Université CADI AYYAD MARRAKECH Faculté
des Sciences Economiques de Marrakech (FSJESM)
Mémoire de recherche appliquée pour
l'obtention du diplôme de
Licence en Gestion des entreprises
La publicité via les médias
sociaux
Quel impact et quelle efficacité a la publicité
via les médias sociaux sur l'e-réputation d'une entreprise au
Maroc ?
Réalisation par :
Ø Tourabi Adil
Ø Cherrat Achraf
Assistanat et encadrement
Dr.Dourhani Yassine
Promotion 2016
Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales
de Marrakech Département Sciences de Gestion, Structure de recherche
NPG: Nouvelles Pratiques de Gestion
Dédicaces
Que ce travail témoigne de mes respects : A mes
Mères, mes Soeurs et mes Pères qui :
Sont mes raisons d'être et de succès dans
cette vie.
Grâce à leurs tendres encouragements et leurs
grands sacrifices, ils ont pu créer le climat affectueux et propice
à la poursuite de mes études.
Aucune dédicace ne pourrait exprimer mes respects,
mes considérations et mes profonds sentiments envers eux.
Nous prions le bon Dieu de les bénir, de veiller sur
eux, en espérant qu'ils seront toujours fiers de nous.
A mes Père, qui sont en haut, nous espérons
que vous êtes fier de nous.
A la famille CHERRAT et la famille TOURABI.
Ils vont trouver ici l'expression de mes sentiments de
respect et de reconnaissance pour le soutien qu'ils n'ont cessé de mes
porters.
Remerciements
Avant de commencer la présentation de ce travail, je
profite de l'occasion pour remercier toutes les personnes
qui ont contribué de près ou de loin à
la réalisation de ce projet de fin d'études.
Je tiens à exprimer mes vifs remerciements
pour
Mon Professeur icône de notre université,
Monsieur Dourhani Yassine,
pour son intérêt à ce travail, pour
avoir accepté de m'encadrer pour mon projet de fin d'études,
ainsi que pour son soutien, ses remarques pertinentes et son
encouragement.
Plus généralement, je remercie tous les
enseignants et les intervenants de la faculté des Sciences
économiques pour l'apprentissage qu'ils nous ont donne et pour nous
avoir transmis la passion pour leur métier.
En vous souhaitons une agréable lecture, Tourabi et
Cherrat.
Abstract
La montée en puissance des médias sociaux sur
internet a bousculé les modèles traditionnels de
communication et de publicité des entreprises. Le consommateur
peut désormais facilement créer, commenter ou relayer des
informations sur les marques sur les médias sociaux. Nombreuses
sont les entreprises victimes de crise de communication online,
affectant de manière durable leur image de marque. Dès
lors, comment dans cet espace où elle ne contrôle plus ce qui se
dit sur elle, une entreprise peut-elle améliorer son image
de marque auprès des consommateurs sur les médias
sociaux? Un vrai challenge pour les entreprises d'aujourd'hui qui se
doivent de comprendre les spécificités de ces nouveaux
médias et d'établir une stratégie de communication
et de publicité efficace. Cette recherche a donc une double
visée : d'une part, découvrir l'ampleur de l'adoption des
médias sociaux comme outils de promotion publicitaire et,
d'autre part, d'ouvrir des pistes de réflexion sur les leviers
permettant aux entreprises d'améliorer leur image de marque
sur ces nouveaux médias.
«In the end, all business operations
can be reduced to three words: People, product and profits.
People come first.»
Lee IACOCCA, 1924.
« We don't have a choice on
whether we do social media, the question is
How well we do it »
Erik Qualman, Socialnomics: how social media transforms the way
we live and do business.1
1 Voire Annexe I
Sommaire
Dédicaces 2
Remerciements 3
Table des tableaux et figures 8
Introduction 10
Chapitre I : Médias sociaux, outil pour promouvoir la
réputation de l'entreprise 13
Section 1 : Présentation des concepts et des enjeux
13
1-1 Définition des concepts : le Qu'est ce que c'est ?
13
1-1-1 e-Réputation 13
1-1-2 Identité numérique 14
1-1-3 le risque de réputation en ligne 15
1-2 Enjeux pour une entreprise 17
1-2-1 Pourquoi? 18
1-2-2 Pour Qui ? 19
1-2-3 Par Qui? 19
1-2-4 Médias sociaux : un outil de publicité en
ligne 20
Section 2 : Publicité en ligne : Cadre
général 22
2-1 Un peu d'histoire 23
2-2 Publicité en ligne : Qu'est ce que c'est ? 26
2-3 Les spécificités de la publicité en
ligne 27
2-4 Avantages et Inconvénients de la publicité en
ligne 36
2-5 Les mesures d'audience de la publicité en ligne
40
2-6 L'impact de la communication électronique 41
2-7 Conclusion 43
Chapitre II : Les médias sociaux, un nouvel espace
publicitaire pour l'entreprise 44
Section 1: Médias sociaux 45
1-1 Revue de littérature 45
1-2 Concepts et Principes 47
Section 2 : Développement des médias sociaux :
Panorama des réseaux sociaux au Maroc 55
2-1 Médias sociaux généralistes : Facebook
et Google+ 56
2-2 Médias sociaux professionnels : LinkedIn et Viadeo
57
2-3 Le Micro-blogging : Twitter et Instagram 58
2-4 Autres médias sociaux : les mondes virtuels 59
Section 3 : Les moyens de promotion dans les réseaux
sociaux 60
3-1 Facebook 62
3-2 Twitter 69
3-3 LinkedIn 71
3-4 Google+ 75
3-5 Autres réseaux sociaux 79
3-6 Conclusion 80
Chapitre III : Comportements des jeunes internautes dans les
médias sociaux 82
Section 1 : Méthodologie de la recherche 83
Section 2 : Analyse et discussions des résultats 85
Conclusion générale 99
Webographie et Bibliographie 101
Lexique 104
Annexes 107
Table de matières 112
Table des Tableaux et
figures
Figure 1. Modes et catégories de la publicité en
ligne 29
Figure 2. Différence entre types de la publicité
31
Figure 3. Les fondements du marketing 2.0 48
Figure 4. Les fondements du webmarketing 49
Figure 5. Les fondements du Web 2.0 50
Figure 6. Les techniques des médias sociaux 52
Figure 7. Média social comme compartiment du marketing 2.0
54
Figure 8. Appartenance aux différents réseaux
sociaux de l'échantillon étudié 55
Figure 9. Appartenance aux différents réseaux
sociaux de l'échantillon étudié 56
Figure 10. Prise de Facebook de la publicité chez
l'entreprise LC WAIKIKI Maroc 63
Figure 11. Prise de Facebook de la publicité chez les
boutiques en ligne Jumia Maroc et Hmall64 Figure 12. Prise de Facebook de la
publicité du club EL ARABI BRAMS SOCCER à Marrakech ... 64 Figure
13. Prise de Facebook de la publicité chez CookingWithAlia Maroc 65
Figure 14. Prise de Facebook de la publicité sous forme
d'application mobile 65
Figure 15. Comparaison entre les méthodes de paiement par
clic 67
Figure 16. Prise de Twitter d'un Tweet de la compagnie
aérienne British Airways 69
Figure 17. Type de compte sponsorisé sur Twitter 69
Figure 18. Type de tendance sponsorisée sur Twitter 70
Figure 19. Annonce sponsorisée d'Intel sur LinkedIn 72
Figure 20. Type d'affichage publicitaire sur LinkedIn 73
Figure 21. Autre format d'affichage sur LinkedIn 73
Figure 22. +Post du Porsche Cayenne sur Google+ 76
Figure 23. Composition Femme/Homme de l'échantillon
étudié 85
Figure 24. Sortie SPSS de la composition de parité de
l'échantillon 85
Figure 25. Sortie SPSS de la composition de l'échantillon
étudié par tranche d'âge 86
Figure 26. Graphique montrant la composition de
l'échantillon par tranche d'âge 86
Figure 27. Sortie SPSS de la composition de l'échantillon
étudié par niveau d'étude 87
Figure 28. Graphique d'appartenance sur un réseau social
87
Figure 29. Récapitulatif des proportions d'appartenance
aux réseaux sociaux 88
Figure 30. Influence de la publicité via le social sur
l'échantillon étudié 89
Figure 31. Sortie SPSS sur l'influence de la publicité
via les médias sociaux et via les sites web89 Figure 32. Proportions de
suivi des marques sur les réseaux sociaux chez l'échantillon
étudié90
Figure 33. Sortie SPSS du suivi de l'échantillon des
marques sur les réseaux sociaux 90
Figure 34. Nombre d'entreprises suivies par l'échantillon
91
Figure 35. Raison du suivi d'une entreprise par un utilisateur
92
Figure 36. Les entreprises doivent elles être toutes sur
les réseaux sociaux 94
Figure 37. Fidélité de l'échantillon aux
entreprises/marques sur les réseaux sociaux 95
Figure 38. Satisfaction de l'échantillon quant au suivi
des entreprises sur les réseaux sociaux 96 Figure 39. Sortie SPSS sur la
satisfaction de l'échantillon quant au suivi d'une marque 96
Introduction
Force est de constater la montée en puissance des
nouveaux usages en vigueur sur internet depuis le début des
années 2000. L'avènement des médias sociaux depuis
quelques années a bouleversé les usages des internautes et des
professionnels sur internet et la manière dont les entreprises
commencent à appréhender les médias sociaux dans leur
stratégie de communication.
Le temps est révolu où les marques se tenaient
à l'écart des réseaux sociaux, préférant
investir massivement dans les canaux de communication traditionnels que sont la
télévision, la radio ou autres supports publicitaires. L'exemple
le plus frappant fut le virage numérique pris par Pepsi, lorsque la
marque décida de se retirer du Super Bowl
- une institution aux Etats-Unis où l'audience des
téléspectateurs atteint des sommets et où les annonceurs
dépensent des millions de dollars pour communiquer -
préférant investir dans un projet de 20 millions d'euros sur les
médias sociaux. Le Refresh Project est un microsite impliquant les
consommateurs au premier niveau en leur demandant ce que Pepsi peut faire pour
investir dans les causes sociales. Les gens étaient donc invités
à envoyer leur demande via le microsite et tous les mois, l'entreprise a
versé des sommes allant de 5 000 $ à 250 000 $ aux causes ayant
reçu le plus de votes. Une véritable conversation entre le
consommateur s'était dès lors établie entre le
consommateur et Pepsi, repositionnant l'image de marque de Pepsi comme une
entreprise à forte responsabilité sociétale.
Les médias sociaux instaurent un nouveau paradigme de
la communication et de l'échange d'informations. Plusieurs millions de
personnes sont dorénavant interconnectées et peuvent
échanger sur une infinité de sujets et les entreprises ne sont
pas exempts de ces échanges. La communication ne peut plus être
unilatérale. De nombreuses discussions autour des marques proviennent
des blogs2, wikis3 et des réseaux sociaux et
peuvent être source de notoriété fortuite pour l'entreprise
ou au
contraire décrédibiliser son image de marque et
sa réputation pour longtemps. Nombreux sont les exemples de marques et
entreprises qui ont échoué à prendre le virage
numérique et à subir les affres d'un consommateur qui
détient dorénavant le pouvoir de décrédibiliser une
marque avec, un simple clic. D'ailleurs la plupart des entreprises ne se
sentent pas du tout prêtes à affronter les défis que
représentent les média sociaux. En effet, 68% des directeurs
marketing dans le monde ne se sentent pas suffisamment préparés,
alors qu'ils estiment dans le même temps que les médias sociaux
sont critiques pour leurs entreprises.4 Et c'est bien
là tout l'enjeu de ces
nouvelles plateformes sociales. Si les entreprises pouvaient
décider de la pertinence de leur présence sur internet il y a
quelques années, il en est tout autre aujourd'hui avec
2 Voir lexique
3 Voir lexique
4 Comment faire face à l'explosion des informations. IBM
Global CMO Study 2011. Etude menée auprès de 1700 directeurs
Marketing à travers le monde. URL:
http://z-factory.blogspot.com/2011/10/les-defis-et-enjeux-venir-pour-les.html
la naissance du Web 2.05 permettant à chacun
de s'exprimer et de publier du contenu sur internet.
Quand le web 1.0 reproduisait un modèle de
communication dit one to many commun aux médias traditionnels
(télévision, radio, presse), les dispositifs sociotechniques 2.0
proposent de nouveaux usages reposant sur un modèle de communication
many to many. Les retours d'expérience des internautes, les
commentaires, les blogs, les post6s sur Facebook et Twitter sont
dorénavant autant d'informations qualitatives utiles mais
redoutées par les entreprises qui ne peuvent plus ignorer les
échanges dont elles font l'objet. Elles se doivent d'établir une
stratégie de communication pour asseoir leur notoriété et
renforcer leur image de marque auprès des quelques 2 milliards
d'internautes à travers le monde7 et suivre ce qui se dit sur
l'entreprise dans les multitudes échanges en ligne.
En parallèle de la prise de pouvoir du consommateur,
les entreprises voient leur cote de confiance au plus bas : les consommateurs
ne croient plus dans les discours publicitaires, cherchent des informations,
demandent l'avis de leurs proches ou de professionnels indépendants
plutôt que d'écouter les messages institutionnels. 78% des
consommateurs se fient aux recommandations de leurs proches, quand seulement
14% d'entre font confiance aux publicités.8
Il est donc primordial de définir clairement les
nouvelles opportunités de communication publicitaire via ces
médias et c'est le sujet de ce mémoire : La
publicité via les médias sociaux : Quel impact et quelle
efficacité a la publicité via les médias sociaux sur
l'e-réputation d'une entreprise au Maroc ?
Sur quels leviers les entreprises doivent elles s'appuyer pour
instaurer ou préserver leur image de marque sur ces nouveaux
médias ? Quelles sont les cibles à atteindre ? Quelles
stratégies de communication publicitaire à adopter ? Tels sont
les enjeux des entreprises aujourd'hui, et le présent document tentera
d'ouvrir des pistes de réflexion.
Afin de pouvoir répondre à cette
problématique, nous allons aborder dans une première parte le
contexte dans lequel se situe la réputation en ligne d'une entreprise
ainsi que les opportunités offertes par les médias sociaux dans
ce cadre. Dans un second temps, nous étudierions la possibilité
d'utiliser les médias sociaux comme nouveaux relais publicitaires pour
les entreprises. D'une part en déterminant les fondements du Social
Media et d'autre part en étudiant le Social Media comme support
publicitaire. En dernier lieu, nous verrons le travail de recherche qui
a été
5 Barcy DiNucci fut la première à employer le terme
de Web 2.0 dans son article « Fragmented Future» DiNucci, D. (1999).
«Fragmented future» in Print, 32, p221-222
6 Voir lexique
7 Internet World Stats - Usage and Population
Statistics (2011) "World Internet Usage Statistics News and World Population
Stats.»Adresse URL:
http://www.internetworldstats.com/stats.htm
8 Hebel P., Mathe T., Pilorin T., Siounandan N.
(2010). « Peut-on parler d'un déclin de la confiance dans la grande
marque », Cahier de recherche, n°275, CREDOC, décembre
accompli dans le cadre de ce mémoire ainsi que les
conclusions a tirer sur la problématique de ce mémoire,
c'est-à-dire sur l'importance des médias sociaux et l'approche
différente qu'ils apportent dans une compagne publicitaire pour l'image
de marque d'une entreprise.
Chapitre I : Médias
sociaux, outil pour promouvoir la réputation de l'entreprise
Avec l'avènement des médias sociaux, les
entreprises ne peuvent plus être totalement maîtresses de leur
image de marque, de leur notoriété et de la réputation
qu'elles ont sur ces plateformes. Les attentes qu'on les internautes9
sur les réseaux sociaux sont encore mal comprises, et les
entreprises ont du mal à satisfaire les besoins de leurs clients ainsi
qu'a contrôler la viralité d'une information sur ces médias
sociaux en terme de publicité.
Dans ce premier chapitre, nous allons aborder dans la
1ère section les fondements de l'image de marque sur le web
2.0 10ainsi que sur le concept de l'e-réputation en
étudiant d'une part les principes attachés à ce concept et
d'autre part pour identifier les opportunités offertes par les
médias sociaux pour promouvoir l'image digitale des marques. Dans la
2ème section on va étudier la publicité en
ligne dans son cadre général comme préalable pour
comprendre les campagnes publicitaires sur les médias sociaux.
Section 1 :
Présentation des concepts et des enjeux
1.1. Définition des
concepts : le Qu'est ce que c'est ?
1.1.1. e-Réputation
L'e-réputation, cyber-réputation, web
réputation ou encore réputation numérique sont toutes des
appellations qui recouvrent deux principaux concepts très larges
à savoir la réputation et la dimension Internet. C'est donc
l'image d'une personne physique ou morale perçu par l'ensemble des
opinions émises sur les médias sociaux.
Cette image produite se compose des éléments
générés par la personne concernée et des
données produites par des acteurs de son entourage (consommateurs,
experts,
...). La particularité d'Internet est qu'une grande
partie d'informations générées échappe à
cette personne et constitue pour cette raison une opportunité ou un
risque.
Le Web propose différents supports de communication en
ligne : forums, blogs, sites multimédia, réseaux sociaux... qui
ont chacun ses propres spécificités. Ce qui change avec Internet
est le délai d'accès à l'information, devenant plus court
avec l'émergence du microblogging11 tels que Twitter.
9 Voir Lexique
10 Voir Lexique
11 voir lexique
Dorénavant, toute personne dotée d'un
accès Internet, peut être virtuellement et facilement atteinte, ce
qui élargit considérablement l'audience et la vitesse de
propagation de l'information. Cet information peut désormais se propager
sur des millions de pages et chaque internaute devient un éditeur/
contributeur potentiel.
Sur Internet, la bouche à oreille BAO devient le «
Buzz » et la vitesse de propagation des messages est
démultipliée. Il est aussi le fond d'archives le plus vaste car
la mémoire persistante du web fait que tout reste en ligne, accessible
via les moteurs de recherche tels que Google, Bing... l'entreprise n'a pas
intérêt donc à dire du mal sur quelque chose car ça
va être graver sur les serveurs de Google et aggraver sa
réputation sur le net.
Pour essayer de surveiller sa réputation, et avec
chaque année des médias sociaux plus nombreux : sites
institutionnels, les wikis, les plateformes vidéos/photos, les
agrégateurs d'actualité, les sites communautaires ... bref
contrôler sa réputation sur les médias sociaux c'est
connaître les vecteurs à surveiller.
1.1.2. Identité
numérique
L'homo internetus n'est plus un homo anonymous ! Sur la toile,
le droit de l'anonymat n'existe pas dans les faits.
On a souvent évoqué à propos d'Internet
le célèbre cartoon : « On the internet, nobody knows you're
a dog » (« Sur Internet, personne ne sait que tu es un chien »).
Cette caricature de Peter Steiner parue dans le New Yorker du 5 juillet 1993
illustre l'anonymat existant sur Internet à l'époque. Elle
représente un chien assis sur une chaise devant un bureau, qui utilise
un ordinateur tout en prononçant ces paroles à un autre chien se
tenant assis par terre à côté de lui.12
L'arrivée du web 2.0 et la diversité des
médias sociaux ont permis aux internautes l'échange avec le
contenu des pages web mais aussi entre eux. L'internaute maintenant dispose
d'une véritable identité numérique contenant des
informations lui concernant et qui peuvent êtres diffusées,
laissées voir archivées sur les moteurs de recherche. Ces
informations «traces » ne peuvent êtres effacées et sont
accessibles à tout moment par tous. Néanmoins, ces derniers temps
les médias sociaux ont construit un niveau de veille et de
contrôle pour éviter que ces traces numériques ne soient
pas utilisées pour des fins commerciales ou plus dans le cas d'une
usurpation d'identité.
A cette identité numérique dispersée dans
le net, il faut ajouter l'image sociale qui reflète la
personnalité de chacun et ses interprétations avec les autres.
12 URL :
http://www.cartoonbank.com/item/22230
La dernière caractéristique de l'identité
numérique c'est qu'elle n'est pas figée, en effet comme
l'e-réputation, elle évolue et se développe en fonction de
ses interactions avec le monde 2.0. Le souci des entreprises ou toute personne
c'est qu'il peut y avoir un véritable décalage entre
l'identité Online(le 2.0) et Offline (monde réel) due aux
multiples identités utilisées par la même personne
(privée, professionnelles, ..) dans sa fréquentation de diverses
réseaux.
Toutefois, une meilleure gestion de son identité
numérique suppose un minimum de connaissances en matière d'outils
technologiques en présence. Les priorités avant tout c'est de
surveiller ses propres traces et ce qui se dit sur soi.
1.1.3. Le risque de
l'e-réputation : des risques sur estimés
Le risque lié à l'e-réputation est
considéré non seulement comme un risque « indirect »
pour l'image de l'entreprise bridant sa capacité à agir ou
créant la perception d'une irresponsabilité d'entreprise dans
certains cas (Jones, Bowd and Tench ; 2009)13, mais aussi
très largement comme un risque « direct » pour le business
(attractivité commerciale et baisse du chiffre d'affaires). Les effets
d'une mauvaise nouvelle ont d'autant plus d'impact que les personnes estiment
qu'une mauvaise nouvelle a plus de
poids qu'une bonne nouvelle d'après de nombreuses
recherches (Folkes et Kamins ; 199914, Mizerski ;
198215).
Cependant, en étudiant les typologies de consommateurs,
seuls les internautes « critiques »« conversationalistes »
et « créateurs » sont en mesure de publier du contenu relatif
à l'entreprise. Et ils ne représentent encore qu'une petite
partie des internautes à l'heure d'aujourd'hui. 90% des internautes sont
spectateurs, 9% réagissent aux contenus diffusés, et 1% produise
du contenu d'après le journal Guardian16. De même, seul
10% des internautes ont déjà relayé un appel au boycott
d'une marque sur les médias sociaux même si 63% se disent
prêt à le faire17.Bien que ces chiffres puissent
paraitre tout de même assez significatifs, il faut rappeler que les
internautes n'ont pas la même audience et la même influence sur les
médias sociaux. Les internautes ayant réellement relayé un
appel au boycott sont beaucoup moins nombreux que ceux qui ont
déjà émis et émettent régulièrement
des avis sur les
13
Jones, B., Bowd, R. and Tench, R. (2009) "Corporate
irresponsibility and corporate social responsibility:
competing realities", in Social Responsibility Journal, Vol. 5,
No. 3, pp 300-310
14
Folkes V. S., Kamins M. (1999), «Effects of Information
About Firms' Ethical and Unethical Actions on
Consumers' Attitudes», in Journal of Consumer Psychology 8,
243-259
15 Mizerski, R. (1982) «An Attribution Explanation of the
Disproportionate Influence of Unfavorable Information», in Journal of
Consumer Research 9, 301-310.
16 Guardians, (2006). «What is the 1% rule?», adresse
URL
http://www.guardian.co.uk/technology/2006/jul/20/guardianweeklytechnologysection2
17 ANNEXE II Propension des consommateurs à appeler au
boycott d'une marque ou à publier des critiques envers celle-ci IDC -
SAS (2011) URL:
https://fr.scribd.com/doc/59431953/Rapport-IDC-SAS-Medias-Sociaux-E-Reputation-Juin-2011
entreprises sur ces mêmes médias sociaux, soit
67% d'entre eux. Seule une proportion marginale des internautes a
déjà publié sur les réseaux sociaux une critique
(6%) à l'encontre d'une entreprise ou d'une marque : 3% des
interviewés y ont diffusé une seule critique, tandis que 3% en
ont déjà diffusé plusieurs. 94% n'ont en revanche jamais
entreprit cette démarche. Les jeunes apparaissent en revanche comme les
plus actifs : 12% des 18-24 ans ont déjà critiqué une
marque ou une entreprise sur un réseau social.18
Les nuisances à la réputation d'une entreprise
doivent également être mises en relation avec le type même
d'entreprise - les entreprises B2C sont par exemple plus exposées que
celles B2B - ou le secteur d'activité de celle-ci. Ainsi les entreprises
sensibles comme les entreprises pharmaceutiques, celles du secteur financier ou
des transports sont en première ligne.
De plus, des études ont montré que les personnes
qui recueillent les conseils d'un expert qui contredisent leur opinion
s'accrochent d'autant plus à leur première opinion. Un
phénomène de réactance démontré par
Fitzsimons et Lehmann (2004)19 Par exemple, le pourcentage de
personne qui sélectionne un produit qu'ils affectionnent après
avoir vu un commentaire positif est de 71%, alors que ce taux atteint 93%
après avoir vu un commentaire négatif20.De même
des études empiriques ont mis en évidence que même lorsque
des observateurs sont confrontés à une information
négative, ils sont réticents à changer leur
évaluation quant à la réputation de l'entreprise.
(Wartick, 1992)21.De plus, dans le cas de certaines marques
bénéficiant d'un niveau d'attachement extrêmement fort,
l'atteinte à la réputation d'une marque n'engendre pas
nécessairement une baisse de l'attractivité des marques de cette
entreprise. (Bansal et Clelland, 2004)22.D'où l'importance de
la notion d'attachement, et de connexion à la marque, que l'on peut
aisément lier à la notion de communauté de marque.
