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La zone de libre-echange des Amériques (ZLEA), un nouveau depart économique pour les Amériques au 21ieme siècle : enjeux et perspectives de cette intégration régionale pour Haiti

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par Erold ELCIUS
Universite d'Etat d'Haiti (UEH) - Licence 2011
  

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CONCLUSION

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La libéralisation du commerce régional au niveau du continent américain est devenue l'un des objectifs primordiaux de l'Administration américaine, car avec la montée de la CCE, le gouvernement américain pense que l'Amérique doit se retrouver dans une intégration régionale pour qu'elle tienne la concurrence avec le vieux continent qui s'est livré dans une union économique avec la libre circulation des produits, des capitaux (Zone monétaire optimale), des personnes.

Et, en voyant l'importance de ZLEA pour le continent américain en terme économique, c'est pour cette raison dans le cadre de notre travail nous avons posé deux grandes hypothèses qui sont formulées ainsi :

a) La balance commerciale haïtienne face à un déficit tendanciel au pourcentage du PIB au cours de la période allant de 1960 à 2002.

b) L'évolution des importations haïtiennes en fonction des exportations et du taux de change et la corrélation existant entre la variable endogène (Y) et les deux autres variables exogènes (X1) et (X2) de 1975 à 2003.

Nous avons fait les tests de validation des hypothèses pour voir si les deux hypothèses posées dans notre travail sont confirmées ou infirmées et après les différentes études faites des données disponibles, nous avons constaté la confirmation totale de ces deux hypothèses.

Au fait, lors du dernier Sommet des Amériques en Argentine, beaucoup de pays de la région américaine tels que le Venezuela, la Bolivie, le Brésil, pour ne citer que ceux-là ont pensé qu'ils n'ont pas été prêts maintenant à ouvrir leurs frontières à la ZLEA malgré la volonté du président américain pour le démarrage de cette zone.

Nul ne peut faire fi des oppositions de certains gouvernements de gauche de l'Amérique latine qui ont dérangé grandement la vision libre-échangiste du gouvernement américain. C'est pourquoi les économistes qui ont été présents en Argentine ont parlé de grandes difficultés d'application pour la ZLEA et en dépit de tout la date du prochain sommet a été fixée pour l'année 200 9 et il va prendre siège au Trinidad Tobago.

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Cependant, peu importe la crainte de ces dirigeants-là à propos de la ZLEA, Washington pense sans aucun doute que le 21ème siècle va être dominé par la mondialisation et la libéralisation régionale, une logique que tous les pays doivent accepter parce qu'elle offre des avantages énormes aux pays qui ont une grande capacité de production et des opportunités de croissance pour les pays qui travaillent pour augmenter leurs capacités productives, c'est-à-dire ceux qui peuvent attirer de nouvelles entreprises dans leur économie pour satisfaire les demandes internes de leurs citoyens et arriver aussi à augmenter leurs exportations.

Un pays comme Haïti, s'il ne fait pas d'efforts pour accroître sa production, il ne sera qu'un pays importateur dans la ZLEA. Les grands débouchés que la ZLEA pourrait offrir à l'économie nationale en terme d'ouverture de marchés pour les produits primaires d'exportation ne vont pas être exploités car le secteur primaire du pays est dans un piteux état actuellement.

Par ailleurs, cette ZLEA saurait offrir à Haïti beaucoup d'avantages si le pays arrivait à réunir toutes les conditions indispensables aux investissements productifs qui seraient importants pour baisser les obstacles dans l'offre de biens et services. Haïti, devrait coûte que coûte trouver une bonne politique économique dans la vision de la ZLEA pour sortir de cette misère. C'est dans cet ordre d'idées qu'on va prodiguer les recommandations suivantes autorités économiques du pays.

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RECOMMANDATIONS

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Avec la mondialisation, l'économie mondiale a connu des changements. Partout, on parle de privatisation de l'économie, d'intégration régionale, de zone de libre-échange, d'union monétaire et de libre circulation de capitaux et de personnes et d'union douanière.

Et, pour arriver à tout ceci, on veut éliminer les barrières tarifaires et non tarifaires dans l'idée d'atteindre le libre-échange commercial entre les zones, les continents et plus précisément entre les nations.

