE AIRE DE CENTRALITE
III.3. SYSTÈME BATI
Le système bâtit c'est un système qui
renferme tout ce qui est bâtit ou édifié dans le tissu
urbain.
Ce travail d'aménagement d'une aire de
centralité c'est l'apanage ou la tâche du gouvernement (Etat
compétant). Comme notre tissu urbain est un sous ensemble de la ville de
Butembo, pour alimentation en électricité et les réseaux
sociaux, ce tissu urbain sera un complément de la ville, d'où
l'électricité E.N.K. qui est déjà disponible, sera
la source d'alimentation électrique de cette aire de
centralité.
Cependant, comme le problème en eau est un fléau
crucial qui émeut ou bronche toute la ville, nous aurions voulu un
système du captage autre que la REGIDESO, qui est le système de
captation de l'eau de LUBWE qui se trouve aux environs du site. Dans cette
partie du « système bâtit » nous parlons de
l'édification ou la construction dans l'aire de centralité selon
toutes les fonctions, pas résidentielle mais administrative,
commerciale, et loisir,... ;
Selon différent coefficient d'occupation du sol (C.O.S)
pour la résidence, on prend 10% P <SP<40%P dans tous les
standings, mais pour les équipements collectifs, le coefficient
d'occupation dépend des unités cité ci-haut.
Nous allons parachuter à donner les différentes
densités dans notre tissus urbain. Selon différentes normes de
l'occupation du sol dans une ville, dans tous les systèmes y
afférents, étant donné que la moyenne est de 85% pour les
équipements et 15% pour le VRD (voirie et réseaux divers).
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
-'. 47 -'.
Comme dans notre site d'étude, toute l'étendue
n'a pas la même allure du terrain, mais toute la surface du terrain est
constructible (terrain à faible pente et pente normale)
III.3.1. LES EQUIPEMENTS COLLECTIFS
Dans toute entité urbaine digne de ce nom, on doit
nécessairement avoir une mixité fonctionnelle bien que l'on peut
avoir une activité ou fonction dominante d'une ville, il y a des
fonctions prépondérantes qui doivent obligatoirement
existées dans cette entité (l'administration, l'éducation,
la résidence, le commerce,...), en sus, compte tenue de
l'existentialisme de toutes ces fonctions, certains équipements doivent
naître à l'occurrence de l'équipement administratif,
commercial, sanitaire, cultuel, culturel, éducatif,...).
C'est pourquoi selon le rayon d'application, dans notre
travail, nous avons pu penser à
l'hétérogénéité fonctionnelle par
l'implantation de certains équipements collectifs :
III.3.1.1 Les équipements
administratifs
C'est l'ensemble des bureaux administratifs, des stations de
polices, certaines banques nationales,... qui ont pour rôle d'assener
l'administration étatique (nationale ou régionale) de
l'entité urbaine. Dans notre travail, ces grands équipements sont
matérialisés en rouge.
Bureau du Quartier
Banques
Travail de fin de cycle présenté par
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~ 48 ~
III.3.1.2 Les équipements
éducatifs
Ils sont constitués par l'ensemble d'école
primaire, maternelle, secondaire, institutions supérieures,
université et les centres de formation (Ecole professionnelle),... pour
la formation intellectuelle, sociale de la population urbaine. Notre
équipement éducatif est matérialisé en couleur
bleu. Cependant, compte tenue d'un nombre considérable d'écoles
qui se trouve à coté de notre site, nous avons créé
une école professionnelle qui n'existe pas dans ce milieu.
Cette école professionnelle se trouve dans la partie
nord-Ouest de notre site. Et c'est une école qui comprend 21 salles de
classe avec une capacité de 24 élèves par classe.
La formation professionnelle est un processus d'apprentissage
qui permet à des adolescents ou à des adultes d'acquérir
le savoir-faire (capacité et aptitude), les connaissances et les
compétences requises à l'exercice d'un métier
spécialisé.