Les entreprises survivent aux révélations
publiques d'un incident dans leur stratégie de communication sans
être toutefois lourdement discréditées. Ainsi, un grand
groupe mondial des technologies et de l'information est
régulièrement mis en cause par des internautes ou des ONG
concernant la violation de la vie privée des membres de cette marque, la
sous-traitance en Asie, et l'abus de position dominante de l'entreprise
sur
18
Ifop (2011) : « Observatoire des réseaux sociaux de
l'ifop vague », adresse URL :
http://www.ifop.com/media/poll/1671-1-study_file.pdf
19
Fitzsimons, G. J., Lehmann D. R. (2004), «Reactance to
Recommendations: When Unsolicited Advice Yields Contrary Responses»,
in Marketing Science 23(1), 82-94.
20
O'Connell, A. (2010) «Reading the Public Mind», in
Harvard Business Review, 00178012, Vol. 88, Issue 10
21 Wartick S.L. (1992) «The relationship between intense
media exposure and change in corporate reputation», in Business &
Society, 31: 33-49.
22 Bansal, P., Clelland I. (2004), «Talking Trash:
Legitimacy, Impression Management, and Unsystematic Risk in the Context of
the
Natural Environment», in Academy of Management Journal 47,
93-103.
le marché. Les ventes de cette entreprise ont
continué de grimper malgré les atteintes à sa
réputation, sa capitalisation boursière est même devenue
l'une des plus fortes au monde. Un fort niveau d'engagement des consommateurs
dans la communication de marque semble donc un levier pour contrôler son
e-réputation, mais l'est-il encore lorsqu'il s'agit d'améliorer
l'image de marque de l'entreprise ?
D'autre part, il est toujours possible d'agir face à
ces problèmes de communication. Les entreprises peuvent se justifier,
expliquer leurs actes, donner des excuses lorsque cela est nécessaire,
mettre la faute sur le dos d'un ou plusieurs membres de l'organisation
plutôt que sur elle-même ou encore mettre l'emphase sur les
côtés positifs de la marque pour nuancer les propos. Les personnes
peuvent néanmoins être sceptiques face à de tels efforts
pour redorer l'image de marque d'une entreprise étant donné le
faible niveau de crédibilité des médias utilisés
pour de telles actions de communication. (Arpan and Raney,
2003)23
Mais plutôt que d'envisager les médias sociaux
comme un risque les entreprises devraient prendre conscience des enjeux que
représentent les médias sociaux en termes de valorisation de
l'image de marque. Le terme valorisation étant utilisé ici non
pas pour sa dimension monétaire, mais bien pour signifier que
l'entreprise est à même d'atteindre l'image de marque qu'elle
souhaite que les consommateurs la perçoive.
1.2. Enjeux pour une
entreprise
E-réputation, identité numérique, image
de marque sur internet, quel que soit le nom qu'on lui donne, ce
phénomène marque la puissance de la prise de parole à
l'ère d'internet et surtout des médias sociaux. Il pourrait se
résumer par "Que dit-on de moi en ligne ?" Devenue cruciale pour les
entreprises, l'e-réputation touche aussi de plus en plus les
particuliers.
Pour être efficace, il convient au préalable de
mettre en place une stratégie. Dans un premier temps, il s'agira de
réaliser un état des lieux, ce en quoi des outils facilement
accessibles peuvent aider à évaluer le contenu et la
tonalité de ce qui est dit sur l'entreprise, la marque ou l'individu.
Ceci permettra de choisir le ou les supports pour parler de soi et faire parler
de soi. En effet, il n'existe pas de recette absolue en matière de
réseaux sociaux et le choix du canal d'expression peut influencer la
manière dont on est perçu.
23 Arpan, L. M., Raney A. A. (2003), «An Experimental
Investigation of News Source and the Hostile Media Effect», in Journalism
and Mass Communication Quarterly 80, 265-281.
Enfin, il est temps de passer à l'action avec comme mot
d'ordre : construire une image positive. Ceci n'exclue pas toutefois
l'éventualité d'une crise, auquel ces quelques principes sont
à garder en tête afin de la gérer au mieux.
Gérer sa e-réputation demande de
l'écoute, de l'analyse et du dialogue. C'est quelque chose qui doit
s'élaborer en amont en cohérence avec la stratégie globale
de l'entreprise.
1.2.1. Pourquoi ?
Avec l'expansion des médias sociaux, les modes de
communications se sont développés entre personnes mais aussi
entre entreprises et clients. C'est pourquoi, il est devenu crucial pour les
entreprises de construire grâce aux techniques de réseautage un
environnement-base de données de clients fidèles et d'ensuite les
transformer en des ambassadeurs de la marque vers leurs propres
communautés.
Donc, que ce soit sur les médias sociaux ou sur le web
« classique », le défit de l'e- réputation n'est pas
d'évaluer une marque, ou un produit, etc. Mais de construire une image,
une notoriété coïncidant avec les valeurs de l'entreprise.
Le plus gros risque est que cette image dispersée sur le net ne
corresponde pas à l'image que l'entreprise souhaite promouvoir. Chez le
particulier, il peut voir son image se posée en question lors d'un
entretien d'embauche si il a été
tagué24 sur des photos de fêtes par
exemple. Maintenant, au niveau des entreprises, c'est plutôt des affaires
de Bad buzz volontaire
ou non mais ou il ya un risque de glissement de valeurs
contradictoires avec celles de l'entreprise par insuffisance d'occupation de
canaux de communications sur Internet.
Au niveau africain, selon Hopscotch Système Africa
25qui a publié son premier baromètre digital des
entreprises d'Afrique francophone en 2013. C'est des entreprises marocaines qui
détiennent les 1ères places au TOP 5 en terme de
visibilité dans les recherches sur Google. Autre indice par le
même organisme c'est celui de la maitrise de contenu ou 3 groupes
marocains figure dans le TOP 5, cet indice explique l'intérêt pour
les entreprises marocaines à maitriser et a surveiller leur
réputation en ligne. Les compagnies aériennes, les groupes
bancaires et immobiliers tandis que les opérateurs de
téléphonie mobile sont ceux qui suscitent le plus
d'attention.
Une meilleure gestion de l'e-réputation passe sans
doute, par la construction de son identité, la surveillance de ce qui se
dit sur soi, et la protection de cette identité face aux risques qui
s'en exposent.
24 Voir lexique
25 URL:
http://www.jeuneafrique.com/14353/economie/les-entreprises-marocaines-dominent-le-premier-barom-tre-digital-
africain/
1.2.2. Pour Qui ?
Entreprises comme particuliers, tout deux sont
concernés per l'e-réputation et peuvent se retrouvés un
jour face à des problèmes d'identité mal maitrisée
sur Internet. Très souvent, au niveau des entreprises on en parle de
l'e-réputation de façon négative en réponse
à une crise. Alors que l'e-réputation est un atout à
construire car comme aurait déclaré Warren Buffet, financier
renommé, deuxième homme le plus riche du monde, surnommé
l'Oracle d'Omaha : « il faut vingt ans pour construire une
réputation, cinq minutes pour la détruire ». D'où
l'intérêt pour l'entreprise de rétablir rapidement une
crise d'image plutôt de construire une à partir du zéro.
Ainsi, plutôt que de raisonner en termes de risques, il faut
réfléchir sur les bénéfices que peux remporter une
image maitrisée tant pour l'entreprise que pour ses clients.
Toutefois, l'importance de la réputation diffère
selon la taille de l'entreprise, la réputation d'une multinationale,
plus exposé médiatiquement doit au préalable
développer une stratégie de gestion de l'e-réputation et
de manoeuvrer les risques qui sont liés. Quand au PME, où l'on se
rapprochera plus du personal branding26, l'image de
marque est souvent lié étroitement à celle du dirigeant.
Ici encore, l'e-réputation est un facteur bénéfique pour
déceler le degré de crédibilité de la PME avec
laquelle on s'entreprend. Ce facteur ne néglige pas les grandes
entreprises, l'exemple d'Apple
Inc. où l'image du groupe était indissociable de
celle de Steve Jobs récemment décédé. Ce dernier
s'est vu parfois aller jusqu'à défendre lui-même sa firme
contre les critiques et les attaques.
1.2.3. Par Qui ?
Le monde 2.0 a connu ces dernières années
l'émergence d'un nouveau métier : le community
manager. C'est un professionnel des médias sociaux, responsable
de la présence de l'entreprise sur ces derniers, de la création
à la veille en passant par la diffusion et la promotion des contenus sur
les réseaux, il assure tout ce qui est en rapport avec l'image
numérique de la firme. Une récente étude en France par
Job8
« Les community managers en France-2012 », a
révélé que ce sont les PME qui détiennent la grande
proportion des recrutements des Community Managers. Avec la montée des
Startups, et malgré les contraintes budgétaires ce sont ces
nouvelles formes qui emploient le plus des community managers, souvent
liés au département communication et assument seuls les
tâches prédites.
Cependant, par souci budgétaire, les entreprises,
surtout les plus petites ou les startups, n'ont pas un community manager
permanent. Dans ce cas, c'est généralement le dirigeant qui
assure cette fonction dans le cadre d'une auto-
26 Voir lexique
entreprenariat, facteur parmi les facteurs qui expliquent
l'échec d'un grand nombre de PME au Maroc; ou c'est la personne en
charge de la communication et/ou du marketing qui assume ce rôle. Dans
les deux cas, la personne doit posséder plusieurs qualités parmi
lesquelles : sens de relations humaines, bon niveau linguistique et du temps.
En effet, la présence sur les réseaux sociaux est chronophage,
donc ne pas prêter 5 min de son temps précieux pour
répondre à une question ou un commentaire peut conduire, comme a
déclaré Buffet W. à une destruction complète de son
image 2.0.
Toutefois, la responsabilité de l'e-réputation
n'est pas limité uniquement au community manager. Au contraire, chaque
employé, du moment où il est appelé à prendre
parole sur Internet, dans un écosystème professionnel ou
privé, doit être conscient de cette responsabilité
vis-à-vis de son entreprise. De ce fait, il est crucial pour une
entreprise présente sur les médias sociaux de former son
personnel en ce domaine et d'édicter des guidelines.
1.2.4. Médias sociaux:
un levier puissant pour l'image de marque de l'entreprise
Avec l'avènement des médias sociaux, le pouvoir
et l'impact des réseaux ont créé aussi bien des
opportunités que des menaces, en fonction des approches prises par les
entreprises en termes de management dans leur stratégie de communication
(Jones, Temerley, Lima ; 2009)27. Mais bien souvent, les risques
sont surestimés alors que les opportunités sont encore trop
largement sous estimées.
Les entreprises prennent de plus en plus conscience des enjeux
que représentent les médias sociaux, et sont d'autant plus aptes
à adopter ces nouveaux médias que les consommateurs ne font plus
confiance dans les médias traditionnels. En effet, seul 14% d'entre eux
font confiance dans la publicité par exemple.28 Les
médias sociaux représentent une formidable opportunité
d'améliorer l'image de marque d'une entreprise. Avoir une image de
marque positive favorable, c'est avant tout disposer d'une «
bankable commodity » pour une entreprise. (Arpan ;
2005)29
Comment l'image de marque d'une entreprise est perçue
par son audience n'est plus seulement façonnée par les actions et
efforts de communication de l'entreprise mais elle est le produit des
conversations qui s'opèrent en ligne (Jolly ; 2001)30 et
Internet
27
Jones, B., Temperley, J. and Lima, A. (2009) "Corporate
reputation in the era of Web 2.0: the case of Primark", in Journal of
Marketing Management, Vol. 25, No. 9-10, pp 927-939
28
Qualman E. Socialnomics: how social media transforms the way we
live and do business. Hoboken, N.J., Wiley, 2011
29
Arpan, L. M. (2005), «Integration of information about
corporate social performance», Corporate Communication: An
International Journal, Vol. 10, No. 1, pp. 83-98.
30
Jolly,A., Managing Corporate Reputations, London: PRCA, 2001
est le meilleur outil pour améliorer la
réputation préalablement établie en dehors des
médias sociaux. (Valor, 2009, p 9)31
En plus d'être de simples relais d'actions de
communication offline, les sites de médias sociaux permettent
d'atteindre un plus grand nombre de contacts. (Enders et al. ;
2008)32. Basé sur le modèle de la « long tail
» d'Anderson (2006), les auteurs montrent les limites des réseaux
traditionnels pour atteindre une large audience, chose qui est rendue possible
grâce aux réseaux virtuels des médias sociaux. Une plus
large audience qui nécessite une stratégie de communication
adaptée.
Neff reconnaissait déjà en 2001 l'importance de
la mise en place d'une stratégie d'e- réputation pour une
organisation. La manière dont se comporte l'entreprise en ligne et la
manière dont elle est perçue par son audience sur les
médias sociaux est plus important que toute autre action
philanthropique, les dons à des associations caritatives par exemple, ou
avoir un site internet attrayant. (Neff ; 2001).33 La
stratégie d'amélioration de l'image de marque passe à la
fois par les initiatives menées par les entreprises, mais
également par son comportement sur les médias sociaux.
Deux
éléments à prendre en
considération pour toute élaboration d'une stratégie de
communication sur ces nouveaux espaces d'échange.
Pour la moitié des responsables marketing
interrogés lors de l'étude IBM Global CMO study 2011, le
contrôle de la marque sur les médias sociaux représentent
une de leurs priorités dans les 5 années à venir,
même si la fidélité client et l'engagement client restent
leurs priorités premières.34 Les entreprises estiment
dans le même temps que la réputation est l'un des principaux
apports des médias sociaux 35 et que le
bénéfice numéro un d'une stratégie de communication
sur les médias sociaux est d'être visible dans cet environnement
bruyant. Les chiffres montrent que les entreprises peuvent agir positivement
sur leur e-réputation, et qu'elles ne doivent pas seulement être
en position défensive. 40% des entreprises les plus matures estiment
ainsi que les médias sociaux peuvent leur permettre d'anticiper et
d'éviter les risques liés à leur
réputation.36
31
Valor, J. (2009), «Blogs can help schools win the marketing
war», in Financial Times, 27 July
32
Denker H.P., Enders A., Hungenberg, H., Mauch, S. (2008)
«The Long Tail of Social Networking: Revenue Models of Social
Networking Sites», in European Management Journal, 26, pp.
199-211.
33
Neff, D., Managing Corporate Reputation & Risk, Burlington:
Butterworth-Heinemann. (2003)
34
Priorités pour gérer le virage des technologies
numériques. IBM Global CMO Study 2011. Etude menée auprès
de 1700
directeurs Marketing à travers le monde. URL:
http://z-factory.blogspot.com/2011/10/les-defis-et-enjeux-venir-pour-les.html
35
IDC - SAS (2011) « L'Observatoire français des
médias sociaux IDC & SAS 2 ème édition : Médias
sociaux et e-réputation »,
adresse URL :
http://www.sas.com/offices/europe/france/pdf/ereputation_300611/Rapport_IDC-SAS_Medias_sociaux_e-
Reputation_20110627.pdf
36
URL:
https://fr.scribd.com/doc/59431953/Rapport-IDC-SAS-Medias-Sociaux-E-Reputation-Juin-2011
En confrontant ces attentes avec les résultats de
certaines entreprises déjà impliquée dans une
stratégie de communication sur les médias sociaux, il apparait
que 88% des directeurs marketing indiquent que leurs efforts en termes de
présence sur les médias sociaux ont généré
plus de visibilité et donc de notoriété pour leurs
activités commerciales. Les consommateurs s'appuient sur la
réputation d'une entreprise parce qu'ils détiennent moins
d'informations que les responsables de l'entreprise sur l'engagement de
celle-ci de délivrer des produits aux caractéristiques
recherchées
comme la qualité ou la fiabilité.
(Grossman, Stiglitz ; 198037) De même, quand la
qualité d'un produit ou service n'est pas directement
identifiable, les entreprises investissent dans la gestion de la
réputation pour signaler la qualité desdits produits ou services.
(Shapiro ; 1983)38
Les entreprises disposent d'un moyen de diffuser des
informations de manière directe et privilégiée sur les
médias sociaux : ainsi pour les entreprises qui ont entrepris des
actions de communication sur les médias sociaux, les consommateurs qui
les suivent se sentent mieux informés de leur actualité (88%) et
déclarent mieux les connaître (78%). Les marques peuvent ainsi se
différencier : les internautes les considèrent plus modernes
(78%) et estiment qu'elles se différencient des autres marques (60%).
Pour 64% des interviewés, il se construit un lien de proximité
autour de cette relation. Un peu plus de la moitié (57%) estiment
même faire partie d'une communauté autour de cette marque. Des
chiffres qui sont plus élevés dans la tranche des 18-24 ans. Une
très
grande majorité des internautes affirme consulter les
informations diffusées par les entreprises qu'elles suivent sur les
réseaux sociaux (92%).39 De quoi légitimer une
stratégie de communication de l'entreprise sur les médias
sociaux, lui permettant ainsi
«d'asseoir sa crédibilité
» (Ioma ; 2009)40 Une amélioration de la
réputation de
l'entreprise peut également, in fine, avoir un double
effet, d'une part une augmentation des volumes et d'autre part la
possibilité pour l'entreprise d'augmenter ses prix sur des produits
reconnus et valorisés par la communauté Internet.
Section 2 : Publicité
en ligne : Cadre général
La croissance rapide de l'Internet , et l'incroyable flux
d'informations que l'Internet a rendu possible , a transformé le
marché de la publicité. Aujourd'hui, il est difficile de surfer
sur le web sans avoir vu la publicité en ligne , souvent sous la forme
d'annonces
37
Grossman, S., Stiglitz, J. (1980) «On the impossibility of
informationally efficient markets», in American
Economic Review, 70: 393-408.
38
Shapiro, C. (1983) «Premiums for high-quality products as
returns to reputations», in Journal of Economics, 98: 659-681.
39 Ifop (2011) : « Observatoire des réseaux sociaux
de l'ifop vague », adresse URL :
http://www.ifop.com/media/poll/1671-1-study_file.pdf
40 Forbes (2009) «How Companies Are Benefiting From Web
2.0», McKinsey Global Survey results, adresse URL
http://www.forbes.com/2009/09/04/web-2-0-leadership-managing-mckinsey.html
visuelles sur sites Web (y compris les
pop-up41s et pop-downs ) et des
annonces textuelles sur les sites de recherche. Il ya peu de doute que la
publicité en ligne a pris des affaires loin des modes traditionnels de
la publicité , comme les journaux, la poste et la radio . Ce qui est
moins clair est de savoir si le changement est le prix entraînée
et si les canaux publicitaires traditionnels contraindre la tarification des
annonces sur Internet.
Cette section donne un aperçu de l'évolution de
la publicité sur Internet. Dans le processus, nous décrivons les
fondements historiques de la publicité telle qu'elle existe actuellement
en ligne. Nous nous concentrons ensuite sur les principes fondamentaux de la
publicité en ligne.
2.1. l'histoire de la
publicité sur l'Internet :
Il ne semble y avoir aucun consensus sur avec précision
quand la publicité sur l'Internet a commencé. Tim O' Reilly,
fondateur du navigateur de réseau global de portail Internet (GNN),
réclame que la première publicité est apparue en 1993 sur
GNN requièrent une spéciale dérogation du Fondation
Nationale de Science. Autres sont ceux qui citent qu'une annonce de
bannière a été vendue à AT&T et montrée
sur le site web HotWired dans 1994.
Le 27 octobre 1994, pour la première fois une
publicité était affichée en ligne. Le site HotWired.com
(la version online du magazine papier high-tech, devenu depuis
wired.com) avait inséré ce jour-là sur sa page d'accueil
un bandeau pour le compte d'AT&T. Réalisée par l'agence
interactive Modem Media, la taille de cette bannière, 468x60 pixels, est
devenue la taille standard de la bannière classique.
Le contrat, signé en avril 1994, portait sur une
durée de douze semaines, pour un montant de 33 000 dollars. Dans la
foulée, HotWired a signé avec une quinzaine d'autres annonceurs
comme IBM, Pepsi, Volvo, Sprint, MCI, IBM, Club Med, etc. Le concept a
très vite été décliné en Europe : la
première bannière publicitaire diffusée au Royaume-Uni
date de novembre 1994. Pour la France, il faudra attendre 1996. Depuis dix ans,
la très grande majorité des sites de contenu et les portails ont
adopté ce modèle publicitaire. Yahoo a sorti dès
août 1995 une nouvelle version de son portail intégrant pour la
première fois des espaces publicitaires.
Très vite après la bannière classique
(468x60), d'autres formats ont été inventés et de
nouvelles technologies utilisées. La première
publicité interactive a fait son apparition fin 1996.
Il s'agissait d'une publicité pour Hewlett Packard qui proposait aux
internautes de jouer, directement dans une bannière, au mythique jeu
Pong d'Atari.
Dans la foulée, Nike, ou encore Bosch se sont eux aussi
essayé à la publicité interactive.
Courant 1997, les interstitiels ont
commencé à fleurir sur le Web. Le tout premier a
été créé par Berkeley Systems pour CBS SportsLine.
Il s'affichait par-dessus un jeu en ligne, "You Don't Know Jack !", pendant son
chargement. Dès leur première année, ils ont
représenté 5 % des investissements
publicitaires en ligne.
En 2000, CNet a commencé à afficher les premiers
rectangles larges en Flash, Oracle a été le
premier annonceur pour ce format, suivi de peu par Sun. La même
année, le pop-up a commencé à se populariser. En novembre
2001, déjà près d'un tiers des sites dans le monde
affichaient des pop-up sur leurs pages. Cette même
année, l'Interactive Advertising Bureau américain a
commencé à définir des formats standards, reconnaissant
cette année-là, le large rectangle et le
vertigineux skyscraper.
Parallèlement, la plate-forme Eyeblaster était
lancée, marquant le début des publicités
rich-media. La première a été
créée à l'occasion du lancement des films "Moulin rouge",
il s'agissait de publicités flottantes en Dhtml42
(HTML dynamique) avec animation sonore. Côté son,
justement, une publicité a particulièrement marqué les
esprits. Il s'agit de la campagne IBM baptisée "Web Site Blues".
Google a lancé son service AdWords en Octobre 2000. Le
service place les annonces sur les pages de résultats de recherche sur
google.com. Les annonces affichées ont été choisis sur la
base des mots-clés qui sont apparus à la recherche de la demande
de l'utilisateur.
Google visait des coûts de transaction faibles : AdWords
a été décrite comme « libre- service »,
permettant l'inscription, l'activation avec une carte de crédit, la
conception et la mise en oeuvre à partir du site web de Google.
Ces annonces textuelles ont été vendues sur une
base de coût par impression (CPM43),
pour 1,5 cents, 1,2 cents et 1,0 cents par impression, pour le
haut, le milieu, et les positions unitaires inférieurs,
respectivement.
Google a mis à jour son programme AdWords en
Février 2002 en introduisant, un programme qui utilise la tarification
au coût par clic (CPC44). Le classement de
l'annonce a été basé sur une combinaison de l'offre par
clic de l'annonceur ainsi que le taux de click-through45 (taux de
clics) de l'annonce. En Mars 2003, Google avait plus de
42 Voir lexique
43 Voir lexique
44 Voir lexique
100.000 annonceurs achetant des annonces de recherche à
travers son programme AdWords. Google servait alors près de 200 millions
de recherches par jour sur l'ensemble de ses sites dans le monde.
En Mars 2003 toujours, Google a élargi la portée
des pages de résultats de recherche et a commencé à offrir
des annonces « pour le reste du web ». « En fin de compte
appelé AdSense », un nouveau programme de Google a
été contextuellement ciblé et utilisait les taux de
click-through d'annonces comme un déterminant de l'importance du
placement qui serait donnée aux annonces. Selon Google, « les
utilisateurs vont pouvoir voir la publicité la plus pertinente d'abord
et les annonceurs sont récompensés par la moyenne des taux de
click-through au moins cinq fois plus élevé que la moyenne de
l'industrie pour les bannières publicitaires traditionnelles."
Google a introduit le «Site Targeting » en Avril
2005. Le logiciel a été lancé en version bêta et qui
a permis aux annonceurs de lancer leurs annonces ciblées directement
dans certains sites web du réseau Google. Les annonceurs utilisant ces
annonces ciblées par sites peuvent utiliser des images animées
(ce qui n'a pas été préalablement autorisé) dans
leurs annonces en plus du texte et les formats d'annonces statiques d'image.
En Mars 2009, Google a commencé un test bêta d'un
nouveau système de ciblage des annonces AdSense. Jusqu'à ce
moment, Google avait choisi les annonces affichés sur un site web
détenu par un partenaire AdSense sur la base d'une combinaison entre une
sélection des mots clés de l'annonceur et le contenu des sites
web sur lesquels les annonces devraient apparaître. Toutefois, en vertu
de cette nouvelle méthode, « de publicité basée sur
l'intérêt », Google tient compte des informations
supplémentaires à propos de l'historique de navigation de
l'utilisateur. Selon Google, « Ces annonces vont associer des
catégories d'intérêt -...- avec votre navigateur, sur la
base des types de sites que vous visitez et les pages que vous consultez. Nous
pouvons ensuite utiliser ces catégories d'intérêt pour vous
montrer plus de textes et annonces pertinentes ».
Google a introduit AdSense pour Mobile en Septembre 2007, qui
permet aux propriétaires, de sites Web optimisés pour les
appareils mobiles, de monétiser ces sites en permettant à Google
d'afficher des annonces textuelles AdSense sur ces sites.
En allons plus loin dans la direction du mobile, en Juin 2009
Google a publié une version bêta de AdSense pour les applications
mobiles qui paie les développeurs lorsque les annonces sont
présentés dans les applications d'iPhone et Android.
