U N I V E R S I T E K O N G O
U.K
B.P: 202
MBANZA-NGUNGU
![](tude-comparative-sur-les-rendements-des-4-varietes-d-arachide-dans-le-sol-de-Mbanza-Ngungu1.png)
FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUE
![](tude-comparative-sur-les-rendements-des-4-varietes-d-arachide-dans-le-sol-de-Mbanza-Ngungu2.png)
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Etude comparative sur les rendements des 4
variétés d'arachide dans le sol de
MBANZA-
NGUNGU
Travail de fin de cycle Présenté Par :
NDEKANI MAWALA Costa
Directeur : Dr. Ir. ALONI KOMANDA
Professeur ordinaire
Encadreur : Ir. MASAKIDI MAMBU Freddy
Assistant
2014
i
TABLE DES MATIERES
2014 i
TABLE DES MATIERES i
EPIGRAPHE iv
DEDICACE v
REMERCIEMENTS vi
LISTE DES TABLEAUX x
LISTE DES FIGURES x
RESUME xi
INTRODUCTION 1
a. Problématique 1
b. Hypothèse 2
c. But du travail 2
d. Objectif spécifique 2
e. Intérêt du sujet 2
f. Subdivision du travail 2
CHAPITRE I : LES GENERALITES SUR L'ARACHIDE 3
I.1. ORIGINE ET DIFFUSION 3
I.2. SYSTEMATIQUE ET TAXONOMIE 3
I.3. DESCRIPTION 3
I.3.1. Racines et Feuilles 4
I.3.2. Ports et Tige 4
I.3.3. Inflorescences et fleurs 4
I.3.4. Fruit 5
I.4. CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT DE L'ARACHIDE 5
I.4.1. Germination 5
I.4.2. Croissance 6
I.4.3. Floraison et fructification 7
I.4.4. Cycle végétatif et maturité 7
Tableau n°1 : cycle de variétés
d'arachide. 8
I.5. ECOLOGIE 8
I.5.1. Besoin en Eau 8
II
I.5.2. Sol et pH 8
I.5.3. La température 9
I.6. ENNEMIS DES CULTURES ET LUTTE 9
I.6.1. Maladies fongiques et bactériennes 9
I.6.2. Maladies virales 10
I.6.3 Maladies bactériennes 11
I.6.4 Ravageurs et invertébrés divers. 11
I.7. TECHNIQUES CULTURALES. 11
I.7.1. Préparation du sol 11
I.7.2. Semis 12
I.7.3. Fertilisation 12
I.7.4. Protection phytosanitaire 13
I.7.5. Récolte 13
I.7.6. Séchage 14
I.7.7. Battage et vannage 14
CHAPITRE II. MATERIEL ET METHODES 15
II.1. MILIEU 15
II.1.1. Site expérimental 15
II.1.2. Sol et Végétation 15
II.1.3. Climat 18
Tableau n°3.Données climatiques
prélevées durant période l'essai 19
II.2. MATERIELS 20
II.3. METHODES 21
II.3.1. Précédant Cultural 21
II.3.2. Préparation du terrain 21
II.3.3. Dispositif expérimental 21
Figure n°1. Dispositif expérimental 22
II.3.4. Semis 22
II.3.5. Entretien 22
II.3.6. Récolte 23
II.3.7. Paramètres étudiés 23
II.3.8. Analyse statistique des données 25
CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSION 26
III.1. PARAMETRES VEGETATIFS 26
III
III.1.1. Taux de levée 26
Tableau n°4. Taux de levée 26
III.1.2. Hauteur des plantes 27
Tableau n°5. Hauteur des plantes 27
III.1.3. diamètre au collet 27
Tableau n°6. Diamètre au collet 27
III.2. PARAMETRES DE PRODUCTION 28
III.2.1. Pourcentage des gousses monograines, bigraines et
trigraines 28
Tableau n°7. Pourcentage de monograines, bigraines et
trigraines 28
III.2.2.Poids de 100 gousses sèches 29
Tableau n°8. Poids sec de 100 gousses 29
III.2.5. Poids sec de 100 graines 29
Tableau n°9. Poids de 100 graines sèches
29
III.2.6. Rendement en gousses fraîches 30
Tableau n°10. Rendement en gousses fraîches
30
III.2.7. Rendement en gousse sèches 30
Tableau n°11. Rendement en gousses sèches
31
CONCLUSION ET SUGGESTIONS 32
BIBLIOGRAPHIE 33
ANNEXE 38
iv
EPIGRAPHE
« On peut faire ce que l'on veut réellement ; et
tout ce que l'on veut fermement, peut très s'obtenir, à force de
volonté et de ténacité ».
TSHIAMA MAWALA Joel
V
A:
DEDICACE
Mon Dieu dont la providence pourvoit à tous mes
désirs ;
Mon père THSIAMA MAWALA JOEL dont les conseils ont
tracé le profil de ma vie ;
Ma mère BUNGA MICHELINE dont hélas, je chercherai
à jamais le profil et le timbre de la vie et dont la mémoire me
restera toujours vénérable ;
Mes oncles, tantes, frères, soeurs, cousins et
cousines.
vi
REMERCIEMENTS
Le présent travail sanctionne la fin du premier cycle
de nos études universitaires.
Nos vifs remerciements s'adressent au professeur ALONI KOMANDA
pour la direction de cette étude.
Notre profonde gratitude va tout droit à notre
assistant Ir. MASSAKIDI MAMBU Freddy pour son dévouement combien
inlassable à la cause de notre formation et qui, en dépit des
charges multiples, a bien accepté de nous encadré.
Il est bien vrai que la pertinence de la discipline qui nous a
été imposée au cours de ce travail ainsi que la
sévérité à laquelle nous nous étions soumis
sont aujourd'hui le résultat de la joie d'une oeuvre
réalisée sans complaisance. A cet hommage, nous associons tous
les professeurs, les Chefs des travaux et Assistants à la faculté
d'agronomie ainsi qu'à Ir. MASSAMBA NGONGO, Ir. Jeancy MASUMU MALOLUKA
pour leur encadrement scientifique irréprochable.
Nous disons merci à tous les membres de la
communauté évangélique « Places des Elus »,
particulièrement à l'Apôtre OLIVE NDUALU pour le soutien
spirituel, moral et financière.
Nous pensons à Mademoiselle MAYANGI MANDIANGU Charmante
pour les soutiens spirituel, moral et financière et à TSHIAMA
MASSAMBA Bavon ainsi qu'à Monsieur ALAIN MAVUNGU pour la contribution
financière. Très chers, veuillez trouver, dans ces lignes,
l'expression de ma reconnaissance.
Aux bibliothécaires de l'Université Kongo et de
L'ISP/Mbanza-Ngungu, nous transmettons nos remerciements pour la
rapidité avec laquelle nous étions servis chaque fois que nous
nous présentions devant eux.
vii
Nous pensons aussi à nos amis dont la compagnie nous
est restée attachée du premier graduat en troisième
graduat. Il s'agit de Daniel ISSA, TUMBA BAKULU Laundry, Ir. Merlin NSIKU,
NZINGA VANGU, Marlaine KONGO DILUMBELA, Alvin MBUISI, Nicolas NGIMBI, Gloire
MATESO, Yves MAVUNA, Juna MAKIESE, Merveille BAGEYA, Vianne ENZOANI et Harmand
NLANDU.
Enfin, nos sincères remerciements vont à
l'endroit de tous mes voisins et compagnons d'université, que notre
séjour combien laborieux à l'université constitue pour
nous dans nos coeur, l'un des souvenirs inoubliables.
VIII
SIGLES ET ABREVIATIONS
INERA : Institut National pour l'étude et la recherche
agronomique
JAS : Jour après semis
MINAGRI : Ministère de l'Agriculture
RDC : République Démocratique du Congo
SENASEM : Service National des Semences
USA: United State of America
Kg: Kilos gramme
g : Gramme
n : Nombre de chromosome
m : Mètre
% : Pourcentage
Min : Minimum
Max : Maximum
X : Moyenne
N-D Pluie : nombre de pluie
NPK : Azote, Phosphore et Potassium
°C : Degré Celsius
° : Degre
Cm : centimètre
pH : Potentiel d'hydrogène
kg/ha : Kilogramme par hectare
mm : Millimètre
m2 : Mètre carré
ml : MillilitreK
Mg: Magnesium
Ca: Calcium
K: Potassium
CAL/Cm3: Calorie par centimètre cube
EU : Humidité relatif
ix
Ppm : Partie par million
X
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 : cycle de variétés d'arachide.
8
Tableau2. Quelque caractéristique physicochimique de sol
17
Tableau n°2.Données climatiques
prélevées au champ durant l'essai 19
Tableau n°3. Taux de levée 26
Tableau n°4. Hauteur des plantes 27
Tableau n°5. Diamètre au collet 27
Tableau n°6. Pourcentage de monograines, bigraines et
trigraines 28
Tableau n°7. Poids sec de 100 gousses 29
Tableau n°8. Poids de 100 graines sèches 29
Tableau n°9. Rendement en gousses fraîches 30
Tableau n°10. Rendement en gousses sèches 31
LISTE DES FIGURES
Figure n°1. Dispositif expérimental 22
xi
RESUME
Afin d'étudier les rendements d'arachide dans la
cité de Mbanza-Ngungu, quatre variétés ont
été cultivées suivant un dispositif expérimental
carré latin. Il s'agit de : JL24 ; ICGV-SM 96722, ICGM 281, ICGV-SM
86021.
Les différents paramètres étudiés
sont analyse à l'aide d'un logiciel statistique les objectifs poursuivis
dans ce travail est de contribuer à l'amélioration de la
production agricole d'arachide en comparent le rendement des
variétés d'arachides ci haut cité dans les conditions
éco-climatiques de Mbaza-Ngungu pour en relever les meilleures du point
de vue rendement.
Apres analyse statistique des données collectées
pendant les observations au champ, toutes les quatre variétés
d'arachide précitées se sont révélées
équivalentes et égales par rapport aux rendements.