La méthode d'apprentissage est davantage pratique que
théorique. Dans notre école professionnelle nous avons
prévu un temps de formation de 9 mois par cycle; avec une période
de 3 mois par niveau. Ces formations mènent directement vers le
marché du travail et offrent de bonnes perspectives d'emploi. Ce qui
contribue à l'exercice d'un métier valorisant et payant.
Notre école professionnelle compte 7 filières
à savoir :
La coupe couture , l'informatique,
l'électricité, le dressage et coiffures, la maçonnerie, la
menuiserie et la mécanique
Travail de fin de cycle présenté par
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-'. 49 -'.
III.3.1.3 Les équipements
commerciaux
Sont des équipements aidant pour les échanges
commerciales, la capitalisation d'économie dans une entité
urbaine elles peuvent se faire par l'importation, l'exportation voire
même la circulation régionale. Ces équipements, dans notre
travail, constituent une des activités importantes de notre tissu
urbain.
Ces équipements sont matérialisés par la
couleur jaune et rose pour le marché. Ils sont constitués par le
marché, les boutiques, les papèteries, les banques,...
A. Le marché central
Toute structure efficace et hygiénique de
commercialisation entraîne des avantages publics et privés qui
atteignent producteurs, négociants et utilisateurs. Les sites où
sont installés les marchés appartiennent souvent à l'Etat
et il est du devoir des municipalités urbaines ou rurales d'en tirer les
meilleurs bénéfices possibles, ce qui sous-entend efficace, ordre
public et hygiène.
La participation des utilisateurs
La seule fourniture de structures modernes et de
commodités améliorées comme résultat de la mise en
oeuvre d'un programme de développement ne suffit pas à
améliorer les conditions d'un marché si le personnel qui en a la
charge n'est pas simultanément encouragé à rationaliser
les activités et à s'adapter aux nouvelles techniques de
commercialisation. Ce changement de comportement est essentiel et on ne peut
l'obtenir que par la mise en place de programmes de vulgarisation et de
formation.
La manière de faire participer les
marchands
Il faut instaurer dès le début du projet un
système de communication entre les services administratifs du
marché et les personnes concernées par la commercialisation des
produits, notamment les marchands. Il faut tout discuter avec eux: les
méthodes de gestion, l'introduction de nouvelles règles et de
nouveaux règlements, les éventuels changements dans les
méthodes de travail, les propositions de réorganisation du
site.
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
~ 50 ~
De cette façon, le projet peut tenir compte de leurs
suggestions, sous réserve qu'elles respectent l'intérêt
général, et l'on évite ainsi la diffusion de fausses
rumeurs, ainsi que la création de résistances.
Comment grouper les stands de
vente31:
L'un des aspects de base dont un plan doit s'occupé est
de décider si les marchands de détail qui vendent le même
genre de produits doivent être regroupés ou non. Quand les stands
sont en ordre mélangé, l'envie d'acheter est flattée chez
les clients mais il devient plus ardu de créer une concurrence entre les
marchands, ce qui rend plus difficile pour les clients d'apprécier le
rapport qualité/prix. Par contre, si les marchands sont groupés
par genre d'articles, la concurrence est plus grande, ce qui joue en faveur des
clients. A fin de compte, grouper les marchands par genre d'articles est en
général ce qui convient le mieux, du fait que certains articles
ne peuvent clairement pas voisiner avec d'autres (un étalage des bois de
chauffage peut difficilement être adjacent à un étal de
boucherie ou de poissonnerie), et il est bon qu'ils soient placés dans
des portions distinctes du marché, ou du moins séparés les
uns les autres par une allée principale ou un couloir latéral.
