DEDICACES
Dédié avec amour et reconnaissance de tout mon
illustre parent,
Pour toute la patience et le courage qu'ils ont fait montre
durant mon absence pour ma
formation.
REMERCEMENTS
Mes remerciements vont à l'endroit:
Mlle ERRABIH ZAKIA, professeur
d'Environnement financier pour avoir suivi, avec patience, l'élaboration
de ce travail et avoir bien voulu le corrige, régulièrement
durant cette étude.
Du Directrice de l'Institut Supérieur des Etudes
Comptables et Financières (I.E.C.F), Dr.
HABBANI SOUAD, et l'ensemble du corps professoral du H.E.C.F,
et I.E.C.F -Fès
Le Secrétaire de l'Institut supérieur des Etudes
comptables et Financières (IECF) Mme. AICHA GOURAB,
directrice de mémoire, pour son entière disponibilité dans
le suivi de ce travail,
Du mon oncle Mr LUIS MENDES qui a bien voulu
prendre en charge de frais de la formation mais aussi qui n'a
ménagé aucun effort pour moi mettre en bonne condition pour
suivre correctement la formation,
De mes condisciples, pour l'amitié et le soutien qu'ils
m'ont témoignés tout au long de
cette formation,
De tous ceux qui ont contribué de prés ou de
loin à la réalisation de ce travail:
![]()
DEDICACES
REMERCEMENTS
SIGLES ET ABREVIATIONS.
4
Ø I-
JUSTIFICATIONS
DU CHOIX DU THEME.
5
Ø
II- POSITION DU PROBLEME ET HYPOTHESES DE RECHERCHE.
5
Ø
III- OBJECTIFS DE LA RECHERCHE ET CHAMP D'ETUDE.
6
Ø
IV- METHODES D'ANALYSE.
6
Ø
V-DIFFICULTES RENCONTREES LORS DE LA
RECHERCHE.
6
INTRODUTION.
7
CHAPITRE I. LE DIAGNOSTIC FINANCIER.
9
1. L'examen du contexte.
9
2. L'analyse des documents comptables et financiers.
10
3. Le calcul des ratios.
11
4. L'analyse.
12
5. Objectifs du diagnostic financier.
13
SECTION I : COMPTABILITE FINANCIERE ET LES COMPTES ANNUEL.
18
1.1. La comptabilité financière.
18
1.2. Les comptes annuels.
18
1.3. Les principes comptables à respecter.
18
SECTION II : ANALYSE FINANCIERE.
18
2.1. Objet.
18
2.2. Préalables à l'analyse et au diagnostic.
19
2.3. Prolongements possibles à l'analyse.
19
SECTION III. DESTINATAIRES DE L'INFORMATION FINANCIERE.
19
3.1. Le chef d'entreprise et les
dirigeants.
19
3.2. L'actionnaire et l'associé.
19
3.3. Le prêteur.
19
3.4. L'administration fiscale.
19
3.5. La société de crédit-bail.
19
3.6. Autres tiers et partenaires.
20
SECTION IV. ELEMENTS DU DIAGNOSTIC FINANCIER.
20
4.1. L'étude de la croissance.
20
4.2. L'analyse de la rentabilité et de
l'évolution.
20
4.3. L'évaluation de la capacité
d'autofinancement de l'exercice.
20
4.4. La détermination de la variation de
trésorerie d'exploitation. 21
4.5. L'analyse statique de la structure du bilan.
21
4.6. L'analyse dynamique.
21
4.7. La formulation du diagnostic financier.
21
4.8. Les différentes étapes du diagnostic.
21
4.9. La démarche prévisionnelle.
22
SECTION V. PREVENTION DES DIFFICULTES DES ENTREPRISES.
22
SECTION VI. DIFFICULTES ET DEFAILLANCES DES ENTREPRISES.
23
CHAPITRE II : REDRESSEMENT.
24
1. Le règlement amiable.
24
2. Le redressement judiciaire.
24
SECTION I : SYNTHESES.
25
1. Le cycle du diagnostic financier.
25
2. La méthodologie du diagnostic financier.
26
SECTION II : ANALYSE DE SITUATIONS.
27
1. Cas n° 1.
27
2. Cas n° 2.
27
3. Cas n° 3.
28
4. Cas n° 4.
28
5. Cas n° 5.
29
6. Cas n° 6.
29
7. Cas n° 7.
30
8. Cas n° 8.
30
SECTION III : INDICATEURS A SUIVRE.
31
SECTION IV : L'EQUILIBRE FINANCIER.
32
4.1. A. Étude du FRNG.
32
4.2. B. Étude du BFR.
32
SECTION V : LES PERFORMANCES DE L'ENTREPRISE.
34
5.1. A. Analyse de l'exploitation.
35
5.2. B. Analyse du résultat financier.
35
SECTION VI : LA RENTABILITE DE L'ENTREPRISE.
36
6.1. A. Rentabilité financière.
36
6.2 .B. Rentabilité économique.
36
GUIDES DE TRAVAUX PRATIQUES.
37
Cas n° 1 Cas BETA.
37
Cas n° 2 Cas SREMAP.
38
Cas n° 3 Cas MADIPLAS.
39
Cas n° 4 Cas SMMC.
43
Cas n° 5 Cas TEXTIM.
45
Cas n° 6 Cas BATIMA.
49
Cas n° 7 Cas TALI.
54
Cas n° 8 Cas ZEHRI.
58
Cas n° 9 Cas MALUM SA.
61
Cas n° 10 Cas MARCO SA.
65
CONCLUSION :
71
Bibliographie :
72
SIGLES ET ABREVIATION
AF : Autofinancement
BFR : Besoin de fonds de roulement
BFRE : Besoin en fonds de roulement
d'exploitation
BFRHE : Besoin de fonds roulement hors
exploitation
CAF : Capacité d'autofinancement
CB : crédit-bail
C/B : Cours/Bénéfice
CA : Chiffre d'affaire
CA HT : Chiffre d'affaire hors
taxe
CPNE : Capitaux Permanents
Nécessaires à l'Exploitation
EENE : Effets escomptés non
échus
ENRON :
FR : Fonds roulement
FRE : Fonds de roulement d'exploitation
FRNG : Fonds de roulement net global
FRI : Fonds roulement d'investissement
L'E : L'entreprise
L'EBE : l'Excédent brut
d'exploitation
N : Nombre d'années
PME : Petites moyens entreprise
SIG : Soldes intermédiaires de
gestion
T : Trésorerie
TN : Trésorerie net
TTC : Toutes Taxes Comprises
TVA : Taux sur la valeur ajutée
VA : Valeur ajoutée
VB : Valeur Boursière
VMP : Valeurs Mobilières de
Placement
Ø I-
JUSTIFICATIONS
DU CHOIX DU THEME
Les motifs qui sous-tendent le chois de mon thème sont
principalement de trois ordres.
I.1. Motivation personnelles
La réalisation de cette étude constitue un motif
personnel pour moi. En effet, étant étudiant en IECF Finance,
j'estime que la présente étude me permettre d'apporter mon
modeste contribution à l'amélioration de la performance des
entreprises spécifiquement dans les sociétés privée
en Guinée-Bissau.
I.2. Raisons objectives
En outre j'ai constaté qu'en Afrique en
général et en Guinée-Bissau en particulier, les
sociétés de services ne disposent pas d'organes
d'évaluation de performances proprement dites, aussi mon étude
se propose de définir les prémices d'une telle
évaluation.
I.3. Raisons scientifiques
La présente étude a pour objectif de contribuer
à la mise en oeuvré des outils de diagnostics et d'analyse des
performances des sociétés de services.
Ø
II- POSITION DU PROBLEME ET HYPOTHESES DE
RECHERCHE.
II.1. Problématique.
La création de valeur de richesses est aujourd'hui une
des conditions signe qua non de pérennisation des activités d'une
entreprise. Elle repose sur un avantage concurrentiel ou une rente
économique. Mais dans tous les cas, l'Entreprises doit disposer d'une
structure financière optimale susceptible de garantir sa
solvabilité et sa rentabilité.
L'appréciation de la structure financière
à la lumière des diverses formes de performances
souhaitées s'avère impérieuse pour maintenir
l`équilibre du système.
Aussi, mon préoccupation est de allez interroger sur
les performances de cette société,
Quels sont les facteurs limitant de l'exercice de
l'activité des l'entreprise en Guinée-Bissau où
l'environnement économique est caractérisé par une crise
politico-militaire depuis le 07 Juin 1998?
On peut donc dans le cadre d'un diagnostic financier dans une
société se poser les questions suivantes rattachées au
problème.
- L'entreprise a-t-elle une structure financière
équilibrée pour piloter sa performance ?
- Quels sont les indicateurs de bonne gestion de la
trésorerie d'une société ?
- Comment évaluer la performance d'une
société à travers un diagnostic financier pertinent ?
H1: La gestion financière actuelle de la
société n'est pas efficiente en Guinée-Bissau
H2 : Les sociétés de Bissau-guinéennes
ne possèdent pas de matériels requis pour l'exercice de leur
mission.
H3 : La grande société n'a pas un accès
facile au marché monétaire Bissau-guinéenne.
Ø
III- OBJECTIFS DE LA RECHERCHE ET CHAMP D'ETUDE
Toute étude de recherche nécessite un objectif
et un champ d'étude pour une meilleure appréciation des
différentes investigations qui y seront menées.
L'objectif
principal de mon étude est de mettre en exergue les
liens entre le diagnostic financier et la performance dans les
sociétés.
Il en découle des objectifs spécifiques
ci-après:
- Décrire les différents types de performance
des sociétés en Guinée-Bissau à savoir performance
économique, financière, organisationnelle, managériale,
stratégique, sociétale, humaine, sociale ;
- Ressortir les leviers de bonne gouvernance des
sociétés de en Guinée-Bissau à savoir la structure,
les procédures et les comportements.
Ø
IV- METHODES D'ANALYSE
J'ai utilisé les méthodes d'analyse qualitative
et quantitative, caractéristiques essentielles de l'analyse de
contenu.
a) Analyse du contenu
La méthode consiste à un examen objectif,
exhaustif, méthodique si possible qualitatif d'un test ou d'un ensemble
d'information en vue de tirer ce qu'il contient de significatif.
b) Analyse quantitative
C'est le calcul des données ou le chiffrage du corpus
(ensemble limité d'éléments : documents,
éléments, textes, articles...) sur lequel se fondent la base de
l'analyse de contenu. Cette méthode permet une première analyse
systémique des résultats obtenus. La matière de mon
analyse ici a été le questionnaire.
c) Analyse qualitative
Elle consiste à décrire les
particularités spécifiques des différents
éléments tels que les idées, les phrases, les mots
regroupés dans chacune des catégories et qui se dégagent
des seules significations quantitatives.
