REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
Institut Supérieur de Commerce de
Tshikapa
251671040ISC TSHIKAPA
BP 150
ANALYSE DU PROCESSUS D'ELABORATION ET D'EXECUTION D'UN
BUDGET D'EXPLOITATION ET SON INCIDENCE SUR LA GESTION D'UNE ORGANISATION NON
GOUVERNEMENTALE
(Cas de la Centrale de Distribution des
Médicaments Essentiels de Tshikapa En sigle CEDIMET
ASBL)
Période considéré pour
l'étude 2011-2015
Par Théophile ILOWA MANYAMA
Gradué en Sciences Commerciales et Financières
Mémoire présenté et défendu
en vue de
l'obtention
du grade de licencié en Sciences
Commerciales
et Financières.
Option :
Comptabilité
Directeur : CT MADJERE BUKUNGU
Co-directeur :
Ass. Ally MABOYA
Juillet 2016
I
Epigraphe
« Tout ce que ta main trouve à faire,
fais-le avec ta force, car il n'y a ni oeuvre, ni plan, ni connaissance, ni
sagesse dans la tombe, le lieu où tu vas. Je suis retourné pour
voir sous le soleil que la course n'est pas aux hommes rapides, ni la bataille
aux hommes forts, et non plus la nourriture aux sages, et non plus la richesse
aux intelligents, ni même la faveur à ceux qui ont de la
connaissance, car temps et événement imprévu leur arrivent
à tous ». (Ecclésiaste 9 :10-11)
II
DEDICACE
A vous Mon père MANYAMA Léon, instrument de
la source de la lumière, pour votre souffrance afin que Christ soit
formé en moi et pour votre soutien moral et matériel ;
A vous ma très chère mère MUENDELE
ISHOMBONGO Adeline pour votre amour témoigné à mon
endroit durant toute ma vie sur cette terre des hommes, vos sacrifices pour
assurer mon éducation ainsi que vos sages conseils.
A toi ma chère épouse KUMAKINGA NYIMANAMBO
Léonçia pour tout ce que tu as enduré, ta patience et la
compréhension qui te caractérise ;
A vous mes enfants ILOWA MING Christ vit, ILOWA BANG
Jaspé Jean paul, ILOWA MUJING Josiane Divine, MASENGU Judith,.... que
ce travail soit pour vous un modèle à suivre.
A vous mes frères et Soeurs ISHIMA Iley, LUBELO
René, PAKOYI Toussaint, MINGORO Gothy IPAMBA Augustin, MIPANGU
Guylain, MIKADI Clément, PONGO Fréderic, BURAMBA MIKADI Docta,
MANYAMA MIKADI Léon, MAPUSHO Marcel, Christine BANGAMBA, Honorine
LUBWANYA, ... pour votre soutien.
A vous Mon Beau père Albert NYIMANAMBO et ma belle
mère Anastasie NKAYA nous manifestons notre gratitude en vers votre
personnalité pour vos sages conseils.
A vous Familles Pasteurs Ezéchiel NSUMBA
MAPUYA, Louis MBELAPAY colonnes et appuis de la vérité pour
votre soutien dans tous les domaines.
A vous Familles Justin KABWANGA KUMANKADA, Justin LUWEPE
MAYARA pour vos encouragements et vos soutiens.
A vous Pauvres CT Ndalé LUBWERA et Directeur
MANDJANDJA, vous avez quitté la terre des hommes à la
veille de la défense du présent mémoire, que vos
âmes reposent en paix
A tous mes frères et soeurs que je n'ai pas pu
citer ici.
III
Avant propos
Le thème que nous avons le privilège de
développer dans les lignes qui vont suivre s'intitule
« analyse du processus d'élaboration et
d'exécution d'un budget d'exploitation et son incidence sur la gestion
d'une organisation non gouvernementale » cas de la Centrale de
Distributions de Médicaments Essentiels de Tshikapa en sigle
« CEDIMET ».
Il est le résultat de plusieurs sacrifices
endurés durant six ans au sein de l'Institut Supérieur de
Commerce de Tshikapa.
Il n'aurait pas été possible sans le
concours combien appréciable de certaines personnalités à
qui nous devons une énorme dette morale.
Nous pensons principalement à notre Directeur en la
personne du Chef de travaux MADJERE BUKUNGU François pour s'être
investi dans sa direction malgré ses multiples occupations, et nous
pensons aussi à notre co-directeur en la personne de l'Assistant MABOYA
Ally pour s'être également investi pour que ce travail ait la
forme et le fond qu'il a aujourd'hui, malgré ses multiples occupations.
Qu'ils daignent accepter nos très sincères remerciements.
Nos remerciements vont également à l'endroit
de tout le corps enseignant de l'Institut Supérieur de Commerce pour son
encadrement qui a fait de nous ce que nous sommes devenus aujourd'hui.
Nous adressons nos plus vifs remerciements au Pharmacien
directeur MATENDO Martin et José LUMBALA Responsable Administratif et
Financier de la CEDIMET pour nous avoir fourni une documentation qui nous a
permis de réaliser le présent travail.
Il serait pour nous une ingratitude coupable que de passer
sous silence nos compagnons de lutte pour leurs sages conseils et
encouragements. Il s'agit de Sam Samuel KIAKU NDENGA, Tshiam's Tshiambamba,
Ntumba ASSA,Samuel MABONDO, Tshihuna Cristophe,KISEKE MUDAHILA Marie
Claire,Ruth MBOSHO BUSHEBU,Tshienda Mayele,....à qui nous
réitérons nos remerciements. Nous ne pouvons pas oublier
José KWETE MINGASHANGA et Prince PERO MANDJOKO.
Que toutes les personnes qui nous ont apporté leur
soutien moral et/ou matériel et que nous n'avons pas pu citer ici
veuillent bien trouver, à travers ce travail, l'expression de nos
sentiments de gratitude.
Théophile ILOWA
MANYAMA
S O M M A I R E
0.
INTRODUCTION
GENERALE
0.1 PRESENTATION DU SUJET
0.2 OBJET D'ETUDE
0.3 ETAT DE LA QUESTION
0.4 CHOIX ET INTERET DU SUJET
0.5 PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES DU TRAVAIL
0.5.1 Problématique
0.5.2 Hypothèses
0.6 METHODES ET TECNIQUES DE RECHERCHE
0.6.1 Méthodes de recherche
0.6.2 Techniques de recherche
0.7 DELIMITATION DU SUJET
0.8 SUBDIVISION DU TRAVAIL
0.9 DIFFICULTES RENCONTREES
PREMIERE PARTIE : APPROCHE THEORIQUE DU
TRAVAIL
CHAPITRE 1. GENERALITES SUR LES
CONCEPTS DE BASES
1.1 Analyse
1.2 Processus
1.3 Elaboration
1.4 Exécution
1.5.1 Sortes de budgets
1.5.2 Caractéristique de
budgets
1.6 Exploitation
1.7 L'incidence
1.8 La gestion
1.9 Organisation non gouvernementale
CHAPITRE 2 NOTION THEORIQUES SUR LE BUDGET
D'EXPLOITATION ET SON INCIDENCE SUR LA GESTION DE
L'ENTREPRISE.
2.1
La
gestion
2.1.1
Le
système de gestion
2.1.2
La gestion prévisionnelle
2.1.3 La gestion budgétaire
2.1.4 Impact du budget dans la gestion
2.1.5 Le contrôle budgétaire
2.1.5.1 Différente étape du contrôle
budgétaire
2.1.5.2 Condition d'efficacité du contrôle
budgétaire
2.1.5.3 Technique du contrôle budgétaire
2.1.5.4 Modalité du contrôle
budgétaire
2.2 L'élaboration du budget d'exploitation
2.3 La hiérarchie budgétaire
http://www.memoireonline.com/10/07/621/m_analyse-budget-exploitation-gestion-entreprise-publique-services16.html
- toc41
2.3.1 Ordre d'établissement des budgets
2.3.2 Mise en harmonie des budgets
2.4
La
construction du budget d'exploitation
2.4.1 Les comptes
2.4.2 La prévision des ventes
2.4.3 Les centres
DEUXIEME PARTIE APPROCHE PRATIQUE
CHAPITRE 3.
PRESENTATION DU MILIEU D'ENQUETE «CEDIMET»
3.1 PRESENTATION DE LA VILLE DE LA VILLE DE TSHIKAPA
3.2 PRESENTATION DU MILIEU D'ENQUETE
3.3
http://www.memoireonline.com/10/07/621/m_analyse-budget-exploitation-gestion-entreprise-publique-services10.html
- toc30
PRESENTATION,
ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA CEDIMET
3.3.1 Présentation de la CEDIMET
3.3.2
Organisation
structurelle et fonctionnelle de la
CEDIMET/TSHIKAPA
3.3.3
ORGANIGRAMME DE LA CEDIMET/TSHIKAPA
CHAPITRE
4 : ANALYSE DES RESULTATS
4.1
Elaboration du budget a la CEDIMET
4.1.2
Politique générale de la CEDIMET et vision
managériale
4.1.3 Présentation des données statistiques
pendent la période sous examen de 2011-2015
4.1.4
Identification des opportunités et des contraintes (Critiques et
suggestions)
4.2
Actions prioritaires en 2015
4.3
Impact du budget d'exploitation sur la gestion de la CEDIMET favorable et
défavorable
4.4 Analyse des écarts, Critiques et Suggestion
CONCLUSION
GENERALE
TABLE
DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE
PRESENTATION DU
SUJET
OBJET D'ETUDE
« Pourquoi un
budget ? »
Question presque banale, que se posait déjà
voici plusieurs années l'auteur de la science économique et
action. Et le même d'y répondre tout simplement aussi :
« par la force des choses, il faut bien que les crédits
nécessaires soient prévus, ordonnancés, répartis,
comptabilisés, soumis au contrôle et à la discussion
préalable si toute affaire ne se résout pas en un
problème de budget et a bien d'autres implications, elle en passe
nécessairement par cette phase.1(*)
Un économiste français
des années 1970 du nom de COURNOT a dit ceci : « s'il y a
toujours un hasard pour faire échouer une entreprise, ce n'est pas par
hasard que cette entreprise échoue ».2(*)
Durant la vie de toute entreprise publique ou
privée, ses dirigeants sont appelés à prendre un certain
nombre de décisions assurant la bonne marche et la continuité
de ses activités.
La maîtrise du
développement à court, moyen et long terme d'une entreprise
résulte d'un choix rationnel des objectifs, d'une sélection
optimale des moyens matériels, humains, financiers et leur utilisation
rationnelle au sein d'une stratégie cohérente.
L'amélioration des performances et des
résultats à court, moyen et long terme dépend
essentiellement du niveau d'activités et de la qualité de la
gestion (prévisions, planifications et contrôle).
La Centrale de distribution des médicaments
essentiels de Tshikapa, est appelée à s'inscrire dans la
logique du paragraphe ci-dessus pour l'amélioration des performances et
des résultats à court, moyen et long terme dépend
essentiellement du niveau d'activités et de la qualité de la
gestion (prévision, planification et contrôle).
Suite à toutes ces considérations, il y a
lieu donc de consacrer une attention particulière au budget
d'exploitation et son impact sur la gestion de la dite entité.
Cela étant, vu la complexité et
l'étendue du domaine de recherche et vu les moyens à notre
disposition, nous nous sommes limités à l'analyse des budgets
d'exploitation dans leurs élaboration et de leurs impacts sur la gestion
et plus particulièrement sur la gestion prévisionnelle en
analysant les écarts entre prévisions et réalisations dans
l'objectif de dégager l'incidence de budgets sur la gestion de la
Centrale de distribution des médicaments essentiels de Tshikapa.
ETAT DE LA QUESTION
Notre travail n'est pas le seul qui se soit
intéressé au budget comme outil de gestion. Il n'en est pas le
dernier non plus. Plusieurs de nos prédécesseurs s'y sont
déjà penchés. A titre exemplatif, nous pouvons citer les
travaux ci-après : dont
1) « Rémy CHENGA BWAKYANAKAZI, Analyse de la
gestion budgétaire dans une entreprise publique, cas de la SNEL/Goma,
Mémoire inédit, ISC/GOMA, 2008-2009
2) « Evaluation du budget d'investissement dans une
entreprise de prestation de service : cas de la SNCC de LWAMBA BILENGE.
Le premier s'est appesanti sur le degré de
mobilisation des recettes et de minimisation des charges d'exploitations
par la SNEL par rapport à ses prévisions.
Le second relève les faiblesses constatées
dans l'exécution du budget d'investissement alors que l'entreprise se
trouve dans la nécessité de renouveler l'outil de production.
Notre sujet se démarque de ceux-ci par le fait
qu'il veut présenter premièrement le budget d'exploitation qui
reprend en son sein toute l'exploitation de l'entreprise, son
élaboration, son exécution stricte et son impact sur la gestion
de la Centrale de Distribution des Médicaments Essentiels de Tshikapa
qui a un objet social.
CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Intérêt personnel
Le choix à ce sujet se justifie par le fait
qu'il cadre avec notre domaine de formation en sciences commerciales et
financières, il pourra nous permettre de concilier les
théories apprises cinq ans durant avec la pratique vécue
au sein de l'entreprise commerciale de prestation de service afin de
s'assurer de leur applicabilité.
Intérêt social
L'intérêt que nous portons à ce sujet
n'est pas moindre car son domaine d'analyse fait l'objet d'un choix judicieux.
Les difficultés que connaissent les Association sans but lucratif
congolaise notamment les Centrales de Distributions Régionales des
Médicaments (en République Démocratique du Congo)
à s'adapter au système d'approvisionnement en
médicaments essentiels, couvrir le rayon d'action en médicaments
et matériels médicaux, sans cesse, plus rapide de
l'évolution économique et d'être performantes afin de jouer
pleinement leur rôle, développements d'autofinancement comme
c'est le cas de Centrale de Distribution des Médicaments Essentiels de
Tshikapa ne sont pas passer sous silence.
3. Intérêt scientifique
En
élaborant ce travail nous ouvrons d'une porte de plus aux autres
chercheurs car à travers ce support, ils auront une idée de plus
sur le budget d'exploitation, son importance dans la gestion de l'entreprise
d'une part et d'autre part, nous mettons en pratique les théories
apprises dans le domaine de notre formation.
Nous devons, entant que scientifique, analyser le budget
d'exploitation et son impact sur la gestion de l'entreprise commerciale de
prestation de service.
Ce travail pourrait permettre également aux
responsables de l'entité de faire, bien sûr si ce n'est pas
encore le cas, des analyses sur la façon d'élaborer leur budget
d'exploitation afin de gérer rationnellement les moyens qui sont, qui
seront mis à leur disposition pour atteindre les objectifs à
l'occurrence les objectifs que la CEDIMET s'est déjà
assignées.
PROBLEMATIQUE ET
HYPOTHESES DU TRAVAIL
Problématique
L'élaboration des documents budgétaires
s'effectue selon des procédures qui doivent permettre à des
entités plus ou moins indépendantes de se coordonner et
d'harmoniser leurs politiques.
La finalité de la procédure
budgétaire est l'intégration des différentes
entités en une seule organisation supposée poursuivre des
objectifs unifiés et clairement décidés.
La principale difficulté réside dans
l'harmonisation des plans d'actions des centres de responsabilité et
leur alignement sur les objectifs généraux poursuivis par
l'organisation L'élaboration d'un budget consolidé suppose de
procéder aux arbitrages et aux choix correspondant à la
stratégie que l'organisation entend effectivement mettre en oeuvre. La
cohérence entre le tout (l'entreprise) et les parties (les centres de
responsabilité) est toujours une quête hautement
problématique.3(*)
L'amélioration de la gestion des finances d'une
organisation est essentielle à l'amélioration de la
crédibilité du budget et de la responsabilité au niveau de
dépenses d'une organisation.4(*)
Ainsi, notre problématique se définit
comme « une activité qui consiste à poser les
problèmes d'une manière rationnelle et
systémique et elle gravitera autour des questions
suivantes :
- Comment La Centrale de Distribution des
Médicaments Essentiels de Tshikapa (CEDIMET en sigle) procède
telle pour élaborer le budget d'exploitation ?
- Est ce que le budget d'exploitation a un impact sur
la gestion de la dite structure ?
0.5.2 Hypothèses de travail
Madeleine GRAWITZ définit
l'hypothèse comme « une proposition de réponse à
la question posée ».
L'hypothèse est
« une idée directrice ou initiative d'exploitation des faits
formulés au début de la recherche, elle peut-être
confirmée ou infirmée par les résultats de la
recherche.5(*)
Cependant, la problématique une fois établie, avant de
procéder à la recherche, on tente d'abord d'énoncer des
réponses en vertu des connaissances théoriques ou empiriques
dont on dispose déjà sur la question. La recherche consistera
à confirmer, à accepter ou à rejeter les
réponses anticipées qu'on appelle hypothèses de
travail ou de recherche.
Dans le cas de cette étude, nos
hypothèses sont formulées de la manière suivante :
- La démarche adoptée par la Centrale de
Distribution des Médicaments Essentiels de Tshikapa dans
l'élaboration du budget, n'est pas loin de la conception classique de la
gestion,
- Le budget d'exploitation de la CEDIMET est
élaboré en vue de l'utilisation optimale des ressources qui
sont disponibles, qui seront mobilisées et par conséquent, il
à une incidence positive sur la gestion de la Centrale notre champ
d'investigation dans la mesure où cette dernière
présente une performance.
Méthodes et
techniques de recherche
Méthodes de
recherche
La traduction de tout travail scientifique
nécessite une voie à suivre en vue d'arriver aux solutions ou
toute recherche scientifique doit se fonder sur un objet d'étude et sur
des méthodes appropriées à cet objet.
Par définition, la méthode
est entendue comme un ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie. C'est une
démarche, une voie à suivre.6(*)
Dans l'élaboration de notre travail,
nous avons fait recours aux méthodes suivantes :
Méthode
systémique
La méthode systémique est axée sur un
ensemble des organes cohérents s'influençant les uns les autres,
dépendant les uns des autres, et agissant les uns sur les autres c'est
ainsi que Guy ROCHER affirme que : « toute recherche,
théorique ou empirique, qui partant du postulat que la
réalité sociale (économique) présente les
caractères d'un système, interprète et explique les
phénomènes socio-économique par des liens
d'interdépendance qui les relient entre eux et qui forme une
totalité ».7(*)
Le choix de cette méthode
nous a permis d'expliquer les différents éléments qui
interviennent dans l'élaboration du budget d'exploitation
considéré comme système dans la mesure où
l'augmentation ou la diminution des recettes (ou dépenses) influence les
résultats attendus et par conséquent, influence la gestion de la
Centrale de Distribution des Médicaments Essentiels de Tshikapa.
