N° d'ordre :
N° de série :
UNIVERSITE KASDI MERBAH OUARGLA
Faculté des Sciences et Technologie
Et Sciences de la Matière Département
de Mathématiques et Informatique
MÉMOIRE
En vue de l'obtention du diplôme de
Master Académique Domaine :
Mathématiques et Informatiques. Filière :
Informatique. Spécialité :
Informatique Fondamentale.
Année Universitaire 2010/2011
Présenter par :
Ben Cheikh Noura.
Ben Bezziane Rima.
Intitulé
LA RECHERCHE D'IMAGES PAR LA SEMANTIQUE
Soutenu publiquement le : 28/06 /2011 Devant le
jury composé de :
Université KASDI MERBAH-Ouargla Mr .Mahdjoub
M.Bachir Président.
Université KASDI MERBAH-Ouargla Mr
.Meflah M.Salim Examineur.
Université KASDI MERBAH-Ouargla
Mme .Debbagh Farah
Rapporteur.
Noura et Rima
REMERCIEMENTS
Nous remercions avant tout, Dieu de nous a
prodiguée la force morale et physique et nous a permis d'achever ce
travail.
Nous tenons tout d'abord à remercier nos promoteurs
Mme D. FARAH pour nous avoir encadrés tout au long de
ce présent projet, pour leur disponibilité, leurs critiques
constructives, et leurs suggestions pertinentes.
Nous remercions les membres du jury d'avoir accepté
d'examiner ce modeste travail.
Nous remercions tous les enseignants du département
d'informatique que nous respectons beaucoup.
Enfin, nous remercions toutes nos familles et nos
amis.
9OURA
DEDICACES
À mes très chers parents, Que Dieu les
gardent.
À toute mes frères et mes soeurs.
À toute mes amis.
À tous ceux qui sont proches de mon coeur.
et dont je n'ai pas cité les noms.
Je dédie ce modeste travail.
DEDICACES
À mes très chers parents, Que Dieu les
gardent.
À toute mes frères et mes soeurs.
À toute mes amis.
À tous ceux qui sont proches de mon coeur.
et dont je n'ai pas cité les noms.
Je dédie ce modeste travail.
Résumé
Les images numériques possèdent une position
prédominante parmi les différents types de données
multimédia. Elles jouent un rôle important dans de nombreuses
activités humaines. L'accumulation d'images numériques pose
rapidement le problème d'indexation et de recherche d'images.
L'indexation et la recherche d'images consiste à
établir une correspondance entre l'image disponible et celle
recherchée par l'utilisateur.
Les premiers systèmes de recherche et d'indexation
d'images, sont basés sur l'indexation textuelle manuelle à l'aide
des mots clés. Cette indexation présente une tâche longue
et répétitive pour l'utilisateur, surtout avec les bases d'images
qui deviennent de plus en plus grandes. Pour pallier ces inconvénients,
des systèmes de recherche par contenu visuelle sont apparus. Ils
permettent de rechercher les images d'une base d'images en fonction de leurs
caractéristiques visuelles. Une difficulté majeure s'est
décollée, est le fossé sémantique existant
entre une image et son sens.
Notre travail porte sur la recherche d'images par le contenu
sémantique. Pour cela nous avons choisis comme domaine la maladie
d'acné et comme moyen de représentation des connaissances dans ce
domaine : une ontologie orienté terminologie. Le travail est
divisé en 2 étapes :
L'annotation sémantique des images. Nous avons
utilisé les concepts de l'ontologie afin d'interpréter
sémantiquement les différentes images sur la maladie
d'acné. En résultant, une métadonnée est
attachée à chaque image contient cette sémantique. La
recherche sémantique, exploite les métadonnées (concepts
et relations sémantique) afin de récupérer des images
pertinentes.
MOTS CLES : image, recherche sémantique,
interprétation, annotation, ontologie, métadonnées
sémantiques.
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Abstract
Digital images have a predominant position among the various
types of multimedia data. They play an important role in many human activities.
The accumulation of digital images quickly raises the problem of indexing and
image search. The indexing and retrieval of images is to establish a
correspondence between the image available and that desired by the user. The
first systems of indexing and search images are based on indexing text manually
using keywords. This indexing is a long and repetitive for humans, especially
with the basics of images that are becoming increasingly large. To overcome
these drawbacks, systems for searching visual content have emerged. They can
search for images of an image database based on their visual characteristics, a
major difficulty has been detached, the semantic gap between image and
meaning.
Our work focuses on image retrieval by semantic content. We
have chosen as an area (disease acne) and as a means to represent the knowledge
of this area: we have chosen ontology oriented terminology. The work is divided
into two phases: The semantic annotation of images. We used the concepts of the
ontology to semantically interpret the various images on the disease acne. In
the resulting metadata is attached to each image contains the semantics.
Semantic search, which exploiting metadata (concepts and semantic relations) to
retrieve relevant images.
KEYWORDS: image, semantic search, interpretation,
annotation, ontology, semantic metadata.
SOMMAIRE
RESUME
SOMMAIRE II
LISTE DES FIGURES V
LISTE DES TABLEAUX VII
CHAPITRE I : INTRODUCTION GENARALE
INTRODUCTION 1
MOTIVATION 2
CONTRIBUTION 3
ORGANISATION DU MEMOIRE 4
CHAPITRE II: ETAT DE L'ART DANS LA DOMAINE DE RECHERCHE
D'IMAGES.
I. INTRODUCTION 6
II. IMAGE ET CARACTERISTIQUES 7
II-1. INTRODUCTION 7
II-2. IMAGE NUMERIQUE 7
II-3. CARACTERISTIQUES D'IMAGE NUMERIQUE 8
III. LA RECHERCHE D'IMAGES 13
III-1. PROBLEMATIQUE 13
III-2. PRINCIPE DE LA RECHERCHE D'IMAGES 14
III-3. DOMAINE D'APPLICATION 14
III-4. APPROCHES DE REPRESENTATION ET DE RECHERCHE D'IMAGES
15
IV. CONCLUSION 26
II
CHAPITREIII: ANNOTATION ET ONTOLOGIE.
I. INTRODUCTION 28
II. ANNOTATIONS ET METADONNEES 29
II-1. DEFINITION DES METADONNEES 30
II-2. DEFINITION DES ANNOTATIONS 30
II-3. DEFINITION DES ANNOTATIONS SEMANTIQUES 30
II-4. INTERET DES ANNOTATIONS ET METADONNES 30
II-5. APPROCHES D'ANNOTATION 31
III. LES ONTOLOGIES 36
III-1. DEFINITION 37
III-2. LES MOTIVATIONS DE DEVELLOPEMEMNT 38
III-3. LES COMPOSANTES D'UNE ONTOLOGIE 39
III-4. LE CYCLE DE VIE D'UNE ONTOLOGIE 43
III-5. L'INGENIERIE ONTOLOGIQUE 44
III-6. LES LANGAGES DES ONTOLOGIES 47
III-7. LES ENVIRONNEMENTS ET OUTILS DE DEVELOPPEMENT
D'ONTOLOGIE 49
IV. CONCLUSION 51
CHAPITRE IV : CONCEPTION.
I. INTRODUCTION 52
II. PRESENTATION DE DOMAINE DE LA MALADIE D'ACNE 53
II-1. DEFINITION 53
II-2. LES LESIONS ELEMENTAIRES 54
II-3. FORMES CLINIQUE 56
II-4. TRAITEMENTS ACNES 56
III
III. CONCEPTION DE NOTRE ONTOLOGIE « ONTO_ACNE »
ORIENTEE
TERMINOLOGIE 59
III-1. CHOIX DE LA METHODE DE CONSTRUCTION DE L'ONTOLOGIE
59
III-2. CONSTRUCTION DE L'ONTOLOGIE DE DOMAINE 59
IV. CONCEPTION DE NOTRE SYSTEME D'ANNOTATION ET DE
RECHERCHE
SEMANTQIUE DES IMAGES 66
IV-1. MODULE D'ANNOTATION SEMANTIQUE 67
IV-2. MODULE DE RECHERCHE SEMANTQIUE 68
V. CONCLUSION 69
CHPITRE V:REALISATION
I. INTRODUCTION... 71
II. IMPLEMENTATION DE NOTRE ONTOLOGIE« Onto_Acné
» 72
II-1 . CHOIX DE L'EDITEUR D'ONTOLOGIE 72
II-2 . IMPLEMENTATION NOTRE ONTOLOGIE PAR PROTEGE 73
III. REALISATION DE L'ANNOTATION SEMANTIQUE 78
IV. DEVELLOPEMENT DE L'INTERFACE DE RECHERCHE 79
IV-1. CHOIX DE LANGAGE DE PROGRAMMATION 79
IV-2. INTERFACE PRINCIPALE 80
IV-3. INTERFACE DE RECHERCHE 81
V. REALISATION DE LA RECHERCHE SEMANTIQUE 82
VI. CONCLUSION 84
CONCLUSION ET PERSPECTIVES ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DE FIGURES
IV
FIG-1 : LA LETTRE A 8
FIG-2 : DIMENSION D'UNE IMAGE 8
FIG-3 : RESOLUTION D'UNE IMAG 9
FIG-4 : LES TROIS PRIMAIRES: ROUGE, VERT, ET
BLEU................................................10
FIG-5 : TSL (TEINTE, SATURATION, LUMINOSITE) SOUS FORME CONE
10
FIG-6 : EXEMPLE D'UN HISTOGRAMME 11
FIG-7 : DES EXEMPLES DE TEXTURES 11
FIG-8 : ARCHITECTURE D'UN SYSTEME PAR LE CONTENU SYMBOLIQUE 18
FIG -9 : LE PROCESSUS DE RETOUR PERTINENCE 24 FIG-10 :
L'ANNOTATION DE L'UNE DES IMAGES DANS L'ENSEMBLE DE DONNEES
IAPR TC12 33
FIG-11 : EXEMPLES D'ANNOTATION IMAGE 34
FIG-12 : CYCLE DE VIE D'ONTOLOGIE 43
FIG-13 : LANGAGE TRADITIONNEL D'ONTOLOGIES 46
FIG-14 : LANGAGES D'ANNOTATION D'ONTOLOGIE 47
FIG-15 : LES COMPOSANTS DE LA PEAU 53
FIG-16 : LES LESIONS RETENTIONELLE 54
FIG-17 : LES LESIONS INFLAMMATOIRE SUPERFICIELLE 55
FIG-18 : LES LESIONS INFLAMMATOIRE PRONFONDE 56
FIG-19: RECAPITULATIF DU MODELE DE NOTRE ONTOLOGIE « ONTO
_ACNE » 64
FIG- 20 : RELATIONS SEMANTIQUE ENTRE LES CONCEPTS DE NOTRE
ONTOLOGIE
« ONTO_ACNE » 65 FIG- 21 : ARCHITECTURE DU SYSTEME
DE RECHERCHE D'IMAGE EXPLOITANT UNE
ONTOLOGIE 66
FIG- 22 : ARCHITECTURE DE L'ANNOTATION SÉMANTIQUE 67
FIG-23 : EDITEUR PROTEGE 73
FIG-24 : CREATION D'UN NOUVEAU PROJET 73
V
FIG-25 : DESCRIPTION DES CLASSES ET LEUR HIERARCHIE 74
FIG-26 : CREATION DES ATTRIBUTS 75
FIG-27 : CREATION DES RELATIONS 76
FIG-28: SAISIE LES INSTANCES 77
FIG-29 : VISUALISATION DE L'ONTOLOGIE PAR PROTEGE 77
FIG-30 : PROPRIETE IMAGE 78
FIG-31 : LA PROPRIETE POUR L'IMAGE DE L'IMAGEWIDGET 78
FIG-32 : INTERFACE PRINCIPALE 80
FIG-33: INTERFACE DE RECHERCHE 81
FIG-34: AFFICHAGE DE RESULTAT DE RECHERCHE (REQUETE 1) 82
FIG-35: AFFICHAGE DE RESULTAT DE RECHERCHE (REQUETE 1) 83
LISTE DE TABLES
VI
Tableau 1 : Classes et hiérarchie de
classes de l'ontologie 61
Tableau 2 : Extrait des
propriétés du modèle de l'ontologie 62
Tableau 3: Relations entre concepts du
modèle de l'ontologie ..63
Tableau 4 : Des instances des classes du
modèle d'ontologie 63
Plan de chapitre
CHAPITRE I: INTRODUCTION GENERALE
1. INTRODUCTION.
2. MOTIVATION.
3. CONTRIBUTION.
4. ORGANISATION DU MEMOIRE.
|
1 | INTRODUCTION GENERALE
I .INTRODUCTION
A
vec le développement de l'Internet, et la
disponibilité de capture d'image des dispositifs tels que caméras
numériques, l'image scanners, la taille de la base d'images
numériques est en augmentation très rapide dans des domaines
variés : la médecine, l'archives (patrimoine culturel,
musées, . . .), l'agences photographiques, l'éducation, l'image
satellites et aériennes,...etc.
Pour utiliser efficacement ces bases d'images de
manière automatique, un système d'indexation et de recherche
d'images est nécessaire. C'est pourquoi le sujet de la recherche
d`images devient un sujet très actif dans la communauté
internationale depuis plus d'une dizaine d'années. La recherche d'images
consiste à établir une correspondance entre l'image disponible et
celle recherchée par l'utilisateur.
On distingue deux approches de recherche d'image: approche
d'indexation par le contexte de l'image et approche d'indexation par le
contenu.
La première approche est la plus utilisée, et
consiste à l'indexation des images par l'intermédiaire de mots
clés. Le principe de recherche correspond à celui de la recherche
d'information couramment utilisé dans les bases de données
textuelles.
Cette indexation représente une tâche longue et
répétitive pour l'humain. De plus, les résultats des
interrogations ne satisfont pas le besoin d'utilisateur car les annotations
textuelles dépendent de ce que l'annotateur peut saisir lors de la
création de la base d'images. Ainsi que, des utilisateurs
différents peuvent décrire la même image d'une
manière différente, et le même utilisateur peut
décrire la même image d'une manière différente en
analysant l'image une deuxième fois. En général cette
tâche est très subjective à la culture, à la
connaissance et aux sentiments de chaque personne, donc ils ne satisfont pas
les utilisateurs.
La deuxième approche a été
proposée dans les années 90, consiste à la recherche
d'image par le contenu visuelle comme le texture, la forme, la couleur...etc.
En général, les systèmes de recherche par le contenu
visuelle d'images proposent de formuler une requête soit au moyen d'une
image exemple, soit par indication de descriptions textuelles, mots-clés
et/ou de propriétés visuelles. Mais cette approche est loin
d'être satisfaisante parce que les techniques d'indexation physique sont
plus ou moins adaptées au caractère multidimensionnel des
caractéristiques visuelles. Alors on confronte sur le problème de
trouver les meilleurs descripteurs.
2 | INTRODUCTION GENERALE
A cet effet, pour que la recherche d'images soit
opérable pour communiquer des résultats fidèles aux
attentes des utilisateurs, l'introduction de la sémantique est
indispensable. Cela est au moyen de métadonnées sémantique
attachées aux images. Avec ces dernières, les ordinateurs peuvent
apprendre et exploiter le contenue sémantique pour répondre
efficacement aux requêtes des utilisateurs. Notre travaille consiste
à contribuer dans l'amélioration des systèmes de recherche
d'images en faisant recours aux techniques de recherche à base
d'ontologies.
II .MOTIVATION
La recherche d'images est un domaine informatique pour la
navigation, recherche et extraction des images d'une grande base d'images
numériques, c'est une recherche de données
spécialisées utilisées pour trouver des images.
Par conséquent, le besoin des techniques d'indexation
et de recherche d'images adaptées pour permettre de gérer,
organiser et retrouver rapidement, facilement et efficacement des images, est
vite apparu comme fondamental et incontournable.
Les premiers systèmes qui sont apparus, proposaient un
processus de recherche basé uniquement sur des descriptions textuelles :
les images étant annotées manuellement. Cependant, en
présence de collections d'images volumineuses, ces systèmes ont
vite montré leurs limites.