1
INTRODUCTION
a. Problématique
L'arachide constitue la troisième source mondiale
d'huile végétale après le soja et le tournesol. Elle
représente une importante source de protéines. Les principaux
producteurs sont : l'Inde, la chine, le Sénégal, le Nigeria, les
USA, l'Indonésie et la RDC. L'arachide est produite partout en RDC, mais
les principales régions productrices sont les régions de savane.
Elle occupe la huitième position dans la production nationale (MINAGRI,
2012).
La grosse partie de la production congolaise ne sert
qu'à la consommation directe sous forme de bouillie, pilé ou
grillé et dans certains milieux ruraux. Nyabyenda (2005) cité par
LUSALA (2012) rapporte que l'arachide joue un grand rôle alimentaire en
RDC et que la quantité estimée être destinée
à la consommation s'élève à 12,5 Kg / habitant. Sa
culture constitue la principale source de revenu des ménages
producteurs. Une petite partie est traitée en huilerie pour donner
l'huile d'arachide et les tourteaux utilisés dans l'alimentation du
bétail (MOBAMBO, 2012).
Cependant, dans le milieu paysan, cette culture se trouve
malheureusement confrontée à l'utilisation des semences tout
venant de variétés locales dégénérées
et, en revanche, de plus en plus moins productives.
L'augmentation de cette dernière nécessite,
entre autres, le recours aux semences des variétés
améliorées et saines. C'est qui justifie la présente
étude.
2
b. Hypothèse
Compte tenu de sa réputation et popularité dans
les milieux ruraux de Mbanza-Ngungu, la JL24 serait plus productive que les
variétés ICGV-SM 96722, ICGM 281 et ICGV-SM
86021.
c. But du travail
Le présent travail cherche à contribuer à
l'amélioration de la production agricole d'arachide pour une
sécurité alimentaire durable.
d. Objectif spécifique
Il s'agit d'évaluer le rendement des 4
variétés d'arachides JL24, ICGV-SM 96722, ICGM 281, ICGV-SM
86021 dans les conditions éco-climatiques de Mbaza-Ngungu pour en
relever les meilleures du point de vue rendement et susceptible d'être
recommandées auprès des paysans pour accroître la
production.
e. Intérêt du sujet
Les résultats de la présente étude
permettront de mettre en exergue les variétés d'arachide les
mieux adaptées et à haut rendement dans les conditions
éco-climatiques de Mbanza-Ngungu.
f. Subdivision du travail
Outre l'introduction et la conclusion, le présent
travail est subdivisé en trois chapitres. Le premier traite des
généralités sur la culture d'arachide ; le deuxième
décrit le matériel et méthodes, et enfin le
troisième présente les résultats et discussion.
3
CHAPITRE I : LES GENERALITES SUR L'ARACHIDE
I.1. ORIGINE ET DIFFUSION
D'après Vandenput (1981), Ferguson et al,(2004), De Waele
et Swanevelder (2001), Nyabyenda (2005) et Ntare (2006) et Katanga (2012)
cités par LUSALA (2012) nous retenons que le centre d'origine de cette
plante couvre le Paraguay, la Bolivie, le Panama, le Brésil et
l'Argentine, en Amérique du sud.
Quant à sa diffusion, nous disons que l'arachide est
actuellement cultivée dans plus de 80 pays à climat tropical,
subtropical et tempéré.
I.2. SYSTEMATIQUE ET TAXONOMIE
L'arachide fait partie de la grande famille des
légumineuses, sous-famille Papilionoideae, clade majeur
Dalbergioide, tribu Aeschynomeneae, la sous-tribu
Stylosanthenae et au genre Arachis. Le genre Arachis
comprend 80 espèces décrites qui ont été
réparties en 9 sections en fonction de leur morphologie, de leurs
caractéristiques chromosomiques et de leur compatibilité de
croisement (Krapovickas and Gregory, 1994; Valls and Simpson, 2005).
Les sections Arachis et Rhizomatosae sont composées
d'espèces diploïdes (2n=20, 2n=18) et d'espèces
tétraploïdes (2n=40). L'arachide cultivée appartient
à la section Arachis dans laquelle 29 espèces diploïdes et
tétraploïdes ont été décrites (Lavia, 1998;
Peñaloza and Valls, 2005).
I.3. DESCRIPTION
L'arachide est une plante annuelle, à mode de
reproduction autogame. Cependant le taux d'allogamie n'est pas nul et peut
varier en fonction des types botaniques et des insectes pollinisateurs.
L'arachide adulte, se compose des racines et feuilles,
4
des ports et tiges, inflorescences et fleurs et fruits
(MOBAMBO, 2012)
I.3.1. Racines et Feuilles
Le système radiculaire est formé d'un pivot
central qui peut s'enfoncer à plus de 1,30m dans le sol et de racines
latérales qui prennent naissance au niveau de ce pivot. Les
ramifications aériennes au contact du sol donnent naissance à des
racines adventives. Les nodules apparaissent 15 jours après la
levée permettant ainsi la fixation d'azote.
Les feuilles de l'arachide sont pincées avec deux
paires de folioles portées par un pétale de 4 à 9 cm de
long environ. Les folioles sont subsessiles ou opposées de forme plus ou
moins elliptique, de couleur verte plus ou moins foncée plus ou moins
jaune selon les variétés. Les pétioles sont
enserrés à leur base par deux stipules larges, longues et
lancéolées, les variations de l'organisation foliaire donnent
occasionnellement des feuilles à cinq, trois, deux ou une foliole
(GILLIER, 1969).
I.3.2. Ports et Tige
L'arachide cultivée présente pour certaines
variétés un port érigé ou un port rampant pour
d'autres la tige principale et les ramifications primaires peuvent avoir de
0,20 à 0,70 m de long, selon les variétés et les
conditions du milieu. Les ramifications sont toujours herbacées de
couleur vert clair, vert sombre ou plus ou moins pourpre (GILLIER, 1969).
I.3.3. Inflorescences et fleurs
L'inflorescence de l'arachide se présente sous forme
d'épis de trois à cinq fleurs. Les fleurs aériennes de
l'arachide sont jaunes, papilionacées et sessiles. La fleur comprend
:
5
Le calice : constituée de 5 sépales vert
clair dont 4 sont soudés et un libre. Les sépales se prolongent
à leur base en un pédoncule floral,
La corolle : qui est composée d'un
étendard jaune citron et deux ailes en coquilles jaune citron,
L'androcée : constituée de 8
étamines dont 4 ont une anthère sphérique et 4 une
anthère allongée à déhiscence longitudinale, Le
gynécée : comprend un ovaire à un seul carpelle, un
style fin et très long et des stigmates plumeux (SCHILLING, 1996).
I.3.4. Fruit
Après fécondation la fleur se fane et la base de
l'ovaire s'allonge pour former un long pédoncule appelé gynophore
qui s'enfonce dans le sol où se forme un fruit appelé coque
composé d'une gousse qui contient une à cinq graines. La coque ou
péricarpe comprend un exocarpe, un mésocarpe
sclérenchymateux et un endocarpe parenchymateux. Les graines sont de
dimensions, de formes et de couleurs variées selon les
variétés ; leurs poids peuvent varier entre 0.2 et 2 g. La forme
peut être sphérique, elliptique ou plus ou moins allongée
avec une partie souvent aplatie dans la zone de contact avec la graine voisine,
la couleur de tégument séminal est blanche, rose, rouge ou
violacée (ZAKARI, 2003)
I.4. CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT DE L'ARACHIDE
I.4.1. Germination
La germination se définit comme l'apparition puis le
développement à partir de l'embryon de la graine des organes
essentiels de la plantule. L'examen de ces organes permet de déterminer
l'aptitude de la semence à produire une plantule normale dans les
conditions favorables. La semence mature
6
d'arachide est un embryon composé de deux
cotylédons, une courte hypocotyle et d'une gemmule le tout
entouré par le testa.
La germination se déroule en plusieurs étapes :
absorption d'eau, activation des enzymes, croissance de l'embryon, rupture de
la testa, allongement et émergence de la radicule, croissance du
bourgeon terminal et de l'axe embryonnaire. Le test de germination permet de
déterminer la viabilité des semences par rapport à un
semis au champ. La germination est épigée chez l'arachide. La
dormance se définit comme l'incapacité des semences
fraîchement récoltées à poursuivre leur
développement dans des conditions de température et
d'humidité favorables.
Elle est considérée comme une absence de
germination ou une réduction plus ou moins significatif de la
faculté germinative des semences. La dormance chez l'arachide est
causée par des barrières endogènes métaboliques de
nature enzymatique qui bloque l'hydrolyse des réserves nutritives et
leur transport vers l'embryon empêchant ainsi la synthèse de
nouveau matériel (ZAKARI, 2003).
I.4.2. Croissance
La croissance est continue chez l'arachide. La rapidité
de la croissance étant fonction de la température, on exprimera
les diverses étapes de développement, non pas en temps absolu,
mais en phase correspondant aux diverses stades de la vie de la plante. Les
courbes de croissance présentent deux points intéressants
où elles changent de pente. Un premier point correspondant à
l'apparition des premières fleurs et un second se situe au moment
où les plantes portent de nombreux gynophores (FONCEKA, 2010).
7
I.4.3. Floraison et fructification
La durée de la période de levée floraison
est une caractéristique variétale dans une situation
écologique donnée.
Elle est plus courte d'environ 4 à 5 jours dans les
climats tropicaux pour les variétés hâtives du groupe
Valencia-Spanish que pour les variétés tardives
du groupe Virginia. Cependant elle peut être influencée par la
température. Elle est de 15 à 25 jours dans les zones tropicales
chaudes et peut atteindre 40 et même 50 jours dans les zones
tempérées. La quantité de fleurs donnant naissance
à des gynophores et à des fruits est variable dans le temps ; ce
sont en général les fleurs formées durant les deux ou
trois premières semaines de floraison qui sont les plus utilisées
pour former les gynophores. L'arachide est une plante strictement autogame ; ce
comportement est dû à la fécondation nocturne et le non
-ouverture des fleurs avant fécondation (cléistogamie) ; mais
l'allogamie n'est pas nulle (0,24 à 6,6% selon les
variétés). Une forte humidité permet la
pénétration du gynophores dans le sol et stimule la
fructification (GILLIER, 1969).