Méthode structuro
fonctionnelle
Avant d'appliquer la méthode systémique, il
nous a apparu impérieux de faire recours à la méthode
structuro fonctionnelle laquelle a permis d'analyser le fonctionnement des
différents postes de travail au sein la CEDIMET.
Méthode
statistique
Grâce à elle nous allons présenter
les données chiffrées recueillies sous forme des tableaux et
graphiques.
Méthode
analytique
Grâce à la méthode analytique que
nous allons examiner les budgets de la CEDIMET en les décomposant en
grandes rubriques en vue de mieux les étudier.
1) Méthode comparative
Quant à elle, nous a aidée à comparer
les prévisions aux réalisations et toutes ces
méthodes seront soutenues par les techniques.
Techniques de recherche
PINTO et M. GRAWITZ notent que les techniques ne doivent
pas être confondues avec la méthode car, elles ne sont que des
outils mis à la disposition de la recherche et organisées par la
méthode dans ce but. Elles sont limitées en nombre et sont
communes à la plupart des sciences.
Les techniques ne
sont au fond que des moyens utilisés pour collecter des
données.
Il existe plusieurs techniques pour recueillir les
données dont on a besoin pour mener une étude. Pour
réaliser notre étude, la récolte des données a
été effectuée par les techniques suivantes :
- l'observation extensive
par l'élaboration d'un questionnaire ouvert qui a
été soumis au responsable du service de finances de la
CEDIMET/Tshikapa.
- l'observation ou la technique
documentaire qui nous a permis d'élaborer la
conceptualisation et la théorisation de notre travail.8(*)
DELIMITATION DU
SUJET
Délimitation
spatio-temporelle
Définition spatiale
Nous avons choisi la Centrale de Distribution des
Médicaments Essentiels de Tshikapa CEDIMET en sigle, comme cadre spatial
ou mieux comme champs d'investigation.
0.7.1.1 Délimitation temporelle
Cinq (5)
ans allant de l'année 2011 à 2015, période qui va
servir de la base pour voir réellement si le budget d'exploitation a un
impact sur la gestion c'est-à-dire s'il permet à la CEDIMET
d'être performante et d'atteindre ses objectifs et aussi contribuer
activement au développement de la nouvelle province du Kasaï
plus particulièrement dans le domaine de la santé (Assurance
qualité des médicaments).
SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Hormis l'introduction générale et la
conclusion générale, la charpente de notre travail se divise en
deux (2) parties et quatre chapitres que voici :
ü Le Chapitre premier examine les
généralités sur les concepts de bases,
dans ce chapitre nous essayons de définir les concepts
opératoires afin de fixer nos lecteurs sur les notions
fondamentales que renferme notre sujet dans le but d'être sur une
même longueur d'onde.
ü Le Chapitre deuxième analyse les
notion théoriques sur le budget d'exploitation et son
incidence sur la gestion de l'entreprise dans ce dernier,
nous analyserons théoriquement l'élaboration et la structure
de budget d'exploitation ainsi que la gestion et plus
particulièrement gestion budgétaire.
ü Le chapitre troisième
Présente le milieu d'enquête à savoir
«CEDIMET» dans ce troisième chapitre, nous
présenterons le champ d'investigation de notre étude qui
est la Centrale de Distribution des Médicaments Essentiels de
Tshikapa « CEDIMET » en sigle. Et en fin,
CHAPITRE
4 : Analyse des résultats C'est
ici que nous saurons a interprété les données
statistiques des années sous examens de notre mémoire.
Difficultés
rencontrées
PREMIERE PARTIE :
APPROCHE THEORIQUE DU TRAVAIL
CHAPITRE 1 :
GENERALITES SUR LES CONCEPTS DE BASES
A) DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
Toute
recherche exige l'utilisation d'un certain nombre des représentations
mentales générales et abstraites des objets étudiés
dénommés « concept ». Ces concepts, pour
être bien saisis méritent d'être définis au
préalable.
MERTON le souligne clairement en affirmant :
« une recherche consciente de ses besoins ne peut passer outre
à la nécessité de clarifier car une exigence
essentielle de la recherche est que les concepts soient définis avec une
clarté suffisante pour la permettre de progresser ».9(*)
C'est pourquoi, pour rendre notre mémoire
intelligible et permettre une lecture aisée aux lecteurs, et de
ce fait, pour éviter des interprétations contradictoires et
avoir ainsi un cadre de référence unique, nous nous
somme assignés comme objectif dans la première partie,
premier chapitre, de faire une approche lexicologique de quelques
notions clés desquelles gravitera notre démarche
scientifique.
Analyse
Le mot analyse est
employé dans différentes matières. Ces différentes
significations ne partagent pas seulement le même nom, mais sont
véritablement des applications particulières d'un concept
commun.
- En
philosophie,
l'
analyse
est une méthode qui s'oppose à la
synthèse.
Elle vise à comprendre un objet en le décomposant en ses
constituants. Elle établit donc tout d'abord des critères
permettant d'identifier les composants.
- En
politique,
l'analyse consiste à éclairer un sujet en
faisant éventuellement appel à une grille d'analyse. On parle
également de
décryptage d'un
événement ou une situation.
- En
économie,
l'analyse
force,
faiblesse, opportunité, menace est un
concept d'
intelligence
économique.
- En
mathématiques,
l'
analyse
est une branche de cette science qui est constituée du calcul
différentiel et intégral et des domaines associés.
- En
chimie, l'
analyse consiste
à déterminer les constituants d'un produit.
- En
informatique et
plus particulièrement en
génie
logiciel, la phase d'
analyse est
la première étape de la
conception de
logiciel.
- En
grammaire,
l'
analyse d'un
segment de discours consiste à évaluer la forme et la fonction de
ses éléments constitutifs. On distingue l'analyse du mot
ou analyse grammaticale, l'analyse de la proposition
ou analyse fonctionnelle, et l'analyse de la phrase
ou analyse logique.
- En
littérature,
l'
analyse est
une méthode structurée pour étudier une oeuvre.10(*)
Processus
Un processus est un ensemble
d'activités corrélées ou interactives qui transforme des
éléments d'entrée en éléments de
sortie.11(*)
Ces éléments sont soit des objets
matériels (pouvant être perçus comme des flux par la
logistique
à des fins d'évaluation) soit des informations, soit les deux.
Note :
1. Les éléments d'entrée d'un processus
sont généralement les éléments de sortie d'autres
processus amont.
2. Les processus d'un organisme sont
généralement planifiés et mis en oeuvre dans des
conditions maîtrisées afin d'apporter une valeur
ajoutée.
3. Lorsque la conformité du produit résultant ne
peut être immédiatement ou économiquement
vérifiée, le processus est souvent qualifié de «
procédé
spécial ».
Il ne faut pas confondre
« processus » avec « procédure »
(voir
Procédure
d'entreprise). Le premier décrit les
activités de l'entreprise selon une vision transversale par rapport
à l'organisation de celle-ci tandis que le second explicite le "comment
faire" dans cette
organisation.
L'approche processus permet d'identifier et de maîtriser les interfaces
entre les différentes activités.
· Le processus répond aux questions : quoi
faire ? pour quelle valeur ajoutée ?
· La procédure répond aux questions :
comment faire ? quand ? qui ?
· le
mode
opératoire répond de plus aux questions :
où ? selon quel procédé ?
· Le mode pilotage répond de plus à la
question : combien ?
L'utilisation d'une approche
processus peut conduire à élaborer une cartographie des processus
qui permet de représenter l'entreprise à travers les liens entre
les différents processus (voir § « Représentation
graphique d'un processus » ci-dessous).
Types de processus
On distingue habituellement :
· Les processus opérationnels (de
réalisation);
· Les processus de support (de soutien ou ressources);
· Les processus de pilotage (de management ou
décisionnels);
· Les processus de mesure (d'évaluation des
résultats).
1) Les processus opérationnels
Représentent l'activité coeur de métier
de l'entreprise : de l'élaboration à la prise de commande /
livraison des produits et services pour les clients.
2) Les processus de support
Représentent l'activité de mise à
disposition en interne des ressources nécessaires à la
réalisation des processus opérationnels : Achats de
fournitures, RH, Comptabilité, etc.
3) Les processus de pilotage
Représentent l'activité d'élaboration des
informations internes permettant le pilotage de l'activité de
l'entreprise. On distingue souvent le pilotage opérationnel et le
pilotage stratégique.
4) Les processus de mesure
Traitent l'efficience des processus eux-mêmes, en
fournissant la mesure des écarts entre les résultats et les
objectifs définis. L'exploitation de ces mesures permet
l'amélioration continue des processus, selon la
Roue de Deming. Les
processus de mesure sont au coeur de l'
optimisation
des processus.12(*)
Dans une entreprise, si les processus s'appuient sur une
organisation
(statique), on peut toutefois concevoir une organisation cible (par exemple,
dans le cadre d'une opération de transformation consécutive
à une fusion-acquisition), en commençant par modéliser les
processus opérationnels de l'entreprise.
Elaboration
L'
appareil
psychique fait face à différentes excitations,
potentiellement nocives pour le développement. Il y a un travail
psychique spontané, un mode de fonctionnement de l'esprit, qui cherche
à lier l'excitation, à la travailler de par l'association de
représentations entre elles.
On retrouve une idée similaire dans la
théorisation de la
compulsion
de répétition comme allant au-delà du
principe de
plaisir.
Élaboration
secondaire du rêve
L'élaboration désigne ici un travail du
rêve. Après
déplacement
de l'affect entre les
représentations
du rêve et
condensation des
éléments, le rêve sera remanié par ce que Freud
appelle la prise en considération de la figurabilité, ou
encore élaboration secondaire.
L'élaboration secondaire du rêve consiste
à le
scénariser, le
transformer en un récit cohérent.
Élaboration comme
formatrice du
symptôme
L'élaboration fut d'abord définie par Charcot
comme créatrice du symptôme
hystérique.
À la suite d'un
traumatisme,
l'événement est revécu, pensé et repensé,
travaillé, symbolisé, jusqu'à ce qu'un symptôme,
formation
de compromis, survienne en tant que satisfaction pulsionnelle.
Il s'agit là du modèle de
l'après-coup : le traumatisme intervient mais le symptôme ne
se dégage que plus tard. Ce modèle sera travaillé comme
modèle même de la
névrose. Selon
ce schéma, l'enfant vit sa
sexualité
infantile et le traumatisme ne crée pas de névrose ;
vient ensuite la
période
de latence ; puis à la
puberté
survient le symptôme névrotique, conséquence d'un
traumatisme infantile.
Selon
McDougall, ces deux
conceptions de l'élaboration paraissant opposées se
complètent, l'élaboration comme formation de symptôme
représentant un premier travail psychique, une solution
hâtive.
Exécution
D'une manière
générale, le mot exécution
désigne, au sens propre ou au sens figuré, une action
d'achèvement ou le résultat de cette action. En particulier le
mot peut désigner 13(*):
· La
peine de mort,
décision de justice condamnant une personne à mourir (ce qui
entraîne son exécution, s'il n'y a pas
d'intervention ultérieure) ;
· Une
exécution
sommaire, acte
homicide consistant
à tuer une personne (exécuter une personne) sans
jugement équitable ;
· En
informatique, l'
exécution
d'un
programme
consiste à indiquer au
processeur qu'il doit
exécuter les instructions qu'il contient (exécuter) ;
· Plus généralement le terme
exécution désigne une réalisation. Par exemple,
dans le domaine du bâtiment :
- On parlera de mission d'exécution
(surveiller les travaux qui visent à construire le bâtiment).
- Les dessins techniques à l'échelle
décrivant comment le bâtiment doit être construit
s'appellent dessins d'exécution.
Exécution ou Execution (mot
anglais
transparent) est
également le nom de plusieurs oeuvres :
·
Exécution (avec accent), un album du groupe de
speed metal d'
ADX ;
·
Execution, une nouvelle de
Colin
McDougall ;
·
Execution, un tableau de
Yue Minjun ;
· Executions, un film vidéo
controversé de
Barrie
Goulding.14(*)
Budget
Définitions :
Le budget, qu'il soit public, privé ou
familial, en son sens strict, le budget est une prévision qui peut
être : mensuel, trimestriel, semestriel ou annuelle
détaillée, en général mois par mois, des charges et
des produits ou des recettes et des dépenses.
Pour ce qui est de NGINDU KALALA, faire un budget,
c'est établir une prévision des faits, probables qui vont
intervenir au cours d'une période déterminée. C'est aussi
un état prévisionnel destiné à constater d'une
part, une origine de ressources, d'autre part, un emploi de ces
ressources.15(*)
D'après MAZARAS R., le budget est un ensemble
des prévisions coordonnées permettant la connaissance
anticipée des conditions d'exploitation et de résultat.
Dans le lexique de l'économie de l'entreprise,
le budget est défini comme étant un tableau comparatif et
prévisionnel des recettes et dépenses.
YVES BERNAD et Jean Laue COLLI, le budget est un
état prévisionnel et limitatif, sanctionné par une
décision, le rendant exécutoire et l'assortissant de force
contraignante des dépenses et des recettes à réaliser
à cours d'une période donnée par un individu ou une
collectivité.
L'auteur Norbert GUEDJ ; dans son
ouvrage « les contrôle de gestion »,
définie le budget dans 3 sens :16(*)
- Premier sens, les budgets sont des plans d'action. C'est une
dimension négligée, or, elle a un rôle ;
- Deuxième sens, les budgets sont des analyses des
performances, c'est-à-dire que l'on se situe, à la
dernière « élaboration ces stratégies par la
mise en oeuvre opérationnelle.
- Et dans le troisième sens, ils sont une des courroies
de livraisons (la qualité) qui enrichissent la réflexion
stratégique de la connaissance du concert et qui assurent que les
décisions quotidiennes seront conformes aux projets à terme, ils
ont un impact sur les comptes de synthèses.
Pour Pierre CONSO.FOROUK
HEMCI, on entend par budgets, l'ensemble des prévisions de gestions
relatives à l'exploitation.
Sortes de budgets
1.2.1.1 Budget D'exploitation
Selon ELIE COHEN, le budget d'exploitation regroupe
les prévisions de charges et de produits associés aux grands
domaines de l'activité courante. Il est donc défini à
partir d'un découpage de cette activité en
« fonction » traduisant les grandes missions
associées à l'activité courante.
1.2.1.2 Le budget de production
Le budget de production est
la représentation finale et chiffrée de l'activité
productive annuelle. Il est la résultante des décisions prises au
niveau du budget des ventes et de la politique de stockage de l'entreprise. Ce
budget est contraint par les capacités productives actuelles de
l'entreprise et leurs possibilités physiques d'évolution à
court terme (en interne par l'investissement direct, en externe par la prise de
participation).17(*)
1.2.1.3 Le budget d'approvisionnements
Le budget d'approvisionnements est un des
composants d'un ensemble plus vaste en constante évolution
: la chaîne logistique (ou supply chain). Système qui a pour
objectif d'optimiser la circulation de l'ensemble des flux traversant
l'entreprise. L'approvisionnement concerne dans une approche traditionnelle les
flux entrants de matières, fournitures et marchandises ; mais il
est possible d'élargir son champ de compétences à d'autres
domaines (la collecte d'informations, la gestion de la sous-traitance par
exemple).
1.2.1.4 Le budget de ventes
Le budget de ventes est l'expression
chiffrée en valeur des prévisions effectuées en
quantité.
1.2.1.5 Le budget des frais
commerciaux
Le budget des frais commerciaux est très
interdépendant avec le budget de ventes. L'élaboration de
ce budget revient à l'interroger d'une part sur la typologie
des frais et d'autre part sur leur évolution.
1.2.1.6 Le budget des
investissements
Ce budget rompt avec la logique des
précédents, qui étaient consacrés à des
budgets fonctionnels : les budgets d'investissement intéressent toutes
les fonctions de l'entreprise. Mais on les traitera à part en raison
des problèmes généraux qu'ils posent, tant en
matière d'approche que de techniques de choix et de
planification.18(*)
Les investissements sont définis ici comme
les décisions qui engagent l'entreprise dans des séquences de
dépenses et/ou de recettes sur un horizon pluriannuel de manière
largement irréversible.
Il ne s'agit donc pas exclusivement des
immobilisations au sens comptable du terme, puisque toute dépense
consentie en vue d'un avantage futur entre dans le cadre qui vient d'être
défini.
Pour assurer sa production, l'entreprise
doit disposer d'un certain nombre de biens destinés à servir
durablement l'activité de l'entreprise. Ces biens s'appellent
immobilisations.
L'acquisition et le renouvellement des
immobilisations entraînent, évidement des dépenses qu'il
convient de prévoir, ainsi que leur financement. C'est le but du budget
des investissements.
L'investissement représente une
dépense en contrepartie d'un actif dont la destination est de durer
jusqu'à son amortissement total ou sa cession plus au moins
lointaine.
1.2.1.7 Le budget d'Administration
C'est pour ce budget que les
évaluations sont les plus délicates car l'activité
des services administratifs ne se mesure pas quantitativement comme
des ateliers de production.
1.2.1.8 Le budget d'Equipement
Ce budget est évidement
établi sur une période plus long que celle qui sert de
base au budget d'exploitation et tient compte de l'évolution
prévisionnelle des ventes à long terme.
1.2.1.9 Le budget de trésorerie
Il centralise l'ensemble de prévisions
de recettes et des dépenses des budgets précédents compte
tenu des échéances. Son rôle est de prévoir à
temps les volumes de fonds nécessaires à la démarche
courante de l'entreprise pour profiter de conjoncture favorable soit à
la libération, soit à l'acquisition des capitaux.
Toute entreprise sait bien
qu'elle doit faire des prévisions de trésoreries pour
assurer convenablement ses échéances, mais ces
prévisions ne sont pas pour autant systématique
organisées.19(*)
1.2.1.10 Le budget de
distribution :
Les frais de distributions sont prévus
par nature ou par fonction. Il s'agit ici des frais intervenant dans la vente
ou distribution de produit. Vu leur importance, il est bon de les
prévoir et qu'il soit compris dans le coût de revient.20(*)
Caractéristique de budgets
Tout budget doit avoir les caractères
suivants :
Le budget est neutre
La neutralité du budget
résulte du principe d'abstention qui s'impose à l'Etat. La
conception libérale refuse toute action décisive au budget.