La recherche d'image par le contenu visuelle
(caractéristique pas niveau) a été proposée en vue
de pallier les faiblesses des premiers systèmes, elle se basant sur la
similarité visuelle sur des descripteurs de bas niveau. Notamment le
fossé qui existe entre les propriétés visuelles extraites
et les concepts utilisateurs (haut niveau). Il en résulte un pouvoir
d'expression limité de ces systèmes.
Pour cela, des nouvelles techniques sont apparu pour
améliorer le résultat de la recherche. Ces techniques sont
basées sur la sémantique extrait à partir du contenu de
l'image. A cette fin, nous somme intéressés, dans le contexte de
notre travaille, à la recherche pertinents des images par l'utilisation
des ontologies.
3 | INTRODUCTION GENERALE
III .CONTRIBUTION
Notre travail porte sur la recherche d'images par le contenu
sémantique. La recherche par le contenu sémantique consiste
à interpréter les images à l'aide des termes
sémantiques. Alors elle peut être définit comme
l'extraction de la sémantique d'une image. Cependant, cette
sémantique n'est pas toujours explicitement dans l'image
elle-même. Elle dépend d'une part des connaissances a priori
sur le domaine et d'autre part du contexte de l'interprétation.
Nous allons choisie comme domaine, la maladie d'acné. Les connaissances
peuvent être modélisées sous la forme d'une ontologie pour
représentation des connaissances.
Nous présentons en ce qui suit les principales
contributions de ce mémoire :
1. D'abord, nous avons passé sur les principales
méthodes d'annotation et de recherche des images basées sur le
contenu sémantique. Sur la base de cette étude, nous avons choisi
l'ontologie comme moyen de représentation des concepts et des relations
sémantiques du domaine de la maladie d'acné pour annoter ou
interpréter les images. Par conséquent, nous allons construire
une ontologie de domaine « Onto_acné ». C'est une ontologie
orienté terminologie sur la maladie d'acné. Ce dernier sera
exploité par l'annotation et la recherche de l'image pertinente sur
cette maladie.
2. Annotation sémantique des images par l'ontologie :
consiste à utiliser les concepts d'ontologie « Onto_acné
» afin d'annoter les différents images sur cette maladie,
permettant ainsi leurs interprétations sémantiques. La
hiérarchie et les relations entre les classes permettent
d'interprète la sémantique des images.
3. Recherche sémantique des images : contient deux
étapes : la première est le traitement de la requête
utilisateur afin de récupérant les concepts correspondant dans
l'ontologie. Par la suite, la recherche exploite l'ensemble de ces concepts,
ainsi que les relations sémantiques entre eux (les
métadonnées) afin de récupérer les images
pertinents.
4 | INTRODUCTION GENERALE
En conclusion nous présentons les points de ce travail
et quelques perspectives qui peuvent se découlé.
IV .ORGANISATION DU MEMOIRE
Notre mémoire est organisée en cinq chapitres
incluant cette Introduction et se termine par une Conclusion
générale :
Le chapitre2 : Nous dressons un état
de l'art du domaine de recherche d'images. Nous commençons dans une
première section, par présentation des images et leurs
caractéristiques. Ensuite dans une deuxième section, nous
exposons le domaine de recherche d'image, son évolution, les
différentes approches connue dans le littérateur ainsi que le
principe de fonctionnement d'un système de recherche d'images.
Le chapitre3: Est consacré pour
montrer comment utiliser l'ontologie afin d'annoter et chercher des images par
le contenu sémantique. Il contient dans la première section, une
définition et précision du terme d'annotation et
métadonnée en spécifiant les annotations
sémantique, ainsi que les différentes approches d'annotations des
images. Dans deuxième section on fait un tour d'horizon sur les
ontologies.
Le chapitre 4: C'est dans ce chapitre que
nous décrivons la démarche conceptuelle de notre application.
Pour cela, nous commençons par la description du domaine de notre
ontologie qui est la maladie d'acné. Par la suite présentons la
construction de notre ontologie en spécifiant la méthode choisie
à cet effet. Nous terminant par une représentation conceptuelle
de notre système d'annotation et de recherche sémantique des
images.
Le chapitre 5: Nous consacrons ce chapitre
pour décrire la réalisation de notre application en
détaillés les différents axes qu'elle contient. Nous
commençons tout d'abord par une motivation des choix des outils pour
l'implémentation de notre ontologie « Onto_Acné » et
pour l'implémentation de notre application. Par la suite, nous
présentons la réalisation de notre ontologie. Nous terminons par
une description détaillée de l'implémentation des modules
d'annotations et de recherche sémantique, ainsi que
l'implémentation de l'interrogation de l'utilisateur avec une
démonstration des différentes interfaces et fenêtres par
des captures d'écrans.
Plan de chapitre
CHAPITRE II : ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE
DE RECHERCHE D'IMAGE
1. INTRODUCTION.
2. IMAGE ET CARACTERISTIQUE.
3. LA RECHERCHE D'IMAGES.
4. CONCLUSION.
|
6 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE RECHERCHE
D'IMAGE
I. INTRODUCTION
Les images numériques possèdent une position
prédominante parmi les différents types de données
multimédia. Elles jouent un rôle important dans de nombreuses
activités humaines, telles que : l'application de la loi, l'agriculture
et la gestion forestière,
E-learning, la médecine...etc.
Depuis quelques années, avec l'expansion du domaine de
l'image numérique, il n'est pas étonnant d'avoir des bases
d'images numériques contenant plusieurs milliers de milliers d'images.
Donc pour gérer et exploiter efficacement ces bases d'image, des
techniques d'indexation et recherche d'image sont indispensables. Le travail en
ce domaine à conduit une concentration important. Ce qui à permet
d'introduire plusieurs méthodes pour l'indexation et la recherche
d'image. On peut deviser l'ensemble de ces méthodes en deux approches
différentes : approche d'indexation par le contexte de l'image et
approche d'indexation par le contenu.
Ce chapitre est divisé en deux sections. Dans la
première section, un port sur l'image numérique et leurs
caractéristiques. Dans la deuxième section, présente le
principe de la recherche de l'image et domaine d'application. Ensuit, analyse
les évolutions des approches de la recherche de l'image.
7 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE RECHERCHE
D'IMAGE
II. IMAGE ET CARACTERISTIQUES
? Introduction.
? Définition de l'image numérique.
? Les caractéristiques de l'image numérique.
|
II.1. INTRODUCTION
L'image est une représentation d'une personne ou d'un
objet par la peinture, la sculpture, le dessin, la photographie, le film,
etc.
Avec la parole, l'image constitue l'un des moyens les plus
importants qu'utilise l'homme pour communiquer avec autrui. C'est un moyen de
communication universel dont la richesse du contenu permet aux êtres
humains de tout âge et de toute culture de se comprendre. C'est aussi le
moyen le plus efficace pour communiquer, chacun peut analyser l'image à
sa manière, pour en extraire des informations précises.
II.2. IMAGE NUMERIQUE
L'image numérique est l'image dont la surface est
divisée en éléments de tailles fixes appelés
cellules ou pixels, ayant chacun comme caractéristique un niveau de gris
ou de couleurs prélevé à l'emplacement correspondant dans
l'image réelle. La numérisation d'une image est
la conversion de celle-ci de son état analogique en une image
numérique représentée par une matrice bidimensionnelle de
valeurs numériques f(x, y) où :
- x, y : coordonnées cartésiennes d'un point de
l'image. - f(x, y) : niveau de gris en ce point [site1]
8 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE RECHERCHE D'IMAGE
II-3. CARACTERISTIQUES D'IMAGE NUMERIQUE:
II-3-1 PIXEL:
(Element Picture) est le plus petit
élément constitutif d'une image numérique. L'ensemble de
ces pixels est contenu dans un tableau à deux dimensions constituant
l'image finalement obtenu. [site 2] La lettre A, par
exemple, peut être affichée comme un groupe de pixels dans la
figure ci-dessous. [site1]
FIG-1: La lettre A.
II-3-2 DIMENSION:
Le nombre de PIXELS en hauteur et en largeur (sous
forme matrice) définit la TAILLE de l'image. C'est le produit
de la hauteur et de la largeur de l'image définis en pixels.
[site 3]
64×64 32×32
FIG-2: Dimension d'une image.
II-3-3 RESOLUTION:
Est exprimée en nombre de pixels par unité de
mesure (pouce ou centimètre), [site1] il est présentée
sous forme H*L tel que H présent le nombre de pixel par hauteur et L
présent le nombre de pixel par largeur. [Belila. K et al,
2006]
9 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE RECHERCHE
D'IMAGE
Plein résolution 1/2 résolution 1/4
résolution
FIG-3: Résolution d'une image.
II-3-4 LUMINANCE:
La luminance est l'intensité lumineuse d'une source
lumineuse étendue dans une direction donnée, divisée par
l'aire apparente de cette source dans cette même direction.
L'unité de luminance lumineuse est la candela par mètre
carré, symbole cd/m2. [site 4].
II-3-5 LA COULEUR:
La couleur est l'un des plus reconnaissables
éléments du contenu visuel d'une image, c'est l plus
utilisé dans la recherche image, il existe plusieurs distributeurs de
couleur tel que : histogramme, les moments couleur.....etc.
[Meskaldji.K, 2009]
II-3-5-1. ESPACE DE COULEUR: une image est composée de
pixels. Chaque pixel d'une image peut être représenté comme
un point dans un espace de couleur à 3 dimensions
(généralement). Les plus utilisés sont: RVB (Rouge Vert
Bleu), TSL (Teinte, Saturation, Luminosité)...etc. [Meskaldji.K,
2009]
A. RVP: modèle de couleur le plus utilisé pour
la représentation de la couleur. Il est composé des trois
couleurs primaires : rouge, vert et bleu. Ce modèle est aussi le plus
utilisé pour reproduction de la couleur sur les dispositifs d'affichage
tels que la télévision et les écrans des ordinateurs.
[Meskaldji. K, 2009]
10 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE RECHERCHE
D'IMAGE
FIG-4 : Les trois primaires: Rouge,
Vert, et Bleu.
B. TSL: (TIENTE, SATURATION, LUMINOSITE): Ce
modèle peut être représenté sous forme d'un
cylindre, mais généralement il est représenté sous
forme d'un cône. La teinte représente le
composant chromatique. La saturation se rapporte
à la dominance d'une teinte particulière dans une couleur.
La luminosité d'une couleur se rapporte
à l'intensité. [Meskaldji. K,
2009]
FIG-5 : TSL (teinte, saturation, luminosité)
sous forme cône.
II-3-5-2. L'HISOGRAMME: Un histogramme est un
graphique statistique permettant de représenter la distribution des
intensités des pixels d'une image, c'est-à-dire le nombre de
pixels pour chaque intensité lumineuse comme l'exemple suivant :
11 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE RECHERCHE
D'IMAGE
FIG-6 : Exemple d'un histogramme.
Pour les images en couleur plusieurs histogrammes sont
nécessaires. Par exemple pour une image codée en RVB
? Un histogramme représentant la distribution de la
luminance,
? Trois histogrammes représentant respectivement la
distribution des valeurs respectives des composantes rouges, bleues et vertes.
[site 5]
II-3-6 LA TEXTURE:
Une définition formelle de la texture est quasiment
impossible. Mais d'une manière générale la texture se
traduit par un arrangement spatial des pixels que l'intensité ou les
couleurs seules ne suffisent pas à décrire. [Bennour.
H]
FIG-7 : Des exemples de textures.
12 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE RECHERCHE D'IMAGE
II-3-7 LA FORME:
La forme est utilisée pour caractériser les
objets dans les images. On distingue deux catégories de descripteurs de
formes : les descripteurs basés régions et les descripteurs
basés frontières. Les premiers sont utilisés pour
caractériser l'intégralité de la forme d'une
région, Les seconds portent sur la caractérisation des contours
de la forme. [Roux. B, 2004]
13 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE RECHERCHE
D'IMAGE
III. LA RECHERCHE D'IMAGES
? Problématique.
? Principe de la recherche d'images.
? Domaines d'applications.
? Approches de représentation et de recherche
d'images.
III-1. PROBLEMATIQUE
Le domaine de l'image numérique est un domaine en
pleine expansion. Depuis quelques années, avec l'explosion d'Internet et
aussi le développement à grande échelle de la photographie
numérique, il n'est pas rare d'avoir des bases d'images
numériques contenant plusieurs milliers et même plusieurs dizaines
de milliers d'images, que ce soit des bases ciblées pour un domaine
d'activité professionnelle (journalisme, tourisme, éducation,
musées, ...) ou tout simplement pour les particuliers qui accumulent
d'immenses bases de photographies numériques (souvenirs, voyages,
famille, événements, ...).
Voici quelques chiffres pour donner un ordre d'idée :
Google recensait environ 2 milliard d'images présentes sur Internet le 9
aout 2005. En octobre 2006, il a et estimé que sur Flickr, le site web
de partage de photographies le plus connu, environ 920 000 images sont soumises
chaque jour. Il n'est pas imaginable de consulter toutes ces images à la
main pour retrouver celles que l'on recherche. Pour utiliser efficacement ces
bases d'images de manière automatique, un système d'indexation et
de recherche d'images est nécessaire. C'est pourquoi le sujet de la
recherche d`images devient un sujet très actif dans la communauté
internationale depuis plus d'une dizaine d'années. [Alain
Boucher, 2005]
14 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE RECHERCHE D'IMAGE
III-2. PRINCIPE DE LA RECHERCHE D'IMAGES
La recherche d'images est un domaine informatique pour la
navigation, recherche et extraction des images d'une grande base de
données d'images numériques, c'est une recherche de
données spécialisées utilisées pour trouver des
images. Pour rechercher des images, un utilisateur peut fournir des termes de
recherche tels que le mot-clé, cliquez sur une image...etc. le
système retourne les images "similaires" à la requête. La
similitude utilisée pour les critères de recherche pourrait
être entre les chaînes de caractères, la distribution des
couleurs dans les images, la région d'attributs de forme et des concepts
sémantique...etc.
La recherche d'images est extrêmement actif qui
connaît depuis la dernière décennie un développement
majeur tant au niveau académique qu'industriel. [Alain Boucher,
2007]
III-3. DOMAINE D'APPLICATION
La recherche d'image devenu nécessaire dans de nombreux
domaines. On peut plus particulièrement mettre en avant les domaines
où les méthodes de recherche "efficaces" sont nécessaires
:
· La médecine pour les dossiers médicaux des
patients.
· Les applications industrielles pour le contrôle
de qualité des produits sur les chaînes de fabrication.
· Le journalisme avec les journaux de presse
écrite, les journaux télévisés ou encore les
documentaires qui exploitent les bases d'images des agences de presse.
· L'art et la culture en général, pour les
musées.
· La gestion des catalogues de produits pour les
applications de commerce en ligne.
· Les applications de sécurité ou
d'authentification pour l'identification de visages ou d'empreintes dans le
domaine de la biométrie.
· Les formations en ligne sur des domaines
spécifiques. [Roux. B, 2004]
15 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE RECHERCHE D'IMAGE
III-4. APPROCHES DE REPRESENTATION ET DE RECHERCHE
D'IMAGES
La recherche d'images est un domaine de recherche très
actif au sein de deux grandes communautés de recherche: gestion de bases
de données et la vision et infographie. Ces deux communautés de
recherche étudient la recherche des images sous deux approches
différentes: l'une emploie des annotations textuelles et l'autre emploie
des descripteurs de bas ou haut niveaux extraits à partir des images.
La première approche a été
proposée en 1970s, elle est basée sur l'annotation textuelle
manuelle d'images, est aujourd'hui la plus employée.
La deuxième approche a été introduite
dans le début des années 1980s. Elle a 2 directions, c'est la
recherche d'image basée le contenu symbolique et ceux basé sur le
contenu sémantique.
III-4-1 APPROCHES BASEE SUR LE CONTEXTE :
III-4-1-1. PRINCIPE : le contexte concerne
l'ensemble des informations autour d'une
image permettant d'orienter sa signification,
[Richard. C, 2001] la recherche basé sur le contexte
consiste à chercher dans l'environnement global de l'image sans aborder
le contenue, l'mage est considérée comme boite noire.
