I.4.5. La végétation
Le couvert végétal de Kikwit avait, à
l'origine, une végétation constituée de forêts
mésophiles semi caducifoliées subéquatoriales et
péri-Guinéen (KAPANGA, Op.cit)
L'extension de la ville a fait qu'actuellement, ces
forêts puissent disparaitre et le paysage végétale initiale
du site de Kikwit a été modifié. Ainsi, la forêt
primaire est remplacée par une végétation d'origine
anthropique où les forêts secondaires et des espèces comme
: Tabernaemontana elacetum guinéensis, Markhassia, et Nietosum
tomentosa, et les savanes herbeuses sont généralement
formées des espèces comme : panicum maximum, Hyparrhenia
diplandra, Hyparrhenia cylingrica et Chromolaena odorata ; tandis que les
recrus sont dominées par des espèces comme : Sapium cornatum et
Oncaba welwitchii. Dans les formations aquatiques, on dénote la
présence de Limnoplilo calvinietum mymphellulae (Masens, 1970). Il
ajoute encore que le développement phytogéographique de la flore
de Kikwit montre qu'il ya une prédominance d'élément de
base guinéenne et pas des taxons endémiques et que la naissance
évolutive des forêts de terre ferme débute par les
spéculations à Brachystegia laurentii et aux forêts denses
mésophiles semi-décidues à Scorrodoploens zenkeri,
Piptadeniastrum africanum et Celtis mildbraedii, il y a l'intervention
anthropique.
En bref, la végétation de la ville de Kikwit
évolue de façon négative et nous assistons à une
végétation anthropique avec une flore exotique assez importante
(KAPANGA, Op.cit).
I.4.6. Hydrographie
Le réseau hydrographique de la ville de Kikwit est
constitué d'un cours d'eau principal appelé rivière Kwilu
mais alimentée par plusieurs affluents.
Dans les lignes qui suivent, nous parlerons des notions
d'aménagement du territoire, urbanisme et environnement.
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