2.2. Publicité en ligne :
Qu'est ce c'est ?
Depuis 1994 la publicité en ligne sur le Web a
été identifiée en tant qu'un des moyens décisifs et
efficaces du marketing d'annonces dus à son cheminement global de
visibilité, peu coûteux, efficace d'exécution et de mesure.
Avec la croissance rapide de la population d'internaute et les avancés
rapides de la technologie et du commerce électronique, plus en plus
d'entreprises ont commencé à prêter l'attention à la
publicité en ligne en dépensant beaucoup d'argent pour
positionner leurs annonces à travers le Web. La publicité
d'Internet s'approche de celle à la TV pour devenir les plus grands
divertissements et segments de la publicité de médias. En 2013,
la recette publicitaire d'Internet total était 117 billion US$. Le
chiffre grimpera jusqu'à 194 billion US$ en 2018, une signification de
10.7% qu'il se rapproche de la recette publicitaire de la TV comme plus grand
segment de publicité. C'est une avance significative de 2009, quand la
recette publicitaire totale de TV était juste de 132
billion US$ et celle d'Internet juste de 58 billion
US$.46
Après 2000, beaucoup d'entreprises traditionnelles et
compagnies de Fortune, sont devenus des annonceurs principaux sur la toile, et
elles ont dépensés beaucoup d'argent sur la publicité
d'Internet pour favoriser leurs produits et services.
Au Maroc, en 2013 le marché publicitaire et marketing
marocain a atteint 6 milliards de dirhams en 2013. Selon, Mounir Jazouli,
vice-président du Groupement des annonceurs du Maroc (GAM)47,
confirme ainsi le chiffre avancé en février 2013 par le cabinet
Impérium Média. Mounir Jazouli apporte quelques précisions
: « La nuance à faire c'est que 6 milliards est un chiffre brut qui
n'inclut pas les réductions, remises et dégressifs que pratiquent
communément les professionnels du marché. Si on le ramène
au net cela nous donnera la moitié du montant. Si on rajoute à
cela la partie
média digital, édition,
événementiels et autres, on revient au même chiffre. Donc,
nous pourrons dire que le marché publicitaire global se chiffre à
6 milliards de dirhams.»48
Le marché publicitaire devrait profiter de
l'internationalisation de plusieurs entreprises marocaines sur le continent
africain. Elles travaillent chacune à devenir une marque qui rayonne en
dehors du Maroc. Ces sociétés se recrutent essentiellement dans
les secteurs de l'immobilier, l'agroalimentaire, les nouvelles technologies, de
la banque et des assurances. Selon l'étude du cabinet Impérium
médias, les télécoms et l'alimentation sont justement en
tête de l'investissement publicitaire au Maroc.
46
http://www.pwc.com/gx/en/global-entertainment-media-outlook/segment-insights/internet-advertising.jhtml
47 Voir lexique
48
http://www.agenceecofin.com/publicite/0206-20443-maroc-le-marche-publicitaire-a-atteint-6-milliards-de-
dirhams-en-2013
2.3. Les
spécificités de la publicité en ligne
2.3.1. Les objectifs de la
publicité en ligne
Augmenter le trafic n'égale pas Augmenter un
trafic ciblé
Le trafic n'égale pas le trafic ciblé. Le but
d'une campagne est d'obtenir les visiteurs à votre emplacement qui
s'inquiètent réellement de ce que vous offrez et voudrez pour
être là. Il n'y a aucun sens dans la mise à temps et
l'effort de conduire le trafic à votre emplacement qui rebondira alors
(venu à une page de votre emplacement et partir sans visiter toutes
autres pages de votre emplacement).
Augmenter les ventes
Avant de commencer à déployer des efforts dans une
campagne de marketing sur un site d'Internet, il faut s'assurer que vous faites
un certain évident à savoir :
ü évaluation de la rentabilité
d'emplacement,
ü passer en revue/optimiser le code,
ü s'assurer que votre architecture de l'information (IA) est
bien organisée et semble raisonnable pour votre industrie et
utilisateurs,
ü passer en revue les entonnoirs de conversion pour la
facilité d'emploi,
ü décréter une norme pour le contenu et la
voix,
ü s'assurer que les pratiques d'optimisation du moteur de
recherche sont en place,
ü avoir un appel fort à l'action, etc.
Si la rentabilité de votre emplacement est pauvre, la
campagne de marketing peut échouer même s'elle est bien
prévue et bien pensée.
Augmenter votre visibilité en ligne
Comme en physique quantique, si personne ne vous voit, vous
n'existez pas. Dans le monde d'Internet vous n'existez pas si les gens ne
peuvent pas vous voir/trouver en ligne. Installer les buts spécifiques
de la façon sur comment, où, et ce que vous voulez pour que vous
soyez visible pour en ligne, et puis travailler dur en prévoyant une
campagne de marketing en ligne afin d'atteindre ces buts. Ayant juste un site
Web n'est pas assez sur le marché d'aujourd'hui, ainsi veiller à
étendre vos ailes et à élever stratégiquement votre
empreinte sur le numérique. Ceci devrait inclure une stratégie
marketing sur les médias sociaux claire en fixant des objectifs et des
buts adéquats.
Établir votre compagnie dans la recherche
locale
Se faire trouver dans une recherche locale est devenu de plus
en plus important. Même si vous êtes une marque nationale ou
internationale, votre marché est un segment local dans un ou des
endroits multiples. Avec la recherche mélangée il y a beaucoup
d'occasions d'aider vos affaires pour être visibles. Créer un plan
complet pour votre campagne de marketing locale. Définir vos buts et
cibles, et établir une stratégie forte pour augmenter votre
présence locale de recherche en utilisant de diverses plates-formes
comprenant, listes et cartes locales, nouvelles, sites de revue, médias
sociaux, etc.
Établir votre marque/affaire dans des
médias sociaux
Construisez votre présence sur les médias
sociaux et développer une stratégie pour l'intégrer dans
vos efforts en terme du marketing. Les médias sociaux sont passionnants
et puissants mais ils ont besoin d'une base forte de SEO pour
l'efficacité finale. Et ne pas oublier, les gens parlent de vous, que
vous écoutiez ou pas.
Vous devriez savoir ce qu'ils disent, cela vous aidera
à développer des stratégies et la tactique pour vos
médias sociaux, SEO et d'autres campagnes de marketing en ligne.
Quelques idées fondamentales/endroits, pour mettre en
place votre campagne afin d'atteindre vos buts et objectifs sur les
médias sociaux :
ü Sites de vidéos (Youtube, Dailymotion,...)
ü Sites de Partage de photos (Instagram, Vine,...)
ü Blogs
ü Twitter
ü Facebook
ü S'impliquer, écouter, participer aux conversations,
partager et aider ; être un bon citoyen. Commencer petit et puis
augmenter.
Image de marque
Comment prévoyez-vous faire pour que le monde en ligne,
soit au courant de votre marque énorme ? Comment construisez votre
image, pour que le monde d'Internet vous voie de la manière que vous
voulez qu'ils voient et conçoivent votre marque ? S'assurer que vos
objectifs et buts de vente et publicité soutiennent fortement l'image de
marque que vous établissez. De nouveau... écouter ce que les gens
disent au sujet de vous. L'écoute et l'engagement social, devraient
faire partie de votre campagne d'image de marque.
Gestion de la réputation en ligne
Il est plus facile que jamais de faire savoir au monde une
compagnie, un site web ou une personne que vous êtes insatisfait avec.
Les gens tendent à exprimer leurs plaintes beaucoup plus aisément
que leur satisfaction. Que disent les gens au sujet de vous en ligne ? Y a-t-il
des post, commentaires négatifs sur Internet au sujet de vous ? Comment
les traiterez-vous ? Quelle sera votre stratégie de gestion de
réputation en ligne ? Installer votre stratégie pour
contrôler votre réputation en ligne. Veiller à ce qui est
dit au sujet de vous/de votre marque, en abordant les soucis et en participant
aux conversations.
2.3.2. Modes et
caractéristiques
· Modes ou catégories de la
publicité
La publicité est une forme de communication employant,
différentes stratégies pour engager des pensées, des
sentiments et de l'action chez les consommateurs.
La publicité peut être largement classée par
catégorie dans deux parts : 1-OFFLINE (appelé aussi en
différé)
2- ONLINE (en ligne)
Figure 1. Modes et catégories de la publicité en
ligne
Il peut y avoir beaucoup de différences entre la
publicité Online et Offline, mais ils ont une seule similitude entre
eux. Dans les deux formes de publicité, vous devez connaître
votre public cible !
La portée de propagation est large, la vitesse est
rapide
La publicité en ligne peut être largement
propagée à chaque coin du monde par l'intermédiaire de
l'Internet 24h/24h. Il y a approximativement 900 millions d'internautes dans le
monde entier, 120 millions sont en Chine, et ces groupes
d'utilisateurs sont de plus en plus en croissance chaque année. Ces
internautes ont des possibilités (perspectives) relativement
élevées de consommation, et constituent l'audience de la
publicité en ligne. Ils peuvent voir l'information de publicité
sur l'Internet à tout moment et n'importe où, avec une
portée et une vitesse de propagation élevée. Ces effets ne
peuvent pas être atteints par des médias traditionnels.
Aucunes restrictions au domaine, un éventail
d'audience promettant, et aux perspectives optimistes du
marché
Il y a approximativement 900 millions d'internautes dans le
monde entier, 18 millions sont au Maroc, et les perspectives
de croissance sont de plus en plus chaque année. L'Internet n'a aucune
frontière de domaine, et la publicité en ligne sera une
opportunité pour l'entreprise tant que les internautes peuvent obtenir
accès à Internet. L'effet de la publicité est
évident.
Recevoir activement/donner l'information
Bien qu'il soit connu que le journal, magasin, TV, radio, et
la publicité extérieure soient compulsifs, qui essayent mieux
d'absorber votre vision et audition, et instiller compulsivement le contenu
à votre cerveau. Mais la publicité en ligne repose sur la demande
à la publicité. Elle te permet de rechercher librement, et
présente collectivement l'information que vous avez besoin, de sorte que
l'authenticité et l'intention soient beaucoup plus hautes que celle
d'autres médias traditionnels.
Modification flexible et en temps réel
Une publicité est difficile à être mis
à jour après son diffusion sur des médias traditionnels,
et elle prenne une certaine somme d'argent et de temps même lorsqu'elle
peut être mise à jour, alors que la publicité sur Internet
peut changer le contenu de la publicité selon des demandes de client.
Ainsi, des changements de la stratégie opérationnelle peuvent
être mis en application et rendus publics en temps.
Interaction forte et expérience de sens
directe
Les porteurs de la publicité en ligne sont
fondamentalement des multimédia et des documents d'hypertexte. Si les
consommateurs sont intéressés par un produit spécifique,
ils peuvent savoir plus d'informations, détaillées et vives sur
ce produit en cliquant sur la souris, et ainsi « faire éprouver
» chez la personne, le produit, le service et la marque. Si de nouvelles
technologies et applications telles que la réalité virtuelle
peuvent être employées dans la publicité en ligne, elles
permettent aux clients de connaitre vraiment les biens ou le service, et
conduisent à la réservation, la transaction et le
règlement sur Internet, qui peut considérablement renforcer
l'efficacité de la publicité en ligne.
Économique
Les dépenses pour faire une publicité en ligne sont
beaucoup plus inférieures à ceux engagés dans des
médias traditionnels.
Publicité des 24h/24h
Les annonces sur la Télévision et tout autre
genre de publicité sur des médias traditionnels exigent
l'efficacité élevée, mais la publicité en ligne
peut sans interruption rendre des entreprises célèbres toute la
journée, en raison de sa plate- forme spéciale. Tant qu'il y a
des internautes connectés, la publicité les atteindra à
tout moment.
Mutuelle et complémentaire avec la
publicité traditionnelle
Chaque média a ses propres avantages, mais les
médias en ligne peuvent fortement compléter les autres
médias. L'Internet est un outil de forts complémentation et
restauration, qui apporte ses propres effets et sauve le taux d'enfuit des
clients pour d'autres médias.
Tableau récapitulant la différence entre la
publicité en ligne et en différé :
PUBLICITÉ EN DIFFÉRÉ
|
PUBLICITÉ EN LIGNE
|
Le mode de communication est physique
|
Le mode de communication est par Internet
|
L'approche au client est très lente
|
L'approche au client est très rapide et sans effort
|
Le succès de la campagne ne peut pas être
dépisté facilement
|
Le succès de la campagne peut être facilement
dépisté et des modifications peuvent être apportées
en conséquence
|
Tout ici est une approche manuelle
|
Les Nouvelles technologies (IT) étant employées
rendant beaucoup de travail automatique
|
Très dur à contrôler et exige beaucoup de
personnel
|
Pas très facile à contrôler mais oui
confortable que parler en différé
|
Aucune interactivité49
|
L'interactivité ici est la plus grande attraction
|
Elle est dure pour savoir beaucoup au sujet du public cible
|
Avec des technologies en hausse il est devenu facile de
connaître vos puits de comportement du public cible
|
Le re-ciblage est au delà de l'annonceur. C'est toute
la chance si le même utilisateur regarde sur la même annonce
|
Le re-ciblage ici est beaucoup plus facile qu'en
différé
|
Aucune source de connaître, les annonces ont atteint
combien de personnes ?
|
En cela, il peut facilement dépister que combien
l'utilisateur a vu l'annonce
|
L'optimisation appropriée n'est pas possible
|
Dans le cas de maximum, les annonces sont visées aux
utilisateurs appropriés
|
Les gens se rappellent le très bien, pendant que
quelque chose physique est jointe ici
|
Vous voyez tant d'annonces que vous oubliez le maximum d'elles
|
L'endroit de l'annonce importe beaucoup
|
L'endroit de l'annonce importe ici mais moins qu'en tant en
différé
|
Figure 2. Différence entre types de la publicité
· Caractéristiques
La publicité en ligne est un genre de publicité
opérationnelle libéré sur l'Internet avec des porteurs de
codes numériques. Le cercle de publicité pense même que la
publicité d'Internet surpassera la publicité extérieure
pour devenir le cinquième média, suivant la
télévision, la radio, le journal, et le magasin traditionnels.
Depuis que la première publicité en ligne commerciale est parue
en 1997, la publicité en ligne a été toujours
favorisée par beaucoup de personnes. Comparé à la
publicité des médias traditionnels, la publicité en ligne
comporte quelques caractéristiques innées.
Propagation large
Elle fournit beaucoup de connaissances professionnelles, de
qualifications et d'études de cas sur la publicité en ligne.
49 Voir Lexique
La publicité en ligne peut atteindre des personnes
partout dans le monde par l'intermédiaire de l'Internet tout les
24h/24h, sans restrictions au domaine et au temps.
L'indépendance
La publicité en ligne repose sur la demande à la
publicité. Elle te permet de rechercher librement, et présente
collectivement l'information que vous recherchez, afin d'épargner votre
temps et éviter la concentration vaine et passive d'une attention.
Exactitude statistique
Il est très difficile pour la publicité de
médias traditionnels, de calculer exactement combien de personnes
peuvent recevoir l'information d'une publicité. Prenons par exemple la
publicité extérieure, vous pouvez rudement savoir le débit
des visiteurs dans la région de l'implantation, mais vous ne pouvez pas
exactement calculer le nombre de personnes qui peuvent voir la
publicité. Vous pouvez seulement avoir quelques évaluations
grossières et spéculatives. Tandis que la publicité en
ligne est différente, parce qu'elle peut conduire à des
statistiques précises sur combien de fois la publicité est
exposé devant des utilisateurs ? Combien de clics font les utilisateurs
après qu'ils soient intéressés par la publicité, et
quand et où ces utilisateurs recherchent la publicité. Ceci peut
aider les entreprises correctement à évaluer les effets de
publicité et à examiner leurs stratégies de
publicité.
2.3.3. Types
Les annonceurs auront beaucoup de décisions à
faire quand à créer leur stratégie publicitaire pour 2015.
Beaucoup sont ceux qui tournent autour des méthodes de publicité
sur Internet et comment faire bénéficier leurs affaires. Voici
quelques types des principales méthodes utilisées dans le monde
de la publicité 2.0 en 2015.
Un avantage principal de la publicité en ligne est
l'édition immédiate d'information qui n'est pas limitée
par des contraintes géographiques ou de temps. Les annonceurs en ligne
peuvent adapter des annonces aux besoins du client, faisant un ciblage de
consommateurs plus efficace et précis. Par exemple, AdWords, Yahoo! et
le Google AdSense permettent à des annonces d'être montrées
sur des pages Web appropriées ou à côté des
résultats relatifs à une recherche. D'une part, les consommateurs
ont un plus grand contrôle du contenu qu'ils voient, affectant la
synchronisation, le placement, et la visibilité des annonces en
ligne. Dans le monde du marketing
d'Internet, la publicité en ligne inclut la
publicité d'affichage, le marketing d'affiliation, le marketing du
Search Engine50 (SEM), et la publicité mobile.
La publicité d'affichage
La publicité d'affichage est l'utilisation des
bannières de Web ou des annonces de bannière placées sur
un tiers site Web ou blog pour conduire le trafic à un site Web de
corporation et pour augmenter la conscience de produit. Ces bannières se
composent des images statiques ou animés, aussi bien que des
médias interactifs comprenant l'audio et la vidéo. La
publicité d'affichage utilise le ciblage démographique et
l'optimisation géographique (capture des IP et des historiques de
navigation des utilisateurs pour déterminer la démographie,
l'endroit, et les intérêts) pour orienter les annonces
appropriées à ces navigateurs.
En plus de l'optimisation contextuelle, la publicité en
ligne est ciblée, basée sur le comportement en ligne d'un
utilisateur. Cette pratique est connue comme l'optimisation comportementale.
Par exemple, si un utilisateur est connu pour avoir récemment
visité un certain nombre de sites Web de véhicules à
moteur basés sur l'analyse de clickstream51
permise par des cookies52 stockés sur
l'ordinateur de l'utilisateur, cet utilisateur peut alors être
servi par des annonces automatiques-
connexes quand ils visitent autres, sites non des
véhicules à moteur. Des techniques d'analyse sémantique
sont également employées pour interpréter et classifier
exactement la signification ou le contexte du contenu de la page et ensuite les
regrouper avec les annonces ciblées.
Vente par affiliation ou marketing
d'affiliation
Le marketing d'affiliation est une forme de publicité
en ligne où les annonceurs placent des campagnes avec un nombre
potentiellement élevé d'éditeurs. Le marketing
d'affiliation est une extension du mix marketing traditionnel lorsqu'il est
appliqué à la vente de produits et services sur Internet . Amazon
utilisait efficacement le marketing d'affiliation pour se transformer en un des
grands du marketing du net , et avec persévérance et modification
, elle a transformé le concept de vente en ligne à un tout
nouveau plateau de rentabilité pour non seulement eux-mêmes, mais
aussi un grand nombre de ceux qui sont affiliés avec eux.
Mais ce qui est le marketing d'affiliation ? En substance, il
est où un marchand (annonceurs) accorde la permission à des
sous-marchands (affiliés) afin de promouvoir
50 Voir lexique
51 Voir lexique
52 Voir lexique
ses produits en échange d'un pourcentage de chaque
vente générée grâce à leurs efforts. Pour
faire simple, en envoyant des visiteurs ciblés par le biais d' un
fournisseur comme Amazon , les ventes ( et les commissions résultant )
sont sûrs de suivre. Il est donc logique et rentable pour les webmasters
à s'affilier avec des produits et des services gratuits en
échange d'une commission sur chaque vente générée
par leurs efforts de promotion.
La publicité des réseaux
sociaux
La publicité du réseau social est une forme de
publicité en ligne qui figure sur les sites de réseaux sociaux
tels que Facebook. La publicité sur les réseaux de médias
sociaux peuvent prendre la forme d'annonces d'affichage directs achetés
sur les réseaux sociaux , en libre-service de la publicité par le
biais des réseaux publicitaires internes, et la diffusion des annonces
sur les applications de réseaux sociaux par le biais des réseaux
spéciaux de réseau social de publicité de
l'application.
Publicité du Search Engine Marketing ou des
moteurs de recherche marketing (SEM)
La publicité du Search Engine est une forme de
marketing qui cherche à favoriser des sites Web en augmentant leur
visibilité en pages de résultat des moteurs de recherche. La
tactique du SEM inclut le placement payé, la publicité
contextuelle, et les techniques d'optimisation libres du moteur de recherche
(Search Engine) pour conduire le placement de leurs annonces. Les annonceurs
payent chaque fois que les utilisateurs cliquent dessus leur liste et sont
réorientés à leur site Web. Ce système permet
à des marques de raffiner des recherches et d'obtenir des informations
sur leur marché.
La publicité mobile
La publicité des téléphones cellulaires
est la possibilité pour les entreprises à la publicité de
leur produit ou service sur les appareils mobiles . La publicité sur
mobile est généralement réalisée via des messages
texte ou des applications . L'avantage évident de la publicité
mobile pour les marques est que les appareils mobiles tels que les Smartphones
sont généralement à proximité du
propriétaire tout au long de la journée. Cela présente un
bon rapport coût/efficacité pour les marques pour offrir des
publicités ciblées à travers les plateformes mobiles sur
une base quotidienne. Les technologies telles que la publicité
basée sur la localisation donnent aussi aux annonceurs la
possibilité de diffuser des annonces à proximité de
l'emplacement physique d'un consommateur. Bien que des publicités
apparaissent sur une petite interface mobile, les annonceurs mobiles ont la
capacité de fournir un message publicitaire efficace et
personnalisée.
2.4. Les Avantages et inconvénients de la
publicité en ligne
2-4-1 Les Avantages de la publicité en ligne
:
Dans l'ère d'Internet, l'Internet est devenu un nouveau
type de médias à croissance
rapide suivant des médias traditionnels, et la
publicité en ligne est également rapidement développement.
Les avantages de la publicité en ligne sont de plus en plus
évidents.
La publicité en ligne est
multidimensionnelle
Les médias traditionnels sont bidimensionnels, mais la
publicité en ligne est multidimensionnelle, qui peut combiner le mot,
l'image et le son pour donner l'information multi-sensoriel, permettant
à des clients de connaitre les biens ou le service. Les porteurs de la
publicité en ligne sont fondamentalement des multimédia et des
documents d'hypertexte. Si les consommateurs sont intéressés par
un produit spécifique, ils peuvent savoir plus d'informations,
détaillées et vives sur celui-ci en cliquant uniquement sur la
souris, « pour faire connaitre » chez la personne, le produit, le
service et la marque. Ce mode de publicité qui est une combinaison de
photos, de mots, de son et d'images, augmentera considérablement
l'efficacité de la publicité en ligne.
La publicité en ligne possède la plupart
des groupes de consommateurs vigoureux
Les internautes se concentrent principalement dans les
régions relativement développées, dont le revenu
domestique moyen est plus de 2000 DH (SMIC) et d'âge entre 18-35 ans,
dont la moitié ont reçu une éducation plus
élevée. Par conséquent, le groupe de consommateurs cible
de la publicité en ligne est le plus vigoureux dans la
société avec le niveau social le plus élevé, le
revenu le plus élevé et les possibilités les plus
élevées du consommateur. La valeur de consommation totale de ce
groupe est généralement plus haute que la somme d'autres groupes
de consommation.
La publicité en ligne génère de bas
coûts de production, une vitesse rapide, et une révision
flexible
Le cycle de production de la publicité en ligne est
court, et il peut être fait selon des exigences de client, alors que la
publicité traditionnelle a le coût de production
élevé et le cycle stable de diffusion. En outre, une
publicité est difficile à être mis à jour
après que son diffusion sur des médias traditionnels, et elle
prenne une certaine somme d'argent et de temps même lorsqu'elle peut
être mise à jour, alors que la publicité sur internet peut
changer le contenu de la publicité selon des demandes de la
clientèle.
Ainsi, des changements de la stratégie
opérationnelle peuvent être mis en application et rendus publics
en temps.
La publicité en ligne peut effectuer des
statistiques complètes
Par un mécanisme statistique opportun et précis,
la publicité en ligne permet aux annonceurs de surveiller directement la
propagation d'une publicité, alors que la publicité
traditionnelle peut seulement calculer le nombre d'audience par un taux de
circulation imprécis et incomplet.
La publicité en ligne peut suivre et mesurer les
effets d'une publicité
Les annonceurs peuvent mesurer des effets de publicité
par l'intermédiaire de l'Internet. Ils peuvent calculer combien de
personnes ont vu la publicité et combien d'entre elles sont
intéressés par la publicité, en surveillant les vues par
page et le taux de clic sur la publicité. Par conséquent,
comparé à tous les autres modes de publicité, la
publicité en ligne permet à des annonceurs d'améliorer des
réflexions de suivi de l'audience, et finit par savoir des informations
sur les utilisateurs présents et les utilisateurs potentiels
opportuns.
La diffusion de la publicité en ligne est plus
ciblée
En fournissant divers services gratuits, les sites web peuvent
toujours établir des bases de données d'utilisateurs
complètes, par distribution régionale, âge, genre, revenu,
vocation, état matrimoniale et passe-temps civil, etc. Chaque
information peut aider les annonceurs à analyser le marché et
l'audience, et libérer des annonces visées selon des
caractéristiques de l'audience ciblée, par la suite c'est le
suivi et l'analyse de la diffusion de l'annonce visée qui va faire objet
d'évaluation objective et précise pour tirer ses effets sur
l'audience.