III-4-1-2. INDEXATION DE CONTEXTE DE L'IMAGE :
Les images de la base sont
annotées ou indexées par un ou plusieurs mots
clé de façon manuelle, ces mots-clés ne décrivent
pas le contenu (texte environnant, description, date de création,
auteur, mot-clé,. . .).
III-4-1-3. TYPE DE REQUETES : Un utilisateur
peut alors effectuer une recherche en formulant une requête
composée d'un ou de plusieurs mots-clés. Le système
présente à l'utilisateur les images qui sont indexés par
ces mots-clés. La liaison entre l'espace des requêtes et celui des
réponses se réalise en exploitant la similarité entre les
chaînes de caractères introduites par les utilisateurs et les
mots-clés associés aux images dans les index. [David. G,
2010].
16 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE RECHERCHE
D'IMAGE
? L'inexactitude des annotations en raison de la
subjectivité de la perception humaine. [Alain Boucher,
2005]
III-4-1-4. QUELQUES SYSTEMES : La plupart des
systèmes de recherche d'images accessibles au grand public se basent sur
des informations provenant d'annotations de l'image et sont totalement
indépendants du contenu de celles-ci.
? Le système Chabot : Au
Département des Ressources en Eau de Californie, le projet Chabot a
été conçu pour étudier le stockage [Mammeri
K, 2009], et la recherche dans de très grandes banques d'images
il utilise une description textuelle existante des images de la collection, et
intègre d'autres informations textuelles comme la date de prise de vue,
la localisation de la scène, et le plan de vue. [Bennour. H]
? Google : Google est un SRI qui inclut une
option pour la recherche d'images sur le Web. C'est un système qui
offre une large couverture du Web. Les index sont mis à jour
régulièrement. Pour déterminer le contenu graphique d'une
image, Google analyse le texte de la page qui entoure l'image, le titre de
l'image et de nombreux autres critères. Google applique également
des algorithmes pour éliminer les doublons (images identiques).
[Mammeri k, 2009]
III-4-1-5. LES LIMITES DE L'APPROCHE :
On peut justifie la popularité de ce type de
systèmes par leur facilité d'utilisation. En effet, si les
annotations sont bien construites, la recherche devient une simple recherche
textuelle. Cependant, un problème majeur se posent dans cette approche
c'est la non pertinence des résultats en raison des inconvénients
suivant :
? Les risques de silences et de bruits : le silence fait
référence aux images pertinentes mais qui ne sont pas
retrouvés par le système et le bruit fait référence
aux documents non pertinents retrouvés par le système.
? L'annotation des images représente une tâche
longue et répétitive pour l'humain, surtout avec les bases
d'images qui deviennent aujourd'hui de plus en plus grandes. [Alain
Boucher, 2005]
17 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE
RECHERCHE D'IMAGE
? La qualité du système est entièrement
dépendante de la qualité des annotations. ? Les systèmes
contextuels sont très restrictifs et inappropriés donc une
meilleur description du contenu de l'image devenue une nécessité
incontournable [Jean.T, 1982].
? La disparation de la richesse du contenu sémantique
des images (rien ne garantit que les annotations des images soient
sémantiquement proches du contenu de l'image). [Mammeri K,
2009]
III-4-2 APPROCHE BASEE SUR LE CONTENU :
III-4-2-1. PRINCIPE : Le principe
général de la recherche d'image par le contenu se déroule
en deux phases. Lors d'une première le système décrit le
contenu des images. Lors de la seconde phase, l'utilisateur interroge la base
à l'aide d'une requête. Le système recherche les images de
la base qui corresponde à la demande de l'utilisateur.
Elle est constituée de deux directions selon leurs
niveaux de représentation du contenu des images
? LE NIVEAU SYMBOLIQUE : la recherche est
effectuée selon une similarité visuelle sur des traits de bas
niveau (couleurs, textures, forme). [Bennour. H]
? LE NIVEAU SEMANTIQUE : l'indexation et la
recherche sont fondées sur une interprétation sémantique
du contenu de l'image. [Bennour. H].
18 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE RECHERCHE D'IMAGE
III-4-2-2. APPROCHE BASEE SUR LE CONTENU SYMBOLIQUE :
A. PRINCIPE : Un système de
représentation et de recherche d'images par le contenu symbolique est un
système qui permet de rechercher des images similaires à une
requête dans une base d'images en se basant sur les
caractéristiques visuelles propres aux images. [Mammeri K,
2009]. Ce système nécessite souvent deux étapes :
une première pour l'indexation des images et une deuxième pour la
recherche d'image. (Comme la Figure montre).
? HORS LIGNE (INDEXATION) : Le
système calcule automatiquement les descripteurs visuels extrait
à partir des caractéristiques physiques d'image et les
stocké dans une base de donné.
? EN LIGNE (RECHERCHE): L'utilisateur
fournit une image requête, le système calcule la signature de
cette image. Ensuite, il donne le résultat à l'utilisateur
correspond à une liste d'images ordonnées selon les mesures de
similarités entre leur requête et les images de base de
donné. [site 6]
FIG-8 : Architecture d'un système par le
contenu symbolique.
19 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE RECHERCHE
D'IMAGE
B. CARACTERISTIQUES DE L'IMAGE ET LA RECHERCHE :
Les recherches basées sur le contenu physique de l'image
peuvent porter sur ses caractéristiques globales, locales et
spécifiques.
? Porter sur les caractéristiques globales
: ces caractéristiques concernant la recherche sur toute
l'image comme la couleur, texture, forme, ...etc., un système
basé uniquement sur des caractéristiques globales ne peut pas
donner les résultats désirés. Soit une image
composée de plusieurs objets ayant des caractéristiques, couleurs
et textures, très différentes, le vecteur de
caractéristiques global extrait à partir de l'image
entière perd les Informations locales (les objets) et ne produit qu'une
moyenne grossière du contenu de cette image. [Dioleti. I,
2005]
? Porter sur les caractéristiques locales
: ces caractéristiques concernant la recherche
précise sur une partie de l'image à l'aide de segmentation en
région, détection de points d'intérêt,...etc.
l'analyse uniquement basée sur des caractéristiques locales
risque de perdre le sens global de l'image, en submergeant celui-ci dans un
flot de petits détails inutiles.
? Porter sur les caractéristiques
spécifiques : ces caractéristiques sont des
caractéristiques des objets qui proposés pour les domaines
particuliers en utilisant les connaissances expertes, par exemple : les
caractéristiques de visages [Dioleti. I, 2005].
C. INDEXATION DES CARACTERISTIQUE PHYSIQUE DE
L'IMAGE
Le but de l'indexation est de fournir une
représentation de l'image permettant des recherches efficaces. Les
pixels d'une image ou d'une région d'images ne peuvent pas être
exploités directement. C'est pourquoi on extrait à l'aide
d'algorithmes des descripteurs visuels afin d'obtenir une représentation
plus facile à utiliser. L'extraction des informations visuelles des
images doit être effectuée aussi bien pour les images de la base
que pour la requête. Elle est généralement
constituée de trois étapes :
20 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE
RECHERCHE D'IMAGE
? D'abord, le système extrait des parties de l'image
(région, zones d'intérêt, point d'intérêt...)
choisies en fonction de l'information qu'elles contiennent.
? Ensuite, le système extrait les descripteurs
visuels, c'est-à-dire les caractéristiques de couleurs, de
textures, de formes... de chacune des parties. [Mammeri K,
2009].
? Enfin, une organisation et création des indexes aux
descripteurs visuels pour donner une signification à ces descripteurs.
(phase d'indexation)
D. TYPE DE REQUETES :
L'interface d'interrogation doit permettre aux utilisateurs
de spécifier une requête. Cela pose le problème de la
facilité pour l'utilisateur de définir précisément
ses besoins à travers cette l'interface. Selon le cas, l'utilisateur
peut spécifier directement les attributs de bas niveau de l'image cible
dans sa requête, interroger le système en esquissant un croquis
(par esquisse), ou bien en présentant au système une image
exemple de ce qu'il recherche (par exemple) [Bennour. H]
? LA REQUETE PAR DESCRIPTION :
L'utilisateur décrit ce qu'il veut en termes de
descripteur visuel. On distingue :
- Les requêtes par caractéristiques visuelles
(par exemple, 25%de rouge, 30%de vert et 45% de bleu).
- Les requêtes par combinaison pondérée
de caractéristiques visuelles (par exemple, la couleur a un poids de 75%
et la texture de 25%). [Mammeri K, 2009].
? LA RECHERCHE PAR ESQUISSE :
Pour choisir sa requête, un utilisateur des
systèmes de recherche par croquis, dispose d'un ensemble d'outils de
dessin et une palette permettant le choix des couleurs. Il peut ainsi
spécifier sa requête en termes de rectangles et ovales de
différentes couleurs et textures, et également indiquer leur
disposition et leur taille sur l'image. Le système calcule alors un
ensemble de traits à partir de ces spécifications.
[Bennour. H]
· 21 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE
RECHERCHE D'IMAGE
LA RECHERCHE PAR EXEMPLE :
L'utilisateur doit fournir au système une ou plusieurs
images en exemple de ce qu'il recherche. Les images peuvent ou non appartenir
à la collection stockée dans le système. Ce dernier
définit la requête comme une combinaison des
caractéristiques physique des images données en exemples.
[Bennour. H]
E. QUELQUES SYSTEMES :
Plusieurs systèmes de recherche d'images sont
maintenant disponibles sur le marché. Certains sont
commercialisée avec une démonstration sur le WEB, d'autres
restent en expérimentale.
· Le système QBIC : (Query By Image
Content) c'est le premier système de recherche conçu par IBM, Ce
système permet de créer une requête avec les formes et les
couleurs des objets. Les résultats sont affichés en ordre
décroissant de pertinence. [Alain Boucher, 2005]
· Le système BLOBWORLD: est un
système utilise une interface avec quelques classes d'images qui permet
à l'utilisateur de choisir une image requête.[Alain
Boucher, 2005]
· SIMPLIcity : Développer par JAMES
WANG, la recherche se fait par une requête exemple, le résultat
est affiché par ordre décroissant de similarité.
[David P, 2008]
· KmeD: (Knowledge-Based Multimedia Medical
Distributed Database System) conçu par l'université de Californie
est devenu un produit commercial. Ce système est
spécialisé pour la recherche de contenu d'images
médicales. [Roux. B, 2004]
· RETIN : Conçu par JEROME FOURNIER.
C'est un système destinée uniquement à démontrer
une nouvelle approche de l'indexation et de la recherche par similarité
incluant un retour de pertinence. [David P, 2008]
22 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE RECHERCHE
D'IMAGE
F. LIMITES DE RECHERCHE PAR CONTNU SYMBOLIQUE
:
La recherche par contenu symbolique a l'avantage de se baser
sur le contenu brut de l'image. De ce fait l'extraction des
caractéristiques peut se faire automatiquement ce qui mène
à une indexation cohérente avec le contenu de l'image.
[Dioleti. I, 2005], et le grand avantage réside dans
leurs bonnes performances. Mais il y a quelques inconvénients :
? Les requêtes sont exprimées par des
caractéristiques de bas niveau, et le lien
avec la sémantique n'est jamais, donc le résultat
n'est pas toujours pertinent.
? Si les caractéristiques soient globales ne permet pas
à l'utilisateur de identifier leurs caractéristiques pour
différentes zones de l'image, c'est un problème dans le
résultat de recherche (bruit dans la réponse).et l'inverse si les
caractéristique soient locales.
? Dans les systèmes la requête se fait par
esquisse, lorsqu'il s'agit d'images plus complexes, le dessin d'un croquis
devient une tâche longue et fastidieuse, et requiert des
compétences artistiques chez l'utilisateur.
? Le défaut principal des cette recherche est ce qu'on
appelle le fossé sémantique. Ce fossé sémantique
représente la différence qui existe entre les descripteurs de bas
niveau et la sémantique contenue dans l'image. [Christophe M,
2008]
En raison de cela, les méthodes de sémantique sont
apparut pour améliorer le résultat de recherche d'image.
[Alain Boucher, 07/2005]
23 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE RECHERCHE D'IMAGE
III-4-2-3. RECHERCHE PAR LE CONTENU SEMANTIQUE :
A. PRINCIPE :
La recherche par le contenu sémantique consiste
à interpréter les images à l'aide des termes
sémantique, alors elle peut être définit comme l'extraction
de la sémantique d'une image. Cependant, cette sémantique n'est
pas toujours explicitement dans l'image elle-même. Elle dépend
d'une part des connaissances a priori sur le domaine et d'autre part
du contexte de l'interprétation. Ces connaissances peuvent être
modélisées sous la forme d'ontologies ou d'autre formalisme de
représentation des connaissances (les réseaux de neurones, Arbres
de décision, etc...). [Isabelle Bloch et al]
B. APPROCHES DE RECHERCHE DES IMAGES PAR LA SEMANTIQUE:
Dans une image, la sémantique exprimée dépend de
deux éléments:
? Du niveau de connaissances et de la perception que
possède l'observateur. ? De l'objectif poursuivi par l'utilisateur de
cette image lorsqu'il la regarde.
[Alain Boucher, 2005]
Donc, on a deux approches pour retrouver cette
sémantique:
? Approche basée méthodes pour comprendre
l'objectif de l'utilisateur, le sens de sa requête.
? Approche basée sur des moyens pour connecter (ou
lier) la connaissance sémantique humaine et l'apparence de l'image.
Nous poursuivons cette présentation par l'étude
de ces deux approches : l'interaction avec l'utilisateur : le retour de
pertinence et la définition des concepts de l'image : nous nous
concentrons sur l'ontologie et son application pour la
recherche des images.
24 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE RECHERCHE
D'IMAGE
? LE RETOUR DE PERTINENCE :
Il est utilisé dans plusieurs domaines, plus
évident dans le domaine recherche d'image il considère que
l'utilisateur maîtrise la sémantique via quelque interactions, le
système peut prendre cette sémantique. Il est connu qu'une
même image requête présentée par l`utilisateur peut
avoir différentes significations selon les besoins immédiats de
cet utilisateur la sémantique n'est pas dans le système
informatique, mais elle est extraite implicitement à chaque coup via
l'interaction et l'analyse des retours.
Le processus de retour pertinence comme suit :
? Requête est envoyé par l'utilisateur. ?
Résultat est donné par le système.
? L'utilisateur donne des indications au système
(résultat négatif ou positif).
? Le système recalcule et donne autre résultat.
Ce processus peut répéter jusqu'à le
résultat est accepté. [Alain Boucher, 2005]
FIG -9 : Le processus de retour pertinence.
25 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE RECHERCHE
D'IMAGE
Deux étapes clés sont à considérer au
sein du schéma du bouclage de pertinence :
- L'étape du Calcul des pertinences.
- L'étape de sélection.
L'étape du Calcul des pertinences
estime la pertinence de chaque image, i.e. la probabilité
d'appartenir à la catégorie recherchée. Il en
résulte un classement qui est présenté à
l'utilisateur, qui peut choisir de terminer la session s'il est satisfait, ou
bien de poursuivre. Dans le cas où l'utilisateur souhaite poursuivre sa
session, le système propose, lors de l'étape de
sélection, des images que l'utilisateur peut annoter.
Une fois les images annotées, le système utilise ces nouvelles
informations pour calculer de nouvelles pertinences, et ainsi de suite
jusqu'à la satisfaction de l'utilisateur.
Une technique très courante de sélectionner les
exemples est de demander à l'utilisateur d'annoter les images les plus
pertinentes. [Memmeri.K, 2009]
? L'ONTOLOGIE :
Depuis quelques années, une direction de recherche
concentre sur : comment prendre les connaissances d'un domaine et les
présenter pour un ordinateur?, Comment connecte-t-on la connaissance
haute niveau et l'apparence de l'image? Autrement dit comment extrait la
sémantique de l'image ?