Cette analyse a été réalisée
à travers mon questionnaires et différents entretiens.
Ø
V-DIFFICULTES RENCONTREES LORS DE LA
RECHERCHE
Au cours de travaille, j'ai rencontrés un certain
nombre de difficultés liées essentiellement à :
Ø aux manques de bases des données
Ø difficultés de rencontrer des clients
représentatifs
Ø lenteur administrative due aux procédures
internes
Ø aux moyens financiers pour la prise des
rendez-vous
INTRODUCTION
Diagnostic : vient du grec diagnostikos qui
désigne l'aptitude à connaître, rendre compte de la
façon dont l'entreprise a pu satisfaire aux exigences liées
à la réalisation de ses objectifs découlant de la
détention de ressources financières.
Le diagnostic de l'entreprise évoque l'idée que
l'entreprise ait dans sa structure et dans son fonctionnement comparable
à un organisme vivant des anomalies, il vise donc à
déceler les points faibles et les points forts de l'entreprise afin de
corriger les premiers et d'exploiter à fond les seconds.
L'Analyse Financière a pour but d'établir un
diagnostic sur la situation financière, sa solvabilité, sur sa
rentabilité et son autonomie. Un tel diagnostic intéresse
plusieurs catégories d'agents : les créanciers actionnaires, les
gérants de portefeuille, les dirigeants de l'entreprise, les
concurrents, les fournisseurs, les experts comptables...
Selon le diagnostic mené par un analyste interne ou
externe, la diversité des objectifs poursuivis a conduit à des
conceptions différentes plus ou moins large et à
l'élaboration de nombreux outils d'analyse.
L'objectif d'une analyse externe est souvent limité
à un aspect particulier de la situation financière de
l'entreprise.
Par exemple, un banquier cherchera surtout à se faire
une idée précise sur les garanties du remboursement offert par
l'entreprise.
Les autres créanciers voudraient surtout savoir si les
conditions qui garantissent la disposition par l'entreprise, à tout
moment de ressources suffisantes pour honorer ses engagements sont
réunies. En d'autres termes, ils voudraient savoir si l'entreprise est
en situation de solvabilité.
Elle passe d'abord par une compréhension
détaillée de « l'économique » de l'entreprise :
compréhension du marché de l'entreprise, de la place qu'elle y
occupe, de l'adéquation de ses modes de production, de distribution et
de gestion des hommes à sa stratégie. Puis par une analyse
détaillée des principes comptables suivis afin de s'assurer
qu'ils traduisent la réalité économique de l'entreprise et
qu'ils ne la travestissent pas. À défaut, point n'est besoin de
faire une étude des comptes, ils n'en valent pas la peine et
l'entreprise est à éviter que l'on soit actionnaire,
prêteur ou salarié.
Le plan type d'analyse financière se compose de quatre
étapes :
· la génération de richesse
(évolution de l'activité, étude de la formation des
marges)?
· ...nécessite des investissements
(immobilisations, BFR)?
· ...qui doivent être financés (par
autofinancement, capitaux propres ou
endettement bancaire et financier)?
· ... et être suffisamment rentables
(rentabilité économique et rentabilité des capitaux
propres, effet de levier).
Ce n'est qu'alors que l'analyste peut conclure quant à
la solvabilité de l'entreprise étudiée et à la
création de valeur qu'elle peut dégager.
L'analyste peut avoir recours à l'analyse en tendance,
étudiant ainsi le passé pour diagnostiquer le présent et
prévoir l'avenir, à l'analyse comparative grâce à la
référence à d'autres entreprises similaires du même
secteur et à l'analyse normative qui s'appuie sur des règles
d'orthodoxie.
La notation financière, le rating en anglais,
apprécie la capacité de remboursement d'un emprunteur par une
note. Elle s'appuie sur un processus assez lourd d'analyse financière
pour les groupes dont une partie de la dette bancaire et financière est
susceptible d'être échangée sur un marché. Elle est
considérablement allégée grâce au recours au scoring
ou des méthodes des scores pour les petites et moyennes entreprises
notées par les assureurs crédit ou les banques pour leurs besoins
internes. La méthode des scores repose sur une analyse statistique des
comptes des entreprises qui sont comparés aux comptes d'entités
ayant connu des difficultés incluant la faillite. Ce processus de nature
automatique débouche sur une probabilité de défaillance de
l'entreprise. Il est surtout utilisé pour les PME.
CHAPITRE I. LE DIAGNOSTIC FINANCIER
LE DIAGNOSTIC FINANCIER
En bref
Etablir un diagnostic financier, c'est analyser la situation -
passée, présente et future -d'une association, d'un
établissement ou d'un service. Le diagnostic est également un
outil d'analyse dynamique permettant l'élaboration de divers documents
d'anticipation des besoins de financement futurs de l'association,
établissement ou service.
Ainsi, le diagnostic financier ne se réduit pas
à une étude exclusivement budgétaire et comptable dans un
secteur largement réglementé - mais bien à une analyse
économique globale faisant appel à des données
contextuelles sectorielles, économiques et de gestion.
Les associations ont en effet besoin de se doter d'outils de
gestion, en sus des documents
purement budgétaires et comptables, outils
adaptés à leurs spécificités, qui garantissent une
meilleure lisibilité économique de leur action.
Mots clés
Bilan financier, fonds de roulement (FR), besoin en fonds de
roulement (BFR), trésorerie, compte de résultat, soldes
intermédiaires de gestion (SIG), tableau de financement, ratios, plan
pluri-annuel de financement, solvabilité.
Le diagnostic financier permet de mesurer et
d'apprécier les performances passées, présentes et futures
de l'association, établissement ou service.
Il a pour objectif de déterminer entre autres la
solvabilité d'une structure et permet d'envisager certaines perspectives
d'évolution.
Il vise à répondre notamment aux questions
suivantes :
- Quelle est la solidité financière de
l'association aujourd'hui ?
- Comment est-on arrivé à la situation actuelle
?
- Quelle est l'efficacité économique de
l'association ?
- Quelle est sa pérennité financière ?
- Quelle est le sens de l'évolution future ?
4 étapes principales caractérisent le diagnostic
financier : replacer la structure dans son contexte, analyser les documents
comptables et financiers, calculer les ratios et conduire une analyse.
1. L'examen du contexte
Pour mener à bien une analyse, il est d'abord
nécessaire de replacer l'association dans son contexte. Il s'agit de
collecter le maximum d'informations qui permettent d'ajuster le diagnostic au
plus près de la situation particulière de l'association.
Ces données contextuelles portent sur l'environnement
interne de l'association comprenant des éléments tels que son
historique, ses valeurs, son projet associatif, etc... et porteront
également sur son environnement externe : compréhension du
secteur, définition du contexte politique, identification des enjeux du
territoire...
2. L'analyse des documents comptables et financiers
Les documents comptables et financiers constituent la base de
tout diagnostic financier.
Dans l'idéal, l'analyse portera sur les documents
comptables et financiers (notamment bilans et comptes de résultats) des
trois dernières années.
Le bilan financier
Le bilan de l'association, établissement ou service, se
présente sous la forme d'un tableau récapitulatif en deux parties
décrivant sa situation patrimoniale à un moment donné
exprimée en termes d'emplois (à l'actif) et de ressources (au
passif).
Le passif du bilan (partie droite) représente
l'ensemble des ressources financières dont dispose l'association : fonds
propres, ensemble des dettes et obligations contractées auprès de
créanciers extérieurs (institutions financières,
fournisseurs...). Attention, certaines rubriques des fonds propres sont
soumises à un traitement particulier : réserves, report à
nouveau, résultat, provisions réglementées, etc. En effet,
les modes de financement et de tarification (voir fiche pratique de gestion
« La tarification ») permettent aux établissements et services
sociaux et médico-sociaux, sous certaines conditions, de constituer des
réserves ou des provisions (par le biais du mécanisme
d'affectation du résultat), pour des objets précis, dont
l'utilisation peut être soumise à l'autorité de
tarification. Au passif du bilan figurent également les fonds
dédiés qui représentent des ressources dont l'affectation
- liée au projet - est programmée.
L'actif du bilan (partie gauche) représente l'ensemble
des biens (immobilisations, stocks...) et droits (créances...)
détenus par l'association et nécessaires à son
activité.
Le bilan permet entre autres de mesurer la solvabilité
de l'association, établissement ou service, c'est à dire sa
capacité à un moment donné à payer, à
rembourser ses dettes.
Procéder à l'analyse financière du bilan
nécessite de retraiter le bilan comptable de manière à
présenter les différents éléments de ce bilan en
fonction de leur degré
d'exigibilité ou de leur degré de
liquidité. Un tel retraitement permet en outre d'identifier
différents sous-ensembles à l'actif et au passif qui serviront de
base à l'analyse de l'équilibre financier de l'association.
Les emplois et les ressources sont ventilés en fonction
du cycle auquel ils se rapportent
et selon leur stabilité :
Ø liés au cycle d'investissement : ce sont des
emplois et des ressources stables (haut du bilan) ;
Ø liés au cycle d'activité /
d'exploitation : ce sont des emplois et des ressources cycliques, de court
terme (bas du bilan).
Le bilan financier permet de dégager les 4 grandes
masses que sont le fonds de roulement d'investissement (FRI), le fonds de
roulement d'exploitation (FRE), le besoin en fonds de roulement (BFR) et la
trésorerie (T).
Le compte de résultat
L'analyse du compte de résultat présente un
triple objectif :
v Analyser les marges de l'association et déterminer
des résultats intermédiaires facilitant l'élaboration du
diagnostic de la structure.
v Evaluer l'activité de l'association et sa
capacité à être solvable.
v Déterminer les ressources internes
dégagées et permettant d'autofinancer certaines
activités.
Le compte de résultat permet de faire apparaître
les soldes intermédiaires de gestion (SIG), appréciables pour
saisir le mécanisme de formation du résultat et améliorer
le diagnostic financier.
