A- TRAITEMENT DES RÉSULTATS OBTENUS
En ce qui concerne la fréquence des réponses nous
obtenons les résultats suivants :
1er groupe : Les questions numéros 1, 2 et 3
correspondantes à la perception de la « question anglophone »
dans les journaux camerounais.
Réponse 1 = 12 Réponse 2 = 07 Réponse 3 = 07
Réponse 4 = 05
2e groupe : les questions numéros 4, 5 et 6
correspondants à la construction médiatique de la « question
anglophone » dans les journaux camerounais.
Réponse 1 = 17 Réponse 2 = 05 Réponse 3 = 05
Réponse 4 = 04
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La médiatisation de la « question anglophone »
dans les journaux camerounais pendant la célébration du
cinquantenaire de la réunification du Cameroun.
3e groupe : les questions numéros 7, 8, 9 et 10
correspondants au traitement de la « question anglophone » par les
journaux camerounais.
Réponse 1 = 12 Réponse 2 = 19 Réponse 3 = 11
Réponse 4 = 00
B- INTERPRÉTATION
Dans le 1er groupe qui comprend les questions numéros
1, 2 et 3 correspondants à la perception de la « question
anglophone » dans les journaux camerounais, les réponses 1
(cotées « bien ») ont été choisies 12 fois. Ce
qui suppose que dans son ensemble la « question anglophone » n'est
pas un sujet tabou, les camerounais sont prompts à en discuter et une
solution définitive serait envisageable grâce à la
communication.
Dans le détail, sur l'identité anglophone au
Cameroun, nos travaux sont arrivés à la conclusion que 40% des
répondants pensent qu'un anglophone est un camerounais à part
entière et 60% des camerounais pensent qu'un anglophone n'est pas un
camerounais comme les autres. C'est une observation qui est tout de même
négative pour le vivre ensemble et la construction nationale et justifie
largement le choix de la « question anglophone » dans notre
recherche. D'ailleurs Anicet Ekane homme politique du MANIDEM nous confiera
pendant notre entretien : « Un anglophone est un camerounais qui a
vécu dans la zone anglophone ». La zone anglophone serait-elle une
zone entièrement à part ou à part entière ? Sur la
perception de la question anglophone, nous avons obtenu comme résultat
que c'est un problème réel à 50%. Lucienne Wouassi du
quotidien La Nouvelle Expression nous a confié : « je
ne vois aucun problème » et Anicet Ekane pense que : «
le problème anglophone est un problème vicié par
l?approche qui privilégie les cultures occidentales » et que
nous devrions peut-être poser ce problème en d'autres termes
(Northern Cameroon et Southern Cameroon) et non en terme d'anglophones et de
francophones. Sur la compréhension des termes en lesquels se pose le
« problème anglophone » au Cameroun l'avis des personnes
ressources est partagé : c'est un problème qui se pose
tantôt en termes de réparation d'un préjudice historique,
tantôt en termes de revendications identitaires et en termes de
positionnement politique. Cela voudrait dire que ce problème est mal
posé soit par les
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La médiatisation de la « question anglophone »
dans les journaux camerounais pendant la célébration du
cinquantenaire de la réunification du Cameroun.
concernés, soit par la presse, soit par les deux.
Franck Essi le Secrétaire Général du CPP estime que ce
problème se pose « ...en terme de revendications politiques,
dans la mesure où les accords d'unification des deux Etats ont
été violés...c'est un problème culturel...de
répartition des richesses du pays... ». Pour Anicet Ekane
cette question pose le problème « ...du développement
intégral des régions du Cameroun...» qui de son point
de vue reste faible dans l'arrière-pays et auto centré sur la
Capitale Yaoundé et dans une moindre mesure Douala.
Dans le 2e groupe qui comprend les questions
numéros 4, 5 et 6 correspondants à la construction
médiatique de la « question anglophone » dans les journaux
camerounais, les réponses 1 (cotées « bien »)
apparaissent 17 fois, donc plus largement que dans le premier groupe. Ce qui
signifie que les journalistes locaux sont objectifs dans le processus de
construction médiatique de cette question.
Dans le détail de cette rubrique, selon nos
résultats 60% des camerounais pensent que la presse écrite a bien
relayé l'information concernant la « question anglophone ».