Parmi les moyens les plus utilisés, On la
représentation des connaissances d'un domaine, on trouve les ontologies.
Elles constituent une solution pour ajouter une couche sémantique aux
images. En effet, les ontologies permettraient aux systèmes d'indexation
et de recherche d'image de s'appuyer d'une part sur la connaissance pour
interpréter le sens des images. Et d'autres part d'exploiter cette
connaissance pour une recherche pertinente des images ainsi
interprétées.
La description des images à partir d'une ontologie se
faite grâce aux concepts et relations présentées dans cette
ontologie. Une image sera interprétée par ensemble de concepts
d'ontologie. Et la recherche par conséquence exploite cet ensemble des
concepts, ainsi que toute relation sémantique peut exister entre eux. Ce
qui permettra une recherche pertinent des images
26 | ETAT DE L'ART DANS LE DOMAINE DE RECHERCHE
D'IMAGE
IV. CONCLUSION
Le système de recherche d'images par le contenu n'est
pas nouveau domaine mais il attire de plus en plus l'attention des groupes de
recherche. L'objectif est de rechercher efficacement des images, c'est pour
ça il faut prendre en compte non seulement le contenu visuel, (ne
comprend pas les besoins des utilisateurs), mais également le sens qui
exprime le contenu de l'image.
Comme nous avons vue dans ce chapitre, l'approche qui permet
d'ajouter de la sémantique dans un tel système s'est par
l'ontologie et le retour pertinence (l'interaction homme-machine). Le retour
pertinence permet de définir les intentions de l'utilisateur dans une
requête, tandis que l'ontologie permet de représenter efficacement
des connaissances de domaine pour l'interprétation et la recherche des
images.
Dans le chapitre suivant, nous allons explorer dans une
première partie la notion de métadonnée ainsi que les
approches d'annotation des images, et la deuxième partie nous allons
présenter l'ontologie.
Plan de chapitre
CHAPITRE III: ANNOTATION ET ONTOLOGIE
1. INTRODUCTION.
2. ANNOTATIONS ET METADONNEES.
3. LES ONTOLOGIES.
4. CONCLUSION.
|
28 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
I. INTRODUCTION
La multiplication des images numériques pose le
problème de l'accès à ces images : à partie d'une
requête en langage naturelle, comment accéder aux images
souhaitées ? . Ce qui implique le problème d'index.
L'annotation sémantique des images tente de
résoudre ce problème, elle semble actuellement l'approche la plus
prometteuse de représentation efficace des connaissances de domaine pour
l'interprétation et la recherche des images.
Le but de ce chapitre est de décrire les concepts
nécessaires pour comprendre les différents aspects de la
requête et la recherche sémantique des images. Pour cela nous
commençons une première section pour présenter les
définitions des annotations et métadonnées en
spécifiant les annotations sémantiques ainsi que leurs
intérêts puis nous abordons les différentes approches
d'annotation.
Dans la deuxième section nous mettons l'accent sur les
ontologies comme model de représentation efficace des connaissances d'un
domaine. Nous commençons par des définitions de terme et la
motivation d'utilisation des ontologies pour la représentation de
connaissance d'un domaine. Ensuite, nous décrivons leurs composants et
leurs constructions. Nous terminons par une représentation des langages
et outils d'aide à l'ingénierie ontologique.
29 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
II. ANNOTATIONS ET METADONNEES
? Définitions.
? Intérêt Des Métadonnées.
? Approches d'annotation.
L'approche la plus fréquente pour la description et
l'interprétation dans ressource d'information (texte, image,
vidéo...etc.) consiste à utiliser les annotations et les
métadonnées sémantiques, dont le but est d'assurer d'une
part l'appréhension et l'interprétation de telles ressources par
la machine telle qu'ils sont compris par l'être humain, et d'autre part
la recherche pertinente.
II-1. DEFINITION DES METADONNES:
Une métadonnée est littéralement une
donnée sur une donnée ou un document. C'est un ensemble
structuré d'informations décrivant une ressource quelconque. Une
métadonnée peut être utilisée dans la gestion, la
description, la préservation de collections de ressources de natures
différentes. [Anis.j, 2005]
L'importance prise par les métadonnées
aujourd'hui mérite quelques précisions quand à leur
définition :
Pour Vellucci :
« Les métadonnées sont les
informations utilisées pour la description et la gestion des ressources
».
Pour Ercegovac :
« Les métadonnées sont des
informations pour décrire, identifier et définir une ressource
». [Anis.j, 2005]
30 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
II-2. DEFINITION DES ANNOTATIONS:
Une annotation est une note, une explication, ou tout sort
d'information attachée à une source de connaissance (un document,
phrase, un mot, image) sans toutefois être obligatoirement
insérée dans cette dernière. Elle peut être
réalisée en format papier qu'en format électronique.
II.3. DEFINITION DES ANNOTATIONS SEMANTIQUES:
L'annotation sémantique à
génération d'information spécifique, appelés
métadonnées sémantique, qui servent à la
description et l'interprétation d'une ressource pour un accès et
une gestion plus efficace.
II.4. INTERET DES ANNOTATIONS ET METADONNES :
1. Identifier et décrire les
ressources
- Mieux interpréter et décrire le contenu des
ressources. - Indiquer l'existence des données complémentaires -
Décrire les relations entre les ressources
2. Faciliter la recherche d'information
- Classer le contenu suivant un degré de
difficulté ou un public cible,
- Mieux référencer une ressources.
3. Faciliter
l'interopérabilité
- Partager et échanger des informations.
4. Faciliter la gestion et l'archivage
- Informer sur le cycle de vie des documents,
- Gérer des collections d'images
- Gérer des archives électroniques
5. Gérer et protéger les
droits
- Les droits de propriété intellectuelle. - Les
droits d'accès aux ressources.
6. Authentifier un texte
- Encoder une signature électronique pour valider un texte
sur Internet [site 9]
31 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
II-5. APPROCHES D'ANNOTATION :
Différents types d'informations peuvent être
associées à des images ou des vidéos. Ils sont :
II-5-1 METADONNEE INDEPENDANT DU CONTENU :
est liée à l'image, mais ne se décrit pas le
contenu comme le nom de l'auteur, date, lieu,...etc. Par exemple l'extraction
de l'endroit comme «Londres »à partir d'une image, y compris
des repères bien connus tels que « Tower Bridge »,
Les métadonnée indépendant du contenu ne
peuvent être extraites de l'image. [Hanbury. A, 2007]
II-5-2 METADONNEE DEPENDANT DU CONTENU : Les
données qui se réfèrent directement au contenu d'images
peuvent être divisées en deux types :
II-5-2-1. METADONNEES DEPENDANT DU CONTENU SYMBOLIQUE
: est liée aux caractéristiques de bas niveau (couleur,
texture, forme, .. etc.). Métadonnées
dépendant du contenu symbolique est facile
à extraire avec le temps de calcul nécessaire, on peut extraire
des vecteurs de caractéristiques énorme contenant
caractéristiques histogramme couleur, la texture caractéristiques
calculées par des algorithmes différents,...etc.
[Hanbury. A, 2007]
II-5-2-2. METADONNEES DESCRIPTIVES DE CONTENU
SEMANTIQUE : se réfère au contenu sémantique. Il
est préoccupé des relations d'entités image avec des
entités du monde réel ou événements temporelle,
d'émotions et de sens associée à des signes visuels et des
scènes. Annotation par des métadonnées descriptives de
contenu sémantique c'est le type d'annotation qui est plus
difficile à automatiser et qui nécessite de nombreux essais pour
évaluer la performance des algorithmes d'annotation.
Métadonnées descriptives de contenu peut être
spécifié à l'aide un ou plusieurs des approches suivantes
:
? Descriptions de texte libre : Aucune
structure prédéfinie
? Des mots-clés : les
mots-clés sont associés à l'image.
? Classifications basées sur des ontologies :
grands systèmes de
classification de différents aspects de la vie dans des
catégories hiérarchiques. C'est semblable à la
classification par des mots-clés, mais le fait d'une part que les
32 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
mots-clés appartiennent à une hiérarchie,
et d'autre part qu'ils facilitent des relations sémantiques entre eux
ces mots clés enrichit les annotations. Par exemple, il peut facilement
découvrir qu'un « chien » garder la maison [Hanbury.
A, 2007]
A. DESCRIPTIONS DE TEXTE LIBRE : Pour ce type
d'annotation, l'utilisateur peut annoter en utilisant n'importe quelle
combinaison de mots ou des phrases. Cela rend plus facile d'annoter, mais plus
difficile à utiliser l'annotation plus tard pour la recherche d'images.
[Hanbury. A, 2007]
Tous concepts qui ne peuvent pas être
adéquatement décrit par mots-clés sont le choix simplement
ajouté dans la description de forme libre. [Hanbury. A,
2007]
Le ImageCLEF 2004 bilingues ad-hoc
tâche de recherche a utilisé 25 catégories des images
chacun marqué par un titre semi-structurée (en 13 langues).
Exemples des versions anglaises de ces titres :
? Portrait pictures of church ministers by Thomas Rodger
? Photos of Rome taken in April 1908
? Views of St. Andrews cathedral by John Fairweather
? Men in military uniform, George Middlemass Cowie
? Fishing vessels in Northern Ireland
L'ensemble de données IAPR-TC12 de 20 000 images
contient des descriptions de texte libre de chaque image en anglais, allemand
et espagnol. Elles sont divisées en «titre», "description" et
"notes" champs. D'autres métadonnées de contenu
indépendant comme la date, le photographe et le lieu sont
également stockés. La figure 14 montre l'annotation de l'une des
photos. [Hanbury. A, 2007]
33 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
FIG-10 :L'annotation de l'une des images dans l'ensemble
de données IAPR-TC12.
B. ANNOTATION PAR MOT-CLE:
Chaque image est annotée par une liste de mots-clés
qui lui sont associés. Il ya deux possibilités pour choisir les
mots-clés.
(1) L'annotateur peut utiliser des mots clés arbitraires
comme l'exige.
(2) L'annotateur est limité à l'aide d'une liste
prédéfinie de mots-clés.
Ces informations peuvent être fournies à deux
niveaux:
(1) Une liste de mots clés associés à
l'image complète, annonce ce qui est en l'image (voir figure(a) pour un
exemple).
(2) La segmentation de l'image et des mots clés
associés à chaque région de la segmentation. En outre,
mots-clés décrivant l'image peuvent être fournis (voir
Figure (b) pour un exemple). [Hanbury. A, 2007]
34 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
FIG-11: Exemples d'annotation image.
a) L'annotation de l'image : la liste mots-clés sont
associés à l'image.
b) Segmentation et annotation : mots-clés sont
associés à chaque région résultat e la segmentation
de l'image complète.
La annotation par mot clé posé deux
problèmes :
- Différentes collections d'images sont annotées
en utilisant différents mots clés et les différentes
normes d'annotation.
- Un utilisateur naïf ne sait pas nécessairement
le vocabulaire qui a été utilisée d'annoter une collection
d'images. Cela rend la recherche par saisie de texte plus difficile.
- Forcer l'utilisateur de choisir parmi une liste à
l'écran des mots-clés est une solution du deuxième
problème, mais cela rend la tâche de recherche de plus difficile
si le nombre de mots-clés est important.
Une solution à deux problèmes ci-dessus,
consiste à utilisé un thésaurus pour étendre la
liste des termes de recherche saisis par un utilisateur. [Hanbury.
A, 2007]
35 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
C. ANNOTATION A BASE D'ONTOLOGIES :
L'utilisation d'une ontologie pour faire des annotations
descriptives de ce contenu sémantique, est une solution très
efficace, car une ontologie présente une recherche sémantique
décrivant un domaine spécifique sous forme des concepts et
relations entre eux. Les annotations sémantiques à base
d'ontologie sont développées actuellement autour du web
sémantique, et semble l'approche la plus prometteuse pour partager,
chercher, chercher, et exploiter efficacement les ressource d'information.
Les annotations sémantiques sort:
? Persistants et Implicite : car elles font
référence à une connaissance séparée de
ressource (une ontologie).
? Opérationnelles : car elles sont destinées
à être traitées par des machine.
Les annotations sémantiques ne sont pas consultables
directement, il faut disposer d'un éditeur spécialisé pour
observer le code source et des outils ayant accès à l'ontologie
référencée. Ces outils sont générales des
éditeurs d'ontologie permettant de choisi une ontologie, les concepts et
instances représentatifs du sens.
36 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
III. LES ONTOLOGIES
·
Définitions.
· Les motivations du développement des
ontologies.
· Les Composantes d'une ontologie.
· Le cycle de vie d'une ontologie.
· L'ingénierie ontologique.
· Les langages des ontologies.
· Les environnements et outils de développement
d'ontologies.
III-1. DEFINITION :
Le terme ontologie vient du mot grec Ontologia qui signifie,
parler (logia) au sujet de l'être (onto), l'ontologie est une discipline
philosophique qui peut être décrit comme la science de
l'existence, ou l'étude de l'être. [Chergui.N,
2008]
Plusieurs d'autres définitions du concept ontologie
ont été proposées. Ces définitions sont souvent des
raffinements de définitions déjà proposées et/ou
sont complémentaires avec elles.
Neeches et ses collègues furent les
premiers à proposer une définition à savoir :
«une ontologie définit les termes et les relations de
base du vocabulaire d'un domaine ainsi que les règles qui indiquent
comment combiner les termes et les relations de façon à pouvoir
étendre le vocabulaire». [Azoune et al, 2008]
Cette définition indique en quelque sorte qu'est ce
qu'on fait pour construire une ontologie, elle identifie les termes de base et
les relations entre termes, et les règles pour combiner les termes.
[Chergui.N, 2008]
Quelques années après, vient la
définition qui nous semble être la plus célèbre et
la plus citée est celle de Gruber qui définit
les ontologies comme étant la spécification explicite d'une
conceptualisation d'un domaine de connaissance : "An ontology is an
explicit specification of a conceptualization".
Cette définition a été
précisée par Borst
37 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
en 1997 pour devenir : "la spécification
formelle et explicite d'une conceptualisation partagée".
[Hadjheni. H]
En 1998 Studer a été
expliquée chaque terme employé dans ces définitions
comme
suit :
? Formelle : l'ontologie doit être
lisible et compréhensible par une machine.
? Explicite : la définition explicite
des concepts utilisés et des contraintes de leur utilisation.
? Conceptualisation : le modèle
abstrait d'un phénomène du monde réel par identification
des concepts clefs de ce phénomène.
? Partagée : l'ontologie n'est pas la
propriété d'un individu, mais elle représente un
consensus accepté par une communauté
d'utilisateurs. [Azoune et al, 2008]
III-2. LES MOTIVATIONS DU DEVELOPPEMENT DES ONTOLOGIES :
Le domaine de l'ontologie attire l'attention parce qu'une ontologie
fournit :
? Le partage sémantique : il
représente l'une des premières motivations. La sémantique
représente l'interprétation selon un point de vue ou un contexte
particulier. Le partage sémantique doit donc être guidé par
le contexte et le but à atteindre. Cette compréhension commune du
domaine s'effectue au travers d'une ontologie. Ainsi, une ontologie fournit un
vocabulaire partagé pour une compréhension commune du domaine
traité. Par exemple, en médecine, les termes scientifiques sont
désignés par des abrégés. Les mêmes
abrégés peuvent se trouver dans plusieurs services mais ayant des
sens différents; par conséquent leur utilisation peut
prêter à confusion ; un diagnostic automatique dans ce domaine est
impossible sans que la compréhension ne soit commune. Le partage et la
communication doivent être présents entre les personnes, entre les
personnes et les agents logiciels et enfin entre les agents logiciels eux
même. [Hadjheni.H]
Les ontologies offrent une structuration et une
sémantique facilitant considérablement la fourniture d'un
service.
38 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
? La notion ou l'intention du concept : elle
correspond à la signification ou la sémantique du concept, elle
est définie à travers ses propriétés et ses
attributs.