Plan masse du marché central
31 John David Tr a c e y - W h i t e MANUEL DE
PLANIFICATION DES MARCHÉS DE VENTE AU DÉTAIL. Programme FAO
«Approvisionnement et distribution alimentaires des villes»
DT/16-97 - avril 1997 - (c) FAO
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
Galerie styles homme
Galerie styles femme
~ 51 ~
B. Des galeries
Il est prévu dans notre aire de centralité deux
galeries qui sont superposés et aménagés
selon les articles de vente :
? La galerie pour les articles masculins (des hommes) ? La
galerie pour les articles féminins (des femmes)
Et à l'intérieur de ces galeries, les portes
(boutiques) sont classées selon les fournitures. Ex : dans la boutique
où on vend des pantalons, on ne doit pas trouvé des souliers. Les
pantalons sont entre eux et les souliers entre eux ; mêmement pour des
blouse et autres fournitures
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~ 52 ~
III.3.1.4 Les équipements
cultuels
C'est l'univers formé par les églises, les sales de
prières, les mosquées pour une vie
religieuse et spirituelle de la population. Nous n'avons pas
aménagé un équipement religieux car il y'a une
église qui se trouve à côté de la partie Nord-Est de
notre site.
? Les équipements ou ilot de sport et
loisir
Est formé par les terrains des sports, les espaces
(jardin) de loisir, les bibliothèques,... pour un loisir de la
population urbaine. Ces genres d'équipements sont plus importants dans
les villes et les aires de centralité car ils sont une détente de
la population, le repos ou loisir mais aussi aidant à
l'épanouissement culturel de la civilisation urbaine.
JARDIN DE LOISIR
JEU DE BILLARD
PAILLOTTES
PISCINE
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-'. 53 -'.
III.4 GESTION DES DÉCHETS
La quantité de déchets a connu au cours des
dernières décennies un accroissement rapide en raison de
l'urbanisation accélérée qui a caractérisé
le siècle dernier. Ce phénomène est plus critique dans les
pays en développement qui n'ont pas toujours les moyens
nécessaires pour les gérer convenablement.
Parallèlement, la composition de ces déchets est
passée d'un profil organique (déchets alimentaires) à des
matériaux complexes (produits en fin de vie, plastiques et emballages)
qui présentent des risques majeurs pour la santé et
l'environnement. Il en résulte que la gestion des déchets se
situe au confluent des activités économiques de production et des
impératifs de protection du cadre de vie des
populations32.
III.4.1 Production et caractéristiques des
déchets ménagers
On entend par déchets ménagers tous les
détritus générés dans les ménages, tels que
déchets de nourriture ou de préparation des repas, balayures,
objets ménagers, journaux et papiers divers, emballages
métalliques de petites dimensions, bouteilles, emballages papier ou
plastique, chiffons et autres résidus textiles, etc. On y inclut
également les déchets végétaux provenant de
l'entretien des jardins, des cours, etc.33
Bien souvent, on assimile aussi aux déchets
ménagers d'autres détritus dans la mesure où ils sont de
nature similaire aux déchets des ménages et produits par des
individus dans des proportions relativement proches. Nous citerons par exemple
les déchets de bureaux, des commerces, de l'artisanat, des
administrations, des halles, des foires, des marchés, des
collectivités telles que les cantines, de l'entretien des espaces verts
et des voiries ainsi que tous les objets et cadavres de petits animaux
abandonnés sur la voie publique34.
Cette énumération exclut formellement les
déchets de chantiers de construction et de travaux publics
(déblais, gravats, décombres, débris, etc.); les
déchets industriels (notamment les encombrants métalliques, les
produits toxiques ou dangereux) et commerciaux ne satisfaisant pas aux
critères ci-dessus ; les déchets hospitaliers et autres objets
susceptibles de véhiculer des pollutions bactériologiques ou
médicamenteuses; tous les déchets qui, en raison
32 FRENAY, J., 1996, Recyclage des piles domestiques
usées: réalités et perspectives, Proceedings La
problématique des déchets solides dans les villes africaines
d'importance moyenne, Gembloux, Belgique, p. 145-156.
33 HILIGSMANN, S. et THONART, P., 1997, Microflore
anaérobie des décharges, Actes de l'Atelier La
problématique des déchets solides dans les villes africaines,
Ouagadougou, Burkina Faso, 25-28 mai.
