REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR D'AGROFORESTERIE ET DE GESTION DE
L'ENVIRONNEMENT
« ISAGE / ATEN »
IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES CONSTRUCTIONS ANARCHIQUES
DANS LE QUARTIER LUNIA/VILLE DE KIKWIT.
Par
MUYAYA CHRISTIAN
Travail présenté et défendu pour
l'obtention de diplôme de gradué en Environnement et
Développement Durable.
Section : Agroforesterie et Gestion de
l'Environnement
Option : Environnement et
Développement
Durable
Année Académique 2015 -
2016
Directeur : C.T. MIMPEMBE Gérard
SAPA-N'KOY
EPIGRAPHE
« Toute personne a droit à un environnement sain et
propice à son épanouissement intégral. Elle a le devoir
de le défendre. L'Etat veille à la protection de
l'environnement et à la santé des populations ».
(Constitution de la RDC)
II
DEDICACE
A l'Eternel Dieu Tout Puisant.
A Mes Parents ERNEST MUYAYA et AIMEE KAYIBA. A mon frère
ainé Ir. Assistant MUKE IBOLOBOLO. A ma meilleure amie GRACIA MAFUTA.
Je dédie ce travail.
MUYAYA CHRISTIAN Merva'
III
4
AVANT-PROPOS
Le présent travail a été
réalisé grâce aux sacrifices et à la collaboration
des aimables personnes que nous tenons à remercier.
Nous sommes particulièrement reconnaissant envers les
Autorités Académiques de l'ISAGE-ATEN, le Directeur
Général MIMPEMBE Gérard, le Secrétaire
Général Académique YONGO Ernest, le Chef de Section NDEKE
Guy, ainsi qu'au corps enseignant, pour leur encadrement pédagogique et
la formation intellectuelle qu'elles nous ont fait acquérir.
Notre profonde gratitude va à l'endroit du C.T.
MIMPEMBE Gérard SAPA-N'KOY, Directeur du présent
travail ; qu'il trouve, une fois de plus, ici, l'expression de nos
sincères remerciements, pour avoir accepté, malgré ses
multiples occupations, de diriger ce travail.
Nos remerciements s'adressent à nos frères et
soeurs, oncles et tantes, cousins et cousines, neveux et nièces,
particulièrement : Lydie, Ginive, Patricia, Jules, Paul, Ernestine,
Badra, Marie-France MUYAYA, Ruth, Fils, Annette, Chantal KAYIBA, Bernice Ng.,
Emmanuel, Thinki MUYAYA, Ariane IBO, Pierrette Z.
Nous restons reconnaissant et exprimons notre gratitude
:
- Aux collègues Mbo LAMINA, NGOY Rachel, MUKWESO
Albertine, Sandrine, Radi MBANA, Labelle M., Mbo MUNKUNA, Rodrigue, Steve M.,
Joël LUBELO, Jean MAFUTA, Serge KIAMONA, Chimène MUZUMA,
Trésor KASONGO, Kerene KINDALA, Eliot Mp., Immaculée ISENGI, pour
leur aimable compagnie durant notre séjour à l'ISAGE/ATEN.
- A nos ami(es) et connaissances : MIKA Pierre, Armand M.,
Arsène, MBUTAMUNTU N., KAMANDA M., MUSCADOR ADO, GORETTI DIKITETE,
KIFASA P., YANNICK, R.LAY, Catherine MISWESE, Papa Willy ITUMBU, Bea KAPITA,
iv
5
Maman Justine, Abbé Gaspard K., Benoni MATUNGULU,
Wilfrid, MUPENDE J., BONINGA B., Djem's MATAPISI, Patient P., Lamama M., pour
des échanges de vue et leur contribution à nos efforts.
- A tous ceux dont les noms ne sont pas cités, qu'ils
trouvent dans cette oeuvre, l'expression de notre gratitude.
MUYAYA CHRISTIAN Merva'
00. INTRODUCTION
01. PROBLEMATIQUE
A ce 21e siècle, la population mondiale s'accroit
rapidement, soit plus de 6 milliards d'habitants sur terre, et à
l'horizon 2025, les estimations montrent que cette population atteindra
près de 8 milliards. La menace est donc réelle sur notre
humanité et sur la biosphère à cause de cette explosion
démographique (ETUMANGELE, A, E., 2012).
Par ailleurs, l'urbanisation s'accélère, surtout
en Afrique, qui après avoir été longtemps rurale, voit
surgir, par ici par là, des villes et des cités calquées
sur le modèle Européen. La population du monde rural se
déplace vers les villes (exode rural) pour des raisons d'étude,
d'hospitalisation, de commerce, du mieux-être... ; les hommes s'entassent
ainsi dans les agglomérations gigantesques où les conditions de
vie sont lamentables et aux maigres ressources (ETUMANGELE, A, E., Op.cit).
Ce deuxième aspect de notre problème est bien
vécu en RDC, en général, et dans le Quartier LUNIA de la
ville de Kikwit, en particulier, où l'augmentation de la population qui,
ne respecte pas les normes urbanistiques, construit d'une façon
désordonnée avec des conséquences graves et rend les
conditions de vie assez médiocres.
En effet, le Quartier LUNIA dans la commune de LUKOLELA, ville
de Kikwit, connait cette dernière décennie, beaucoup des
constructions anarchiques qui ne peuvent laisser indifférent tout
observateur averti. Ce quartier est compté parmi ceux de la ville de
Kikwit qui connaissent beaucoup de têtes d'érosions qui
déstabilisent le flanc de colline et emportent un bon nombre de maisons,
la pollution sous toutes ses formes : de l'air, de l'eau, du sol par les
déchets qui enlaidi la ville basse et affecte les eaux tant de surface
que souterraines puis la nuisance sonore responsable de plusieurs maladies :
tension, surmenage, maux de tête, et l'insomnie. Et enfin la
promiscuité due aux petites dimensions des maisons logeant un bon nombre
de
personnes ayant pour risque la transmission des maladies
respiratoire et cutanées.
En envisageant ce sujet, nous voulions répondre
à cette série de questions :
La population de cette entité a-t-elle des
connaissances sur son environnement ? considère-t-elle les questions
relatives à l'environnement comme prioritaires ? Est-ce que toute la
population de LUNIA est informée et consciente du fait que les
problèmes environnementaux, d'aujourd'hui, affecteront davantage leur
vie actuelle et celle à venir ? Cette série de questions
constitue, sans contexte, notre problématique à laquelle nous
avons tenté d'émettre quelques réponses à titre
d'hypothèse.
02. HYPOTHESE DU TRAVAIL
De l'analyse de cette situation du Quartier LUNIA, il ressort
que la population de LUNIA, d'une façon générale, n'a pas
de bonnes connaissances sur son environnement, ne considère pas
l'environnement comme une ressource à bien gérer ; ce qui
entraine un laisser-aller dans leur mode de construction ou mieux dans leur
mode d'occupation de l'espace ; ce laisser-aller ayant lui-même comme
conséquences : les érosions, la promiscuité, la pollution
de l'air, de l'eau et du sol par les déchets.
03. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Les problèmes environnementaux, ci-haut
évoqués, ont pour conséquence majeure, une
dégradation des conditions de vie de la population de ce quartier et
même de la ville basse, centre de négoce, qui subit toutes les
pressions des eaux, sables et tout autre débris provenant de ce
quartier.
Comme habitant de la ville et par notre formation
d'environnementaliste, cette situation nous interpelle. Ainsi, sur le plan
pratique et social, nous voulions unir nos efforts à ceux
des autres citoyens de ce quartier pour remédier, tant
soit peu, à cette dégradation systématique de
l'environnement de ce quartier.
Sur le plan scientifique, cette recherche nous permet
d'apporter un plus à l'évolution de la science dans ce domaine de
l'environnement qui anime la presse tant mondiale que nationale, de nos
jours.
04. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
La scientificité et la solidité d'un travail de
recherche tiennent à sa méthodologie sinon alors c'est de
l'empirisme (KINDEKE, 2013).
Pour réaliser le présent travail, nous avons
recouru à la méthode d'enquête qui nous permettra de
descendre sur terrain et d'entrer en contact avec le quartier, ses habitants,
afin de mieux vivre la réalité.
Quant aux techniques de collecte de données, nous avons
utilisé l'interview grâce à laquelle nous avons
échangé avec l'échantillon de notre enquête et
obtenu des données appréciables pour l'élaboration de
notre travail. Cette interview a été sous-tendue par un
questionnaire d'enquête de quatorze (14) questions auxquelles nos
enquêtés ont répondu ; et les différentes
réponses ont été notées dans un cahier de
recherche.
La technique d'observation, quant à elle, nous a
aidés à identifier concrètement les érosions, les
déchets, des eaux polluées,
etc. et la prise des images pour montrer les
conditions dans lesquelles vivent les habitants de ce quartier.
Ceci a renforcé ou annulé, d'une manière
claire, ce que nos enquêtés avaient avancé comme
opinions.
L'autre technique était la documentation qui a
consisté à la compilation des ouvrages, des revues, des
mémoires, des TFC, l'internet, dans le but de tirer des informations
précieuses pour l'élaboration de notre dissertation.
05. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
Sur le plan espace, la présente étude se
concentre sur les problèmes environnementaux dans le quartier
LUNIA/cellules Plateau - Ville basse, dans la commune de LUKOLELA, ville de
Kikwit.
En termes de temps, cette recherche couvrira une
période de trois mois, soit du mois de Mars au mois de Mai 2016.
06. DIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, notre étude
comporte trois (3) chapitres :
Le premier chapitre présente le milieu d'étude ;
Le deuxième chapitre fait une revue de la
littérature sur
l'aménagement du territoire, l'urbanisme,
et l'environnement ;
Le troisième chapitre analyse les impacts
environnementaux
des constructions anarchiques dans le quartier LUNIA.
07. DIFFICULTES RENCONTREES
Pendant les recherches sur terrain, les difficultés
majeures ont été celles de transport, de rareté d'ouvrages
spécifiques sur les constructions anarchiques, des difficultés
d'ordre financier et matériel, le refus de livrer des informations par
certaines personnes du quartier.
En 1995, la ville dut faire face à une grave crise du
virus Ebola (DSRP-RDC, op.cit)
10
5
CHAPITRE I : PRESENTATION DU MILIEU, VILLE DE KIKWIT
I.1. HISTORIQUE
La ville de Kikwit fut à l'origine un
dépôt portuaire de l'Etat Indépendant du Congo pour
l'acheminement du caoutchouc et de l'ivoire.
Une fois l'Etat devenu colonie belge, la Belgique y
aménagea une cité européenne et cité
indigène. La cité indigène comptait déjà 600
travailleurs de factoreries et d'administration, en 1910. Les ouvriers
africains provenaient de différentes ethnies et étaient
déportés et obligés de vivre dans la ville.
En 1920, cette cité est nommée Makaku ou Makac.
En 1937, elle est rebaptisée Poto-poto et devient un centre
extra-coutumier (DSRP-RDC, 2012).
La croissance de Kikwit est surtout due à la population
européenne durant la période coloniale. Située entre
Léopoldville (Kinshasa) et le district du Kwango, et en plein centre de
la province, la ville est le relais obligé, un poste d'Etat, un centre
de dispersion du courrier et du carburant et un centre de concentration d'huile
de palme y sont ouverts dès 1911. En 1923, plusieurs
établissements commerciaux s'installent dans la ville et profitent de la
situation géographique de celle-ci. En 1928, l'école du travail
est ouverte, suivie par l'école des moniteurs, en 1930. En 1940, la
ville devient un centre d'opération bancaire avec l'ouverture d'une
succursale de la Banque du Congo Belge.
A la fin de la seconde guerre mondiale, la population blanche
de la ville se plaint de la proximité de la cité africaine et le
nouveau flux d'européens poussent l'administration à
aménager deux nouvelles zones d'habitation. La cité africaine de
Poto-poto est déplacée vers Wenze, en 1946 et « Bruxelles
», en 1948.
I.1.1. Quartier LUNIA
L'un des quartiers les plus anciens de la ville de Kikwit. Le
quartier LUNIA a été créé en 1971 ; situé
dans la commune de LUKOLELA, il débute :
- à l'Est, par le boulevard national ;
- à l'Ouest, par bac-ville, rivière Kwilu ;
- au Nord, par l'arrêt du grand marché central et la
rivière Lwini en allant vers Kikwit3 ;
- au sud, par carrière-kwilu (Bureau de quartier LUNIA,
2015).
D'une superficie de 4,870 km2, le quartier LUNIA est
composé de six (6) cellules :
1. cellule Lwini (MALAWI)
2. cellule TSF
3. cellule KATAMOSOLO
4. cellule Plateau
5. cellule MAYILEMENE (CARRIERE)
6. ville basse.
Les chefs ayant dirigé ce quartier :
1. SUKU SUKU (1971-1978)
2. FALOMBELO (1978-1983)
3. EKWALANGA (1983-1989)
4. KAPINGA ATANASE (1989-1994)
5. KIMATA TUM (1994-2000)
6. MBUMBA ATANASE (2000-2005)
7. ODON MUSADI (2005-2012)
8. MBUMBA ATANASE (2012 à nos jours).
Le quartier LUNIA a une population de 80.596 hab. (2015) (Bureau
du quartier LUNIA, op.cit).
I.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
La ville de Kikwit est bâtie près de la
rivière Kwilu, à 500 km de la capitale de la République
Démocratique du Congo. Géographiquement, elle se situe à
5° 02' de latitude sud, 18° 45' de longitude Est et à 485 m
d'altitude moyenne. Sa superficie est d'environ 92km2 (KAPANGA,
2012).
Elle est limitée :
- à l'Est, par le secteur Imbongo ;
- à l'Ouest, par ceux de Kwenge et Kipuka ;
- au Sud, par le secteur Kipuka ;
- au Nord, par les secteurs Imbongo et Nkara (Lubini A.,
2012).
I.3. ADMINISTRATION
C'est par l'ordonnance loi n° 95/70 du 15 mars 1970 que
le statut de la ville a été conféré à
Kikwit.
La ville de Kikwit est subdivisée en quatre (4)
communes, à savoir :
la commune de LUKOLELA : autrement appelée « ville
basse », se divise en quatre (4) quartiers (Midikwiti, Yonsi, Bongisa et
LUNIA) ; elle regorge en son sein le plus grand marché et les grands
bâtiments commerciaux : c'est le seul endroit où s'exerce le
commerce des produits manufacturés en gros.
La commune de LUKEMI : compte six (6) quartiers qui sont :
Wenze, Ndangu, Misengi, Nzundu, Etac, et Ngulunzamba.
La commune de NZINDA : compte quatre (4) quartiers (Lumbi,
Ndeke-zulu, Kimwanga, Sankuru) ; elle se situe sur l'axe Kikwit-Kinshasa (le
long du boulevard à l'entrée de la ville). Elle a la
particularité, avec la commune de LUKEMI qui est située à
la sortie de la ville en direction de la route qui va vers les deux Kasaï,
de regrouper l'essentiel de commerce des produits agricoles, de pêche et
d'élevage.
Image 01
Image 03
Image 02
Source : www.google/
kikwitcarte.com
La commune de KAZAMBA : quatre (4) quartiers (Loano, 30 juin,
Inga et Fac) ; elle a la particularité de regorger les activités
d'élevage et de maraichage. Elle est située dans la partie Ouest
de la ville, à proximité de l'aéroport de Kikwit et elle
ouvre directement l'accès à la route menant vers les fermes, les
plantations ainsi que tous les villages environnants. Il existe dans cette
commune un marché qui draine beaucoup de gens parce que tous les
produits agricoles et manufacturés sont vendus en détail.
I.3.1. Démographie
La ville de Kikwit a une population estimée à
397.737 hab. (2012) à la densité de 4.323 hab. /km2
(www.wikipedia/
google.com).
I.4. DESCRIPTION PHYSIQUE
I.4.1. Localisation CARTES
Kikwit est la principale ville de la province du Kwilu
(ex-District du Kwilu), en République Démocratique du Congo,
située sur la rivière Kwilu. La ville est reliée à
Kinshasa par la route nationale n°1 à l'Ouest, et les deux
Kasaï à l'Est.
I.4.2. Relief
Quatre types de relief influencent la morphologie de la ville
de Kikwit : les plateaux, les vallées, les terrasses alluviales et les
talwegs.
I.4.2.1. Les plateaux
La forme dominante du relief du Kwango-Kwilu est le plateau.
L'urbanisation du site de Kikwit s'est réalisée essentiellement
sur les interfluves de la rive gauche, en particulier ceux situés entre
la rivière Lwano au sud-est et la rivière Nzinda à
l'Ouest. Ces interfluves sont coupés de la manière suivante :
Le plateau de Kanzombi (sud-est)
Le grand plateau de la ville basse (centre) Le plateau de
Ndeke-zulu à Kikwit III
I.4.2.2. Les vallées
Selon KIPOY, M. (1990), à Kikwit, les vallées
occupent d'importants espaces. Sur 9.200ha d'aires officielles, 4.200 ha
environ sont occupés par les vallées.
Pour la plupart, ces vallées sont drainées par
les affluents de la rivière Kwilu qui coulent suivant le plan orthogonal
du sud-ouest vers le nord-est sur la rive gauche et du nord-est vers sud-ouest
sur la rive droite, en formant ainsi un réseau dendritique. Il s'agit
des rivières : Lwano, Kamanimani, Lukemi, Lwini et Nzinda.
Elles imposent des ruptures à l'urbanisation du site et
par ce fait accélère le processus de dégradation par le
développement des ravins. Toutes les vallées ont des fonds
étroits
sans méandres importants. Elles sont encaissées
en régime du type torrentiel (KAPANGA, Op.cit).
I.4.2.3. Les terrasses alluviales du Kwilu
Les études de NICOLAI, H., (1963), telles que
vérifiées par plusieurs autres chercheurs révèlent
que le centre commercial est installé dans un méandre fossile de
la rivière Kwilu formant une terrasse alluviale de forme
emboitée. La Kwilu coule à 342m d'altitude en eaux moyennes. Les
zones planes formées par les terrasses sont notamment exploitées
comme des carrières. La partie occupée par `' la ville
basse», la plus étendue est large de 500m et s'allonge sur 1.200m
couvrant 60ha (KIPOY, M., Op.cit). C'est sur elle que la ville de Kikwit est
née et que vit aujourd'hui, le centre actif de la cité. Avec sa
forte dénivellation de 80m, la terrasse alluviale de la ville basse a
une pente de 20% et reste le point le plus bas du site.
I.4.2.4. les talwegs
La présence de plusieurs interfluves dans le milieu
donné implique automatiquement l'existence des talwegs. En effet, le
talweg désigne la ligne idéale joignant les points les plus bas
d'une vallée. Dans une vallée drainée, le talweg est suivi
par un cours d'eau.
Toutes les vallées drainées de Kikwit ont des
talwegs. Mais le plus bas de tous est celui de la Lwini situé à
près de 0,6m au dessous du niveau normal. Ces talwegs constituent les
points de débouchés des ravins. Il se forme alors de petits
cônes de déjection à ces endroits. Dans les vallées
de Lwini et de Nzinda, les talwegs sont occupés par les étangs et
le maraichage (KAPANGA, Op.cit).