I.4.4. Cycle végétatif et maturité
Le cycle végétatif de l'arachide est fortement
influencé par la température. Dans les conditions
écologiques à températures voisines de 30°c, le cycle
se décompose en 4 phases de développement de la plante qui sont:
de semis à la levée, de la levée à l'apparition de
la première fleur, la floraison utile et la maturation. Le tableau
ci-dessous donne les durées en jours de ces différentes phases
selon le type de variété hâtive ou tardive.
8
Tableau n°1 : cycle de variétés
d'arachide.
Phase du cycle
|
Variétés hâtives
|
Variétés Tardives
|
Semis-levée
|
4 à 5 jours
|
4 à 5 jours
|
Levée-1ere fleur
|
15 à 20 jours
|
18 à 25 jours
|
Floraison Utile
|
20 à 25 jours
|
30 à 40 jours
|
Durée de la maturation
|
40 à 45 jours
|
54 à 55 jours
|
Source : INERA (2011) I.5.
ECOLOGIE
L'arachide est une culture que l'on retrouve de 40° Nord
à sud. En RDC sa culture se pratique partout mais avec plus de
succès dans les régions de savanes ; plus le sol est riche, moins
la culture est bonne (MOBAMBO 2012).
I.5.1. Besoin en Eau
La culture de l'arachide demande environ 400 mm de pluie. Dans
certaines régions des grandes cultures telles que le
Sénégal, il ne tombe cependant qu'environ 300 mm de pluie. Les
périodes les plus critique pour l'eau se situent à la floraison
et généralement moins à la fructification. La maturation
et la récolte exigent un temps plus sec. Un sol trop humide provoque la
pourriture des gousses (MOBAMBO 2012).
I.5.2. Sol et pH
Compte tenu de la pénétration de gynophore dans
le sol et du développement souterrain des gousses, l'arachide
s'accommode mieux dans les sols légers de 10 à 20 cm meubles et
bien drainés. Le pH est de 6 à 6,5. Les principales exportations
des cultures comprennent l'azote, le calcium.( RAEMAEKERS, R.H. 2001)
9
I.5.3. La température
La température de la saison culturale doit être
comprise entre 21° et 40°C une température
élevée favorise en effet la formation de l'huile. Comme les
autres cultures saisonnières, l'arachide est une plante
héliophile(MOBAMBO 2012)..
I.6. ENNEMIS DES CULTURES ET LUTTE
I.6.1. Maladies fongiques et bactériennes
Les pathogènes fongiques les plus couramment
rencontrés appartiennent aux genres suivant : Aspergillus, Rhizopus,
penicillium, Fusarium, Pythium, Sclerotium, Macrophomina, Trichothecium,
Botrydiplodia, Diplodia, etc.
Parmi ces agents pathogènes, les plus importants sont
:
- Aspergillus niger est responsable de la pourriture
du collet. Les symptômes se manifestent d'abord par une tache brune
jaunâtre au niveau de l'hypocotyle, qui noircit et pourrit. Par la suite
le plant entier flétrit et meurt. La lutte contre Aspergillus niger
est préventive et se fait par un traitement des semences avec un
fongicide tel que le Thirame.
- Macrophomina phaseolina est responsable de la
pourriture sèche de l'arachide. La désinfection des semences et
l'apport de potasse permettent de réduire les pertes liées
à ce pathogènes.
- Sclerotium rolfsii, responsable aussi de la
pourriture du collet, provoque aussi des nécroses au niveau des tiges et
du flétrissement des feuilles. La lutte contre Sclerotium rolfsii
par réduction au minimum les matières organiques non
décomposées dans l'horizon superficiel du sol.
10
- Cercospora arachidicola et cercospora personata
responsables de pourritures hâtive et tardive respectivement des
feuilles. La première donne des taches foliaires de forme
irrégulières, grandes de 2 à 12 mm de diamètre,
d'abord jaunâtres puis elles deviennent rougeâtres à brun
noir à la face supérieure et brun clair à la face
inférieure, Elles sont entourées d'un halo jaunâtre
dès le début, à la face supérieure. Le second donne
des taches circulaires sur les feuilles plus petites de 1 à 7 mm de
diamètre, brun foncé à la face supérieur, plus
claire à la face inférieure. Elles sont entourées d'un
halo jaunâtre à maturité au niveau de la face
supérieure. La lutte nécessite une rotation des cultures.
- Puccinia arachidis, responsable de la rouille de
l'arachide, elle provoque l'apparition à la face inférieure des
feuilles de pustules orangées, entourées de taches
auréolées, pâles ou jaunâtres.
- Aspergillus flavus est responsable de la
sécrétion de l'aflatoxine. Il provoque la pourriture des graines
avant ou en cours de la levée. Le tri et le traitement des semences
avant le semis sont les moyens les plus efficaces et rentables pour
contrôler la maladie (TSILENGE, 2011).
I.6.2. Maladies virales
Virus de la Rosette de l'arachide a pour agent vecteur est un
puceron, Aphis leguminosae. Elle est reconnaissable par un
raccourcissement des entre-noeuds et des pétioles et l'apparition sur
les jeunes feuilles des taches blanches avec veines vertes.
Le virus clump de l'arachide se manifestant par un
rabougrissement caractéristique avec des feuilles gaufrées de
couleur vert foncé (TSILENGE, 2011).
11
I.6.3 Maladies bactériennes
La bactériose de l'arachide est due au Pseudomonas
solanacearum qui provoque un flétrissement plus ou moins
accentué. La lutte nécessite l'utilisation des
variétés résistantes et la désinfection des
semences (PULULU, 2014).
I.6.4 Ravageurs et invertébrés divers.
Ils sont nombreux et repartie dans différents groupes.
Les rongeurs déterrent les gousses. Les iules (milles pattes)
s'attaquent aux jeunes plantules et aux gousses en formation. Les
nématodes pénètrent dans les gousses et les racines et
sucent la sève. Les termites (isoptères) attaquent les pieds en
condition de stress hydrique et creusent une galerie dans les racines et les
tiges. Les bruches attaquent les semences en stockage. Les pucerons (Aphis
craccivora koch) agents vecteur de virus de la rosette, ils sont
traités avec du Dimethoate à la dose de 300 g m.a/ha. Les thrips
détruisent les parenchymes de la plante, sont traités avec du
Décis à la dose de 15 g m.a/ha. Les chenilles sont
défoliatrices, sont traitées avec de l'Endosulfan (250 g m.a/ha);
du Monocrotophos (300.m.a/ha); ou du Fenvalerate (100 g m.a./ha), ...etc (LEMA,
2014)
I.7. TECHNIQUES CULTURALES.
I.7.1. Préparation du sol
En région semi- aride, la préparation du sol
consiste en priorité à faire disparaître les résidus
de culture susceptibles de propager des maladies et servir de refuge à
certains prédateurs. En zone humide ou dans les sols lourds, un labour
de début du cycle est recommandé pour supprimer les
premières adventices et ameublir le sol qui sera ensuite affiné
par un hersage.
Un amendement calcaire est souhaitable pour des sols
légèrement acides. Pour la multiplication des semences et
suivant
12
Dans ce type de sol le billonnage est souvent pratiqué
pour éviter le ruissellement ou l'asphyxie des plantes par l'eau
stagnante.
Compte tenu de la pénétration de gynophore dans
le sol et du développement souterrain des gousses, l'arachide
s'accommode mieux dans les sols légers de 10 à 20 cm meubles et
bien drainés. Le pH est de 6 à 6,5. Les principales exportations
des cultures comprennent l'azote, le calcium (VANDENPUT 1981).
I.7.2. Semis
Les semences sont d'abord traitées par un
mélange d'insecticide et de fongicide dont les plus courants sont :
le carbofuran et l'heptachlore pour les insecticides et le
thiram, le bénomyl, le captan et le carbendazime pour les
fongicides. En semis manuel, l'opération se fait à une graine par
poquet disposé à une profondeur de 3 à 5 cm (RAEMAEKERS,
R.H. 2001).
Les écartements du semis varient en fonction du port et
du type variétal tout en restant dans les limites de 10 à 20 cm
entre les pieds sur un même rang et 40 à 60 cm entre les rangs. En
culture pluviale, les densités à l'hectare varient de 110 000
pieds (Virginia) à 170 000 pieds (Spanish) et peuvent atteindre 250 000
pieds sous irrigation (VANDENPUT 1981).
I.7.3. Fertilisation
Un précédant culturale céréale est
préférable pour la culture d'arachide avec une fumure
minérale de type NPK en raison de 300 kg/ha en deux applications.
13
la nature du sol, des doses d'entretien variant de 200
à 600 kg/ha de plâtre agricole ou phosphogypse sont
recommandées surtout pour les variétés d'arachides
à grosses graines (MOBAMBO, 2012)
I.7.4. Protection phytosanitaire
L'arachide est exposée à des maladies et
ravageurs qui peuvent occasionner des pertes importantes et une
détérioration de la qualité de la production (voir ennemis
de la culture). Une protection adaptée aux maladies et/ou ravageurs les
plus dominants dans le site permet de réduire les pertes qualitatives et
quantitatives.
