EPIGRAPHE
L'ETAT DOIT ETRE FORT POUR ORIENTER LES PASSIONS DES
HOMMES ET D'EVITER QU'ILS NE S'ANEANTISSENT EUX-MEMES. L'ETAT EST AU DESSUS DE
TOUT, ET LE PRINCE QUI L'INCARNE NE DOIT SE SENTIR LIE PAR AUCUNE CONSIDERATION
MORALE.
POUR L'HOMME D'ETAT, CE QUI COMPTE C'EST LE
BUT.
NICKOLAS MACHIAVEL
II
AVANT PROPOS
Les transitions démocratiques et ou les plans
d'ajustement structurel ont mis a nu ; dans un certain nombre de pays africains
en général et la RDC en particulier, l incapacité d'Etats
poste coloniaux, très faiblement enracinés dans les
sociétés, à gérer les crises autrement que par une
reproduction « par le haut » d'un système de domination
coloniale , conjuguée sur le mode patrimonial et parfois «
prophétique » mais le plus souvent accaparé et
réaménagé par des despotismes qui n'ont aujourd'hui plus
rien à distribuer . Les faux semblants d'une démocratisation
africanisée ne doivent occulter le fait que « le roi est nu »
aussi longtemps qu'on reste au plan local, dans les limites d'une
communauté dont on peut connaitre tout les membres, les choses se
passent entre homme, on peut s'aimer, on peut se haïr, on peut
coopérer, on peut signifiants pour l'heure en tout cas, on doit
constater qu'un dialogue n'est pas encore engagé entre « eux »
et « nous »
Par ailleurs, nous nous sommes également penché
sur la manière dont les conflictualités ont été et
sont gérées tout au long d'une période, époque en
république démocratique du Congo et du Kivu en particulier et
d'entré de jeu de l'acceptation de sa souveraineté nationale et
internationale.
Nous pensons directement au professeur MULUMBATI NGASHA
Adrien, sans lequel, cet ouvrage n'aurait pas vu le jour : qu'il trouve ici
l'expression de notre profonde gratitude. Nous remercions également nos
professeurs, chefs de travaux et assistant de la grande et louable
faculté des sciences sociales politiques et administratives.
III
IN MEMORIAM
Vous m'avez tué sans sang, vous m'avez
enterré sans terre, vous êtes disparus comme l'éclat
fugitif de la nuit et du bruit chétif. Mon âme s'enveloppe dans la
vase de la larme, mon coeur se consume en poudre, ma vie vit les sanglots. Mon
père je peur de savoir que tu es loin de notre nature.
Tu étais pur, l'univers est dur, il fait de nous ses
nourritures. Le bonheur s'enfuit et le voila partir. Papa MATAYO BUESHA vous
n'été pas disparu, je vous vois avec mon esprit, vous êtes
assis sur un arbre jaune. Cher père je meurs de ton absence, viens,
prend notre destiné et façonne la comme un père qui existe
encore pour ses fils. Oncle BUZIMA BUESHA, à coté de votre
frère, vous êtes parti comme des sarcelles, l'une ne meurs qu'avec
l'autre vous nous endeuillé du jour au jour ! Une année c'est
trop pour la souffrance, peu pour vous revoir. Notre amour pour vous inonde,
nous voici venir en onde vers votre monde pour bénéficier de vos
calendes. Vous êtes vivant, dans un autre monde, loin du notre,
rappelez-vous de ce monde monstre et injuste, intercédez au prés
du père pour le salut de ceux qui viennent tous les jours vers vous.
Les héros de notre nature, les hommes qui nous sont un
confort disparaissent sans satisfaire à nos attentes. Mamadou NDALA, la
grande famille vous pleure, la mort mourra, vous, vous ressusciterez. Ton
travail d'hardiesse et fouillé mais l'on fini par saisir que le bien que
font les hommes meurt avant eux et le mal qu'ils ont pu faire va après
eux.
IV
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