34 HILIGSMANN, S., 2002, La problématique de la
gestion des déchets ménagers en République d'Haïti,
Séminaire sur la Sensibilisation à la gestion des déchets
ménagers dans les villes de la République de Haïti,
Port-au-Prince, Haïti, 1er juillet.
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
-'. 54 -'.
de leur encombrement, de leur poids ou de leur nature, ne
pourraient être chargés dans les véhicules de collecte.
On distingue habituellement trois fractions dans les
déchets :
? La fraction biodégradable : Pour des
déchets qui comprennent les matières qui peuvent être
dégradées par l'action de microorganismes en un laps de temps
déterminé: végétaux, déchets alimentaires,
fruits, produits cellulosiques et les plastiques biodégradables.
? La fraction inerte : comprend les
matières qui ne peuvent être dégradées par l'action
de microorganismes en un laps de temps déterminé : verre,
pierres, céramiques, plastiques non biodégradables, textiles
synthétiques, caoutchouc, etc. Cette fraction apporte plus de nuisance
que de pollution chimique.
? Les contaminants : sont des matières
qui relâchent des contaminants chimiques (par exemple des métaux
lourds) dans le milieu et qui ne sont pas ou peu biodégradables:
batteries, métaux non ferreux, solvants, peintures, huiles, encres,
matériaux (plâtres, etc.) contenant des sulfates,
etc.35
III.4.2 Autres nuisances et l'importance du tri à
la base
À côté des déchets
présentés au paragraphe précédent, on en rencontre
d'autres, en quantités moindres, mais il est important de les signaler
car leur impact sur une décharge peut être significatif.
· Les déchets médicaux:
les déchets provenant d'hôpitaux, cliniques médicales ou
vétérinaires, centres psychiatriques devraient être
incinérés ou ne devraient être acceptés en
décharges qu'après stérilisation. Nous parlons ici de la
partie liée à la pratique médicale elle-même.
· Les matières fécales peuvent être
acceptées en décharge à condition de les sanitiser
auparavant.
· Les carcasses d'animaux sains :
seront utilisables dans la préparation de nourritures pour
animaux; cette pratique peut cependant présenter des dangers et doit
être de plus en plus réglementée. Si cette option n'est pas
possible, une petite quantité de carcasses peut être
mélangée avec le reste des déchets médicaux. Si la
quantité est importante, une place spéciale de la décharge
doit leur être réservée après sanitisation (à
la chaux vive par exemple) et
35 Philippe Thonart Sory Ibrahim Diabaté Serge
Hiligsmann Mathias Lardinois<La gestion des déchets dans les pays du
sud> P. 2
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
-'. 55 -'.
recouverte rapidement. Le cas des carcasses d'animaux malades
est assimilé aux déchets d'hôpitaux.
· Les déchets volatils et
inflammables: sont des déchets présentant un risque
d'explosion ou pouvant s'enflammer facilement (explosifs, produits
pétroliers, liquides et gaz volatils, peintures) devraient être
bannis des décharges. Dans le cas où ces déchets ne
peuvent pas être refusés, une section spéciale de la
décharge devrait leur être réservée. L'emplacement
devrait être clairement indiqué et noté sur le plan final
du site à la fermeture de la décharge.
· Les piles et les batteries: elles
constituent une source importante de métaux lourds (plomb, nickel,
mercure, cadmium, zinc, etc.). Pour cette raison elles ne doivent pas
être acceptées en décharge. La tendance actuelle est de les
recycler. Si cette option n'est pas faisable, il faudrait les accumuler dans
des entrepôts secs et isolés de l'environnement.
· Les débris de construction et objets
lourds: les débris de construction et objets lourds (carcasses
de voiture et de réfrigérateur, meubles, matériels de
bureau, etc.) sont bien souvent recyclables ou valorisables.