I.4.3. Le Climat
Situé dans la région du Kwango-Kwilu, la ville
de Kikwit appartient à un climat du type tropical bien arrosé
à tendance équatoriale (KAPANGA, Op.cit).
Selon la classification de Köppen, ce climat est du type
AW3 caractérisé par deux saisons : la saison pluvieuse, qui
théoriquement, commence le 15 Août d'une année et se
termine le 15 mai de l'autre année et la saison sèche qui
commence le 15 mai et finit le 15 Août de la même année. La
saison pluvieuse est interrompue par une période de sécheresse de
janvier à février, l'autre généralement de mi-mai
à mi-août de la même année (CTB RDC, 1990).
Cette tendance des saisons permet deux campagnes agricoles par
an. Le maxima de pluies s'observe au mois de novembre et le minima aux mois de
janvier, février et juillet.
La hauteur moyenne des précipitations varie entre 1200
et 1500 mm. L'humidité relative de l'air est très
élevée, soit de l'ordre de 85% et ne varie que dans une
intervalle de 15 à 20% et la température moyenne annuelle est de
24,3°C à 25,6°C. Les régimes de températures
à Kikwit sont conformes aux conditions thermiques du domaine climatique
chaud de basse altitude ; une température moyenne annuelle
élevée de 25°C et une amplitude thermique journalière
forte de l'ordre de 10 à 15° et amplitude faible inférieure
à 8°C (CTB RDC, Op.cit).
I.4.4. Le sol
La ville de Kikwit est bâtie sur un substrat physique
dont les différentes formes de reliefs sont modelées dans les
formations sédimentaires d'âge secondaire.
La couverture cénozoïque est composée d'une
épaisse couche de sable d'origine éolienne (série des
sables ocres du Kalahari) d'âge néogène et parfois de
recouvrement de plus au moins 2 000m d'épaisseur. En profondeur, on
trouve un soubassement composé de grès, de grès argileux,
d'argiles et d'argilites qui constituent la série du Kwango datant de
Mésozoïque et dont l'épaisseur est de 300m (Nicolaï,
H., Op.cit).
LUBINI et KUSEHULUKA (1990), soutiennent que les sols de
Kikwit sont très dégradés par les actions anthropiques
comprenant les déboisements, les pratiques de feu de brousse et
12
17
l'extension considérable de la ville. Les sols de
Kikwit sont du type ferralitique pauvre en éléments
biogènes.
L'horizon A bien développé, contient 1 à
22% de carbone et présente une texture grumeleuse. Ces sols se
prêtent bien à certaines cultures et à vocation
économique telles que le maïs, le manioc, la courge, le millet et
le palmier à huile (Mondjalis, 2013).
I.4.5. La végétation
Le couvert végétal de Kikwit avait, à
l'origine, une végétation constituée de forêts
mésophiles semi caducifoliées subéquatoriales et
péri-Guinéen (KAPANGA, Op.cit)
L'extension de la ville a fait qu'actuellement, ces
forêts puissent disparaitre et le paysage végétale initiale
du site de Kikwit a été modifié. Ainsi, la forêt
primaire est remplacée par une végétation d'origine
anthropique où les forêts secondaires et des espèces comme
: Tabernaemontana elacetum guinéensis, Markhassia, et Nietosum
tomentosa, et les savanes herbeuses sont généralement
formées des espèces comme : panicum maximum, Hyparrhenia
diplandra, Hyparrhenia cylingrica et Chromolaena odorata ; tandis que les
recrus sont dominées par des espèces comme : Sapium cornatum et
Oncaba welwitchii. Dans les formations aquatiques, on dénote la
présence de Limnoplilo calvinietum mymphellulae (Masens, 1970). Il
ajoute encore que le développement phytogéographique de la flore
de Kikwit montre qu'il ya une prédominance d'élément de
base guinéenne et pas des taxons endémiques et que la naissance
évolutive des forêts de terre ferme débute par les
spéculations à Brachystegia laurentii et aux forêts denses
mésophiles semi-décidues à Scorrodoploens zenkeri,
Piptadeniastrum africanum et Celtis mildbraedii, il y a l'intervention
anthropique.
En bref, la végétation de la ville de Kikwit
évolue de façon négative et nous assistons à une
végétation anthropique avec une flore exotique assez importante
(KAPANGA, Op.cit).
I.4.6. Hydrographie
Le réseau hydrographique de la ville de Kikwit est
constitué d'un cours d'eau principal appelé rivière Kwilu
mais alimentée par plusieurs affluents.
Dans les lignes qui suivent, nous parlerons des notions
d'aménagement du territoire, urbanisme et environnement.
CHAPITRE II : NOTIONS D'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE,
URBANISME ET ENVIRONNEMENT
II.1. NOTIONS D'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
II.1.1. Définitions
1° Aménager : c'est transformer, modifier
pour rendre plus pratique, plus agréable.
2° Aménagement :
Selon le Petit Larousse illustré (2008),
l'aménagement est l'action d'aménager quelque chose, son
résultat. Et l'aménagement du territoire serait une politique
consistant à rechercher la meilleure répartition
géographique des activités économiques en fonction des
ressources naturelles et humaines.
L'Aménagement du territoire est donc la politique
publique qui consiste à planifier et coordonner l'utilisation du sol,
l'organisation du bâti, ainsi que la répartition des
équipements et des activités dans l'espace géographique
(
http://ceat.epfl.ch/1).
L'Aménagement du territoire peut être
défini comme étant la programmation globale et coordonnée
d'un ensemble des mesures visant des meilleures répartitions spatiales
des hommes et des activités compte tenu des ressources disponibles
devant contribuer au développement de la Région, District,
Village, Camps, Avenue, etc.... (
http://ceat.epfl.ch/1).
II.1.2. Modalités de l'aménagement du
territoire
Les modalités d'aménagement du territoire
aboutissent au schéma ou au plan directeur. Ces schémas portent
sur :
- L'affectation de l'espace en fonction du milieu, de l'allure
du territoire, de la superficie sur laquelle on veut réaliser telle ou
telle autre chose ;
- L'organisation des équipements et des infrastructures
;
- La nature ou le genre de bâtiment dont il faut construire
(forme, types de matériaux à utiliser) ;
- Le service à mettre en place (transport,
communication, santé, éducation et loisirs).
Les schémas d'aménagements du territoire sont
formés des projets (IBOLOBOLO, 2010, cité par EDWATA, 2014).
II.1.3. But de l'aménagement du territoire
L'aménagement du territoire vise la mise en valeur de
l'espace national en mettant en place les équipements, des
infrastructures et des superstructures nécessaires au
développement. Cette mise en valeur implique :
1. La définition d'une politique d'aménagement
;
2. Un cadre de mise en oeuvre ;
3. Les institutions capables de réaliser cette mise en
oeuvre.
En RDC, la politique d'aménagement du territoire est
basée sur deux principes fondamentaux :
La croissance de la population urbaine qui oblige à
reconstituer le monde rural encore dominant en vue d'envisager, dans le
développement encore autocentré, à satisfaire le besoin
;
L'organisation de l'espace congolais pour avoir une structure
intégrée avec tout ce que nous avons comme ressources dans le
pays (Léon de Saint Moulin, 2005).
II.1.4. Base de l'aménagement du territoire
La base de l'aménagement du territoire réside
dans un espace géographique concret. On vise la synchronisation du
développement économique. Le plan doit comporter une
programmation dans l'espace et dans le temps et prévoir de grandes
actions nécessaires dans les différents secteurs. Ensuite, cette
chronologie précise quelle action d'équipement constitue la
charpente d'un plan d'aménagement. L'élaboration de plan doit
faire appel à toutes les initiatives régionales et locales
(CANEL, P., 1990).
21
16
Il faudra coïncider les proportions locales avec les
financements déterminés dans le plan du développement et
les objectifs géographiques fixés par ce plan (CANEL, P.,
Op.cit).
II.1.5. Aménagement du territoire et Gestion de
l'environnement
L'environnement c'est tout ce qui, dans les domaines les plus
divers, participe à l'action de l'homme (tâche d'aménager,
de gérer, de sauvegarder cet environnement pour sa santé) (CANEL,
P., Op.cit).
En environnement, l'aménagement du territoire est
beaucoup plus une manière de gérer l'espace. Les
stratégies de la gestion de l'environnement et celle de
l'aménagement du territoire se complètent naturellement pour
atteindre les objectifs visés parmi lesquels nous citons :
- La maitrise de la pollution industrielle et minière ;
- L'amélioration de la qualité de vie dans les
établissements
publics ;
- L'amélioration des conditions d'hygiène ;
- La protection de la nature (faune et flore) ;
- La mise en valeur des espaces naturels ;
- La transformation des ressources naturelles en ressources
rentables dans le budget de l'Etat ;
- La lutte contre les nuisances qui devraient porter sur la
pollution de l'air, des rejets industriels, des déchets,
etc.
(CANEL, P., Op.cit).
II.1.6. Diversité des unités
d'aménagement
Plusieurs séries de divisions interviennent selon les
critères considérées :
a) Selon les dimensions des unités : on peut distinguer
les
zones :
- Micro : unités élémentaires (Quartier,
site)
- Méso : unités de base (commune, territoire)
- Macro : unités intermédiaires (villes)
17
22
- Méga : unités supérieures (pays, ex. :
RDC)
b) Selon la nature des critères employés : on
distingue :
- Les unités définies par les critères
naturels : cours d'eau,
savane, montagne, etc. ;
- Les unités définies par les critères
démographiques : les
zones d'une grande densité en population ;
- Les unités définies par les critères
économiques ;
- Les unités définies par les critères
politico-administratifs
(CANEL, P., Op.cit).