En outre, la publicité en ligne peut également
fournir un environnement de contenu ciblé. Les différents sites
web ou les différentes vidéos d'un site Web peuvent fournir des
services différents et classifiés, qui offrent la
possibilité de satisfaire étroitement des demandes de
l'audience.
La publicité en ligne raccourcit le progrès
des dégagements de médias
Les annonceurs ont besoin de passer par trois étapes
avant de conduire une action marketing sur des médias traditionnels,
-étape de développement du marché, étape de
consolidation du marché, et étape d'entretien du marché.
Ils devraient d'abord attirer l'attention, créer leur prise de
conscience de marque, et favoriser une information sur le produit plus
détaillée après que les consommateurs obtiennent les
informations initiales sur le produit. Alors ils devraient
établir des relations proches avec des consommateurs afin
d'établir la fidélité de marque. L'Internet peut faire ces
trois étapes, dans une seule action de diffusion d'une publicité.
Les consommateurs d'abord voient la publicité en ligne, obtiennent les
informations détaillées après avoir cliquées
dessous, et remplissent ensuite des informations d'utilisateurs ou participent
directement aux campagnes de marketing des annonceurs, ou même
achètent directement le produit sur l'Internet.
La publicité en ligne peut être largement
propagée, et ne pas être limitée en temps et en
domaine
La publicité en ligne peut être largement
propagée à chaque coin du monde par l'intermédiaire de
l'Internet tout les 24h/24h, sans restrictions au domaine et au temps. Toute
personne, qui peut accéder à Internet, peut lire la
publicité. Les médias traditionnels ne peuvent pas
l'atteindre.
La publicité en ligne est répétable
et recouvrable
Dans une combinaison idéale de mots, de sons, et
d'images, la publicité en ligne permet aux utilisateurs de rechercher
activement et observer à plusieurs reprises le contenu, alors que la
publicité sur la télévision force l'audience à
accepter le contenu de la publicité passivement. Si vous manquez le
temps de publicité, vous ne pouvez pas obtenir son information.
La publicité en ligne a la
compétitivité des prix
En termes de prix, les dépenses sur la publicité
en ligne sont relativement basses, comparé à la publicité
du journal, du magasin ou de la télévision. La publicité
en ligne deviendra une méthode efficace indispensable pour le marketing
de corporation.
2-4-2 Les
Inconvénients de la publicité en ligne :
Puisque beaucoup de consommateurs passent le temps faisant des
achats en ligne de l'épicerie aux vêtements en passant par
l'électronique et les alimentations. Beaucoup d'entreprises ont inclus
la publicité en ligne dans leurs stratégies marketing. Tandis que
les avantages de la publicité en ligne incluent le potentiel d'atteindre
un grand marché et la capacité de mesurer des résultats,
la publicité en ligne présente également quelques
inconvénients.
Les clients ignorent les annonces
Les consommateurs sont ainsi utilisés à voir la
publicité, sur les films publicitaires, sur la radio et la
télévision ainsi que sur des annonces en magasins, ils ont
développé une
aversion à toutes les formes de la publicité.
C'est également le cas avec la publicité en ligne, où les
consommateurs peuvent éviter de cliquer sur des bannières
d'annonces, de fermer les annonces automatiques dans les vidéos qu'ils
observent dès qu'ils se monteront sur leurs écrans. Les clients,
ainsi ont le contrôle des messages de publicité qu'ils veulent
cliquer et répondre à.
Problèmes de visionnement
Le temps de panne de site web, les retards dans le site web ou
le chargement de vidéo et les complications du navigateur peuvent
réduire le nombre de fois où les consommateurs voient les
annonces en ligne et à quel point ils les voient. Quand les issues
techniques se produisent, les compagnies perdent l'occasion de publiciser des
annonces de leurs produits et services et peuvent perdre des ventes
potentielles. Les problèmes de visionnement peuvent se poser en raison
de problèmes avec un site web ou si un consommateur utilise un
téléphone intelligent ou tout autre dispositif mobile pour
regarder un site web, qui a une vitesse de raccordement lente ou n'a pas les
applications et les programmes corrects installés sur son ordinateur
pour un visionnement approprié.
Prix chers d'annonce
Le coût d'une annonce en ligne peut varier
significativement de peu coûteux dans des blogs locaux à des
milliers de dirhams sur des emplacements populaires en ligne tels que La Vie
Economique comme exemple. Le coût pour des annonces de bannière,
de textes et de vidéos varie selon la quantité du trafic et le
type de lecteurs qu'un site web ou un blog reçoit. La publicité
en ligne à travers les compagnes du pay-per-click
(PPC)53 et les emplacements dans les médias sociaux
peuvent également limiter les dégâts sur le budget de la
vente d'une compagnie.
Les consommateurs deviennent distraits
Quand les clients visitent un site web, ils ont typiquement un
but à l'esprit, s'il est de rattraper le dernier bavardage de
célébrités, lire les nouvelles, discuter avec des amis,
télécharger la musique ou faire un achat pour un article
spécifique. Les sites web présentent diverses options qui peuvent
facilement distraire vos clients et tirer leur attention de vos annonces en
ligne.
Trop d'options
L'Internet offre un éventail de sites web sur lesquels
les compagnies peuvent placer leurs annonces. Ceci peut être primordial,
particulièrement pour les petits entrepreneurs. Avec tant d'options, il
est difficile de choisir des sites web qui attireront
53 Voir lexique
les clients et les ventes les plus potentiels. Une fois qu'une
compagnie choisit un site web, elle est alors présentée avec une
série de manières pour annoncer ses produits ou services sur le
site, tel que les bannières d'annonces traversantes, le marketing visuel
(Video marketing) ou en sponsorisant un post. Les compagnies
doivent déterminer quel type de publicité rapporte la meilleure
réponse de leurs cibles.
2.5. Les mesures d'audience de la
publicité en ligne
Pas d'annonceurs sans audience ni mesure d'audience. Encore
récemment, les statistiques mesurant l'audience publicitaire en ligne
étaient très inégales quant à leur signification et
très imprécises puisqu'elles provenaient des hébergeurs du
site qui disposaient de statistiques standards sur le taux de
fréquentation des sites.
Quatre mesures sont couramment utilisées : le nombre de
hits, le nombre de machines hôtes, le nombre de pages vues et le nombre
de click through.
Nombre de hits
Il n'y a pas si longtemps, on raisonnait souvent en se
référant aux hits générés par un site. La
pratique consistait à utiliser le nombre de hits pour estimer le nombre
effectif de visiteurs du site.
Or, le hit est une notion purement informatique qui
représente le nombre de fichiers téléchargés
(l'adresse, le bandeau, une photographie, un graphique, la page, etc.) et non
pas le nombre de visiteurs. Pour gonfler les hits et prétendre avoir
gagné des visiteurs, il suffisait de surcharger les pages en ajoutant
des fichiers. Cette mesure est aujourd'hui progressivement
abandonnée.
Nombre de machines hôtes
Le nombre de machines hôtes qui se sont
connectées sur le site est une autre statistique fournie par
l'hébergeur. Par machine, il faut entendre des ordinateurs, qui la
plupart du temps sont des serveurs permettant à l'ordinateur de
l'utilisateur de se connecter à Internet. Lorsque l'utilisateur se
connecte par son entreprise, c'est le serveur de l'entreprise qui joue ce
rôle (derrière le serveur, il peut donc y avoir un ou plusieurs
utilisateurs). Le nombre de machines hôtes donne une idée de la
provenance des visiteurs, mais pas de leur nombre réel.
Nombre de pages vues
Le nombre de pages vues est l'indice le plus pertinent pour
évaluer le nombre de visiteurs (une statistique également
donnée par l'hébergeur). Le bandeau publicitaire
aura été vu le même nombre de fois. Le
simple fait d'avoir vu le message est déjà un indice
d'efficacité publicitaire, élémentaire il est vrai, mais
néanmoins réel.
Nombre du Click-through
Le nombre de click through est incontestablement la
statistique la plus opérationnelle. Lorsque l'utilisateur consulte la
page d'un serveur Web, il est libre de cliquer sur le bandeau et de se rendre
ainsi sur le serveur de l'annonceur et de quitter l'éditeur. Celui-ci
fournit à partir de ses propres chiffres la statistique du nombre de
personnes ayant atterri sur le serveur de l'annonceur. Notons que si le serveur
est un serveur marchand, la personne qui clique sur le bandeau publicitaire est
plus qu'un visiteur : elle est un client potentiel.
En fait, ces derniers chiffres sous-estiment la
réalité en raison de l'intervention de
proxies54 et de caches qui permettent aux
utilisateurs de stocker les pages les plus visitées sur la machine du
serveur ou sur celle de l'utilisateur. Un travail important de standardisation
et de normalisation de la terminologie reste donc à faire, comme s'y
attachent le Web Track Information Service aux États-Unis et le CESP en
France, travail de standardisation indispensable pour permettre les
comparaisons.
2.6. L'impact de la communication
électronique
Les moyens audiovisuels de communication sont actuellement en
pleine mutation, sous l'impulsion du développement non seulement
d'Internet, mais également des réseaux de
télévision par câble, de la télévision
à péage, de la communication par satellite, des terminaux
vidéo-texte interactifs, etc. Ces nouvelles possibilités
influencent d'ores et déjà nos modes de vie ainsi que les modes
de communication des entreprises.
Déjà en 1979, Daniel Bell, un sociologue de
Harvard, disait que les télécommunications constituent pour
l'humanité une révolution similaire à celle qu'a
représentée l'avènement de l'imprimerie, de
l'écriture et du langage. Aujourd'hui, à la veille du
troisième millénaire, nous commençons à percevoir
la pertinence de cette prédiction (Bell, 1979).
Le développement de nouveaux moyens de communication va
non seulement modifier les rôles respectifs de la force de vente et de la
publicité, mais également changer les objectifs et le contenu de
la communication publicitaire. Plusieurs évolutions significatives sont
d'ores et déjà observées.
54 Voir lexique
ü Tout d'abord, les nouveaux moyens de communication sont
interactifs. Ainsi, le visiteur d'un site Internet a la
possibilité de demander, de choisir et de renvoyer l'information et non
plus seulement de la subir. À la limite, on évolue vers une
« publicité demandée ».
ü En outre, ces moyens donnent facilement accès
à des banques de données considérables. L'entreprise est
donc confrontée à un public plus et mieux informé. Ces
faits contribuent à renforcer le caractère informatif ou
factuel de la publicité, qui doit être conçu davantage
comme une aide à l'acheteur que comme un instrument de vente.
ü Une autre conséquence du développement
des télécommunications est l'évolution vers une diffusion
beaucoup plus sélective. La conjonction des possibilités offertes
par le téléphone, par l'ordinateur, par la
télévision ainsi que par le Web permet aujourd'hui de retrouver
des informations de base sur le client et de lui adresser des messages
précisément ciblés (le one-to-one). On
évolue donc vers des systèmes de messagerie
électronique personnalisée qui améliorent
sensiblement l'efficacité communicationnelle et de ce fait favorisent le
développement du marketing interactif.
ü Le Web est un média très
égalitaire. Étant donné que ce sont les visiteurs
d'un site qui appellent la publicité, les annonceurs sont en fait sur un
pied d'égalité quelle que soit leur taille. Les parts de voix
sont uniformes et aucun annonceur ne peut étouffer la voix d'un autre.
Comme les coûts d'entrée sont relativement faibles, les petites
entreprises ont facilement accès au Web. Avec un bandeau publicitaire
bien conçu et un site bien structuré, une PME peut
apparaître aussi crédible qu'une puissante multinationale. Le
défi principal auquel sont confrontés les annonceurs est le
suivant : convaincre les clients de visiter leur site.
Paradoxalement, c'est en recourant à la publicité média
traditionnelle que les annonceurs s'efforcent d'atteindre cet objectif.
ü Enfin, dernière conséquence, le
développement du Web, l'augmentation considérable des zones
géographiques couvertes par la communication électronique et par
les stations d'émission (les satellites et la transmission par
câbles) renforce évidemment le potentiel de mondialisation
des marques et des campagnes publicitaires.
En raison de ces changements dans les modes de communication,
toute une série de tâches, autrefois exercées par les
vendeurs, pourront dorénavant être assurées par des moyens
impersonnels de communication à un moindre coût. Un publipostage
bien
ciblé, le téléphone, un catalogue
à consulter sur un écran de télévision ou
d'ordinateur peuvent véhiculer des informations plus nombreuses, plus
précises, et cela, plus rapidement que le discours du vendeur face au
client. C'est ainsi que l'on observe un recours accru au dialogue direct entre
l'entreprise et le marché.
2.7. Conclusion
Les médias sociaux sont un processus récent mais
qui a pris une ampleur sans précédent avec l'avènement des
outils du Web 2.0 permettant à tout un chacun de créer et publier
du contenu sur ces nouveaux espaces d'échange. Les marques, au coeur de
ces échanges, comprennent la nécessité d'utiliser à
bonne escient les capacités des médias sociaux dans leurs
stratégies de communication publicitaire.
La stratégie de communication des médias sociaux
serait donc de renverser le paradigme marque - individus. La marque doit
adopter les caractéristiques d'un individu que l'on aimerait connaitre
et rencontrer (être apte au dialogue avec d'autres individus, être
intègre, transparente, authentique, responsable et inspirer la
confiance). Elle doit également avoir un visage, celui de ses
employés, et ne pas être simplement qu'une entité
commerciale abstraite pour les consommateurs. Parallèlement la marque
doit faire en sorte de transformer ses ambassadeurs en vraies marques à
part entière (en terme d'influence, de transparence, d'impact, de
notoriété entre autres).
Ainsi, plutôt que d'adopter une attitude
défensive vis-à-vis de ces nouvelles plates formes, les
études révèlent que les médias sociaux peuvent
être un formidable levier pour améliorer l'image de marque d'une
entreprise. En effet, les médias sociaux sont une opportunité
unique pour les entreprises de renforcer ou d'établir une image de
marque auprès des millions consommateurs que renferment ces
médias. Or, au lieu d'axer leur stratégie essentiellement sur les
outils disponibles sur les médias sociaux, les études
préconise de se pencher avant tout sur les besoins et motivations des
internautes sur les médias sociaux et sur leur engagement auprès
de la marque.
Chapitre II : Les
médias sociaux, un nouvel espace publicitaire pour l'entreprise
Facebook, Twitter, et quelques centaines d'autres
réseaux sociaux bouleversent la donne. En temps réel et avec une
liberté d'expression quasi-totale, informations et idées
circulent sans entraves au sein de communautés d'internautes, avec les
conséquences sociales et politiques que l'on connait : des apéros
géants... à la révolution.
Dans le domaine du marketing aussi, les réseaux sociaux
changent profondément les pratiques. Alors que la publicité
traditionnelle est push et descendante, sur la toile elle devient
interactive et participative, le récepteur étant aussi
émetteur. Internet a en quelque sorte revisité le traditionnel
"bouche-à-oreille", en le rendant instantané, sans
proximité physique, sans frontière et presque infini.
Et les audiences qu'elles rassemblent rendent ces
plates-formes d'échanges incontournables, et complémentaires des
médias traditionnels.
Les études marketing, les relations-clients, les
promotions consommateurs voire même les process d'innovation sont eux
aussi modifiés, les amis ou fans étant en
permanence sollicités pour donner leur avis ou participer à un
jeu.
Pour les entreprises, la veille sur ce qui se dit sur leurs
marques au sein de ces communautés devient indispensable. Ecouter les
"conversations", déceler les signaux faibles est vital pour
maîtriser son e-réputation, anticiper les risques et gérer
les crises. Ceci conduit les entreprises à adapter leur organisation -
en créant des fonctions nouvelles comme celle de community manager
- ainsi que leur prise de parole. Plus que jamais, le langage de
l'entreprise et celui de la marque doivent être parfaitement
cohérents, quel que soit le service émetteur (direction,
marketing, finances, RH...) et que les cibles soient internes ou externes. Une
nécessité de parler vrai, d'être juste, transparent.
On a parfois reproché aux marques de PGC leur
réticence à entrer dans l'ère du digital et leur
frilosité à se mettre en scène sur le Net. De nombreux cas
présentés dans ce numéro, comme Oasis, La Vache qui rit,
Coca-Cola ou Evian, exemples spectaculaires de buzz réussi,
démontrent qu'il n'en est rien aujourd'hui.
Section 1 : Médias
sociaux
1.1. Revue de
littérature
1.1.1. Le concept de
médias sociaux : origines et définitions
Média55 : XX e
siècle. Abréviation de l'anglais des États-Unis mass
media, de même sens. Tout moyen de communication servant à
transmettre et à diffuser des informations, des oeuvres. La presse,
la radiodiffusion et la télévision sont des
médias.
Social56: Qui concerne la
société. L'ordre social. La vie sociale. Les institutions
sociales. Les rapports sociaux. Le terme « sociaux »
désigne donc des interactions sociales, c'est à dire des liens
d'échange et d'influence réciproque. Ce terme désigne
évoque en sociologie un ensemble d'individus qui partagent des normes,
des valeurs, un code de conduite et une culture.
Il apparait d'ors et déjà que les médias
sociaux représentent un moyen de communication servant à
transmettre et à diffuser des informations au sein d'une même
société et/ou groupe d'individus. Qu'est ce que la
société d'internet si ce n'est le monde entier, du moins, le
monde connecté à internet. De part son caractère
international et accessible, l'internet et, plus spécifiquement les
médias sociaux, offrent une facilité d'accès à
l'information et permettent à tout à chacun de créer du
contenu et de le diffuser au monde entier. Les médias sociaux
représentent donc à la fois la démocratisation du contenu
et induit un changement dans la manière dont les personnes
intègrent le processus de lecture et de la dissémination de
l'information
(Solis ; 2009)57
Andreas Kaplan et Michael Haenlein, deux professeurs de l'ESCP
Europe définissent quant à eux les médias sociaux comme
"un groupe d'applications en ligne qui se fondent sur l'idéologie et
la technologie du Web 2.0 et permettent la création et l'échange
du contenu généré par les utilisateurs" 58
Pour Frédéric Cavazza, spécialiste
français des médias sociaux, « les médias sociaux
désignent un ensemble de services permettant de développer des
conversations et des interactions sociales sur internet ou
55
Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (2012)
"MÉDIA : Définition de MÉDIA." adresse URL :
http://cnrtl.fr/definition/academie9/m%C3%A9dia
56
Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (2012)
"SOCIAL : Définition de SOCIAL." adresse URL :
http://cnrtl.fr/definition/academie9/m%C3%A9dia
57
Breakenridge D., Solis B, «Putting the Public Back in Public
Relations: How Social Media Is Reinventing the Aging Business of PR»,
FT Prentice Hall, 2009. Brian Solis, spécialiste de
renommée mondiale du Marketing digital, est par ailleurs fondateur du
Social Media Club
58 Haenlein M,. Kaplan A, M. (2010), «Users of
the world, unite! The challenges and opportunities of social media»,
Business
Horizons, Vol. 53, Issue 1 (page 61)
en situation de mobilité ».59
Dans ces deux dernières définitions, il apparait
clairement que les médias sociaux reposent sur des services et
applications en ligne et sur des technologies issues du Web 2.0, terme
suggéré par Tim O'Reilly, en 2004, pour définir le nouveau
Web (O'Reilly ; 2005)60. Le web 2.0 a ainsi permis
l'émergence des plate forme de médias sociaux en réponse
aux interactions entre les consommateurs sur la base d'intérêts en
qu'ils avaient en commun. (Tapscott, Don et Williams ; 2006)61
L'appropriation des technologies de l'information et de
communication par les internautes est un élément essentiel
à cette recherche puisqu'elle a provoqué l'éclosion des
pratiques de participation et de collaboration sur le Web. Brian Solis apporte
néanmoins une mise au point importante concernant les médias
sociaux : « Social Media is about sociology and psychology more than
technology ». C'est pourquoi, le présent mémoire ne
sera pas exclusivement orienté d'un point de vue de la technologie ni
des différents outils mis à disposition des entreprises sur les
médias sociaux - qui de plus, seront devenus obsolètes à
la remise de ce présent document - mais prendra en compte des
éléments sociologiques et psychologiques pour étayer la
recherche et répondre à la problématique.
1.1.2. Quelles
différences entre les réseaux sociaux et médias
sociaux
Il est également nécessaire de bien
différencier les médias sociaux, définis ci-dessus, des
réseaux sociaux, qui d'un point de vue purement sociologique, sont un
ensemble de relations entre des entités sociales ou individus (Wasserman
et Faust ; 1994) 62
Néanmoins, cette notion s'est depuis enrichie avec
l'apparition d'internet et la possibilité de créer des
réseaux d'individus en ligne. Un réseau social est un type de
modèle de site web où les membres font partie d'une
communauté virtuelle beaucoup plus grande. (Strokes ; 2009)63
Les réseaux sociaux sont des services web qui permettent aux
utilisateurs de créer des profils publics ou semi-publics en son sein,
d'articuler ces profils avec des listes d'utilisateurs avec lesquels ils sont
connectés et de naviguer à travers ces listes de contacts, les
leurs et celles des autres. (Boyd et Ellison ; 2007)64. La notion de
réseau est donc bien retranscrite dans cette définition, mais il
est important de rappeler la genèse de ces réseaux en ligne et
pourquoi ils connaissent un succès retentissant.
59
Médias sociaux (2009) « Une définition des
médias sociaux », adresse URL :
http://www.mediassociaux.fr/2009/06/29/une-definition-des-medias-sociaux/
60
O'Reilly T. (2005). «What Is Web 2.0. Design Patterns and
Business Models for the Next Generation of Software
Web 2.0», Conference 2005, 30 September 2005.
61 Tapscott, D. Williams A, D. Wikinomics: How Mass Collaboration
Changes Everything, Portfolio, New York, 2006.
62 Faust K., Wasserman S. Social Network Analysis: Methods and
Applications. Cambridge University Press, 1994, 825 pages.
63 Strokes, R. eMarketing: The Essential Guide to
OnlineMarketing. Cape Town, South Africa: Quirk eMarketingLtd, 2009.
64 Boyd D. M., Ellison, N. B. (2007). « Social network
sites: Definition, history, and scholarship». Journal of
Computer-Mediated Communication, 13 (1), article 11.
Etant donné qu'Internet transcende les
frontières et permet à des millions d'utilisateurs de connecter
de multiples personnes qui ne se connaissent pas entre elles, « Les
réseaux sociaux fournissent des outils qui facilitent le processus de
mise en relation autour d'un centre d'intérêt commun et permettent
la prise de contact en ligne. » Esther Dyson65.
Ces groupes d'individus sont donc regroupés autour de centres
d'intérêts communs sur des sites de réseaux sociaux, qui
deviennent alors des sites de médias sociaux pour les entreprises qui
souhaitent communiquer vers cette cible. Un
blog par exemple, qui exclut la notion de réseau,
demeure néanmoins un média social pour une entreprise.
«Social media can be called a strategy and an outlet for broadcasting,
while social networking is a tool and a utility for connecting with
others», rappelle justement Cohen66. Les réseaux
sociaux sont donc un sous ensemble des médias sociaux.
1.2. Concepts et Principes
1.2.1. Le marketing 2.0, une
série de techniques nouvelles
La marque, si elle veut exister, trouver sa place dans une
foule d'autres marques, doit avoir une véritable existence dans l'esprit
des consommateurs. Elle doit devenir un clan, une tribu, une communauté,
voire même une religion. Le rôle du consommateur ne sera plus alors
simplement de consommer le produit mais également d'«
évangéliser », de convaincre d'autres consommateurs, donc de
devenir en quelque sorte le meilleur média de la marque.
La marque doit alors fédérer le consommateur et
avoir une histoire, des valeurs, des héros, des traditions, des codes et
des légendes. Mais en plus de tout cela, pour magnifier ce sentiment de
communautarisme autour d'elle, la marque doit donner un véritable
rôle au consommateur.
C'est dans ce contexte que le marketing 2.0 fait son
apparition. Cette notion définie en réalité le marketing
traditionnel à l'heure du Web 2.0, qui lui même intègre la
notion de partage sur Internet. En complément des concepts traditionnels
du marketing, le marketing 2.0 intègre une nouvelle
génération de concepts marketing. Né il y a 4-5 ans
environ, cette nouvelle tendance du marketing modifie plus qu'on ne le croit la
philosophie même du marketing. Désormais, le consommateur,
devenu consommateur a pris le pouvoir sur les marques qui ne maîtrisent
plus totalement leurs stratégies et qui doivent réussir à
suivre en temps réel le consommateur.
Plus qu'une tendance, le marketing 2.0 est une nouvelle
conception du marketing dans laquelle le client intègre totalement la
stratégie de l'entreprise et participe activement,
65 Journaliste éditrice d'une newsletter 1.0
publiée par EDventure Holdings
66 Lonscohen (2009) «Is There A Difference Between Social
Media And Social Networking?», adresse URL :
http://lonscohen.com/blog/2009/04/difference-between-social-media-and-social-networking
et plus en simple consommateur, à la réussite de
l'entreprise. Le marketing 2.0 peut donc se résumer à
l'association de trois notions à savoir : le Webmarketing, le
Web
2.1 et le média social.
Marketing 2.0
Webmarketing
Web 2.0
Média social
Figure 3. Les fondements du marketing 2 .0
Le Webmarketing
Le Webmarketing est utilisé par les entreprises depuis
la création d'Internet. Comprenant le marketing 1.0 et le SEM (Search
Engine Marketing), elle consiste à utiliser Internet comme le
6ème grand média.