L'ordre naturel ne doit pas être
troublé par des initiatives étatiques. Tout ce qui peut
être fait par un particulier doit l'être.
Le budget est improductif
L'Etat n'est pas un agent
économique comme les autres ; consomme mais ne produit pas il
prélève mais ne restitue guère.
Le budget est un
« gouffre » qu'il convient de n'alimenter qu'avec prudence
et sagesse. C'est bien un « acte d'administration »,
« un devis d'administration ». Ceci implique qu'il soit
équilibré.
Le budget est
équilibré
C'est un principe sacro-saint, la
règle d'or des financiers classiques. Ils proscrivent tout
déséquilibre positif ou négatif.
L'excédent est condamnable : les recettes ne
doivent pas être supérieures aux dépenses.
Le budget est
fermé :
Si aucun Etat n'a jamais atteint le degré d'autarcie
que préconisait FICHTE dans son Etat commercial fermé où
il interdisait à tout particulier d'entretenir des relations
commerciales avec les étrangers, on constate que les relations
financières interétatiques sont au
XIXe siècle et au début du
XXe restreintes et souvent contraintes.
Le quid sur le budget en
général est savoir qu'il est un instrument essentiel
d'organisation et d'encadrement de l'avenir, le budget est le
résultat d'une décision librement prise consistant, pour
l'individu ou une collectivité :
- A s'obliger par avance à faire le choix,
- A s'astreindre, une fois ces choix faits, à
les respecter.
Exploitation
L'exploitation peut etre definie de plusieurs
façons et selon les domaines d'utilisation :
2 Action de mettre en valeur quelque chose en vue d'en tirer
un profit : L'exploitation d'un sol, d'un cinéma.
3 Action d'assurer la production d'une matière, d'un
minerai, d'un produit, etc. : Exploitation d'une mine, d'un puits de
pétrole.
4 Lieu où l'on met en oeuvre les moyens
matériels nécessaires à la production : Être
à la tête d'une petite exploitation.
5 Mise à profit méthodique de quelque
chose : Exploitation du succès.
6 Action de tirer un profit abusif de quelqu'un ou de quelque
chose : Exploitation de la main-d'oeuvre étrangère.
. Bien, affaire exploité(e); lieu
où se fait la mise en valeur; ensemble des moyens matériels
nécessaires à la production. Exploitation agricole,
commerciale, familiale, rurale; grande, moyenne, petite exploitation.
Pour notre part exploitation signifie la
réalisation de l'objet social de l'entité. Elle peut
indistrielle,commerciale,agricole,artisanale,des services etc....
6.2 L'incidence
6.3 La gestion
La gestion est la mise en oeuvre des ressources
de l'entreprise en vue d'atteindre les objectifs préalablement
fixés dans le cadre d'une politique déterminée.
Gérer consiste à faire associer les personnes et
capitaux, de façon à les faire travailler rationnellement
en vue de l'obtention des objectifs escomptés. 21(*)
La gestion est définie comme étant
un ensemble des procédures, des pratiques et des politiques mises en
oeuvre dans les entreprises et qui visent à assurer un fonctionnement
satisfaisant, ses points d'application principaux sont vente, le financement,
l'organisation, les ressources humaines, le marketing, la comptabilité
et le contrôle des résultats.22(*)
La gestion en tant qu'une science, elle permet
de déterminer la formation du prix de vente, la combinaison la plus
satisfaisante en termes de rendement et de productivité des moyens
matériels et de la ressource humaine dans les organisations.
La gestion entant que technique
d'administration des organisations : elle repose notamment sur un
système d'information comptable si on assimile l'organisation à
un ménage, la gestion est un synonyme d'un vieux mot français
management « réimporté en anglais sous forme d'une
entité. »
6.4 Organisation non gouvernementale
1) Approche conceptuelle de la notion
d'ONG
Les organisations non gouvernementales ont une histoire qui
remonte au moins à 18398. L'Institut de droit
international (prix Nobel de la paix en 1904) est créé en 1873
à Gand ; l'Union interparlementaire est créée en 1889 ; le
Bureau international de la paix (prix Nobel de la paix en 1910) est
créé à Berne en 18929. Rotary, futur Rotary International,
est fondé en 1904. Il a été estimé qu'en 1914 il y
avait 1083 ONG. Les ONG internationales ont été importantes dans
le mouvement antiesclavagiste et le mouvement pour le vote des femmes, et ont
atteint leur apogée au moment de la Conférence mondiale pour le
désarmement.
Cependant, l'expression
organisation non gouvernementale n'est entrée dans le langage courant
qu'avec la création de l'Organisation des Nations unies en 1945 avec les
dispositions de l'article 71 du chapitre 10 de la Charte des Nations unies qui
donne un rôle consultatif à des organisations qui ne sont ni les
gouvernements ni les États membres.
2) Définitions
du concept d'ONG
Il n'existe aucune
définition légale d'une ONG. La définition de "l'ONG
internationale" (OING) est d'abord donnée dans la résolution 288
de l'ECOSOC le 27 février 1950 : elle est définie comme
« toute organisation internationale qui n'est pas fondée
par un traité international ».23(*)
Le DPI (département de
l'Information des Nations unies) définit une ONG comme un regroupement
de citoyens dans un but altruiste.
En France, si le terme ONG est
souvent employé, on lui préfère généralement
celui d'OSI (Organisation de Solidarité Internationale). Les OSI/ASO
peuvent être des associations (Loi du 1er juillet 1901) ou des fondations
(loi du 23 juillet 1987).Selon l'Union des associations internationales, il y'aurait environ 40.000 ONG dans le monde.25(*)
Grâce à l'apport de
la sociologie des organisations, les principaux critères
définissant une ONG sont :
- l'origine privée de sa constitution ;
- le but non lucratif de son action ;
- l'indépendance financière ;
- l'indépendance politique ;
- la notion d'intérêt public.
Le rôle vital des ONG et
d'autres "grands groupes" dans le développement durable.
Une organisation non gouvernementale
(ONG) est une
association
à but non lucratif, d'intérêt public, qui ne
relève ni de l'État, ni d'institutions internationales. Les ONG
n'ont pas le statut de sujet de
droit
international.
Une ONG est une
personne morale
qui, bien que n'étant pas un
gouvernement,
intervient dans le champ national ou international. Les relations juridiques
internationales sont traditionnellement des relations uniquement entre
États (ou entre Gouvernements). On considère parfois le
Comité
international de la Croix-Rouge (CICR) comme l'ancêtre des ONG, bien
qu'ayant un statut hybride spécifique vis-à-vis des
États.26(*)
CHAPITRE 2 :
NOTIONS THEORIQUES SUR LE BUDGET
D'EXPLOITATION ET SON INCIDENCE SUR LA
GESTION
DE L'ENTREPRISE.
LA GESTION
Aperçu sur la gestion
La gestion est l'action de gérer ;
gérer vient du mot latin « Gero » qui signifie au
même moment porté, administrer, exécuter. Mais la gestion
ne constitue pas uniquement à court terme ou à long terme.
Par sa fameuse « main de
fer » Fayol définit la gestion comme étant à la
fois : prévenir, organiser, coordonner, commander et
contrôler.
Dans son sens large, la
gestion est définie comme étant une mise en oeuvre des ressources
de l'entreprise en vue d'atteindre les objectifs préalablement
fixés dans le cadre d'une politique déterminée.
Cette mise en oeuvre doit être
déclarée par un système d'informations suivies de
décisions matérialisées en activités de
l'entreprise.
KABONGO KANDA, poursuit en disant que gérer
c'est :
- Constater une situation par l'analyse comptable ;
- Analyser le passé en terme de flux par l'analyse
financière ;
- Prévoir des événements et faire des
hypothèses par la gestion budgétaire, faire des choix, prendre
des décisions ;
- Maîtriser et contrôler les flux par le
contrôle de gestion.
Dans le cadre de la gestion
budgétaire, la gestion ne se limite pas au constat mais, elle a pour
but essentiel les prévisions et le contrôle des écarts
entre les prévisions et les réalisations.
Le système de gestion
Toute organisation humaine correspond à
un ensemble ou système simple, voire complexe dont la
préoccupation serait sa gestion rationnelle et efficiente.
Dans le premier chapitre, nous avons dit que
les différentes définitions de la gestion convergeaient
essentiellement vers la même acception, entendu que la gestion est un
processus opérationnel de l'administration d'une affaire, une entreprise
ou un espace.
Nous pouvons par ailleurs comprendre que la
gestion prévisionnelle table sur des actions planifiées,
organisées et évaluées à court, moyen et à
long terme en vue d'atteindre les objectifs d'une entreprise ou affaire.
En management, la gestion de l'entreprise vise
la surveillance permanente de la position de l'entreprise par rapport à
son environnement d'une part de l'autre, le contrôle devra assurer que
les processus d'organisation et de gestion sont nécessaires pour
garantir son adaptation et sa survie.
Partant, le
système de gestion est composé du sommet hiérarchique
à la base comme suit :
- De la politique de l'entreprise : elle définit
les objectifs et les directives à suivre ;
- De la planification : qui reprend l'out put de la
politique de l'entreprise et la transformation en données et
informations concrètes (plans) ;
- Des dispositions c'est-à-dire des ordres en vue de
contrôler la bonne marche des affaires en ce qui concerne par exemple les
commandes, l'approvisionnement, la production/Vente, la gestion des stocks,
etc. ;
- De l'exécution : qui est la
matérialisation immédiate des ordres pris
précédemment.
La gestion
prévisionnelle
La gestion prévisionnelle comme
étant une technique moderne de la gestion de l'entreprise ou des
affaires, il convient de circonscrire son utilité et son programme.
a) Utilité de la gestion
prévisionnelle
La prévision, n'est pas une
finalité en soi car, il est difficile d'apprécier son
utilité dans la gestion en ce sens qu'elle est la voie indiquée
pouvant permettre à l'entreprise à s'adaptée aux mutations
environnementales.
L'objectif principal de la gestion
prévisionnelle est de montrer que les provisions objectives constituent
un ensemble données et informations de base, de régulation ou
d'alerte afin d'entrevoir le devenir de l'entreprise. Ainsi, le gestionnaire
doit déterminer l'étendue d'erreurs des prévisions qui
soient acceptables, est la méthode appropriée et celle dite de la
gestion budgétaire.
Il est à noter que le cadre de
l'élaboration et gestion des projets ou entreprises, ces
prévisions peuvent se faire de la manière
ci-après :
ü à court terme,
ü à moyen terme,
ü à long terme
Pour clore ce point « tout Chef
d'entreprise qui recourt à la gestion prévisionnelle
doit :
- Maîtriser le système de son environnement
immédiat ;
- Disposer des modèles schématiques de la
structure et de la dynamite du dit système afin de pouvoir planifier
l'action vers l'objectif poursuivie ;
- Employer le modèle pour assurer la meilleure
progression vers l'objectif à atteindre à partir de la
coordination des opérations à court terme et des ressources
disponibles (budget)
b)
Programme de gestion prévisionnelle
La gestion prévisionnelle des ressources table
sur des programmes nécessaires à appliquer rationnellement et
efficacement au sein de l'entreprise.
Pour ce faire, le gestionnaire doit commencer par
le choix judicieux d'un ensemble des stratégies, modèles,
formules, systèmes et principes ». Ensuite, il établira un calendrier des
opérations ainsi que la répartition de tâche entre
différents agents devant participé à la réalisation
des objectifs de l'entreprise. Et il tentera d'établir le programme de
gestion prévisionnelle pour chaque type des ressources, à
savoir : humaines, matérielles, financières et
organisationnelles.27(*)
La gestion
budgétaire
« La gestion
budgétaire, comme étant une gestion prévisionnelle
à court terme, elle a comme instrument le budget. Elle est fondée
sur l'évaluation des moyens à mettre à la disposition des
responsables pour atteindre les objectifs fixés, issue du plan
stratégique définie par la Direction ». 28(*)
1) Fondement de la gestion budgétaire
La gestion budgétaire a un fondement de
base sur les prévisions et à partir de ces prévisions, les
responsables des entreprises reçoivent des attributions, des programmes
et des moyens estimés en quantité et en valeur. 29(*)
2) Différentes phases de la gestion
budgétaire
La procédure en matière budgétaire
s'articule nettement autour de trois grandes phases ou étapes
suivantes :
- La prévision,
- La budgétisation,
- Le contrôle budgétaire
1) La prévision budgétaire
Cette prévision doit tenir compte :
- du but poursuivi par l'agent économique ;
- des moyens mis à la disposition des
entreprises ;
- de la participation effective des chefs d'entreprise
à la mise en chantier du processus budgétaire.
De ce qui précède, la
prévision peut être définie comme étant une
étude volontariste, scientifique et collective face à l'action
future. Les objectifs poursuivis par les prévisions sont de deux
ordres :
- établir des objectifs financiers de
l'entreprise ;
- surveiller les progrès faits en vue de
réaliser ses objectifs.
Ainsi, la prévision permet une
meilleure préparation des décisions et donc une action plus
efficace. Entant qu'outil de gestion prévisionnel, la gestion
budgétaire dans sa phase des prévisions, cherche au
préalable à s'informer sur les situations passées et
présentes pour prévoir les situations futures. Tout va donc de
l'information passée qui est véritablement la matière
première dans la prise des décisions d'orientation
prévisionnelle par le gestionnaire qui peut être illustré
comme suite.
- Informations externes (exogènes)
- Informations internes (endogène)
b. La budgétisation
La budgétisation est la phase de la
gestion budgétaire qui consiste en une définition de ce que sera
l'action de l'entreprise à court terme sur les doubles plans des
objectifs et des moyens. Elle est donc un processus par le quel :
ü Est détaillé le programme d'action
correspondant à la première année du plan
opérationnel ;
ü Sont affectés, aux unités des services
concernés, les ressources nécessaires pour réaliser le
programme ou la partie du programme qu'ils sont chargés de mettre en
oeuvre.
En bref, la budgétisation est donc
l'élaboration du budget progressivement dit ce dernier (budget) est donc
un plan d'action à court terme, comprenant :
ü L'affectation de ressource ;
ü L'organisation des responsabilités.
Le budget à pour objectifs :
ü De présenter une estimation, plus
réaliste possible, des résultats probables de l'activité
de l'entreprise ou fonction de différentes hypothèses
(évolution de vente, coûts d'approvisionnement, frais de
marketing, frais de production, investissement, etc.) retenues par la direction
qui affecte les postes de charges et revenus ;
ü De dresser le plan prévisionnel de l'exercice
futur en fonction des options retenues dans le cadre budgétaire.
L'impact du budget dans la gestion
a) Le budget est la
base d'appui de la gestion
Au-delà de son aspect
« obligatoire le budget doit avant tout constituer la base d'appui
annuel du fonctionnement de chaque entreprise car il représente
l'élément essentiel du déroulement de la vie de
l'entreprise. Etablir un budget est ne plus le consulter de l'année ne
sert à rien.
Cet outil de gestion doit
faire l'objet d'un suivi budgétaire rapproché (chaque mois si
possible). Chaque poste de dépenses et de recettes doit être
comparé avec la réalité comptable du compte
résultat, et chaque différence constatée avec la
prévision doit être analysée.
Les incidences de toute
variation constatée peuvent être multiples selon qu'il s'agit d'un
poste de charges ou de produits. Il faut retenir qu'un manque de recette ou un
excédent de charge entraînera systématiquement un
déficit d'exploitation par rapport au budget, avec une incidence
négatif sur la situation de trésorerie et, parfois, sur la
situation de fonds propres.
Etablir son budget requiert
donc une attention extrême car son bon de roulement condition deux
éléments clés de la santé financière de
l'entreprise : sa structure financière et ses fonds propres, et sa
situation de trésorerie.
En effet, l'incidence du résultat, qu'il s'agisse
d'un excédent ou d'un déficit, revêt une importance
particulière pour l'autonomie financière de l'entreprise.
b) Le budget est un outil indispensable à la
décision
Chaque concrétisation des b projet
influence directement l'équilibre budgétaire de l'entreprise et
devra faire l'objet d'une analyse systématique lors de
l'établissement du budget. Il apparaît également salutaire
pour l'entreprise d'élaborer un plan de trésorerie en partenariat
avec son établissement financier. Par ailleurs, plus l'anticipation des
événements auront été sérieusement
réfléchie et analysée, plus la réalité
budgétaire annuelle se rapprochera des chiffres prévisionnels.
Cet outil s'avère en effet essentiel pour
la prose des décisions les charges doivent être soigneusement
quantifiées poste par poste, en anticipant le mieux possible sur la
réalité de formation de coûts, qui ne seront engagés
qu'ultérieurement. Le déroulement de l'exercice avenir doit avoir
été entièrement décrypté. Les produits
doivent également bénéficiés de la plus grande
attention car l'optimisme dans ce domaine se traduit souvent par des
déconvenues.
Comme il est plus aisé de se
tromper dans le mauvais sens (sous estimation de charge ou sur estimation de
produits), il est conseillé d'établir un budget en
excédent raisonnable, ne serait qu'à incluant une
prévision pour risque.
c) Le budget est un outil de suivi et de
contrôle
A un rythme régulier, mensuel si
possible, le contrôle budgétaire doit s'exercer entre les
prévisions et les réalisations. Toute différence sensible
doit être étudiée et avoir son explication :
- Décalage dans le temps ;
- Dépenses (ou recettes) imprévues ;
- Mésestimations des coûts...
Les clauses doivent en être recherchées et le
budget doit être modifié en conséquence :
- Si le même résultat est visé, le
décalage doit être compensé ;
- A défaut, le résultat prévisionnel
doit être modifié.
Le budget est un outil vivant
qu'il convient d'adapter en permanence à la réalité.
Chaque modification constitue un nouvel acte de gestion et de décision.
Le suivi est donc tout au temps primordial que l'établissement du budget
et contribue pleinement à la qualité de la gestion de
l'entreprise.
Le contrôle
budgétaire
« Bien qu'étant l'une des
phases de la gestion budgétaire, en pratique, il ne peut y avoir de
gestion budgétaire sans contrôle
budgétaire ». Au sens comptable, le contrôle
budgétaire signifie une comparaison entre les prévisions
budgétaire et les réalisations. Cette comparaison dégage
trois types d'écarts :
ü Ecart positif,
ü Ecart nul,
ü Ecart négatif.