II.2. URBANISME
II.2.1. DEFINITIONS
L'urbanisme est un champ disciplinaire et professionnel
recouvrant l'étude du phénomène urbain, l'action
d'urbanisation et l'organisation de la ville et de ses territoires. Il a pour
vocation d'organiser le cadre de vie dans un souci du respect de
l'environnement des villes et du milieu rural qu'il cherche à
aménager et à organiser pour obtenir un meilleur fonctionnement
et améliorer les rapports sociaux (KYANA, J., 2010).
L'urbanisme est défini comme science et technique de
l'organisation et de l'aménagement des agglomérations, ville et
village (Petit Larousse Illustré, Op.cit).
L'urbanisme peut être défini comme un art de
construire, de transformer, d'aménager les villes au mieux de la
commodité, suivant les règles de l'esthétique et de
l'hygiène (Dictionnaire LIVIO, 2010).
II.2.2. Critères de considérations d'une
ville
Critère d'ordre numérique : jusqu'au
siècle dernier était considérée comme ville toute
agglomération ayant au moins :
- 2000 hab. (Canada, France, Italie et anciennes colonies) ;
- 2500 hab. (Allemagne, les USA, Grande Bretagne et anciennes
colonies) ;
23
18
- 5000 hab. pour la Belgique, Communauté des Etats
Indépendants, les Pays-Bas, le Portugal et anciennes colonies.
Critère d'ordre psychosociologique : cette
considération amène au rang de ville :
- L'espace vécu en ville par chacun de ses habitants
;
- L'espace comprenant l'espace de la résidence, de
travail, de loisirs. Bref, l'espace parcouru journalièrement ou
occasionnellement à l'intérieur de la ville et dont l'image reste
gravée pour toujours dans la mémoire de chaque habitant. Ce qui
veut dire qu'il y a autant de villes que des habitants qui habitent dans cette
ville.
Critère d'ordre politico-administratif qui admet
comme ville :
1. Toute agglomération destinée comme ville par
la volonté délibérée des instances
supérieures de la nation.
2. Toute agglomération au contour géographique
bien délimité disposant d'un statut juridique lui
conféré par voie d'un texte officiel en bonne et due forme.
Critère universel et conventionnel : admet comme
ville, toute agglomération répondant aux critères et
normes prévues par la convention ou encore si la ville répond aux
conditions exigées (IBOLOBOLO, Op.cit).
II.2.3. la croissance urbaine
L'appréhension de la croissance urbaine amène
à examiner successivement les points suivants :
1. Le site d'implantation et du développement de la
ville.
2. La croissance spatiale.
3. La croissance démographique.
1. Le Site : c'est la partie de l'espace physique du sol sur
laquelle est bâtie et se développe la ville. Le site d'une ville
est assez complexe, du fait de la complicité de ce site. Ces composantes
sont, notamment :
- Les formations topographiques et géomorphologiques
qui subissent, au fil des années, des transformations suite à
l'action conjuguée de l'homme et de la nature ;
- Les composantes hydrologiques telles que les fleuves et les
rivières qui dépendent de leur lit et qui modifient leurs cours
;
- Les substrats géologiques et le soubassement
géologique qui subissent de temps en temps des modifications (IBOLOBOLO,
Op.cit).
2. La croissance spatiale
Lors de sa croissance, la ville peut prendre des
différentes formes :
- La forme radioconcentrique :
Cette forme permet à une ville de s'étendre
progressivement à travers l'espace par le biais des cercles dont le
rayon gravite autour d'un centre modal.
- La forme semi radioconcentrique :
Elle confère aux villes la possibilité de
s'étendre progressivement de part et d'autre d'un obstacle naturel
important, ex : cours d'eau.
Cours d'eau
25
20
- La forme linéaire
Elle est utilisée à une échelle
très réduite, unité de vie de résidence (la rue)
à la manière de village-rue dans lequel les maisons sont
alignées de part et d'autre d'une rue.
La rue
- La forme quadriée : elle admet l'évolution
de la ville en bloc.
- La forme désordonnée
Fait apparaitre à travers les tissus humains les
éléments qui rendent parfois difficile le fonctionnement moral de
la ville telle que les impasses ou voies sans issue, le cul de sacs (IBOLOBOLO,
Op.cit).
Ex : (versant de la ville de Kikwit)
3. La croissance démographique
Elle peut être exprimée par le taux
d'évolution du nombre d'individus au sein d'une population par
unité de temps et pour aussi n'importe quelle espèce (animale ou
végétale, par exemple)( IBOLOBOLO, Op.cit).
Elle se décompose en deux parties distinctes :
- L'accroissement naturel ; - Le solde migratoire.
26
21
Si la somme de ces deux composantes est négative, la
croissance de la population sera alors négative (c'est la
décroissance démographique). Une démographie peut
théoriquement être globalement stable avec une « croissance
démographique zéro » (IBOLOBOLO, Op.cit).
II.3. QUELQUES CONSIDERATIONS SUR L'AMENAGEMENT DU
TERRITOIRE ET L'ENVIRONNEMENT
L'aménagement du territoire renvoie à l'ensemble
des savoirs et des actions qui visent à transformer un espace
donné au bénéfice des hommes qui l'occupent. Il aspire en
particulier à mettre en valeur les ressources d'un milieu naturel et
à en réduire les contraintes ou du moins, à s'y adapter.
Les formes d'aménagement qui modifient directement le milieu sont
d'ailleurs ancestrales : constructions de terrasses pour limiter la contrainte
de la pente, action sur le lit des fleuves pour éviter les
débordements et faciliter la navigation, etc. ; peu à peu, les
transformations de l'espace et du milieu se structurent en de véritables
politiques volontaristes, menée à l'échelle nationale ou
régionale (Armand colin, 2012).
En France, à partir du XVIIe - XVIIIe siècle,
l'aménagement est peu à peu conçu comme la «
volonté de structurer un territoire par la réalisation de grands
travaux », notamment la réalisation de grands réseaux de
transports fluviaux et routiers. Les ingénieurs jouent alors un
rôle important : l'intervention humaine sur l'espace s'inscrit dans
l'idée moderne de domination des éléments naturels par la
science et la technique (Armand colin, Op.cit).
A partir du XIXe siècle, l'aménageur rencontre
la problématique urbaine ; habitat, localisation d'industries, etc,
l'aménagement fait intervenir des considérations
hygiéniques.
Ce n'est qu'assez récemment que l'aménagement
s'oriente vers une prise en compte de son impact sur le milieu, notamment
à cause de l'apparition de nouvelles préoccupations
écologistes et de nouveaux acteurs (écologie politique,
associations, etc.). Plus largement, l'aménagement
cherche à s'inscrire aujourd'hui dans une perspective de
durabilité. L'aménageur souhaite, en effet, concilier
développement économique, réduction des
inégalités socio-spatiales et préservation de la ressource
naturelle. Or, toute opération d'aménagement s'inscrit dans la
durée et peut avoir des effets induits sur des temps plus ou moins longs
(Armand colin, Op.cit).
Concrètement, l'aménageur rencontre
l'environnement sous différentes formes. La première est celle de
l'impact de certains équipements ou infrastructures à venir sur
les écosystèmes et les milieux. On rejoint ici la
problématique générale de l'impact de l'anthropisation sur
la nature.
L'aménageur peut aussi mener une réflexion sur
la conciliation entre pratiques sociales et souci environnemental. Il s'agit en
particulier de créer des territoires privilégiés pour
développer un rapport homme-nature jugé plus « harmonieux
» : c'est le cas de la création d'espaces verts. Des projets se
construisent également autour des fleuves dont les berges, jadis,
utilisées à des fins commerciales ou industrielles, sont
reconverties en espaces résidentiels ou récréatifs, ce qui
revient à transformer les usages d'un élément du milieu
(ici l'eau et l'espace des berges) pour valoriser une nouvelle ressource
(Armand colin, Op.cit).
Enfin, l'aménageur travaille à améliorer
la qualité de l'existant. L'aménagement aspire ainsi à
réduire le risque. Risque que l'environnement court du fait de
l'activité humaine : comme par exemple, préserver la
qualité de l'eau ? Risque que l'environnement fait courir à la
société. Il faut souligner ici l'ancienneté de cette
démarche. La thèse de R. Dion sur le Val-de-Loire, écrite
dans les années 1930, montre comment l'organisation des terroirs
agricoles vise à prendre en compte les risques d'inondations de Loire.
La réponse à certains risques naturels, aussi bien en Europe
qu'en Amérique Latine, a parfois été urbanistique (Armand
colin, Op.cit).
Aujourd'hui, l'aménagement est vu comme une solution
incontournable à la gestion des risques naturels dans la mesure
où il permet de contrôler l'occupation des sols et donc
l'exposition à l'aléa. Plus largement, les schémas
directeurs d'aménagement ou les instruments de planification urbaine
sont autant d'outils pour réduire les inégalités
socio-spatiales et pour augmenter la sécurité des populations
face aux risques (naturels, technologiques, etc.) (Armand colin, Op.cit).
ETUDE D'IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX
a) Définitions :
L'étude d'impacts environnementaux et sociaux peut
être définie comme un outil prospectif qui s'intéresse
à l'identification et à l'évaluation des effets d'un
projet sur l'environnement, en général, et sur les composantes du
milieu naturel et humain, en particulier (CANEL, P., Op.cit).