Le marketing 1.0 consiste en une démarche commerciale
et communicative unidirectionnelle comme l'envoi de messages aux Internautes
(E-mailing), l'utilisation de bannières publicitaires statiques, de
Pop-Ups, l'affiliation à des sites partenaires (sites de ventes en
ligne, comme Amazon), l'échanges de liens entre sites partenaires, la
création de mini sites pour promouvoir et segmenter le produit et
l'envoi de newsletter,
Le SEM (Search Engine Marketing) que l'on peut traduire comme
le « Moteur de Recherche Marketing » (MRM) consiste à
promouvoir les sites Internet des entreprises en augmentant leur
visibilité à travers l'affichage de résultats sur les
moteurs de recherche. Il existe deux types de réponses apportés
par les moteurs de recherche lors de l'affichage de résultats :
Le SEO (Search Engine Optimization) que l'on peut traduire
comme « moteur de recherche optimisé » (MRO) est qui consiste
à un référencement naturel, organique en fonction des mots
recherchés.
Les liens sponsorisés, que l'on reconnaît
habituellement par une forme distinctive ou un emplacement différent sur
la page de résultats du moteur de recherche. A mi chemin entre une
bannière publicitaire et le résultat naturel d'un outil de
recherche, ils permettent à l'entreprise de s'assurer un minimum de
présence sur les moteurs de recherche
On peut qualifier de publicité contextuelle ces deux
formes de communication via Internet.
Webmarketing
Marketing 1.0
MRM
E-mail
Newsletters
MRO
Liens
Sites
Bannières Pop-Ups
Figure 4. Les fondements du webmarketing
Le Web 2.0
Le Web 2.0 consiste à utiliser Internet non plus comme
un simple média complémentaire sur lequel les consommateurs
viennent rechercher de l'information pour la traiter individuellement mais
comme un lieu d'échanges, de partage, de rencontres. L'internaute
devient véritablement actif et l'interactivité ne se fait plus
qu'entre consommateurs et marques mais entre internautes eux-mêmes. Dans
ce contexte, la marque peut perdre en partie le contrôle de sa
communication puisque les internautes, organisés en réseaux,
parlent entre eux.
Ainsi, le Web 2.0 peut se résumer à deux grandes
notions, largement développées aujourd'hui sur Internet : l'UGC
et la notion de consommateur.
L'UGC (User Generated Content) que l'on peut traduire par «
Contenu Généré par le Consommateur » (CGU) consiste
à rendre le client actif en produisant du contenu qu'il mettra à
disposition de tous ou seulement d'une « communauté ». Les
maîtres mots du CGU sont : participation, partage, collaboration et
conversation. L'internaute créera un document (texte, vidéo
etc...) qui pourra être dans certains cas amélioré par
d'autres Internautes. La notion de co-création apparaîtra alors
entre acteurs de cette communauté ou entre internautes tout
simplement.
Web 2.0
Consommation
CGU
Figure 5. Les fondements du web 2.0
1.2.2. Les médias
sociaux
Le média social consiste en un ensemble de techniques
et supports permettant aux individus de diffuser, partager, échanger
massivement de l'information et de la culture (opinions, expériences,
perspectives ...).
Sous cette simple dénomination média social se
cache en réalité une variété d'outils permettant
aux internautes différentes formes de relations.
Certaines techniques des médias sociaux ne font que
reprendre des techniques traditionnelles du marketing en les adaptant à
l'outil Internet :
Le bouche à oreille (BAO),
autre nom donné à la rumeur. Souvent décrite
comme le plus vieux média du monde, la rumeur consiste en
l'échange d'informations et d'opinions entre deux consommateurs à
propos d'un service ou d'un produit. Avec Internet, le BAO se diffuse
instantanément, sans limite géographique entre un nombre quasi
illimité de personnes. Le BAO n'est souvent pas maîtrisé
par l'entreprise même si cette dernière cherche à diffuser
elle même des rumeurs positive la concernant.
Le marketing viral. Contrairement au
BAO, le marketing viral fait partie intégrante de la stratégie
marketing. Sous cette dénomination se cache en effet la volonté
de recourir à une forme maîtrisée de BAO en diffusant une
information sur l'entreprise, la marque ou le produit. Charge ensuite au
consommateur à diffuser l'information auprès de son
réseau, de ses amis voire d'autres consommateurs. Cette forme de
marketing, antérieure à l'apparition d'Internet a, bien entendu,
connu un essor particulier sur le Web. Grâce à Internet, le
message est propagé et amplifié de manière
exponentielle.
En revanche Internet a permis de développer de
nouvelles techniques qui peuvent se développer via les média
sociaux :
Le Buzz marketing. Il consiste
diffuser de l'information vers le consommateur grâce à un
événement ou une action spectaculaire, originale et
mémorable associée à la marque. Les formats pris par cette
forme d'action sont la guérilla marketing, le street marketing ou tout
simplement de l'évènementiel.
Les trois techniques précitées permettent de
développer une nouvelle forme de marketing que l'on peut appeler le
marketing d'influence dont l'objectif est de
générer du bouche à oreille en impliquant les leaders
d'opinion online (blogueurs) et offline (consommateurs influents) en les
motivant à relayer le message auprès de leur réseau.
Le marketing social qui permet de
contextualiser l'information diffusée vers un consommateur devenu «
fan » d'une marque sur un réseau social par exemple. Le
consommateur, qui a lui même fait la démarche de s'inscrire comme
fan, attiré voire passionné par la marque sera donc nettement
plus enclin à recevoir un message publicitaire de cette marque. Si
l'information diffusée lui plaît, il pourra alors se transformer
en média personnel en diffusant lui-même ce message à
d'autres personnes de son entourage.
Le marketing d'engagement qui est un
processus visant à impliquer le consommateur dans le processus de
création d'un nouveau produit ou service. Deux possibilités
s'ouvrent à l'entreprise dans ce processus :
ü le consommateur est directement consulté pour
participer à la création de ce nouveau produit.
ü Le consommateur fait librement des commentaires
positifs ou négatifs sur un blog et/ou un forum de discussion à
propos de la marque ou du produit. Ces informations sont alors
récupérées par l'entreprise qui en tient compte lors de la
création d'un nouveau produit.
Le marketing personnalisé.
Les techniques informatiques actuelles permettent désormais d'adapter le
message publicitaire à chaque internaute qui se connecte en fonction de
ses caractéristiques ou de ses centres d'intérêt. Le
consommateur informe lui-même de ses préférences sur son
profil des média sociaux ce qui permet aux marques de mieux cibler leurs
messages. Cette forme est toutefois à différencier du
marketing d'attention qui consiste également
à personnaliser le message publicitaire non pas en fonction des
renseignements fournis volontairement par un internaute mais en fonction de ce
que l'on a pu observer de lui.
Marketing social
Marketing personnalisé
Techniques des médias sociaux
Techniques antérieures et adaptées à
Internet
Techniques créées sur Internet
Marketing d'engagement
Marketing d'attention
Marketing viral
Buzz Marketing
BAO
Marketing d'influence
Figure 6. Les techniques des média sociaux
Afin de rendre efficace ces différentes techniques
développées grâce notamment au Web 2.0 ; un certain nombre
d'outils se sont développés pour donner au marketing 2.0 toute
son efficacité.
Les réseaux sociaux. Cet
outil permet une connexion des internautes avec leurs amis (graphe social),
relations afin de créer un réseau relationnel privé et/ou
professionnel. Peu à peu ce type d'outil s'est développé
afin de permettre un échange de contenu (audio, vidéo, photo,
fichiers etc.), un échange d'applications (Widgets), un suivi
d'activités et surtout la possibilité de créer et
d'intégrer des groupes en fonction de centres d'intérêt
communs, de cultures communes, d'opinions communes ou de mode de vie communs.
Grâce aux réseaux sociaux, le marketing tribal ou marketing
communautaire prend toute sa place. Le réseau social permet ainsi
à un internaute d'accéder à ce que l'on peut appeler le
microblogging qui consiste à répondre à la question :
« que faites vous actuellement ». Par la publication
instantanée de messages courts, par l'indicateur de présence et
d'activité (statut), par un système de messagerie
instantanée, le microblogging permet de suivre et d'informer
instantanément sa communauté de ce que l'on fait.
Les blogs. Véritable
média personnel, c'est un outil de communication que chaque internaute
peut développer pour se faire connaître, faire connaître ses
opinions, ses centres d'intérêt et ses activités. Il s'agit
tout simplement d'un site Web constitué par la réunion de billets
écrits dans l'ordre chronologique et classés par ordre anti-
chronologique.
Le podcasting. Cet outil permet de
télécharger automatiquement des émissions audio ou
vidéo pour un lecteur ou un baladeur numérique en vue d'une
écoute immédiate ou ultérieure.
L'agrégateur social. Il
s'agit d'un site qui intègre, regroupe, publie et partage un même
type de contenu provenant de différents utilisateurs. Il peut exister
des agrégateurs de blogs, d'informations, de vidéos, de photos,
de présentations, de documents.
Le Widget. Il s'agit d'une mini
application offrant une fonctionnalité dynamique spécifique sur
la base d'informations récupérées en ligne. Cet outil est
intégré dans une page Web ou sur le bureau de l'ordinateur.
Diminutif de Windows Gadget ou Web gadget, cet outil peut être
promotionnel (payé par l'annonceur et distribué dans le cadre
d'une opération événementielle), financé par la
publicité (dans ce cas, le widget fourni un contenu ou un service
à une audience et rentabilise sa relation avec ses utilisateurs en les
exposant à de la publicité) et permettre le E-commerce (donne
accès à un catalogue de produits pour achat en ligne).
Marketing 2.0
Média social
....................... .....................
Réseau social
Podcasting
Blog
Agrégateur social
Microblogging
Figure 7. Média social comme compartiment du marketing
2.0
Section 2 :
Développement des médias sociaux : Panorama des réseaux
sociaux au Maroc
Selon une récente étude menée par
l'agence spécialisée dans le social media, SocialBakers
(2012), sur les plus de 18 millions d'internautes au Maroc, au moins
¾ sont inscrits sur un réseau social au minimum. Pour ce
mémoire, j'ai voulu savoir à quel point les jeunes sont
connectés « 20 - 45 » en leur demandant sur quels
réseaux sociaux ils étaient. L'échantillon
évalué est constitué de 150 personnes, hommes et femmes
confondus, et voici ce que révèle l'étude de leur
connectivité (figure 8).
Figure 8. Appartenance aux différents réseaux
sociaux de l'échantillon étudié (étude personnelle,
2015)
On constate donc que sur un échantillon de 150
personnes, 98% de celui-ci est connecté à Facebook (figure 9), ce
qui est considérable et qui en fait donc un média social
très important et indispensable puisqu'il permet de toucher un nombre
considérable de gens. Il est d'autant plus important qu'il est
utilisé par presque 40% des internautes marocains, soit plus 7
millions de personnes67.
67 Adresse URL:
http://www.libe.ma/Le-Maroc-compte-sept-millions-de-facebookers-et-76-700-utilisateurs-de-
Twitter_a51960.html
Facebook
|
147
|
98%
|
Google+
|
85
|
57%
|
Twitter
|
44
|
29%
|
LinkedIn/Viadeo
|
24
|
16%
|
Pinterest
|
7
|
5%
|
Aucun
|
1
|
1%
|
Autres
|
4
|
3%
|
Figure 9. Appartenance aux différents réseaux
sociaux de l'échantillon étudié (étude personnelle,
2015)
2.1. Médias sociaux
généralistes : Facebook et Google+
Facebook est Le réseau social le plus influent au
monde, avec presque un milliard d'utilisateurs actifs dont plus de 500 millions
l'utilisent via mobile. Au Maroc, plus de 8 millions (2015) de personnes ont un
compte Facebook, et la moitié d'entre elles se connecte tous les jours.
Les marocains connectés à Facebook passent en moyenne 30 minutes
par jour sur ce réseau social, mais certains peuvent parfois rester
connectés pendant plus de 4h par jour consécutives68.
La répartition des utilisateurs par tranche d'âge démontre
que les 15 et 29 ans représentent 77% contre 23% pour les plus de 30
ans. Les hommes représentent 63% et les femmes 37%. 33%
d'entre eux publient leur contenu en langue arabe, 13% en anglais et 54% en
français. Le Maroc figure parmi les pays où l'on enregistre plus
d'équilibre entre les sexes.69
En 2001, Facebook recensait autant d'utilisateurs qu'internet
en 2004 (SocialBakers, Septembre 2011). Une minute sur 8 passées sur
Internet est dédiée à Facebook, ce qui en fait la
référence et le leader des sites du social Media.
68 Adresse URL:
http://thenexties.com/enquete-usage-internet-reseaux-sociaux-maroc-22284-20140925
69 Adresse URL:
http://www.libe.ma/Le-Maroc-compte-sept-millions-de-facebookers-et-76-700-utilisateurs-de-
Twitter_a51960.html
Aux Etats-Unis, Facebook fait plus de trafic que Google, et
99% de la population américaine de moins de 35 ans est utilisatrice de
ce réseau social. Et si Facebook, était un pays, il serait le
troisième pays le plus peuplé du monde, et cela est d'autant plus
considérable que ce site de réseau social, tout comme Twitter et
Google n'est pas autorisé en Chine.
Un autre réseau social de contact tel que Facebook,
lancé par Google est Google+.
Google ne communique que très rarement sur les chiffres
d'usage de son réseau social. Mais les derniers chiffres sont
récents : ils datent de la fin du mois d'octobre 201370.
Google avait alors profité de l'introduction de nouveautés sur
Google+ pour dévoiler les statistiques du réseau. Aujourd'hui,
Google+ accueille 300 millions d'utilisateurs actifs par mois, version web
et applications mobiles confondues. Ce
chiffre atteint 540 millions de membres lorsque les connexions
via Gmail sont prises en compte. Chaque semaine, 1,5 milliard de photos sont
mises en ligne sur le réseau. Les utilisateurs de ce réseau
passent en moyenne 6 minutes et 47 secondes par mois.
2.2. Médias sociaux
professionnels : LinkedIn et Viadeo
Un autre média type le plus utilisé par
l'échantillon est le réseau professionnel,
représenté par LinkedIn ou Viadeo pour les plus connus. Chaque
seconde, deux nouveaux comptes sont créés sur LinkedIn qui compte
déjà plus de 364 millions d'utilisateurs avec 27% de membres
actifs mensuels repartis dans 200 pays. Au Maroc, plus de 800 000 utilisateurs
parmi plus 4 millions au monde arabe (LinkedIn, Déc. 2014), sont
inscrits su le réseau avec un taux de pénétration
de 2.72%. Parmi ses
utilisateurs, 92% ont moins de 35 ans et 56% sont des femmes
(Vs 43% comme tendance mondiale)71
Viadeo est un réseau français créé
en 2004. Il recense plus de 55 millions d'utilisateurs dans 186 pays, c'est le
concurrent de LinkedIn, bien qu'il soit moins porté à
l'international. En Afrique, le groupe est présent avec 3 millions
d'utilisateurs dont le tiers est au Maroc, soit plus d'un million dans le
royaume (Viadeo, Sept. 2013). Cette dominance de Viadeo est expliquée
par le rapprochement historique et linguistique entre les deux pays, Maroc et
France.
Ces réseaux sociaux professionnels représentent
un besoin de l'internaute d'être connecté au monde professionnel
d'une autre manière et d'ainsi pouvoir étendre ses connexions
grâce au réseautage. Selon l'échantillon
interrogé. LinkedIn et Viadeo ne
70 Adresse URL:
http://www.blogdumoderateur.com/chiffres-google/#googleplus
71 Adresse URL:
http://www.woosh.ma/p/the-big-presentation.html
sont pas utilisés pour parler
régulièrement avec d'autres personnes, ces médias sociaux
servent réellement à agrandir son réseau professionnel,
que ce soit fictivement, en ajoutant des gens que l'on a plus ou moins connu
durant les différents stages et/ou emplois ainsi que dans les
établissements scolaires.
Ce sont des réseaux sociaux utilisés
principalement pour monter que quelqu'un est un expert dans son domaine
grâce aux recommandations possibles de ses contacts, pour mettre en avant
les compétences spéciales que la personne a ainsi que d'avoir un
curriculum vitae interactif est à la portée de tous sur Internet,
ce qui n'est pas le cas dans l'envoi de CV par e-mail ou par courrier puisque
l'audience est ciblée.
En 2012, 78% des directeurs RH d'entreprises marocaines
utilisent ces réseaux pour identifier les candidats potentiels.
Côté pertinence, c'es Viadeo jugé le plus adéquat
pour le recrutement des candidats. Dans 83.9% des cas, les recruteurs sont
disposés à l'utiliser lors d'une opération de
recrutement72. Chez les candidats, ils sont attirés par les
réseaux sociaux et particulièrement par Facebook puisque la
plupart d'eux ont un compte sur ce dernier, suivi de Viadeo comme réseau
professionnel le plus populaire parmi les candidats.
2.3. Le Micro-Blogging : Twitter
et Instagram
Les médias sociaux tels que Twitter, Vine ou encore
Instagram sont des réseaux de microblogging, chacun
spécialisé dans différents manières de communiquer
avec ses abonnés ou ses followers73, soit par texte, soit par
courtes vidéos ou soit par photos. Twitter est le site de microblogging
le plus important, avec plus de 302 millions d'utilisateurs actifs dans le
monde, la twittosphère au Maroc, comprend 76.700 utilisateurs avec un
taux de pénétration qui ne dépasse pas, pourtant, les
0,23% un faible taux similaire à nos voisines proches : l'Algérie
(0,1%) et la Tunisie (0,34%). Les femmes représentent 45% des
utilisateurs contre 52% pour les hommes. Les Marocains ont tweetté, en
2014, 4.340.000 fois.
Le Royaume arrive ainsi derrière les pays ayant le plus
grand nombre d'utilisateurs actifs de Twitter et qui représentent la
majorité des tweets 74comme l'Arabie Saoudite qui a produit
seule 40% de tous les tweets dans le monde arabe suivie par l'Egypte (17%) et
le Koweït (10%). A noter que le nombre estimé de tweets produits
dans le monde arabe en mars 2014 était de 533.165.900 tweets, soit
17.198.900 par jour. Twitter est un média social qui regroupe plus
particulièrement des internautes de 25- 34 ans, pour le
côté plus informatif et culturel du microblogging.
72 Adresse URL:
http://www.mcrmconsulting.com/wp-content/uploads/2011/08/RESEAUX-SOCIAUX-et-
RECRUTEMENT-par-MCRMCONSULTING.pdf
73 Voir lexique
74 Voir lexique
En comparaison, Instagram est très utilisé par
les très jeunes (moins de 18 ans) pour raconter leur vie quotidienne
à travers des photos. Ce réseau a plus de 300 millions
d'utilisateurs dans le monde dont 65% en dehors des Etats-Unis en 2014. 46% des
utilisateurs suivent une marque. Au Maroc, environ 10000 d'utilisateurs sont
inscrits sur ce réseau75. Ce n'est pas à proprement
parlé un réseau social de contact, mais plus un réseau
social de contenu, c'est un partage d'images de chacun, des goûts en
terme de photographie, que ce soit personnel ou professionnel.
Vine est encore un réseau social en plein
développement au Maroc, il est peu utilisé à ce jour mais
les promesses de développement et de succès sont
impressionnantes. Tout comme Twitter et Instagram, Vine permet de suivre
quasiment en live les agissements de ses amis, des
célébrités préférées des «
twittos », « instagramers » ou des utilisateurs de Vine, ainsi
que des entreprises présentes sur ces réseaux sociaux.
2.4. Autres médias sociaux
: les mondes virtuels
Un autre réseau social en forte croissance au Maroc est
Pinterest, qui mélange réseautage et partage de contenu
photographique reparti selon les différents intérêts,
hobbies et passions de l'internaute. Pinterest vient de la contraction de pin
et interest en anglais qui représente le fait d'épingler ses
centres d'intérêts, d'où le système
d'épingles que l'on retrouve dans le design du site internet. Ce
réseau recense environ 73 millions d'utilisateurs à travers le
monde dont 85% d'eux sont des femmes. Au Maroc, il n'ya pas de statistiques
décrivant approximativement le nombre d'utilisateurs mais sur les 150
personnes interrogées, seulement 7 appartiennent à ce
réseau social. L'explication est simple, c'est un réseau social
récent.
D'autres types de média social qui sont
représentés dans l'étude réalisée, par
Autres. Youtube et Dailymotion ainsi que Deezer et Spotify sont des sortes de
réseaux sociaux de partages de contenus, pour les premiers de
vidéo et pour les autres de musique. Chaque minute, environ 25h de
contenu est « uploadée » sur Youtube ce qui représente
plus de 600 vidéos. Chaque année 1000 milliards de vidéos
sont vues, ce qui fait environ 140 videos vues chaque jour pour chaque
habitant de la planète.
Un autre outil de publication est le Tumblr, c'est une sorte
de mélange entre un blog et Facebook, car le principe est de
publié sur une interface similaire à un blog, de courts articles
ou simplement des photos, des GIFs ou autre contenu. Ce support de publication
fait plus de 185 millions de visiteurs par mois.
75 Instagram ne communique pas le nombre
d'utilisateurs par pays (estimation personnelle par John Toutain, adresse URL:
http://www.woosh.ma/p/the-big-presentation.html
Section 3 : Les moyens de
promotion dans les réseaux sociaux
La recherche faite par Thorsten Henning-Thuraun et al. (2009)
montre qu'il est de plus en plus facile pour les consommateurs-utilisateurs de
prendre part aux commerces des marques qu'ils chérissent. Comme il est
indiqué dans leur article de recherche la communication entre les
consommateurs et les entreprises est devenue beaucoup moins compliquée
est requiert peu d'efforts, c'est devenu une seconde nature d'interagir sur des
réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter, de vendre ses affaires sur
Avito ou MarocAnnonces, ou encore de jouer un rôle de
producteur/réalisateur grâce à Youtube ou d'écrivain
sur Wikipédia. Il est d'autant plus difficile dorénavant pour les
entreprises de réussir à se placer correctement sur ces
plateformes pour toucher leurs coeurs de cible ainsi que leurs futures
communautés sur ces réseaux sociaux.
Comme le souligne Pat Lapointe (2012), les entreprises sont
très attachés au succès de leurs pages Facebook ainsi
qu'au nombre de fans que cela génère, tout en pensant que si une
seule personne arrive à gérer son propre compte Facebook, il
n'est pas difficile pour une entreprise de la faire soi-même, de temps en
temps, et que cela est simple.
Or, Pat Lapointe (2012) met en avant le fait qu'une entreprise
ne fait pas sa communication au hasard, et que c'est un travail de chaque
instant, qu'en serait-il si une campagne radio ou télévision
s'arrêtait brusquement puisque personne n'a eu le temps de s'en occuper
en ce moment. Il en est de même pour les réseaux sociaux, et c'est
d'autant plus primordial car le lien avec le client est bien plus important
puisqu'ils sont plus proches. L'interaction se fait directement et
instantanément avec l'utilisateur et si les publications ou même
l'esprit de la marque ne convient pas à une grande partie des
consommateurs, l'image de marque en partira, ainsi que la santé de
l'entreprise.
Cependant, malgré tout l'attrait et les grandes
possibilités que proposent les médias sociaux, il ya toujours de
quoi rester sceptique. Comme expliqué par Stenger et Coutant (2010) la
définition même des médias sociaux et des
caractéristiques du Web
2.0 reste très flou et varie selon les opinions de
chacun.
La différence entre les utilisateurs potentiels et les
utilisateurs effectifs, soit entre la cible potentielle et les utilisateurs
récurrents, est parfois très mal appréhendée par
les entreprises ce qui débouche sur un grand souci de confusion entre
les différents utilisateurs.
Les médias sociaux étant un
phénomène récent, il est encore très difficile de
pouvoir anticiper sur le long terme les évolutions possibles de ce moyen
de communication. Cela pose un problème pour les entreprises puisque
faute d'historique et d'un avenir un peu flou, il est difficile de s'engager
dans une nouvelle manière de communiquer, qui pourtant a fait ses
preuves, sans avoir d'assurance que l'investissement sera
bénéfique. Il faut donc choisir avec soin quels
outils proposés par le Social Media afin d'être impactant et
cohérant dans le cadre d'une compagne publicitaire.
D'après le vidéo réalisée par
Novius TV (Décembre 212), l'attractivité des profils des
entreprises sur les réseaux sociaux restent encore à être
peaufiné, car il est vrai que 58% des utilisateurs aiment un page de
marque sur Facebook, pour autant, 52% se sont déjà
désabonner d'une de celle-ci car le contenu n'était pas assez
riche, la publicité moins importante et inintéressante ou tout
simplement car il n'y avait pas de mise à jour.
Il est évident que les médias sociaux, et en
particulier les réseaux sociaux (puisque le concept de blog est
déjà plus vieux et bientôt inintéressant pour les
entreprises) font partie de l'avenir certain de la communication d'entreprise.