Il convient ainsi de dissocier :
v Ce qui relève de l'activité normale de la
structure (son cycle d'exploitation).
v Ce qui résulte de son mode de financement :
l'endettement a une incidence sur le résultat par le biais des charges
financières (son résultat financier).
v Ce qui est dû à des éléments
exceptionnels : éléments qui ne vont pas se renouveler dans le
futur et qui sont indépendants de l'activité normale de la
structure (son résultat exceptionnel).
Le tableau de financement
Le tableau de financement, ou tableau des mouvements de
trésorerie, complète les informations fournies par le bilan et le
compte de résultat. Il présente les mouvements ou flux de fonds
relatifs à l'exploitation et aux investissements au cours d'un ou
plusieurs exercices passés.
La construction d'un tableau de financement permet de
comprendre l'évolution de la structure et des liquidités de
l'association.
3. Le calcul des ratios
Les ratios permettent d'évaluer ponctuellement les
soldes des actifs et des passifs apparaissant au bilan en les comparants
à d'autres comptes du bilan ou du compte de résultat.
Utilisés en complément d'une analyse des grands
équilibres cités précédemment, ils sont
indispensables pour affiner le jugement d'une situation financière.
L'analyse d'un ratio s'effectue principalement par comparaison
:
- La valeur absolue d'un ratio n'a isolément qu'une
signification partielle ; c'est son évolution dans le temps qui importe
(ou sa comparaison avec le même ratio d'autres structures
comparables).
- Il doit être rapproché avec d'autres ratios
(par exemple, les dettes doivent être comparées avec les fonds
propres, la capacité d'autofinancement).
- Le ratio d'une association ne peut-être comparé
qu'avec des ratios d'autres associations comparables, du même secteur
d'activité, et de même taille.
Il n'est pas nécessaire d'en calculer un très
grand nombre pour obtenir le complément d'analyse recherché.
Certains sont communs à toutes les associations,
d'autres ne sont pertinents que pour un secteur ou une structure
donnés.
Sont distingués :
v Les ratios d'activité,
v Les ratios de structure financière,
v Les ratios de rentabilité,
v Les ratios de liquidité et de trésorerie.
4. L'analyse
L'analyse repose sur l'examen des documents d'au minimum deux
ans, afin d'éviter le risque de tirer des conclusions sur la base de
situations atypiques ou ponctuelles (suivant ou précédant un
investissement important, une restructuration ...), ne reflétant donc
pas forcément la réelle situation financière de
l'association.
Les grandes masses et ratios, mis en évidence
précédemment, servent de support à cette
phase qui consiste à analyser et évaluer :
Ø Les risques majeurs encourus,
Ø L'évolution de la structure
financière,
Ø L'efficacité de l'association.
L'étude de chacun des points devra répondre aux
questions suivantes :
Ø Quelle est la situation au moment de l'analyse ?
Ø Quel est le sens de l'évolution
constatée et quelles en sont les causes ?-
Ø Quelle est l'évolution prévisible pour
le futur proche ?
Ø Quelles sont les solutions/projets possibles au
regard de la situation ?
L'analyse de chaque donnée se déroule en deux
temps :
Ø Une phase analytique où la valeur et
l'évolution de chaque élément sont étudiées.
Cette phase fait ainsi ressortir les premiers éléments de
diagnostic.
Ø Une phase synthétique fondée sur les
interactions des différents éléments et sur une vision
globale.
La synthèse de l'analyse permet de donner une image de
la situation financière de la structure d'une part et de définir
des perspectives d'évolution d'autre part. Tout diagnostic doit en effet
se projeter vers l'avenir en proposant des orientations et
préconisations découlant de la situation financière.
Pourront ainsi être établis sur la
base du diagnostic, un plan pluriannuel de financement, le
compte de résultat et le bilan prévisionnel de l'association,
établissement ou service.
Enfin, une même situation financière peut
conduire à des conclusions sensiblement différentes suivant le
point de vue selon lequel se place l'analyste (gestionnaire
d'établissement, autorité de tarification, organisme de
contrôle, partenaire financier, commissaire aux comptes...) et ce qu'il
privilégie : sécurité et disponibilité des
moyens,
ajustement strict des ressources, solvabilité, etc.
Auteurs :
Audrey Bouteley, Conseillère technique
à l'Uriopss Centre
Papis Gomes Benante, DEES Management et Gestion
PME, IECF
5. Objectifs du diagnostic financière
Un
objectif commun: gérer au mieux les relations avec les
actionnaires et les Créanciers.
Une
démarche différente:
Diagnostic
financier: Evaluer la situation financière actuelle (résultant de
décisions passées).
Gestion
financière: Sélectionner les décisions optimales pour le
futur.
Décisions de
financement
Décisions
d'investisst
![](Le-diagnostic-financier6.png)
5.1. Objectifs du diagnostic financière
Analystes externes:
- actionnaires
- banquiers
- clients, fournisseurs
-autres (personnel,...)
Dirigeants
Comptes annuels
Comptes annuels
Autres informations
Evaluation de la rentabilité
du placement
Evaluation du risque du
Placement
Contrôle des performances
Gestion du futur
(Planification)
5.2. Les points-clés du diagnostic
Objectif général:
- Evaluation de la santé financière de
l'entreprise
- Base des décisions futures
Santé financière: une approche
multi-critères
Structure financière
Solvabilité et
liquidité
Effet de levier
Liquidité
Rentabilité
Conflit possible
et solvabilité
Partenaires concernés et différentes
approches du diagnostic financier
· Risque de non-paiement des
échéances de
règlement (liquidité)
· Possibilité de règlement en cas
de faillite
(solvabilité)
Banquiers et
fournisseurs
Actionnaires
· Rentabilité actuelle et future de
l'entreprise
· Variabilité de la
rentabilité
· Diagnostic défensif: identifier et
expliquer les
difficultés rencontrées
· Diagnostic offensif: apprécier la marge
de
manoeuvre de l'entreprise avant des
décisions
stratégiques
Gestionnaires
5.3. Risque, rentabilité et préoccupation des
« financeurs »
![](Le-diagnostic-financier9.png)
Résultat, rentabilité...
5.4. Le bilan comptable: une approche en termes de
stocks
![](Le-diagnostic-financier10.png)
5.5. Le compte de résultat: une approche en termes
de flux
Historique de
l'activité d'une entreprise permettant de déterminer
l'enrichissement de l'entreprise au cours
d'un exercice.
Découpage de l'activité en trois domaines
fonctionnels.
![](Le-diagnostic-financier13.png)
Un raisonnement
en termes de produits et de charges et non en termes d'entrées et
sorties d'argent.
5.6. Les limites du bilan comptable (1)
Constat
général:
Le bilan comptable ne reflète qu'imparfaitement la
réalité économique de l'entreprise
![](Le-diagnostic-financier16.png)
5.7. Les limites du bilan comptable (2)
Les
défauts du bilan comptable dans une optique patrimoniale:
Les actifs fictifs (encours inscrits à l'actif
et dépourvus de toute liquidité)
Ø Optique comptable: échelonner l'impact sur le
résultat de certaines charges (frais d'établissement,
R&D,...)
Ø Optique patrimoniale: Valeur nulle en cas revente.
L'évaluation au coût
historique.
Ø Optique comptable: Coût achat (VB) -
Amorti. Ou Prov.
Ø Optique financière: Evaluation de la valeur de
marché des actifs.
Une prise en compte insuffisante de la
liquidité des créances et de l'exigibilité des
dettes.
5.8. Les limites du bilan comptable (3)
Les
défauts du bilan comptable dans une optique fonctionnelle: les
engagements hors-bilan
Le crédit-bail:
Ø Optique comptable: les biens financés par CB
n'appartiennent pas à l'entreprise
Ø Optique fonctionnelle: CB Achat
financé par emprunt
Les effets escomptés non
échus:
Ø Optique comptable: les créances
cédées n'appartiennent plus à l'E
Ø Optique financière: EENE
Créance client financée par crédit
bancaire CT.
Structure financière et risque de faillite: le
bilan patrimonial
Objectif: Evaluer le patrimoine des actionnaires et le risque
de faillite.
Principe général: Raisonnement en termes de
liquidité des actifs et d'exigibilité du passif.
Liquidité
Exigibilité
![](Le-diagnostic-financier21.png)
le bilan patrimonial
6. Grands principes et sources d'information pour le
bilan patrimonial
Liquidité des créances / Exigibilité des
dettes
Ø se référer à l'état des
échéances des créances et des dettes
La
valeur de marché des actifs
Ø éliminer les actifs fictifs
Ø se référer à la valeur de
revente (expertise) ou à défaut garder la valeur nette
La
répartition du résultat (réserves ou R.A.N vs
dividendes)
Tenir
compte des impôts latents sur certains éléments du passif
(subv. investissement, provisions
réglementées)
Auteurs : L.Vilanov
Papis Gomes Benante, DEES Management et Gestion
PME, IECF
SECTION I : COMPTABILITE FINANCIERE ET LES COMPTES
ANNUELS.
L'analyse de la situation financière s'appuie
principalement sur les documents de synthèse produits par la
comptabilité financière selon les normes en vigueur.
1.1. La comptabilité financière.
v Système d'organisation, de traitement et de
communication de l'information financière.
v Obligation légale (Code de Commerce) et fiscale.
v Outil de gestion des entités.
v Tâches comptables : classer, saisir, enregistrer,
contrôler, communiquer, etc.
v Phases du travail comptable :
Ø enregistrement quotidien des informations
chiffrées,
Ø tenue et contrôles des comptes,
Ø taches fiscales et sociales,
Ø présentation des documents annuels : bilan,
résultat, annexe.
1.2. Les comptes annuels.
v Selon le système comptable adapté à la
taille de l'entreprise.
v Travaux de fin d'exercice et d'inventaire.
v Présentation de la situation du patrimoine de
l'entreprise.
v Evaluation du résultat de l'exercice.
v Analyse de l'évolution de la situation de
l'entreprise par comparaison de bilans et tableaux de résultats
successifs.
1.3. Les principes comptables à respecter.
§ Principe de prudence afin d'apprécier
raisonnablement des faits et d'éviter des risques.
§ Principe de régularité des comptes et de
conformité aux normes en vigueur.
§ Principe de l'image fidèle.
§ Principe de sincérité des comptes ou de
bonne information.