· Les pneus constituent un
problème de plus en plus sérieux, de par leur nature et leur
nombre qui augmente de plus en plus dans la ville de butembo. Ils peuvent
être utilisés comme soutien de talus associés à des
déchets de construction et ce, afin de réduire les risques
d'incendie liés à l'accumulation de ces matériaux
inflammables.
III.4.3 Collecte des déchets
La problématique de la collecte des déchets est
très importante. En effet, elle nécessite des moyens lourds pour
transférer ces derniers des points de collecte vers les centres de
traitement. De plus, ces moyens (camions compacteurs, bennes, etc.)
nécessitent des frais de fonctionnement journaliers importants (en
termes de carburant), et demandent un entretien régulier afin de
garantir la pérennité du matériel36.
En outre, il est souvent impossible de faire circuler ces
camions dans notre aire de centralité, étant donné qu'il
n'y a pas accès d'entré des véhicules et l'absence
d'espace suffisant pour les manoeuvres.
En ceci, on a mis en place des systèmes de collecte des
déchets plus légers, tels que les charrettes à traction
humaine. Ces observations montrent la difficulté d'établir un
plan de collecte efficace et durable. Une des solutions est d'utiliser des
dispositifs de petite taille disposés aux endroits stratégiques
du site, qui seront chaque fois vidés par les conducteurs des
36 THONART, P. et TOTTÉ, A., 1997,
Stratégie de gestion des déchets solides en Afrique, Proceedings
La problématique des déchets solides dans les villes africaines,
Ouagadougou,
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
~ 56 ~
charrettes. Ces derniers vont chaque fois les amenés au
lieu de décharge qui se trouve à la partie nord de notre site. Et
ensuite, les bennes vont chaque fois arriver pour transporté et les
ramenés au lieu de traitement.
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
-'. 57 -'.
CONCLUSION GENERALE
Il nous serait utopique de penser avoir épuisé
tout d'un coup la problématique de l'enclavement du centre-ville de
butembo. Néanmoins, nous sommes rassurés de la contribution que
nous apportons à ce sujet.
Dans ce travail, il a été question d'analyser
les causes et les conséquences des mouvements pendulaires que connait la
majeure partie de la population bubolaise chaque jour en fréquentant le
centre des affaires afin de trouver des solutions qui nous permettront
d'améliorer la mobilité et aussi des stratégies qui nous
conduiront à la réduction de la forte centralité.
Nous nous sommes rendus compte que, dans cette partie de la
ville, sont concentrées plus de 80% d'activités
socio-économiques et c'est là où la destination d'environ
la moitié de la population converge chaque matin.
Certes, il n'y a pas de ville sans centre-ville et notre
objectif n'a pas été de nier cette réalité.
Cependant, notre vision est d'inciter une ville de Butembo polycentrique avec
un centre-ville rayonnant.
La délocalisation, l'extension de certaines
activités, la mise en place d'une politique de stationnement et d'un
aménagement intégrant la mobilité paraissent comme
solutions pouvant décongestionner l'hyper-centre d'une part et
atténuer la forte centralité du centre-ville et sur toute
l'agglomération bubolaise par la création des véritables
pôles attractifs sur les zones périphériques.
Ceci nous amène à dire que la ville de Butembo
est à repenser, à réinventer et à
réaménager de manière responsable et conviviale.
Gouvernants et gouvernés, tous, nous devons être
les artisans de ce labeur gigantesque. Cette tâche demande une prise de
responsabilité à chaque échelon pour y arriver.
Pour clore, nous estimons qu'il est impérieux
d'intégrer les aires de centralité dans l'aménagement
urbain en considérant tous les usagers et prenons une bonne organisation
et un bon fonctionnement du système de transport à Butembo.
Ceci suppose que nous devrons remercier et encourager ce que
fait l'operateur économique. KABEDE à vichaï, pour
aménager un espace qui pourra servir comme pôle d'attraction de
quelques usagés.