Erik Qualman (2010) disait que les médias sociaux avaient
déjà changé la manière dont se comportaient les
gens ainsi que les entreprises depuis 2008, que le changement était
certes infimes mais qu'au fil du temps la frontière entre le réel
et le virtuel s'effacerait et que les entreprises auront les
possibilités de faire tous ce qui est imaginable et inimaginable en
terme de publicité. Trois ans après, les changements sont
effectivement beaucoup plus visibles, comme par exemple la
géolocalisation et le géo targeting sur les réseaux
sociaux. Ce ciblage des publicités sur les murs
Facebook, réalisé grâce au Tracking76 de
l'adresse IP par laquelle les gens se connectent, qui permet
de savoir où la personne est, avec une précision incroyable,
ainsi que les différentes pages qui ont été
visitées précédemment.
Ces outils permettent aux entreprises de toucher leur cible
principale beaucoup plus facilement, surtout lorsqu'il s'agit de promotion
locale, par exemple promouvoir la liquidation totale d'un magasin à
Marrakech, l'entreprise pourra uniquement cibler les personnes qui se trouve
dans les environs du magasin, qui ont l'âge et la catégorie
socioprofessionnelle correspondants.
Les nombres croissants de petites entreprises introduisent le
social payé dans leur stratégie de médias
sociaux, et la diversification de la publicité en ligne dans
les canaux sociaux de médias peut être vue partout.
Cependant, si vous diriger une petite entreprise, vous
pourriez se demander si la publicité de médias sociaux est un bon
ajustement, particulièrement si votre budget de publicité est
étiré légèrement. Quel type d'annonce sera la plus
efficace pour vos affaires ? Quel réseau a la plus grande portée
potentielle ? Quelle plate-forme a le CPA le plus concurrentiel ? Ce sont des
questions de la plus haute importance pour les personnes qui pensent à
la publicité des médias sociaux, ainsi dans ce qui suit, nous
entrons pour plonger profondément dans les données et pour
examiner le fonctionnement de chaque canal social dans le cadre d'une
perspective de publicité.
76 Voir lexique
Nous allons évaluer les forces et les faiblesses de
quatre réseaux sociaux importants: Facebook, Twitter, LinkedIn et
Google+. Nous regarderons principalement quatre critères :
? La portée de la publicité
? Formats d'annonce existants
? La performance de la publicité
? Options de ciblage offertes
3.1.Facebook
Facebook est le plus grand joueur dans des médias
sociaux. Revendiquant une base d'utilisateurs enviable et une plate-forme
sophistiquée, Facebook est une option attrayante pour des annonceurs qui
espèrent augmenter leur visibilité - mais est-ce, une solution
viable pour de petites entreprises ?
3.1.1. Portée des
annonces sur Facebook
Quand on discute de l'étendue vers l'audience, Facebook
est le roi incontesté.
? Environ 1 milliard d'utilisateurs enregistrés (33% de
TOUS LES internautes dans le monde entier)
? 699 millions d'utilisateurs actifs quotidiens (23% de tous les
internautes dans le monde entier)
3.1.2. Les formats d'annonces
sur Facebook
Les annonces sur Facebook sont divisées en trois
catégories :
? Ventes en ligne
? Magasins locaux
? Applications mobiles
Cependant, il y a de nombreux types d'annonce qui font partie
de ces trois catégories.
Jetons un coup d'oeil à une annonce de la
catégorie « de ventes en ligne ».
Figure 10. Prise de Facebook de la publicité chez
l'entreprise LC WAIKIKI Maroc
Ce type d'annonce est connu comme le Page Post
Ad, parce qu'elle invite l'utilisateur à « aimer »
une page d'une marque spécifique. Il est semblable au type de post que
vous partageriez avec vos amis, mais vous avez l'option de « aimer »
la page de LC WAIKIKI. Ces annonces apparaissent directement
dans le fil d'actualité d'un utilisateur de Facebook, ce qui signifie
qu'elles sont typiquement dispersées dans le réseau social.
Vous pouvez créer des variations de ces annonces pour
inclure des pages spécifiques a chaque produit, comme vu dans
l'exemple ci-dessous. Noter que les utilisateurs peuvent aimer la page et
cliquer dessus « apprendre plus » ou « Achetez maintenant »
pour être rediriger vers des pages consacrées.
Figure 11. Prise de Facebook de la publicité chez les
boutiques en ligne Jumia Maroc et Hmall
Au-dessous, est un exemple du format local d'annonce de
magasins :
Figure 12. Prise de Facebook de la publicité du club EL
ARABI BRAMS SOCCER à Marrakech
Ces annonces semblent beaucoup plus comme des annonces
réelles. Elles sont également beaucoup plus petites que les post
suggérés, comme l'exemple de LC WAIKIKI ci-dessus. En conclusion,
ces annonces apparaissent dans le fil de nouvelles des utilisateurs,
habituellement à côté au moins de deux ou trois autres
annonces semblables.
Si vous espérez augmenter votre portée
potentielle sur Facebook, vous pouvez également employer le type
d'annonce de barre latérale pour amplifier le nombre
de « j'aime » de votre page de marque. Ces annonces
peuvent faire appel aux utilisateurs basés sur les « j'aime »
de leurs amis, prêtant la crédibilité de marques par
l'imperméabilisation sociale intégrée de Facebook :
Figure 13. Prise de Facebook de la publicité chez
CookingWithAlia Maroc
Facebook offre également les annonces qui aident
à favoriser l'installation d'applications sur les dispositifs
mobiles. Ces annonces ressemblent à ceci :
Figure 14. Prise de Facebook de la publicité sous forme
d'application mobile
Ces annonces apparaissent habituellement dans des dispositifs
mobiles, basés sur la technologie du tactile. Le placement de
ces annonces peut être affecté par
l'utilisation de l'application par des personnes dans votre
réseau, aussi bien que votre comportement personnel sur Facebook.
Il y a un certain nombre d'autres types d'annonces disponibles
aux annonceurs sur Facebook qui font partie de trois catégories
principales. Elles incluent :
? Bouton « j'aime » de Facebook pour les annonces
traditionnelles.
? Le sigle RSVP sur un
événement
? Actualité sponsorisée
? Publication sponsorisée de pages
? Suggestions sponsorisées d'endroits
3.1.3. Performance des
annonces sur Facebook
La performance des annonces dans Facebook varie selon le format
d'annonce en question.
Les données au-dessous présentent la moyenne du
taux de clics ou encore click- through rate (CTR) des
annonces sur Facebook :
? Annonces externes de sites Web - 0.04%
? Le RSVP aux événements -
0.02%
? Les « J'aime » pour les annonces internes -
0.03%
Ces CTR s'alignent avec les repères typiques pour des
campagnes publicitaires d'affichage sur le réseau d'affichage de Google.
Bien que les CTR eux-mêmes puissent être bas, ces annonces
peuvent encore bénéficier vos affaires, surtout que leur
placement dans le Timeline77 des utilisateurs peut
amplifier de manière significative l'exposition et la conscience de la
marque.
Cependant, d'autres types d'annonces sur Facebook revendiquent
des taux beaucoup plus impressionnants d'engagements des utilisateurs.
Quelques CTR moyens des autres types d'annonces sur Facebook :
? Les annonces d'applications mobiles à installer -
1.72%
? Post sur les pages - 2.03%
? Actualité sponsorisée -
2.13%
? Publication sponsorisée de pages -
2.32%
? Suggestions sponsorisées d'endroit -
3.20%
Pour voir comment ces données évoluent,
comparés au coût-par-clic (CPC) et
coût- par- mille impressions (CPM), voici le rapport
suivant :
Figure 15. Données fournies par Salesforce Social's
Facebook Ads Benchmark Report,2013
Comme vous pouvez voir, quelques annonces de Facebook offrent
un ROI78 remarquable, tel que le type
suggestion sponsorisée d'endroits, qui a le plus haut
CTR avec le plus bas CPC. D'autres types d'annonce, tels que les
annonces sponsorisées d'application mobile à installer,
sont l'inverse, avec un haut CPC et un bas CTR.
3.1.4. Options de ciblage sur
Facebook
Facebook est également un performant en termes d'options
disponibles aux annonceurs pour l'optimisation démographique.
Les annonceurs mettent en boîte des publics cibles
basés sur des critères :
? Endroit
? Genre
? Goûts et intérêts
? Statut matrimoniale
? Lieu de travail
? Éducation
3.1.5. Entreprises qui
peuvent tirer bénéfice de la publicité de Facebook
La diversité de l'audience de Facebook signifie que de
différents types d'entreprises peuvent tirer
bénéfice de la publicité sur Facebook.
Cependant, quelques
entreprises peuvent exceller sur la force primaire de Facebook
(la prédominance des images) plus que d'autres.
Les entreprises qui peuvent bénéficier le plus
de la publicité sur Facebook incluent :
? Les photographes
? Les détaillants de commerce électronique
? Les agences de voyage
? Les traiteurs
3 .1.6. Les avantages et
les escroqueries de la publicité sur Facebook
Pour les petites entreprises, Facebook représente une
occasion inégalée d'augmenter leur notoriété.
Avec une portée non surpassée d'audience et des options
d'optimisation fortes, Facebook est un grand choix pour des entreprises
espérant augmenter le trafic de pied aux magasins, le trafic de Web
à leur emplacement, ou maximiser l'exposition de leur marque.
Cependant, Facebook apprécie sa position comme le
supérieur parmi les médias sociaux. En soi, les dépenses
des annonces de Facebook peuvent être prohibitives à quelques
entreprises, et certains formats d'annonce peuvent ne pas offrir le genre de
ROI pour justifier leur coût.
3.2. Twitter
Les utilisateurs de Twitter semblent tomber dans un des deux
camps - ceux qui l'aiment et l'emploient fréquemment, et ceux qui
vraiment ne l'utilisent pas ou ne voient pas le fil d'actualité. Pour la
publicité de médias sociaux, le Twitter peut être
très efficace, mais il ne l'est pas sans ses inconvénients
3.2.1. Portée des
annonces sur Twitter
Le Twitter a une base d'utilisateurs consacrées et
fidèles, lui faisant une option intéressante pour les annonceurs
qui veulent viser une audience digne de confiance.
? 271 millions d'utilisateurs actifs à travers le
mobile et l'ordinateur de bureau
3.2.2. Formats d'annonces sur Twitter
Les formats de l'annonce du Twitter sont beaucoup plus francs
que ceux offerts par Facebook.
Le premier type d'annonce offert par Twitter est le bip
(Tweet) sponsorisé :
Figure 16. Prise de Twitter d'un Tweet de la compagnie
aérienne British Airways Ces annonces sont s'affichent dans le
Timeline des utilisateurs comme les tweets
« organiques » le font. Les tweets favorisés
peuvent se servir des hashtags (#) et inclure des liens aux pages de
redirection consacrées, comme les bips réguliers le font.
Le deuxième format d'annonce disponible aux annonceurs
de Twitter est le compte sponsorisé :
Figure 17. Type de compte sponsorisé sur Twitter
Ces annonces s'affichent dans la barre latérale
à droite de Twitter.com à côté d'autres comptes
algorithmiquement suggérés, que les utilisateurs peuvent suivre.
Les annonceurs peuvent choisir de faire sponsoriser leurs comptes aux
utilisateurs basés sur un éventail d'options de ciblage
(voir ci-dessous). Encore, tout ce qui
sépare les comptes sponsorisés de ceux
suggérés algorithmiquement est la petite étiquette «
sponsorisé ».
Le troisième et dernier format de publicité
offert par Twitter est la tendance sponsorisée :
Figure 18. Type de tendance sponsorisée sur Twitter
De même aux comptes sponsorisés, les tendances
sponsorisées apparaissent dans la barre latérale à droite
de Twitter.com sur des ordinateurs de bureau. Elles apparaîtront souvent
au dessus même de la liste des sujets tentants sur le Twitter. Ce
placement leur fait une occasion idéale d'atteindre de grands nombres
d'utilisateurs, et domine la conversation autour d'un sujet donné.
3.2.3. Performance des
annonces sur Twitter
Malheureusement pour les annonceurs espérant savoir
à quel point chacun de ces formats d'annonce du Twitter performe, le
Twitter reste notoirement faible au sujet de la façon dont ses annonces
empilent vers le haut, contre la concurrence.
Cependant, les annonces de Twitter ont un CTR moyen de entre
1-3%, qui est considéré raisonnablement, standard dans l'espace
publicitaire social pour ces genres d'annonces. Car elles sont
principalement sur des textes, ces annonces s'exécutent comparablement
aux annonces-textes sur le réseau du moteur de recherche de Google.
3.2.4. Options de ciblage sur
Twitter
Les annonceurs utilisons le Twitter peuvent cibler les
utilisateurs en se basant sur les critères suivants :
? Suiveurs (Followers) existants
? Les utilisateurs aimant vos suiveurs
? Mot-clé (options de recherche)
? Intérêts (plus de 350 sujets)
? Endroit
? Genre
? Langue
? Dispositif mobile (Smartphone, Tablette ...)
3.2.5. Entreprises qui
peuvent tirer bénéfice de la publicité sur Twitter
Croyez ou pas, Twitter est bien plus que des mises à
jour fâchées au sujet des équipes de sports. Les
éditeurs et les compagnies du B2B peuvent gagner en exposition de
marque et l'engagement significatif des utilisateurs par la publicité
sur le Twitter.
Selon un infographique récent par Neil Patel
:
? 53% d'entreprises dans les domaines de l'information et de
communication ont rapporté le taux le plus élevé
d'utilisation du blog et du microblog (Twitter)
? 85% des marchands du B2B emploient le Twitter
? 50% des marchands du B2B voient le Twitter comme un canal
social efficace.
3.2.6. Les avantages et les
escroqueries de la publicité sur Twitter
Bien que sa base d'utilisateurs puisse être relativement
petite en termes de portée globale, le Twitter a une base forte
consacrée aux fans qui emploient le service
fréquemment.
La fonctionnalité de l'optimisation personnalisable du
service permet aux annonceurs de concevoir des messages fortement
spécifiques pour chaque démographie de leur cible, aussi
l'intégration de ces messages avec des émissions
télévisées (Broadcasts) donne
d'excellentes occasions de conscience de marque chez l'audience
ciblée.
Cependant, pour de petites entreprises, les coûts de la
publicité sur Twitter peuvent être prohibitifs. Le coût
d'une tendance sponsorisée, par exemple, a récemment
surpassé $200.000 par jour, mettant ce format d'annonce hors de
portée pour tout sauf ceux avec les poches les plus profondes.
3.3. LinkedIn
Pour les annonceurs du B2B, LinkedIn (le plus grand
réseau social professionnel du monde) offre des occasions valables de
recevoir leur message devant les personnes concernées. Avec une audience
croissante et d'excellentes options d'optimisation, les annonces de LinkedIn
valent de considérer par les annonceurs qui connaissent exactement quel
type de professionnel elles veulent atteindre.
3.3.1. La portée de la
publicité sur LinkedIn
L'audience de LinkedIn est comparable à d'autres
réseaux sociaux.
? 300 millions d'utilisateurs mensuels actifs
D'abord, il faut noter que LinkedIn se développe
rapidement. Deux professionnels joignent LinkedIn chaque seconde, et le service
devient d'une manière extravagante populaire sur les marchés
émergents tels que le Maroc, lui faisant un parie de long- terme en
termes de croissance de son audience.
3.3.2. Les formats d'annonces
sur LinkedIn
De même que Twitter, LinkedIn offre trois formats de
publicité principaux. Le premier est la nouvelle
sponsorisée par LinkedIn :
Figure 19. Annonce sponsorisée d'Intel sur LinkedIn
Ces annonces apparaissent au côté du contenu du
fil de nouvelles des utilisateurs. La seule chose qui différencie les
nouvelles sponsorisées des nouvelles typiques est la petite
étiquette « sponsorisée » dans le coin
dessus-droit.
Le deuxième format d'annonce offert par LinkedIn est
l'affichage publicitaire de LinkedIn :
Figure 20. Type d'affichage publicitaire sur LinkedIn
Encore, tout comme les annonces traditionnelles du
PPC (Paie-par-clic) montrées aux pages de
résultats des moteurs de recherche ou aux annonces de Twitter, les
affichages publicitaires de LinkedIn semblent du côté droit de
l'écran d'utilisateurs. Ces petites, annonces sont typiquement
montrées à côté d'autres annonces.
Le troisième format d'annonce disponible aux
annonceurs de LinkedIn est le
contenu direct sponsorisé :
Figure 21. Autre format d'affichage sur LinkedIn
Ce format d'annonces relativement nouveau, n'est pas encore
à la disposition de tous les annonceurs, et a lieu toujours dans la
phase d'examen par peu de marques de renommée. Cependant, les rapports
initiaux suggèrent que l'engagement des utilisateurs avec ce type
d'annonces soit fort, qui indiquent que ce format d'annonce sera
bientôt rendu disponible à tous les annonceurs. Un des avantages
principaux de ce format d'annonces est la capacité d'inclure un contenu
plus interactif que celui d'un affichage publicitaire typique, afin de booster
davantage d'engagement de l'utilisateur envers la marque.
3.3.3. Performance des
annonces sur LinkedIn
La performance des annonces de LinkedIn varie par le
type.
La moyenne de réseau pour les affichages publicitaires de
LinkedIn est de 0.025%, s'alignant ainsi avec le benchmark de la recherche
payée pour ce type d'annonce.
La performance des nouvelles sponsorisée varie
considérablement selon l'éditeur et les options d'optimisation
choisis, et aucune donnée n'est pourtant disponible pour le format de
publicité du contenu direct sponsorisé.
3.3.4. Options d'optimisation
sur LinkedIn
LinkedIn offre des options d'optimisation uniques aux
annonceurs qui accroissent les forces de la plate-forme comme réseau
social professionnel. Ces options sont idéalement adaptées aux
compagnies du B2B, car les annonceurs mettent en boîte des publics cibles
selon :
? Titre de la fonction
? Fonction
? Industrie
? Géographie
? Nom de compagnie
? Taille de compagnie
? Ancienneté
? Âge
? Genre
? Adhésion à des groupes de LinkedIn
3.3.5. Entreprises qui
peuvent tirer bénéfice de la publicité de LinkedIn
Les compagnies dans l'espace du B2B l'ont dur. Après
tous, la vente au public est une chose tandis que la vente à d'autres
compagnies est entièrement une autre matière. Heureusement, la
publicité de LinkedIn est une excellente manière pour que
les petites entreprises se relient aux compagnies cherchant leurs
services.
? 65% de compagnies du B2B ont acquis un client par
LinkedIn
? 91% des marchands du B2B emploient LinkedIn
? 40% des acheteurs du B2B ont déclaré que la
recherche des fournisseurs éventuels sur LinkedIn était
importante.
3.3.6. Les avantages et les
escroqueries de la publicité sur LinkedIn
Les deux plus grands avantages de la publicité sur
LinkedIn est son audience mondiale croissante et la largeur des options
disponibles pour l'optimisation du ciblage des utilisateurs.
Cependant, les annonces de LinkedIn souffrent de deux
inconvénients significatifs. Premièrement, le minimum du
CPC (coût-par-clic) d'une publicité de LinkedIn
est de 3.50$, faisant un coût de publicité très cher sur
cette plate-forme comparé à d'autres canaux.
Deuxièmement, il n'y a actuellement aucune option de relance
(remarketing) disponible, signifiant que les annonceurs
pourraient être absents sur des occasions significatives de
transformation auprès de l'audience.
3.4. Google+
Il est difficile d'imaginer l'Internet sans le moteur de
recherche (Search Engine) de Google, mais que diriez-vous de son réseau
social, Google+ ?
3.4.1. La portée des
annonces sur Google+
Il est un peu difficile de calculer la portée de
Google+ comme plate-forme de publicité due à son
intégration avec plusieurs d'autres produits de Google.
? 300 millions d'utilisateurs actifs mensuels
Les annonceurs qui considèrent l'utilisation de Google+
en tant qu'élément de leur stratégie de publicité
sociale, peuvent vouloir considérer que Google décrit les
utilisateurs actifs en tant que ceux qui sont « dans le courant ».
Ceci signifie que l'audience vraie de Google+ comme réseau social ne
peut pas nécessairement être 300 millions, mais un
agrégat d'utilisateurs tirant profit d'autres produits de Google tels
que Youtube.
Autre chose qui rend Google+ tout unique qu'une plate-forme de
publicité est que son format simple d'annonce, l'annonce de +Post (voir
ci-dessous), peut être montré à travers le réseau
entier d'affichage de Google, augmentant de manière significative la
portée potentielle des annonceurs.
3.4.2. Les formats d'annonces
de Google+
Google+ offre un seul format de publicité, qui est connu
comme l'annonce de +Post:
Figure 22. +Post du Porsche Cayenne sur Google+
Cependant, alors que Google+ peut seulement offrir un format
d'annonce, les annonces de +Post sont remarquablement flexibles. Par exemple,
n'importe quel contenu qu'une compagnie signale à Google+ peut
être transformé en annonce de
+Post, y compris les images, la vidéo, et le
texte.
N'importe quelle vidéo de YouTube peut être
facilement importée dans Google+ et être transformée en
annonce de +Post. Cette flexibilité fait des annonces de +Post beaucoup
plus engager et social que les affichages publicitaires traditionnels.
Fondamentalement, les gens peuvent interagir avec des annonces de +Post comme
avec un post typique de Google+ là où l'annonce est
montrée sans devoir visiter Google+ lui-même. Ceci signifie que
n'importe qui voit une annonce de +Post montrée sur un réseau
d'affichage de Google, peut +1 l'annonce, laisser un commentaire, et interagit
avec l'annonce, d'un tout autre site autre que Google+ (c'est cette
fonctionnalité qui rend les annonces de +Post radicalement
différentes de n'importe quel autre format de publicité
social)
Cependant, bien que flexibles, les annonces de +Post ne
peuvent pas être créées par n'importe qui. Pour être
qualifié en tant qu'annonceur de Google+, vous devez:
? Avoir au moins 1.000 suiveurs.
? S'assurer que votre annonce de +Post contient le contenu
concernant votre audience.
? Ayant optez pour les avenants partagés de
Google.
3.4.3. Performance des
annonces su Google+
La performance potentielle des annonces de Google+ (+Post)
varie en partie majeure de n'importe quelle solution de publicité
sociale. De quelque manière que :
? Un CTR moyen de ~0.4% est
considéré comme la ligne de base typique pour une campagne de
réseau d'affichage de Google
Les facteurs tels que le volume d'impression peuvent affecter
le CTR des annonces de +Post considérablement. Si vous êtes un
annonceur GDN (Google Display Network)
expérimenté, vous aurez probablement une meilleure
idée du genre de performance que vous pouvez prévoir d'une
campagne publicitaire de +Post.
3.4.4. Les options
d'optimisation offertes par Google+
Encore, il est peut être difficile de cerner les options
d'optimisation précises disponibles aux annonceurs sur Google+ dus
à la dépendance des +Post aux annonces du réseau
d'affichage de Google ordinaire (Search Engine). Cependant, les options
suivantes sont des points de départ pour des annonceurs de Google+
:
? Optimisation contextuelle (annonces de sites web liés
aux mots-clés spécifiques)
? Optimisation de placement (annonces de sites web
spécifiques)
? Remarketing (annonces aux utilisateurs qui ont
précédemment visité votre site web)
? Catégories d'intérêt
? Optimisation basée sur les sujets et topics
? Optimisation géographique et de langue
? Optimisation démographique
3.4.5. Entreprises qui
peuvent tirer bénéfice de la publicité de Google+
Il n'est pas un secret que les professionnels du marketing
aiment le marché de Google+, simplement en raison des facteurs
additionnels que la plate-forme peut (ou ne pas pouvoir) offrir. Cependant,
alors que les grandes marques maintiennent souvent une présence forte
sur Google+, cela ne signifie pas qu'il n'y a aucune place pour les petites
entreprises.
Selon Patel infographique, 68% d'utilisateurs de Google+ sont
des hommes, rendant Google+ une plate-forme idéale pour de petites
entreprises visant principalement une cible de sexe masculine. En outre, les
entreprises qui approvisionnent les professionnels du B2B peuvent tirer
bénéfice d'employer la publicité de Google+ due
à la prédominance des professionnels dans ces industries sur ce
réseau.
3.4.6. Les avantages et les
escroqueries de la publicité sur Google+
Les options du remarketing de Google font des annonces de
Google+ un choix fort pour les annonceurs qui veulent reprendre des occasions
manquées de transformation. Le contrôle potentiel offert par le
réseau d'affichage contextuel et la fonctionnalité du placement
ciblé, fait également des annonces de +Post un compétiteur
pour les entreprises qui savent où et quand elles veulent que leurs
annonces apparaissent. En conclusion, la nature fortement interactive des
annonces de +Post peut de manière significative amplifier l'engagement
des utilisateurs, et de ce fait améliorer le ROI.
Naturellement, les restrictions de qui peut créer des
annonces de +Post est un inconvénient important, en particulier pour les
plus petites entreprises ou aux nouveaux de la publicité sociale. Les
coûts potentiels d'annonces avec les volumes élevés
d'impression peuvent également créer des problèmes pour
des annonceurs avec des budgets limités.
3.5. D'autres réseaux
sociaux
Ainsi, nous avons couvert les 4 grandes plates-formes
sociales, mais ils ne sont pas les seuls joueurs dans le jeu.
3.5.1. Instagram
L'aimer ou le détester, Instagram est l'une des
importantes affaires quand on discute du social. L'acquisition de Facebook
du réseau social de partage d'image a propulsé Instagram dans les
Grandes Ligues, mais elle était longtemps moins populaire avant
Zuckerberg et son équipage ont obtenu leurs mains là-dessus.