§ Principe de non compensation entre les postes.
§ Principe de continuité de l'exploitation et non
de liquidation.
§ Principe de spécialisation ou
d'indépendance des exercices.
§ Principe du nominalisme ou des coûts historiques
sauf nouvelles normes
internationales.
§ Principe de permanence des méthodes.
SECTION II : ANALYSE FINANCIERE.
L'analyse financière utilise des
méthodes et des techniques adaptées aux données
comptables, économiques et sociales des entreprises.
2.1. Objet.
· Appréciation de la situation patrimoniale de
l'entreprise à une date déterminée.
· Vision synthétique de l'entreprise au travers
des documents de synthèse.
· Comparaison de cette situation aux situations
précédentes.
· Constat d'une évolution sur plusieurs
exercices.
· Comparaison de la situation à celle des
entreprises du même secteur d'activité.
· Analyse des équilibres financiers et des
performances.
2.2. Préalables à l'analyse et au
diagnostic.
· Situation dans le temps : entreprise nouvelle, etc.
· Analyse selon le secteur et la nature de
l'activité : distribution, production, services,
etc.
· Objectifs recherchés : mesure des performances,
projet d'investissement, origine des difficultés, etc.
· Limites de l'analyse ou son périmètre :
entreprise indépendante ou groupe.
· Autres éléments : positionnement de
l'entreprise, sur le marché, type de produits, concurrence, innovation,
situation de sous-traitance, réseau commercial et force de vente,
etc.
2.3. Prolongements possibles à l'analyse.
§ Simulation, projection, hypothèses.
§ Prévisions d'activité et de
résultats.
§ Propositions de solutions en vue de prises de
décisions.
SECTION III : DESTINATAIRES DE L'INFORMATION
FINANCIERE.
3.1. Le chef d'entreprise et les dirigeants.
Ils ont besoin d'informations sur le fonctionnement de leur
entreprise afin de repérer les éléments susceptibles
d'améliorations. Ils demandent des 'informations facilitant la prise de
décisions (investissement, choix de financement, ...) engageant l'avenir
de l'entreprise.
3.2. L'actionnaire et l'associé.
Il est intéressé par la rentabilité
immédiate de son apport (dividende) mais aussi par sa rentabilité
future à long terme (plus value, droits financiers).
3.3. Le prêteur.
Il s'agit du banquier, de l'organisme financier, de
l'établissement de crédit, de l'obligataire.
A long terme, sa préoccupation est de percevoir une
rémunération en contrepartie de son prêt
(intérêt) et être assuré du remboursement dans le
délai prévu.
Il s'intéresse à la solvabilité de
l'entreprise, à son taux d'endettement, à sa capacité
d'autofinancement, à sa rentabilité, aux risques encourus.
Il couvre les risques par des garanties réelles ou
personnelles.
A court terme, il apprécie la solvabilité de
l'entreprise, le fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement, la
trésorerie.
3.4. L'administration fiscale.
Elle veille au respect de l'application des textes
réglementaires fiscaux (TVA, amortissements, déductibilité
des charges, par exemple) et au paiement dans les délais prévus
des différents impôts dus par l'entreprise. Elle contrôle
l'évaluation des résultats fiscaux.
3.5. La société de crédit-bail.
Elle est surtout attentive au respect des engagements
donnés par l `entreprise, en particulier de s'assurer de l'encaissement
des redevances.
3.6. Autres tiers et partenaires.
Sont intéressés par l'information
financière : les fournisseurs et créanciers, les clients, les
sociétés de recouvrement de créances, les
sociétés d'affacturage, le personnel, l'analyste financier, les
conseillers, les auditeurs, l'expert-comptable, les chambres de commerce et
d'industrie, les collectivités territoriales, etc.
SECTION IV. ELEMENTS DU DIAGNOSTIC FINANCIER.
Les principaux objectifs de l'analyse financière sont
de mesurer la rentabilité économique de l'entreprise et la
rentabilité financière des capitaux investis, d'apprécier
les équilibres de la structure financière, de constater son
évolution et de formuler un diagnostic.
4.1. L'étude de la croissance.
· Du chiffre d'affaires (en unité monétaire
courante ou constante, en %).
· Des productions vendues, stockées,
immobilisées.
· Diversification d'activité, exportations,
nouveaux produits, nouveaux marchés, innovation, etc.
4.2. L'analyse de la rentabilité et de
l'évolution.
· Résultats par nature :
o Exploitation.
o Financier.
o Exceptionnel.
· Soldes intermédiaires de gestion :
o Marge commerciale.
o Valeur Ajoutée (formation
et répartition).
o Excédent Brut d'Exploitation
(après charges de personnel et impôts).
o Résultat d'exploitation (après amortissements,
dépréciations et provisions d'éléments
d'exploitation).
o Charges financières liées à
l'endettement et des produits financiers
o Eléments exceptionnels dont cessions.
o Résultat net.
o Ratios liés à l'activité et à la
rentabilité.
· Analyse des charges :
o Par variabilité : charges variables ou
opérationnelles et fixes ou de structure
o Seuil de rentabilité (en valeur, en
quantité, date du point mort)
4.3. L'évaluation de la capacité
d'autofinancement de l'exercice.
Elle représente le surplus dégagé par
l'activité de l'entreprise permettant d'assurer le maintien et le
développement de son activité sur ses fonds propres.
La part de la CAF maintenue dans l'entreprise sous forme de
réserves et
d'amortissements, constitue l'autofinancement :
o de maintien ou de renouvellement,
o d'expansion, de capacité ou de
développement.
Deux méthodes de calcul :
· soustractive à partir de l'EBE, à l'aide
des produits encaissés et des charges
décaissées,
· additive à partir du résultat net et des
charges et des produits calculés.
4.4. La détermination de la variation de
trésorerie d'exploitation.
Il peut s'agir d'un Excédent ou d'une Insuffisance de
Trésorerie d'Exploitation.
Elle tient compte des décalages existant entre les flux
réels comme les achats et les ventes et les flux financiers tels que les
encaissements et les décaissements.
Elle doit être suffisante pour éviter de graves
difficultés financières puisqu'elle est utilisée aux
paiements des échéances sur emprunts, de la participation, des
impôts sur les bénéfices, à l'amélioration
de la trésorerie nette, à l'investissement.
Elle peut être évaluée à partir
soit :
· des encaissements et décaissements
d'exploitation,
· de l'EBE et de la variation du BFRE.
4.5. L'analyse statique de la structure du bilan.
Après retraitement du bilan comptable selon l'objectif
recherché l'analyse peut porter soit sur :
· Le bilan financier ou patrimonial ou
liquidité (fonds de roulement financier, fonds de
roulement propre, fonds de roulement étranger, endettement,
liquidité, exigibilité, solvabilité, appréciation
du risque).
· Le bilan fonctionnel avec
mise en évidence du fonds de roulement net global, du besoin en fonds de
roulement d'exploitation et hors exploitation, de la trésorerie
nette.
Les résultats des ratios permettent de comparer la
structure financière de l'entreprise à des
références sectorielles.
4.6. L'analyse dynamique.
Certains tableaux permettent d'effectuer une analyse de
l'évolution de la structure financière et de ses composantes :
· Tableau de financement
(analyse de la politique d'investissement et de financement),
· Tableaux des flux de
trésorerie,
· Tableau pluriannuel des flux financiers,
· Tableau de bord, etc.
4.7. La formulation du diagnostic financier.
A l'issue des analyses menées, un diagnostic financier
doit être formulé ainsi que des propositions d'actions sur le
financement, l'investissement, la rentabilité de l'entreprise.
Il peut conduire à la mise en place éventuelle
d'un plan de redressement.
4.8. Les différentes étapes du
diagnostic.
1°) L'entreprise est-elle profitable
?
· croissance,
· positionnement dans le marché,
· marges,
· seuil de rentabilité.
2°) L'entreprise est-elle rentable
?
· rentabilité des capitaux propres,
· effet de levier financier,
· rentabilité économique des
investissements.
3°) La structure financière est-elle
adaptée ?
· moyens de financement,
· niveau d'endettement et autonomie
financière,
· capacité de remboursement des dettes,
· solvabilité, liquidité,
exigibilité.
4°) L'entreprise génère-t-elle
des flux positifs ?
· en trésorerie,
· origine des flux nets de trésorerie :
activité, financement, investissement.
4.9. La démarche prévisionnelle.
Afin d'anticiper les prévisions d'activités, il
est conseillé d'établir des documents prévisionnels, dans
le cadre de la gestion prévisionnelle et du contrôle
de gestion tels que :
· Les différents budgets
: ventes, achats, trésorerie.
· L'évaluation du besoin en fonds de
roulement prévisionnel normatif en fonction du chiffre
d'affaires.
· Les plans de financement des
investissements.
· Les documents de synthèse
prévisionnels : bilan et tableau de résultat.
SECTION V : PREVENTION DES DIFFICULTES DES
ENTREPRISES.
Les pouvoirs publics, les organismes professionnels, les
organismes financiers s'intéressent à la prévention des
difficultés des entreprises, à leur règlement amiable,
à la protection des créanciers, en application des
recommandations des différentes lois.
Des mesures préventives concernent les grandes
entreprises :
· établissement de situations
intermédiaires ou semestrielles,
· tableau de financement obligatoire,
· plan de financement prévisionnel,
· tableau de résultat et bilans
prévisionnels,
· suivi de l'endettement et de la trésorerie.
La Centrale des Bilans de la Banque de France et la Banque
Centrale Européenne ont développé des méthodes
permettant d'obtenir une indication sur le degré de
vulnérabilité et la cotation des entreprises dans les
différents secteurs d'activités : la méthode
des scores.
Le score réalisé par une entreprise indique sa
probabilité de défaillance, de normalité ou de risque.
Le score est calculé à l'aide de plusieurs
ratios affectés de coefficients de
pondération.
SECTION VI. DIFFICULTES ET DEFAILLANCES DES
ENTREPRISES.
La loi définit ainsi les difficultés «tout
fait de nature à compromettre la continuité de
l'exploitation ».
Les signes de difficultés proviennent de l'analyse
financière et aussi de certaines événements :
suractivité, litiges et contentieux, conflits sociaux, pertes de
marchés, ...