Ce travail est un son de cloche à l'égard des
gouvernants que nous invitons à faire de ces préoccupations une
priorité pour que la ville de butembo passe d'une ville mono-polaire
à une ville polycentrique.
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
~ 58 ~
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Ouagadougou
LYNCH, K. (1982), Voir et planifier : L'aménagement
qualitatif de l'espace, Dunod, Paris, 215 pages
II. Thèses, mémoires et TFC.
LUKUBAMA, R. (2014), problématique des marchés de
rue dans la ville de Kinshasa : cas des marchés Siwambanza et Congo
Futur, près du Pole Pascal, dans la commune de Kimbanseke, TFC,
urbanisme, ISAU, Kinshasa, 69 pages.
Prof. MACARIO Mélanie/ L'aménagement du
centre-ville : la mobilité, vecteur et acteur de la centralité
urbaine.
III. Notes de cours
Dr. AKUKU LISAAU dans les notes du cours d'équipement
collectif G2 urbanisme IBTP/Butembo 2016-2017
Assistant SIWAKO Mardoché / Cours de démographie G2
Urbanisme IBTP Butembo
Assistant POROTO dans les notes du cours d'introduction à
l'économie G2 urbanisme IBTP/Butembo
BINZANGI KAMALANDUA (2011-2012) << Écologie Urbaine,
cours imédi>>. L2 Urbanisme ISAU/Gombé
KAMBALE MAKUTANO STANY, notes du cours de l'habitat urbain 3em
Graduat urbanisme IBTP/Butembo, année académique 2017-2018
Dr. AKUKU LISAAU dans les notes du cours d'introduction à
l'urbanisme G1 urbanisme IBTP/Butembo 2015-2016
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
~ 60 ~
IV. Webographie
www.southafrica.net
www.wikipedia.com
https://fr.m.wikipedia.org/sous-developpement
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
~ 61 ~
ANNEXES
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
~ 62 ~
TABLE DE MATIERE
EPIGRAPHE i
DEDICACE ii
REMERCIEMENTS iii
SIGLES ET ABRÉVIATIONS iv
0. INTRODUCTION 1
0.1. PROBLÉMATIQUE 2
0.2. HYPOTHESE 3
0.3. CHOIX DU SUJET 3
0.4. INTERET DE L'ETUDE 4
0.5. DELIMITATION DE L'ETUDE 4
0.6. METHODE ET TECHNIQUE UTILISEES 4
6.1. Méthodes 4
6.2. Les techniques 5
0.7. OBJECTIFS 5
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES 6
0.9. DIVISION DU TRAVAIL 6
Chapitre premier: CONSIDERATIONS GENERALES ET PRESENTATION DU
MILIEU
D'ÉTUDE 8
I.1. DÉFINITION DES CONCEPTS CLÉS 8
I.1.1 L'urbanisme 8
I.1.2. Aménagement Urbain 8
I.1.3. La centralité 9
I.1.4. La ville 10
I.1.5. La parcelle 10
I.1.6. Environnement Urbain 10
I.1.7. l'écologie Urbaine 10
I.1.8. Gestion Urbaine 11
I.1.9. Assainissement 11
I.1.10. Centre des affaires 12
I.2. GÉNÉRALITÉS SUR L'AIRE DE
CENTRALITÉ 12
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
~ 63 ~
I.2.1 Les facteurs de l'attractivité des aires de
centralités
|
12
|
|
I.2.2. La mixité des activités dans une aire de
centralité
|
12
|
|
I.3. GÉNÉRALITÉS SUR L'ENCLAVEMENT
|
13
|
|
I.4. PRESENTATION DU MILIEU D'ÉTUDE
|
13
|
|
I.4.1. APERÇU HISTORIQUE DE LA VILLE DE BUTEMBO
|
14
|
|
I.4.2. SITUATION DÉMOGRAPHIQUE
|
16
|
|
I.4.2. APERÇU CLIMATIQUE
|
16
|
|
I.4.3. SITUATION GÉOGRAPHIQUE DE LA VILLE DE BUTEMBO
|
16
|
|
I.4.4. SITUATION ECONOMIQUE
|
18
|
|
I.5. GENERALITE SUR LE COMMERCE
|
20
|
|
I.5.1. Définitions
|
20
|
|
I.5.2. Origine
|
20
|
|
I.5.3. Les fonctions du commerce dans la ville
|
20
|
|
I.6. CONCLUSION PARTIELLE
|
21
|
|
Chapitre deuxième: LES CAUSES, LES CONSÉQUENCES ET
ANALYSE DES
|
|
|
ENQUÊTES DE L'ENCLAVEMENT DU CENTRE DES AFFAIRES DE BUTEMBO
|
|
21
|
II.1 CAUSES DE L'ENCLAVEMENT DU CENTRE DES AFFAIRES DE BUTEMBO
|
21
|
|
II.1.1 L'ABSENCE ET LA NON APPLICATION D'UN PLAN DIRECTEUR
D'AMENAGEMENT ET
|
|
|
D'URBANISME (P.D.A.U.)