La publicité d'Instagram a une portée
potentielle d'approximativement 200 millions d'utilisateurs actifs. Cependant,
l'intégration de la plate-forme avec Facebook signifie que les
annonceurs espéraient que la puissance d'Instagram peut être
utilisée pour pouvoir atteindre significativement plus de clients
potentiels.
Le plus grand inconvénient pour les petites entreprises
espérant annoncer sur Instagram est sa popularité fine. Instagram
opère avec un modèle d'annonces basé sur le CPM,
signifiant que les annonceurs sont chargés par 1.000 impressions que
leur annonce reçoit. Le problème est celui dû au nombre
d'utilisateurs d'Instagram, et la popularité de la plate-forme avec des
marques importantes, les coûts entraînés sont susceptibles
d'être prohibitive pour la petite entreprise moyenne.
3.5.2. Pinterest
Un nouvel entrant au cercle de la publicité des
médias sociaux, Pinterest pourrait être une plate-forme
intéressante pour des annonceurs dans l'avenir.
Bien que la base d'utilisateurs de Pinterest soit beaucoup
plus petite que ceux de ses pairs (environ 70 millions d'inscription et 20
millions d'utilisateurs actifs mensuels), beaucoup de fans de Pinterest sont
fortement fidèles à la plate-forme. Les marques importantes
telles qu'Etsy ont prospéré grâce
à Pinterest, signifiant que pour les bonnes entreprises, la
plate-forme pourrait être inclus dans le cadre d'une perspective de
publicité.
Cependant, Pinterest a seulement un format de
publicité, les goupilles sponsorisées ou encore en anglais
Promoted Pins, ce format qui est toujours trop tôt pour indiquer
à quel point il est efficace par manque de données, car le
programme de publicité est toujours lieu de phase expérimentale
fermée.
3.6. Conclusion
Avant de choisir un canal social sur lequel pour annoncer,
considérer vos besoins et vos budgets soigneusement. La segmentation
d'audience est-elle plus importante pour vous que le CPA ? Comment
calculerez-vous le ROI d'une campagne sociale comparée à une
campagne traditionnelle de recherche ?
La publicité sociale a transformé les
manières dont les marques interagissent avec leurs clients. En outre,
ce n'est pas parce que les grandes marques étaient les premiers
adoptants de la publicité sociale que les plus petites entreprises ne
peuvent pas tirer bénéfice de la puissance des médias
sociaux dans leurs efforts promotionnels.
En conclusion de cette partie, il est donc possible de dire
que les médias sociaux sont l'avenir des compagnes publicitaires pour
les entreprises puisqu'ils sont complémentaires avec les médias
traditionnels et surtout qu'ils permettent à l'entreprise d'être
au plus proche du consommateur/internaute. Cette proximité est
primordiale pour l'entreprise puisque c'est un gage de confiance des
internautes que de « suivre » cette entreprise sur différents
médias sociaux. Cependant, ces entreprises doivent rester prudentes
quant à la manière dont elles gèrent leurs
activités sur les médias sociaux, une erreur est vite
arrivée et cela peut se transformer en Bad buzz pour l'entreprise,
d'autant plus que sur les réseaux sociaux, les internautes agissent
comme avec des amis, un affront, une trahison de la marque ou une
déception et ils ne pardonnent pas.
Partie empirique
Étude personnelle, 2015
Chapitre III : Comportements
des jeunes internautes dans les médias sociaux
Les médias sociaux constituent un nouveau moyen de
communication, assez récent et quelque peu imprévisible car il
est impossible de se référer à son historique pour
déceler ses performances. La difficulté de déterminer les
capacités de ce média en constante évolution constitue un
frein pour les entreprises en besoin de preuves et de certitude pour se lancer
dans ce nouveau type de média. A ce jour, il n'est pas possible de
calculer le ROI (return On Investment) des médias
sociaux ce qui rend la tache de décider, difficile auprès des
entreprises.
Pour pouvoir répondre à cette
problématique de la manière la plus complète, il a fallu
créer un questionnaire79 pour interroger un
échantillon ciblé d'internautes. Cette problématique,
pense à répondre à une question sous-jacente portant sur
l'avenir des médias sociaux et particulièrement sur l'avenir des
réseaux sociaux, c'est-à-dire déceler les avantages et
les opportunités que ce média offre aux entreprises qui souhaite
publiciser via le social, et se demander si ce type de média à la
même (ou presque) portée d'un média traditionnel tel que la
télévision ou s'il est simplement un
média complémentaire des autres.
Dans cette perspective, l'objectif de ce questionnaire sera de
recenser les avis des internautes et les personnes connectées aux
réseaux sociaux à propos des compagnes publicitaires, et de
collecter leurs opinions concernant l'activité des entreprises qui
utilisent ces réseaux sociaux.
Bien que certaines parties du questionnaire aient
déjà intégrées à ce mémoire car elles
étaient importantes pour la mise en place du contexte ou alors pour
mettre à jour des études importantes et instructives qui devenait
un peu obsolète due à la vitesse ou Internet se développe
et innove. Il a donc fallu interroger l'échantillon en combinant les
besoins pour la recherche personnelle et la mise à jour de certaines
données importantes. Certaines questions sont donc très
semblables à ce qui a déjà été fait, bien
qu'il ait été important de les orienter de telles manières
à ce qu'elles concordent avec l'hypothèse et la
problématique principale de ce mémoire. C'est-à-dire
déterminer si les médias sociaux, tels que les blogs, les wikis,
les réseaux sociaux et les mondes virtuels sont efficaces et ont un
impact important sur l'image de marque d'une entreprise.
79 Voir Annexe III
Section 1 :
Méthodologie de la recherche
Tout d'abord il a fallu connaitre les informations
personnelles de base des interrogés pour pouvoir affirmer la
diversité de l'échantillon, soit le sexe de la personne, sa
tranche d'âges et son statut professionnel. Cela permet de voir quel type
de personne a été touchée et selon ses réponses ce
que cela démontre dans les résultats ? Il est donc important
d'avoir un échantillon hétérogène, avec des jeunes
et des moins jeunes, des hommes comme des femmes et de professions
différents.
Il était important de faire aussi la distinction, entre
Internet - Les réseaux sociaux et Internet - Blogs / Wikis / Sites, qui
bien que étroitement liés les uns entre les autres, n'offrent pas
les mêmes outils à l'entreprise et ne présente pas le
même type de contenu pour les lecteurs. Les sites, les blogs et les wikis
sont des outils de contenus et de publication, ce sont des articles qui sont
publiés, des études, des conseils et bien d'autres. Ces
publications ne sont pas soumises à un nombre de caractères
limités comme sur Twitter, et sur Facebook il n'est pas
intéressant de publier des statuts aussi longs que personne ne se
donnera le peine de lire, un lien vers l'article où le post a beaucoup
plus de poids que directement sur Facebook.
Pour connaitre l'appartenance aux réseaux sociaux des
personnes interrogées, ces derniers ont du indiquer tous les
réseaux sociaux auxquelles elles appartenaient afin de voir lequel est
le plus récurrent et donc le plus important pour les entreprises et donc
de confirmer ou non le leadership de Facebook.
Ensuite pour connaitre l'intéressement des internautes
pour des entreprises se trouvant sur les médias sociaux, il leur a
été demandé combien de ces entreprises ils suivaient,
c'est-à-dire via les pages Facebook, les comptes Twitter et même
les blogs que tiennent les entreprises et bien d'autres possibilités.
L'objectif de cette question étant de montrer que les internautes
s'intéressent de près aux entreprises et qu'ils sont donc en lien
avec eux sur les médias sociaux.
Pour les personnes ayant répondus « non »
à la question : « Suivez vous des marques sur les médias
sociaux ? », il a été demande pourquoi, car il est important
de pouvoir établir des raisons pour lesquelles les entreprises
n'arrivent pas à avoir ce type de personne et ainsi adapter leur
stratégie sur ces médias.
En lien direct avec la question précédente, il a
été demandé aux interrogés combien d'entreprises
elles suivaient sur les médias sociaux. Bien entendu si la personne a
répondu à la question précédente qu'elle ne suivait
aucune marque sur Internet, elle n'a pas à répondre à
cette nouvelle question, juste de marquer qu'elle n'en suit aucune. Le but de
cette question est de savoir si les interrogés ont une approche
qualitative ou quantitative des marques. C'est-à-dire s'ils suivent
quelques marques uniquement, parce qu'ils se sentent proches d'elles et
parce que le contenu les
intéressent ou si tout simplement, ces personnes
suivent toutes les marques qu'elles connaissent ou dont elles ont entendus
parler. Les résultats de cette question doivent dépasser les 30%
puisque selon une étude récente, 29% des internautes marocains
affirment qu'ils sont des membres actifs sans pour autant intervenir avec
régularité (Enquête sur l'usage d'internet et des
réseaux sociaux au Maroc, The Nexties, 2014)
Il ya plusieurs raisons pour suivre une marque sur internet et
particulièrement sur les médias sociaux où il est possible
de comptabiliser les fans, les followers, les abonnés et autres. C'est
la question qui a été posée à l'échantillon
d'internautes, ils avaient le choix parmi plusieurs raisons et ils pouvaient
aussi indiquer d'autres raisons s'ils ne trouvaient pas celles qui leur
convenait dans la liste proposée.
Il a été ensuite demandé à
l'échantillon s'ils pensaient que les entreprises devraient être
absolument connectées aux réseaux sociaux ainsi que de publier
régulièrement sur des blogs. Le but de cette question est de
savoir à quel point les internautes sont désireux d'avoir une
relation avec les entreprises qu'ils affectionnent ou sur celles dont ils
aimeraient avoir plus d'informations. A ceux qui ont répondus « Non
», il a été demandé pourquoi afin de savoir quelles
sont les raisons du désintérêt d'un internaute.
Pour savoir si la relation internautes-entreprises est une
relation durable, l'échantillon a du indiquer s'il lui était
déjà arrivé de se désabonner d'une page ou d'un
compte d'une entreprise et donc d'arrêter de suivre ses
actualités. Pour ceux qui ont répondus
« Oui », ils ont encore une fois du expliquer leur
réponse afin de déterminer les choses qu'une entreprise ne doit
pas faire afin de garder sa communauté de fan. Les réponses
pouvant être très différentes, elles seront donc
regroupées par thématiques pouvant définir le plus
clairement les raisons du désabonnement de l'internaute.
Et enfin, afin de savoir l'avis général des
personnes interrogés, il leur a été demandé s'ils
étaient satisfaits de suivre des entreprises sur les médias
sociaux. Si la majorité des réponses sont « Oui » et
« plutôt oui » alors l'importance des médias sociaux
dans la communication des entreprises sera démontrée comme
étant véridique et c'est le but premier de ce questionnaire
Encore il faut noter que les réponses des
interrogés ont été purifiées, traitées et
analysées sous SPSS 18 ainsi que la production des graphiques a
été généré par le Tableur Excel 2007. En
outre, la plateforme de recueille et de gestion des réponses des
interrogés a été GoogleForms.
Après avoir développé la
méthodologie de ce mémoire, il est maintenant nécessaire
de passer à l'analyse des résultats qui doivent déterminer
la véracité de l'étude ainsi que de réfuter ou de
valider les différents hypothèses qui sous-tendent la
problématique
de ce mémoire : Quel impact a la publicité via
les médias sociaux sur l'entreprise et son image de marque en ligne ?
Section 2 : Discussions et
analyse des résultats
Les personnes qui ont répondus à ce
questionnaire ont été interrogées via des réseaux
sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn, Viadeo), par mail pour toucher toutes les
personnes de mon milieu scolaire ainsi que des personnes sur le milieu
professionnel (Académie régionale de l'éducation de
Marrakech) L'échantillon interrogé est donc principalement
âgé de 18 à 45 ans.
Figure 23. Composition Femme/Homme de l'échantillon
étudié
Sexe
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Homme
|
90
|
60,0
|
60,0
|
60,0
|
|
Femme
|
60
|
40,0
|
40,0
|
100,0
|
|
Total
|
150
|
100,0
|
100,0
|
|
Figure 24. Sortie SPSS de la composition de parité de
l'échantillon
Le questionnaire a été disponible début mois
d'Avril au mois de Mai, soit du 1/4/2015 au 20/5/2015, et durant cette
période, 150 personnes ont été
interrogées.
L'échantillon est composé à 40% de
femmes, soit 60 personnes (figure précédente) et donc à
60% d'hommes soit 90 personnes, ce n'est pas tout à fait un
échantillon homogène mais la parité reste quand même
présente. Ces statistiques se rapproche des évaluations faites
par SocialBakers (2012) dans lesquelles que 55% des
internautes sont des femmes et 45% sont des hommes.
groupe_age
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Moins de 24 ans
|
123
|
82,0
|
82,0
|
82,0
|
|
24 à 34 ans
|
17
|
11,3
|
11,3
|
93,3
|
|
35 à 50 ans
|
8
|
5,3
|
5,3
|
98,7
|
|
Plus de 50 ans
|
2
|
1,3
|
1,3
|
100,0
|
|
Total
|
150
|
100,0
|
100,0
|
|
Figure 25. Sortie SPSS de la composition de l'échantillon
étudié par tranche d'âge
Figure 26. Graphique montrant la composition de
l'échantillon par tranche d'âge
Ensuite l'échantillon a du indiquer son âge afin
de pouvoir connaitre la répartition (Figure 26). On voit que la grande
majorité est âgée moins de 24 ans (82% - 123 personnes). Le
reste de l'échantillon est principalement âgé de 24
à 34 ans (17 personnes), ensuite de 35 à 50 ans (8 personnes)
ainsi que de plus de 50 (2 personnes). Le fait que l'échantillon
soit surtout âgé entre 18 et 34 ans est explicable car
la
majorité de mes contacts via les réseaux sociaux
ou par mail font partie de cette tranche d'âge. Bien sur c'est aussi la
génération la plus connectée sur les réseaux
sociaux, donc la plus appelée à répondre à ce
questionnaire. Prés de 93% des réponses (Figure 25) de cet
échantillon sont faites par les 18-34 ans inscrits sur des médias
sociaux, ce qui est légèrement au dessus de la moyenne de 2012
(SocialBakers, 2012) qui est de 70% des inscrits sur les médias sociaux
qui ont entre 18 et 34 ans.
Figure 27. Sortie SPSS de la composition de l'échantillon
étudié par niveau d'étude
Parmi cet échantillon, il n'ya qu'une seule personne
qui n'est pas connectée sur Facebook, c'est-à-dire 1 sur 150
(figure 28) et cette personne est âgée de plus de 50, ce qui
montre a quel point Facebook est un réseau social indispensable pour les
18-50 ans, puisqu'il est possible d'y trouver quasiment toute cette
population.
Figure 28. Graphique d'appartenance à un réseau
social
Facebook
|
147
|
98%
|
Google+
|
85
|
57%
|
Twitter
|
44
|
29%
|
LinkedIn/Viadeo
|
24
|
16%
|
Pinterest
|
7
|
5%
|
Aucun
|
1
|
1%
|
Autres
|
4
|
3%
|
Figure29. Récapitulatif des proportions d'appartenance aux
réseaux sociaux
Comme le questionnaire a été posé via
différents réseaux sociaux autres que Facebook, ainsi que par
mail et en face à face il était parfaitement possible d'avoir des
gens qui ne sont pas inscrits sur Facebook, et pourtant chaque personne
interrogée de moins de 50 ans avait au moins un compte Facebook. Au
début de l'étude chaque réseau social était inscrit
indépendamment, mais il est apparu que les utilisateurs inscrits sur
LinkedIn était aussi inscrit sur Viadeo, et que les utilisateurs de
Twitter et Vine avaient aussi un compte Instagram, il a donc été
décidé de modifier le questionnaire pour faciliter les
réponses.
Pour les autres réseaux sociaux, les plus
utilisés après Facebook, Google+ recense 67% de population
étudiée, même si ce réseau est utilisé
conjointement avec Gmail, la messagerie célèbre de Google.
Après Facebook et Google+, viennent les réseaux
sociaux de microblogging tel que Twitter, ces réseaux sont
majoritairement utilisés par la tranche d'âge des 18-34 ans (29%),
cette proportion est très significatif puisque le taux de
pénétration de ce réseau au Maroc reste très faible
par rapport a des pays arabes voisins.
LinkedIn et Viadeo représentés par 16% de
l'échantillon. La recherche d'emploi suite à la fin des
études correspond à la tranche d'âge la plus
évoquée dans cet échantillon, c'est-à-dire les
18-34 ans, et comme c'est une génération connectée, ces
jeunes recherchent de plus en plus leurs futurs emplois ou stages sur ces
réseaux sociaux professionnels au fur et à mesure que les
entreprises y sont de plus en plus présentes.
A la question : « sur Internet, accordez vous plus
d'importance à une publicité sur les Sites/blogs ou sur des
réseaux sociaux ? » (Figure 30), 35% de l'échantillon a
répondu que les sites , les blogs et les wikis étaient un support
publicitaire plus influent, alors que le reste de l'échantillon (65%)
pense que c'est sur les réseaux sociaux qu'il est plus réceptif
à une publicité. Ce graphique montre donc que, bien que les
réseaux sociaux soient légèrement plus importants en terme
d'influence publicitaire, les sites, les blogs et les wikis ne sont pas
à négliger puisque qu'un peu moins de la moitié de la
population étudiée y accorde de l'importance.
Figure 30. Influence de la publicité via le social sur
l'échantillon étudié
PubInteret
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Sites Web
|
52
|
34,7
|
34,9
|
34,9
|
|
Reseaux Sociaux
|
97
|
64,7
|
65,1
|
100,0
|
|
Total
|
149
|
99,3
|
100,0
|
|
Manquante
|
Système manquant
|
1
|
,7
|
|
|
Total
|
|
150
|
100,0
|
|
|
Figure 31. Sortie SPSS sur l'influence de la publicité sur
les médias sociaux et les sites web
Après avoir déterminé que les
réseaux sociaux tenaient une place très importante dans la vie de
l'échantillon, il est maintenait temps de confirmer ou d'infirmer
l'hypothèse que les marques doivent se servir de ces réseaux
sociaux pour attirer les internautes et utiliser cette notion
d'attractivité et de proximité.
68% de l'échantillon soit 101 personnes sur 150 suivent
des entreprises sur des médias sociaux (figure 32). Ce graphique montre
qu'une très grande majorité de la population est
intéressée par la proximité qu'offre les réseaux
sociaux aux entreprises et aux internautes. La plupart des personnes suivent
des entreprises sur Facebook avec le système de « pages » et
du fil d'actualité.
Figure 32. Proportions de suivi des marques sur les
réseaux sociaux chez l'échantillon
SuivezVous
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Oui
|
101
|
67,3
|
67,3
|
67,3
|
|
Non(report 16)
|
49
|
32,7
|
32,7
|
100,0
|
|
Total
|
150
|
100,0
|
100,0
|
|
Figure 33. Sortie SPSS du suivi de l'échantillon des
marques sur les réseaux sociaux
Pour ceux qui avaient répondus « non »
à cette question, il leur a été demandé pour quelle
raison ils ne voulaient pas suivre les entreprises sur des réseaux
sociaux :
24 ne sont pas intéressés par les marques sur les
réseaux sociaux 19 refusent de les suivre par risque de collecte
d'informations
4 utilisent les réseaux sociaux pour une sphère
privée et non publique
2 refusent le contenu inintéressant et le trop grand
nombre de publicité
Ces réponses montrent que le ciblage des entreprises
est encore à revoir et que leur manière de communiquer sur les
réseaux sociaux doit être différentes des communications et
des compagnes publicitaires faites sur les autres types de médias, afin
de pouvoir optimiser l'attrait des internautes.
Il faut que ces entreprises jouent plus sur le relationnel et
la proximité qu'elles ont acquis grâce aux réseaux sociaux
avec l'internaute, afin de pouvoir faire partie de la sphère
privée des utilisateurs de réseaux sociaux et non pas être
considérées comme du « spam social ».
Aux personnes qui ont indiquées qu'elles suivaient des
entreprises sur des réseaux sociaux, il leur a été
demandé combien. Près de 50% des interrogés
privilégiés la qualité à la quantité
(figure 34). C'est à dire qu'ils suivent 2 à 5 entreprises au
plus sur les réseaux sociaux. Ce graphique confirme l'hypothèse
que les utilisateurs préfèrent avoir une relation
privilégiée avec une petite quantité
d'entreprises sur les réseaux sociaux plutôt qu'un très
grand nombre et ne pas réussir à suivre l'activité de
chacune d'entre elles.
Figure 34. Nombre d'entreprises suivies par
l'échantillon
Actuellement, les entreprises pensent qu'il est important d'avoir
le plus grand nombre de fans, de followers ou de personnes abonnées
à leur réseaux sociaux, et surtout ces entreprises pensent
qu'elles doivent en avoir plus que leurs concurrents pour avoir réussi
une compagne publicitaire sur les réseaux sociaux. Il est vrai que si
une page Facebook d'une entreprise a plus d'un million de fan cela montre
l'attrait qu'ont les utilisateurs pour cette marque. Pour autant, cela ne veut
pas dire que les utilisateurs de Facebook sont fidèles à la
marque, il est parfois plus judicieux pour une entreprise de privilégier
la fidélité de ses clients et ses abonnés sur les
réseaux sociaux tout en engrangeant moins de fans ou de followers,
plutôt que de faire « la course à la
célébrité ».
Connaître les raisons pour lesquelles un utilisateur a
décidé de suivre une marque sur les réseaux sociaux est
très importante car cela permet de donner une idée aux
entreprises sur la manière d'attirer ses futurs fans ( figure 35 ).
Grâce à ce graphique il est possible de constater que l'image de
marque et la notoriété de l'entreprise est très importante
dans la décision de l'internaute (50%). Donc il sera difficile pour
l'entreprise de gagner des abonnés, si jamais il y a des
problèmes de communication avec le client , des ennuis avec la justice
ou encore d'autres ennuis qui peuvent entacher l'image de la marque.
Figure 35. Raison du suivi d'une entreprise par un utilisateur
Après l'image de marque vient la relation de
fidélité ou d'ancienneté avec la marque (47% ), ce qui
reste dans la continuité du désir de suivre une marque qui
affiche un profil sympathique, sans approche et qui sait être dynamique,
drôle et à l'écoute sur les réseaux sociaux. De
manière générale, les interrogés accordent beaucoup
d'importance au fait que les entreprises qu'ils suivent agissent comme des
« amis » et non pas comme une entité financière
lointaine.
Enfin, le troisième point important qu'une marque doit
respecter pour que les utilisateurs la suivent sur les réseaux sociaux
sont les actions promotionnelles. C'est-à- dire que les utilisateurs
apprécient la marque pour son concept et ses avantages pour les clients
fidèles, il est donc important que la marque continue a jouer sur la
fidélité de ses fans afin qu'ils restent et qu'ils ne se
désintéressent pas de celle ci.
En résumé, pour qu'une entreprise gagne des
abonnés, des fans et des followers, il faut qu'elle montre son
image de marque et sa notoriété sur le réseau
social, sans l'entacher. Il faut aussi qu'elle agisse avec ses
fans avec proximité, que chacun se sente considéré
comme un ami de la marque, et non pas comme un nom en plus sur une
liste. Et enfin il faut que la marque joue sur la
fidélité de ses clients, qu'elle mette en avant plus
d'actions promotionnelles.
Dans le but de savoir si les internautes attendaient de leurs
entreprises et marques préférées qu'elles soient sur les
réseaux sociaux, afin de pouvoir dialoguer avec elles, profiter de
réductions et en apprendre plus sur elles, il a été
demandé à l'échantillon interrogé s'il pensait que
toutes les entreprises devaient avoir des comptes sur les réseaux
sociaux.
A 70% (figure 36), l'échantillon a répondu qu'il
était important que les entreprises soient connectées aux
différents réseaux sociaux, ainsi que de publier
régulièrement sur des blogs, sites ou wikis. Le fait que plus des
deux tiers de l'échantillon désirant que les entreprises soient
sur les réseaux sociaux montre que malgré les réticences
de certains dus à la présence étouffante des entreprises
sur ces plateformes, l'interactivité et la proximité avec les
entreprises est toujours une action recherchée par les internautes.
Figure 36. Les entreprises doivent elles être toutes sur
les réseaux sociaux.
Pour les 30% de l'échantillon ayant répondus
« non » à la question, il leur a été
demandé des précisions sur leur refus. Sur les 45 personnes qui
ont trouvé que les entreprises n'avaient pas leur place sur les
réseaux sociaux, voici la répartition de leurs réponses
:
ü 15 personnes ont trouvé que certaines
entreprises n'avaient pas à être sur les réseaux sociaux de
par leur secteur d'activité, le luxe par exemple.
ü Pour 20 d'entre elles, les réseaux sociaux ne
doivent pas être utilisés par des entreprises, ce sont des
plateformes pour les sphères d'ordre privé.
ü 10 personnes ont indiqué que les entreprises
n'avaient pas besoin des réseaux sociaux pour améliorer leurs
images, qu'au contraire cela détruisait rapidement la
notoriété de celles ci.
Les entreprises doivent donc être conscientes qu'il
n'est pas possible d'avoir accès à tous les utilisateurs et qu'en
plus, certains n'ont pas l'intention de suivre la marque sur les réseaux
sociaux auxquels ils appartiennent. Cela sont des personnes qui devront
être ciblées par des publicités sur des médias
différents.