Différente
étape du contrôle budgétaire
D'une manière générale, on
distingue trois étapes de contrôle :
a. Le contrôle avant l'action
ou contrôle a priori
Ce contrôle est assuré
principalement dans la phase d'élaboration des budgets. Ce
contrôle permet :
- Aux cadres opérationnels, de stimuler les
conséquences de leurs décisions avant même de s'engager
dans l'action.
- Aux supérieurs hiérarchiques, de limiter
les frontières de leurs délégations de pouvoir en simulant
le fonctionnement de leur propre domaine de responsabilité
constitué de plusieurs unités auxquelles ils ont
délégués une partie de leur propre pouvoir de
décision.
« Donc cette fonction
de contrôle a priori est très étroitement liée
à la fonction qui constitue aujourd'hui l'une des fonctions essentielle
de la budgétisation ».
b. Le contrôle pendant l'action
ou contrôle concomitant
Il s'agit d'un contrôle
opérationnel qui consiste à fournir les informations
nécessaires de manière quasi permanente pour conduire les actions
jusqu'à leur terme. S'appuyant sur les réalisations
concrètes, ce type de contrôle doit être placé au
niveau même des opérations c'est-à-dire :
- Proche du terrain ;
- Limité à l'action en court ;
- Continu.
c. Contrôle après
action ou contrôle à posteriori
Ce contrôle intervient à la fin de
l'exécution budgétaire, il consiste essentiellement en une mesure
des résultats et donc en une évaluation des performances en
s'appuyant sur deux types d'informations :
- Des informations systématiques : qui
permettent de comparer la situation finale (réalisation) à celle
qui était attendue (prévisions) ;
- Des informations potentielles ou conjoncturelles :
qui font ressortir des événements imprévus, leurs causes
et leurs conséquences dans les écarts constatés.
Ce contrôle est tout aussi essentiel que
les précédents dans la mesure où il constitue une phase
d'analyse et de réflexion qui permet notamment de :
- Fournir, aux responsables des unités de gestions,
les éléments du compte rendu de gestion qu'ils doivent
établir à l'intention de l'autorité dont ils ont
reçu délégation ;
- Mettre à jour les normes techniques et
économiques ;
- D'améliorer la fiabilité supérieure
de corriger les grandes orientations de gestion.
Conditions
d'efficacité du contrôle budgétaire
Trois conditions s'imposent :
a) La continuité du contrôle
Alors que la fonction de programmation et
planification est discontinue, la fonction de contrôle s'exerce de
manière continue, il est donc important que le système de
contrôle soit constamment en alerte.
b) La rapidité d'obtention des
résultats
Il n'est suffisant que les contrôles soient
effectués à grande fréquence voire de manière
connue. Encore faut-il que le délai qui s'écoule entre la date de
la mesure et celle de sa lecture, par de gestionnaire responsable, soit
suffisamment court pour que soient possible :
- La recherche de la cause de l'écart ;
- L'action corrective
c. La saisie des informations au niveau des
centres de responsabilités
Cette condition implique que les consommations
soient localisées et valorisées aux niveaux des différents
centres de responsabilités.
Ceci implique le rapprochement entre les valeurs
budgétaires et les réalisations. De façon pratique il faut
que le nombre des rubriques budgétaires soit plus réduit et
limité aux facteurs de gestion essentiels, pour mesurer leurs
performances et conduire l'action, que celui des rubriques comptables de la
comptabilité analytique d'exploitation.
Techniques du
contrôle budgétaire
a) La technique du budget initial
Le budget initial est un budget statique en ce
sens qu'il a été construit sur base d'une seule hypothèse
des ventes et de production. La confrontation des réalisations avec le
budget initial permet de vérifier si les objectifs d'activités
ont été atteints. Ce type de contrôle est un contrôle
d'efficacité. Cette comparaison n'apporte aucune information pertinente
sur le rendement des facteurs de gestion mesuré sous forme de rapport
entre le coût des facteurs et le volume d'activités de production
ou des ventes. Donc elle ne permet pas le contrôle d'efficience.30(*)
b) La technique du budget flexible (budget
adapté)
Il s'agit en réalité de simuler,
à posteriori, le fonctionnement normal de l'entreprise ou d'une partie
de l'entreprise Direction, département, service ou atelier, une base de
son activité réelle.
En d'autres termes, le budget révisé ou
adapté est celui reconstruit après :
- Sur base de l'activité réelle,
- En conservant comme moyen de chiffrage, les normes
techniques ainsi que les standards sur lesquels était fondé le
budget initial.
« L'utilisation de la technique du
budget flexible implique une parfaite connaissance de la variation des
coûts en fonction du volume d'activité tant au niveau global de
l'entreprise qu'au niveau des centres donc d'effectuer le contrôle
d'efficience. Elle repose en effet, sur la distinction des coûts fixes et
des coûts variables, on sait que :
- Les coûts variables encore appelés
coûts opérationnels ou coûts d'activités,
évoluent en fonction du niveau d'activités.
- Les coûts fixes ou coûts de structures
demeurent constants et ne suivent pas l'évolution du niveau
d'activités de l'entreprise.
Modalités du
contrôle budgétaire : Analyses des écarts
En réalité les prévisions
de ventes de biens ou des services constituent, la plupart du temps, le point
de départ et la pierre angulaire de la construction budgétaire et
l'écart global entre le résultat réel et le
résultat prévu est égal à la somme
algébrique de deux écarts :
- Aux écarts entre marge réelle et marge
prévue, dit écart marge
- Les écarts sur coûts.
Ces écarts se décomposent,
à leur tour, en une série de sous-écarts. D'une
manière générale, l'analyse des écarts s'articule
autour des trois étapes importantes ci-après :
a) Constatation des
écarts : qui permet de contrôler la
gestion en ce qu'elle :
- Joue un rôle d'alerte ;
- Déclenche l'analyse corrective de manière
à replacer l'entreprise sur le trajectoire conduisant aux objectifs.
L'écart peut mettre en évidence :
- L'amélioration des performances :
écart inférieur à zéro à écart
favorable ;
- La détérioration des performances :
écart supérieur à zéro = écart
défavorable.
b) Ventilation des
écarts : les écarts ont pour objectifs de
fournir aux responsables, une information exploitable, donc
sélective et significative.
D'où la nécessité de calculer les
écarts de deux manières :
1° En valeur absolue : écart =
Prévisions - Réalisations
2° En valeur relative ou en pourcentage :
Ecart en valeur absolue x 100
Ecart en % = Prévisions
c) L'exploitation des
écarts : cette exploitation des écarts
budgétaires s'opère par l'explication des écarts et par
l'utilisation des écarts.
1. L'explication des écarts :
ici il appartient à chaque responsable de fournir, en même temps
que le chiffrage des écarts, les explications correspondantes et les
mesures correctives éventuelles.31(*)
2. l'utilisation des écarts :
seuls les écarts considérés significatifs aux yeux du
gestionnaire, fait l'objet d'une recherche approfondi et après cette
appréciation, le contrôle budgétaire peut être soit
répressif, soit incitatif.
3. L'écart sur budget qui est un
écart sur coût variables qui doit être calculé
élément de coût, les coûts fixes étant
contrôlés budgétairement par ailleurs.
L'élaboration du
budget d'exploitation
Dans cette section, nous allons
parler de la construction du budget d'exploitation qui, lui-même, fait
partir du budget général pour ce faire, nous sommes
appelés à parler en quelques lignes du budget
général dans les points suivants :
1) Les conditions préalables à
l'établissement du budget
Les
conditions peuvent être regroupées ainsi :
- Conditions relatives à l'organisation
générale de l'entreprise :
- Conditions matérielles.
2) Conditions relatives à l'organisation
générale de l'entreprise
Ce budget est coordonné et
détaillé. A chacun de ces deux mots utilisés dans cette
définition correspond une condition relative à l'organisation de
l'entreprise.
A. nécessité de diviser l'entreprise en
fonction et en services homogène afin de permettre une bonne
coordination dans la prévision.
« Dans une entreprise industrielle,
on peut dire d'une façon très générale, il existe
deux fonctions essentielles : la fonction commerciale dont le but est la
vente, la fonction production dont le but est la fabrication en vue de la
vente, et une fonction annexe, la fonction administrative et financière,
qui fournit des « moyens » aux deux
précédentes ».
Cette destruction convient
parfaitement à l'élaboration budgétaire puis qu'à
chacune des fonctions précitées ou peut faire correspondre un
budget. Les difficultés surviennent lorsqu'il s'agit de
matérialiser ces fonctions par des services particuliers regroupant des
hommes. Dans bien des cas un service ou un homme peuvent être
rattachés à plusieurs fonctions à la fois.
Lorsqu'il est ainsi, la gestion
budgétaire est impossible car un service ou un individu
déterminé :
- Peut être sollicité par des motivations
divergentes
- Peut être dépendant de plusieurs
supérieurs.
Or, la gestion
prévisionnelle étant basée sur l'exploitation des
écartes, il est bien évident que l'organisation de l'entreprise
doit être telle qu'elle permettre de mettre un écart
déterminé à la charge exclusivement d'une personne ou d'un
groupe de personnes.
Cet impératif n'est satisfait que si tout
chevauchement de responsabilité n'est exclu.
Il y a donc lieu :
- De définir de façon très
précise les fonctions de l'entreprise
- De concrétiser ces différentes fonctions
on créant des services homogènes c'est-à-dire dans
lesquels toutes les personnes qui les comparent effectuent les mêmes
tâches.
B. Nécessité de décentraliser afin de
permettre une précision suffisante dans la prévision
La prévision doit être
détaillées et ceci implique que tous les services et sous
services soient concernés pour une part les budgets. Cette
précision dans le détail n'est convenable que si la Direction a
délégué ses prérogatives, que s'il y a à la
tête de chaque secteur de l'entreprise si petit soit il, une personne
responsable à l'établissement de sa part de budget et de sa
réalisation. Il ne s'agit nullement d'ailleurs pour la Direction
d'abandonner la gestion entre les mains de subordonnés.32(*)
Au contraire, cette délégation de
pouvoir et de responsabilité doit lui permettre de mieux contrôler
la marche générale de l'entreprise.
C. En conséquence, nécessité quelque
fois de réorganiser l'entreprise avant de faire la prévision
budgétaire.
« En effet, toute prévision faite sur des
bases qui ne répondraient pas aux caractéristiques ci-dessus
serait vouée à l'échec :
- D'abord, parce qu'elle serait difficile à
établir ;
- Ensuite, parce qu'elle ne serait pas exploitable lors
de la confrontation avec une réalité qui ne lui correspondrait
nullement ».
Il convient donc, le cas échéant, de
procéder à une réorganisation, à une
restructuration de l'entreprise quand l'organisation de l'entreprise est
inadéquate.
La dite réorganisation,
dans de nombreux cas, soulève d'ailleurs des questions de personnes
toujours très difficiles à résoudre.
3) Condition
matérielles
Ces conditions peuvent viser la
comptabilité générale, laquelle doit permettre des
analyses de charges ou des résultats les nombreux possibles. Mais elles
impliquent également et surtout que soit tenue une comptabilité
analytique d'exploitation pour l'édification de laquelle d'ailleurs, des
réformes concernant l'organisation de l'entreprise peuvent être
nécessaire. Par ailleurs, il va de soi que si cette comptabilité
analytique d'exploitation a été auparavant tenue en tout ou
partie en coûts préétablie, la prévision
budgétaire s'en trouvera simplifiée.33(*)
La hiérarchie budgétaire
Ordre
d'établissement des budgets
Il convient de donner la priorité au
budget des ventes. Après consultation des existants en stock de produits
finis, le budget de production est établi. De même, le budget des
achats est établi en partant du budget de productions et après
consultations des existences stocks de matières premières.
Les budgets des investissements et des charges
sont construits à partir des budgets des ventes et de production. Le
budget de trésorerie enfin est édifié en partant des
budgets des investissements, des charges, des achats et des ventes.
L'ensemble de ces budgets, y compris le bilan
et le compte de résultats prévisionnels, constitue le budget
général.
Mise en harmonie des
budgets
« C'est au dernier stade,
c'est-à-dire lors de la construction du budget de trésorerie et
du compte de résultats » prévisionnel que se pose le
problème »
En effet :
- D'une part, la théorie doit être positive
à quelque date que ce soit ;
- D'autre part, ce résultat doit être
conforme à celui défini antérieurement.
Lorsque ces deux impératifs ne sont pas
satisfait après une démarche « descendante »
de la construction budgétaire, il est nécessaire de
procéder de la façon « ascendante », de faire
des « retours en arrière » pour assurer l'harmonie
et la cohérence de l'ensemble ; cette cohérence
n'étant obtenue qu'après de nombreux « allers et
retours ».
La Construction du
budget d'exploitation
Les comptes
Les comptes comptable budgétaire sont
tirés ;
- Du plan comptable général congolaise et
du système comptable OHADA qu'il s'agit d'une entreprise commerciale ou
d'une entreprise de production des biens ou des services très exigeante
et outillée en conséquence.34(*)
A. En système comptable
OHADA
Les comptes sont créés par nature des
dépenses ou des charges.
60 Achats et variations de stock
61 Transports
62 Services extérieurs A
64 Impôts et taxes
65 Autres charges
66 Charges de personnel
67 Frais financiers et charges assimilées
68 Dotations aux amortissements
69 Dotations aux provisions
70 Ventes
71 Production immobilisées
73 Variations de stocks de biens et de services
produits
75 Autres produits
77 Revenus financiers et produits assimilés
78 Transferts de charges
Les comptes du budget d'exploitation sont
regroupés par centre de responsabilité, l'inconvénient est
que le niveau inférieur au Centre de responsabilité n'est pas
regroupé. Le regroupement des charges et produits au centre de
responsabilité est moins précis qu'en comptabilité
analytique.
En comptabilité
générale, il y a des charges et des produits d'exploitation et
hors exploitation. Les éléments d'exploitation sont ceux qui se
rapportent au chiffre d'affaires de l'entreprise, de la période,
c'est-à-dire les éléments liés à
l'activité normale de l'entreprise au cours de cette même
période. Sont hors exploitation, les éléments n'ayant pas
un lien direct avec l'activité normale de l'entreprise ou les
éléments qui se sont réalisés en dehors de
l'exercice comptable concerné.35(*)
b) En comptabilité analytique, il y a :
- Des charges non incorporables et des charges
incorporables
- Des charges supplétives
- Des produits non incorporables et des produits
incorporables
- Des produits supplétifs
Dans l'élaboration du budget
d'exploitation, les charges qui sont prises en considération sont celles
dites incorporables.
Ces différentes natures des charges
incorporables.
Les charges incorporables peuvent être de
différentes natures :
- Charges directes
- Charges indirectes
- Charges variables
- Charges fixes
i) Les charges directes
Les charges directes sont
directement affectables soit :
- A un seul produit
- A une seule activité
Exemple
- Coût Standard de matière première
- Coût de la main d'oeuvre directe
- Coût de production
ii) Les charges indirectes
- Coût de l'administration
- Coût d'approvisionnement
- Coût de production
- Coût de l'entretien
- Coût de la distribution
Ce sont les charges qui sont imputables à tous les
produits ou toutes les activités après
répartition.36(*)
- Frais de structure (Frais généraux)
- Les charges directes et charges indirectes
- Charges incorporables
- Charges directes
- Charges indirectes
Section
- Imputation
- Charges directes
- Charges indirectes
iii) les charges variables
Les charges variables sont également
appelées proportionnelles ou charges d'activités car variant de
façon proportionnelle à l'activité de
l'entreprise.37(*)
Activité
Ex. : Consommation de matières
iv) charges fixes
Les charges fixes sont indépendantes du volume
d'activité pour une période donnée. Ces charges
comprennent les charges de structures (capacité) et les charges
modulables.
La structure existante donne à l'entreprise la
capacité de production, de vente, d'administration etc.
Les charges de structures sont souvent appelées charges
de capacité. Les charges de structure varient par palier.38(*)
Elles peuvent être considérées, par
approximation, comme fixes entre 2 paliers d'activités. Leur
réduction résulte de
« désinvestissement » ou de
« dégraissage des structures ».
Les charges modulables peuvent être réduites sans
diminuer à court terme le potentiel de l'entreprise, sont
considérées comme fixes les charges suivantes :
- l'amortissement des bâtiments et des
équipements
- les charges d'encadrement
- les frais généraux
- les primes d'assurances.
Activité
Les charges fixes ou de structure peuvent évoluer
par palier dans le temps selon l'évolution de l'activité.
Pour clore cette partie consacrée aux charges, il est
important de préciser deux autres notions importantes sur les
charges
- les charges abonnées
- les amortissements techniques
a) les charges abonnées
L'enregistrement comptable de certaines charges ne correspond
pas toujours à la période d'analyse.
Par exemple certaines charges sont payées : par
année, la prime d'assurance et par trimestre...
D'autres sont comptabilisées en fin d'exercice :
l'amortissement :
1. Si le montant des charges est connu d'avance comme fixe, il
faut diviser ce montant par le nombre de périodes.
2. Si le montant des charges est fonction de l'activité
et ne sera donc connu qu'en fin d'exercice, on détermine alors
prévisionnellement les charges. L'exemple de frais d'entretien.
b) les amortissements
Deux types d'amortissements
- amortissements techniques calculées en fonction de
l'utilisation probable et réelle des investissements.
- Les amortissements comptables : source principale de
l'autofinancement : prélèvement sur les
bénéfices destinés à permettre le maintien et le
développement du potentiel de l'entreprise. L'amortissement fiscal ne
peut pas servir de base au calcul des coûts de revient parce qu'il n'est
pas pratiquement jamais lié à la dépréciation
réelle du bien mais plutôt à une notion
financière.
Les produits
On ne peut pas parler de produits « fixer ou
variables » mais plutôt de leur caractère certain ou
aléatoire.
i) Recettes certaines
Ces recettes sont classées selon la nature des
activités des entreprises
- subventions, une foi reçue leur notification
officielle
- ventes d'actifs (si elles sont décidées et que
le prix en est connu)
- produits financiers (s'il s'agit de placement stables dont
la rémunération peut être estimée)
ii) Recettes aléatoires
- Ventes commerciales
- Prestations de service
- Recettes divers (dons, reprends de provisions, divers)
La prévision des
ventes
La prévision s'appui sur le connu. Le décideur a
intérêt :
1) à s'attacher au passé comme source
explicative du présent
2) à faire l'effort de connaissance du
présent
3) à anticiper correctement l'avenir
A. Les informations dont le décideur a besoin
sont de deux sortes :
- les informations d'origine interne et concernant
l'entreprise elle-même dans son entièreté ou dans ses
composants. Le plus souvent ces informations sont d'ordre statique et
comptable.