|
22
|
|
II.1.2. CAUSE DE L'ÉTALEMENT URBAINE, LA PERIURBANISATION
ET MANQUE DES AIRES DE
|
|
|
CENTRALITE
|
24
|
|
II.2 CONSÉQUENCES DE L'ENCLEVEMENT DU CENTRE DES AFFAIRES
DE BUTEMBO
|
27
|
|
II.2.1. LES ACCIDENTS ROUTIERS
|
27
|
|
II.2.2 LE PROBLÈME DES VOLS DANS DES QUARTIERS DORTOIRS
|
27
|
|
II.2.3 POLUTION ATMOSPHÉRIQUE
|
27
|
|
II.3 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE
|
27
|
|
II.4 L'EVOLUTION DE LA POPULATION DE BUTEMBO
|
31
|
|
II.5 CALCUL DU TAUX D'ACCROISSEMENT DEMOGRAPHIQUE DE LA VILLE DE
BUTEMBO
|
32
|
|
II.6 CALCULS DE LA POPULATION DE BUTEMBO A L'HORIZON 2032
|
33
|
|
II.7 GRAPHIQUE DE L'EVOLUTION DE LA POPULATION DE BUTEMBO ET SA
PROJECTION DE 2032 35
II.8 CONCLUSION PARTIELLE 35
Chapitre troisième : PROPOSITION D'AMENAGEMENT D'UNE AIRE
DE
CENTRALITE 36
III.1. LE SYSTÈME VIAIRE 37
Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
~ 64 ~
III.1.1 TYPOLOGIE DU SYSTÈME VIAIRE
|
37
|
|
III.1.2. LE SYSTEME VIAIRE DANS NOTRE A. C. K
|
38
|
|
III.2. LE SYSTÈME PARCELLAIRE
|
41
|
|
II.2.1 LES PARCELLES DES EQUIPEMENTS (ILOTS)
|
41
|
|
II.2.2. LE PARKING PUBLIC DANS L'AIRE DE CENTRALITE DE KATWA
|
42
|
|
III.3. SYSTÈME BATI
|
46
|
|
III.3.1. LES EQUIPEMENTS COLLECTIFS
|
47
|
|
III.4 GESTION DES DÉCHETS
|
53
|
|
III.4.1 Production et caractéristiques des déchets
ménagers
|
53
|
|
III.4.2 Autres nuisances et l'importance du tri à la base
|
54
|
|
III.4.3 Collecte des déchets
|
55
|
|
CONCLUSION GENERALE
|
57
|
|
BIBLIOGRAPHIE
|
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58
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I. Ouvrages
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58
|
|
II. Thèses, mémoires et TFC.
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59
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|
III. Notes de cours
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59
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IV. Webographie
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60
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ANNEXES
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61
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TABLE DE MATIERE
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62
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Travail de fin de cycle présenté par
MUHINDO SAGHASA Dieu-merci
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