I.7.5. Récolte
La détermination de la date de la récolte de
l'arachide est difficile, une récolte trop précoce entraîne
une perte quantitative de la production et une incidence sur la teneur en
huile, en protéines et le pouvoir germinatif. Le maintien en
végétation au-delà de la durée moyenne du cycle de
la variété, occasionnera sur des variétés non
dormantes un taux élevé de germination des graines mûres en
condition de sol encore humide. Le test le plus pertinent pour contrôler
la maturité de l'arachide consiste à vérifier la texture
du parenchyme interne de la gousse qui, d'abord duveteux et turgescent, devient
lisse et sec avec une couleur qui passe progressivement du blanc au marron
foncé à maturité. Il faut procéder au test à
partir de la date théorique de la maturité et récolter
lorsque 70 à 80% des gousses présentent cette
caractéristique. Chez les variétés non dormantes on
récolte lorsque 2% des plants présentent des graines
germées. L'arrachage consiste à sectionner le pivot racinaire de
la plante au-dessous du plan de la fructification puis les plantes sont
soulevées et secouées afin d'éliminer la terre
adhérant aux gousses (VANDENPUT 1981).
14
I.7.6. Séchage
A la récolte, les tissus de la partie aérienne
contiennent encore 60 à 80% d'eau, les gousses 30 à 40%. Le
séchage a pour effet d'abaisser rapidement le taux d'humidité aux
alentours de 15% puis progressivement jusqu'à 10 et 8%. Il est
recommandé de ne pas sécher trop brutalement ni à trop
forte température. La température de l'air soufflé ne doit
pas excéder 35°C ou mieux elle ne doit pas dépasser de plus
5 à 6°c la température ambiante. Le séchage dure deux
à six semaines (SCHILLING1996).
I.7.7. Battage et vannage
Le battage consiste à séparer les gousses de la
fane, le plus souvent, l'égoussage est manuel ou réalisé
à l'aide des bâtons ou fléaux qui réduisent les tas
d'arachide en un mélange de fane hachées et de gousses
partiellement brisés qui sera ensuite vanné pour séparer
les deux produits. Plusieurs types des batteuses mécaniques peuvent
être utilisés (GILLIER, 1969).
15
CHAPITRE II. MATERIEL ET METHODES
Dans ce chapitre, nous décrivons le milieu
expérimental, le matériel et les méthodes
utilisées, les conduites du champ expérimental et le
prélèvement des données du semis à la
récolte.
II.1. MILIEU
II.1.1. Site expérimental
Notre champ expérimental a été
réalisé dans la Province du Bas-Congo dans la cité de
Mbanza-Ngungu qui est le Chef-lieu du Territoire de Mbanza-Ngungu et du
District des Cataractes. Elle est située à 150 km de Kinshasa.
Ses coordonnées géographiques la situe à 14°52'
longitude Est, 5°16' latitude Sud. Son altitude varie entre 730 et 765 m
sauf le quartier LOMA et le Camp militaire EBEYA qui sont situés sur une
plaine qui se trouve à 620m (LUASU in KIAMBIYAVANGA, cité par
NGOMA, 2011).
Le champ expérimental est localisé dans le
village Mbamba précisément à: 14.86274» de longitude
Est, 5°27192''' de latitude Sud et culmine à 759 m.
II.1.2. Sol et Végétation
La texture de sol de Mbanza-Ngungu est sablonneuse, mais
évoluant en texture argileuse en profondeur. La présence de la
texture sableuse à la surface occasionne souvent les érosions
pendant la saison pluvieuse. La structure du sol est élémentaire,
car elle n'est pas de nature à favoriser la formation des
agrégats du sol (MBAMBI, 2003), selon TRANVINH-AU (1963) cité par
LUBAKI et MANDANGA (2012), les sols de la cité de Mbanza-Ngungu sont
principalement des sols ferralitiques des roches schistocalcaires. Ils sont
classifiés au niveau de grand groupe de la classification
française des sols, comme des sols faiblement ferralitiques et
16
ferralitiques lessivés ils sont rencontrés dans
les vallées, sur les plateaux et sur les collines.
Quant à la végétation, elle est
caractérisée par une savane herbeuse très dominée
par des graminées. Cette végétation est constituée
par de : Panicum notatum, Andropagon diplandra, Digitaria spp, Euproterium
orantum (NIMBA, 2003)
Le tableau 2.presente quelques caractéristiques
physico-chimiques de sol de Mbanza-Ngungu et de Mbamba qui est notre site
expérimental.
17
Tableau2. Quelques caractéristiques
physico-chimiques de sol de Mbanza-Ngungu
Site
|
Profon deur
|
Granulometre (%)
|
pH
|
|
M Baseséchangeabes(méq/100g)
|
Phosphore
|
Classe texturale
|
|
(cm)
|
|
|
|
|
Matièree
|
|
|
|
disponible
|
|
|
|
Argile
|
Limon
|
Sable
|
eau
|
organiq
|
Ca
|
Mg
|
K
|
(ppm)
|
|
|
|
|
|
|
|
ue(%)
|
|
|
|
|
|
Mpete
|
0-20
|
7.12
|
5.397.
|
87.49
|
4.85
|
1.20
|
0.21
|
Trace
|
0.076
|
22.01
|
Sable limoneux Sable
|
|
20-60
|
7.70
|
63
|
84.64
|
5.24
|
0.57
|
0.15
|
Trace
|
0.024
|
8.10
|
limoneux
|
|
0-20
|
14.85
|
12.05
|
73.10
|
5.00
|
1.31
|
0.21
|
Trace
|
0.275
|
4.70
|
LimonargilosableuxLi
|
Kumbi
|
0-60
|
38.20
|
43.31
|
18.49
|
5.30
|
0.64
|
0.15
|
Trace
|
0.034
|
7.27
|
mon argileuxfin
|
Langa
|
0-20
|
19.40
|
15.46
|
65.14
|
5.39
|
2.73
|
2.21
|
1.18 0.36
|
0.333
|
2.69
|
LimonargilosableuxAr
|
|
0-60
|
52.47
|
34.72
|
12.81
|
4.98
|
1.17
|
1.96
|
|
0.117
|
0.28
|
gile
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0.05 0.15
|
|
|
|
|
0-20
|
60.75
|
12.34
|
26.91
|
4.53
|
4.46
|
0.65
|
|
0.207
|
14.58
|
Argile
|
Boko
|
0-60
|
62.15
|
11.79
|
26.06
|
4.18
|
0.81
|
0.75
|
Trace
|
0.058
|
6.98
|
Argile
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Trace
|
|
|
|
Luvaka
|
0-20
|
5.00
|
6.80
|
88.20
|
4.98
|
1.00
|
0.15
|
|
0.024
|
17.76
|
Sablelimoneux
|
|
0-60
|
6.54
|
5.92
|
87.53
|
5.12
|
0.83
|
0.10
|
0.40 0.35
|
0.019
|
10.28
|
Sable limoneux
|
|
0-20
|
47.67
|
33.59
|
18.84
|
4.57
|
1.44
|
1.10
|
0.65
|
0.109
|
4.13
|
Argile
|
lukuaka
|
0-60
|
58.75
|
25.77
|
15.48
|
4.85
|
0.69
|
0.90
|
0.45
|
0.058
|
4.81
|
Argile
|
bamba
|
0-20
|
21.57
|
44.16
|
34.27
|
5.04
|
2.68
|
2.90
|
|
0.212
|
8.47
|
Limon
|
|
0-60
|
32.25
|
34.95
|
32.80
|
4.82
|
1.10
|
1.25
|
|
0.134
|
6.57
|
Limon argile
|
Source : LUBAKI, N.et MANDANGA, M. 2012.Niveaux actuels
en éléments fertilisants (N,Pet K)dans les sols de
différents sites de Mbanza-Ngungu. Revue Scientia, ISP/Mbanza-Ngungu,
Vol.XVII(2012)2, pp36.
18
Végétation et relief des sites
1. -Mpete : plateau, savane ;
2. -Kumbi ; plateau, savane ;
3. -Langa ; plateau, savane ;
4. -Boko : plateau, savane ;
5. -Luvaka ; plateau, savane ;
6. Lukuakua ; plateau, savane ;
7. Mbamba : vallée, avec diverses graminées. Notre
champ expérimental se trouvait dans le site Mbamba
présente dans le tableau ci haut, la classe textural de
sol de notre champs expérimental est Limoneux argileux
caractérisé
par des vallées avec diverses graminée.
II.1.3. Climat
D'après les critères de KÖPPEN,
Mbanza-Ngungu est situé dans le climat tropical humide du type A, sous
type AW4. Les pluies sont abondantes, elles vont de mi- Octobre à mi-
Mai. Une petite saison sèche s'observe de mi- Décembre à
mi- Mars (KUSIKU, cité par OVIDE). La température moyenne
annuelle oscille autour de 22,5°C. Durant la saison des pluies, la
température mensuelle atteint 26°C et baisse jusqu' à
15°C en moyenne en saison sèche. Les pluies qui y sont souvent
enregistrées varient de 1300 à 1500 mm par an, les valeurs
moyennes étant de 1200 à 1400 mm d'eau. Il convient de signaler
que cette cité connaît fréquemment de temps couvert de
brouillards, ce qui constitue un apport d'eau supplémentaire (LUKOKI,
2009).
19
Le tableau 3 représente les données climatiques
enregistrées durant la période de l'essai qui s'est allée
du 13 Mars au 19 Juin 2013.
