CONCLUSION
Ce mémoire qui s'achève sous l'intitulé :
«la problématique de la sécurité à l'Est de la
RDC et son impact sur la souveraineté de l'Etat congolais » qui
s'articule autour de la question de savoir pourquoi la sécurité
pose problème à l'Etat congolais? Nous avions
précède à répondre à cette question avant de
nous lancer dans la véritable recherche et qui a fait à ce que
nous anticipions à donner des réponses que maintenant nous devons
confirmer ou infirmer dans la mesure ou nous avons les résultats de la
recherche.
Pour ce qui est de nos investigations sur le terrain vu la
pertinence de notre sujet nous nous sommes servis de la méthode
systématique, ainsi que pour ce qui est de technique nous avions
utilisé la technique documentaire et l'observation qui nous ont
été d'une grande importance pour la récolte et le
traitement des données avant de les accoucher sur le papier de notre
présent travail. Trois grands points ont constitué un tout de
notre travail scientifique ou mémoire sans toute fois y associer
l'introduction :
Le premier chapitre tourne autour de: « l'organisation de
la sécurité à l'Est de la république
démocratique du Congo »
Le deuxième chapitre parle de «fonctionnement de
la sécurité à l'Est de la république
démocratique du Congo »
Le troisième chapitre qui est le dernier
consacré sur : « l'impact de la sécurité sur la
souveraineté de l'Etat congolais ».
Le sujet de travail étant important de part de la
recherche de la sécurité qui est un élément aussi
bien influent sur le développement d'une société , d'un
milieu , d'une province pour tout dire d'un pays , d'un Etat , du monde. Nous
sommes arrivé à retenir qu'en RDC ; le problème doit
être résolu en amont tout comme en aval et tout en tenant compte
de points comme:
a) L'accès à la terre et la gestion
foncière dans les zones rurales ; les problèmes fonciers sont
dû a la fois a forte insécurité foncière et aux
tensions inter et communautaire découlant de la compétition pour
l'accès au pouvoir, institution administratives dysfonctionnelles
(cadastre, etc.)Et des conflits entre la législation foncière
officielle et les coutumes locales.
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Les différentes parties doivent s'attaquer activement
à ces problématiques dans le cadre du processus de
développement d'une vision de la paix. Le traitement par le biais d'un
processus de dialogue inclusif pourrait servir de base pour la révision
de la législation, y compris le code foncier.
b) La division et la gestion du pouvoir politique ; dans une
société ou l'appartenance à une tribu est
référent d'identité clé et où les
méthodes de
gouvernance de l'Etat sont patrimoniales et
clientéliste, « le jeu démocratique » prend avant
tout forme dune compétition exclusive entre les différentes
communautés, ce qui prive le processus démocratique de sa
substance.
La manipulation de l'identité ethnique devient donc
une stratégie très efficace dans la lutte pour le pouvoir.
En vue de promouvoir de liens plus étroits entre
l'Etat et ses citoyens, objectif clé pour la mise en place d'une paix
durable en RDC un accord conçu pour instaurer de nouvelles règles
facilitant un partage du pouvoir plus équilibré et plus inclusif
pourrait servir de base à bonne transition vers le découpage.
Il est essentiel que le processus de découpage soit au
coeur de tout dialogue sur la paix.
c) Le retour de réfugiés et des personnes
déplacées ; c'est une question sensible qui, si elle n'est
gérée de manière transparente, pourrait raviver des
conflits armés et exacerber les tensions, intercommunautaires. Afin de
gérer les tensions, les différents acteurs locaux devraient
chercher à se mettre d'accord sur la meilleure manière de
faciliter la réintégration des personnes revenant au pays.
d) La reconnaissance du rôle central de la
sécurité ; sans amélioration de la sécurité
(y compris la mise en place du monopole étatique de violence), les
progrès dans d'autres domaines resteront fragiles.
En ce qui concerne notre hypothèse à double
face, nous infirmons la première face soutenant que la
sécurité cause problème à la souveraineté de
l'Etat congolais parce que les acteurs qui devriaient chercher et assurer cette
sécurité ne sont pas qualifiés, équipés, et
ne sont pas bien formés dans la mesure où le premier
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chapitre et deuxième nous partons des données
montra depuis l'engagement des agents jusqu'à leurs sorties dans les
services des sécurités.
Dire que ces acteurs ne sont pas équipés ,
qualifiés et formés c'est d'être illogique , irrationnel ,
et par contre la face disant que les organisations et les tiers Etats
partenaires de l'Etat congolais mettent leurs intérêts en avant
que d'assurer la sécurité en RDC est confirmée dans le
sens où tout les pays qui participèrent à la
conférence de Berlin sont toujours derrière la RDC pour voir
celui qui voudra tirer la couverture de son cote en RDC par n'importe quelle
manière , il provoquera bel et bien la naissance d'un conflit.
Ainsi, nous pensons que les grandes puissances devraient
privilégier la résolution des conflits de la région de
l'est de la RDC en laissant de coté leurs divergences et
intérêts partisanes, car la crise dans la région ne profite
qu'à certaines puissances directement alors que la paix profiterait
à toutes les puissances ainsi qu'à l'humanité toute
entière.
En fin , pour ce qui est de faire régner la
sécurité à l'Est , nous pensons qu'il faut
réfléchir tout en se plaçant dans la situation ou contexte
de ceux qui vivent dans cette province tout en cherchant le point d'union de la
démographie , culture de ce peuples qui ont habité pendant
longtemps à s'affronter pour de raison d'ethnicité .
Le vrai pari que la communauté internationale doit
gagner n'est pas l'organisation des élections proprement dites , mais
celui de mettre un terme au dilemme entretenu par deux visions
diamétralement opposées: dune part les aspirations du peuple
congolais qui veut utiliser les élections pour trouver la paix et se
rapproprier la gestion du pays qui , depuis dix ans , est confisquée par
les seigneurs de guerre en particulier et les étrangers en
général, d'autres part l'ambition des leaders rwandais dont la
survie du régime dépend du territoire congolais et qui voient
d'un mauvais oeil le retour a la stabilité dans la province du
Nord-Kivu.
11. MULUMBATI NGASHA .A, Introduction à la science
politique, Lubumbashi, éd, Africa, 2010.
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