Innocent Mbunwe Manager de The Post dira tout de même que «
ce traitement n'a été fait que dans les journaux anglophones
et dans quelques journaux francophones réputés d'oppositions
à l'instar du Messager. » Anicet Ekane sera plus dur sur la
question : pour lui, « la presse a participé à la
dérive de ce problème en le réduisant à un
problème de réparation d'un préjudice... ».
Certes la presse a relayé l'information mais intéressons-nous au
comment ? 40% des répondants estiment que ce problème a
été mal reçu dans la presse écrite et traité
avec des partis pris. Blaise Pascal Dassie le rédacteur en chef du
quotidien Le Messager et Anicet Ekane pensent que ce problème a
été très mal reçu dans la presse écrite. Sur
l'agenda de l'apparition de cette question dans la presse écrite, 80%
des répondants penchent pour une médiatisation en fonction de
l'actualité. Henri Franck Log Gwet Chef service de la communication
publique à la Délégation Régionale de la
communication du Littoral estime que « ce problème arrive
parfois à contre temps dans la presse écrite... ». Pour
Franck Essi « ...dans la zone anglophone, Njoh Litumbe détient
l'agenda de l'apparition de cette question dans la presse écrite.
» et pour Anicet Ekane « la question anglophone'
est un os permanent dans la politique du régime Ahidjo-Biya, donc ce
problème reviendra toujours dans la presse bien que le régime
s'entête à ne pas vouloir lui trouver une solution ».
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La médiatisation de la « question anglophone »
dans les journaux camerounais pendant la célébration du
cinquantenaire de la réunification du Cameroun.
Dans le 3e groupe les questions numéros 7,
8, 9 et 10 correspondants au traitement de la « question anglophone »
par les journaux camerounais, l'on constate que dans cette rubrique par contre
les réponses n°2 (cotées « assez-bien ») sont
arrivées largement en tête. Elles ont été
plébiscitées 19 fois par les répondants. Celles
notées « passable » et « bien » viennent
après. Dans le traitement de « la question anglophone » par
les journaux locaux il y a donc un problème d'objectivité.
Pour reprendre Franck Essi « ...ce problème
n'est pas posé dans la presse avec objectivité.., la presse a mal
relayé ce problème. Elle le pose en termes de revendication
identitaire alors que le problème est politique..,et ils aboutissent
à se dire que le problème est ailleurs...» Dans le
détail, l'influence des politiques sur la presse écrite au sujet
de la question anglophone est légère selon 50% des
répondants. Nous retenons de ce fait que les politiques influencent tout
de même la presse écrite et que le degré varie en fonction
des journaux. Les stratégies éditoriales de la presse
écrite confèrent tantôt un statut d'information politique
majeure à la question anglophone et Yaboa Ndula de Cameroon Tribune
dira que : « c'est le cas dans les journaux anglophones
», tantôt cette question est traitée par la presse
écrite comme un fait de société, mais dans une moindre
mesure. Les articles sur la « question anglophone » sont
rédigés en fonction des interactions selon 50% des
interrogés et de manière subjective selon 30% ; Nous revenons
encore ici aux interactions entre la presse écrite et le monde
politique. Innocent Mbunwe dira même que : « ... les anglophones
ne sont pas objectifs sur cette question qui les concerne, ils écrivent
les articles avec passion... ». A propos de la liberté de la
presse 40% des répondants estiment que la presse écrite au
Cameroun est instrumentalisée. 30% des répondants reconnaissent
quand même une liberté de ton à la presse écrite
camerounaise. Pour Innocent Mbunwe « ...on ne pourra pas parler de
presse libre tant qu'il existera au Cameroun des journaux dans les mallettes,
qui n'ont pas de siège social... » Franck Essi ira dans le
même sens en disant : « ...dans la presse écrite au
Cameroun, il existe des actions épisodiques de communication qui
apparaissent de manière dirigée pour régler des
comptes... ».
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La médiatisation de la « question anglophone »
dans les journaux camerounais pendant la célébration du
cinquantenaire de la réunification du Cameroun.
En définitive, après exploitation de notre
logiciel de traitement de données « Sphinx 2 Plus », nous
arrivons aux conclusions suivantes : Le traitement de la question anglophone au
Cameroun subit des influences. Influence légère des politiques et
des lignes éditoriales, influence dans la perception de départ de
cette question.