Tableau n°3.Données climatiques
prélevées durant période l'essai
MOIS
|
Rayonnement Global
CAL/ cm3
|
Température externe
|
Point de rosée
|
Température
|
Préparation
|
Humidité RELATIV EU :%
|
Evaporation
|
VENT
|
MAX
|
MIN
|
X
|
OT
|
Sol nu
PERIF 50cm
|
mm d'eau
|
N-D pluie
|
PICHE/cm3
|
VC/K m
|
MARS
|
678,1
|
3,6
|
20,5
|
26,0
|
20,6
|
30,3
|
282,7
|
8
|
75,9
|
3,60
|
2,80
|
AVRIL
|
642,1
|
30,3
|
20,1
|
25,2
|
20,8
|
29,3
|
366,5
|
19
|
79,0
|
2,44
|
1,97
|
MAIS
|
540,7
|
30,0
|
21,1
|
25,7
|
20,9
|
30,7
|
100,2
|
9
|
81,8
|
2,31
|
2,90
|
JUIN
|
528,1
|
28,0
|
23,0
|
25,5
|
22,3
|
30,3
|
3,9
|
2
|
77,2
|
2,37
|
2,62
|
Source : Service agro-climatologique /.Antenne GCRN/ INERA
M'VUAZI
20
II.2. MATERIELS
Nous avons utilisé 4 variétés d'arachide
dont l'une est la plus cultivée de la contrée dans laquelle notre
expérience a été réalisée. L'INERA
présente les caractéristiques ci-après pour les
différentes variétés utilisées :
a. Variété JL 24 : Port
érigé, folioles : vert Clair, jour à la floraison : 30
jours, nombre de graines par gousse : 2 rarement 3, couleur du légume :
blanc-crème, forme de la graine : cylindrique, poids de 1000 graines :
350-380g, rendement en coques : 1800Kg/ha en milieu contrôle et 800-1000
Kg/ha en milieu réel, rendement au décorticage : graines 70%,
coques : 20%, résistante moyenne à la cercosporiose, cycle
végétatif : 90 jours, pas de période de dormance et
cultivable sur toute la RDC (SENASEME 2012).
b. Variété IGM 281 : Port :
semi-érigé, folioles : vert pale, jour à la floraison : 30
jours, nombre de graines par gousse : 3 à 4 , couleur du tégument
: rouge, forme de la graine : cylindrique, poids de 1000 graines : 380g,
rendement en coques : 1800Kg/ha en milieu contrôle et 800-1000 Kg/ha en
milieu réel, rendement au décorticage : graines 60%, coques :
10%, résistante moyenne à la rosetta,rouille, à la
pourriture des graines et à la cercosporiose, cycle
végétatif : 100 jours, pas de période de dormance et
cultivable au Bas-Congo (SENASEM, 2012).
c. Variété ICGV-SM 96722 :
Poids de 100 graines : 514 g, rendement en coque : 2000-3500 kg/ha en station,
1500-2000kg en milieu reel, resistence aux maladie : résistance a la
rosette et a la cércosporiose, cycle végétatif : 90 jrs,
port de plante : semi-érigé, couleur des feuille : vert clair,
jours a la
Le schéma reprenant le dispositif expérimental est
présenté dans la figure ci-après
21
floraison : 30-90 jrs, nombre de graines par gousse 2-3
graines, couleur du tégument : rose, rendement en décorticage
: 65-70%.
d. Variété ICGV-SM 86021: Poids
de 100 graines : 310-340g, rendement en coque :1800kg/ha en station, 800-1000
kg/ha en milieu reel, resistence aux maladie : résistance a la rosette
et a la cércosporiose, cycle végétatif : 90 jrs, port de
plante : semi-érigé, couleur des feuille : vert clair, jours a la
floraison : 30 jrs, nombre de graines par gousse 3-4 graines, couleur du
tégument : rouge, rendement en décorticage :65-70%.
II.3. METHODES
II.3.1. Précédant Cultural
Le site expérimental comportait les espèces
suivantes : Hupomea batatas, Rotboldia exalta,miomosa spp, Panicum notatum
Hymperata cylindrica.
II.3.2. Préparation du terrain
La préparation du terrain comportait les
opérations suivantes : la délimitation du champ
expérimental, le débroussaillement, le labour.
II.3.3. Dispositif expérimental
Nous avons adopté un dispositif expérimental
carré latin, avec 4 traitements. Le champ expérimental, vaste de
96,04 m2, était divisé en 4 colonnes et 4 lignes
comportant respectivement chacune 4 parcelles de 1,20 m x 1,20 m, soit un total
de 16 parcelles. Chaque unité expérimentale renfermait 16 poquets
distants de 30 cm x 30 cm. Les parcelles étaient séparées
par des allées de 1 m de largeur.
![](tude-comparative-sur-les-rendements-des-4-varietes-d-arachide-dans-le-sol-de-Mbanza-Ngungu4.png)
22
9,8 m
1,2 m 1 m
1,2m
V1
V0
V3
1m
V2
9,8 m
V2
V3
V3
V2
V0
V0
V1
V0
Figure n°1. Dispositif expérimental
Légende :
V0 = Variété JL 24
V1 = Variété ICGV-SM 96722
V2 = ICGV-SM 86021
V3 = ICGM 281 II.3.4. Semis
Le semis est intervenu le 13 Mars 2014. L'arachide était
semée aux écartements de 30 cm x 30 cm à raison de deux
graines par poquet.
II.3.5. Entretien
Plusieurs travaux d'entretien ont été
effectués, entre autre les arrosages, le binage-buttage, les sarclages
et les pulvérisations.
Dans la liste des paramètres de production
étudiés figurent le poids sec des 100 gousses, le poids sec de
100 graines,
23
a. Arrosages
Les arrosages sont intervenus deux fois soit le 3/05 et le
06/05/2014 suite au manque de pluies et de fortes températures. La
quantité totale d'eau apportée sur toutes les parcelles du champ
expérimental s'élève à 150 litres par arrosage,
à raison de 9 litres/parcelle.
b. Sarclo-binage et buttage
Au total, trois sarclo-binages et buttages ont
été réalisés, (28/03/2014, 13/04/2014, 30/04/2014)
pour permettre une bonne croissance des plantes.
c. Pulvérisation contre les insectes
Trois pulvérisations avec du Cyperméthrine
(à la concentration de 11,2ml de Cyperméthrine/16 litres d'eau)
ont été effectifs pour la lutte contre les pucerons. Elles se
sont effectuées en date du 15 avril, 24 avril et 10 mai 2014.
II.3.6. Récolte
Elle a eu lieu le 25 Juin 2014. Elle a consisté en
l'arrachage de plantes.
II.3.7. Paramètres étudiés
Des observations ont été menées pendant
le développement végétatif des plants. Elles concernaient
les paramètres végétatifs (levée, diamètre
au collet, hauteur des plantes) et ceux liés à la production.
24
le pourcentage de remplissage des gousses, le pourcentage de
monocoques, bicoques et tricoques et le rendement en gousses.
a. Le taux de levée
Les observations sur la levée ont pour but de montrer
la rapidité avec laquelle chaque variété fait sa
levée. C'est un critère qui montre l'énergie germinative.
Le taux de levée est évalué en notant la date à
laquelle 90% des plants ont levé.
b. Diamètre au collet
Ce paramètre est prélevé dans un
intervalle de 14 jours a compte de jour de levée, elle
prélevé à l'aide d'un pied à coulisse.
c. Hauteur de plante
La hauteur de plante est un paramètre qui
définit la croissance de plantes, elle a servis à comparer la
croissance des différentes variétés observées.
d. Rendements
Après la récolte, la production parcellaire des
quatre plantes d'observation a été pesée. Les
paramètres de production évalués sont le poids frais des
gousses, le poids sec des gousses, le poids sec de 100 gousses, le poids sec de
100 graines et le rendement en gousses sèches. Le rendement parcellaire,
exprimé en kg/ha, est calculé à l'aide de la formule
suivante :
![](tude-comparative-sur-les-rendements-des-4-varietes-d-arachide-dans-le-sol-de-Mbanza-Ngungu5.png)
25
e. Poids sec de 100 gousses et de 100 graines
Ces deux observations sont des caractères
spécifiques des variétés. Ce poids sec est calculé
en pesant 100 gousses et 100 graines d'un échantillon tiré dans
la production des quatre plantes d'observation de chaque parcelle.
f. Taux de remplissage
Un échantillon de 70g est prélevé dans
chaque lot de la production parcellaire après séchage. On compte
le nombre des gousses total (N). Après l'avoir égrainé, on
compte le nombre de gousses mûres (M). On compte ensuite le nombre de
gousse bigraines (Nb) L'ensemble des graines obtenues sont pesées (pgr).
Après on trie les bonnes graines et on les pèse également
(rdS).
Ces caractères varient selon les variétés
et les conditions de cultures, ils indiquent le taux de remplissage de grain et
la qualité de semences (ZAKARI 2003).
II.3.8. Analyse statistique des données
Les données ont été saisies sur Excel et
analysées statistiquement à l'aide du logiciel R. Ce logiciel
nous a permis de faire l'analyse de la variance des données avec le test
de LSD (Least Significant Différence) pour la comparaison des moyennes
des différentes variétés tel que recommandé par
MOBAMBO (2012). La régression linéaire a permis d'établir
la relation entre quelques variables quantitatives prises deux à deux
à 5% de probabilité.
26
CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSION
Après analyses statistiques des données
prélevées pendant l'expérimentation, les résultats
obtenus sont présentés dans les tableaux suivants, rangés
selon qu'il s'agit des paramètres végétatifs ou des
paramètres de production.
III.1. PARAMETRES VEGETATIFS
Les différents paramètres
végétatifs évalués dans le cadre du présent
travail sont le taux de levée, la hauteur des plantes et le
diamètre au collet des plantes.
III.1.1. Taux de levée
Les résultats relatifs au taux de levée sont
présentés dans le tableau n°4.
Tableau n°4. Taux de
levée
Traitement
|
Taux (%) de levée au 5ème
JAS
|
JL24
|
95,31 abc
|
ICGV-SM 96722
|
85,94ab
|
ICGM 281
|
63,25b
|
ICGV-SM 86021
|
89,06a
|
Les moyennes des cultures suivies de mêmes lettres dans
les colonnes ne sont pas significativement différentes selon le test de
la ppds à 5% de probabilité.
Le tableau n°4 montre que 5 jours après semis, le
taux de levée a été différent suivant les
variétés. La variété JL24 a enregistré un
taux de levée plus élevé de 95,31% et équivalent
à ceux enregistré par les variétés ICGV-SM 96722 et
ICGV-SM 86021. La variété ICGM 281 a donné un taux de
levée de 63%, inférieur à 80% recommandés pour les
semences (NUAMBOTE, 2012).
27
III.1.2. Hauteur des plantes
Les résultats de la hauteur des plantes sont
consignés dans le tableau n°5.