Afin de connaître la fidélité des
internautes qui suivent des entreprises sur les réseaux sociaux, il leur
a été demandé s'ils avaient déjà
unliké une page d'entreprise sur Facebook ou s'ils s'étaient
désabonné d'un compte d'entreprise sur des réseaux
sociaux. Sur les 101 personnes ayant répondus auparavant qu'ils
suivaient au moins une entreprises sur les réseaux sociaux, seulement
31% soit 32 personnes (figure 37) d'entre elles n'ont jamais
supprimé une entreprise de leur liste de favoris ce qui
montre qu'une faible proportion de la population reste
fidèle aux entreprises qu'ils ont appréciés
publiquement.
Figure 37. Fidélité de l'échantillon aux
entreprises.
Pour les 69% qui ont répondus qu'ils avaient
déjà retiré une entreprise de leurs centres
d'intérêts il leur a, encore une fois, été
demandé d'expliquer pourquoi ils l'avaient fait. Sur 69 personnes
concernées, voilà les raisons pour lesquelles elles se sont
désabonnées des comptes d'entreprises :
ü Trop de message publicitaires et pas de contenu autre que
promotionnel pour 28 d'entre elles.
ü 22 d'entre elles ont constaté que le contenu ne
correspondaient pas à ce qu'elles attendaient de la marque.
ü 13 ont changé d'avis sur l'entreprise et elle ne
correspond à la personnalité.
ü 3 se sont désabonnées car
l'opération promotionnelle était terminée.
ü 3 d'entre elles se sont désabonnées de la
marque car le délai de réponse à une demande était
trop long.
Ces réponses permettent de conclure que les entreprises
doivent coller aux promesses qu'elles font aux internautes, car le fait de se
désabonner montre que la marque devient inintéressante
aux yeux d'une partie de la population ciblée. Il y a tellement
de raisons pour ne plus suivre une entreprise que le management des
réseaux sociaux doit être fait avec précision et lorsque
les utilisateurs interrogent la marque directement, ils attendent une
réponse honnête et rapide, puisque c'est le but des réseaux
sociaux. Une entreprise n'a pas sa place sur les
réseaux sociaux si elle n'est pas réactive aux
besoins de ses abonnés.
Enfin, dans le but de savoir si les médias sociaux sont
un bon support de l'information et de communication pour les entreprises aux
yeux des internautes, il a été demandé à
l'échantillon s'il était satisfait de suive le flux
d'activités d'une entreprise sur les réseaux sociaux.
Figure 38. Satisfaction de l'échantillon quant au suivi
des entreprises sur les réseaux sociaux.
EnGénéral
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
OuiTotal
|
24
|
16,0
|
17,3
|
17,3
|
|
PlutOui
|
58
|
38,7
|
41,7
|
59,0
|
|
PasVraim
|
53
|
35,3
|
38,1
|
97,1
|
|
Non
|
4
|
2,7
|
2,9
|
100,0
|
|
Total
|
139
|
92,7
|
100,0
|
|
Manquante
|
Système manquant
|
11
|
7,3
|
|
|
Total
|
|
150
|
100,0
|
|
|
Figure 39. Sortie SPSS sur la satisfaction de
l'échantillon quant au suivi d'une marque
Il est possible de voir sur le graphique (figure 38) que la
majorité de l'échantillon (39%) est plutôt satisfait de
suivre des entreprises sur les réseaux sociaux. 82 (effectifs
cumulés) personnes sur 150 (Figure 39) sont contentes de pouvoir suivre
les marques qu'elles affectionnent sur les réseaux sociaux et donc de se
tenir à jour sur leurs actualités, connaître les bons plans
exclusifs proposés et surtout pouvoir interagir avec elle.
Cependant, on remarque qu'une grande proportion des
interrogées (35% soit 53 personnes sur les 150) estime qu'elle est peu
satisfaite de suivre les actualités des marques sur les réseaux
sociaux, chose qui doit susciter la réflexion chez les marques pour
changer et développer leur stratégie de communication
publicitaire via ces réseaux afin d'attirer de nouveaux internautes et
de fidéliser les anciens.
En conclusion de ce questionnaire, il est possible de
constater que toutes les hypothèses posées dans la
méthodologie se sont donc avérées vraies, avec une
explication donné directement par l'échantillon. Cependant il
faut tout de même rester prudent, seulement 150 personnes ont
été interrogées, il faudrait étendre le
questionnaire à une plus grande échelle pour être
totalement certain de la véracité de ces informations.
Sans surprise Facebook est le réseau social le plus
utilisé au monde et aussi au Maroc. C'est devenue une part très
importante du quotidien des marocains et il est donc logique que cette
plateforme soit le support phare des entreprises lorsqu'il s'agit de compagne
publicitaire sur les médias sociaux.
Les marocains préfèrent la qualité
à la quantité, c'est à dire qu'ils préfèrent
suivre peu d'entreprises (10 et moins) sur les réseaux sociaux ce qui
leur permet d'avoir une relation privilégiée avec elles
puisqu'ils ne sont pas enseveli sous toutes les informations de dizaines
d'entreprises. Il recherche donc l'interactivité avec l'entreprise et
non le surplus d'informations.
Les internautes marocains désirent une relation
privilégiée avec les entreprises, d'être
considéré comme les « amis » de la marque, ils
désirent aussi qu'on leur montre qu'ils sont importants et si c'est le
cas ils rendront la pareille à l'entreprise en la recommandant à
des amis, en faisant la promotion et en participant au chiffre d'affaires de
celle-ci par des achats répétés de ses produits ou
services. C'est une relation win-win si les deux parties se considèrent
comme égale l'une à l'autre.
Une majorité des internautes pensent qu'il est
important que les entreprises soient sur les réseaux sociaux, c'est
donc un désir de leur part d'avoir la possibilité de suivre ces
marques sur ce type de média. Comme les marques cherchent l'approbation
des clients pour influencer l'impulsion d'achats, il n'y a pas mieux comme
indice donné aux entreprises que cette demande des internautes que
celles-ci soient sur les réseaux sociaux.
Si les marques sont réactives sur les réseaux
sociaux et à l'écoute des consommateurs, ces derniers ne se
priveront pas de faire l'éloge des marques qu'ils affectionnent et la
promotion de l'entreprise se fera d'elle-même.
Enfin, les utilisateurs des réseaux sociaux sont ravis
à plus de 67 % (Figure 33) de pouvoir suivre les entreprises sur les
plateformes qu'ils chérissent, c'est donc un manque à gagner si
une entreprise n'est pas sur les réseaux sociaux, puisque c'est ce
média qui influence le plus l'impulsion d'achat.
Conclusion
générale
Ce mémoire avait pour but de répondre à
la problématique suivante : « Quel impact a la publicité via
les médias sociaux sur l'entreprise et son e-réputation ? »
Tout au long de ce mémoire chaque élément utilisé a
servi à donner une réponse la plus précise possible
à cette problématique.
Tout d'abord, il était question de situer le contexte
du mémoire, en définissant les différents concepts
qu'engendre l'image en ligne ou e-réputation de l'entreprise. Cette
première partie a permis de mettre en avant le succès et
l'innovation d'Internet a promouvoir l'e-réputation de l'entreprise.
Depuis quelques années Internet est devenu un des médias
préférés des marocains, ils y passent d'ailleurs de plus
en plus de temps : en 2013, plus de 15 heures par semaine sont
dédiées à notre ordinateur ou autre dispositif mobile.
Comment, alors en tant qu'entreprise, est il possible d'imaginer ne pas
tenter de ce faire partie de cette nouvelle innovation ?
Dans la deuxième partie de ce mémoire, il
était question des médias sociaux et de leur intérêt
pour les entreprises et leurs compagnes publicitaires. Les médias
sociaux, c'est encore un concept pour lequel il est difficile de définir
les limites puis qu'il est en constant changement. L'avènement des
médias sociaux date de 2005 environ, avec l'arrivée du web 2.0 et
de l'interactivité des communautés sur Internet. Pour les
entreprises c'est un nouveau moyen de communiquer qui apparait, grâce aux
communautés, il est beaucoup plus facile pour elles de cibler une
audience qui correspond parfaitement aux attentes de l'entreprise. Cependant,
les entreprises en font parfois un peu trop, et cela va à l'encontre de
ce que désire les internautes, et ils sont donc rebutes par le trop
plein d'information et de publicité.
En dernier lieu, la méthodologie du questionnaire et
les résultats du questionnaire et les résultats obtenus ont servi
à expliquer les réactions des internautes par rapport aux actions
des entreprises sur les médias sociaux. Il est donc possible de conclure
que les médias sociaux ont un impact très fort sur l'image de
marque d'une entreprise, que ce soit de manière négative ou
positive. Certaines entreprises sont frileuses, et ne désirent pas
tenter l'expérience des médias sociaux de peur que cela se
retourne contre elle. Certes il ya des risques comme avec tous les
médias, il suffi juste d'être capable de les connaître et de
ne pas foncer « tête baissée » sur les médias
sociaux, il faut être préparé. L'efficacité des
médias sociaux réside dans la viralité de ces plateformes
et du fait que ça se passe en temps réel, il n'y a pas de
décalage.
On peut donc conclure que les entreprises doivent tenter leur
chance sur les médias sociaux puisque c'est un moyen de communication
prometteur. Certes, comme tous les autres médias, ils ont leurs
avantages et inconvénients et bien qu'il paraisse improbable qu'une
entreprise fasse de la publicité à la
télévision sans aucune
information au préalable, certaines entreprises pensent
que sur les médias sociaux tout se fait automatiquement et que rien ne
peut être perçu. Avec l'aspect viral et de la proximité
des internautes avec la marque, il est d'autant plus important pour celle-ci
d'être attentive et précautionneuse pour pouvoir profiter
pleinement des ressources multiples des réseaux sociaux. Une entreprise
peut faire une compagne peu onéreuse sur Internet et très
réussie si les internautes relaient l'information en vantant ses
mérites, ce qui n'est pas possible sur un autre média.
On pourrait se demander quel va être l'avenir des
médias sociaux dans les dix prochaines années, comment vont-ils
évoluer ? Est-ce que des réseaux sociaux tels que Facebook seront
toujours présent alors que son déclin est déjà
annoncé ? Et si c'est le cas, qu'en sera-t-il de la publicité sur
ce type de réseaux sociaux, est ce que l'innovation technologique va
permettre aux entreprises d'être encore plus proche de leurs
consommateurs qu'elles ne le sont déjà ?
Ce sont toutes des questions que je me projette de
répondre dans mes années à venir de mon cursus, à
travers des études plus pointues sur la relation qu'à ces
médias publicitaires avec les entreprises marocaines.
Webographie et
bibliographie
Etudes et contenus
web:
Internet World Stats - Usage and Population Statistics (2011)
«World Internet Usage Statistics News and World Population Stats.»
URL:
http://www.internetworldstats.com/stats.htm
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SOCIALBAKERS, les médias sociaux et les marques, 2012.
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http://www.guardian.co.uk/technology/2006/jul/20/guardianweeklytechnologysection2
Ifop (2011) : « Observatoire des réseaux sociaux de
l'ifop vague ». URL :
http://www.ifop.com/media/poll/1671-1-study_file.pdf
IDC - SAS (2011) « L'Observatoire français des
médias sociaux IDC & SAS 2ème édition : Médias
sociaux et e-réputation » URL :
http://www.sas.com/offices/europe/france/pdf/ereputation_300611/Rapport_IDC-
SAS_Medias_sociaux_e-Reputation_20110627.pdf
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http://www.forbes.com/2009/09/04/web-2-0-leadership-managing-
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Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (2012)
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http://cnrtl.fr/definition/academie9/m%C3%A9dia
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médias sociaux ». URL :
http://www.mediassociaux.fr/2009/06/29/une-definition-des-medias-sociaux/
Lonscohen (2009) «Is There A Difference Between Social Media
And Social Networking?» URL :
http://lonscohen.com/blog/2009/04/difference-between-social-media-and-social-networking
LA VIE ECO, carrières, « Les réseaux sociaux
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http://www.mcrmconsulting.com/wp-
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Instagram ne communique pas le nombre d'utilisateurs par pays
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Publications
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Articles 2.0
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http://www.agenceecofin.com/publicite/0206-20443-maroc-le-marche-publicitaire-a-atteint-
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http://www.socialnomics.net/2015/02/18/4-social-media-marketing-tips-to-use-in-2015/
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http://www.mediassociaux.fr/2015/01/22/les-chiffres-cles-des-medias-sociaux-en-2015/
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http://www.fevad.com/espace-presse/7eme-barometre-sur-lescomportements-d-achats-des-
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http://economie.jeuneafrique.com/entreprises/entreprises/communication-a-medias/20819-
les-entreprises-marocaines-dominent-le-premier-barometre-digital-africain.html
http://economie.jeuneafrique.com/dossiers-2/559-medias--le-marketing-digital-etend-sa-
toile/23157-le-marketing-digital-etend-sa-toile-en-afrique.html
http://www.agenceecofin.com/publicite/0206-20443-maroc-le-marche-publicitaire-a-atteint-
6-milliards-de-dirhams-en-2013
http://telquel.ma/2014/12/17/comment-les-entreprises-marocaines-utilisent-le-digital-pour-
communiquer_1426612
http://www.lavieeco.com/news/actualites/publicite-digitale-demain-commence-aujourd-hui--
27588.html
http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/59682/publicite-sur-les-reseaux-sociaux---
mine-d-or-pour-l-enrichissement-des-donnees.shtml
http://www.journaldunet.com/media/expert/59168/les-reseaux-sociaux-et-le-renouveau-de-
la-publicite-en-ligne.shtml
http://blog.alerti.com/fr/2014/07/publicite-sur-les-reseaux-sociaux-quel-impact-pour-les-
marques/
http://www.com-en-scene.com/etude-utilisation-des-reseaux-sociaux-au-maroc/
http://www.blogdumoderateur.com/enquete-sur-les-communitymanagers-en-france-les-
resultats/
Vidéos Youtube
:
Funky Marketing TV - Social media 2013 - Statistics and trends,
video youtube publié le 16 Décembre 2012.
NOVIUS TV - Internet et médias sociaux : les grands
chiffres 2012-2013, vidé youtube publié le 14 janvier 2013.
SOCIAL MEDIA ENERGY - Social Media Revolution, vide youtube
publié le 22 Novembre 2012.
Lexique
Web 2.0 : le Web 2.0 est le web nouvelle
génération, c'est-à-dire toutes les fonctionnalités
en lien avec les communautés et la notion de collaboration. Ce nouveau
web s'est développé fortement sur Internet à partir du
début de l'année 2005.
Internaute ou Netizen : C'est un utilisateur
d'Internet.
Interactivité : C'est l'action
d'échanges de divers contenus, de diverses manières (voix,
internet, mail) entre deux personnes ou entreprises.
Wikis : C'est un site web dont les
différentes pages ont la possibilité d'être
créées ou modifiées par les internautes.
Blogs : C'est un site web personnel
qualifié de journal intime sur le web, qui est constitué de
regroupement de billets sur différentes idées, impressions,
passions de l'auteur.
Micro-blogging : c'est la création
et la diffusion rapide de contenus simple et
« courts » comme des SMS sur les réseaux
sociaux comme Twitter.
Posts : Ce sont des articles qui sont
créer et publier sur des réseaux sociaux, des blogs ou des
wikis.
ROI (Return on investment) : C'est le calcul
de la rentabilité des actions marketing lancées pour des
campagnes publicitaires, avec la mise en relation du cout de la campagne avec
les ventes générées.
Tag : Un tag (ou
étiquette, marqueur, libellé) est un mot-clé (signifiant)
ou terme associé ou assigné à de l'information (par
exemple une image, un article, ou un clip vidéo), qui décrit une
caractéristique de l'objet et permet un regroupement facile des
informations contenant les mêmes mots-clés.
Branding : Le branding ou l'image de marque
est, dans le domaine du marketing, la discipline qui consiste à
gérer les marques commerciales, et en particulier l'image de marque des
entreprises qui exploitent les marques.
Pop-up : Un ou une pop-up
(de l'anglais pop-up window ou
pop-up tout court), parfois appelée
fenêtre intruse
1
ou fenêtre surgissante, est une fenêtre
secondaire qui s'affiche, sans avoir été sollicitée par
l'utilisateur (fenêtre intruse), devant la fenêtre de navigation
principale lorsqu'on navigue sur Internet.
Dhtml : HTML dynamique, de
l'anglais Dynamic HTML, souvent abrégé
DHTML, est un nom générique donné
à l'ensemble des techniques utilisées par l'auteur d'une page web
pour que celle-ci soit capable de se modifier elle-même en cours de
consultation dans le navigateur web. Ce nom était
particulièrement en vogue à la fin des années 1990 lorsque
ces techniques sont apparues. Elles sont maintenant couramment utilisées
sans être aussi vantées.
GAM : Groupement des Annonceurs du Maroc
Search Engine Marketing : Le Search
Engine Marketing (SEM) appartient au marketing exercé sur les
moteurs de recherche. Il a pour but d'augmenter la visibilité d'un site
sur les moteurs de recherche, soit par une optimisation du site pour des mots
clés donnés, soit par une politique appropriée d'achat de
liens commerciaux sur les pages de résultats des moteurs de
recherche.
Clickstream ou flux de clics
: Un Flux de clics (« Clickstream
») est l'enregistrement de ce sur quoi clique un utilisateur
lorsqu'il navigue sur Internet ou lorsqu'il utilise un autre outil
informatique. Lorsqu'il clique n'importe où sur une page Web ou sur un
formulaire d'application, l'action est enregistrée sur le poste client
ou sur un serveur Web, avec d'autres informations telles que le navigateur
Internet utilisé, les routeurs, les serveurs de proxy, etc. L'analyse
des flux de clics est utile pour l'analyse de l'activité Internet, les
tests de logiciels, la recherche de marché et pour l'analyse de la
productivité des employés.
Cookie: Le cookie est l'équivalent
d'un petit fichier texte stocké sur le terminal de l'internaute.
Existants depuis plus de 20 ans, ils permettent aux développeurs de
sites internet de conserver des données utilisateur afin de faciliter
leur navigation et de permettre certaines fonctionnalités. Les cookies
ont toujours été plus ou moins controversés car contenant
des informations personnelles résiduelles pouvant potentiellement
être exploitées par des tiers.
Taux du clics ou Click-through rate
ou CTR : est un rapport entre le nombre de clics
qu'un élément reçoit et le nombre d'affichages de
celui-ci. Il s'exprime en pourcentage. Si une bannière publicitaire est
affichée 1 000 fois et reçoit 10 clics, le taux de clics sera de
1 %. Le taux de clic est très utilisé en marketing
électronique pour mesurer l'efficacité de la publicité en
ligne. On peut aussi parler de taux de clic pour les clics effectués
dans les pages de résultats d'un moteur de recherche (SERP).
PPC ou pay-per-click : une
méthode pour faire payer les publicités, alors payées au
nombre de clic au contraire des publicités payées au nombre de
visualisation
CPC : Le coût par clic
(CPC) est le montant payé par un annonceur
à un moteur de recherche ou un éditeur de site pour un clic
amenant un visiteur depuis le lien d'une publicité (texte, image,
vidéo...) vers le site de l'annonceur.
CPM : Le coût par mille
impressions (CPM) (soit pour mille pages vues) est une unité
qui sert à mesurer le coût d'achat d'un espace publicitaire sur un
site internet.
Proxy : Un proxy est un
composant logiciel informatique qui joue le rôle d'intermédiaire
en se plaçant entre deux hôtes pour faciliter ou surveiller leurs
échanges. Dans le cadre plus précis des réseaux
informatiques, un proxy est alors un programme servant d'intermédiaire
pour accéder à un autre réseau,
généralement internet. Par extension, on appelle aussi
proxy un matériel (un serveur par exemple) mis en place pour
assurer le fonctionnement de tels services.
Tracking ou website visitor
tracking: c'est l'analyse du comportement des visiteurs sur un site
Web . L'analyse du comportement d'un visiteur individuel peut être
utilisée pour fournir à ce visiteur les options ou le contenu qui
se rapporte à ses préférences implicites.
Follower ou Suiveur : c'est
l'action qui consiste à suivre en ligne une personne/ marque.
Tweet, bip ou gazouillis: désigne un
message envoyé via Twitter.
Timeline: c'est l'espace sur votre profil
d'un réseau social où vous pouvez voir vos propres messages , les
messages d'amis et des histoires où vous êtes tagué,
organisée par la date et l'heure à laquelle ils ont
été publiés.
Annexes
Annexe I. Citation de Erik Qualman à propos du
social Media (Huffington Post, 2011)
Annexe II. Propension des consommateurs à appeler
au boycott d'une marque ou à publier des critiques envers celle-ci IDC -
SAS (2011)
Annexe III. Aperçu du questionnaire diffusé
sur terrain :
ANNEXE II Propension des consommateurs à appeler au
boycott d'une marque ou à publier des critiques envers celle-ci IDC -
SAS (2011)
Table de matières
Dédicaces 2
Remerciements 3
Abstract 4
Sommaire 6
Table des tableaux et figures 8
Introduction 10
Chapitre I : Médias sociaux, outil pour
promouvoir la réputation de l'entreprise 13
Section 1 : Présentation des concepts et des
enjeux 13
1-1 Définition des concepts : le Qu'est ce que
c'est ? 13
1-1-1 e-Réputation 13
1-1-2 Identité numérique 14
1-1-3 Le risque de l'e-réputation : des risques
sur estimés 15
1-2 Enjeux pour une entreprise 17
1-2-1 Pourquoi ? 18
1-2-2 Pour Qui ? 19
1-2-3 Par Qui ? 19
1-2-4 Médias sociaux: un levier puissant pour
l'image de marque de l'entreprise 20
Section 2 : Publicité en ligne : Cadre
général 22
2-1 l'histoire de la publicité sur l'Internet
23
2-2 Publicité en ligne : Qu'est ce c'est ?
26
2-3 Les spécificités de la
publicité en ligne 27
2-3-1 Les objectifs de la publicité en ligne
27
2-3-2 Modes et caractéristiques 29
2-3-3 Types 33
2-4 Les Avantages et inconvénients de la
publicité en ligne 36
2-4-1 Les Avantages de la publicité en ligne 36
2-4-2 Les Inconvénients de la publicité en
ligne 38
2-5 Les mesures d'audience de la publicité en
ligne 40
2-6 L'impact de la communication électronique
41
2-7 Conclusion 43
Chapitre II : Les médias sociaux, un nouvel
espace publicitaire pour l'entreprise 44
Section 1 : Médias sociaux 45
1-1 Revue de littérature 45
1-1-1 Le concept de médias sociaux : origines et
définitions 45
1-1-2 Quelles différences entre les
réseaux sociaux et médias sociaux 46
1-2 Concepts et Principes 47
1-2-1 Le marketing 2.0, une série de techniques
nouvelles 47
1-2-2 Les médias sociaux 50
Section 2 : Développement des médias
sociaux : Panorama des réseaux sociaux au Maroc 55
2-1 Médias sociaux généralistes :
Facebook et Google+ 56
2-2 Médias sociaux professionnels : LinkedIn et
Viadeo 57
2-3 Le Micro-Blogging : Twitter et Instagram 58
2-4 Autres médias sociaux : les mondes virtuels
59
Section 3 : Les moyens de promotion dans les
réseaux sociaux 60
3-1 Facebook 62
3-1-1 Portée des annonces sur Facebook 62
3-1-2 Les formats d'annonces sur Facebook 62
3-1-3 Performance des annonces sur Facebook 66
3-1-4 Options de ciblage sur Facebook 67
3-1-5 Entreprises qui peuvent tirer
bénéfice de la publicité de Facebook 67
3-1-6 Les avantages et les escroqueries de la
publicité sur Facebook 68
3-2 Twitter 68
3-2-1 Portée des annonces sur Twitter 69
3-2-2 Format d'annonces sur Twitter 69
3-2-3 Performance des annonces sur Twitter 70
3-2-4 Options de ciblage sur Twitter 70
3-2-5 Entreprises qui peuvent tirer
bénéfice de la publicité sur Twitter 71
3-2-6 Les avantages et les escroqueries de la
publicité sur Twitter 71
3-3 LinkedIn 71
3-3-1 La portée de la publicité sur
LinkedIn 72
3-3-2 Les formats d'annonces sur LinkedIn 72
3-3-3 Performance des annonces sur LinkedIn 74
3-3-4 Options d'optimisation sur LinkedIn 74
3-3-5 Entreprises qui peuvent tirer
bénéfice de la publicité de LinkedIn 74
3-3-6 Les avantages et les escroqueries de la
publicité sur LinkedIn 75
3-4 Google+ 75
3-4-1 La portée des annonces sur Google+
75
3-4-2 Les formats d'annonces de Google+ 76
3-4-3 Performance des annonces su Google+ 77
3-4-4 Les options d'optimisation offertes par Google+
77
3-4-5 Entreprises qui peuvent tirer
bénéfice de la publicité de Google+ 78
3-4-6 Les avantages et les escroqueries de la
publicité sur Google+ 78
3-5 D'autres réseaux sociaux 79
3-5-1 Instagram 79
3-5-2 Pinterest 79
3-6 Conclusion 80
Chapitre III : Comportements des jeunes internautes dans
les médias sociaux 82
Section 1 : Méthodologie de la recherche
83
Section 2 : Discussions et analyse des résultats
85
Conclusion générale 99
Webographie et bibliographie 101
Etudes et contenus web 101
Publications eBooks 102
Articles 2.0 102
Vidéos Youtube 103
Lexique 104
Annexes 107
Table de matières 112
|