L'incidence de la dette publique extérieure sur l'économie congolaise de 1980 à 2012.( Télécharger le fichier original )par cedrcik KONDEMA NGBAU Université pédagogique nationale - lincecié en économie publique 2014 |
1.2.1.1. La croissance molleC'est une situation dans laquelle le taux de croissance de l'économie est durablement inférieur à celui que permettrait une utilisation normale des ressources productives du pays. Il s'agit d'une croissance avec gaspillage, ce dernier étant manifeste à au moins deux niveaux ; au niveau de chômage de masse, d'une part et niveau de la sous-utilisation de capacité de production disponible d'autre part.21(*) 1.2.1.2. La croissance équilibreC'est un type de croissance qui respecte les grands équilibres c'est-à-dire l'équilibre de prix (inflation maîtrisée). L'équilibre du marché du travail (de plein emploi de la main d'oeuvre). L'équilibre des échanges extérieurs, (flux d'importations couverts par les flux d'exportations). Et l'équilibre budgétaire (niveau de dépenses publiques couvert par celui des recettes fiscales). C'est qu'on appelle généralement carré Magique de la croissance. 1.2.1.3. La croissance extensiveLa croissance est dite extensive lorsqu'il y a l'accroissement de facteur de production (travail et capital). 1.2.1.4. ExpansionLa croissance de la production à court terme ou moyen terme peut être réversible et ne représente qu'une phase au sein du cycle d'activité économique22(*). 1.2.1.5. DépressionLe recul de la production ; le taux de croissance de l'économie devenant cette fois négatif ou baisse de la production, taux de croissance devient négatif. Le terme dépression n'est plus pratiquement utilisé. Lorsque la croissance du PIB devient négative, les conjoncturistes évoquent l'entrée de l'économie en phase de récession(%) 1.2.1.6. RécessionExprime une croissance ralentie, le taux de croissance décroit tout en restant positif. Le terme récession était employé pour qualifier un infléchissement de la croissance depuis une vingtaine d'années, les récessions sont entendues au sens de baisse du PIB réel 1.2.2. Théories de la croissance économiquea. Théorie Domar : Cette théorie affirme que l'investissement est nécessaire pour qu'une économie croisse et il exerce une double influence sur l'économie. Par son aspect demande ou par le mécanisme du multiplicateur, il modifie le revenu national et la demande globale. Au même moment, il accroit par son aspect offre la capacité de production de l'économie. Dans ces conditions, la croissance sera qualifié d'équilibrée, lorsque la croissance de l'offre est égale à la croissance de la demande. En introduisant les anticipations dans la détermination de l'investissement, il est arrivé à la conclusion que la relation déterminant le taux de croissance est instable. b. Théorie harrod : La croissance économique de plein-emploi est par nature instable, c'est-à-dire qu'elle ne peut être le fruit de hasard ou d'interventions stabilisatrices de l'Etat grâce aux instruments monétaires et budgétaires. L'égalité nécessaire entre le taux de croissance effectif et le taux de croissance garantie, est nécessaire pour que l'égalité entre l'épargne et l'invertissent soit vérifiée. c. Théories solow et swan : Les deux auteurs ont remis en cause le principe de l'instabilité de la croissance de plein-emploi de Roy Forbes Horrod et se sont proposés de mettre en évidence les déterminants de la croissance et de caractérises son comportement. Ils ont montré que dans le long terme, seul le progrès technique est le seul déterminant de la croissance des revenus individuels23(*). * 21 HAGEN, E ; Economique de développement, Economica , Paris, 1982 , col Tendances actuelles P11 * 22 NITA BASHIBAYA NTUITE, fluctuation, notes du cours, L1 Eco, UPN 2013-2014, inédit * 23KANKWANDA, G ; op cit. |
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