Tableau n°5. Hauteur des
plantes
Traitement
|
Hauteur des plantes (cm)
|
14emeJAS
|
28emeJAS
|
42JAS
|
JL24
|
19,67a
|
26,35a
|
48,39acd
|
ICGV-SM
96722
|
18,63a
|
26,28a
|
47,31ac
|
ICGM 281
|
19,56a
|
26,76a
|
46,28b
|
ICGV-SM
86021
|
19,50a
|
27,05a
|
49,56a
|
Les moyennes des cultures suivies de mêmes lettres dans
les colonnes ne sont pas significativement différentes selon le test de
la ppds à 5% de probabilité.
Il ressort du tableau n°5 que jusqu'au 28ème jour
après semis, la hauteur des plantes des 4 variétés
d'arachide est restée la même. Quarante-deux jours après
semis, la variété ICGV-SM 86021 a enregistré la hauteur
des plantes la plus élevée, évaluée à 49,56
cm équivalent à ICGV-SM 96722 et JL24 mais supérieur
à la variété ICGM 281.
III.1.3. diamètre au collet
Tableau n°6. Diamètre au
collet
Variété
|
Diamètre au collet des plantes (mm)
|
14emeJAS
|
28emeJAS
|
42JAS
|
JL24
|
4,37a
|
5,71a
|
6,16a
|
ICGV-SM
96722
|
3,06b
|
4,26a
|
4,82a
|
ICGM 281
|
3,68a
|
4,96a
|
5,43a
|
ICGV-SM
86021
|
3,93a
|
5,23a
|
5,65a
|
Les moyennes des cultures suivies de mêmes lettres dans les
colonnes ne sont pas significativement différentes selon le test de la
ppds à 5% de probabilité.
28
De l'examen du tableau n°6, il se révèle que
:
Au 14ème jour après semis, les
variétés JL24, ICGV-SM 86021 et ICGM 281 ont donné un
diamètre au collet plus élevé que la variété
ICGV-SM 96722 ;
28 et 42 jours après semis, toutes les quatre
variétés ont respectivement donné un même
diamètre au collet.
III.2. PARAMETRES DE PRODUCTION
Dans la liste des paramètres de production figurent le
pourcentage de monograines, de bigraines et de tricoques, le poids de 100
gousses sèches, le poids de 100 graines sèches, le rendement en
gousses fraîches et le rendement en gosses sèches
III.2.1. Pourcentage des gousses monograines, bigraines et
trigraines
La proportion de la production en gousses des plantes est
répartie en gousses monograines, bigraines et trigraines dans le tableau
n°7.
Tableau n°7. Pourcentage de monograines,
bigraines et trigraines
Traitement
|
% monocoques
|
% bigraines
|
% trigraines
|
JL24
|
14,75a
|
69,25a
|
16,00a
|
ICGV-SM
96722
|
10,00a
|
59,00a
|
31,00a
|
ICGM 281
|
20,00a
|
51,50a
|
28,50a
|
ICGV-SM
86021
|
27,75a
|
57,75a
|
14,50a
|
Les moyennes des cultures suivies de mêmes lettres dans
les colonnes ne sont pas significativement différentes selon le test de
la ppds à 5% de probabilité.
Les résultats se rapportant au tableau n°7 montrent
que quelles que soient les dates, les 4 variétés d'arachide sous
étude
29
ont la même proportion des gousses monograines, bigraines
et trigraines.
III.2.2.Poids de 100 gousses sèches
Les résultats relatifs au poids sec de 100 gousses sont
résumés dans le tableau 8.
Tableau n°8. Poids sec de 100
gousses
Variété
|
Poids sec de 100 gousses (kg)
|
JL24
|
0,12a
|
ICGV-SM 96722
|
0,12a
|
ICGM 281
|
0,13a
|
ICGV-SM 86021
|
0,13a
|
Les moyennes des cultures suivies de mêmes lettres dans
les colonnes ne sont pas significativement différentes selon le test de
la ppds à 5% de probabilité.
Le tableau 8 révèle que toutes les 4
variétés concernées par le présent travail ont
donné un même poids sec de 100 gousses.
III.2.3. Poids sec de 100 graines
Le tableau n°9 présente les résultats du
poids de 100 graines sèches de différentes variétés
d'arachide sous étude.
Tableau n°9. Poids de 100 graines
sèches
Variété
|
Poids sec de 100 graines (g)
|
JL24
|
52,85b
|
ICGV-SM 96722
|
47,08a
|
ICGM 281
|
40,63a
|
ICGV-SM 86021
|
42,31a
|
Les moyennes des cultures suivies de mêmes lettres dans
les colonnes ne sont pas significativement différentes selon le test de
la ppds à 5% de probabilité.
Il ressort du tableau n°9 que de 4 variétés
comparées dans notre essai, la variété JL24 a
enregistré le poids sec de 100 graines le plus élevé. Par
contre, ICGV-SM 96722, ICGM 281 et ICGV-SM 86021 sont semblables.
30
III.2.4. Rendement en gousses fraîches
Il est important d'évaluer le rendement de l'arachide en
gousses fraiches car la production peut être écoulée
à l'état frais. Le tableau n°10 en synthétise les
résultats.
Tableau n°10. Rendement en gousses
fraîches
Traitement
|
Rendement en gousses
fraîches (kg/ha)
|
JL24
|
916,67a
|
ICGV-SM 96722
|
680,56a
|
ICGM 281
|
704,86a
|
ICGV-SM 86021
|
687,50a
|
Les moyennes des cultures suivies de mêmes lettres dans
les colonnes ne sont pas significativement différentes selon le test de
la ppds à 5% de probabilité.
En examinant minutieusement les résultats
consignés dans le tableau n°10, on constate que le rendement en
gousses sèches est identique pour les 4 variétés
d'arachides comparées.
Comparés aux résultats rapportés par
BANGATA et al.(2013) dans les conditions éco-climatiques de
N'djili-Brasserie, selon lesquels les variétés ICGV-SM 96722,
JL24, ICGM 281 et ICGV-SM 86021 ont produit des rendements respectifs de 3,5
t/ha, 5,1 t/ha, 3,9 t/ha et 4,5 t/ha, les rendements enregistrés dans
notre essai sont largement inférieurs. Ce décalage serait
dû aux conditions édaphiques différentes dans lesquelles
les deux études ont été menées.
III.2.5. Rendement en gousse sèches
Le rendement de la culture d'arachide est évalué
en kilogrammes de gousses sèches par hectare. Après analyses
statistiques des données prélevées, les résultats
consignés dans le tableau 11 ont été obtenus.
31
Tableau n°11. Rendement en gousses
sèches
Traitement
|
Rendement en gousses
sèches (kg/ha)
|
JL24
|
357,64a
|
ICGV-SM 96722
|
479,17a
|
ICGM 281
|
350,69a
|
ICGV-SM 86021
|
319,44a
|
Les moyennes des cultures suivies de mêmes lettres dans
les colonnes ne sont pas significativement différentes selon le test de
la ppds à 5% de probabilité.
Le tableau relatif au rendement en gousses sèches
montre que les variétés JL24, ICGV-SM 96722, ICGM 281 et ICGV-SM
86021 ont produit un rendement en gousses sèches identique.
Nos résultats sont de loin inférieurs à
ceux obtenus par BANGATA et al. (2013) où les
variétés JL24, ICGV-SM 96722, ICGM 281 et ICGV-SM 86021 ont
donné respectivement 4200 kg/ha, 3100 kg/ha, 2600 kg/ha et 2900 kg/ha.
Le site expérimental N'djili-Brasserie de la faculté des Sciences
Agronomiques de l'Université de Kinshasa est encore moins cultivé
et renferme un sol fertile.
32
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Le présent travail a porté sur une étude
comparative des quatre variétés d'arachide sur le rendement dans
les conditions éco-climatiques de Mbanza-Ngungu.
Pour y parvenir, un dispositif en carré latin a
été adopté.
Les résultats obtenus ont montré qu'en ce qui
concerne les paramètres végétatifs, les
variétés JL24, ICGV86021 et ICGV-SM96722 ont enregistré un
taux de levée et une hauteur de plantes équivalentes par apport
à la variété ICGV281 qui s'est
révélée moins performante. Au 14ème JAS, les
variétés JL24, ICGV86021 et ICGV281 ont présentés
les diamètres aux collets satisfaisants et supérieurs par apport
à la variété ICGV-SM96722. Au 56ème JAS, les 4
variétés ont donné un même diamètre au
collet.
En ce qui concerne les paramètres de production, les 4
variétés ont été identiques ; exception faite pour
les poids sec de 100 graines pour lequel la variété JL24 a
montré ses performances avec 52,85 g.
Considérant ce qui précède, nous
recommandons aux futurs chercheurs de mener le même essai dans d'autres
sites de Mbanza-Ngungu et avec un amendement calcaire pour relever le pH de 4,5
selon nos analyses pédologiques à 6 - 6,5 recommandé pour
la culture de l'arachide.
GILLIER, P. & SILVESTRE, P.- L'arachide(1969)-Ed.P.
Maisonneuve & larose, 11 rue victore-cousin, 75005 Paris.