L'entreprise doit avoir la connaissance du cycle de vie de
ses produits et la tendance des ventes.
D'un certain point de vue, l'entreprise peut être
considérée comme un « portefeuille de
produits » dont la répartition entre les quatre phases
(lancement, croissance, maturité, déclin) doit être
équilibrée, notamment au plan des liquides.
Un graphique de la tendance des ventes, établi
produit par produit, permet de constater où en sont les produits dans
leur propre cycle de vie. Essentiellement, la prévision des tendances de
ventes revient à constater l'évolution des ventes (croissance ou
déclin) au cours des dernières années et à les
extrapoler selon la couche de vie prévisionnelle des produits
considérés.
- Les informations (les paramètres) d'origine externe
et concernant les divers environnements aux milieux desquels l'entreprise
évolue : informations économiques, financières,
technologiques, sociales, politiques.
Les principaux paramètres suivants sont à
surveiller pour une meilleure prévision :
1. Paramètres influençant la demande en
volume
- La conjoncture en générale (global et, le cas
échéant, par pays
- Les indices de la consommation (des ménages, des
biens indus)
- La consommation du secteur,
- Les niveaux de stock du secteur économique,
- La capacité de production de la profession,
- Les règlements des pays d'importations,
- le rôle du secteur public (exemple : politique de
développement régional) etc.
B. Les méthodes de
prévisions
Les méthodes habituellement utilisées
sont :
1. Les méthodes qualitatives
2. les méthodes causales
1. Les méthodes qualitatives
Les méthodes qualitatives peuvent
être utilisées en l'absence des données historiques. Ce
type de prévisions repose non pas sur l'application d'un modèle
mathématique mais sur le jugement des experts qui définit les
limites à l'intérieur desquelles les différentes futures
possibles devraient se situer.
Cette méthode ne prétend pas aboutir
à un consensus des experts. Elle autorise un éventail d'opinions,
même non-conformistes mais justifiées. Cette méthode peut
être mise en oeuvre tant à l'intérieur qu'à
l'extérieur de l'entreprise.
Les méthodes qualitatives de plus en
plus utilisées par les entreprises performantes sont les méthodes
qui mettent en jeu les estimations du personnel de vente de l'entreprise et
celles du personnel de direction.
a. La méthode de l'agrégat des
estimations des personnels de vente
En raison de leur contact constant avec la
clientèle, le personnel de vente sont les mieux placés pour
anticiper les réalisations à court terme.
Les prévisions effectuées par les vendeurs
doivent être considérée avec précaution et doivent
être corrigées grâce à l'application, aux
dernières prévisions, d'un coefficient d'ajustement, majorateur
ou minorateur en fonction de la moyenne cumulée des écarts
passés entre prévisions et réalisations.
Ainsi, pour un vendeur qui dans le passé
récent, a émit des prévisions qui se sont
révélées inférieures de 8% aux réalisations
on appliquera à ses dernières prévisions (pour l'an
prochain) un coefficient de 1,08. Ce coefficient devra être
recalculée chaque année et appliquée aux prévisions
nouvelles.
b. La méthode de l'opinion de la
direction
Cette méthode implique que les cadres de direction
comparent leurs opinions. Ces cadres de direction peuvent se situer dans la
hiérarchie à des niveaux différents.
Les méthodes causales reposent sur
l'utilisation des facteurs qui détermine les ventes par exemple, et d'en
prévoir l'évolution.
a. La corrélation
S'il y a un facteur déterminant,
Il s'agit d'établir une corrélation entre les
ventes (Y) et un facteur (X). Soit Y = f(x). Cela signifie que le facteur X
influence de façon décisive la politique commerciale de
l'entreprise.
b. Les modèles
économétriques
Il s'agit de relier causalement les ventes (Y) à
plusieurs facteurs reconnus déterminants (X, W, Z) soit Y = f(X, W, Z)
mathématiquement cela revient à une série
d'équations de régression simultanée.
c. La méthode multicritères
« De plus en plus, les entreprises utilisent sinon
toutes les techniques, du moins une combinaison d'entre elles. La combinaison
qui semble actuellement s'imposer dans les entreprises les plus performantes
est la suivante ».
1. Approche traditionnelle à base
mathématique et statique par un groupe fonctionnel de
spécialistes
2. Simultanément, estimation des ventes
prévisionnelles par la personne de ventes (sans que celui-ci ait
connaissance des prévisions « scientifiques)
3. Estimation par le groupe de direction,
préalablement informé des prévisions
préparées par les spécialistes des méthodes
quantitatives
4. Confrontation, par le même groupe de direction de
ses propres estimations et de celles de la force de vente résultant de
l'agrégat des prévisions des vendeurs.
La prévision des
quantités à produire, des coûts et valeurs
« La meilleure
façon pour fixer les quantités part du programme de production
des quantités standard à consommer dans la gamme
opératoire, de la nomenclature des opérations ainsi que celle des
dépenses par opérations enfin des normes de chaque
dépense ».
a. Le programme de production
Le programme de production est
fixé en unités physiques en fonction de l'encours de produits
finis, du stock initial pour satisfaire les prévisions des ventes et
pour laisser à la fin de la période budgétaire un stock
final des produits finis jugés satisfaisant.
b. La gamme opératoire
La gamme opératoire
signifie la gamme des opérations successives et le temps standard pour
chaque opération.
c. La nomenclature des dépenses
La nomenclature des
dépenses (main d'oeuvre, matière,...) se compose des
éléments qui interviennent dans la fabrication d'une unité
de produit standard et leurs coût unitaires.
d. Les quantités standard
Les quantités standard
sont déterminées compte tenu d'une certaine stabilité et
répétition des processus de fabrication.
Les centres de
responsabilité
« Le centre de
responsabilité se définit théoriquement comme un compte
qui groupe les charges dépendant d'un agent ayant reçu
délégation de responsabilité ; c'est-à-dire un
manager, décideur, qui a reçu une mission
concrétisée sous forme d'objectifs et qui dispose des moyens
nécessaires pour accomplir sa mission ».
Le découpage de
l'entreprise n'est une opération comptable mais une opération de
gestion et de direction, c'est un problème de structure.
Il y a deux sortes de centre de
responsabilité :
- les centres de responsabilité qui sont des centres de
décision ;
- les sections ou centres d'analyse qui sont des compartiments
comptables ou des centres de calcul.
A. Les centres de coûts
a. les centres de dépenses
Ce sont les centres dont la responsabilité
financière est la plus limitée. Leur caractéristique est
qu'ils ne produisent rien ou exactement que leur production est diffuse et
difficilement mesurable (certains services administratifs).
b. les centres de chiffres d'affaires
Le responsable d'un chiffre d'affaires a pour mission
d'obtenir un volume de vente ou un chiffre d'affaires donné (ex :
le département commercial...).
c. les centres des frais
Contrairement aux deux premiers types de centre de
coûts, les centres de frais sont de véritables centres à
responsabilité financière.39(*)
Ils sont chargés de :
- Réaliser un volume de production
donné ;
- Respecter les normes de consommation ;
- Respecter le budget des charges de structure.
B. Les centres de profit
Le budget d'un centre de profit peut être
décomposé en trois sous-budgets :
- budget des charges ;
- budget des produits;
- budget de profit.
C. Les centres de calcul
Ce sont des sections de reclassement des charges ne
correspondant pas à une division réelle de l'entreprise et
créées dans le but de regrouper certaines charges afin d'en
faciliter la répartition ultérieure (exemple : les
amortissements, les provisions, ...).40(*)
D. Modèle de budget d'exploitation
DESIGNATION
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
-
|
Décembre
|
Produits d'exploitation
- Ventes
- Prestations de services
- Subventions
- Produits financiers
- Divers
|
|
|
|
|
|
Total des produits
|
|
|
|
|
|
Charges d'exploitation
- Achats
- Autres achats et charges externes
- Impôts et taxes
- Salaires et traitements
- Charges sociales
- Dotation aux amortissements
- Charges exceptionnelles
|
|
|
|
|
|
Total des charges
|
|
|
|
|
|
Résultat de l'exercice
|
|
|
|
|
|
Capacité d'autofinancement (résultat+ dotations)
|
|
|
|
|
|
DEUXIEME
PARTIE APPROCHE PRATIQUE
CHAPITRE 3 PRESENTATION
DU MILIEU D'ENQUETE
«CEDIMET»
Dans ce chapitre il est question de présenter
le milieu d'enquête qui est la CEDIMET, avant de parler de
CEDIMET, il est impérieux de parler d'abord de la Ville de
Tshikapa dans laquelle se trouve le siège de la CEDIMET.
PRESENTATION DE LA VILLE
DE TSHIKAPA
Aperçu historique
La Ville de Tshikapa a une longue histoire qui
remonte depuis l'époque coloniale. Selon les annales de cette
Ville, les explorateurs Européen de la nationalité Allemande.
FOGGE et VAN WISMAN, Chargé par l'organisation DEUTHE AFRIKANISME
GESELLES HART, en Sigle « SAG » d'explorer l'Afrique
méridionale s'étendit à la découvert du
Territoire de BACIOKO, l'actuelle Ville et Territoire de Tshikapa. Ils y
créèrent un poste d'attachement appelé
« OGESTATION »
Dans leur exploitation, ils se rencontrent avec le chef
MBUMBA TFUMBA MUKUANDJANGA d'abord et ensuite avec le chef MAYI MUNENE
dans la rive gauche de la rivière KASAÏ.
Vers les années 1875, après eux, arrivent
deux Curtis Blancs Messieurs SATURNINO et SUZE. Après un
fructueux ; une convention fut signée à Londres le 22
novembre 1918 entre Monsieur DECLEREQ d'une part et la
Société For minière d'autre part pour la
création d'un poste, mission qui serait utile à fournir
les vivres aux travailleurs de la Société For
minière. Ils choisirent une colline située à 40 km
de Tshikapa à proximité de la rivière. 21
décembre 1919, le Révérend père
supérieur, DEMUSTER surnommé TSHIPANGA, y arrive
accompagné de LEUNKANKOLONGO, un jeune catéchiste et y
restent jusqu'en 1935. Tshikapa est devenu un Territoire en 1935 suite
à l'ordonnance loi n°51. En 1938, l'Administrateur Central
établit un poste Administratif sur la colline de Kele, où
on construisit le bâtiment de nouveau poste de
l'Etat(actuellement bâtiment de l'hôtel de Ville)
Après l'Indépendance avec le
découpage du pays en 26 provinces, Tshikapa devient le Chef
lieu de la Province de l'unité Kasaenne. Apres les suppressions
de ces provinces, Tshikapa devient le chef-lieu du territoire qui
porte le même nom.
Conformément a l'ordonnance loi 006/82 du 02
janvier 1982,Tshikapa devient le chef-lieu du territoire qui porte le
même nom. En 1987, Tshikapa devient « Cité »
selon l'ordonnance loi n°87/234 du 29/01/1987 avec trois quartiers
Administratifs :
ü MBUMBA(Tshikapa Est ou KELE)
ü KANZALA(Tshikapa Centre)
ü DIBUMBA(Tshikapa DIBUMBA)
Ces trois quartiers sont séparés les
uns aux autres soit par la rivière Kasaï, soit par la
rivière Tshikapa. En 2003 conformément au décret loi
n°0044/2003 du 28/03/2003 l'ancienne cité de Tshikapa acquit
le Statuts d'une Ville. Elle fut inaugurée le 27/07/2003 (Mairie
de Tshikapa).
Délimitation de
la Ville de Tshikapa
d'après le contenu du décret-loi
n°004/2003 du 28/03/2003 en son article 2, la fixation des
limites de la Ville de Tshikapa se présentent de la
manière suivante :
ü Au Nord : Par le ruisseau Kamilambu, une
ligne droite reliant la source Kamilambu à celle de la
rivière Lungudi, la rivière Tshimbinda sur tout son parcours
depuis Kamilambu jusqu' `au confluent du ruisseau Kele avec la
rivière Kasaï.
ü A l'Ouest : Par une ligne verticale de la
source du ruisseau Kamilambu jusqu' `à son confluent avec la
rivière Tshikapa ;
ü Au Sud : Par les limites entre le groupement
incorporé de Muata Kandala Sha musanda et celui de Muanzanza
une ligne oblique reliant le confluent du ruisseau Kamilambu et
rivière Tshikapa à la route de Tshikapa vers Kamonya au
niveau de la bufircation de Lunyanya.De ce point, une ligne
horizontale jusqu'à la source de Tshitenge. De ce ruisseau
surtout son parcours jusqu'à la confluent avec la rivière
Kasaï.
Bref, la rivière de Tshikapa est
limitée :
ü A l'Est par le secteur de Kasaï
Kabambayi ;
ü Au Sud Est Par le Secteur de Tshikapa ;
ü A l'Ouest par le Secteur de Bampende
ü A Sud par le Secteur de Lovua-Luangatshimu.
La Ville de Tshikapa a une superficie de 66.18
km2 avec une densité de 22.24 habitants par
km2 (Muamba Muanzanza 2009-2012).
Cependant, il convient de signaler que la Ville de
Tshikapa est subdivisée en 5 communes : Dibumba I ;
Dibumba 2 ; Kanzala ;Mabondo et Mbumba.
PRESENTATION, ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
DE
LA CEDIMET
Présentation de la
CEDIMET
a) Aperçu historique
La Centrale de Distribution des
Médicaments Essentiels de Tshikapa CEDIMET en sigle, est une
association sans but lucratif (Asbl) à vocation sociale
créée conformément à la loi 004/2001 du
20/janvier/2001 portant disposition générale applicable à
l'association sans but lucratif (Asbl) et à l'établissement
d'utilité publique sous la dénomination centrale de la
distribution des médicaments Essentiels de Tshikapa
«CEDIMET».41(*)
b) Création et de la
dénomination
Cette Centrale était
créée en 2004 par le Projet PMURR maître oeuvre
« ECC-IMA » Eglise du christ au Congo et l'organisation non
gouvernementale de développement Américain d'assistance en
médicament.
La Centrale de Distribution des
Médicaments Essentiels de Tshikapa (CEDIMET) a une durée
indéterminée prenant cours à la signature de son statut.
Les membres fondateurs de cette Centrale de
Distribution des Médicaments Essentiels de Tshikapa sont :
Ø Le Ministère national de la santé
Ø L'église du christ au Congo et l'inter Church
médical assistant : ECC-/IMA
Ø La communauté mennonite au Congo (27ème
CMCO)
Ø Le diocèse de LUEBO
Ø Le diocèse d'IDIOFA
Ø L'église Kimbanguiste, ainsi que certains
membres adhérents et partenaires extérieurs de confessions des,
pharmaciens, ordre des médecins et l'association des communicateurs
en santé.
c) Siege
social
La Centrale de Distribution des Médicaments Essentiels
de Tshikapa (CEDIMET) est située sur l'avenue de la pharmacie 07 dans
le Quartier Hôpital, Commune de DIBUMBA I dans la Ville de Tshikapa.
- Tél : (243) 813 655 688 - (243)
974 527 131
- E-mail :
cedimetcdrtshikapa@yahoo.fr.
Elle est limitée :
Ø A l'Est par l'Hôpital Général de
référence de Tshikapa, la division Provinciale de la
Santé « DPS »
Ø A l'Ouest par la route nationale n° 01 en
direction de Kinshasa, non loin de l'ISP Tshikapa.
Ø Au Nord par le siège Administratif de centre
d'entraide médical pour les enfants abandonnés (CEMEA) et la
coordination des écoles conventionnés catholiques ;
Ø Au Sud par le pont de la rivière Tshikapa et
l'église Salem Tabernacle.
Rayon de couverture
La Centrale de Distribution des
Médicaments Essentiels de Tshikapa (CEDIMET) couvre dix-huit zones
dont sept sont de servie par la Centrale de KANANGA et onze zones de
santé servies par la CEDIMET qui sont dans ce tableau :
N°
|
ZONE DE SANTE
|
1
|
KAMONIA
|
2
|
KAMUESHA
|
3
|
KANZALA
|
4
|
KITANGUA
|
5
|
MUTENA
|
6
|
NYANGA
|
7
|
TSHIKAPA
|
8
|
NDJOKO PUNDA
|
9
|
BANGA LUBAKA
|
10
|
KALONDA-OUEST
|
11
|
MIKOPE
|
Objectifs de la CEDIMET
La Centrale de Distribution des Médicaments
Essentiels de Tshikapa a pour objectifs de :
Ø Poursuivre le développement social
fondé sur un partenariat entre le pouvoir public, la communauté
bénéficiaire et d'autres intervenants en matière de
santé ;
Ø Améliorer dans les aires d'activités de
manière permanente et d'auto-suffisante, le système
d'approvisionnement en médicaments ;
Ø Consommer les médicaments essentiels et les
petits matériels dans le respect des moyens de qualité prescrite
par la réglementation nationale et internationale en vigueur.
Mission de la CEDIMET
Investie d'une mission de service d'utilité
publique ; la Centrale de Distribution des Médicaments Essentiels
de Tshikapa (CEDIMET) attend fournir aux formations sanitaires des
activités d'approvisionnement en médicaments consommables et des
petits matériels dans les meilleurs rapports avec la qualité de
prix abordables à tout le monde afin de donner à tous la
même chance de vivre et de survivre. 42(*)
Statuts ou nature
juridique de la CEDIMET
La CEDIMET est une association sans but lucratif (ASBL)
dénommée centrale de distribution régionale. Elle a une
personnalité juridique créée par la loi 004 2001 du 20
JUILLET 2001.
3.1.1 Structures organiques et fonctionnelles
a) Structures organiques
Les structures organiques de la CEDIMET se présentent
de la manière suivante :
ü L'assemblée générale (AG)
ü Le conseil d'administration (CA)
ü La direction
ü Les commissaires aux comptes.
b) Structures fonctionnelles
1) L'Assemblée
générale
Elle est l'organe suprême de la CEDIMET, elle est
composée des représentants de tous les membres. Les
représentants légaux des membres fondateurs sont d'office membre
de l'assemblée générale. Leurs
délégué devants se munir d'une procuration donnant
mandat.