L'origine des défaillances se
situe bien souvent parmi les éléments suivants :
· investissements démesurés par rapport
aux possibilités financières de l'entreprise,
· manque ou insuffisance de capitaux propres,
· recours trop important à l'endettement,
· erreurs de gestion répétées et
lourdes de conséquences négatives,
· mauvaises décisions ou décisions
hasardeuses,
· conflits entre associés, climat social
détérioré,
· outil de production et infrastructure peu performants,
retard d'investissement,
· qualification insuffisante du personnel,
· retard ou défaut de paiement des clients,
· difficultés à obtenir des concours
bancaires courants,
· ralentissement de l'activité et baisse du
chiffre d'affaires,
· charges fixes importantes, masse salariale
exagérée,
· absence d'une gestion rigoureuse,
· perte de compétitivité due à des
coûts trop élevés,
· défaut de maîtrise des stocks et de la
gestion des approvisionnements,
· situation de dépendance : sous-traitance,
filiale d'un groupe,
· Etc.
CHAPITRE II : REDRESSEMENT.
1. Le règlement amiable.
Cette procédure est ouverte « à toute
entreprise commerciale qui, sans être en état de cessation de
paiement, éprouve une difficulté juridique, économique ou
financière ou des besoins qui ne peuvent être couverts par un
financement adapté aux possibilités de l'entreprise ».
La procédure est engagée par une demande
écrite adressée par le représentant légal de
l'entreprise au président du tribunal de
commerce. Cette correspondance présente les
difficultés et propose des mesures de
redressement.
Si les propositions formulées permettent d'envisager un
redressement de la situation de l'entreprise, le président du tribunal
ce commerce désigne un conciliateur pour une
mission de trois mois.
La suspension des poursuites peut
être décidée afin d'éviter toute saisie de la part
des créanciers.
Le conciliateur doit négocier un accord avec les
principaux créanciers et les dirigeants : délai de paiement,
remise de dettes, abandon de créances, ...
Un mandataire peut être
nommé pour préparer une restructuration de l'entreprise.
2. Le redressement judiciaire.
Cette procédure s'applique à tout
commerçant ou personne morale de droit privé qui se trouve en
état de cessation de paiement c'est à
dire « qui est dans l'impossibilité de faire face au passif
exigible avec son actif disponible ».
Elle débute soit :
§ à la demande du débiteur qui
dépose son bilan,
§ à la demande des créanciers, du
ministère public ou du président du tribunal de commerce.
Le tribunal peut prononcer soit :
§ un jugement d'ouverture de la procédure de
redressement judiciaire,
§ la liquidation judiciaire de
l'entreprise,
Il désigne :
§ un administrateur judiciaire, mandataire de justice
chargé de faire le bilan économique et social de l'entreprise et
de proposer des solutions de redressement,
§ un représentant des créanciers,
mandataire de justice,
§ un représentant des salariés,
§ un juge commissaire, magistrat qui veille au bon
déroulement de la procédure.
La durée de la procédure peut aller de trois
mois à un an et se termine soit par la continuation de l'activité
de l'entreprise, soit par sa cession.
Plusieurs possibilités peuvent être
envisagées :
§ l'entreprise ne peut pas être
redressée,
§ changement de cadre juridique,
§ intervention d'un partenaire externe,
§ maintien des structures existantes.
Quelle que soit la solution retenue pour redresser
l'entreprise, les étapes suivantes doivent être respectées
:
§ études des conditions économiques et des
mesures à prendre,
§ impact des mesures sur le plan social,
§ état des équipements et des
investissements,
§ évaluation des besoins de financement
SECTION I : SYNTHESES.
2.1. Le cycle du diagnostic financier
Conclusion
Rapport de
Synthese
Ratios
ACTIVITE
REELE
BILAN COMPTABLE
ET COMPTE DE RESULTA
APPROCHE FONCTIONNELLEMENT
· Bilan fonctionnel
· S.I.G
v F.R.N.G
ACTIONS PROPOSITIONS
DE DECISIONS
Le réel : L'activité de
l'entreprise
Image Synthetiquede la realite
Mise en forme condensée et
analyse :
· Tableau de Résultat :
Ø S.I.G. et C.A.F.
· Bilan :
Ø Bilan fonctionnel
· Tableau financement
· Tableau des flux de trésorerie
Ratios:
grandeurs caractéristiques
de la structure
. Interpretation
. Analyse
. Diagnostic
Actions
corresctives
2. La méthodologie du diagnostic financier.
· COMPTE DE RESULTAT:
· BILAN FONTIONNEL :
· RATIOS.
· TABLEAU DE FINANCEMENT.
· TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
Comparaisons :
Ø Sectorielles.
Ø dans le temps (évolution).
Analyse :
Ø forces.
Ø faiblesses économiques et
financières,
Ø rapport de synthèse.
Appréciation de :
Ø activité, _
l'endettement,
Ø la rentabilité,
_ la solvabilité,
Ø l'investissement, _
l'équilibre financier.
Ø le financement,
Ø la trésorerie,
· PRONOSTIC ET THERAPEUTIQUE
· Volume de Chiffre d'affaires.
· Evolution des produits et des charges.
· Valeur ajoute (formation ;
Répartition).
· Formation du résultat.
· S.I.G : E.B.E., Valeur
ajoutée.
· C.A.F
Chiffre d'affaire
Excédent Brut d'Exploitation
Résultat d'exploitation
.Capitaux Investis:
-en immobilisations,
-dans le B.F.R.
.Structure du financement.
.Endettement.
.Trésorerie (résultantes de
l'activité).
Investissement
Financement
Trésorerie
F.R.N.G.
B.F.R.
Et.
SECTION II : ANALYSE DE SITUATIONS.
Trois critères et des évolutions dans le temps :
v Le Chiffre d'Affaires (CA),
v Le Fonds de Roulement Net Global (FRNG),
v Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR)
1. Cas n° 1
![](Le-diagnostic-financier26.png)
2. Cas n° 2
![](Le-diagnostic-financier27.png)
3. Cas n° 3
![](Le-diagnostic-financier28.png)
4. Cas n° 4
![](Le-diagnostic-financier29.png)
5. Cas n° 5
![](Le-diagnostic-financier30.png)
6. Cas n° 6
![](Le-diagnostic-financier31.png)
7. Cas n° 7
![](Le-diagnostic-financier32.png)
8. Cas n° 8
![](Le-diagnostic-financier33.png)
SECTION III : INDICATEURS A SUIVRE.
1°) Le chiffre d'affaires ou la production vendue :
croissance, stagnation, diminution, chute.
2°) La marge commerciale par rapport au chiffre
d'affaires (%).
3°) La valeur ajoutée : croissance, stagnation,
décroissance, niveau par rapport à la production ou au chiffre
d'affaires.
4°) Les effectifs et la masse salariale :
évolution par rapport à la valeur ajoutée, au chiffre
d'affaires ou à la production, gain ou perte de productivité.
5°) Les investissements et les amortissements : types
d'investissements, diminution des
amortissements, vieillissement des infrastructures et des
équipements, absence ou faiblesse des investissements.
6°) Le recours au crédit-bail comme moyen de
financement de certains investissements :
engagements hors bilan, coûts induits.
7°) L'importance et l'évolution des
dépréciations sur les actifs immobilisés et actifs
circulants ainsi que des provisions pour risques et charges.
8°) L'évolution des charges financières par
rapport à la valeur ajoutée ou au chiffre d'affaires:
augmentation signe d'endettement ou diminution conséquence du
désendettement, découverts bancaires, escomptes des effets de
commerce.
9°) Les résultats nets successifs par rapport au
chiffre d'affaires : bénéfices ou pertes.
10°) Le fonds de roulement, le besoin en fonds de
roulement et la trésorerie : indicateurs
fondamentaux d'équilibre ou déséquilibre
de la structure financière.
11°) La capacité d'autofinancement et son
évolution par rapport aux investissements.
12°) La rotation des stockages et la durée du
stockage : allongement de la durée en raison d'un ralentissement
d'activité.
13°) Le crédit clients par rapport aux chiffre
d'affaires, le crédit fournisseurs par rapport aux
approvisionnements.
14°) L'indépendance financière : bonne ou
faible selon le rapport des dettes sur les fonds propres ou selon la structure
du passif du bilan.
15°) Les prélèvements de
bénéfices ou les distributions de dividendes : autofinancement
brut.
16°) La trésorerie : active
(disponibilités) et passive (concours bancaires ou soldes
créditeurs de banque).
17°) Les variations des ressources et des emplois, du
fonds de roulement, du besoin en fonds de roulement et de la
trésorerie.
18°) Le poids du besoin en fonds de roulement par rapport
au chiffre d'affaires.
19°) L'évolution des ratios d'activité, de
financement et de rentabilité.
20°) La position de l'entreprise par rapport aux ratios
moyens du secteur d'activité.
AUTEUR :
IUT GEA - 831 S3 -Le diagnostic financier - Daniel
Antraigue.
Papis Gomes Benante, DEES Management et Gestion
PME, IECF
SECTION IV : L'EQUILIBRE FINANCIER
Le but est de savoir si l'entreprise finance son
activité avec des ressources stables qui ont l'avantage d'être
pérennes et peu chères ou avec des concours bancaires courants
(découverts) qui ont un coût élevé et qui
dépendent du bon vouloir de la banque. Vous allez étudier le
bilan, le bilan fonctionnel et le tableau de financement de l'entreprise pour
étudier le financement de l'entreprise. Vous proposerez ensuite à
l'entreprise des solutions pour améliorer sa situation.
A. Étude du FRNG
1. Niveau du FRNG
Commencer par indiquer le montant des ressources stables et
des emplois stables de N puis le FRNG de N.
Si le FRNG est positif, l'entreprise dispose d'un
excédent de ressources stables qui va lui permettre de financer son BFR.
S'il est négatif, l'entreprise a un besoin structurel de ressources
stables.
Indiquez quels sont les emplois stables et les ressources
stables les plus importantes en % du total du bilan. Si c'est possible, faites
le lien avec le contexte de l'entreprise.
Vous pouvez utiliser le ratio de couverture des emplois
stables : Ressources stables / Emplois stables. S'il est supérieur
à 1 le FRNG est positif. Ce ratio doit être le plus grand possible
et progresser d'une année sur l'autre.
2. Variation du FRNG dans le temps
Le but est de savoir si la situation s'est
améliorée ou au contraire elle s'est dégradée.