33
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38
ANNEXE
39
![](tude-comparative-sur-les-rendements-des-4-varietes-d-arachide-dans-le-sol-de-Mbanza-Ngungu6.png)
![](tude-comparative-sur-les-rendements-des-4-varietes-d-arachide-dans-le-sol-de-Mbanza-Ngungu7.png)
40
summary(aov(to$111.aut14---to$traitement+to$colonne+to$ligne)j
Df Sum Sq Mean Sq F value Pr(7F) to$traitemernt 3 2.616 .8719
0.340 0.797
to$colonne 3 0.650 0.2166 0.085 0.966
to$ligne 3 6.018 2.0060 0.783 0.545
Residuals 6 15.367 2.5612
7 Tu]ceyHSD(eov(to$Yaaut14--to$traitement+to$colonue+to$ligrne)
)
Tnkey multiple comparisons of means 95% family-wise confidence
level
Fit: aov(formula = to$haut14 -- to$traitement + to$colonne +
to$ligne}
$'to$traiteraent'
di ff lwr upr p ad]
ICGV-SM 86021-ICGM 281 -0.31125 -4.22866 3.60616 0.9919805
TCGV-SM 96722-ICGM 281 -0.93000 -4.84741 2.98741 0.8425268
JT.24-ICGM 281 0.11000 -3.80741 4.02741 0.9996327
ICGV-SM 96722-ICGV-SM 85021 -0.61875 -4.53516 3.29855
0.9440941
JL24-ICGV-SM 86021 0.42125 -3.49616 4.33866 0.9807909
J1.24-ICGV-SM 96722 1.04000 -2.87741 4.95741 0.7964442
S `to$colorine `
di ff lwr upr p ad] -C1 0.09125 -3.82616 4.00855 0.9987900
C3-C1 -0.24250 -4.15991 3.67491 0.9961443 C4-C1 0.32000 -3.59741 4.23741
0.9913056 C3- -0.33375 -4.25116 3.58355 0.9901740 C4- 0.22875 -3.68866 4.14616
0.9967546 C4-C3 0.56250 -3.35491 4.47991 0.9568408
$ to$ligne`
6374434
di ff lwr upr p adj 1.2-1.1 0.753125 -3.478162 4.984412
0.9232532 1.3-1.1 0.390000 -3.555884 4.435884 0.9859568 1-4-1-1 1.700525
-2.530662 5.931912 0.5468995 1.3-1.2 -0.353125 -4.079507 3.353257 0.9853985
1.4-1-2 0.947500 -2.969910 4.864910 0.8354758 1.4-1.3 1.310625 -2.405757
5.027007 0.
summary(aov(to$191aut28--to$traitement+to$colonne+to$1igne)}
Df Sum Sq Mean Sq F value Pr(7Y) to$traitement 3 1.572 0.524
0.237 0.867
to$colonne 3 9.106 3.035 1.374 0.338
ta$ligne 3 7.406 2.469 1.117 0.413
Residuals 6 13.258 2.210
7 Tu]ceyHS0(aov(to$liaut28-to$traitement+to$colonne+to$ligne)j
Tuke y multiple comparisons of means 95% family-wise confidence
level
Fit: aov(formula = to$haut28 -- to$traitement + to$colonne +
to$ligne) S'to$traitement'
di ff lwr upr p adj
ICGV-SM 86021-ICGM 281 0.2875 -3.351109 3.926109 0.9921091
ICGV-SM 96722-1CGM 281 -0.4800 -4.118509 3.158609 0.9558429
J1.24-ICGM 281 -0.4150 -4.053509 3.223609 0.9772932
ICGV-SM 96722-ICGV-SM 86021 -0.7675 -4.406109 2.871109
0.8817034
J1.24-ICGV-SM 86021 -0.7025 -4.341109 2.935109 0.9053114
JL24-ICGV-SM 96722 0.0650 -3.573509 3.703609 0.9999051
S'to$colonne'
cliff lwr upr p ad] -C1 -0.4350 -4.073509 3.203509
0.9740653 C3-C1 -0.6925 -4.331109 2.946109 0.9087212 C4-C1 1.2700 -2.358509
4.908509 0.6442196 C3- -0.2575 -3.896109 3.381109 0.9942840 C4- 1.7050
-1.933609 5.343609 0.4338747 C4-C3 1.9525 -1.676109 5.601109 0.3318308
$'to$ligne'
cliff 1wr up= p adj L2-L1 0.1195833 -3.810563 4.049730
0.9995331 L3-L1 0.9953333 -2.752605 4.753272 0.7975033 1.4-1.1 1.6670833
-2.253063 5.597230 0.5076144 L3-L2 0.8757500 -2.575137 4.327637 0.8152554
1.4-1.2 1.5475000 -2.091109 5.186109 0.5056721 1.4-1.3 0.6717500 -2.780137
4.123637 0. 9433799
41
7
summary(aov(to$19..aut42--to$traitement+to$colonne+to$ligue)}
|
Df Sum Sq
|
Mean Sq F value
|
Pr(7E)
|
|
|
|
|
|
|
to$traitement
|
3 23.740
|
7.913 10.113
|
0.00922
|
w w
|
|
|
|
|
|
to$colonne
|
3 3.133
|
1.044 1.335
|
0.34818
|
|
|
|
|
|
|
to$ligne
|
3 18.737
|
6.246 7.982
|
0.01622
|
|
|
|
|
|
|
Residuals
|
6 4.695
|
0.782
|
|
|
|
|
|
|
|
Signif. codes:
|
0
|
0.001 'k,' 0.01
|
`w: 0.05
|
L.P.
|
|
0.1
|
`
|
'
|
1
|
7 TukeyHSD(aav(ta$naut42--to$traitement+ta$colonne+ta$ligne)}
Tukey multiple comparisons of means 95% family-wise confidence
level
Fit: aov(fat-ncila = to$baut42 -- to$traitement +
to$colonne + to$ligne}
$ ' t o $ t rai t ement '
cliff lwr upr p adj
ICGV-SM 86021-ICGM 281
|
|
3.3050
|
1.13970527
|
5.470295
|
0.0074346
|
ICGV-SM 96722-ICGM 281
|
|
2.4250
|
0.25970527
|
4.590295
|
0.0312651
|
JL.24-ICGM 281
|
|
2.2275
|
0.06220527
|
4.392795
|
0.0446031
|
ICGV-SM 96722-ICGV-SM
|
86021
|
-0.8800
|
-3.04529473
|
1.285295
|
0.5388629
|
JL24-ICGV-SM 06021
|
|
-1.0775
|
-3.24279473
|
1.087795
|
0.3895739
|
JL24-ICGV-SM 96722
|
|
-0.1975
|
-2.36279473
|
1.967795
|
0.9880262
|
$ to$calann.e'
di ff
|
lwr
|
upr
|
p adj
|
-C1
|
0.7950
|
-1.3702947
|
2.960295
|
0.6104511
|
C3-C1
|
0.8500
|
-1.3152947
|
3.015295
|
0.5637882
|
C4-C1
|
1.2125
|
-0.9527947
|
3.377795
|
0.3059285
|
C3-
|
0.0550
|
-2.1102947
|
2.220295
|
0.9997279
|
C4-
|
0.4175
|
-1.7477947
|
2.582795
|
0.9056290
|
C4-C3
|
0.3625
|
-1.8027947
|
2.527795
|
0.9346887
|
$ to$ligne'
cliff
|
lwr
|
upr
|
p adj
|
1.2-1.1
|
-1.33375
|
-3.€725356
|
2.005036
|
0.2936252
|
1.3-1.1
|
0.60600
|
-1.6303068
|
2.842307
|
0.7869761
|
1.4-1-1
|
1.63875
|
-0.700035€
|
3.977536
|
0.1719055
|
L3-L2
|
1.93975
|
-0.1144289
|
3.993929
|
0. 0625766
|
{
7
summary(aov(to$11..aut56--to$traitement+to$colonne+to$ligrie)}
|
Df Sum Sq
|
Mean Sq F
|
value
|
Pr (7F).