Notre hypothèse principale était : la «
question anglophone » est perçue comme un problème de
revendication prébendes politiques. Elle n'est pas
vérifiée ; bien que la « question anglophone » soit
perçue avec des partis pris. D'ailleurs selon nos résultats les
journalistes n'ont pas souvent fait preuve de neutralité sur la question
et ont très souvent traité de cette question avec émotion.
De plus c'est un « sujet-épouvantail » dont les journaux
n'aiment pas très souvent parler.
L'hypothèse secondaire 1 était la construction
de la « question anglophone » est dépendante des
différentes lignes éditoriales. Elle se vérifie,
même si les journaux camerounais dans leur grand ensemble ont
relayé les informations concernant cette problématique en
fonction de l'actualité.
Notre hypothèse secondaire numéro 2 qui
était : l'apparition de la question anglophone dans l'agenda des
journaux se fait au gré des interactions se vérifie partiellement
dans la mesure où les politiques ont une légère influence
sur la presse écrite dans le « traitement de la question anglophone
». C'est généralement l'actualité qui insère
cette question dans l'agenda des médias.
CONCLUSION GÉNÉRALE
80
La médiatisation de la « question anglophone »
dans les journaux camerounais pendant la célébration du
cinquantenaire de la réunification du Cameroun.
81
La médiatisation de la « question anglophone »
dans les journaux camerounais pendant la célébration du
cinquantenaire de la réunification du Cameroun.
En définitive notre étude a eu pour objectifs :
l'analyse des articles de journaux parus sur la « question anglophone
» pendant la période de la célébration du
cinquantenaire de la réunification du Cameroun, la compréhension
du processus de construction médiatique qui a abouti à la
médiatisation de la « question anglophone » dans la presse
écrite locale et l'exploitation des personnes ressources pour desceller
les modalités d'apparition de la « question anglophone » dans
l'agenda des médias.
Nous avons émis comme hypothèse que : la «
question anglophone » est perçue dans les journaux camerounais
comme un problème de revendications de prébendes politiques, une
hypothèse non vérifiée; le traitement de la «
question anglophone » dans les journaux camerounais est dépendant
des différentes lignes éditoriales, hypothèse
vérifiée et la « question anglophone » apparait dans
l'agenda des journaux camerounais au gré des interactions :
hypothèse partiellement vérifiée.
Pour mener à bien notre recherche, nous nous sommes
posé la question de savoir quelle est la perception de la «
question anglophone » qui se dégage des journaux camerounais au
lendemain de la célébration du cinquantenaire de la
réunification du Cameroun ? De plus, quelles sont les stratégies
éditoriales utilisées par les journaux camerounais pour traiter
de la « question anglophone » pendant le cinquantenaire de la
réunification ? D'ailleurs, comment apparait « la question
anglophone » dans l'agenda des journaux camerounais? Nous avons
sélectionné trois journaux selon les critères
d'ancienneté, de structuration, d'organisation, de pertinence et de
notoriété : Cameroon Tribune, The Post et
Le Messager. Notre travail a été circonscrit pendant la
période du cinquantenaire de la réunification du Cameroun,
c'est-à-dire avant, pendant et après le 17 février 2014.
L'analyse de contenu et les approches successives utilisées notamment la
première qualitative et la seconde quantitative nous auront permis de
collecter des données sur le terrain que nous avons traitées avec
un logiciel Sphinx 2 Plus. Nous nous sommes servis des théories : de la
perception, de l'argumentation et de l'agenda setting auxquelles nous avons
associé la méthode inductive pour traiter et interpréter
nos données.
.En ce qui concerne l'analyse qualitative nous avons
découvert que : la « question anglophone » occupe en
général les pages 3 et 5 du quotidien Le Messager, la
page 5 de The
82
La médiatisation de la « question anglophone »
dans les journaux camerounais pendant la célébration du
cinquantenaire de la réunification du Cameroun.
Post et la page 3 de Cameroon Tribune
c'est-à-dire ici que nous oscillons entre l'information politique
majeure et le fait de société. Dans la titraille, nous avons
confirmé que chaque journal en fonction de sa ligne éditoriale et
de ses interactions se démarque : le cinquantenaire de la
réunification est utilisé par Le Messager comme
prétexte de l'information. Cameroon Tribune opère une
forme de cadrage centré sur le cinquantenaire et The Post
utilise le rouge pour mettre en exergue certains mots dans sa titraille.
