SECTION II : LES CAUSES ET CONSEQUENCES DU
RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
II.1. LES CAUSES DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
La concentration d'un gaz à effet de serre dans
l'atmosphère résulte de son accumulation, elle reflète la
somme de ses émissions antérieures pondérées par
des coefficients qui traduisent les modalités et les rythmes à
la marge d'un cheminement.
Cet accroissement de la concentration des gaz à effet
de serre s'est considérablement accru depuis le début de
l'ère industrielle. Cet accroissement de la concentration des gaz
à effet de serre est clairement lié à l'activité
humaine , ainsi en 1990 pour les pays industrialisés la production
d'énergie à hauteur de 38% , le transport à hauteur de 24%
les autres activités industrielles pour 21 % , l'habitat et
l'agriculture pour 16% , constituent les principales sources anthropiques
d'émissions en dioxyde de carbones provenant de la combustion de
carbone fossile . Les activités agricoles contribuent de façon
significative aux émissions de protoxyde d'azote et aussi de
méthane de plus de 50% du total et viennent ajouter essentiellement des
contributions des déchets.
Le gaz carbonique est le principal gaz à effet de serre
rejeté par l'activité humaine , c'est également l'un de
ceux dont le temps de résidence dans l'atmosphère est les plus
long a la différence des autres gaz dont les sources anthropiques sont
liées à des activités spécifiques telle que
l'industrie ou l'agriculture pour lesquelles certaines actions correctives sont
envisageable dans des délais relativement courts, les émissions
de dioxyde de carbone sont largement liées à la production
d'énergie , les actions correctives sont donc beaucoup plus difficiles a
mettre en place quand on sait que :
ï les besoins énergétiques mondiaux en
augmentation continuelle, tirés par la croissance, la
démographie et l'essor économique du tiers monde ;
ï 85% de ces besoins sont actuellement assures par des
combustions fossile (charbon, gaz et pétrole) générateur
de C02
ï les prévisions de rejets de CO2, si
rien n'est fait pour les limiter atteindront les 15 milliards de tonnes de
carbone par an en 2050 soit un doublement par rapport a la décennie
actuelle.
La comparaison du volume cumulé des émissions de
CO2 et de l'augmentation de sa teneur dans l'air montre que seule
la moitié environ sa teneur du gaz émis s'accumule dans notre
atmosphère et l'autre moitie est absorbée par la
végétation continentale et l'océan.
Les émissions sont généralement
regroupées en cinq grandes catégories :
ï l'industrie, la production d'électricité,
les transports, le chauffage et le reste qui représentent de 70%
à 75% des émissions des pays développés, ce
pourcentage est inférieur dans le pays moins riches où les
émissions d'origine agricole sont essentiellement composées de
méthane et de protoxyde d'azote sont proportionnellement plus
importantes.
Etablir un diagnostic de l'évolution du climat requiert
de choisir des indices intégrant ce qui peut se passer un peu partout
sur la planète, le plus utilisé est la température moyenne
au sol, la température qui depuis le début de l'ère
industrielle a augmenté de 0,6 à 0,9°c, une augmentation qui
parait supérieure aux variations naturelles du climat estimées
sur le dernier millénaire.
LES ORDURES MONDIALES BRUTES
ï Les ordures ménagères 2,5%
ï Les déchets des bâtiments 3,5%
ï Les déchets spéciaux 18%
ï Les déchets industriels 76%.
En 2006 ont été produit annuellement en France
627 millions de tonnes de déchets :
ï 47 millions de tonnes de déchets municipaux
(déchets ménagers et déchets de communes), 62 millions de
tonnes de déchets industriels et spéciaux,
ï 100 millions de tonnes de déchets inertes
(chantiers de démolition et déchets de mines et carrières,
418 millions de tonnes de déchets agricoles et industriels agro
alimentaires.
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