Indiquer la variation du FRNG entre N et N-1 en valeur et en taux de variation.
Utilisez le tableau de financement pour expliquer les variations les plus
importantes des emplois et ressources stables. Faites le lien avec le contexte
de l'entreprise. Calculez la variation du ratio de couverture des emplois
stables.
3. Comparaison avec le secteur
Le but est de savoir si l'entreprise est dans une meilleure
situation que ses concurrents. Pour cela, comparez le ratio de couverture des
emplois stables avec la moyenne sectorielle.
B. Étude du BFR
1. Le BFRE
a) Niveau du BFRE
Indiquer le montant des actifs circulants d'exploitation de N,
le montant des dettes circulantes d'exploitation de N, et le BFRE de N.
Si le BFRE est positif, cela signifie que le cycle
d'exploitation de l'entreprise fait naitre un besoin de financement.
L'entreprise doit trouver des fonds pour mener à bien son
activité. S'il est négatif (souvent le cas des entreprises de
grande distribution), le cycle d'exploitation fait naitre des ressources que
l'entreprise devra valoriser.
Indiquez quels sont les emplois et les dettes d'exploitation
les plus importantes en % du total du bilan. Si c'est possible faites le lien
avec le contexte de l'entreprise.
Calculez
Le ratio de couverture des capitaux investis
: Ressources stables / (Emplois stables + BFRE). Un ratio
supérieur à 1 signifie que les ressources stables couvrent les
emplois stables mais également la part du cycle d'exploitation non
financé par des ressources cycliques. Le ratio doit être le plus
grand possible et progresser d'une année sur l'autre.
· le BFRE en chiffre d'affaires : BFR/
CA HT * 360. Ce ratio représente le nombre de jour du CA utilisé
par le BFRE. Il doit être le plus petit possible.
· la durée moyenne de stockage :
stock moyen/ Coût annuel des achats (ou de la production) *360. Le stock
moyen est égal au (stock de début de période + stock de
fin de période) /2. La durée moyenne de stockage doit être
la plus petite possible.
· le délai de crédit client
: encours moyen des créances clients / chiffre d'affaires TTC
*360. L'encours moyen des créances clients est
égal : A la moyenne des créances clients + EENE - avances et
acomptes reçus sur commande en cours de début de
l'exercice et de fin d'exercice. L'entreprise doit essayer de réduire
son délai de crédit client.
· le délai de crédit fournisseur :
encours moyen des dettes fournisseurs / chiffre d'affaires TTC * 360. L'encours
moyen des dettes fournisseur est égal à la moyenne des
crédits fournisseurs L'entreprise doit essayer d'augmenter son
délai de crédit fournisseur.
b) Variation du BFRE dans le temps
Le but est de savoir si la situation s'est
améliorée ou au contraire dégradée. Pour cela,
calculez la variation du BFRE en valeur et en %. L'entreprise doit essayer de
réduire son BFRE d'une année sur l'autre.
Une augmentation de l'activité (lors d'investissement)
se traduit généralement par une augmentation du BFR alors qu'une
réduction d'activité devrait se traduire par une réduction
du BFRE.
Calculez la variation des ratios et indiquez si cette
variation va dans le bon sens.
c) Comparaison avec le secteur
Le but est de savoir si l'entreprise a une situation meilleure
que celle de ses concurrents. Pour cela comparez les différents ratios
aux moyennes sectorielles.
2. Le BFRHE
a) Niveau du BFRHE
Indiquer le montant des actifs circulants hors exploitation de
N, le montant des dettes circulantes hors exploitation de N et le BFRHE de N.
Le niveau du BFRHE s'explique le plus souvent par :
Les dettes sur immobilisations : l'entreprise a investi mais
règle son fournisseur à crédit. Cette ressource hors
exploitation n'est pas pérenne. Lors du prochain exercice, l'entreprise
va surement régler ce qu'elle doit à son fournisseur.
Les VMP : l'entreprise a acheté des titres dans un but
spéculatif. Il faut se renseigner sur leur rentabilité (dividende
reçue, coupons perçus, prévision du cours de revente).
Si le BFHE est positif, cela veut dire que les
opérations hors exploitation de l'entreprise font naitre un besoin de
financement. Si le BFHE est négatif, cela veut dire que les
opérations hors exploitation de l'entreprise génèrent des
ressources pour l'entreprise.
Indiquez quels sont les emplois et les dettes hors
exploitation les plus importantes en % du total du bilan. Si
c'est possible faites le lien avec le contexte de l'entreprise.
Si le BFRHE est important (+ de 25% du BFR) il peut être
utile de calculer le BFRHE en chiffre d'affaires.
b) Variation du BFRHE dans le temps
Le but est de savoir si la situation s'est
améliorée ou au contraire dégradée. Pour cela
calculez la variation du BFRHE en valeur et en %. L'entreprise doit essayer de
réduire son BFRE d'une année sur l'autre. Si vous avez
calculé le BFRHE, mesurez sa variation en valeur et en %.
c) Comparaison avec le secteur
Comparez le BFRHE en jours de CA avec la moyenne sectorielle.
3. Le BFR
a) Montant du BFR
Donner le montant du BFR de N et donner la part en % du BFRE
et du BFRHE dans le BFR. Généralement la part du BFRE est
beaucoup plus importante que celle du BFRHE.
Un BFR positif signifie que l'activité de l'entreprise
génère un besoin de financement
Un BFR négatif signifie que l'activité de
l'entreprise dégage des ressources
b) Variation du BFR dans le temps
Calculez la variation du BFR en montant et en %. L'entreprise
doit essayer de réduire son BFR.
c) Comparaison avec le secteur
Comparez les parts du BFRE et BFRHE avec les moyennes
sectorielles.
C. Étude de la trésorerie
Rappelez la relation fondamentale FRNG-BFR=Trésorerie
nette
Expliquer le niveau de trésorerie grâce au niveau
de FRNG et de BFR :
Une trésorerie positive s'explique
généralement par un FRNG positif et supérieur au BFR. Mais
il arrive parfois que le BFR soit négatif et finance un FRNG
négatif. Une trésorerie négative s'explique souvent par un
BFR positif supérieur au FRNG. La situation peut être
aggravée par un FRNG négatif.
Une trésorerie nette positive signifie que
l'entreprise dispose de fond à la banque alors qu'une trésorerie
négative indique qu'elle a un découvert bancaire. Comme les
banques font payer à l'entreprise des agios importants lorsqu'elle est
à découvert, l'entreprise ne doit pas se financer avec des
découverts.
SECTION V : LES PERFORMANCES DE L'ENTREPRISE
La performance de l'entreprise est étudiée
grâce au compte de résultat, aux SIG, à la CAF et aux
ratios de résultat.
La première chose que vous devez regarder est le
résultat de l'entreprise. Un résultat positif signifie que
l'entreprise s'est enrichie au cours de l'exercice alors qu'un résultat
négatif veut dire qu'elle s'est appauvrie. Une fois ce constat fait,
vous devez indiquer quelle est la part de l'exploitation, du financier et de
l'exceptionnel dans le résultat.
A. Analyse de l'exploitation
Le résultat d'exploitation est calculé à
partir des produits et des charges qui concernent l'activité de
l'entreprise. Le résultat d'exploitation devrait être la source
principale d'enrichissement de l'entreprise.
1. Niveau du résultat d'exploitation
Indiquez le résultat d'exploitation de N celui de N-1
et la variation d'une année sur l'autre en valeur et en %.
Commentez,
Calculez la part du résultat d'exploitation
dans le résultat de l'exercice : résultat d'exploitation
/ résultat de l'exercice. Calculez la variation d'une année sur
l'autre et comparez à la moyenne sectorielle.
2. Analyse du CA
Le chiffre d'affaire est le total des ventes c'est une
donnée essentielle pour les entreprises commerciales. Vous devez
indiquer le niveau du CA et son taux de variation. Il est important de comparez
ce taux de variation avec la moyenne sectorielle. Si vous étudiez une
entreprise commerciale vous devez compléter l'analyse par l'étude
de la marge commerciale (niveau, variation comparaison sectorielle). Le ratio
marge commerciale / CAHT peut être utilisé.
3. Analyse de la Valeur ajoutée
La valeur ajoutée représente la richesse
créée par l'entreprise. C'est une donnée essentielle pour
les entreprises industrielles. Vous devez indiquer son montant, son taux de
variation et comparer la variation avec les moyennes sectorielles. Vous pouvez
utiliser le ration VA/CA pour voir combien l'entreprise créé de
richesse à chaque fois qu'elle vend 100 €. Ce ratio doit être
le plus important possible et progresser d'une année sur l'autre.
Vous devez compléter votre analyse par une étude
de la répartition de la valeur ajoutée. Indiquez aussi les
variations dans temps de cette répartition, et comparez-la avec la
moyenne sectorielle.
4. Analyse de l'EBE
L'EBE est la part de la valeur ajoutée qui revient
à l'entreprise est aux apporteurs de capitaux. C'est un SIG très
utilisé pour mesurer la performance industrielle et commerciale de
l'entreprise. L'EBE ne tient pas comte des choix de l'entreprise en
matière d'amortissement, de la manière dont l'entreprise est
financée et des opérations exceptionnelles
réalisées durant l'exercice.
Vous devez indiquer son montant, sa variation depuis
l'année dernière en valeur et en %. Le taux de Marge Brute
d'exploitation (MBE) : EBE /CA hors taxe devra être calculé et
comparé aux moyennes sectorielles.
B. Analyse du résultat financier
Le résultat financier se calcul en faisant la
différence entre les produits financiers et les charges
financières. Vous devez indiquer s'il prend une place importante dans la
formation du résultat : résultat financier / résultat de
l'exercice.
Des charges financières importantes sont
généralement dues à des intérêts importants.
Faites le lien avec les modes de financement étudiés dans la
première partie (taux d'endettement, trésorerie passive).
Des produits financiers importants proviennent habituellement
de placements financiers.
C. Analyse du résultat exceptionnel
Le résultat exceptionnel est calculé en faisant
la différence entre les produits et les charges exceptionnels. Vous
devez calculez la place qu'il prend dans la formation du résultat. Pour
cela utilisez le ratio résultat exceptionnel / résultat de
l'exercice.
S'il prend une place importante vous devez relativiser le
résultat de l'exercice. En effet le résultat exceptionnel n'est
pas censé être stable dans le temps.
