I- EXPLOITATION DU MATÉRIEL
Il convient tout de même de préciser que nous
avons envoyé le questionnaire c'est-à-dire notre guide
d'entretien dans un premier temps via internet à toutes nos personnes
ressources : Emanuel Pensy, Abel Elimbi Lobe, Alex Gustave
Azébazé, Hervé Emmanuel Kom, Edith Kah Walla, Emmanuel
Atangana, Éric Chinje, Georges Alain Boyomo, Sosthène
Médard Lipot, Jean Marc Soboth, Vincent Sosthène Fouda, Roland
Romain Kouotou, Benjamin Zébazé, Franck Essi et Jean Bruno Tagne,
tous pour la plupart des journalistes et des hommes politiques. Aucun n'a
daigné répondre à nos questions. Le seul qui nous a
envoyé un message est Jean Bruno Tagne qui nous a écrit ceci
« Cher ami si vous êtes à Yaoundé, vaut mieux que
je vous réponde en face. En ligne, je n'ai pas beaucoup de temps.
Pardonnez-moi ». Ce qui atteste premièrement du fait que la
« question anglophone » est une question délicate. Les
personnes ressources ne veulent pas en parler sur le net, par prudence peut
être ? Par manque de temps ? Ce qui sous-entendrait qu'au Cameroun le
taux de pénétration de l'internet et son usage par les personnes
ressources est plus faible que l'on l'imagine. Dans tous les cas,
confrontés à l'échec de notre tentative sur la toile, nous
nous sommes résolus à rencontrer les personnes ressources en
entretien face à face. Nous en avons rencontré plusieurs qui ont
souhaités ne pas s'exprimer sur la question parmi lesquels Joshua Osih
Premier vice-président du SDF, estimant ne pas avoir assez
d'éléments pour en parler. Au finish nous avons eu dix
répondants au rang desquels : Henri Franck Log Gwet, Serge Kwin,
Innocent Mbounwe,
87Bardin L, L'analyse de contenu, Presse
Universitaire de France, Paris, 1977, Page 125
La médiatisation de la « question anglophone »
dans les journaux camerounais pendant la célébration du
cinquantenaire de la réunification du Cameroun.
Lucienne Wassi, Yaboa Ndula, Blaise Pascal Dassie, Armand
Essogo, Emmanuel Yimga, Franck Essi et Anicet Ekane qui nous ont permis
d'obtenir certaines données pour nos opérations de codage.
A- OPÉRATIONS DE CODAGE :
Nous avons posé dix questions à nos
répondants que nous avons classées dans trois principaux groupes
en fonctions de nos objectifs et hypothèses :
1er groupe : Les questions numéros 1, 2 et 3
correspondantes à la perception de la « question anglophone »
dans les journaux camerounais.
Q.1 Pour vous qu'est-ce qu'un « anglophone » au
Cameroun ?
Q.2 Selon vous que représente la « question
anglophone » au Cameroun ?
Q.3 En quels termes se pose le « problème
anglophone » au Cameroun ?
2e groupe : Les questions numéros 4, 5 et 6
correspondantes à la construction médiatique de la «
question anglophone » dans les journaux camerounais.
Q.4 Quelle analyse faites-vous du rôle joué par
la presse écrite camerounaise dans la médiatisation de la «
question anglophone » ?
Q.5A votre avis comment la « question anglophone »
a-t-elle été reçue dans l'espace public médiatique
?
Q.6 Comment apparait selon vous la « question anglophone
» dans l'agenda des médias ?
3e groupe : les questions numéros 7, 8, 9 et 10
correspondants au traitement de la « question anglophone » par les
journaux camerounais.
Q.7 A votre avis les politiques influencent-ils la presse dans
le traitement de la « question anglophone » ?
Q.8 Quel statut confère selon vous les
stratégies éditorialistes des journaux camerounais à la
« question anglophone » ?
Q.9 A votre avis comment sont rédigés les
articles des journaux camerounais sur la « question anglophone » ?
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Q.10 Comment qualifieriez-vous la presse camerounaise ?
La médiatisation de la « question anglophone »
dans les journaux camerounais pendant la célébration du
cinquantenaire de la réunification du Cameroun.
Nous avons attribué à toutes les réponses
l'indice 1 c'est-à-dire qu'aucune réponse ne possède un
coefficient supérieur à une autre, mais en terme de signification
nous avons attribué un indicateur précis à chacune d'elle
:
Réponse 1 = Bien
Réponse 2 = Assez-bien Réponse 3 = Passable
Réponse 4 = Médiocre
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