L'étude d'impacts environnementaux et sociaux est un
processus dont la finalité est de fournir au proposeur (durant la
formulation de la politique) et au décideur (au moment de l'approbation
de la politique) une compréhension globale des implications
environnementales et sociales de la politique proposée,
élargissant la portée des enjeux bien au-delà,
déterminant à l'origine de cette nouvelle politique (WAAUB, JP.,
2006).
b) Importance
Dans l'ancien temps, les problèmes environnementaux
n'étaient pris en compte. Mais avant la révolution
écologique, les technologies salvatrices ont provoqué des
exploitations irrationnelles des ressources environnementales et ont
causé d'énormes dégâts dans la nature. Pour pallier
à cette situation combien alarmante, les scientifiques ont initié
les études pour analyser et évaluer les retombées de
l'atténuation en maximisant les impacts positifs (WAAUB, JP.,
Op.cit).
L'étude des impacts environnementaux et sociaux aide
à éviter les phénomènes tels que :
- Les constructions anarchiques pouvant provoquer des
érosions, l'effondrement, le glissement de terrain, la pollution, la
contamination de la nappe phréatique ;
- Les grandes concentrations de dioxyde de carbone (CO2) dans
l'atmosphère émises par les industries de tout genre ;
- L'accumulation des produits chimiques (métaux lourds)
dispersés sur le sol et dans le sédiment (WAAUB, JP., Op.cit).
Le prochain chapitre va consister à lister les
différents problèmes environnementaux liés aux
constructions anarchiques du quartier LUNIA.
Comme relevé ci-dessus, nous avons tiré un
échantillon de notre population totale du quartier LUNIA, où nous
avons
CHAPITRE III : IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES CONSTRUCTIONS
ANARCHIQUES DANS LA VILLE DE KIKWIT. CAS DU QUARTIER LUNIA
III.1. ENQUETE SUR TERRAIN III.1.1.
Matériels et méthodes
Pour atteindre notre finalité de recherche, nous nous
sommes servi des matériels et d'une série de méthodes de
recherche.
En effet, pendant la collecte des données, nous avons
utilisé un questionnaire préétabli, un bloc-notes de
recherche, un Bic bleu et des enquêtés qui ont été
interrogés.
III.1.2. Méthodes
Sur terrain, lors de l'enquête, nous avons fait l'usage
du questionnaire, de l'observation et de la documentation.
III.1.3. Enquête sur terrain proprement dite
Pour mieux appréhender la réalité sur
notre sujet intitulé : « impact environnemental des constructions
anarchiques dans la ville de Kikwit, Etude menée sur le quartier LUNIA
», nous sommes descendus sur terrain pour rencontrer nos interlocuteurs et
vivre cette réalité.
Le quartier LUNIA comprend six (6) cellules et a une
superficie de 4,870 km2.
Cependant, compte tenu de l'aspect matériel et du
facteur temps, il nous était humainement difficile de couvrir cette
entité par notre enquête. Ainsi, avions-nous procédé
à la constitution d'un échantillon représentatif qui a
subi nos interrogations et répondu à nos questions.
III.1.3.1. Echantillon de l'enquête
A la deuxième question de savoir comment était
acquis le terrain, tous nos enquêtés, soit les 100% de
l'échantillon ont
retenu essentiellement deux cellules, à savoir, les
cellules Plateau et Ville basse qui sont des sites où l'environnement
est plus dégradé suite aux actions anthropiques. Alors, à
cause de manque des statistiques de populations des deux cellules retenues,
nous avons procédé par un échantillon au hasard par tirage
au sort de cent (100) personnes que nous avons effectivement
interviewées, soit cinquante (50) ménages au Plateau et cinquante
(50) en ville basse.
Les critères de choix de l'enquêté
portaient sur la propriété d'une concession (parcelle) et une
certaine ancienneté d'au moins vingt cinq (25) ans dans la cellule.
III.1.3.2. Déroulement de l'enquête
Notre enquête, répétons-le, était
bien circonscrite dans les cellules Plateau et ville basse du quartier
LUNIA.
Avant chaque séance de travail, nous prenions
rendezvous auprès du chef de la cellule à qui nous
présentions nos civilités et exposions l'objet de notre visite
dans la cellule. Une fois l'autorisation obtenue, l'enquête pouvait
commencer le lendemain. Nous pouvions donc prendre langue avec nos
enquêtés en respectant les critères de choix ci-haut
évoqués.
III.1.3.3. Dépouillement de l'enquête
Cette opération s'est faite question par question :
La première question à laquelle nos
enquêtés devraient répondre était celle de connaitre
le statut juridique de l'occupant de la maison, soit PROPRIETAIRE ou LOCATAIRE.
Du moment où l'identité était fixée, nous pouvions
commencer notre interview dans le cas où il était
avéré que l'occupant était propriétaire de la
parcelle. C'est de cette façon que nous sommes arrivés à
constituer notre échantillon de cent (100) propriétaires sur les
100 enquêtés, soit 100% de notre échantillon.
affirmé qu'ils ont acquis leur terrain de la
façon officielle par un contrat d'achat des services publics de l'Etat
(Cadastre).
La troisième question consistait à savoir
l'état du site avant l'acquisition du terrain et la construction ? Les
opinions de nos enquêtés se présentent de la manière
ci-après :
Avant le lotissement et la construction, ce site était
couvert d'une grande savane d'Hyparrhenia cylindrica frappé
d'interdiction de construire. Les blancs (colons) qui avaient mis en valeur la
partie ville basse et le site Plateau, avaient laissé un espace vert
à protéger entre les deux agglomérations. Ceci parce
qu'étant sur une pente, cet espace présentait beaucoup de risques
d'érosions et de dégradations rapides de l'environnement.
Après l'indépendance et avec la croissance
démographique, les congolais ont commencé, bon gré,
malgré, à lotir cet espace et même tant d'autres comme
celui qui abrite le TSF ; c'est alors qu'ont commencé les
problèmes de dégradation parce qu'aucun dispositif n'était
mis en place pour protéger l'environnement, mais surtout contenir les
terres de cet espace jadis protégées.
Quant à la question sur le lotissement des parcelles et
l'organisation des avenues, tous nos enquêtés ont reconnu que cela
relevait du pouvoir du cadastre, mais qui malheureusement n'a pas
disposé des avenues dans certains endroits du quartier et même n'a
pas respecté, par endroit, des normes urbanistiques.
La question de la gestion des déchets a
été aussi posée à nos enquêtés et les
réponses ci-après ont été données suivant
nos indications, à savoir : l'usage des poubelles, trous à
ordure, décharges publiques, la rue : 40/100 de nos
enquêtés, soit 40% utilisent de trous à ordures ; 33/100,
soit 33% se servent des poubelles ; et 27/100, soit 27% utilisent les
décharges publiques ou la rue pour se débarrasser de leurs
déchets ménagers.
Une question a été posée sur la gestion
des eaux de pluie. Les méthodes dans ce domaine restent encore
archaïques : 60/100 de nos enquêtés, soit 60% utilisent le
système de fosses
en terre ou bassins de rétention ; 13% ont construit
des citernes près de leurs habitations ; 27% déclarent ne rien
faire dans ce cadre de gestion des eaux de pluie.
Nous avons également, par une huitième question,
cherché à connaitre quels dégâts de l'environnement
les habitant des cellules subissent depuis qu'ils y habitent. L'ensemble de
notre échantillon, soit les 100% ont énuméré les
dégâts qu'ils connaissent suite à ce mauvais lotissement et
aux constructions anarchiques : débordement des eaux de ruissellement
qui débouche à des érosions hydriques, des ensablements,
des inondations et des éboulements des terrains avec des pertes
matérielles considérables (maisons emportées, etc.).
La neuvième question s'est intéressée aux
moyens de lutte contre ces dégâts et surtout contre les
érosions, mis sur pied par les habitants de ces deux cellules. Dans leur
lutte, les habitants de ces deux cellules recourent à certaines
techniques biologiques et mécaniques : 47% utilisent les moyens
biologiques en cultivant des vétivers et bambous de chine ou pelouse
tandis que 53% font l'usage des sacs de terre pour bloquer l'eau de
ruissellement.
Images 04 et 05 : Passerelle quittant ville basse pour
Plateau en lieu et place d'une ruelle.
Dans notre investigation, nous avons également
cherché à savoir s'il existait des conflits entre voisins
à cause des effets de la dégradation de leur environnement et
surtout autour de la gestion des eaux de leur parcelle. Sur ce point, des
réponses ci-après ont été obtenues : 87% de nos
enquêtés ont reconnu l'existence des conflits autour de
débordement des eaux, des éboulements de terre des limites des
parcelles et aussi la mauvaise gestion des déchets ménagers qui
salissent l'environnement ; 13% parlent des conflits de suite d'un mauvais
aménagement des cellules où l'absence de ruelle oblige à
violer le terrain voisin.
Les questions 11 et 12 ont tourné autour de la
connaissance des habitants sur les règles de la gestion de
l'environnement et les impacts environnementaux causés par les actions
de l'homme. 47% de l'échantillon affirment avoir des connaissances sur
les règles de la gestion de l'environnement ; 53% disent les ignorer
littéralement.
Quant au deuxième volet, sur la connaissance des
impacts environnementaux causés par l'homme : 40% en ont connaissance,
et 60% les ignorent.
A la question de savoir si les habitants des deux cellules
accordaient une priorité aux questions de l'environnement, nous avons
reçu les réponses ci-après :
33% de l'échantillon font des questions de
l'environnement une priorité, alors que 67% estiment que ce n'est pas
une préoccupation pour eux et que cela relève du pouvoir de
l'Etat.