Les représentants doivent être dûment
mandatés. Les procurations donnant mandat seront remises au
président Du bureau de l'assemblée générale et
conservée dans les archives de l'association.
a) Attributions de l'Assemblée
générale
L'assemblée générale est
habilité à :
- Déterminer les orientations de l'Association
- Approuver les plans d'action et les prévisions
budgétaires de l'Association ;
- Elire ou révoquer les membres du Conseil
d'administration et les commissaires aux comptes ;
- Voter les statuts et règlement intérieur de
l'association ;
- Délibérer sur toute question figurant dans
l'ordre du jour et surtout, celles entrant dans l'objet de
l'association ;
- Modifier les statuts et dissoudre l'Association ;
- Admettre ou exclure les membres de l'Association ;
- Valider ou invalider élues mandats des
représentants des membres au Conseil d'Administration.
b) Bureau de l'Assemblée
A l'ouverture de la session,
l'assemblée générale se dote d'un bureau composé
d'un président, d'un secrétaire rapporteur et un
secrétaire apporteur adjoint élus à la majorité
absolue pour la durée de la session.
Le
rôle du bureau se limite seulement à assurer le fonctionnement
régulier de l'assemblée générale.
2) Conseil d'Administration
Le Conseil d'Administration jouit des pouvoirs
étendus pour agir au nom de la CEDIMET et autoriser tous les actes et
opérations relative à son objet, Il peut toutefois
délègue une partie de ses pouvoirs à la direction. Il
délègue notamment la gestion journalière de la CEDIMET.
Il a les pouvoirs suivants :
- Il prépare, étudie les conditions du
marché et les attribues ;
- Il peut constituer des commissions techniques
appelées à statuer sur les dossiers nécessitant des
compétences spécifiques ;
- Il définit et adopte la procédure de
sélection et le recrutement cadres de la CEDIMET et procède
à l'engagement de ceux-ci ; il adopte l'organigramme, le
règlement intérieur et les procédures par le directeur
- Il exerce devant toutes juridiction, toutes action
judiciaire tant qu'en demandeur qu'en défenseur ;
- Il autorise le participant dans les associations, groupement
ou autre organisme dont l'activité est nécessairement liée
a l'objet social de la CEDIMET,
- Il présente l'association devant toutes les
administrations et entreprise publiques ou privées.
Composition du Conseil
d'Administration
La CEDIMET est
dotée d'un conseil d'Administration de 7 membres.
Il comprend :
- Le ministère de la santé publique, qui nommera
deux représentants
- L'église du christ au Congo (ECC)
- Trois représentants des églises membres
fondateurs, organisation privée à but non lucratif, choisis par
les partenaires eux-mêmes, réunir en collège ;
- Un représentant du mouvement associatif,
désigné par celui-ci ou par ses composantes réunir en
collège.43(*)
Le Directeur de la CEDIMET est un invité
permanent au conseil d'Administration. Il participe aux travaux avec voix
consultative. Le conseil d'administration peut en outre inviter des partenaires
à ses travaux aux toutes personnes dont il juge la présence utile
en raison de ses compétences. Les invités ne prennent pas part au
vote. Un membre du conseil d'administration ne peut en aucune manière et
à quelque titre que ce soit être rémunéré par
la centrale.
Le mandat des membres du conseil
d'administration est d'une durée de quatre ans, renouvelable. Le conseil
d'administration désigne parmi ses membres un président, un
vice-président et un secrétaire.
1) Président
Le président,
vice-président et secrétaire du Conseil d'Administration sont
désignés pour toute la durée de l'exercice de leur mandat
d'Administration, sous réserve de cas de démission et de
révocation.
Pendant la durée de
financement d'ECC IMA (Maître d'ouvrage) avec le PMURR, la
présidence de la CEDIMET était assurée par l'ECC
représenté par le Dr. TSHITAWUDI, actuellement le
président est le Dr. Pasteur Adolphe KOMUESA représente
légal du 27e CMCO.
Le président a pour attribution
- Veiller à l'exécution des recommandations et /
ou des décisions de l'assemblée générale et du
conseil d'administration ;
- Précéder les séances du conseil,
- Convoquer les réunions du conseil de
l'assemblée générale ;
- Favoriser les rapports entre la direction et les membres du
conseil ;
2) Direction
· Directeur et de chefs de
départements
La direction est assurée par
un directeur de nationalité congolaise. Dans l'exercice de ses
fonctions, le directeur est secondé par le chef de département
technique et un chef de département administratif et financier. Leur
profiles défini par les règlements intérieurs.
· Condition
d'engagement
Le directeur, le chef de
département administratif et financier, ainsi que le chef de
département technique sont recruté et engagé par le
conseil d'administration, sur base d'un contrat de travail conformément
à la législation en vigueur en République
Démocratique du Congo ;
· Les critères de leur choix sont
fixés par le Conseil d'Administration et définis dans les
règlements intérieur ;
· La fonction de directeur est incompatible avec
tout autre activité rémunérée au concurrentielle
à la centrale.
·
Responsabilités
Le directeur est responsable devant
le conseil d'Administration qui peut le sanctionner pour comportement
susceptible de nuire à la bonne marche de la CEDIMET.
3) COMMISSAIRE AUX COMPTES
·
Désignation
L'assemblée
générale désigne un commissaire aux comptes le commissaire
aux comptes et responsable devant l'assemblée générale
toute fois, l'association fera appel à un audit externe.
· Attributions
Le commissaire aux comptes à
un droit illimité de surveillance et de contrôle des recettes et
dépenses des états financier de l'association.
A ce titre, il peut avoir
l'accès à tout moment sans le déplacer a tous les
documents de comptabilité et gestion de l'association et aux
pièces justificative des dépenses effectuées par ou pour
le compte de l'association.
Il vérifier les livres
comptables, la caisse, les véracités des inventaires, les bilans
et le respect de sa mission devant l'assemblée générale de
l'association et lui présenter les conclusions.44(*)
4 ORGANIGRAMME DE
LA CEDIMET
ASSEMBLEE GENERALE
251668992
251653632
COMMISSAIRE AUX COMPTES
251645440
CONSEIL D'ADMINISTRATION
251667968
251657728251654656
DIRECTION
251643392
251655680
SECRETARIAT
251646464251656704
INTENDANCE
251650560
DIRECTION ADJOINT RAF
251644416
251658752
251659776251660800251661824
251666944
COMPTABLE
251670016
GESTION DE STOCK
251652608
CAISSE SECRETAIRE
251647488
GESTION ADJOINT
251651584
MAGASINER
251649536
SENTINELLE
251648512251664896251662848251663872251665920
Cartographie des Centrales de distributions
régionales en RD-Congo
CHAPITRE 4 : ANALYSE
DES RESULTATS
Dans ce chapitre, il sera question respectivement de
l'élaboration du budget d'exploitation cas 2015 de la CEDIMET et de
l'analyse des budgets d'exploitation de la période allant de 2011
à 2015.
Le budget d'exploitation a un impact significatif sur la
gestion de la CEDIMET. D'abord, dans son élaboration, il touche tous les
aspects de l'ONGD, dans les prévisions évaluatives de production,
de même que les prévisions limitatives des dépenses
présentées dans ce programme chiffré d'actes de
gestion.
Ce budget est un budget voté par son
Assemblée générale qui est l'organe suprême qui
tient lieu des articles pour toutes les parties impliquées dans la
gestion la CEDIMET.
Ensuite dans l'analyse des écarts des
prévisions et réalisations des budgets successifs permet au
gestionnaire de voir s'il y a eu performances ou contre performances et de
connaître les causes y relatives.
4.1 ELABORATION DU BUDGET
A LA CEDIMET
Cette section est
consacrée à l'élaboration du budget à la CEDIMET
dans lequel le budget d'exploitation ne fait qu'une partie et c'est sur le
budget d'exploitation que nous allons nous pencher pour voir comment le
budget d'exploitation a un impact sur la gestion de la CEDIMET pour plus
de précision, nous allons prendre le cas de l'élaboration du
budget de l'exercice 2015.
La démarche adoptée par la CEDIMET dans
l'élaboration du budget de l'exercice 2015 n'est pas loin des
motivations de la conception des Centrales de distributions des
médicaments au pays sinon classique de la gestion.
En effet, le budget 2015 comme tous ceux qui l'ont
précédé, est l'état prévisionnel des
recettes et dépenses, l'expression chiffrée des moyens mois en
oeuvre pour atteindre les objectifs que l'ONG s'est fixé. C'est un
budget voté par l'organe suprême qui Assemblée
générale en vue de l'utilisation optimale des ressources
disponibles.
Afin d'assurer une meilleure compréhension de
cette utilisation optimale des moyens disponibles à travers le
présent budget, il n'est pas sans importance de rappeler d'abord
brièvement sa politique générale ainsi que sa vision
managériale. De même, il y a nécessité d'indiquer
dans ses grandes lignes, en prélude du budget proprement dit, le
programme d'actions prioritaires arrêtées pour l'exercice 2015,
après une présentation sommaire de la situation
générale de l'ONGD en termes d'opportunités, de
contraintes et menaces.
Politique générale
de la CEDIMET et vision managériale
La politique
générale de la CEDIMET pour réaliser son objet social,
avec le budget comme instrument de stimulation et d'aide
générale à la décision, est fondée sur la
rationalité et la rigueur, la recherche du profit sain et de proportion
suffisante pour, non seulement préserver les équilibres
fondamentaux de gestion, mais aussi assurer ce développement
intégral de l'ONG.
Inscrit ainsi comme la tranche annuelle d'un plan
étalé sur cinq ans, le budget 2015 épouse en cela la
vision managériale définie par le conseil d'Administration et
à laquelle l'ONGD demeure pour ou attaché :
« rationalité dans la gestion et reconnaissance,
national ».
En effet, seul une gestion rationnelle, donc
marquée de rigueur, permettra à la CEDIMET de renverser les
nombreuses menaces sur la voie de son développement, en tirant au
maximum profit des opportunités internes et externes qui dans toutes ses
dimensions à l'échelle nationale.
Il s'agit précisément pour la CEDIMET
d'obtenir, grâce à une meilleure organisation du travail et une
politique audacieuse d'investissement, la reconnaissance nationale
comme :
1° La Centrale de distribution régionale, selon
les normes de l'OMS
2° La Centrale de distribution régionale
compétente de certification, selon la norme
PNAM en RD-Congo
3° La Centrale de distribution régionale
qu'utilise la FEDECAME, Vulgarisation du
SNAME
Ces trois objectifs majeurs procèdent d'une
démarche qualité, qui consiste en l'implantation des
systèmes de cycle logistique d'approvisionnements des médicaments
essentiels et génériques.
Il va sans dire que cette politique générale
et cette vision reposent dans leur détermination autant que dans leur
exécution progressive sur un diagnostic minutieux de l'environnement
endogène et exogène de la CEDIMET.
4.1.2 Identification des opportunités et
des contraintes
De l'exercice 2014 à l'exercice 2015, les
opportunités et contraintes majeures n'ont pas connu de mutations
profondes. Il y a des situations qui sont demeurées inchangées,
en bien ou en mal.
Ainsi, pourrons-nous relever les différentes
situations favorables ou défavorables :
a) Opportunités
· La situation de monopole dont jouit la CEDIMET en ce
qui concerne l'assurance qualité des produits pharmaceutiques et
petits matériels consommables,
· L'élargissement du dépôt central
par un dépôt connexe en 2015
· L'installation effective de la division provinciale
de la santé(DPS) Kasaï
· La stabilité relative des principaux
indicateurs macro-économiques sur l'ensemble des trois derniers
exercices budgétaires, de sorte notamment que le taux de change pris en
compte lors de la consolidation du budget 2015 qui était de 940 FC pour
1 USD contre respectivement 930 FC pour le budget 2014 et 920 FC pour celui de
2013.
· La mise en oeuvre progressive de la structure organique
et fonctionnelle, porteuse de nombreuses innovations pour une utilisation
optimale du potentiel humain ;
· La revalorisation des fonctions stratégiques
d'appui à l'exploitation en vue d'une meilleure réalisation de
l'objet social ;
· L'orientation de la Centrale vers une plus grande
maîtrise de l'information comme base de la bonne gestion, par un logiciel
APISOFT Version 12 pour la gestion des médicaments ;
· Le renouvellement sensible du matériel roulant
et l'amorce d'une politique soutenue d'acquisition ou d'aménagement
immobilier ;
· La présence des Partenaires dans notre
zone de couverture.
b) Contraintes et menaces
· Risques de péremption des items non
consommés par les FOSA sous projets ASSP et SANRU FM
· Risques de péremption de stock propre
à la CEDIMET suite aux tracasseries policières aux
structures qui s'approvisionnent à la CDR
· Vétustés des matériels
immobilisés hérités de PMURR.
Eu égard aux opportunités et contraintes
décrites ci-dessus, la vision managériale était
matérialisée en 2015 par un business plan.
Ce plan de développement comprenez quatre (4)
axes :
- Financier (Court et Moyen)
- Immobilisés
- Matériels,
- Pharmaceutiques
Dans ce quatre axes, l'axe financier nous a
intéressés dont voici sont détail :
Sour : Rapport annuel 2015 de la CEDIMET.
Le budget 2015 a été élaboré, non
seulement en fonction des opportunités, mais aussi et principalement des
contraintes identifiées ci-dessus, ainsi que la vision
managériale de la CEDIMET à moyen et long terme.
De manière classique, ce budget comprend essentiellement
trois volets :
- Le budget d'exploitation ;
- Le budget d'investissement ;
- Et le budget de trésorerie.
A) Structure du budget d'exploitation
Le budget d'exploitation comprend deux parties :
- Les recettes
- les charges d'exploitations.
a. Les recettes
Tableau n° 1 : Tableau de progression des taux de
prévisions des recettes en
2015
par rapport aux réalisations des recettes 2014 (en USD)
N°
|
ACTIVITES DE MISE EN OEUVRE
|
Réalisation 2014
|
Prévision 2015
|
Accroissement CA 2015 sur réalisations 2014
|
1
|
Clients & Partenaires
|
7 200,00
|
38870
|
44%
|
2
|
Distribution clients potentiels
|
71 675,16
|
24000
|
-7%
|
3
|
Gestion et Distribution
|
39 807,54
|
144000
|
26%
|
4
|
Distribution ZS marge 15%
|
6064,4
|
6064,4
|
0%
|
5
|
Gestion et Distribution
|
13 125,00
|
17000
|
3%
|
6
|
Recettes exceptionnelles
|
2 000,00
|
4916
|
15%
|
Source données rapport annuel de la CEDIMET
Formule utilisée pour connaître le taux de
prévision 2015 par rapport aux réalisations 2014 est :
(Prévision 2015-Realisation2014)x100
|
Réalisation 2014
|
|
(1)
b. Les charges d'exploitations
Tableau
n°2 : Tableau comparatif des charges 2014 / 2015
N°
|
ACTIVITES DE MISE EN OEUVRE
|
Réalisation 2014
|
Prévisions 2015
|
Rapport accroissement sur réalisation 2014
|
Charges par nature par rapport aux charges totales 2015
|
1
|
Paie mensuelle Personnel
|
36 315,00
|
56760
|
21%
|
26,23%
|
2
|
Prime performance personnelle
|
0
|
8000
|
81%
|
4,28%
|
3
|
Organisation AG
|
300
|
550
|
55%
|
0,34%
|
4
|
Collation Délègués AG
|
1200
|
2200
|
22%
|
1,13%
|
5
|
Organisation C A
|
300
|
560
|
56%
|
0,43%
|
6
|
Collation Administrateurs
|
500
|
1400
|
14%
|
1,11%
|
7
|
Prime Commissaires Comptes
|
200
|
400
|
40%
|
0,19%
|
8
|
Fournitures
|
4560
|
8081
|
80%
|
3,36%
|
9
|
H Supl & Inventaires
|
200
|
1600
|
16%
|
0,89%
|
10
|
Congé Annuel Agents
|
0
|
3380
|
39%
|
1,29%
|
11
|
Travaux commission Adm
|
300
|
1000
|
10%
|
0,47%
|
12
|
Cotisation, Inspection, Autoris
|
375
|
3700
|
37%
|
0,67%
|
13
|
Titres de Voyages
|
1550
|
2560
|
26%
|
1,34%
|
14
|
Frais de Mission
|
1900
|
2440
|
24%
|
1%
|
15
|
Carburant
|
915
|
2100
|
21%
|
0,99%
|
16
|
Entretien Bâtiment
|
200
|
1160
|
12%
|
1,27%
|
17
|
Entretien, Splits, Plafoniers
|
60
|
1600
|
16%
|
0,70%
|
18
|
Entretien MOTO
|
80
|
1260
|
13%
|
0,16%
|
19
|
Electricité & Eau
|
1250
|
2400
|
24%
|
1,19%
|
20
|
Cartes communication
|
600
|
1440
|
14%
|
0,70%
|
21
|
Internet
|
1600
|
2400
|
24%
|
1,21%
|
22
|
Soins Médicaux
|
700
|
1200
|
20%
|
0,5%
|
23
|
DGI, INSS, INPP
|
969
|
4800
|
48%
|
1,43%
|
24
|
Renforcement capacité Person
|
800
|
2000
|
20%
|
0,70%
|
25
|
Remboursement dettes
|
550
|
6000
|
60%
|
4,78%
|
26
|
Frais de Transfert & bancaires
|
560
|
1656,96
|
17%
|
0,64%
|
27
|
Sensibilisation, recouvrement
|
300
|
1272
|
13%
|
0,19%
|
28
|
Journée Porte ouverte
|
274,8
|
1272
|
13%
|
0,25%
|
29
|
Voyage
|
5500
|
5400
|
54%
|
2,6%
|
30
|
Achats MEGS
|
36 834,48
|
30000
|
30%
|
17%
|
31
|
Imprimantes
|
300
|
420
|
4%
|
0,14%
|
32
|
DAP
|
0
|
1485
|
15%
|
0%
|
33
|
Fonds de pérennisation
|
0
|
48000
|
48%
|
18,22%
|
34
|
Ordinateurs portables et antivirus
|
120
|
1400
|
14%
|
0,89%
|
35
|
Palettes et Manutention
|
0
|
875
|
9%
|
0,42%
|
36
|
Blousons
|
0
|
150
|
2%
|
0,07%
|
37
|
Assurance Motos
|
0
|
330
|
3%
|
0%
|
38
|
Assurance tous risques
|
0
|
350
|
4%
|
0%
|
39
|
Dépenses exceptionnelles
|
0
|
4916
|
5%
|
3,2%
|
Sous total Charges
|
99 313,28
|
216 517,96
|
10,24
|
100 %
|
(2) Taux d'accroissement
|
|
(3) Taux des charges par nature
|
(Prévisions 2015-réalisations
2014)x100
|
|
(Compte par rubrique 2015)
x100
|
|
Charges réalisées 2014
|
|
Charges totales
2015
|
|
Formules utilisées pour
connaître le taux de progression des charges par nature en 2015 par
rapport aux réalisations 2014 et
pour connaître le taux des charges par rubrique par rapport
aux charges totales 2015 sont les suivantes :
Comme nous l'avons déjà dit dans le
deuxième chapitre que le budget a un impact sur la gestion la CEDIMET,
celui-ci est un outil vivant qu'il convient en permanence à la
réalité, et chaque modification constitue un nouvel acte de
gestion et de décision. Le budget d'exploitation de la CEDIMET ;
contribue pleinement à la qualité de sa gestion ; son
élaboration 2015 ci-haut est le résultat des décisions
nouvelles prises pour le gestionnaire dans le but d'une gestion rationnelle
compte tenu du changement des paramètres internes et externes de la
Centrale.