V' Permettre l'explicitation des spécifications
des systèmes : La plupart des logiciels conventionnels sont
construits avec une conceptualisation implicite et que la nouvelle
génération des systèmes utilisant les travaux en
intelligence artificielle devrait être basée sur une
conceptualisation explicitement représentée. En effet,
l'ontologie fournit une classification des objets que doit manipuler le
système. [Azoune et al, 2008]
V' Analyser le savoir sur un domaine : la
spécification des termes d'un domaine est très importante; c'est
ce qui permet d'analyser le savoir sur un domaine. Ce savoir peut, par la
suite, être utilisé dans différentes applications.
[Hadjheni.H]
V' L'indexation et la recherche d'information :
Dans le Web Sémantique, les ontologies y sont utilisées
pour déterminer les index conceptuels décrivant les ressources
sur le Web. [Azoune et al, 2008]
III-3. LES COMPOSANTES DES ONTOLOGIES :
Les ontologies fournissent le vocabulaire commun d'un domaine
et définissent, de façon plus ou moins formelle, le sens des
termes et les relations entre ces derniers. Les connaissances
intégrées dans les ontologies sont formalisées en mettant
en jeu cinq types de composants: les classes(ou concepts), les relations(ou
propriétés), les fonctions, les axiomes(ou règles) et les
instances(ou individus). [Gomez. P]
III-3-1 LES CONCEPTS :
Selon Gomez [Gomez. P] les concepts sont
considérés comme une description d'une tâche, d'une
fonction, d'une action, d'une stratégie ou d'un processus de
raisonnement,...etc.
L'ensemble des propriétés d'un concept
constitue sa compréhension ou son intension et l'ensemble des
êtres qu'il englobe, son extension. [Azoune et al, 2008].
Il est composé de trois parties [Hernandez. H]
: un ou plusieurs termes, une notion et un ensemble d'objets.
? Le ou les termes exprimant le concept en
langage naturel. Ces termes sont aussi appelés labels
de concept.
·
39 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
Les objets dénotés par le
concept, appelés également «
extensions» ou « instances
»
du concept.
Prenons un exemple pour mieux expliquer cette notion de concept,
le concept POEME :
- Son terme est le nom commun poème.
- Sa notion c'est un texte littéraire composé d'un
ensemble de vers qui riment.
- Son extension, c'est l'ensemble des textes composés de
vers que l'on peut trouver
dans les recueils littéraires. ".
[Hadjheni.H]
Un concept est défini par sa classe et
ses attributs :
· Les classes : elles
représentent le centre d'intérêt de l'ontologie et
décrivent les concepts d'un domaine; une classe peut avoir des
sous-classes qui représentent des concepts plus
spécifiques que la super classe (ou classe supérieure).
Une classe peut avoir des instances. Ces instances sont des
entités réelles de cette classe, elles sont une
représentation des extensions du concept.
Il est à noter aussi qu'une ontologie ainsi que
l'ensemble des instances de toutes les classes constituent une
base de connaissances.
· Les attributs : les attributs
décrivent les propriétés des classes et des instances.
[Hadjheni.H]
III-3-1-1. LES PROPRIETES PORTANT SUR UN CONCEPT :
· La généricité :
un concept est générique s'il n'admet pas d'extension.
Exemple : la vérité est un
concept générique.
· L'identité : un concept porte
une propriété d'identité si cette propriété
permet de conclure quant à l'identité de deux instances de ce
concept. Exemple : le concept
d'étudiant porte une propriété d'identité
liée au numéro de l'étudiant, deux étudiants
étant identiques s'ils ont le même numéro.
· La rigidité : un concept est
rigide si toute instance de ce concept en reste instance dans tous les mondes
possibles. Exemple : humain est un concept rigide,
étudiant est un concept non rigide.
· L'anti-rigidité : un concept
est anti-rigide si toute instance de ce concept est essentiellement
définie par son appartenance à l'extension d'un autre concept.
Exemple : étudiant est un concept
anti-rigide car l'étudiant est avant tout un humain
· L'unité : un concept est un
concept unité, si pour chacune de ses
instances, les différentes parties de l'instance sont liées par
une relation qui ne lie pas d'autres
40 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
instances de concepts. Exemple :
les deux parties d'un couteau, manche et lame sont liées par une
relation« Emmanché » qui ne lie que cette lame et ce manche.
[Azoune et al, 2008]
III-3-1-2. LES PROPRIETES PORTANT SUR DEUX CONCEPT :
· L'équivalence : deux concepts
sont équivalents s'ils ont la même extension.
· La disjonction : (on parle aussi
d'incompatibilité) deux concepts sont disjoints si leurs extensions sont
disjointes. Exemple : homme et femme.
· La dépendance : Un concept C1
est dépendant d'un concept si pour toute instance de C1 il existe une
instance de qui ne soit ni partie ni constituant de l'instance de .
Exemple : parent est un concept
dépendant de enfant (et vice-versa). [Azoune et al,
2008]
III-3-2 LES RELATIONS :
Les relations représentent un type d'interaction entre
les notions d'un domaine. Elles établissent des liens sémantiques
binaires, organisables hiérarchiquement. [Azoune et al, 2008].
Ces relations regroupent les associations suivantes : sous-classe de
(spécialisation, généralisation) ; partie-de
(agrégation ou composition) ; associée-à ; instance-de ;
est-un (Is-a), etc. [Azoune et al, 2008].Elles sont
formellement définies comme tout sous-ensemble d'un produit de n
ensembles, c'est-à-dire R: C1 x x ... x Cn. [Gomez.
P]
III-3-2-1. LES PROPRIETES INTRINSEQUES A UNE RELATION
:
· Les propriétés algébriques
: réflexivité, transitivité.
· La cardinalité : nombre possible
de relations de ce type entre les mêmes concepts (ou instances de
concept). Les relations portant une cardinalité représentent
souvent des attributs. Exemple: une pièce a au
moins une porte. [Azoune et al, 2008]
III-3-2-2. LES PROPRIETES LIANT DEUX RELATIONS :
· L'incompatibilité : deux
relations sont incompatibles si elles ne peuvent lier les mêmes instances
de concepts. Exemple : Les relations «
être rouge » et « être vert » sont incompatibles.
[Azoune et al, 2008]
41 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
? L'inverse : deux relations binaires sont
inverses l'une de l'autre si, quand l'une lie deux instances I1 et I2, l'autre
lie I2 et I1. Exemple : les relations « a pour
père » et «a pour enfant» sont inverses l'une de l'autre.
[Azoune et al, 2008]
III-3-2-3. LES PROPRIETES LIANT UNE RELATION ET DES
CONCEPTS :
? Le lien relationnel : Il existe un lien
relationnel entre une relation R et deux concepts C1 et si, pour tout couple
d'instances des concepts C1 et , il existe une relation de type R qui lie les
deux instances de C1 et . Un lien relationnel peut être contraint par une
propriété de cardinalité, ou porter directement sur une
instance de concept.
Exemple : Il existe un lien
relationnel entre les concepts « texte » et « auteur »
d'une part et la relation « a pour auteur » d'autre part.
[Azoune et al, 2008]
? La restriction de relation : Pour tout
concept de type C1, et toute relation de type R liant C1, les autres concepts
liés par la relation sont d'un type imposé.
Exemple: si la relation « mange » portant sur une
« personne » et un « aliment » lie une instance de «
végétarien », concept subsumé par « personne
», l'instance de « aliment » est forcément instance de
« végétaux ». [Azoune et al, 2008]
III-3-3 LES FONCTIONS :
Les fonctions sont des cas particuliers de relations dans
lesquelles le nième élément de la relation est
défini de manière unique à partir des n-1
précédents. [Gomez. P]
Formellement, les fonctions sont définies ainsi : F:
C1 x x ... x Cn-1 Cn. Exemple de
fonctions : « père-de » et «
carré » sont des fonctions binaires, Tandis que, « prix-de
voiture-usagée » qui calcule le prix d'une voiture usagée
sur lequel on peut se baser pour calculer le prix d'une voiture d'occasion en
fonction de son modèle, de sa date de construction et de son
kilométrage une fonction ternaire. [Azoune et al,
2008]
III-3-4 LES REGLES :
Les règles sont utiles à la structuration de
phrases qui sont toujours vraies. Ils permettent de contraindre les valeurs de
classes ou d'instances. [Mehanna et al, 2007] Ils permettent
aussi d'inférer de nouvelles connaissances. Exemple
: « Si deux personnes sont frères, alors il existe
quelqu'un qui est la mère de chacun d'eux ». [Azoune et al,
2008] Leur inclusion dans une ontologie peut avoir plusieurs objectifs
[Hadjheni.H]: définir la signification des composants,
définir des restrictions sur la valeur des attributs,
42 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
définir les arguments d'une relation, vérifier
la validité des informations spécifiées ou en
déduire de nouvelles.
III-3-5 LES INSTANCES :
Des instances sont utilisées pour représenter des
éléments dans un domaine. Exemple: Les
individus Mohamed et Adam sont des instances du concept « Personne
».
III-4. LE CYCLE DE VIE DES ONTOLOGIES :
Étant donné que les ontologies sont
destinées à être utilisées comme des composants
logiciels dans des systèmes informatiques répondant à des
objectifs opérationnels différents, leur développement
doit s'appuyer sur les mêmes principes que ceux appliqués en
génie logiciel. En particulier, elles doivent être
considérées comme des objets techniques évolutifs et
posséder un cycle de vie spécifique. [Azoune et al,
2008]
Ce cycle de vie est comprend une étape initiale
d'évaluation des besoins, une étape de construction, une
étape de diffusion, et une étape d'utilisation. Apres chaque
utilisation significative, l'ontologie et les besoins sont
réévalues et l'ontologie peut être étendue et, si
nécessaire, en partie reconstruite. [Chergui.N,
2008]
FIG-12 : Cycle de vie
d'ontologie.
43 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
Le cycle de vie par évolution de prototypes permet
à l'otologiste de retourner de n'importe quel état à
n'importe quel autre si une certaine définition manque ou est
erronée. Ainsi, ce cycle de vie permet l'inclusion, le
déplacement ou la modification de définitions n'importe quand
durant le cycle de vie de l'ontologie. L'acquisition, la documentation et
l'évaluation de connaissances sont des activités de support qui
sont effectuées pendant la majorité de ces états.
III-5. L'INGENIERIE ONTOLOGIQUE :
L'ingénierie ontologique peut être
définie comme un domaine de recherche visant à proposer des
aspects pratiques, essentiellement des méthodes, des outils et des
langages dédiés à l'application des résultats de la
théorie des ontologies à la construction d'ontologie.
[Mehanna et al, 2007].
III-5-1 METHODE DE CONSTRUCTION D'ONTOLOGIES :
À l'heure actuelle, il n'y a pas encore un consensus
sur les meilleures pratiques à suivre lors du développement d'une
ontologie. Il existe plus de 33 méthodes d'ingénierie ontologique
[Hadjheni. H]. Ces méthodologies peuvent porter sur
l'ensemble du processus et guider l'ontologiste à toutes les
étapes de la construction.
Cependant, quelque soit la méthode adoptée,
celle-ci doit obligatoirement se référer à des
règles fondamentales dans la conception des ontologies qui sont :
? Il n'y a pas qu'une seule façon correcte pour
modéliser un domaine - il y a toujours des alternatives viables. La
meilleure solution dépend presque toujours de l'application que nous
voulons mettre en place et des évolutions que nous anticipons.
? Le développement d'une ontologie est
nécessairement un processus itératif. Ce qui consiste à
aborder l'ontologie de manière globale et d'y revenir la raffiner et la
compléter. Le processus itératif se poursuivra tout le long du
cycle de vie de l'ontologie.
? Les concepts dans une ontologie doivent être
très proches des objets (physiques ou logiques) et des relations dans
notre domaine d'intérêt. Ces concepts doivent refléter un
modèle tel qu'il est dans la réalité du monde.
Généralement, le processus de construction
d'une ontologie est une collaboration qui réunit des experts du domaine
de connaissance, des ingénieurs de la connaissance, voire
44 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
45 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
les futurs utilisateurs de l'ontologie. Cette collaboration ne
peut être fructueuse que si les objectifs du processus ont
été clairement définis, ainsi que les besoins qui en
découlent. [Frédéric. F, 2002].
III-5-1-1. SPEFICATION DE BESOINS :
La construction d'une ontologie commence par la
définition d'un domaine et de sa portée. C'est à dire, il
faut trouver des réponses a des questions comme [Pham, s.
2004]
· Quel est le domaine que l'ontologie couvrira?
· Quels sont les buts de l'utilisation de l'ontologie?
· A quels types de questions l'information contenue dans
l'ontologie devra-t-elle fournir des réponses?
· Qui va utiliser et maintenir l'ontologie ?
Une fois le but défini, le processus de construction
de l'ontologie peut démarrer, en commençant par la phase de
conceptualisation.
III-5-1-2. CONCEPTUALISATION :
Cette phase est réalisée à partir de
différentes sortes de données telles que des glossaires de
termes, d'autres ontologies, des textes, d'interviews d'experts, etc. Elle
consiste à construire une ontologie conceptuelle, c'est à dire la
structuration des connaissances d'un domaine dans un corpus. Cette phase se
compose des étapes suivantes.
· D'identifier des concepts, des attributs, et des
valeurs dans un Dictionnaire Glossaire.
· De classifier des groupes de concepts dans des
Arbres de Concepts.
· De construire une Table des
Relations.
· De construire une Table des Instances
d'Attributs. [Alain Boucher, 2005]
III-5-1-3. FORMALISATION :
Une fois le modèle conceptuel structuré, il faut
le traduire dans un formalisme formel. Grâce à la formalisation,
les définitions des concepts sont plus explicites et précises.
L'objectif est de faciliter l'interprétation de l'ontologie.
Parmi les nombreux langages de formalisation des ontologies,
il y a trois grandes familles: les langages à base de frames, les
modèles des graphes contextuels et les logiques de description.
? Les langages à base de frames :
Dans les langages à base de frames, les frames
représentent les catégories d'objets et sont dotées
d'attributs (slots). Les slots peuvent prendre différentes valeurs. Les
classes sont structurées par un lien hiérarchique. [Pham,
s. 2004]
? Le modèle des graphes conceptuels :
on distingue des niveaux différents. Au niveau conceptuel,
il peut servir de base à un langage spécialisé de
communication entre les spécialistes de différentes disciplines
impliquées dans un travail cognitif commun. Au niveau
d'exécution, il peut servir de base à un outil commun de
représentation employé par plusieurs modules d'un système
complexe. [Pham, s. 2004]
? Les logiques de description : sont
basées sur le logique prédicat, les réseaux
sémantiques. Dans le formalisme des logiques de description, les
connaissances sont représentées sous forme de concepts, de
rôles et d'individus. Un concept est une entité
générale d'un domaine d'application. Les rôles sont des
relations binaires entre concepts et les individus sont les instances des
concepts. Les propriétés des concepts, rôles et individus
sont exprimées en logique des prédicats. [Pham, s.
2004]
III-5-1-4. IMPLEMENTATION :
Finalement, on doit l'implémenter l'ontologie sur un
langage. Le langage choisit doit correspondant avec le modèle de
formalisation. Une introduction brève des langages d'ontologie est
présentée dans la session suivante. [Pham, s.
2004]
46 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
III-6. LES LANGAGES DES ONTOLOGIES :
Différents langages de spécification
d'ontologies issus des formalismes précédemment
présentés sont apparus à partir des années 1990,
tels que CycL et KIF, LOOM,
F-Logic et OCML. [Chergui.N,
2008]
FIG-13 : Langage traditionnel d'ontologies.
L'explosion des technologies d'Internet a mené à
la création des langages pour l'exploitation des caractéristiques
du Web, ces langages sont appelés généralement les
langages basés Web ou les langages d'annotation d'ontologies, leurs
syntaxe est basée sur l'existence d'annotation comme HTML et XML.
[Chergui.N, 2008]
FIG-14: Langages d'annotation d'ontologies.