|
|
|
|
|
ta$traitement
|
3 23.795
|
7.932
|
5.947
|
0.0314
|
|
|
|
|
ta$colonne
|
3 1.136
|
0.379
|
0.284
|
0.8355
|
|
|
|
|
to$ligne
|
3 9.580
|
3.193
|
2.394
|
0.1670
|
|
|
|
|
Residuals
|
6 8.002
|
1.334
|
|
|
|
|
|
|
Signif. codes:
|
0 swww:
|
0.001 'ww'
|
0.01
|
`w' 0.05
|
0.1
|
'
|
·
|
1
|
7 TukeyISD(aov(to$11aut56---to$traitement+to$colonrie+to$ligne)
Tukey nuiltiple comparisons of means 95% family-wise confidence level
Fit: aov ( forriui1a = to$baut56 -- to$traitement
di ff
$ ` t o $ t rai t ement `
|
+ ta$colonne
|
+ to$ligne)
|
ICGV-SM 86021-ICGM 281
|
3.2750
|
mw=-
wr3.2750 0.4481427
|
upr
6.1018573
|
p adj
0.0269967
|
ICGV-SM 96722-ICGM 281
|
1.0250
|
-1.8018573
|
3.8518573
|
0.6189278
|
TL24-ICGM 281
|
2.1025
|
-0.7243573
|
4.9293573
|
0.1435777
|
ICGV-SM 96722-ICGV-SM 86021
|
-2.2500
|
-5.0768573
|
0.5768573
|
0.1154299
|
TL24-ICGV-SM 86021
|
-1.1725
|
-3.9993573
|
1.6543573
|
0.5240506
|
.31.24-ICGV-SM 96722
|
1.0775
|
-1.7493573
|
3.9043573
|
0.5845832
|
$`to$colonne`
di ff
|
lwr
|
upr
|
p adj
|
-C1
|
0.4525
|
-2.374357
|
3.279357
|
0.9420534
|
C3-C1
|
-0.2000
|
-3.026857
|
2.626857
|
0.9942885
|
C4-C1
|
-0.2000
|
-3.026857
|
2.626857
|
0.9942885
|
C3-
|
-0.6525
|
-3.479357
|
2.174357
|
0.8526935
|
C4-
|
-0.6525
|
-3.479357
|
2.174357
|
0.8526935
|
C4-C3
|
0.0000
|
-2.826857
|
2.826857
|
1.0000000
|
$`to$ligne`
|
di ff
|
lwr
|
upr
|
p adj
|
L2-L1
|
-1.3554167
|
-4.4087715
|
1.697938
|
0.4740169
|
L3-L1
|
-0.9726667
|
-3.8922323
|
1.946899
|
0.6739070
|
L4-L1
|
0.5420833
|
-2.5112715
|
3.595438
|
0.9237623
|
L3-L2
|
0.3827500
|
-2.2990423
|
3.064542
|
0.952
|
42
summary(aov(to$diam14--to$traitemeut+to$colonne+to$lzgrae) Df Sum
Sq Mean Sq F value Pr(7E)
to$traztement 3 3.637 1.2222 34.912 0.000341 WWW
to$colonne 3 0.137 0.0456 1.313 0.354231
to$1zgne 3 0.233 0.0777 2.238 0.184413
Residuals 6 0.208 0.0347
Siquif. codes: ',r
x,r. 0.001 0.01 -f.. 0.05 0.1 1
7 TulceyHSD(sov(to$diaml4--to$traitemeot+to$colonue+to$lique)j
rake y multiple conpart s ans of means 95% family-wise confidence 1 eve 1
Fit: aov (fo rmnl a = t o $ di aml 4 -- t o $ t raz t emeut +
to$colonne + t o $ 1 z gne )
$'to$traitement'
di ff 1wr upr p adj
ICGV-SM 86021-ICGM 281 0.0000 -0.45612052 0.4561205 1.0000000
ICGV-SM 96722-ICGM 281 -0.8750 -1.33112052 -0.4188795
0.0023016
1.24-ICGM 281 0.4375 -0.01862052 0.8936205 0.0589150
ICGV-SM 96722-ICGV-SM 86021 -0.8750 -1.33112052 -0.4188795
0.0023016
.71-24-ICGV-SM 86025 0.4375 -0.01862052 0.8936205 0.0589150
.71-1.24-ICGV-SM 96722 1.3125 0.85637948 1.7686205
0.0002477
S`to$colonne'
cliff 1wr upr p adj -C1 -0.1875 -0.6436205 0.2686205
0.5305761 C3-C1 -0.0625 -0.5186205 0.3936205 0.9620537 C4-C1 0.0625 -0.3936205
0.5186205 0.9620537 C3- 0.1250 -0.3311205 0.5811205 0.7816426 C4- 0.2500
-0.2061205 0.7061205 0.3206306 C4-C3 0.1250 -0.3311205 0.5811205 0.7816426
S`to$lzgne`
di ff 1wr upr p adj
1.2-1.1 -0.23958333 -0.7322498 0.2530831 0.4064571 1-3-1.1
0.06666667 -0.4044126 0.5377459 0.9585268 1-4-1-1 0.01041667 -0.4822498
0.5030831 0.9998428 1.3-1.2 0.30625000 -0.1264639 0.7389639 0.1669139
7 summary (ao T(to$dlr~m78-to$traite]Rent+to$color me+to$] igme )
Df Sum Sq Mean Sq F value Pr(7F)
t otraitement 3 4.377 1.4589 2.554 0.143
to$colonne 3 0.590 0.1966 0.358 0.786
t o$ligne 3 0.687 0.2289 0.416 0.748
Residuals 6 3.299 0.5498
TukeyISD(aov(ta$dlam28-to$traitement+to$calonne+to$llgne)j
Tukey multiple comparisons of means 95% family-wise
confidence level
Fit: aov(formonila = to$diam28 ^- to$traiterit + tocolonue +
to$ligne}
$-to$traitement`
duff lwr upr p adj
ICGV-SM 86021-ICGM 281 0.2625 -1.5524342 2.0774342 0.9559766
ICGV-SM 96722-ICGM 281 -0.7025 -2.5174342 1.1124342 0.5737798
SL24-ICGM 281 0.7450 -1.0699342 2.5599342 0.5316254
ICGM-SM 96722-ICGV-SM 86021 -0.9650 -2.7799342 0.8499342
0.3418899
J7.24-ICGV-SM 86021 0.4825 -1.3324342 2.2974342 0.7958142
JI.24-ICGV-SM 96722 1.4475 -0.3674342 3.2624342 0.1146552
$'-to$colonne'
cliff lwr upr p adj -C1 -0.1850 -1.999934 1.629934
0.9835134 C3-C1 0.0125 -1.802434 1.827434 0.9999946 C4-C1 0.3475 -1.467434
2.162434 0.9073055 C3- 0.1975 -1.617434 2.012434 0.9801291 C4- 0.5325 -1.282434
2.347434 0.7472488 C4-C3 0.3350 -1.479934 2.149934 0.9156441
$'to$lign
duff lwr upr p adj L2-L1 0.1766667 -1.78368E 2.137020
0.9884361 L3-1.1 0.2006667 -1.673789 2.075123 0.9810341 L4-L1 0.5841667
-1.376186 2.544520 0.7389248 L3-L2 0.0240000 -1.697798 1.745798 0.9999549 L4-L2
0.4075000 -1.407434 2.222434 0.8621654 L4-L3 0.3835000 -1.338298 2.105298
0.8648165
43
7 summarr(aov(to$diam42-to$traitement+to$colonne+to$ligrie)j
t o $ t rai t eurent t o$ col ohne t o$ 1 i gne Residuals
Of
|
Sum Sq
|
Mean Sq F
|
value
|
Pr (7F)
|
3
|
5.254
|
1.7512
|
3.068
|
0.113
|
3
|
0.449
|
0.1497
|
0.262
|
0.850
|
3
|
0_483
|
0.1510
|
O_282
|
0.837
|
6
|
3.425
|
0.5709
|
|
|
7 TulceyHSD(aov(to$diam42-to$traitement+to$colonne+to$ligme))
Tulcey rain t iple comparisons of means 95%
faxai 1 y-wise confidence 1 eve 1
Fit: aov(forxmula to$diara42 -- to$traitement + to$colonne +
to$ligne}
$ - t o $ t rai t ement
I CGV- SM 8 6 0 2 1 -ICGM 281 I CGV- SM 9 6 7 2 2 -ICGM 281
al.24-ICGM 281
I CGV- SM 0 6 7 2 2- ICGV- SM 01T.24-ICGV-SM 86021
01T.24-ICGV-SM 96722
|
cliff
|
1wr
|
upr
|
p adj
|
|
0.2150
|
-1.6344422
|
2.0644422
|
0.9760343
|
|
-0.8600
|
-2.7094422
|
0.9894422
|
0.4395623
|
|
0.7275
|
-1.1219422
|
2.576-9422
|
0.5623271
|
8.6021
|
-1.0750
|
-2.9244422
|
0.7744422
|
0.2809791
|
|
0.5125
|
-1.3369422
|
2.3619422
|
0.7762867
|
|
1.5875
|
-0.2619422
|
3.4359422
|
0.0890269
|
lwr
- 1.814442
- 1.924442
- 1.48.5942
- 1.959442
- 1.521942
- 1.411942
.-C1 .C3-C1 .C4-C1
C3 -
C4-
C4 -C3
$`to$colonne'
cliff
0.0350
- 0.0750 0.3625
- 0.1100 0.3275 0.4375
upr
|
p adj
|
1.884442
|
0.9998872
|
1.774442
|
0.9989001
|
2.211942
|
0.9015007
|
1.739442
|
0.9965734
|
2.176942
|
0.9242741
|
2.286942
|
0.8438455
|
$ `to$ligrne `
L2-1.1 L3 -L1 L4-1-1 L3-L2 L4-L2 L4-L3
|
cliff 0.4254167 0.2005667 0.4479167
- O.2247500 0.0225000 0.2472500
|
lwr
- 1_572209
- 1.709429
- 1.549709
- 1.979285
- 1.825942
- 1.507285
|
upr g adj
2.423043 0_8788701 2.110762 0.9820266 2.445543 0.8525126 1.529785
0.9685273 1.871942 0.9999700 2.001785 0.9590069
|
} Summary(ao(to$dlam56-to$traitement+to$colonne+to$11gue) Df Sum
Sq Mean Sq F value Pr (7F)
t o$traitement 3 3.213 1.0710 1.334 0.348
t o$colonne 3 0.375 0.1252 0.156 0.922
t o$ligne 3 1.662 0.5540 0.690 0.591
Residuals 6 4.817 0.8028
7 TukeyHSD(aov(to $diam56-to$traitement+to$colonne+to$ligne) }
Tukey multiple comparisons of means 95% family-wi se confidence
level
Fit: aov(formula = to$diam56 -- to$traitement + to$colonne +
to$ligne} $'to$traitemient'
dlff
ICGV-SM 86021-ICGM 281 0.1625
ICGV-SM 96722-ICGM 281 -0.4500
Jî.24-ICGM 281 0.8000
ICGV-SM 96722-ICGV-SM 86021 -0.6125
J1.24-ICGV-SM 86021 0.6375
J1..24-ICGV-SM 96722 1.2500
lwr
- 2.0307414
- 2.6432414
- 1.3932414
- 2.8057414
- 1.5557414
- 0.9432414
upr p adj
2.355741
|
0.9934614
|
1.743241
|
0.8895773
|
2.993241
|
0.6149053
|
1.580741
|
0.7724921
|
2.830741
|
0.7521779
|
3.443241
|
0.2940266
|
$`to$colonne'
cliff lwr upr p adj -C1 0.1125 -2.080741 2.305741 0.9977887
C3-C1 0.2375 -1.955741 2.430741 0.9804045 C4-C1 0.4125 -1.780741 2.605741
0.9114576 C3- 0.1250 -2.068241 2.318241 0.9969792 C4- 0.3000 -1.893241 2.493241
0.9622380 C4-C3 0.1750 -2.018241 2.368241 0.9918807
$`ta$ligne`
diff lwr upr p adj L2-L1 0.21875 -2.150222 2.587722
0.9875933 L3-L1 0.23000 -2.035170 2.495170 0.9836955 L4-L1 0.88125 -1.487722
3.250222 0.6014814 L3-L2 0.01125 -2.069442 2.091942 0.9999974 L4-L2 0.66250
-1.530741 2.855741 0.7314969 L4-L3 0.65125 -1.429442 2.731942 0.7113970
![](tude-comparative-sur-les-rendements-des-4-varietes-d-arachide-dans-le-sol-de-Mbanza-Ngungu8.png)
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