La dernière question voulait une opinion des habitants
des deux cellules sur la proposition des solutions à faire à
l'Etat ou à la communauté locale dans la résolution de ce
problème de la dégradation de l'environnement.
Sur cette situation précise, les habitants ont tout
renvoyé à l'Etat qui doit tout faire pour construire des
caniveaux, des poubelles, des passerelles d'une parcelle à une autre,
réaménager les avenues, sans la moindre responsabilité de
la part des habitants eux-mêmes.
III.2. INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS
Le milieu où nous vivons constitue un
écosystème où jouent des facteurs vivants, biotiques
(hommes, animaux, végétaux, micro-organismes) et des facteurs non
vivants, abiotiques (sol, eau, lumière, chaleur, etc.) qui
réagissent les uns sur les autres. Lorsque ces réactions
aboutissent à un équilibre harmonieux, le système est
à l'état de régulation. Par contre, si certains facteurs
ou les relations entre eux sont perturbées, le système est
à l'état de dérégulation (DEFOUR, G., 1994).
Le quartier LUNIA constitue un écosystème
où les différents facteurs, ci-haut évoqués,
interagissent pour assurer son équilibre.
Nos enquêtes ont révélé que du
temps colonial, cet équilibre était maintenu par le respect des
normes urbanistiques qui ont prévalu à cette époque.
L'homme est donc le responsable de la situation actuelle de la
dégradation de son environnement.
Selon ROBIN, cité par DEFOUR, l'objectif de
développement peut se formuler ainsi : « organiser les conditions
d'évolution des systèmes vivants et des systèmes
écologiques afin de permettre à la structure la plus complexe,
l'espèce humaine, d'exercer toutes ses potentialités et de
favoriser ainsi l'émergence des structures de plus en plus complexes
» (DEFOUR, Op.cit).
Les deux citations montrent la relation Homme-milieu qu'il
faut renforcer et entretenir car toute personne humaine est sociale, donc en
relation avec les hommes, mais elle est aussi structurée dans un milieu,
donc en relation avec celui-ci. Par conséquent, toute modification du
milieu modifie l'homme, du fait que le développement de l'homme et le
développement de son milieu sont donc intimement liés ; la
dualité, HOMME-NATURE doit donc se régler sur le modèle de
l'harmonie et non seulement sur le modèle exploiteur-exploité.
C'est ce dernier aspect qui a motivé notre étude dans le quartier
LUNIA où l'homme a littéralement modifié la donne.
Les résultats de nos enquêtes sont clairs sur le
fait que l'habitant de LUNIA a détruit son environnement, les
écosystèmes ont été dégradés.
L'aspect général du cadre de vie de ce quartier démontre
que la population est trop peu sensible et peu soucieuse aux problèmes
environnementaux, à la gestion des déchets et bien d'autres
questions spécifiques aux écosystèmes. Nous avons
relevé au cours de nos enquêtes que les questions relatives
à l'environnement ne sont pas considérées comme
prioritaires par la majorité de la population : 33% de la population
échantillonnée font des questions de l'environnement une
priorité, alors que 67% estiment que ce n'est pas une
préoccupation pour eux. Il y a là une ignorance
manifeste sur les règles de l'environnement et les conséquences
que l'homme peut en courir lorsque son environnement est mal
géré.
Une théorie d'EUPHEMISME nous montre que, « si le
milieu s'améliore, l'homme s'améliore aussi... ». Les
populations de LUNIA sont peu informées par rapport aux questions
environnementales et ne sont pas assez sensibilisées aux initiatives en
matière de gestion de l'environnement. Mieux encore, nous pouvons dire
qu'elles ne sont pas assez conscientes du fait que les problèmes
environnementaux d'aujourd'hui affecteront davantage leur vie actuelle et celle
des générations à venir.
Lors de nos enquêtes, nous avons noté que les
conséquences de la dégradation de l'environnement du quartier
LUNIA peuvent se résumer en un grand titre, la pollution sous les formes
ci-après : la pollution de l'air, la pollution de l'eau, la pollution du
sol par les déchets, la pollution sonore.
a) La pollution de l'air
Pour ETUMANGELE, A, E. (Op.cit), la pollution de l'air est la
forme la plus dangereuse de toutes les formes de pollution puisque l'air
accède facilement partout où l'homme peut vivre... les
conséquences sur la santé aussi bien humaine qu'environnementale
sont assez élevées. L'on pourrait noter pour la santé de
l'homme : la détérioration de la coordination nerveuse, les
maladies respiratoires,
etc. et sur la santé environnementale
: le gaz toxique présent dans l'eau, dans le brouillard, toxique pour
les yeux, etc.
Nous la ressentons lorsqu'on fait un petit tour à la
ville basse où une forte concentration de la population, à
travers leurs activités, pollue l'air par la poussière et
mauvaise odeur qui rendent la respiration difficile, etc.
b)
Images 06 et 07 : Ensablement, pollution, enlaidissement
de la ville basse
La pollution de l'eau
L'eau dit-on c'est la vie. Le manque d'eau propre pour la
cuisine, la boisson et le lavage constitue l'un des grands problèmes
délicats de notre monde.
En effet, chacun a besoin d'eau pour vivre mais beaucoup de
gens dans le monde n'ont pas accès à l'eau potable. La pollution
de l'eau que nous avons noté dans le quartier LUNIA a pour origine les
rejets de déchets domestiques, c'est-à-dire les ordures
ménagères et les eaux usées dans les collecteurs d'eau ou
sur la terre, et même au bord de la rivière Kwilu
précisément au port ONATRA et port MOUVEMENT.
c) Nuisance sonore ou pollution par bruit
Le terme bruit s'applique à tout son qui prend pour
l'homme un caractère affectif désagréable ou
inacceptable.
Le quartier LUNIA renferme le centre des activités de
négoce et cela entraine une concentration de la population et des
businessmen. Ainsi, nos enquêtes ont relevé de forts tapages,
même nocturne, des églises, des deuils, des bars,... qui
interrompent la relaxation, le sommeil ou le travail.
« Cette pollution par le bruit est un important
problème d'environnement, notamment lorsque ces sons dépassent le
seuil de tolérance et pouvant provoquer des diverses maladies chez
l'homme ».
d) La pollution du sol par les déchets
Image 08 : Habitations Image 1 :
aitations
Image 10 : Habitations
Image 09 : Habitations
Image 11 : Ensablement, pollution, enlaidissement de la
ville basse/Rond point.
38
33
Lors de nos enquêtes, nous avons eu à observer
l'aspect physique de la cellule étudiée. 40% de nos
enquêtés utilisent de trous à ordure ; 33% se servent des
poubelles tandis que 27% recourent aux décharges publiques ou la rue
pour se débarrasser de leurs déchets.
Nous avons relevé plus haut que la population de LUNIA
n'était pas assez consciente et assez sensibilisée sur les
questions environnementales et aussi que ces questions n'étaient pas
prioritaires pour elle. Nous dégageons alors une contradiction aux
réponses de nos enquêtés qui parlent de l'utilisation de
trou à ordure, la majorité de ménage de LUNIA se
débarrasse de ses déchets par la rue ou par les caniveaux qui
sont ainsi obstrués et empêchent l'eau de pluies de couler
normalement, entrainant ainsi des inondations, des ruissellements,
l'érosion, l'ensablement et l'enlaidissement surtout de la ville
basse.
L'homme de LUNIA affiche un mauvais comportement dans la
gestion de son espace. Ceci nous pouvons aussi le mettre sur le dos d'un manque
de communication environnementale.
Ainsi, étant donné la délicatesse de la
question environnementale, les entreprises, les collectivités locales et
les associations devraient s'engager, toutes, dans la démarche de
développement durable, en respectant et préservant notre
environnement.
III.3. PISTES DE SORTIE DE CRISE
La Bible nous dit : « Mon peuple périt, faute des
connaissances » ; Et nous disons que la population du quartier LUNIA ne
gère pas bien son environnement, faute des connaissances.
Pour remédier à cette situation combien
alarmante, nous avons proposé une ligne de conduite ou mieux une piste
de sortie de crise, ci-après :
? Que l'Etat respecte les normes urbanistiques en sauvegardant
les espaces verts et en surveillant les lotissements ;
? Qu'il fasse la promotion des activités du monde rural
(l'agriculture, la pêche, l'élevage, l'apiculture, etc.) afin de
diminuer l'exode rural ;
? Qu'il sensibilise la population de la ville de Kikwit, en
général, et du quartier Lunia, en particulier, sur les
connaissances environnementales, etc.
Il faut donc organiser une communication c'est-à-dire
une transmission plus ou moins réciproque des informations sur
l'environnement. Cette communication se fondera sur le développement
durable à tous les niveaux de la vie dans le quartier et devra aboutir
à deux nécessités lisibles dans notre vie quotidienne
(Cfr. ETUMANGELE, Op.cit) :
1. La prise de conscience qui doit s'accélérer
2. Le travail, la production, la transformation, la
consommation.
La finalité de cette communication est d'arriver
à former des éco-responsables, acteurs de la communication, ou
vulgarisateurs de l'écocitoyenneté.
Le mot écocitoyenneté signifie caractère
d'un citoyen écologique ou éco-citoyen. Et l'éco-citoyen
étant entendu comme un citoyen spécial qui a pris conscience
d'appartenir à un territoire (terre, continent ou pays selon
l'échelle) qui garantit son existence, qui connait ses droits et ses
devoirs en rapport avec l'environnement.
En d'autres termes, l'éco-citoyen a le droit de jouir
d'un environnement sain et le devoir de ne pas le polluer pour conserver cet
environnement sain, à travers des gestes simples mais plein de
significations, les éco-gestes.