En outre, en décembre1 994, à Miami, l'administration américaine a convié les pays des trois Amériques à un sommet des Amériques pour la création d'une zone de libre-échange commercial. Haïti a été l'un des pays ayant répondu présent à cette invitation et pour que le pays puisse faire poids dans cette zone il devrait prendre la route de la modernité. C'est pourquoi on veut faire des recommandations capables de l'aider à bien intégrer ce vaste marché hémisphérique :

1. Attirer les capitaux des Investisseurs Directs Étrangers (IDE) pour créer de nouvelles entreprises dans l'économie haïtienne, ce qui va diminuer le taux de chômage dans l'économie ;

2. Diminuer le déficit budgétaire dans l'économie afin de créer la confiance dans l'économie avec une bonne politique macroéconomique comme le contrôle du taux de change, du taux d'inflation, du taux d'intérêt, du bon BRH, ce qui va développer une ère d'investissement privé ;

3. Diminuer le nombre de jours pour la création des nouvelles entreprises dans l'économie et éliminer la corruption, le clientélisme et le favoritisme en ce sens ;

4. Créer une banque de crédit à l'investissement pour qu'on puisse développer une ère entrepreneuriale dans le pays ;

5. Renforcer le Ministère du Commerce par des techniciens pour encourager l'exportation des produits nationaux ;

6. Diminuer les contraintes qui jouent un rôle de goulots d'étranglement et qui empêchent le développement de l'économie nationale ;

7. Cesser de financer le déficit budgétaire par la BRH pour éviter de créer des situations inflationnistes dans l'économie car ces dernières diminuent considérablement le pouvoir d'achat des citoyens ;

8.

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Réduire la force de la contrainte externe sur le développement de l'économie nationale tout en éliminant tous les droits de douanes sur les équipements de technologies modernes de production ;

9. Refondre le code d'investissement, en donnant les mêmes conditions que celles qui existent dans d'autres pays en développement de la ZLEA, de manière à faire augmenter le taux d'investissement privé dans l'économie nationale et de permettre qu'il soit à la dimension de la concurrence de la ZLEA ;

10. Stimuler les exportations haïtiennes, par des politiques monétaires, en dirigeant les ressources financières vers les secteurs productifs de l'économie et en aidant les investisseurs à avoir des crédits à des faibles taux d'intérêt ;

11. Renforcer la capacité du Ministère de l'Agriculture par des techniciens prêts à travailler avec les paysans pour accroître la productivité agricole du pays ;

12. Renforcer le Ministère du Tourisme par des cadres capables d'orienter la politique touristique du pays ;

13. Augmenter l'assiette fiscale du pays en dépistant des nouveaux contribuables qui sont capables de payer les impôts et cotisations sociales ;

14. Assainir le pays par une politique de ramassage des détritus dans les rues afin que le pays soit propre pour ses fils et ses visiteurs ;

15. Diminuer le taux de criminalité et d'insécurité dans le pays afin que les étrangers et nos frères de la diaspora puissent y venir investir leurs capitaux ;

16. Garantir de l'Etat du respect des droits de la propriété pour augmenter la confiance foncière dans le pays.

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* *

REFERENCES

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A.& Ouvrages consultés

1. BELLONY, James.- La fiscalité Haïtienne cette méconnue du secteur des affaires. Ed. Aryetos, Novembre 2001.

2. BERNIER, Benoît. Guide de présentation d'un travail de recherche, Les presses de l'université de Québec. C.P 250, Sillery, Québec GIT 2RI. 1 97 9

3. BOURET, Renaud & DUMAS, Alain.- Économie Globale : Regard actuel. Ed. du Renouveau Pédagogique Inc, 1 997.

4. BRASSEUL, Jacques.- Introduction à l'économie du développement, Ed. Armand Colin, Paris 1 98 9, 1 993.

5. BRÉMOND, Janine, COUET, Jean-François et SALORT, Marie-Martine.-Dictionnaire de l'essentiel en économie, Ed. Liris, Paris 1 998.

6. BRUNEL, Sylvie. Tiers-Monde : Controverses et Réalités, Ed. Economica, 1 987 a. Le Sud dans la nouvelle économie mondiale. Ed. PUF. 1 995

7. DELATOUR, Lesly. Situation macroéconomique et ajustement structurel en Haïti, BACC (Coopération Canadienne), Port-au-Prince, 1 991

8. GELEDAN A.- Dictionnaires des Théories et mécanismes économiques, Hatier, 283, s.d.

9. GILLES, Ouellet. Compléments de Mathématiques pour les Techniques de Gestion, Ed. Le Griffon d'argile, Canada 1 987.

10. GILLIS, Malcolm.- Économie du développement, Ed. Nouveaux Horizons, s.d.

11. HANNA, Joseph & CORNIER, Ronald.- L'Éducation Économique. Les Entreprises Culturelles Enr, 1 984.

12. KRUGMAN, R. Paul & OBSTFELD, Maurice- Économie Internationale, Ed. Nouveaux Horizons, s.d.

12. LEVY-GARBOUA, Vivien et WEYMULLER, Bruno.- Macroéconomie Contemporaine, Ed Économica, 1 981.

13. MUCCHIELLI, Jean Louis.- Principe d'économie internationale, Économica, Paris 1 98 9.

14. SILEM, Ahmed et ALBERTINE, Jean-Marie.- Lexique économique, 5e Ed. Dalloz, 1 995.

15. UNIVERSITÉ de Montréal.- Libre-échange, un marché, deux sociétés, 1 986.

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