Les prévisions 2015 qui ont été faites
à la CEDIMET appuient l'idée que nous venons de développer
dans la partie ci-haut. Ces prévisions se présentent de la
manière suivante :
Présentation des
données statistiques pendent la période sous
examen de 2011-2015
4.4.2.1.1 Tableau n°3 : Tableau
évolutif de comparaison des prévisions et réalisations des
exercices budgétaires 2011 - 2013 (première partie)
1) Recettes en Dollars américains
Années
|
2011
|
2012
|
2013
|
1) Recettes
|
Prévisions en USD (P)
|
Réalisations en USD (R)
|
Ecarts en USD E = (P)-(R)
|
Prévisions en USD (P)
|
Réalisations en USD (R)
|
Ecarts en USD E = (P)-(R)
|
Prévisions en USD (P)
|
Réalisations en USD (R)
|
Ecarts en USD E = (P)-(R)
|
ACTIVITES DE MISE EN OEUVRE
|
Reports caisse et banque année
précédente
|
3185
|
3185
|
0
|
5600
|
5600
|
0
|
1234,3
|
1234,25
|
0
|
Clients & Partenaires
|
680
|
700
|
-20
|
150
|
|
150
|
|
0
|
0
|
Distribution clients potentiels
|
250000
|
114853,4
|
135147
|
200000
|
43000
|
157000
|
254371
|
50705,6
|
203665
|
Gestion et Distribution a,
|
22000
|
15396
|
6604
|
15000
|
14600
|
400
|
0
|
0
|
0
|
Distribution ZS marge 15%
|
380
|
380
|
0
|
|
|
0
|
50000
|
23831,5
|
26168,5
|
Gestion et Distribution b,
|
340
|
400
|
-60
|
150
|
|
150
|
0
|
710
|
-710
|
Recettes exceptionnelles
|
600
|
251,77
|
348,23
|
600
|
315
|
285
|
100000
|
0
|
100000
|
Total
|
277185
|
135166,2
|
142019
|
221500
|
63515
|
157985
|
405605
|
76481,4
|
329124
|
4.4.2.1.2 Tableau n°4 : Tableau évolutif de
comparaison des prévisions et réalisations des exercices
budgétaires 2014 - 2015 (première partie)
Recettes en Dollars américains
Années
|
2014
|
2015
|
1) Recettes
|
Prévisions en USD (P)
|
Réalisations en USD (R)
|
Ecarts en USD E = (P)-(R)
|
Prévisions en USD (P)
|
Réalisations en USD (R)
|
Ecarts en USD E = (P)-(R)
|
ACTIVITES DE MISE EN OEUVRE
|
Report caisse et banque année précédente
|
208,88
|
208,88
|
0
|
34703,3
|
34703,3
|
0
|
Clients & Partenaires
|
6 230,00
|
7 200,00
|
-970
|
38870
|
0
|
38870
|
Distribution clients potentiels
|
6 000,00
|
71 675,16
|
-65675,2
|
24000
|
24403,21
|
-403,21
|
Gestion et Distribution a,
|
93 293,65
|
39 807,54
|
53486,11
|
144000
|
138251,9
|
5748,13
|
Distribution ZS marge 15%
|
0,00
|
0,00
|
0
|
6064,4
|
5550
|
514,4
|
Gestion et Distribution b,
|
14 000,00
|
13 125,00
|
875
|
17000
|
20731,66
|
-3731,66
|
Recettes exceptionnelles
|
0
|
2 000,00
|
-2000
|
4916
|
600
|
4316
|
Sous total Recettes
|
119732,5
|
134016,6
|
-14284,1
|
269553,7
|
224240
|
45313,66
|
4.4.2.3.1 Tableau n°5: Tableau évolutif de
comparaison des prévisions et réalisations des exercices
budgétaires 2011 - 2013 (deuxièmes partie)
2) Charges en Dollars américains
Années
|
2011
|
2012
|
2013
|
ACTIVITES DE MISE EN OEUVRE
|
Prévisions en USD (P)
|
Réalisations en USD (R)
|
Ecarts en USD E = (P)-(R)
|
Prévisions en USD (P)
|
Réalisations en USD (R)
|
Ecarts en USD E = (P)-(R)
|
Prévisions en USD (P)
|
Réalisations en USD (R)
|
Ecarts en USD E = (P)-(R)
|
1) Charges
|
Paie mensuelle Personnel
|
28500
|
28 200
|
300
|
36800
|
36800
|
0
|
33800
|
32081,9
|
1718,09
|
Prime performance personnelle
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
400
|
1250
|
-850
|
Organisation AG
|
200
|
173,45
|
27
|
800
|
800
|
0
|
430
|
270
|
160
|
Collation Délègues AG
|
300
|
254,9
|
45
|
220
|
220
|
0
|
350
|
250
|
100
|
Organisation C A
|
100
|
100
|
0
|
150
|
150
|
0
|
220
|
200
|
20
|
Collation Administrateurs
|
130
|
130
|
0
|
800
|
800
|
0
|
400
|
320
|
80
|
Prime Commissaires Comptes
|
200
|
200
|
0
|
200
|
200
|
0
|
200
|
200
|
0
|
Fournitures
|
3500
|
4916,54
|
-1 417
|
2857
|
2712
|
145
|
5020
|
2700
|
2320
|
H Supl & Inventaires
|
0
|
300
|
-300
|
400
|
340
|
60
|
200
|
180
|
20
|
Congé Annuel Agents
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Travaux commission Adm
|
0
|
300
|
-300
|
450
|
380
|
70
|
220
|
197
|
23
|
Cotisation, Inspection, Autoris
|
0
|
20
|
-20
|
120
|
80
|
40
|
180
|
80
|
100
|
Titres de Voyages
|
400
|
420
|
-20
|
2130
|
2120
|
10
|
1200
|
1300
|
-100
|
Frais de Mission
|
280
|
280
|
0
|
920
|
1000
|
-80
|
1600
|
1630
|
-30
|
Carburant
|
600
|
600
|
0
|
4800
|
3700
|
1100
|
1800
|
1900
|
-100
|
Entretien Bâtiment
|
350
|
410
|
-60
|
500
|
550
|
-50
|
300
|
270
|
30
|
Entretien, Splits, Plafoniers
|
120
|
130
|
-10
|
150
|
160
|
-10
|
120
|
128
|
-8
|
Entretien MOTO
|
400
|
383
|
17
|
400
|
400
|
0
|
410
|
311
|
99
|
Electricité & Eau
|
600
|
560
|
40
|
700
|
1630
|
-930
|
1700
|
1591
|
109
|
Cartes communication
|
1200
|
1200
|
0
|
1200
|
1315
|
-115
|
1400
|
1374
|
26
|
Internet
|
2200
|
2110
|
90
|
2250
|
2250
|
0
|
2150
|
2200
|
-50
|
Soins Médicaux
|
800
|
730
|
70
|
750
|
750
|
0
|
800
|
543
|
257
|
DGI, INSS, INPP
|
0
|
0
|
0
|
450
|
470
|
-20
|
950
|
810
|
140
|
Renforcement capacité Person
|
600
|
540
|
60
|
400
|
350
|
50
|
600
|
533
|
67
|
Remboursement dettes
|
4300
|
4000
|
300
|
1200
|
1400
|
-200
|
0
|
0
|
0
|
Frais de Transfert & bancaires
|
380
|
390
|
-10
|
200
|
180
|
20
|
315
|
219
|
96
|
Sensibilisation, recouvrement
|
590
|
556
|
34
|
300
|
275
|
25
|
380
|
371
|
9
|
Journée Porte ouverte
|
1000
|
900
|
100
|
600
|
510
|
90
|
180
|
188
|
-8
|
Voyage
|
3200
|
3460
|
-260
|
0
|
0
|
0
|
890
|
1100
|
-210
|
Achats MEGS
|
100000
|
81070,82
|
18 929
|
0
|
0
|
0
|
62105
|
20779,2
|
41325,8
|
Imprimantes
|
300
|
300
|
0
|
180
|
195
|
-15
|
300
|
411
|
-111
|
DAP
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Fonds de pérennisation
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Ordinateurs portables et antivirus
|
1200
|
1200
|
0
|
105
|
70
|
35
|
700
|
1200
|
-500
|
Palettes et Manutention
|
0
|
210,74
|
-211
|
1200
|
300
|
900
|
300
|
410
|
-110
|
Blousons
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Assurance Motos
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Assurance tous risques
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Dépenses exceptionnelles
|
700
|
630
|
70
|
2404
|
375
|
2029
|
1800
|
925
|
875
|
Total Charges
|
152 150
|
134675,5
|
17 475
|
63636
|
60482
|
3154
|
121420
|
75922,1
|
45497,9
|
Résultat brut d'exploitation
|
125 035
|
490.7
|
124544
|
157864
|
3033
|
154831
|
284185
|
559,3
|
283626
|
Tableau n°6: Tableau évolutif de
comparaison des prévisions et réalisations des exercices
budgétaires 2014 - 2015 (deuxièmes partie)
Charges en Dollars
américains
Années
|
2014
|
2015
|
ACTIVITES DE MISE EN OEUVRE
|
Prévisions en USD (P)
|
Réalisations en USD (R)
|
Ecarts en USD E = (P)-(R)
|
Prévisions en USD (P)
|
Réalisations en USD (R)
|
Ecarts en USD E = (P)-(R)
|
2) Charges
|
Paie mensuelle Personnel
|
45000
|
36 315,00
|
8 685,00
|
56760
|
54161,95
|
2598,05
|
Prime performance personnelle
|
0
|
0
|
0,00
|
8000
|
8814
|
-814
|
Organisation AG
|
300
|
300
|
0,00
|
550
|
700
|
-150
|
Collation Délègues AG
|
1200
|
1200
|
0,00
|
2200
|
2330
|
-130
|
Organisation C A
|
300
|
300
|
0,00
|
560
|
878
|
-318
|
Collation Administrateurs
|
450
|
500
|
-50,00
|
1400
|
2290
|
-890
|
Prime Commissaires Comptes
|
200
|
200
|
0,00
|
400
|
400,009032
|
-0,00903226
|
Fournitures
|
4000
|
4560
|
-560,00
|
8081
|
6935,89977
|
1145,100234
|
H Supl & Inventaires
|
200
|
200
|
0,00
|
1600
|
1842,63
|
-242,63
|
Congé Annuel Agents
|
0
|
0
|
0,00
|
3380
|
2656,01
|
723,99
|
Travaux commission Adm
|
300
|
300
|
0,00
|
1000
|
977,423
|
22,577
|
Cotisation, Inspection, Autoris
|
2000
|
375
|
1 625,00
|
3700
|
1385,11
|
2314,89
|
Titres de Voyages
|
1800
|
1550
|
250,00
|
2560
|
2755
|
-195
|
Frais de Mission
|
2200
|
1900
|
300,00
|
2440
|
2050
|
390
|
Carburant
|
1600
|
915
|
685,00
|
2100
|
2034,02742
|
65,97258065
|
Entretien Bâtiment
|
800
|
200
|
600,00
|
1160
|
2620,91
|
-1460,91
|
Entretien, Splits, Plafoniers
|
600
|
60
|
540,00
|
1600
|
1438,57
|
161,43
|
Entretien MOTO
|
320
|
80
|
240,00
|
1260
|
342,4
|
917,6
|
Electricité & Eau
|
2000
|
|
2 000,00
|
2400
|
2458,20613
|
-58,206129
|
Cartes communication
|
800
|
|
800,00
|
1440
|
1445
|
-5
|
Internet
|
2280
|
2200
|
80,00
|
2400
|
2503
|
-103
|
Soins Médicaux
|
1200
|
700
|
500,00
|
1200
|
1096,58
|
103,42
|
DGI, INSS, INPP
|
1400
|
969
|
431,00
|
4800
|
2944,47022
|
1855,529776
|
Renforcement capacité Person
|
1100
|
800
|
300,00
|
2000
|
1443,78258
|
556,2174194
|
Remboursement dettes
|
6300
|
1800
|
4 500,00
|
6000
|
9886,58
|
-3886,58
|
Frais de Transfert & bancaires
|
1200
|
560
|
640,00
|
1656,96
|
1321,49
|
335,47
|
Sensibilisation, recouvrement
|
1200
|
300
|
900,00
|
1272
|
400
|
872
|
Journée Porte ouverte
|
900
|
274,8
|
625,20
|
1272
|
521,88
|
750,12
|
Voyage
|
5400
|
5500
|
-100,00
|
5400
|
5367
|
33
|
Achats MEGS
|
17000
|
36 834,48
|
-19 834,48
|
30000
|
34882,69
|
-4882,69
|
Imprimantes
|
300
|
300
|
0,00
|
420
|
293,11
|
126,89
|
DAP
|
0
|
0
|
0,00
|
1485
|
0
|
1485
|
Fonds de pérennisation
|
0
|
0
|
0,00
|
48000
|
37552,68
|
10447,32
|
Ordinateurs portables et antivirus
|
120
|
120
|
0,00
|
1400
|
1831,631
|
-431,631
|
Palettes et Manutention
|
0
|
0
|
0,00
|
875
|
874
|
1
|
Blousons
|
0
|
0
|
0,00
|
150
|
150
|
0
|
Assurance Motos
|
100
|
0
|
100,00
|
330
|
0
|
330
|
Assurance tous risques
|
350
|
0
|
350,00
|
350
|
0
|
350
|
Dépenses exceptionnelles
|
0
|
0
|
0,00
|
4916
|
6543
|
-1627
|
Total Charges
|
102920
|
99313,28
|
3606,72
|
216517,96
|
206127,039
|
10390,92085
|
Résultat brut d'exploitation
|
16812.53
|
34703.3
|
-17890.8
|
53036
|
18113,001
|
34922,7
|
Tableau n° 7. Tableau évolutif des
écarts entre les réalisations et les prévisions des
budgets d'exploitations
Années
|
2011
|
2012
|
ACTIVITES DE MISE EN OEUVRE
|
Ecarts en USD E = (R)-(P)
|
Ecart %
|
Ecarts en USD E = (R)-(P)
|
Ecart %
|
1) Chares
|
Paie mensuelle Personnel
|
-300
|
-0,22276
|
0
|
0
|
Prime performance personnelle
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Organisation AG
|
-26,55
|
-0,01971
|
0
|
0
|
Collation Délègués AG
|
-45,1
|
-0,03349
|
0
|
0
|
Organisation C A
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Collation Administrateurs
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Prime Commissaires Comptes
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Fournitures
|
1416,54
|
1,051818
|
-145
|
-0,23974075
|
H Supl & Inventaires
|
300
|
0,222758
|
-60
|
-0,04455155
|
Congé Annuel Agents
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Travaux commission Adm
|
300
|
0,222758
|
-70
|
-0,05197681
|
Cotisation, Inspection, Autoris
|
20
|
0,014851
|
-40
|
-0,02970103
|
Titres de Voyages
|
20
|
0,01485
|
-10
|
-0,0073983
|
Frais de Mission
|
0
|
0
|
80
|
0,05940207
|
Carburant
|
0
|
0
|
-1100
|
-0,81677841
|
Entretien Bâtiment
|
60
|
0,044552
|
50
|
0,03712629
|
Entretien, Splits, Plafoniers
|
10
|
0,007425
|
10
|
0,00742526
|
Entretien MOTO
|
-17
|
-0,01262
|
0
|
0
|
Electricité & Eau
|
-40
|
-0,0297
|
930
|
0,69054902
|
Cartes communication
|
0
|
0
|
115
|
0,08539047
|
Internet
|
-90
|
-0,06683
|
0
|
0
|
Soins Médicaux
|
-70
|
-0,05198
|
0
|
0
|
DGI, INSS, INPP
|
0
|
0
|
20
|
0,01485052
|
Renforcement capacité Person
|
-60
|
-0,04455
|
-50
|
-0,03712629
|
Remboursement dettes
|
-300
|
-0,22276
|
200
|
0,14850517
|
Frais de Transfert & bancaires
|
10
|
0,007425
|
-20
|
-0,01485052
|
Sensibilisation, recouvrement
|
-34
|
-0,02525
|
-25
|
-0,01856315
|
Journée Porte ouverte
|
-100
|
-0,07425
|
-90
|
-0,06682732
|
Voyage
|
260
|
0,193057
|
0
|
0
|
Achats MEGS
|
-18929,18
|
-14,0554
|
0
|
0
|
Imprimantes
|
0
|
0
|
15
|
0,01113789
|
DAP
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Fonds de pérénisation
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Ordinateurs portables et antivirus
|
0
|
0
|
-35
|
-0,0259884
|
Palettes et Manutention
|
210,74
|
0,15648
|
-900
|
-0,66827325
|
Blousons
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Assurance Motos
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Assurance tous risques
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Dépenses exceptionnelles
|
-70
|
-0,05198
|
-2029
|
-1,5065849
|
Total charges 2
|
-17474,55
|
-12,9753
|
-3154
|
-2,34192646
|
1) Recettes
|
|
|
|
|
Clients & Partenaires
|
20
|
0,014797
|
0
|
|
Distribution clients potentiels
|
-135146,62
|
-99,9856
|
-157000
|
-247,185704
|
Gestion et Distribution a,
|
-6604
|
-4,88584
|
-400
|
-0,62977249
|
Distribution ZS marge 15%
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Gestion et Distribution b,
|
60
|
0,04439
|
-150
|
-0,23616469
|
Recettes exceptionnelles
|
-348,23
|
-0,25763
|
-285
|
-0,4487129
|
Total Recettes 2
|
-142018,85
|
-105,07
|
-157985
|
-248,736519
|
Résultat brut d'exploitation (2)
|
-124544,3
|
-92,0945
|
-154831
|
-246,394592
|
Résultat brut d'exploitation
(1)-(2)
|
249579,3
|
582,7945
|
279375,3
|
158110,395
|
Suite
Années
|
2013
|
2014
|
2015
|
ACTIVITES DE MISE EN OEUVRE
|
Ecarts en USD E = (R)-(P)
|
Ecart %
|
Ecarts en USD E = (R)-(P)
|
Ecart %
|
Ecarts en USD E = (R)-(P)
|
Ecart %
|
1) Chares
|
Paie mensuelle Personnel
|
-1718,09
|
-2,26296487
|
-8685
|
-8,74505404
|
-2598,05
|
-1,26041203
|
Prime performance personnelle
|
850
|
1,11956891
|
0
|
0
|
814
|
0,3949021
|
Organisation AG
|
-160
|
-0,21074238
|
0
|
0
|
150
|
0,07277066
|
Collation Délègues AG