? SHOE (Simple HTML Ontology Extensions) : en
1996 est le premier langage d'annotation d'ontologies. Ce langage combine les
Frames et les règles de production ce qui lui permet de
représenter des concepts, des taxonomies, des relations, et aussi des
47 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
règles. Ces dernières permettent
d'inférer de nouvelles connaissances. [Chergui.N,
2008]
? XML en 1998, qui a été
très vite adopte comme un standard pour les échanges
d'informations sur le Web par le W3C (World Wide Web Consortium), SHOE
a été modifie de telle sorte qu'il puisse supporter des
documents structures décrits en XML. D'autres langages ont par la suite
été crées sur la base de la syntaxe de XML.
[Chergui.N, 2008]
? RDF (Ressource Description Framework) : il
a été développé par W3C comme un langage base sur
les réseaux sémantiques pour décrire les ressources du Web
[Chergui.N, 2008]. RDF est un langage d'encodage de la
connaissance sur les pages Web. RDF permet de décrire des choses
simplement et sans ambiguïté. Toute chose (ressource) est
décrite par des phrases minimales, composées d'un sujet, d'un
verbe et d'un complément, on parle alors de déclaration
RDF. [Hadjheni. H].
? OWL est un langage de description
d'ontologie conçu pour la publication et le partage des ontologies sur
le web sémantique. Il définit un vocabulaire riche pour la
description des ontologies complexes. OWL est basé sur une
sémantique formelle définie par une syntaxe rigoureuse. OWL peut
être utilisé pour représenter explicitement les sens des
termes de vocabulaire et les relations entre ces termes.
Le langage OWL se compose de trois sous langages qui proposent
une expressivité croissante, chacun conçu pour des
communautés de développeurs et des utilisateurs
spécifiques : OWL Lite, OWL DL et OWL Full. [Hadjheni.
H]
48 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
III-7. LES ENVIRONNEMENTS ET OUTILS DE DEVELOPPEMENT
D'ONTOLOGIES :
Les éditeurs d'ontologie constituent des outils
nécessaires à la construction d'ontologies. Il existe
différents éditeurs d'ontologie; les plus connus sont :
. ONTOLINGUA :
ONTOLINGUA développé à
l'Université de Stanford, le serveur
Ontolingua est le plus connu des environnements de
construction d'ontologies en langage Ontolingua.
Il consiste en un ensemble d'outils et de services qui
supportent la construction en coopération d'ontologies, entre des
groupes séparés géographiquement. [Mehanna et al,
2007]
Il y a trois différentes possibilités
d'intégrer les ontologies Ontolingua
[Azoune et al, 2008]
. Inclusion : Une ontologie inclut et utilise les
définitions d'autres ontologies.
. Restriction : l'ontologie importe les définitions
depuis d'autres ontologies et les rend plus spécifiques.
. Raffinement polymorphe : on redéfinit une
définition importée depuis n'importe quelle ontologie.
. ONTOSAURUS :
Logiciel développé à l'Institut des
Sciences de l'Information à l'Université de Southern
California. Ontosaurus consiste en un serveur
utilisant LOOM comme langage de représentation des
connaissances et en un serveur de navigation réalisant dynamiquement des
pages HTML qui affichent la hiérarchie de l'ontologie ; le serveur
utilise des formulaires HTML pour permettre à l'usager d'éditer
l'ontologie. [Hadjheni. H]
. ODE (ONTOLOGY DESIGN ENVIRONMENT):
ODE est développée au laboratoire d'Intelligence
Artificielle de l'Université de Madrid, permet de construire
des ontologies au niveau connaissance. [Chergui.N, 2008].
49 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
? PROTÉGÉ2000 :
Protégé 2000, successeur de
ProtégéWIN, est un environnement graphique de
développement d'ontologie développé et mis à
disposition par l'université de Stanford. C'est un logiciel libre
d'utilisation qui peut être modifié par l'utilisateur. Il est
alors possible de réaliser des modules additionnels (plugins) pour
modifier ou compléter ce logiciel. Il contient des classes (concepts),
des slots (propriétés) et des facettes (valeurs des
propriétés et contraintes), ainsi que des instances des classes
et des propriétés. Protégé est un éditeur
d'ontologie pour les différents langages : RDF, DAML+OIL et OWL.
[Hadjheni. H].
50 | ANNOTATION ET ONTOLOGIE
IV. CONCLUSION
Les métadonnées sémantiques jouent un
rôle très importent pour l'enrichie et l'interprétation des
images. Avec les annotations sémantiques le processus de recherche
d'image donne des résultats plus pertinents en exploitant
l'interprétation offre par les métadonnées
générées.
Les ontologies est une technologie très actif offre
dans notre contexte, la possibilité de créer des
métadonnées avec une sémantique extrêmement riche.
Dans le domaine de l'ingénierie des connaissances, l'ontologie
définit une spécification formelle et explicite des termes et des
concepts et des relations entre termes, en se basant sur le vocabulaire de
domaine d'intérêt.
Les ontologies offrent une structuration et une
sémantique facilitant considérablement la formation d'un service,
tel que la recherche pertinent.
Dans le chapitre suivant, nous allons présenter l'approche
conceptuelle que nous avons suivie pour atteindre l'objectif de notre
travail
1. INTRODUCTION.
2. PRESENTATION DE DOMAINE DE LA MALADIE D'ACNE.
3. CONCEPTION DE NOTRE ONTOLOGIE.
4. CONCEPTION DE NOTRE SYSYTEME D'ANNOTATION ET DE RECHERCHE
SEMANTIQUE DES IMAGES.
5. CONCLUSION.
Plan de chapitre
CHAPITRE IV: CONCEPTION
52 | CONCEPTION
I. INTRODUCTION
Après avoir exposé les différents axes
requis pour la compréhension du contexte de notre travail, dans ce
chapitre nous allons présenter touts les étapes de conception de
notre système de recherche d'images par les concepts
sémantiques.
Nous avons choisi comme domaine, la maladie d'acné. A
cet effet, nous allons premièrement faire une description de ce domaine
afin de dégager les corpus de texte avec lequel on va travailler. Ensuit
nous montrons la conception de notre ontologie de domaine après avoir
choisi une méthode de construction permet plusieurs existants dans la
littérature.
Les sections qui suivent servent consacrées à la
description conceptuelle de notre système d'annotation et recherche
sémantique des images qui va exploiter notre ontologie pour
interpréter les images et répondre aux requêtes des
utilisateurs.
53 | CONCEPTION
II. PRESENTATION DE DOMAINE DE LA MALADIE D'ACNE
? Définition.
? Les lésions élémentaires. ? Formes
cliniques. ? Traitements acné.
|
L'acné est une affection de la peau très
fréquente à la puberté. Elle affecte en premier lieu les
adolescents avec une prévalence de plus de 70%, mais cette dermatose
touche aussi les nouveau-né, Il existe des acnés plus ou moins
sévères. Dans le premier cas, l'aspect inesthétique de
cette maladie de peau a un retentissement psychosocial et peut être
responsable d'une altération de la qualité de vie.
II-1 DEFINITION
D'un point de vue médical l'acné
est une dermatose très
fréquente, elle survient quand le follicule
pilosébacé se bouchent et emprisonnent
la substance grasse qu'il produit le sébum
FIG-15 : Les composants de la peau.
54 | CONCEPTION
II-2 LES LESIONS ELEMENTAIRES
II-2-1 LES LESIONS RETENTIONELLES : Le
sébum en trop grande quantité s'écoule mal et s'amasse
à l'intérieur des follicules
entraînant la formation de
microkystes(comédons fermé ou
point blanc) et de points noirs
ou comédons ouvert. [B
Dreno, 2002]
FIG-16: Les lésions
rétentionelles.
II-2-2 LÉSIONS INFLAMMATOIRES : cette
situation favorise la prolifération de microbes (appelés
Propionibacterium acnés) qui vont
déclencher une inflammation. [Dreno. B,
2002].
II-2-2-1 LÉSIONS INFLAMMATOIRES SUPERFICIELLES :
Ce sont les papules et les pustules
:
A. PAPULE :
C'est une lésion inflammatoire de diamètre
inférieur à 10 mm, pouvant apparaître de novo ou être
la conséquence de l'inflammation d'un microkyste, en particulier
après manipulation. C'est une élevure rouge, ferme,
parfois douloureuse, pouvant évoluer, soit
vers la résorption spontanée, soit vers une
pustule.
B. PUSTULE :
C'est une papule avec à son sommet un contenu
purulent. La survenue de plusieurs pustules
d'emblée sans papule ou microkyste doit faire suspecter une folliculite
à germes à Gram négatif, qui est confirmée par un
prélèvement bactériologique. [B Dreno,
2002]
55 | CONCEPTION
FIG-17 : Les lésions
inflammatoires superficielles.
II-2-2-2 LÉSIONS INFLAMMATOIRES PROFONDES :
A. LES NODULES :
Ce sont les nodules. Ils se manifestent par une
tuméfaction inflammatoire, douloureuse et fluctuante à la
palpation. Ces nodules peuvent s'ouvrir vers
l'extérieur avec parfois formation de fistules ou se rompre dans le
derme. Ils donnent naissance alors à des kystes
inflammatoires, des abcès qui peuvent confluer en
sinus, lésions inflammatoires allongées fluctuantes souvent
localisées dans les sillons nasogéniens. Les nodules,
contrairement aux papules et pustules, ont souvent une évolution
cicatricielle atrophique, ou
hypertrophique, ou chéloïdienne.
[B Dreno, 2002]
B. LES KYSTES :
Comme les nodules, ils sont douloureux et situés
profondément sous la peau. Ils contiennent toutefois des
sécrétions fluides (du pus). Ils sont le signe d'une infection
plus importante.
FIG-18: Lésions inflammatoires
profondes.
56 | CONCEPTION
II-3 FORME CLINIQUE :
II-3-1 ACNÉS « PUBERTAIRES » :
Encore appelée acné « vulgaire », elle
demeure la forme la plus fréquente de l'acné survenant le plus
souvent à la puberté, entre 14 et 17 ans chez la fille et 16 et
19ans chez le garçon. Près de 3/4 des adolescents ont des
lésions d'acné. L'évolution est généralement
prolongée et peut durer de 8 à 12 ans. Cette acné comporte
des lésions rétentionnelles (comédons
fermés et microkystes) qui induisent l'occlusion du canal
pilosébacé. Elles sont associées
à des lésions inflammatoires superficielles (papules
et pustules) de diamètre
inférieur à 5 mm et des lésions inflammatoires
profondes (nodules). [B Dreno, 2002]
II-3-2 ACNÉS « ADULTE»:
Cette acné survenant le plus souvent aux adultes. La
personne a beaucoup de lésions et de nombreux kystes, et beaucoup de
rougeur et d'inflammation il existe deux types : sont des kystes et des
nodules.
II-3-3 ACNÉS « NÉONATALES »
:
L'acné précoce du nouveau-né et du
nourrisson : ce sont le plus souvent des lésions inflammatoires sans
comédons. Elle apparaît dès la naissance et régresse
spontanément vers 1 à 3 mois, elle est caractérisée
par l'existence de lésions pustuleuses
siégeant sur le visage (front, joues et menton).
[B Dreno, 2002]
57 | CONCEPTION
II-4 TRAITEMENTS ACNE :
Les médicaments sont soit locaux soit oraux, cela
dépend de la sévérité de l'acné. Il existe
des traitements de l'acné qui ne nécessitent pas une visite chez
le médecin mais ne sont efficaces que sur les acnés
légères. Si l'acné devient une gêne ou qu'elle ne
disparaît pas malgré ces traitements, il est nécessaire de
consulter un médecin dermatologue. Lors de votre visite médicale,
celui-ci identifiera la nature des lésions d'acné et en
recherchera les causes pour vous prescrire un traitement adapté. Il
existe deux types de traitements, prescrits indépendamment ou de
manière associée. [site 7]
? Traitements locaux.
? Traitements oraux (généraux).
II-4-1 TRAITEMENTS LOCAUX :
Les traitements locaux sont destinés aux acnés
mineures rétentionelles : comédons, point noire,
microkystes.
Ils sont délivrés sur ordonnance et se
présentent sous formes de crèmes, gels ou solutions :
? Les dérivés de la vitamine A
(rétinoïdes) : favorisent l'élimination des
comédons et réduisent l'inflammation, Exemples de crèmes,
gels et lotions a base de vitamine A acide et de ses dérivés :
Differine, Effederm , Ketrel, Locacid, Retacnyl,
? Les antibiotiques locaux (érythromycine)
: Clindamycine Stragen, Dalacine T Topic, Eryacne,
Eryfluid
? Les antiseptiques (peroxyde de benzoyle) :
Brevoxyl, Cutacnyl , Eclaran , Effacne . [site 8]
58 | CONCEPTION
II-4-2 TRAITEMENTS GENERAUX:
Les traitements par voie orale soignent les acnés plus
sévères, c'est-à-dire les formes inflammatoires
étendues ou d'évolution prolongée. Il existe 3 traitements
principaux, délivrés sur ordonnance :
? Les antibiotiques : ils détruisent
les bactéries présentent dans les boutons et ont une action
anti-inflammatoire. ( Doxy, Granudoxy, Spanor, Tolexine)
? L'isotrétinoïne orale:
très efficace, elle a également de forts effets secondaires et
nécessite une surveillance médicale importante. Elle est
prescrite en cas d'échec d'un premier traitement. ( Contracne,
Curacne, Procuta Roaccutane ).
? Gluconate de zinc : Effizinc , Rubozinc
[site 8]
59 | CONCEPTION
III. CONCEPTION DE NOTRE ONTOLOGIE «
Onto_Acné » ORIENTE TERMINOLIGIE
· Choix de la méthode de construction de
l'ontologie.
· Construction de l'ontologie de domaine.
III-1 CHOIX DE LA METHODE DE CONSTRUCTION DE L'ONTOLOGIE
:
Il existe une multitude de méthodes
d'ingénierie ontologique. Cependant, il n'y pas de consensus sur les
principes qui doivent guider la modélisation ontologique. La plupart de
ces méthodes visent à identifier les concepts et les relations
à partir de documents du domaine, ou de questions posées aux
experts.
Nous avons suivi la méthode proposée dans le
chapitre précédent qu'elle comporte des étapes claires,
simples et faciles à comprendre.
III-2 CONSTRUCTION DE L'ONTOLOGIE DE DOMAINE : Phase1 :
spécification de besoin.
Dans cette phase on va déterminer le domaine et la
portée de l'ontologie .
· Le domaine que va couvrir l'ontologie est le domaine
d'acné.
· Le but de l'utilisation de notre ontologie est celui
de la capitalisation des connaissances du domaine, la standardisation du
vocabulaire échangé dans ce domaine et son partage.
· L'ontologie doit répondre aux requêtes
des utilisateurs en prenant en compte la sémantique de ces
dernières.
· L'ontologie sera utilisée par les malades qui
sont affectés par l'Acné, en plus généralement
à toute personne qui veut s'informer sur cette maladie.
· L'ontologie sera maintenue par des experts
(médecin dermatologue).
60 | CONCEPTION
Phase2 : Conceptualisation :
Nous allons construire entièrement notre ontologie
conceptuelle en effectuant des interviews avec des experts du domaine et en
s'aidant de la documentation (documents de la FAO, articles, thèses,
livres etc.). Puis on a suivi les étapes suivantes :
Etape 1 : énumérer et identifier
les termes important de l'ontologie (dictionnaire de glossaire).
L'étude faite sur le domaine d'Acné nous a permis
de dégager une liste importante de termes: Acné, Sébum,
Traiter, Point Noir, kyste, Doxy...etc.
Etape 2 : définir les classes et la
hiérarchie des classes.