SCETION VI : LA RENETABILITE DE L'ENTREPRISE.
La rentabilité se définie comme le rapport entre
un profit et les moyens mis en oeuvre pour l'obtenir. Vous devez étudier
la rentabilité du point de vue des propriétaires de l'entreprise
(rentabilité financière) et du point de vue des dirigeants
(rentabilité économique).
1. A. Rentabilité financière
Le but est de savoir si l'entreprise rapporte assez d'argent
aux propriétaires. Si ce n'est pas le cas les actionnaires actuels
risquent de vendre leurs actions ce qui entrainerait une baisse du cours de
l'action et un risque de rachat de l'entreprise.
Vous devez indiquer les dividendes reçus par action et
calculer leur variation d'une année sur l'autre. Le rapport dividendes
recus par action / coût d'achat de l'action permet à un
actionnaire de comparer la rentabilité de son action avec d'autre
placement.
Vous devez calculer la rentabilité financière
(résultat/capitaux propres) et la comparer aux moyennes sectorielles. De
plus mesurez la variation d'une année sur l'autre.
2. B. Rentabilité économique
Le but est de mesurer la rentabilité des capitaux
investis (capitaux propres et empruntées) investis dans l'entreprise.
Calculez le taux de rentabilité économique :
Résultat d'exploitation après IS / Actif économique. Les
actifs économiques peuvent être égaux soit aux capitaux
propres et aux dettes financières soit à la somme des
immobilisations + le BFRE.
Le taux de rentabilité économique doit
être le plus important possible et progresser d'une année sur
l'autre. Vous devez donc calculer la variation d'une année sur l'autre
mais aussi la comparez aux moyennes sectorielles. Un taux de rentabilité
économique élevé indique que l'entreprise pourra
rembourser ses dettes et qu'elle est performante.
Vous pouvez décomposez le taux de rentabilité
économique en :
Taux de rentabilité économique = marge
économique * vitesse de rotation des capitaux investis.
Où :
Marge économique = Résultat économique /
Chiffre d'affaires
Vitesse de rotation des capitaux investis = Chiffre d'affaire
/ Capitaux investis
La rentabilité de l'entreprise peut provenir de marges
élevées ou de gros volume de vente.
Les magasins de luxe ont une marge économique
élevée (prix élevés) et une vitesse de rotation des
capitaux investis faible (peu de vente). Les grands magasins, au contraire, ont
une vitesse de rotation des capitaux investis élevée (beaucoup de
ventes) et une marge économique faible (prix réduits).
AUTEUR :
Antoine Moulin : Le diagnostique financier
Papis Gomes Benante, DEES Management et Gestion
PME, IECF
GUIDES DE TRAVAUX PRATIQUES
Cas n° 1 : CAS BETA
1 - Objectifs visés :
· Etablissement des soldes de gestion.
· Analyse de la structure d'activité et du
résultat.
2 - Durée du cas : 3 H
3 - Enoncé du cas :
L'entreprise BETA se caractérise par les données
d'exploitation suivantes sur deux
exercices successifs N et N - 1.
a- Comptes de produits de charges des exercices N - 1 et
N.
Charges
|
N
|
N - 1
|
Produits
|
N
|
N - 1
|
Achats revendus de
Mses
Achats consommés de
M. et fourn.
Autres charges externes
Impôts et taxes
Salaires
Charges sociales
Dotation aux
amortissement
Dotation aux provisions
Dotation aux prov. Pour
risques et charges
Autres charges d'exp.
Charges financières
Charges non courantes
Impôts sur les sociétés
Résultat net comptable
|
101 100
879 800
439 800
88 900
758 000
290 800
158 000
7 800
-
2 600
69 000
272 000
- 20 880
|
102 600
983 600
348 400
89 200
841 100
322 100
187 700
37 000
600
2 340
96 000
498 000
6 500
- 234670
|
Ventes de
marchandises
Ventes de biens et Sce
Produits
Variation de stocks de
PF
Im. Produits par Lent
pour elle même
Reprises, tsf de charges
Autres produits d'exp.
Produits financiers
Produits non courants
|
139 500
2 610 500
- 103 400
41 720
283 000
3 600
22 000
50 000
|
137 000
2 730 000
- 69 500
52 870
334 300
3 400
32 300
60 100
|
Total
|
3 046 920
|
3 280 470
|
Total
|
3 046 920
|
3 280 400
|
b- Evolution de l'activité et des résultats
depuis N - 4
|
N - 4
|
N - 3
|
N - 2
|
N - 1
|
N
|
Chiffres
d'affaires
Résultat net
comptable
Dividendes
Effectif du personnel
|
2 390 800
87 200
47 100
9 600
|
2 810 400
46 700
35 300
9 700
|
2 920 400
- 17 900
-
9 700
|
2 920
- 234 670
-
8 900
|
2 750 000
- 40 860
-
8 100
|
Question :
- Elaborer l'état des soldes de gestion de la
société Béta.
- Analyser la structure d'activité et des résultats
et leur évolution
Cas n° 2 : Cas SOREMAP
1 - Objectifs visés :
· Etablissement des soldes de gestion.
· Calcul de l'autofinancement
· Répartition de la valeur ajoutée.
2 - Durée du cas : 2 H
3 - Enoncé du cas :
Vous disposez d'un extrait de la balance par soldes des comptes
de la société SOREMAP.
Extrait de la balance par soldes des comptes de la
société SOREMAP
|
|
Débit
|
Crédit
|
|
Achats de marchandises
Variation de stocks de marchandises
R.R.R obtenues sur achats de marchandises
Locations et charges locatives
Entretien et réparations
Primes d'assurances
Rémunérations d'intermédiaires et
honoraires
Transports
Déplacement, missions et réceptions
Publicité, publications et relations publiques
Frais postaux et télécommunications
Services bancaires
Impôts, taxes et droits assimilés
Charges de personnel
Charge sociales
Pertes sur créances irrécouvrable
Dotations d'exploitation aux amortissements des
immobilisation corporelles
Dotations d'exploitation aux provisions pour
dépréciation de l'actif circulant
Intérêts des emprunts et dettes
Escomptes accordés
Autres charges financières des exercices
antérieurs
Dotations aux provisions pour risques et charges
financières
Valeur nette d'amortissement des immobilisations
corporelles cédées
Créances devenues irrécouvrables
Dotations non courantes aux provisions pour risques et
charges
Ventes de marchandises
Produits des titres de participation et des autres titres
immobilisés des exercices antérieurs
Intérêts et produits assimilés
Reprise financières sur provisions pour
dépréciation
des immobilisations financières
Produits des cessions d'immobilisations corporelles
Reprises sur subventions d'investissement de l'exercice
Rentrées sur créances soldées
|
963 452
26 276
8 508
1 864
5 288
1 344
560
5 336
1 260
200
9 288
95 920
41 336
500
14 000
1 396
4 228
224
1 500
796
2 400
3 884
2 656
2 884
|
16 144
20 400
1 148 012
4 768
2 512
2 616
2 140
2 824
532
|
Il vous est demandé de :
1) Dresser l'état des soldes de gestion
2) D'expliquer les concepts suivants :
· Valeur ajoutée ;
· Excédent brut d'exploitation
3) Calculer la capacité d'autofinancement selon la
méthode du P.C.M. (méthode additive) et à partir de
l'E.B.E. (méthode soustractive)
4) Présenter la répartition de la valeur
ajoutée et des autres revenus répartis entre les
différentes parties prenantes de l'entreprise.
Cas n° 3: MADIPLAS
1 - Objectifs visés :
· Etablissement du bilan fonctionnel.
· Etablissement du bilan financier.
· Analyse de l'équilibre financier.
2 - Durée du cas : 3 H
3 - Enoncé du cas :
Soit l'entreprise MADIPLAS dont le bilan se présente comme
suit :
Bilan au 31-12-N (en milliers de dirhams)
|
Actif
|
Exercice
|
ACTIF IMMOBILISE
|
IMMOBILISATIONS EN NON-VALEURS
(A)
Frais préliminaires
Charges à répartir sur plusieurs exercices
Primes de remboursement des obligations
IMMOBISATIONS INCORPORELLES
(B)
Immobilisations en recherche et développement
Brevets, marques, droit et valeurs similaires
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
(C)
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel et outillage
Matériel de transport
Mobilier, matériel de bureau et aménagements
divers
Autre immobilisations corporelles
Immobilisations corporelles en cours
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
(D)
Prêts immobilisés
Autres créances financières
Titres de participation
Autres titres immobilisés
ECARTS DE CONVERSION ACTIF
(E)
Diminution des créances immobilisées
Augmentation des dettes de financement
Total I (A+B+C+D+E)
|
25
30
20
735
1 000
900
1 050
350
5
15
14
4 144
|
Bilan au 31-12-N (en milliers de dirhams) (suite)
|
Actif
|
Exercice
|
ACITF CIRCULANT
|
STOCKS
(F)
Marchandises
Matières et fournitures consommables
Produits en cours
Produits intermédiaires et produits résiduels
Produits finis
CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT
(G)
Fournisseurs débiteurs, avances et acomptes
Clients et comptes rattachés
Personnel
Etat
Comptes d'associés
Autres débiteurs
Comptes de régularisation actif
TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT
(H)
ECARTS DE CONVERSION ACTIF (ELEMENTS CIRCULANTS) (I)
Total II (F+G+H+I)
|
1 500
620
350
900
80
15
3 465
|
TRESORERIE
|
TRESORERIE-ACTIF
Chèque et valeurs à encaisser
Banques, TG et CP
Caisse, régies d'avance et accréditifs
Total III
|
100
100
|
|
Total général I + II + III
|
7 709
|
Bilan au 31-12-N (en milliers de dirhams) suite
|
Passif
|
Exercice
|
FIANCEMENT PERMANENT
|
CAPITAUX PROPRES
(A)
Capital social ou personnel
Moins : actionnaires capital souscrit non appelé,
capital
appelé dont versé...
