CONCLUSION
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La libéralisation du commerce régional
au niveau du continent américain est devenue l'un des objectifs
primordiaux de l'Administration américaine, car avec la
montée de la CCE, le gouvernement américain pense que
l'Amérique doit se retrouver dans une intégration
régionale pour qu'elle tienne la concurrence avec le vieux continent qui
s'est livré dans une union économique avec la libre circulation
des produits, des capitaux (Zone monétaire optimale), des
personnes.
Et, en voyant l'importance de ZLEA pour le
continent américain en terme économique, c'est pour cette raison
dans le cadre de notre travail nous avons posé deux grandes
hypothèses qui sont formulées ainsi :
a) La balance commerciale haïtienne face
à un déficit tendanciel au pourcentage du PIB au cours de la
période allant de 1960 à 2002.
b) L'évolution des importations
haïtiennes en fonction des exportations et du taux de change et la
corrélation existant entre la variable endogène (Y) et les deux
autres variables exogènes (X1) et (X2) de 1975 à
2003.
Nous avons fait les tests de validation des
hypothèses pour voir si les deux hypothèses posées dans
notre travail sont confirmées ou infirmées et après les
différentes études faites des données disponibles, nous
avons constaté la confirmation totale de ces deux
hypothèses.
Au fait, lors du dernier Sommet des
Amériques en Argentine, beaucoup de pays de la région
américaine tels que le Venezuela, la Bolivie, le Brésil,
pour ne citer que ceux-là ont pensé qu'ils n'ont pas
été prêts maintenant à ouvrir leurs
frontières à la ZLEA malgré la volonté du
président américain pour le démarrage de cette
zone.
Nul ne peut faire fi des oppositions de certains
gouvernements de gauche de l'Amérique latine qui ont
dérangé grandement la vision libre-échangiste du
gouvernement américain. C'est pourquoi les économistes qui ont
été présents en Argentine ont parlé de grandes
difficultés d'application pour la ZLEA et en dépit de
tout la date du prochain sommet a été fixée pour
l'année 200 9 et il va prendre siège au Trinidad
Tobago.
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Cependant, peu importe la crainte de ces
dirigeants-là à propos de la ZLEA, Washington
pense sans aucun doute que le 21ème siècle va
être dominé par la mondialisation et la libéralisation
régionale, une logique que tous les pays doivent accepter parce qu'elle
offre des avantages énormes aux pays qui ont une grande capacité
de production et des opportunités de croissance pour les pays qui
travaillent pour augmenter leurs capacités productives,
c'est-à-dire ceux qui peuvent attirer de nouvelles entreprises dans leur
économie pour satisfaire les demandes internes de leurs citoyens et
arriver aussi à augmenter leurs exportations.
Un pays comme Haïti, s'il ne fait pas d'efforts
pour accroître sa production, il ne sera qu'un pays importateur dans la
ZLEA. Les grands débouchés que la ZLEA pourrait
offrir à l'économie nationale en terme d'ouverture de
marchés pour les produits primaires d'exportation ne vont pas être
exploités car le secteur primaire du pays est dans un piteux état
actuellement.
Par ailleurs, cette ZLEA saurait offrir
à Haïti beaucoup d'avantages si le pays arrivait à
réunir toutes les conditions indispensables aux investissements
productifs qui seraient importants pour baisser les obstacles dans l'offre de
biens et services. Haïti, devrait coûte que coûte trouver une
bonne politique économique dans la vision de la ZLEA pour
sortir de cette misère. C'est dans cet ordre d'idées qu'on va
prodiguer les recommandations suivantes autorités économiques du
pays.
*
* *
RECOMMANDATIONS
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Avec la mondialisation,
l'économie mondiale a connu des changements. Partout, on parle de
privatisation de l'économie, d'intégration régionale, de
zone de libre-échange, d'union monétaire et de libre circulation
de capitaux et de personnes et d'union douanière.
Et, pour arriver à tout ceci, on veut
éliminer les barrières tarifaires et non tarifaires dans
l'idée d'atteindre le libre-échange commercial entre les zones,
les continents et plus précisément entre les nations.
En outre, en décembre1 994, à Miami,
l'administration américaine a convié les pays des trois
Amériques à un sommet des Amériques pour la
création d'une zone de libre-échange commercial. Haïti a
été l'un des pays ayant répondu présent à
cette invitation et pour que le pays puisse faire poids dans cette zone il
devrait prendre la route de la modernité. C'est pourquoi on veut faire
des recommandations capables de l'aider à bien intégrer ce vaste
marché hémisphérique :
1. Attirer les capitaux des Investisseurs Directs
Étrangers (IDE) pour créer de nouvelles entreprises dans
l'économie haïtienne, ce qui va diminuer le taux de chômage
dans l'économie ;
2. Diminuer le déficit budgétaire dans
l'économie afin de créer la confiance dans l'économie avec
une bonne politique macroéconomique comme le contrôle du taux de
change, du taux d'inflation, du taux d'intérêt, du bon BRH, ce qui
va développer une ère d'investissement privé ;
3. Diminuer le nombre de jours pour la
création des nouvelles entreprises dans l'économie et
éliminer la corruption, le clientélisme et le favoritisme en ce
sens ;
4. Créer une banque de crédit à
l'investissement pour qu'on puisse développer une ère
entrepreneuriale dans le pays ;
5. Renforcer le Ministère du Commerce par des
techniciens pour encourager l'exportation des produits nationaux ;
6. Diminuer les contraintes qui jouent un rôle
de goulots d'étranglement et qui empêchent le développement
de l'économie nationale ;
7. Cesser de financer le déficit
budgétaire par la BRH pour éviter de créer des situations
inflationnistes dans l'économie car ces dernières diminuent
considérablement le pouvoir d'achat des citoyens ;
8.
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Réduire la force de la contrainte externe sur
le développement de l'économie nationale tout en éliminant
tous les droits de douanes sur les équipements de technologies modernes
de production ;
9. Refondre le code d'investissement, en donnant les
mêmes conditions que celles qui existent dans d'autres pays en
développement de la ZLEA, de manière à faire augmenter le
taux d'investissement privé dans l'économie nationale et de
permettre qu'il soit à la dimension de la concurrence de la ZLEA
;
10. Stimuler les exportations haïtiennes, par
des politiques monétaires, en dirigeant les ressources
financières vers les secteurs productifs de l'économie et en
aidant les investisseurs à avoir des crédits à des faibles
taux d'intérêt ;
11. Renforcer la capacité du Ministère
de l'Agriculture par des techniciens prêts à travailler avec les
paysans pour accroître la productivité agricole du pays
;
12. Renforcer le Ministère du Tourisme par des
cadres capables d'orienter la politique touristique du pays ;
13. Augmenter l'assiette fiscale du pays en
dépistant des nouveaux contribuables qui sont capables de payer les
impôts et cotisations sociales ;
14. Assainir le pays par une politique de ramassage
des détritus dans les rues afin que le pays soit propre pour ses fils et
ses visiteurs ;
15. Diminuer le taux de criminalité et
d'insécurité dans le pays afin que les étrangers et nos
frères de la diaspora puissent y venir investir leurs capitaux
;
16. Garantir de l'Etat du respect des droits de la
propriété pour augmenter la confiance foncière dans le
pays.
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REFERENCES
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