Concept
|
Déscription
|
Acné
|
C'est une maladie dermatologie.
|
Acné rétentionelle
|
C'est un type d'acné.
|
Acné inflammatoire
|
C'est un type d'acné.
|
Point_noire
|
C'est une un type d'Acné rétentionelles.
|
Point_blanc
|
C'est une un type d'Acné rétentionelles.
|
Acné Superficielle
|
C'est un type d'acné inflammatoire.
|
Acné Profonde
|
C'est un type d'acné inflammatoire.
|
Kyste
|
C'est un type d'acné inflammatoire Profonde.
|
Nodule
|
C'est un type d'acné inflammatoire Profonde.
|
Papule
|
C'est un type d'acné inflammatoire superficielle.
|
Pustule
|
C'est un type d'acné inflammatoire superficielle.
|
Point_noire
|
C'est un type d'acné rétentionelles.
|
61 | CONCEPTION
Point_blanc
|
C'est un type d'acné rétentionelles.
|
La peau
|
La peau où l'acné est touchée, elle contient
des follicules et glandes.
|
Peau visage
|
C'est une peau.
|
Peau dos
|
C'est une peau.
|
Le sebum
|
C'est une matière sébacée, il est
sécrété par les glandes sébacées.
|
Foliculle pilo_sébacé
|
Composant de la peau.
|
Glande sébacé
|
Composant de la peau, qui sécrète le
sébum.
|
Traitemment_acné
|
C'est le traitement d'acné.
|
Traitemment locale
|
C'est un type de traitement d'Acné
rétentionelles.
|
Traitemment locale
|
C'est un type de traitement d'Acné inflammatoire.
|
Personne
|
La personne est affectée par l'acné selon l'Age.
|
Adolescente
|
Est une personne de l'Age 15-20ans.
|
Adulte
|
Est une personne de l'Age 20-25ans.
|
Nouveau_né
|
Est une personne de l'Age 1-3 mois.
|
Tableau 1 : Classes et hiérarchie de
classes de l'ontologie.
62 | CONCEPTION
Etapes 3 & 4 : définir les
propriétés des classes, les relations. ? Description
Propriétés des classes :
Propriété
|
Concept
|
Type
|
Couleur
|
Acné
|
Chaine
|
Etat
|
Acné
|
Chaine
|
Dimension
|
Acné
|
Chaine
|
Type
|
Acné inflammatoire
|
Chaine
|
Forme
|
Traitement acné
|
Chaine
|
Tableau 2 : Extrait des
propriétés du modèle de l'ontologie.
? Description des relations :
Relation
|
Concept source
|
Concept cible
|
Description
|
Traiter
|
Traitemment_acné
Ex :« Broxy Traiter point_noire »
|
Acné
|
Exprime le traitement d'acné.
|
Traiter_par
|
Acné
Ex:« Point blanc Traiter_parEclran_10 »
|
Traitemment_acné
|
L'inverse de Traiter.
|
Composant_ de
|
Follicule_pilo_sébacé e,Glande sébacé,sébum
|
Peau
|
Représente les composantes de la peau
|
Se_compose_de
|
Peau
|
Follicule_pilo_sébacé e,Glande sébacé,sebum
|
L'inverse de Composant_de
|
Infecter_par
|
Personne Ex : « l'adulte infecter_par
acné rétentionelle »
|
Acné
|
Exprime le type d'acné affectant une personne
|
Sécréter_par
|
Le sébum
|
Glande sébacé
|
L'inverse de Sécréter
|
Sécréter_dans
|
Le sébum
|
Follicule_pilo_sébacé
|
Relation relie entre le sébum et Follicule où
il se sécrété
|
Remplis_ par
|
Follicule_pilo_sébacé
|
Le sébum
|
Exprimer une Follicule remplis
par le sébum
|
63 | CONCEPTION
Localiser_dans
|
Acné
Ex : « acné
rétentionelle localiser_dans peau_visage »
|
La peau
|
Exprimer la localisation d'acné
|
Toucher
|
Acné
|
Follicule_pilo_sébacé
|
Relation entre acné et follicule détermine que
l'acné touche le Follicule
|
Evoluer
|
Acné
Ex : « nodule Evoluer à kyste »
|
Acné
|
Evolution l'acné d'un type à
autre
|
Tableau 3: Relations entre concepts du
modèle de l'ontologie.
Etape 5 : créer les instances des classes
dans la hiérarchie.
Classe
|
Instances
|
Traitement Acné
|
Differine, Rubozinc, Brevoxyl ,Eclaran-10 Doxy, Curacn,Contracne,
Eryacne
|
Tableau 4 : Des instances des classes du
modèle d'ontologie.
Les schémas suivants représentent un
récapitulatif du domaine d'Acné (classes et hiérarchie de
classe de l'ontologie).
MERE
PERSONNE
ACNE
TRAITEMENT_ACNE
LA PEAU
Adulte
La peau_visage
Traitement_général
Acné_rétentionelle
Nouveau_né
La peau_dos
Traitement_local
Point_blanc
Adolescente
Point_noire
Acné_Inflammatoire
FOLLICULE PILO SEBACEE
Superficielle
SEBUM
Papule
GLANDE SEBACE
Pustule
Profonde
Nodule
Kyste
FIG-19 : Récapitulatif
du modèle de notre ontologie « Onto_Acné
»
ACNE
PERSONNE
TRAITEMENT_ACNE
Adolescente
Acné rétentionelle
Traitement_acne_local
FOLLICULE PILOSEBACEE
Nouveau_ne
Point_noire
Traitement_acne_general
SEBUM
Adulte
Point_blanc
Acné Inflammatoire
LA PEAU
GLANDE_ SEBACE
Superficielle
La peau_visage
Papule
La peau_dos
Pustule
Profonde
Kyste
Nodule
EST_UN COMPOSANT_DE
INFECTER_PAR TRAITER_PAR
TRAITER LOCALISER_DANS
SECRETER_DANS SE_COMPOSE _DE
REMPLIS_PAR SECRETER
EVOLUER SECRETER_PAR TOUCHER
FIG-20 : Relations sémantique entre les
concepts de notre ontologie « Onto_Acné
»
66 | CHAPITRE IV: CONCEPTION
IV . CONCEPTION DE NOTRE SYSYTEME D'ANNOTATION ET DE
RECHERCHE SEMANTIQUE DES IMAGES
? Module d'annotation sémantique.
? Module de recherche sémantique.
Le système que nous allons construire se compose de
deux modules sont : le module d'annotation, le module de recherche. La figure
ci- dessous illustre l'architecture générale de ce système
:
FIG-21 : Architecture du système de recherche
d'images exploitant une ontologie.
67 | CHAPITRE IV: CONCEPTION
IV-1 MODULE D'ANNOTATION SEMANTIQUE
Après avoir montrer la démarche de
représentation des connaissances de domaine de la maladie d'acné
dans une ontologie dans le but d'une manipulation sémantique par la
machine, Nous consacrons cette section pour faire une conception de
l'annotation des images de ce domaine par les concepts de l'ontologie afin de
servir par la suite à répondre aux requête des utilisateurs
via une recherche par la sémantique.
Notre travail entre dans un domaine de recherche très
actif et qui présente plusieurs axes à évoluer, parmi ces
axes c'est l'annotation.
L'annotation sémantique permet partir d'un
procède manuelle jusqu'à qu'elle suit automatique.
Comme nous somme débutant dans ce domaine, nous avons
choisi de la procède d'une façon manuelle. Pour cela nous pouvons
partage le travail en des étapes comme suivant :
1. Choix de la collection d'images :
La première étape consiste à choisi une
collection d'images représentative de domaine de la maladie.
2. L'annotation sémantique à base
d'ontologie :
Après le choix de la collection d'images, l'annotation
sémantique consiste donc :
Pour chaque image, on doit extraire à partir de
l'ontologie l'ensemble des concepts convenable permettent sa description ou
interprétation. Par conséquent une annotation sémantique
attachée à cette image, et qui contient l'ensemble des concepts
sélectionné.
FIG-22 : Architecture de l'annotation
sémantique.
68 | CHAPITRE IV: CONCEPTION
IV-2 MODULE DE RECHERCHE SEMANTIQUE
Le module de recherche représente une interface afin de
permettre à l'utilisateur d'exprimer son besoin à l'aide d'une
requête. Il traite les requêtes d'utilisateurs et affiche les
résultats de la recherche. Cette dernière ce fait comme suit : Le
module de recherche interroge l'ontologie pour récupérer les
termes demandés par l'utilisateur, exploite l'ensemble des concepts
ainsi que les relations sémantique entre eux, puis afficher les
images.
1- INTERFACE DE RECHERCHE:
L'interface sera adaptée à l'utilisateur, lui
permettant d'introduire sa requête, elle permet également de
fournir un espace pour afficher les résultats de cette recherche qui
sont des images correspondants à la requête.
2- MECANISME DE RECHERCHE:
1-MECANISME DE REPRESENTATION DE LA REQUETE :
L'utilisateur va se guider lors la création de la
requête, nous lui fournissons un ensemble de concepts et relations pour
formuler sa requête.
2- MECANISME DE RECHERCHE SEMANTIQUE : Une
fois la requête formulé, le système charge les concepts de
requête pour les trouver dans l'ontologie, puis ils va l'exploite avec
ses relations sémantique afin de trouver les images pertinents..
3- AFFICHAGE DE RESULTATS : Elle permet
d'afficher sous forme d'une liste tous les images retrouvées par le
module de recherche.
69 | CHAPITRE IV: CONCEPTION
V . CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons présenté les
étapes détaillées que nous avons suivi pour la
construction de l'ontologie du domaine d'ACNE. Ensuite nous avons
présenté comment utiliser cette dernière dans un
système d'annotation et de recherche d'images. Nous avons opté
pour une architecture modulaire pour construire le système.
Dans le chapitre suivant, nous allons implémenter et
mettre en oeuvre ce que nous avons proposé dans l'étude
conceptuelle, en d'autres termes, la réalisation d'un système
d'annotation et de recherche d'images basé sur l'ontologie.
1. INTRODUCTION.
2. IMPLEMENTATION DE NOTRE ONTOLOGIE « ONTO_ACNE
».
3. REALISATION DE L'ANNOTATIONS SEMANTIQUE.
4. DEVELLOPEMENT DE L'INTERFACE DE RECHERCHE.
5. REALISATION DE LA RECHERCHE SEMANTIQUE.
6. CONCLUSION.
Plan de chapitre
CHAPITRE V: REALISATION
71 | CHAPITRE V: REALISATION
I. INTRODUCTION
Après avoir effectué la conception de notre
ontologie « Onto_Acné » , nous allons à présent
entamer l'implémentation de l'ontologie et de notre système
d'annotation et de recherche d'images.
Notre système est composé de deux principaux
modules qui sont :
? Module d'annotation : il se charge de
parcourir et d'annoter les images à l'aide des concepts de
l'ontologie.
? Module de recherche : contient deux
étapes : La première est le traitement de la requête
utilisateur afin de récupérant les concepts correspondant dans
l'ontologie. Par la suite, la recherche exploite ces concepts, ainsi que les
relations sémantiques entre eux afin de récupérer les
images pertinentes.
Nous présenterons alors, dans la première
section de ce chapitre, l'implémentation de notre ontologie. Dans la
seconde section, nous détaillerons le processus de développement
de notre système, ainsi que les principales interfaces qui le compose
à travers des captures d'écran.
72 | CHAPITRE V: REALISATION
II. IMPLEMENTATION DE NOTRE ONTOLOGIE « ONTO_ACNE
» ORIENTE TERMINILOGIE
II-1. CHOIX DE L'EDITEUR D'ONTOLOGIE
Pour l'implémentation de notre ontologie, nous avons
opté pour l'éditeur d'ontologies (Protégé v3.3.4),
Plusieurs raisons ont motivé notre choix :
· Protégé v3.3.4 est un éditeur open
source et gratuit.
· Protégé v3.3.4 permet d'importer et
d'exporter des ontologies dans les différents langages
d'implémentation d'ontologies (RDF-Schéma, OWL, DAML,
OIL,...etc.)
· Protégé v3.3.4 possède une
interface modulaire, ce qui permet son enrichissement par des modules
additionnel (plugins).
· Protégé v3.3.4 permet l'édition
et la visualisation d'ontologies.
· Protégé v3.3.4 permet le contrôle
de la cohérence de l'ontologie par des vérifications de
contraintes.
· Protégé v3.3.4 est fourni avec une API
écrite en JAVA, qui permet de développer des applications pouvant
accéder aux ontologies de Protégé et de les manipuler.
73 | CHAPITRE V: REALISATION
FIG-23 : Editeur protégé.
II-2 IMPLEMENTATION NOTRE ONTOLOGIE PAR
PROTEGE
II-2-1 CREATION D'UN PROJET:
Pour créer une ontologie, il faut tout d'abord
créer un projet en choisissant le langage (ou format)
désiré.
FIG-24: Création d'un nouveau
projet.
74 | CHAPITRE V: REALISATION
II-2-2 CREATION DES CLASSES :
Une fois le projet créé et nommé, on
pourrait procéder à la création des classes. Pour ce
faire, il faudrait activer l'onglet "Classes". Dans le volet gauche, cliquer
sur la racine nommée « THING » avec le bouton droit de la
souris. Ce qui aura pour effet d'afficher un menu contextuel. L'usager devrait
alors cliquer sur la commande "Creat Subclass", qui affichera une zone de texte
dans laquelle, il saisira le nom de la classe. Celle-ci se place directement
sous la racine.
FIG-25 : Description des Classes et
leur hiérarchie.
75 | CHAPITRE V: REALISATION
CREATION DES CLASSES La création
d'attributs ou de relation se fait en sélectionnant la classe dans le
volet gauche de l'arborescence, puis en cliquant sur l'icône situé
dans la zone "DatatypeProperty", dans le volet droit. Une boîte de
dialogue s'affiche, l'utilisateur est invité alors de saisir les valeurs
des différentes zones de texte :
? Name (Nom)
? Value Type (Type: Integer, String...)
? Cardinality (Cardinalities: Max, Min, Required ...)
? Documentation (Commentaire)
FIG-26 : Création des attributs.
76 | CHAPITRE V: REALISATION
De la même façon on crée les relations
mais dans ce cas on utilise la zone « ObjectProperties »
FIG-27: Création des relations.
II-2-3 SAISIE LES INSTANCES :
La saisie des instances se fait en activant d'abord l'onglet
"Individuals". Ceci fait, il faut sélectionner la classe dans
le volet gauche du projet, puis cliquer sur l'icône (c) dans le volet
droit du projet. Dans les zones des attributs de la classe, saisir les valeurs
des attributs.
77 | CHAPITRE V: REALISATION
FIG-28: Saisie les instances.
II-2-4 VISUALISATION DE L'ONTOLOGIE :
FIG-29:Visualisation de l'ontologie par
Protégé.
78 | CHAPITRE V: REALISATION
III . REALISATION DE l'ANNOTATION SEMANTIQUE
La réalisation d'annotation d'ensemble des images de
notre domaine ce fait comme suit :
on va créer un propriété s'appelle
Image de type string dans
l'éditeur protégé.
FIG-30: Propriété image.
On va suivre les étapes suivantes:
? Nous allons à l'onglet Formulaires,
sélectionnons la classe qu'on veut l'associer le propriété
IMAGE dans l'arborescence de la classe.
? On va double-cliquez sur un endroit dans l'onglet
Formulaires.
? Dans le panneau de dialogue, dans l'onglet Widgets, on va
sélectionner la propriété pour l'image de l'ImageWidget.
Voilà le capture d'écran:
FIG-31 : La propriété pour l'image de
l'ImageWidget.
Nous allons à l'onglet individuels et
sélectionnez une classe dans l'arborescence de la classe.
Sélectionnez individuel dans la liste des individus. Ensuite, vous
pouvez ajouter autant de la valeur des propriétés de l'image le
chemin vers un fichier image.
79 | CHAPITRE V: REALISATION
IV DEVELLOPEMENT DE L'INTERFACE DE RECHERCHE
IV-1 CHOIX DE LANGAGE DE PROGRAMMATION :
Pour le choix de programmation de notre système nous
avons opté pour le langage JAVA et cela pour de nombreuses raisons :
· JAVA est un langage orienté objet simple, qui
réduit le risque des erreurs d'incohérences.
· Il est indépendant de toute plate forme, il est
possible d'exécuter des programmes JAVA sur tous les environnements qui
possèdent une Java Virtual Machine (JVM).