Nous avons découvert que la différence entre la titraille des
« Unes » et celle des pages internes permet aux journaux de rester
objectifs dans le traitement de l'information. En ce qui concerne les
illustrations, leur utilisation abusive permet de plonger le lecteur dans les
festivités du cinquantenaire. Nous avons confirmé que chaque
journal a choisi un genre journalistique particulier pour traiter la «
question anglophone » : Cameroon Tribune choisit
l'éditorial de sa Directrice de publication, The Post choisit
l'interview et Le Messager les énoncés
dérivés. Le Messager, Cameroon tribune et
The Post utilisent respectivement les champs lexicaux suivants :
Mémoire-division, compromis-union, problème-unité, ce qui
témoigne de l'idée générale véhiculée
par ces différents journaux sur la « question anglophone ».
Le Messager souhaite mettre en exergue les divisions inhérentes
à un passé dont les camerounais refusent de se souvenir. Les
angles de traitement qu'il utilise sont le travestissement de l'histoire du
Cameroun et la marginalisation des anglophones. Ses figures de styles sont la
prétérition et l'euphémisme. Cameroon Tribune
appelle à l'union sacrée et au besoin à chercher le
compromis comme dans tous les couples en utilisant comme angle de traitement le
dialogue permanent et The Post recherche l'unité tout en
rappelant qu'il existe un problème à la base qu'il ne faudrait
pas occulter. Les angles de traitement utilisés par ce journal
anglophone sont : l'oubli volontaire de la question anglophone et l'anglophone
comme problème pour les anglophones. The Post et Cameroon
Tribune utilisent comme figures de style la personnification et la
répétition même si les effets recherchés ne sont pas
semblables. Les trois journaux se rejoignent par le choix du raisonnement
déductif et de la tonalité didactique dans leurs colonnes.
The Post est le seul de ces trois journaux à ne pas
hésiter à titrer sur la « question anglophone » avant,
pendant et après le cinquantenaire de la réunification. Le
Messager commence par y faire allusion sans en crever l'abcès
pendant les festivités marquant cet évènement. Mais
après l'évènement en parle sans complexe. Par contre les
journalistes de Cameroon Tribune évitent même avec
précaution d'écrire les mots « marginalisation » et
« question anglophone » pendant toute la durée du
cinquantenaire. Après l'évènement c'est la Directrice de
publication en personne qui prend sur elle la
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La médiatisation de la « question anglophone »
dans les journaux camerounais pendant la célébration du
cinquantenaire de la réunification du Cameroun.
responsabilité de mentionner ces mots et de refermer
directement la page puisque le journal ne reviendra plus sur la « question
anglophone » plus tard.
En ce qui concerne l'analyse quantitative, le logiciel Sphinx
2 Plus nous a fourni les données suivantes : Au Cameroun, un «
anglophone » est un camerounais à part entière. La «
question anglophone » est un problème réel. Le «
problème anglophone » au Cameroun se pose en termes de
réparation d'un préjudice historique, de revendications
identitaires et de positionnement politique. La presse écrite à
relayé l'information concernant cette problématique. La «
question anglophone » apparait dans l'agenda des médias en fonction
de l'actualité et non selon un agenda caché. Les politiques
influencent légèrement la presse écrite dans le traitement
de la « question anglophone ». La « question anglophone »
est souvent traitée comme une information politique majeure ou encore
comme un fait de société. Les articles de la presse écrite
sur la « question anglophone » sont rédigés par les
journalistes en fonction des interactions. La presse écrite au Cameroun
est une presse instrumentalisée.
Nos conclusions sont les suivantes : Le traitement de la
question anglophone au Cameroun subit des influences. Influence
légère des politiques et des lignes éditoriales, influence
dans la perception de départ de cette question. Nous nous attendions
à ce que l'influence des politiques sur la presse camerounaise soit plus
importante. Nous avons découvert une presse camerounaise à
plusieurs vitesses qui a tout de même de la qualité sur le plan
professionnel. Reste maintenant à la presse écrite camerounaise
de construire sa neutralité et de servir de plateforme d'échange
entre le gouvernement de Yaoundé et les irrédentistes anglophones
pour poser clairement le problème anglophone et y apporter des solutions
efficaces et viables dans l'optique de consolider le vivre ensemble.
84
La médiatisation de la « question anglophone »
dans les journaux camerounais pendant la célébration du
cinquantenaire de la réunification du Cameroun.
A-
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