CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail qui est essentiellement
consacré à l'incidence de la dette publique extérieure sur
l'économique congolaise. Notre souci était d'abord de
présenter les incidences positives et négatives et voir entre le
deux qui influence l'autre dans l'économie congolaise.
Notre préoccupation majeure en menant cette recherche
était celle de savoir comment la dette extérieure de RD Congo
a-t-elle évolué et si elle a été affectée
aux fins pour lesquelles elle a été contractée de
façon efficiente et efficace, de manière à favoriser la
croissance économique du pays à travers des investissements
productifs.
A cet effet, nous sommes parti des hypothèses selon
laquelle la dette publique extérieure de RDC évoluerait d'une
façon ascendante, la dette publique extérieure serait un facteur
de croissance économique en RDC si cette dernier avait été
contractée dans le but d'atteindre le développement durable de
la RDC a travers des investissements durables. La dette publique n'influence
pas la relance de l'économie congolaise du fait que ce dernier reste
depuis sa tradition de type extravertie, elle n'a pas été
affectée à des fins productives.
Pour vérifier notre hypothèse nous avons recouru
aux méthodes statistique, descriptive, économétrique,
comparative, critique ainsi qu'a la technique documentaire. Nous avons
également subdivisé notre travail en quatre chapitres, portant
respectivement sur les considérations générales,
l'évolution de la dette publique extérieure, la gestion et
affectation, et analyse de la corrélation entre la dette publique et la
croissance économique.
Nous avons mené une analyse comparative des documents
de la dette contractée par année, pour faciliter l'analyse des
dettes contractées sur une période de 48 ans.
Il ressort de l'analyse de causalité entre les
variables a travers l'estimation du modèle VAR, l'analyse de la
décomposition de l'erreur prévisionnelle et le test de
causalité au sens de GRANGER qu'il n'y pas d'influence mutuelle entre
le taux de croissance économique en RD Congo d'une part, la dette
publique en pourcentage du PIB et le service de la dette en pourcentage du PIB
d'autre part.
L'évolution constante de la croissance de
l'évolution nationale n'est pas liée au volume de la dette ni au
service de la dette comprenant le remboursement du principal et le paiement des
intérêts.
S'i l'est vrai que le service de la dette réduit le
moyen d'actions de l'Etat par ricochet le pouvoir d'achat de sa population, il
ne peut se justifier que dans les allocations et ou/et affectations non
rentables ne visant généralement pas des investissements
productifs à forte croissance. A ce stade la croissance devrait
être le fruit d'investissements privés et des investissements
directs étrangers tels qu'on le constate depuis 2002. L'action de
l'Etat devrait être celle de mettre en place une politique
économique appropriée en vue de promouvoir les investissements
privés et attiré les investissements directs étranges.
Les moyens financiers de l'Etat n'induisent pas une croissance
significative. Nos résultats confirment notre hypothèse en ce qui
concerne la corrélation existante entre la dette publique
extérieure et la croissance économique de la RDC.
Nous pensons ainsi avoir apporté notre modeste
contribution à l'analyse d'un sujet d'actualité. Le crédit
est réellement un excellent outil lorsqu'il est utilisé en bon
escient.
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