· Il est doté d'une riche bibliothèque de
classes, comprenant la gestion des interfaces graphiques (fenêtres,
menus, graphismes, boites de dialogue, contrôles)
· Il permet d'accéder d'une manière simple
aux fichiers et aux réseaux (notamment Internet).
· Il est caractérisé aussi par la
réutilisation de son code ainsi que la simplicité de sa mise en
oeuvre.
· Il existe une API (Interface de programmation
d'applications) JAVA fournie avec l'éditeur d'ontologies V3.3.4 ce qui
permet d'accéder à l'ontologie à partir de notre
application.
· Il est compatible avec L'API JENA, ce qui nous permet
la manipulation, le parcours et la modélisation des documents OWL.
80 | CHAPITRE V: REALISATION
IV-2 INTERFACE PRINCIPALE :
L'interface illustrée par la figure ci-dessous
représente l'interface principale de notre système de recherche
d'images SRIMS :
2
1
FIG-32 : Interface
principale.
Fonctionnement :
2- Passe à la fenêtre suivant pour effectuer la
recherche.
3- Pour quitter l'application.
81 | CHAPITRE V: REALISATION
IV-3 INTERFACE DE RECHERCHE :
8
7
6
5
4
4. Des concepts de notre ontologie « Onto_Acné
».
5. Des relations de notre ontologie « Onto_Acné
».
6. Bouton rechercher.
7. Retour à l'interface précédent.
8. Quitter l'application.
9. Espace pour afficher le résultat (des images
correspondant à requête).
FIG-33 : Interface de recherche.
9
La figure ci-dessous présente l'interface qui correspond
à ce mode de recherche :
82 | CHAPITRE V: REALISATION
V REALISATION DE LA RECHERCHE SEMANTQIUE :
Dans ce mode de recherche, l'utilisateur peut formuler sa
requête, par les concepts et relations de l'ontologie. Ensuite, le
système fait une recherche sur la base de ces concepts afin de en
parcourant l'ensemble des métadonnées corresponds afin de trouver
des images annotées par ces métadonnées. Et enfin le
résultat de cette recherche est affiché pour le compte de
l'utilisateur.
1
FIG-34 : Affichage de résultat
de recherche (requête 1).
1. Le concept choisi par l'utilisateur pour formulé sa
requête.
2. Le résultat affiché.
2
La figure ci-dessous représente l'interface qui
correspond au mode de recherche : la requête est formée par des
concepts seulement.
83 | CHAPITRE V: REALISATION
La figure ci-dessous présente l'interface qui correspond
au mode de recherche : La requête est formée de concepts et
relation
1
2
FIG-35 : Affichage de résultat de
recherche (requête 2)
3
1. choix d'un concept parmi les concepts existant dans le
combobox.
2. choix d'un relation parmi les relations existant dans le
combobox.
La requête est formulée par l'utilisateur, il
s'appuyer sur le bouton chercher pour retrouver le résultat de la
recherche.
3. le résultat affiché.
84 | CHAPITRE V: REALISATION
VI . CONCLUSION
Nous avons présenté à travers ce chapitre
l'implémentation de notre ontologie « Onto_Acné » ainsi
que, la réalisation de notre système SRIMS.
Dans la première section, nous avons
implémenté notre ontologie par l'éditeur
protégé V3.3.4. Ensuite, nous avons réalisé
l'annotation sémantique de notre collection d'images sur le domaine de
la maladie d'acné.
Dans la deuxième section, nous avons réalisé
notre système de recherche d'images en exploitant les
métadonnées sémantiques générées dans
la phase d'annotation.
Notre système permet de fournir des images pertinentes aux
attentes des utilisateurs.
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Depuis quelques années, les bases d'images
numériques connaissent un essor considérable. Leur
facilité d'acquisition et de stockage les rendent très
attractives pour des applications diverses. Il en résulte une production
permanente et considérable d'images numériques dans
différents domaines.
L'accumulation d'images numériques pose rapidement le
problème de l'indexation et la recherche d'images.
Dans ce mémoire, nous avons abordé le
problème d'indexation et de recherche d'images. Plus
précisément, nous nous sommes focalisés sur la recherche
d'images basée sur le contenu sémantique.
Pour rendre le contenue sémantique des images
compréhensible et exploitable par les ordinateurs nous avons
utilisé comme solution les techniques de recherche à base
d'ontologies.
Dans notre travail nous nous intéressons d'une part
à l'annotation des images par concepts de l'ontologie d'autre part
à la recherche à base de ces concepts. Et nous avons
réalisé comme application un système de recherche d'image
par contenu sémantique prend en considération ces phases :
1. Nous avons commençons par la conception d'une
ontologie du domaine orienté terminologie sur la maladie d'acné,
afin quelle suit exploité par les modules d'annotation et recherche
sémantique d'images.
2. L'annotation des images par l'ontologie. Nous avons
utilisé les concepts de notre ontologie « Onto_acné
» afin d'annoter les différentes images sur cette maladie. La
hiérarchie et les relations entre les classes permettent
d'interpréter la sémantique des images.
3. La recherche nous avons traité la requête de
l'utilisateur afin de récupérant les concepts correspondant
dans l'ontologie. Par la suite, la recherche exploite ses concepts, ainsi que
les relations sémantiques entre eux afin de récupérer les
images pertinentes.
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Malgré que nous estimons que notre modèle rempli
les objectifs que nous avons fixé, nous pensons que certaines
améliorations peuvent encore être faite. Les perspectives
suivantes nous semblent prioritaires :
? Enrichissement d'ontologie : Il s'agit d'étendre
notre ontologie « Onto_Acné »et suivre son évolution
lors de la configuration des services qui doivent s'adapter à
l'évolution des besoins des utilisateurs.
? Traitement de texte : Dans notre système nous avons
guidé l'utilisateur lors de la création de la requête, en
lui fournir un ensemble de concepts et relations pour formuler sa
requête. Donc la requête est très limité, c'est pour
ça on veut donner plus de liberté à l'utilisateur pour
formuler sa requête. une solution future pour ça consiste à
laisser l'utilisateur saisir sa requête librement en pérennant on
considération des synonyme des termes.
? Annotation automatique : Comme nous somme débutant
dans le domaine de recherche d'image, nous avons procédé
l'annotation sémantique de façon manuelle. par conséquent,
l'intervention de l'annotateur est indispensable à chaque ajut de
nouvelles images. Pour pallier cet inconvénient on doit persister
à faire ce procède d'une façon automatique, en exploitant
les techniques de traitement d'images.
? La combinaison des approches : Il est mieux de combiner les
approches de recherche d'images. Le but est d'améliorer le
résultat de recherche d'images pour rendre plus pertinents.
ANNEXE
ANNEXE
Un extrait du Code OWL de notre ontologie «
Ont_Acné »:
ANNEXE
<OWL:IMPORTS
RDF:RESOURCE="
HTTP://SQWRL.STANFORD.EDU/ONTOLOGIES/BUILT-
INS/3.4/SQWRL.OWL"/>
</OWL:ONTOLOGY>
<OWL:CLASS RDF:ID="TRAITEMENT_ACNÉ"/>
<OWL:CLASS RDF:ID="LA_PEAU_VISAGE">
<RDFS:SUBCLASSOF>
<OWL:CLASS RDF:ID="LA_PEAU"/>
</RDFS:SUBCLASSOF>
</OWL:CLASS>
<OWL:CLASS RDF:ID="KYSTE">
<RDFS:SUBCLASSOF>
<OWL:CLASS RDF:ID="ACNÉ_INFLAMMATOIRE_PROFONDE"/>
</RDFS:SUBCLASSOF>
</OWL:CLASS>
<OWL:CLASS RDF:ID="NODULE">
<RDFS:SUBCLASSOF>
<OWL:CLASS
RDF:ABOUT="#ACNÉ_INFLAMMATOIRE_PROFONDE"/>
</RDFS:SUBCLASSOF>
</OWL:CLASS>
<OWL:CLASS RDF:ID="NOUVEAU_NÉ">
<RDFS:SUBCLASSOF>
<OWL:CLASS RDF:ID="PERSONNE"/>
</RDFS:SUBCLASSOF>
</OWL:CLASS>
<OWL:CLASS
RDF:ABOUT="#ACNÉ_INFLAMMATOIRE_PROFONDE">
<RDFS:SUBCLASSOF>
<OWL:CLASS RDF:ID="ACNÉ_INFLAMATOIRE"/>
</RDFS:SUBCLASSOF>
|
ANNEXE
</OWL:CLASS>
<OWL:CLASS RDF:ID="ACNÉ_RÉTENTIONELLE">
<RDFS:SUBCLASSOF>
<OWL:CLASS RDF:ID="ACNÉ"/>
</RDFS:SUBCLASSOF>
</OWL:CLASS>
<OWL:CLASS RDF:ID="POINT_BLANC">
<RDFS:SUBCLASSOF
RDF:RESOURCE="#ACNÉ_RÉTENTIONELLE"/>
</OWL:CLASS>
<OWL:CLASS RDF:ID="GLANDE_SÉBACÉ"/>
<OWL:CLASS RDF:ID="PUSTULE">
<RDFS:SUBCLASSOF>
<OWL:CLASS
RDF:ID="ACNÉ_INFLAMMATOIRE_SUPERFICIELLE"/>
</RDFS:SUBCLASSOF>
</OWL:CLASS>
<OWL:CLASS RDF:ID="PAPULE">
<RDFS:SUBCLASSOF>
<OWL:CLASS
RDF:ABOUT="#ACNÉ_INFLAMMATOIRE_SUPERFICIELLE"/>
</RDFS:SUBCLASSOF>
</OWL:CLASS>
<OWL:CLASS RDF:ABOUT="#ACNÉ_INFLAMATOIRE">
<RDFS:SUBCLASSOF RDF:RESOURCE="#ACNÉ"/>
</OWL:CLASS>
<OWL:CLASS
RDF:ID="FOLLICULE_PILO_SÉBACÉ"/>
<OWL:CLASS RDF:ID="TRAITEMENT_ACNÉ_LOCAL">
<RDFS:SUBCLASSOF
RDF:RESOURCE="#TRAITEMENT_ACNÉ"/>
</OWL:CLASS>
<OWL:CLASS RDF:ID="POINT_NOIRE">
|
ANNEXE
<RDFS:SUBCLASSOF
RDF:RESOURCE="#ACNÉ_RÉTENTIONELLE"/>
</OWL:CLASS>
<OWL:CLASS
RDF:ID="TRAITEMENT_ACNÉ_GÉNÉRAL">
<RDFS:SUBCLASSOF
RDF:RESOURCE="#TRAITEMENT_ACNÉ"/>
</OWL:CLASS>
<OWL:CLASS RDF:ID="LA_PEAU_DOS">
<RDFS:SUBCLASSOF RDF:RESOURCE="#LA_PEAU"/>
</OWL:CLASS>
<OWL:CLASS RDF:ID="SÉBUM"/>
<OWL:CLASS RDF:ID="ADOLESCENCE">
<RDFS:SUBCLASSOF RDF:RESOURCE="#PERSONNE"/>
</OWL:CLASS>
<OWL:CLASS
RDF:ABOUT="#ACNÉ_INFLAMMATOIRE_SUPERFICIELLE">
<RDFS:SUBCLASSOF
RDF:RESOURCE="#ACNÉ_INFLAMATOIRE"/>
</OWL:CLASS>
<OWL:CLASS RDF:ID="ADULTE">
<RDFS:SUBCLASSOF RDF:RESOURCE="#PERSONNE"/>
</OWL:CLASS>
|
Code de classes de notre ontologie.
ANNEXE
<OWL:OBJECTPROPERTY RDF:ID="TRAITER2">
<OWL:INVERSEOF>
<OWL:FUNCTIONALPROPERTY RDF:ID="TRAITER_PAR2"/>
</OWL:INVERSEOF>
<RDFS:DOMAIN RDF:RESOURCE="#TRAITEMENT_ACNÉ_LOCAL"/>
<RDFS:RANGE RDF:RESOURCE="#ACNÉ_RÉTENTIONELLE"/>
<RDF:TYPE
RDF:RESOURCE="
HTTP://WWW.W3.ORG/2002/07/OWL#FUNCTIONALPROPE
RTY"/>
</OWL:OBJECTPROPERTY>
<OWL:OBJECTPROPERTY RDF:ID="TRAITER_PAR1">
<RDF:TYPE
RDF:RESOURCE="
HTTP://WWW.W3.ORG/2002/07/OWL#FUNCTIONALPROPE
RTY"/>
<RDFS:RANGE
RDF:RESOURCE="#TRAITEMENT_ACNÉ_GÉNÉRAL"/>
<RDFS:DOMAIN RDF:RESOURCE="#ACNÉ_INFLAMATOIRE"/>
<OWL:INVERSEOF>
<OWL:INVERSEFUNCTIONALPROPERTY RDF:ID="TRAITER1"/>
</OWL:INVERSEOF>
</OWL:OBJECTPROPERTY>
<OWL:OBJECTPROPERTY RDF:ID="LOCALISER_DANS2">
<RDFS:RANGE RDF:RESOURCE="#LA_PEAU"/>
<RDF:TYPE
RDF:RESOURCE="
HTTP://WWW.W3.ORG/2002/07/OWL#FUNCTIONALPROPE
RTY"/>
<RDFS:DOMAIN RDF:RESOURCE="#ACNE_INFLAMMATOIRE_PROFONDE"/>
</OWL:OBJECTPROPERTY>
<OWL:OBJECTPROPERTY RDF:ID="INFECTER_PAR2">
<RDF:TYPE
RDF:RESOURCE="
HTTP://WWW.W3.ORG/2002/07/OWL#FUNCTIONALPROPE
RTY"/>
|
ANNEXE
<RDFS:DOMAIN RDF:RESOURCE="#ADULTE"/>
<RDFS:RANGE RDF:RESOURCE="#ACNE_INFLAMATOIRE"/>
</OWL:OBJECTPROPERTY>
<OWL:OBJECTPROPERTY RDF:ID="LOCALISER_DANS1">
<RDF:TYPE
RDF:RESOURCE="
HTTP://WWW.W3.ORG/2002/07/OWL#FUNCTIONALPROPE
RTY"/>
<RDFS:RANGE RDF:RESOURCE="#LA_PEAU_VISAGE"/>
<RDFS:DOMAIN RDF:RESOURCE="#ACNE_RETENTIONELLE"/>
</OWL:OBJECTPROPERTY>
<OWL:OBJECTPROPERTY RDF:ID="LOCALISER_DANS3">
<RDF:TYPE
RDF:RESOURCE="
HTTP://WWW.W3.ORG/2002/07/OWL#FUNCTIONALPROPE
RTY"/>
<RDFS:DOMAIN
RDF:RESOURCE="#ACNE_INFLAMMATOIRE_SUPERFICIELLE"/>
<RDFS:RANGE RDF:RESOURCE="#LA_PEAU_VISAGE"/>
</OWL:OBJECTPROPERTY>
<OWL:OBJECTPROPERTY RDF:ID="EVOLUER3">
<RDFS:DOMAIN RDF:RESOURCE="#POINT_BLANC"/>
<RDF:TYPE
RDF:RESOURCE="
HTTP://WWW.W3.ORG/2002/07/OWL#FUNCTIONALPROPE
RTY"/>
<RDFS:RANGE
RDF:RESOURCE="#ACNE_INFLAMMATOIRE_SUPERFICIELLE"/>
</OWL:OBJECTPROPERTY>
<OWL:OBJECTPROPERTY RDF:ID="EVOLUER2"> <RDFS:DOMAIN
RDF:RESOURCE="#PAPULE"/> <RDFS:RANGE RDF:RESOURCE="#PUSTULE"/>
<RDF:TYPE
RDF:RESOURCE="
HTTP://WWW.W3.ORG/2002/07/OWL#FUNCTIONALPROPE
RTY"/>
|
ANNEXE
Code de « Obejcet_proberty » de notre
ontologie
ANNEXE
Code de « Data_proberty » de notre
ontologie
BIBLIOGRAPHIE
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