CONCLUSION
Notre travail s'intitule : « impact environnemental des
constructions anarchiques dans la ville de Kikwit ». Cas du quartier LUNIA
».
Nous sommes parti des questions de savoir si la population du
quartier LUNIA, dans la ville de Kikwit, a connaissance de son environnement et
si elle considérait les questions de l'environnement comme prioritaires
? Est-ce qu'elle est informée et consciente du fait que les
problèmes environnementaux d'aujourd'hui, affecteront davantage sa vie
actuelle et des générations à venir. Cette série de
questions nous a permis d'émettre quelques avis à titre
d'hypothèse à cette problématique.
Notre hypothèse de travail a anticipativement
proposé des réponses ci-après à cette série
d'interrogations : la population du quartier LUNIA, d'une façon
générale, n'a pas de bonnes connaissances sur son environnement ;
elle ne considère pas l'environnement comme une ressource à bien
gérer et ceci entrainerait un laisser-aller dans le mode de construction
; le laisser-aller aurait comme conséquences les érosions, la
pollution de l'air, de l'eau et du sol par déchets.
Pour mener à bien notre étude et vérifier
notre hypothèse du départ, nous avons utilisé la
méthode d'enquête sur terrain et des techniques d'interview,
d'observation directe et la documentation.
Après le dépouillement de nos enquêtes,
les résultats d'enquête ont prouvé qu'il y a une forte
dégradation de l'environnement du quartier LUNIA avec toutes ces
conséquences, à savoir : les ruissellements, les ensablements,
les érosions, les inondations et particulièrement la pollution
sous plusieurs formes : pollution de l'air, de l'eau, sonore et du sol par les
déchets, surtout dans son centre de négoce, la ville basse
où des magasins sont de temps en temps inondés, des ronds-points
ensablés, des caniveaux bouchés, etc.
Ces résultats corroborent notre hypothèse du
départ, et nous avons proposé une ligne de conduite ou mieux une
piste de sortie de crise.
Ce travail de recherche est une oeuvre humaine qui n'est pas
parfaite ; c'est dire que les lacunes ont certainement subsisté.
Toutefois, elle constitue une piste que les futurs chercheurs pourront suivre.
Ainsi, nous attendons de nos lecteurs des critères constructifs et des
observations pour son amélioration.
43
38
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. Anonyme, monographie de la Province de Bandundu,
Kinshasa, 2005.
2. Armand Colin, (2012), Dictionnaire de l'environnement,
21, Rue du mont parasse 75006 Paris, P.18.
3. Bureau du quartier Lunia, (2015), archives, Kikwit,
P.20
4. CANEL, P., Construire la ville Africaine, Chronique du
citadin promoteur, éd. Karthala, Paris 1990 p.194
5. CTB RDC, monographie de la ville de Kikwit, PADEICO
KIKWIT, 1990, P.350.
6. DEFOUR G., (1994), le Développement Rural en
Afrique Centrale, édition BANDARI BUKAVU, P.340.
7. Dictionnaire, Petit Larousse Illustré 2008,
paris, P.79.
8. De Saint Moulin, L., (2005), l'aménagement du
territoire en RDC, CEPAS, Kinshasa.
9. DSRP-RDC, (2012), historique de la ville de Kikwit,
DSRP, Kinshasa.
10. ETUMANGELE, A, E. (2012), Mon projet
écologique-Comprendre la protection de L'environnement, ADNase,
Kinshasa P118
11. Livio, (2010), Dictionnaire Français, Paris
P.100.
12. NICOLAI (1963), le Kwilu : Etude géographique
d'une région congolaise, CEMUBAC, Bruxelles.
13. WAAUB, JP. (2006), Evaluation Environnementale
Stratégique et gestion des ressources intégrées en eau,
I.E.P.F., Bamako.
II. TRAVAUX INEDIT
1. KAPANGA, le rendement comparatif de la culture de
L'épinard sur le Thitonia et la bouse de porc, TFC, Faculté des
sciences Agronomiques, UNIKIK, 2013, P.23.
2. LUBINU et KUSEHULUKA, « les jachères à
Kikwit » in piste et recherche, vol 5, n°5, P.400.
3. IBOLOBOLO, K., (2010), Etude d'impact environnemental et
Social. Cas du quartier Kingabwa à Kinshasa, B.E.E., Kin.
4. Kipoy, M, (1990), production et différenciation de
l'espace urbain de Kikwit, TFE, ISP de Kikwit.
5. KYANA, J,(2010), les constructions anarchiques dans les
Quartiers Kimbangu I et Yolo-Nord III le long de la rivière kalamu :
étude d'impact environnement et social, TFC, IBTP.
6. EDWATA, J., (2013), Analyse perspective des
conséquences Environnementales d'une nouvelle implantation, cas de
l'ISAGE/ATEN, TFC, ISAGE/ATEN
7. Masens, (1997), Etude phytosociologique de la région
de Kikwit (Bandundu, Rép. Dém. Du Congo). Thèse de
Doctorat, Université Libre de Bruxelles, Laboratoire de Botanique
Systématique et de Phytosociologie.
III. NOTES DE COURS
1. MONDJALIS P., Pédologogie générale,
Unikik, G2 Agronomie,
2012, (Inédit)
2. KINDEKE (2013), cours de l'initiation à la recherche
Scientifique, ISAGE/Aten, notes inédites, G1 EDD.
IV. WEBOGRAPHIE
1.
http://www.wikipedia/google.com
le 23 mars 2016
2. www.google/
kikwitcarte.com le 04 avril 2016
3.
http://ceat.epfl.ch/1. le 21 mai
2016
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE i
DEDICACE ii
AVANT-PROPOS iii
00. INTRODUCTION 01
1. PROBLEMATIQUE 01
2. HYPOTHESE DU TRAVAIL 02
3. CHOIX ET INTERET DU SUJET 02
4. METHODOLOGIE DU TRAVAIL 03
5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE 03
6. DIVISION DU TRAVAIL 04
7. DIFFICULTES RENCONTREES 04
CHAPITRE I : PRESENTATION DU MILIEU, VILLE DE
KIKWIT 05
I.1. HISTORIQUE 05
I.1.1. QUARTIER LUNIA 06
I.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE 07
I.3. ADMINISTRATION 07
I.4. DESCRIPTION PHYSIQUE 08
I.4.2. RELIEF 09
I.4.3. LE CLIMAT 10
I.4.4. LE SOL 11
I.4.5. LA VEGETATION 12
I.4.6. HYDROGRAPHIE 13 CHAPITRE II : NOTIONS D'AMENAGEMENT DU
TERRITOIRE,
URBANISME ET ENVIRONNEMENT 14
II.1. NOTIONS D'AMENAGEMENT DU
TERRITOIRE 14
II.1.3. BUT DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE 15
II.1.5. AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET GESTION DE
L'ENVIRONNEMENT 16
II.2. URBANISME 17
II.2.3. LA CROISSANCE URBAINE 18
II.3. QUELQUES CONSIDERATIONS SUR L'AMENAGEMENT DU
TERRITOIRE ET L'ENVIRONNEMENT 21
ETUDE D'IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX 22
CHAPITRE III : IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES
CONSTRUCTIONS ANARCHIQUES DANS LA VILLE DE KIKWIT
CAS DU QUARTIER LUNIA 25
III.1. ENQUETE SUR TERRAIN 25
III.1.3.2. DEROULEMENT DE L'ENQUETE 26
III.1.3.3. DEPOUILLEMENT DE L'ENQUETE 26
III.2. INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS 29
III.3. PISTES DE SORTIE DE CRISE 34
CONCLUSION 36
BIBLIOGRAPHIE 38
TABLE DES MATIERES 40
ANNEXE
47
LISTE DES ENQUETES
N°
|
NOMS & POST- NOM
|
SEXE
|
CELLULES
|
AGE
|
PROFESSION
|
01
|
LWELE Ruth
|
F
|
Plateau
|
45
|
-
|
02
|
MAKENGO Joseph
|
M
|
Plateau
|
40
|
prédicateur
|
03
|
KABEYA Jean
|
M
|
Plateau
|
48
|
conducteur
|
04
|
SOWETO Patrick
|
M
|
Plateau
|
50
|
commerçant
|
05
|
KALUNGA Bea
|
F
|
Ville basse
|
49
|
-
|
06
|
KABEYA Martin
|
M
|
Ville basse
|
51
|
Enseignant
|
07
|
TSHIBEA Ado
|
M
|
Ville basse
|
60
|
Mécanicien
|
08
|
MWANGA Jean
|
M
|
Ville basse
|
53
|
Pasteur
|
09
|
ILABA Jean
|
F
|
Ville basse
|
41
|
Enseignante
|
10
|
MBOMA Jackie
|
F
|
Plateau
|
43
|
Vendeuse
|
11
|
TSHIBO Joël
|
M
|
Ville basse
|
40
|
Vendeur
|
12
|
NTELA Kethia
|
F
|
Ville basse
|
38
|
Vendeuse
|
13
|
MAYELE Odon
|
M
|
Plateau
|
46
|
Militaire
|
14
|
MALULU MPES
|
M
|
Plateau
|
50
|
Militaire
|
15
|
SHESHE EBET
|
M
|
Plateau
|
68
|
Militaire
|
16
|
BWABWA Pitshou
|
M
|
Plateau
|
44
|
Infirmier
|
17
|
MATAPISI EYUL
|
M
|
Plateau
|
70
|
Technicien
|
18
|
MPUTU Jean
|
M
|
Ville basse
|
60
|
Commerçant
|
19
|
MAMU
|
F
|
Ville basse
|
49
|
Vendeuse
|
20
|
MAYELA Papi
|
M
|
Ville basse
|
42
|
Commerçant
|
21
|
MBOMA Cécile
|
F
|
Ville basse
|
50
|
Infirmière
|
22
|
BWALO Peter
|
M
|
Plateau
|
45
|
A.G.