|
-100
|
-0,13171399
|
0
|
0
|
130
|
0,0630679
|
Organisation C A
|
-20
|
-0,0263428
|
0
|
0
|
318
|
0,15427379
|
Collation Administrateurs
|
-80
|
-0,10537119
|
50
|
0,05034573
|
890
|
0,43177256
|
Prime Commissaires Comptes
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0,00903226
|
4,3819E-06
|
Fournitures
|
-2320
|
-3,05576454
|
560
|
0,56387222
|
-1145,10023
|
-0,55553131
|
H Supl & Inventaires
|
-20
|
-0,0263428
|
0
|
0
|
242,63
|
0,11770896
|
Congé Annuel Agents
|
0
|
0
|
0
|
0
|
-723,99
|
-0,35123485
|
Travaux commission Adm
|
-23
|
-0,03029422
|
0
|
0
|
-22,577
|
-0,01095295
|
Cotisation, Inspection, Autoris
|
-100
|
-0,13171399
|
-1625
|
-1,63623636
|
-2314,89
|
-1,12304044
|
Titres de Voyages
|
100
|
0,13171399
|
-250
|
-0,25172867
|
195
|
0,09460185
|
Frais de Mission
|
30
|
0,0395142
|
-300
|
-0,30207441
|
-390
|
-0,18920371
|
Carburant
|
100
|
0,13171399
|
-685
|
-0,68973656
|
-65,9725806
|
-0,03200579
|
Entretien Bâtiment
|
-30
|
-0,0395142
|
-600
|
-0,60414881
|
1460,91
|
0,70874253
|
Entretien, Splits, Plafoniers
|
8
|
0,01053712
|
-540
|
-0,54373393
|
-161,43
|
-0,07831578
|
Entretien MOTO
|
-99
|
-0,13039685
|
-240
|
-0,24165952
|
-917,6
|
-0,44516236
|
Electricité & Eau
|
-109
|
-0,14356825
|
-2000
|
-2,01382937
|
58,206129
|
0,02823799
|
Cartes communication
|
-26
|
-0,03424564
|
-800
|
-0,80553175
|
5
|
0,00242569
|
Internet
|
50
|
0,06585699
|
-80
|
-0,08055317
|
103
|
0,04996918
|
Soins Médicaux
|
-257
|
-0,33850495
|
-500
|
-0,50345734
|
-103,42
|
-0,05017294
|
DGI, INSS, INPP
|
-140
|
-0,18439958
|
-431
|
-0,43398023
|
-1855,52978
|
-0,90018747
|
Renforcement capacité Person
|
-67
|
-0,08824837
|
-300
|
-0,30207441
|
-556,217419
|
-0,26984205
|
Remboursement dettes
|
0
|
0
|
-4500
|
-4,53111608
|
3886,58
|
1,88552653
|
Frais de Transfert & bancaires
|
-96
|
-0,12644543
|
-640
|
-0,6444254
|
-335,47
|
-0,16274915
|
Sensibilisation, recouvrement
|
-9
|
-0,01185426
|
-900
|
-0,90622322
|
-872
|
-0,42304008
|
Journée Porte ouverte
|
8
|
0,01053712
|
-625,2
|
-0,62952306
|
-750,12
|
-0,3639115
|
Voyage
|
210
|
0,27659938
|
100
|
0,10069147
|
-33
|
-0,01600954
|
Achats MEGS
|
-41325,83
|
-54,4318991
|
19834,48
|
19,9716292
|
4882,69
|
2,36877705
|
Imprimantes
|
111
|
0,14620253
|
0
|
0
|
-126,89
|
-0,06155912
|
DAP
|
0
|
0
|
0
|
0
|
-1485
|
-0,7204295
|
Fonds de pérénisation
|
0
|
0
|
0
|
0
|
-10447,32
|
-5,06838891
|
Ordinateurs portables et antivirus
|
500
|
0,65856994
|
0
|
0
|
431,631
|
0,20940048
|
Palettes et Manutention
|
110
|
0,14488539
|
0
|
0
|
-1
|
-0,00048514
|
Blousons
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Assurance Motos
|
0
|
0
|
-100
|
-0,10069147
|
-330
|
-0,16009544
|
Assurance tous risques
|
0
|
0
|
-350
|
-0,35242014
|
-350
|
-0,1697982
|
Dépenses exceptionnelles
|
-875
|
-1,1524974
|
0
|
0
|
1627
|
0,78931906
|
Total charges 2
|
-45497,92
|
-59,9271253
|
-3606,72
|
-3,63165933
|
-10390,9208
|
-5,04102756
|
1) Recettes
|
|
|
|
|
|
|
Clients & Partenaires
|
0
|
0
|
970
|
0,72379104
|
-38870
|
-17,3341032
|
Distribution clients potentiels
|
-203665,39
|
-266,294084
|
65675,16
|
49,0052499
|
403,21
|
0,17981178
|
Gestion et Distribution a,
|
0
|
0
|
-53486,11
|
-39,9100693
|
-5748,13
|
-2,56338253
|
Distribution ZS marge 15%
|
-26168,48
|
-34,2154914
|
0
|
0
|
-514,4
|
-0,22939703
|
Gestion et Distribution b,
|
710
|
0,92833053
|
-875
|
-0,65290429
|
3731,66
|
1,66413634
|
Recettes exceptionnelles
|
-100000
|
-130,750779
|
2000
|
1,49235266
|
-4316
|
-1,92472317
|
Total Recettes 2
|
-329123,87
|
-430,332023
|
14284,05
|
10,65842
|
-45313,66
|
-20,2076578
|
Résultat brut d'exploitation (2)
|
-283625,95
|
-370,404898
|
17890,77
|
14,2900794
|
-34922,7392
|
-15,1666303
|
Résultat brut d'exploitation
(1)-(2)
|
157984,072
|
406480,25
|
76482,0329
|
325392,21
|
119730,866
|
134016,58
|
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1) Henri BOUGUIN : La maîtrise des budgets dans
l'entreprise, Edicef, P.153
2) Gervais M., Contrôle de gestion par le
système budgétaire, Paris, Vuibert, 1987.
3) De Guerpy J : Principes et pratique de gestion
prévisionnelle, Paris, Delmas. Ed.
2008, Page 89
4) COURNOT cité par l'assistant ILUNGA
LEU, Cours de gestion budgétaire, Institut supérieure
de Commerce de Lubumbashi, 2004
5) Jack Forget : Gestion budgétaire,
Éd. d'Organisation, 2005, Page 13
6) Maître P., Plans d'entreprise et contrôle
de gestion, Paris, Dunod, 2009.
7) Meheut B., Gestion budgétaire de l'entreprise;
plans, budgets, contrôle, Paris 2012,
8) Parent B., Audit des plans et budgets, Paris,
Delmas, 1981.
9) MENDES FRANCE cité par jean LACOUTURE in Pierre
MENDES France Seuil, Paris, 1981, page 37.
10) BERNARD Y et COLLI J.C, Vocabulaire
économique et financier ; Paris 2009, Page 89
11) Norbert GUEDJ « Les contrôle de
gestion », 2007, Pge 29
II. DICTIONNAIRE ET ENCYCLOPEDIES
1) Microsoft® Encarta® 2009. (c) 1993-2008 Microsoft
Corporation
2) Dictionnaire universel, Ed. Edicef, Paris 1994
3) Dictionnaire illustrés de cinquantenaire, 2010
4) Dictionnaire encyclopédique économique et
social. cité par MUHEMAM., Op.Cit, p.19
5) Lexique économique, p.206.
6) ELIE COHEN, Dictionnaire de gestion, éd. La
découverte, Paris, 1994, p.47.
III. REVUE ET ARCHIVES
1) MEMENTO : Acte uniforme OHADA, Art 2 des
comptes personnels
des
entreprises, 2012,
2) CEDIMET : Rapports Annuels, Tshikapa
2011-2015
3) BIRINDWA, H.T., le budget, Outil de gestion
prévisionnel de l'entreprise, Economi-revue,
4) Revu BACHELET ; la globalisation
financière, éd. Villeneuve, ville, bile, 2002, p.17
IV. NOTES DE COURS
1) Professeur Dr. NGINDU KALALA, Cours de gestion de
production, L1 Comptabilité 2013-2014, ISC/Tshikapa,
2) Chef de travaux Brunon SHABANGI, Cours de Gestion
Budgétaire G3 Comptabilité ISC/Tshikapa, 2006-2007,
inédite.
3) Chef de travaux MADJERE BUKUNGU François,
Cours de la Comptabilité analytique d'exploitation G3
Comptabilité ISC Tshikapa, 2007-2008,inédite.
4) Chef de travaux Eugène DIWULA CIMANGA, Cours
de Méthodes de Recherches scientifiques, G2 Comptabilité, ISC
Tshikapa, 2006-2007
5) MERTON A., cité par KAPEND, Cours de gestion du
personnel, 2003-2004, p.4.
6) Emery KANGODIE MALONGO, Les applications de la
gestion budgétaire, Ed. 2013, ISC GOMBE, Pge 5
V. MEMOIRES ET TFC
1. Mwilambwe Tchoma Arnold dans TFC Analyse de
la gestion de la trésorerie dans une entreprise
publique. Cas de l'OCC (Office Congolais de Contrôle)
Katanga, Université de Lubumbashi, Ed. 2013 Pge 5
2. KABIBI AMOYI ; La gestion du budget commercial
dans une entreprise commerciale : cas de l'entreprise FRIGO MOERO ;
TFE, G3 ESC/UNILU, juillet 2004.
3. LWAMBA BILENGE, Evolution du budget d'investissement
dans une entreprise de prestations de service : cas de la
SNCC ; Mémoire, L2 ESC/UNILU, septembre 2004.
4. R. PINTO et M. GRAWITZ, cité par MULUMBATI
NGASHA, Manuel de sociologie générale, éd.Africa,
Lubumbashi, 1980, p.20.
VI. INTERNET
1) Le budget prévisionnel, http : //fr.
wikipédia.org/wiki/D%C3%Agriv
2) Site
www.pefa.org: PEFA est un partenariat
entre la Banque mondiale et
www.treasury.za
3)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Analyse
4)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Processus_(gestion_de_la_qualit%C3%A9)
5)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ex%C3%A9cution
6) https://fr.wikipedia.org/wiki/Ex%C3%A9cution
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
4
PRESENTATION DU SUJET
4
OBJET D'ETUDE
4
CHOIX ET INTERET DU SUJET
5
PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES DU TRAVAIL
6
Problématique
6
Méthodes et techniques de recherche
8
Méthodes de recherche
8
Méthode systémique
8
Méthode structuro fonctionnelle
9
Méthode statistique
9
Méthode analytique
9
Techniques de recherche
9
DELIMITATION DU SUJET
10
Délimitation spatio-temporelle
10
Définition spatiale
10
SUBDIVISION DU TRAVAIL
10
Difficultés rencontrées
11
PREMIERE PARTIE : APPROCHE THEORIQUE DU
TRAVAIL
11
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LES
CONCEPTS DE BASES
11
Analyse
12
Processus
12
Types de processus
13
Élaboration secondaire du
rêve
14
Élaboration comme formatrice du
symptôme
15
1.4 Budget
16
1.4.1 Sortes de budgets
17
1.4.1.6 Le budget
des investissements
18
CHAPITRE 2 : NOTIONS THEORIQUES SUR LE
BUDGET
D'EXPLOITATION ET SON INCIDENCE SUR LA
GESTION
DE L'ENTREPRISE.
23
LA GESTION
23
Le système de gestion
24
La gestion prévisionnelle
25
La gestion budgétaire
26
L'impact du budget dans la gestion
28
Le contrôle budgétaire
29
Différente étape du contrôle
budgétaire
30
Conditions d'efficacité du contrôle
budgétaire
31
Techniques du contrôle budgétaire
32
Modalités du contrôle
budgétaire : Analyses des écarts
32
L'élaboration du budget
d'exploitation
34
3) Condition matérielles
36
La hiérarchie budgétaire
36
Ordre d'établissement des budgets
36
Mise en harmonie des budgets
36
La Construction du budget d'exploitation
37
Les comptes
37
La prévision des ventes
41
La prévision des quantités à
produire, des coûts et valeurs
44
Les centres de responsabilité
44
DEUXIEME PARTIE APPROCHE PRATIQUE
47
CHAPITRE 3 PRESENTATION DU MILIEU D'ENQUETE
«CEDIMET»
47
PRESENTATION DE LA VILLE DE TSHIKAPA
47
Aperçu historique
47
Délimitation de la Ville de Tshikapa
48
PRESENTATION, ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
DE
LA CEDIMET
49
Présentation de la CEDIMET
49
a) Aperçu historique
49
c) Siege social
50
Rayon de couverture
50
Objectifs de la CEDIMET
51
Mission de la CEDIMET
51
Statuts ou nature juridique de la CEDIMET
51
3.1.1 Structures organiques et
fonctionnelles
52
a) Structures organiques
52
b) Structures fonctionnelles
52
a) Attributions de l'Assemblée
générale
52
2) Conseil d'Administration
53
· Condition d'engagement
55
·
Responsabilités
55
3) COMMISSAIRE AUX
COMPTES
56
·
Désignation
56
·
Attributions
56
4 ORGANIGRAMME DE LA CEDIMET
3
CHAPITRE 4 : ANALYSE DES RESULTATS
4
4.1 ELABORATION DU BUDGET A LA CEDIMET
4
Politique générale de la CEDIMET et
vision managériale
5
Présentation des données
statistiques pendent la période sous
examen de 2011-2015
3
* 1 MENDES FRANCE cité
par jean LACOUTURE in Pierre MENDES France Seuil, Paris, 1981, page
37.
* 2CT Brunon
SHABANGI, Cours de gestion budgétaire, Institut supérieure
de Commerce G3 Comptabilité 2007-2008.
* 3 Jack Forget
« Gestion budgétaire : Prévoir et
Contrôler les activités de l'entreprise, Ed. D'organisation 2005,
Page 22. »
* 4 Consulter dans le site
www.pefa.org: PEFA est un partenariat
entre la Banque mondiale et
www.treasury.za
* 5 CT Eugene DIWULA CIMUANGA,
notes de cours de méthodes de recherches scientifiques, G2
Comptabilité 2007-2008 et CT Brunon SHABANGI Wu SHABANGI, notes de
cours de méthode de recherche scientifique L1
Comptabilité 2014-2015 inédite
* 6 PINTO Méthode
des sciences éd. Dalloz, Paris 1971. P. 228 et Madeleine GRAWITZ
Méthode des sciences, éd. Dalloz, Paris 2001. P.352.
* 7 Guy ROCHER
* 8 PINTO et M. GRAWITZ op.
Cite
* 9 MERTON
* 10
https://fr.wikipedia.org/wiki/Analyse
* 11
https://fr.wikipedia.org/wiki/Processus_(gestion_de_la_qualit%C3%A9)
* 12
https://fr.wikipedia.org/wiki/Processus_(gestion_de_la_qualit%C3%A9)
* 13
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ex%C3%A9cution
* 14
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ex%C3%A9cution
* 15 NGINDU KALALA, cours
d'évaluation des projets, ISC/Tshikapa, L1 Comptabilité
2013-2014
* 16 Norbert GUEDJ
« Les contrôle de gestion », 2007, Pge 29
* 17 CT Madjer BUKUNGU, Note
de cours de macro économie, ISC/Tshikapa, L1
comptabilité,2014-2015 inédite
* 18 CT Madjer BUKUNGU, Op
cite
* 19 Henri BOUGUIN :
la maîtrise des budgets dans l'entreprise, Edicef,
P.153
* 20 Emery KANGODIE MALONGO,
Les applications de la gestion budgétaire, Ed. 2013, ISC GOMBE, Pge
5
* 21 Prof NGINDU KALALA Cours
de gestion de production,
* 22 Mwilambwe Tchoma Arnold
dans TFC Analyse de la gestion de la trésorerie dans une
entreprise publique. Cas de l'OCC (Office Congolais de Contrôle) Katanga,
Université de Lubumbashi, Ed. 2013 Pge 5,
* 23 24(
www.uia.org). L'union des
associations internationales (UAI)
* 25(
www.uia.org)
* 26
https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_non_gouvernementale
* 27 CT Brunon SHABANGI WA
SHABANGI cours de gestion budgétaire, institut
supérieur de commerce, Tshikapa, 2006-2007, inédite
* 28 Idem
* 29 Idem
* 30 Marcel ILUNGA
LEU, OP.Cit, p.12.
* 31 Marcel ILUNGA
LEU, OP.Cit
* 32 BIRINDWA, H.R le
budget, outil de gestion prévisionnel de l'entreprise,
Economie-service, Lubumbashi, 1995, p.12.
* 33BACHELET ; Revu la
globalisation financière, éd. Villeneuve, ville bile, 2002,
p.17
* 34 MEMENTO, éd. 2012,
p.8
* 35 CT Madjer, notes de cours
de la comptabilité analytique d'exploitation G2 ISC Tshikapa
2006-2007,
* 36 CT Madjer B. OP CIT.
* 37 Idem
* 38 Idem
* 39 Le
budget prévisionnel, http : //fr.
wikipédia.org/wiki/D%C3%Agriv.
* 40 John LWANDU ;
Cours de gestion budgétaire, inédit, I.S.S, LUBUMBASHI,
2006-2007, page 30.
* 41 Direction CEDIMET, Statuts
* 42 Direction CEDIMET, op
cite .
* 43 Direction CEDIMET, Op
cite.
* 44 Rapport annuel du
commissaire aux comptes CEDIMET, 2012
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