|
23
|
NTILU Aimée
|
F
|
Plateau
|
44
|
Infirmière
|
2
|
LWELO Ariette
|
F
|
Ville basse
|
53
|
Vendeuse
|
25
|
MUYULU Chantal
|
F
|
Ville basse
|
73
|
-
|
26
|
MUSA Jacques
|
M
|
Ville basse
|
67
|
Mécanicien
|
27
|
BILO Jeannette
|
F
|
Ville basse
|
60
|
Enseignante
|
28
|
LULA Tati
|
M
|
Ville basse
|
58
|
Conducteur
|
29
|
EBEA Thierry
|
M
|
Plateau
|
69
|
Militaire
|
30
|
NTANTU John
|
M
|
Plateau
|
76
|
Fermier
|
31
|
KALANGI Willy
|
M
|
Plateau
|
52
|
Prédicateur
|
32
|
MUTSHI Osil
|
M
|
Plateau
|
49
|
A.G.
|
33
|
KABEYA Laurette
|
F
|
Plateau
|
45
|
Militaire
|
34
|
MUKWA Tantine
|
F
|
Ville basse
|
40
|
Commerçante
|
35
|
NDELE Liliane
|
F
|
Plateau
|
73
|
Inspectrice/EPSP
|
36
|
YULU Jean
|
M
|
Plateau
|
61
|
Enseignant
|
37
|
KITOKO Paul
|
M
|
Plateau
|
48
|
Assistant
|
38
|
MWATA Viviane
|
F
|
Plateau
|
75
|
-
|
39
|
MPILA Serge
|
M
|
Ville basse
|
54
|
Conducteur
|
ANNEXE
48
40
|
MIKA Yvette
|
F
|
Ville basse
|
53
|
Caissière
|
41
|
BALU Cathy
|
F
|
Ville basse
|
63
|
Militaire
|
42
|
EKOFO Belotie
|
F
|
Plateau
|
48
|
Enseignante
|
43
|
PANGU Suza
|
F
|
Plateau
|
50
|
Infirmière
|
44
|
NDIMBA Paulette
|
F
|
Plateau
|
63
|
Constructeur
|
45
|
LANGA Martin
|
M
|
Plateau
|
71
|
Avocat
|
46
|
BONIINGA Jules
|
M
|
Plateau
|
67
|
Directeur (école)
|
47
|
KAPINGA Paulin
|
M
|
Plateau
|
74
|
Vendeuse
|
48
|
MUKOSO José
|
F
|
Ville basse
|
49
|
Agent Regideso
|
49
|
MALOLO Fifi
|
F
|
Ville basse
|
52
|
Agent ANR
|
50
|
KIPATA Toti
|
M
|
Ville basse
|
68
|
Agent Transport
|
51
|
PILELO George
|
M
|
Ville basse
|
70
|
Commerçante
|
52
|
MAWALU Mireille
|
F
|
Ville basse
|
61
|
Enseignante
|
53
|
MWILA Gorette
|
F
|
Ville basse
|
42
|
Préfet
|
54
|
MBOMA Anna
|
F
|
Ville basse
|
59
|
Caissière/Ese
|
55
|
DULATA Marie
|
F
|
Ville basse
|
53
|
Pharmacienne
|
56
|
MPILA Odette
|
F
|
Ville basse
|
46
|
Perceptrice/Sonas
|
57
|
BULOTA Viviane
|
F
|
Ville basse
|
60
|
Informaticien
|
58
|
MAKISA Véro
|
F
|
Plateau
|
51
|
Agent sécurité
|
59
|
MISWELE Tonton
|
M
|
Plateau
|
40
|
Agent sécurité
|
60
|
ZOLA ZOLA Don
|
M
|
Plateau
|
56
|
A.G.
|
61
|
YOKA Tati
|
M
|
Plateau
|
58
|
Vendeuse/station
|
62
|
EYUNG Chantal
|
F
|
Ville basse
|
49
|
-
|
63
|
NKOLO Beloti
|
F
|
Ville basse
|
69
|
Commerçant
|
64
|
MUBIALA Boa
|
M
|
Ville basse
|
54
|
Conducteur/voiture
|
65
|
MUBI Yves
|
M
|
Ville basse
|
48
|
Enseignant
|
66
|
MASASI Léon
|
M
|
Ville basse
|
63
|
Agent transport
|
67
|
SABI Titi
|
M
|
Ville basse
|
50
|
-
|
68
|
LOLO Thérèse
|
F
|
Ville basse
|
73
|
-
|
69
|
MVULA Mimie
|
F
|
Ville basse
|
74
|
-
|
70
|
NSELE Aimée
|
F
|
Ville basse
|
46
|
Infirmière
|
71
|
MBULE Liliane
|
F
|
Ville basse
|
57
|
Commerçante
|
72
|
MUWAWA Mariette
|
F
|
Plateau
|
66
|
Inspectrice
|
73
|
LALOTO Claire
|
F
|
Plateau
|
51
|
Militaire
|
74
|
LAVELA Anto
|
F
|
Plateau
|
75
|
-
|
75
|
MAFUTA Lily
|
F
|
Plateau
|
58
|
Comptable
|
76
|
KAPETA Bijou
|
F
|
Ville basse
|
50
|
Commerçante
|
77
|
KISASA Bibie
|
F
|
Ville basse
|
48
|
Agent Sonas
|
78
|
MUNANGA Jonas
|
M
|
Plateau
|
62
|
Avocat
|
79
|
SUKUMA Pierre
|
M
|
Ville basse
|
57
|
Cultivateur
|
80
|
TUKONA Bobo
|
M
|
Plateau
|
47
|
Préfet
|
ANNEXE
49
81
|
MWANZA Jean
|
M
|
Plateau
|
64
|
Enseignant
|
82
|
NIAMA Ange
|
F
|
Plateau
|
49
|
Couturière
|
83
|
AYUM Odette
|
F
|
Plateau
|
46
|
Agent Vodacom
|
84
|
KADIMA Jean-M.
|
M
|
Plateau
|
55
|
Agent Vodacom
|
85
|
MFULU Mbo
|
F
|
Ville basse
|
70
|
Couturière
|
86
|
BULA BULA B.
|
M
|
Ville basse
|
63
|
Ir. Agronome
|
87
|
NTULU Niclette
|
F
|
Ville basse
|
56
|
Vendeuse
|
88
|
MUMBOMBO Mpia
|
F
|
Plateau
|
50
|
Agent sécurité
|
89
|
KALUNDA Jeannie
|
F
|
Plateau
|
64
|
Militaire
|
90
|
BWILA Joseph
|
M
|
Plateau
|
48
|
Policier
|
91
|
KULA J.C.
|
M
|
Ville basse
|
57
|
Directeur de l'école
|
92
|
IBANA Yvette
|
F
|
Plateau
|
52
|
-
|
93
|
MILUNDA Rachel
|
F
|
Plateau
|
61
|
Agent croix rouge
|
94
|
MUSINA Alain
|
M
|
Plateau
|
47
|
Journaliste
|
95
|
KALONDJI Anna
|
F
|
Plateau
|
61
|
Militaire
|
96
|
MUPEPE Jules
|
M
|
Ville basse
|
72
|
Réparateur
|
97
|
MBWIDI Nancy
|
F
|
Plateau
|
54
|
Enseignante
|
98
|
LEMBA Régine
|
F
|
Plateau
|
69
|
Directrice de l'école
|
99
|
MUDALALA Gaut.
|
M
|
Ville basse
|
71
|
Menuisier
|
100
|
MOLO Zizele
|
F
|
Ville basse
|
49
|
Ir. Agronome
|
Source : nos enquêtes,
2016.
ANNEXE
50
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Partie ciblée : PLATEAU et VILLE BASSE
Nom de l'enquêteur : MUYAYA CHRISTIAN
1. Etes-vous Locataire ou Propriétaire ?
2. Comment avez-vous acquis ce terrain ?
3. Quel étais l'état du site avant la construction
?
4. Par qui était fait le lotissement des parcelles, et
l'organisation des avenues ?
5. Comment gérez-vous les déchets de votre
parcelle ?
6. Comment gérez-vous les eaux de pluie ?
7. Comment luttez-vous contre les érosions ?
8. Quels dégâts subissez-vous depuis que vous
êtes la ?
9. Comment réagissez-vous devant tous ces
événements
10. Quels problèmes rencontrez-vous avec vos voisins ?
11. Connaissez-vous les règles de gestion de
l'environnement ?
12. Connaissez-vous les impacts environnementaux causes par
l'homme ?
13. Considérez-vous les questions relatives a
l'environnement comme prioritaires ?
14. Que proposez-vous à l'état et à la
communauté locale pour résoudre ce problème de la
dégradation de l'environnement ?
Image 5 : Ensablement, pollution, enlaidissement de la ville
basse/Rond point
Image 1 : Habitations
Image 7 : Ensablement, pollution, enlaidissement de la ville
basse
Image 3 : Passerelle quittant ville basse pour Plateau.
Image 2 : Habitations
Image 5 : Habitations
Image 4 : Habitations
Image 8 : Ensablement, pollution, enlaidissement de
la ville basse
ANNEXE
CONSTRUCTIONS ANARCHIQUES
QUARTIER : LUNIA/ COMMUNE DE LUKOLELA/ VILLE DE
KIKWIT
|