Prime d'émission, de fusion, d'apport
Ecarts de réévaluation
Réserve légale
Autres réserves
Report à nouveau
Résultat nets en instance d'affectation
Résultat nets en instance d'affectation
Résultat net de l'exercice
Total des capitaux propres
(A)
CAPITAUX PROPRES ASSIMILES
(B)
Subventions d'investissement
Provisions réglementées
DETTES DE FINANCEMENT
(C)
Emprunt obligataires
Autres dettes de financement
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES
(D)
Provisions pour risques
Provisions pour charges
ECARTS DE CONVERSION PASSIF
(E)
Augmentation des créances immobilisées
Augmentation des dettes de financement
Total I (A+B+C+D+E)
|
4 000
350
15
5
350
4 720
150
900
500
16
60
6 346
|
PASSIF CIRCULANT
|
DETTES DU PASSIF CIRCULANT
(F)
Fournisseurs et comptes rattachés
Clients créditeurs, avances et acomptes
Personnel
Organismes sociaux
Etat
Comptes d'associés
Autres créanciers
Comptes de régularisation passif
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
(G)
ECARTS E CONVERSIONS PASSIF (ELEMENTS CIRCULANTS)
(H)
Total II (F+G+H)
|
890
50
100
45
1 085
|
TRESORERIE-PASSIF
|
TRESORERIE-PASSIF
Crédits d'escompte
Crédits de trésorerie
Banques (soldes créditeurs)
Total III
|
138
140
278
|
|
Total général I + II + III
|
7 709
|
INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
- Le compte "clients et comptes rattachés" comporte une
créance irrécouvrable de 150 sur un client. Cette perte n'a pas
été comptabilisée.
- L'écart de conversion actif qui figure au bilan pour
un montant de 14 n'est pas couvert
par une provision pour perte de change.
- Les titres et valeurs de placement de 15 sont
négociables en bourse et sont de ce fait très liquides.
- Le résultat de 350 de l'exercice sera affecté
comme suit : 8 % du capital social au titre
des dividendes, le solde sera affecté aux
réserves.
- L'entreprise a bénéficié au 1-1-N d'une
subvention d'investissement de 150.
- Les échéances de dettes extraites de l'ETIC
sont les suivantes :
Dettes
|
Total
|
Plus d'un an
|
Moins d'un an
|
DETTES DE FINANCEMENT
Emprunts obligataires
Autres dettes de financement
DETTES DU PASSIF CIRCULANT
Fournisseurs et comptes rattachés
|
900
500
890
|
610
110
130
|
290
390
760
|
La provision pour risques de 16 n'est pas justifiée et
la provision pour charges de 60
Correspond à une provision pour impôts non
déductibles exigibles en N + 1
- Le compte "autres créanciers" comporte un montant
prescrit de 20, qui ne sera
Vraisemblablement jamais réglé.
T.A.F.
1) Mettre en évidence les grandes masses du bilan.
Etablir le bilan fonctionnel et calculer
les grandeurs suivantes :
· Fonds de roulement fonctionnel
· B.F.G
· Trésorerie nette
2) Procéder aux retraitements nécessaires et
dégager le bilan liquidité. Calculer le fonds de roulement
financier, le besoin de financement du cycle d'exploitation ou besoin en fonds
de roulement et la trésorerie nette.
On retiendra un taux d'I.S. de 35 %
Cas n° 4 : Cas SMMC
1 - Objectifs visés :
· Etablissement du bilan fonctionnel.
· Etablissement du bilan financier.
· Analyse de l'équilibre financier : FDR - BFDR -
TN
· Analyse de la situation financière.
2 - Durée du cas : 3 H
3 - Enoncé du cas :
Vous disposez des bilans la Société Marocaine de
Mécanique et de Chaudronnerie
(S.M.M.C.) pour les exercices 19N, 19N + 1 et 19N + 2.
Actif
|
19N
|
19N+1
|
19N+2
|
IMMOBILISATIONS EN NON-VALEURS
Frais préliminaires
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Fonds commercial
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Constructions
Installations techniques, matériel et outillage
Autres immobilisations corporelles
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
Titres de participation
Autres titres immobilisés
MACHANDISES
Matières et fournitures consommables
Produits en cours
Produits finis
CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT
Client et comptes rattachés
TRESORERIE-ACTIF
Banques, TG et chèques postaux
|
116 000
500 000
2 550 000
4 828 400
603 000
80 000
430 000
2 400 000
666 300
704 000
5 750 000
52 430
18 680 130
|
58 000
500 000
2 400 000
4 112 000
400 000
80 000
470 000
2 765 000
957 800
820 000
8 675 000
2 390 100
23 627 900
|
-
500 000
2 260 000
5 868 000
840 000
80 000
530 000
3 348 000
1 325 000
105 000
9 565 000
2 233 200
26 654 200
|
Passif
|
19N
|
19N + 1
|
19N +2
|
CAPITAUX PROPRES
Capital social
Réserve légale
Autres réserves
Report à nouveau
Résultat net de l'exercice
DETTES DE FINANCEMENT
Emprunt B.N.D.E. n° 1
Emprunt B.N.D.E. n° 2
DETTES DU PASSIF CIRCULANT
Fournisseurs et comptes rattachés
Comptes d'associés
TRESORERIE-PASSIF
Banques
|
5 000 000
145 000
278 950
- 850 000
1 710 000
3 611 000(a)
-
5 527 100
3 258 080
-
18 680 130
|
7 500 000
188 000
1 090 000
5 950
2 060 000
3 096 000(a)
3 000 000(b)
3 667 950
3 020 000
-
23 627 900
|
7 500 000
291 000
1 986 050
16 900
2 728 000
2 581 000(a)
2 570 000(b)
5 939 000
3 042 250
-
26 654 200
|
A) Dont 515 000 à - 1 an.
B) Dont 430 000 à - 1 an.
L'augmentation de capital en numéraire exigée
par la B.N.D.E. a été réalisée au début
de
l'exercice 19N + 1. Elle a été
réalisée par émission d'actions nouvelles au pair à
hauteur de 2 500 000 DH. Par ailleurs, le deuxième prêt B.N.D.E. a
été débloqué simultanément.
Conformément aux exigences des banquiers, les comptes
courants d'associés resteront
bloqués à concurrence de 3 000 000 DH. On sait
par ailleurs qu'un dividende représentant 18 % du capital social sera
distribué sur le bénéfice net de l'exercice19N +
2
1) Présenter les bilans liquidité ou bilans
financiers pour les exercices 19N, 19N+1 et 19N +2.
2) Calculer le fonds de roulement financier, le besoin en
fonds de roulement et la
trésorerie nette.
3) Comment l'évolution de la situation
financière de la S.M.M.C.
Cas n° 5 : Cas TEXTIM
1 - Objectifs visés :
· Etablissement du bilan financier.
· Etat des soldes de gestion.
· Diagnostic par les ratios.
· Analyse de l'équilibre financier.
2 - Durée du cas : 3 H
3 - Enoncé du cas :
La société anonyme "TEXTIM", située au
quartier industriel Sidi Bouzkri Meknès,
fabrique différentes sortes de tissus.
Son directeur financier met à votre disposition les
informations nécessaires en vue
d'effectuer les travaux indiqués ci-après :
A- Analyse comptable
Pour ce travail, on vous communique les renseignements
suivants :
1- Bilan au 31/12/2008(Annexe 1)
2- Informations relatives à l'évaluation du
bilan
- Les terrains peuvent être cédés à
150 % de leur prix d'achat
- La valeur nette d'amortissements des constructions ne
représente que 80%
de leur valeur réelle.
- Les titres et valeurs de placement sont facilement
négociables et leur prix
de cession actuel ne représente que 75 % de leur prix
d'achat.
- Les stock-outils s'élèvent à 85 000
dh
- 25 % des avances clients se renouvellent
régulièrement
- Le montant des effets à recevoir bancales est de 88
500 dh
- Les provisions pour risques et charges sont
justifiées et représentent des
dettes probables à moins d'un an pour les provisions
pour risques, et à plus
d'un an pour les provisions pour charges.
- Le résultat de 2012 sera
réparti ainsi :
?? Réserves : 113 750 dh
?? Dividendes : 386 250 dh
3- Compte de produits et charges exercice 1994 : (voir annexe
2)
2- Autres information
- La T.V.A appliquée aux achats et aux ventes est de 20
%
- Le bénéfice de 2011 a
été réparti ainsi 185 000 dh sous forme de dividendes,
le reste a été ms en réserves.
Travail à faire :
1- Présenter le bilan financier condensé
2- Calculer le fonds de roulement liquidité
3- Calculer les ratios suivants
- Financement permanent
- Autonomie financière
- Trésorerie globale
- Liquidité de l'actif
- Rentabilité des capitaux propres
4- Présenter l'état des soldes de gestion
5- Calculer la durée des crédits clients et
fournisseurs
6- Calculer la durée d'écoulement des stocks de
matières premières.
Annexe 1 : Bilan au 31/12/2012
Actif
|
Exercice 2012
|
Brut
|
Amor. /Prov.
|
Net
|
Frais préliminaires
Charges à rép.s.p. exer
Terrains
Constructions
Instal. Tech. Mat. Et out.
Matériel de transport
Mob. Mat. Bur. A. divers
Autres créances financ.
|
10 000
15 000
200 000
500 000
750 000
250 000
80 000
13 500
|
6 000
9 000
--
75 000
225 000
150 000
29 750
--
|
4 000
6 000
200 000
425 000
525 000
100 000
50 250
13 500
|
Total I
|
1 818 500
|
494 750
|
1 323 750
|
Matières et four. Consom
Produits finis
Clients et comptes rat.
Etat
Titres et val. De placement
Comptes de réglul. Actif
|
250 000
100 000
475 000
70 000
80 000
25 000
|
--
--
--
--
--
--
|
250 000
100 000
475 000
70 000
80 000
25 000
|
Total II
|
1 000 000
|
--
|
1 000 000
|
Banque
Caisse
|
144 500
30 500
|
--
--
|
144 500
30 500
|
Total III
|
175 000
|
--
|
175 000
|
Total général
|
2 993 500
|
494 750
|
2 498 750
|
Passif
|
Exercice 1994
|
Capital social ou personnel
Réserve légale
Autres réserves
Résultat net de l'exercice
Autres dettes de financement
Provisions pour risques
Provisions pour charges
|
1 000 000
75 000
186 500
+500 000
250 000
17 500
12 500
|
Total I
|
2 041 500
|
Fournisseurs et comptes rattach.
Clients créditeurs av. et acomptes
Etat
Comptes de régularisation-passif
|
305 000
20 000
100 000
13 500
|
Total II
|
438 500
|
Crédits de trésorerie
|
18 750
|
Total général
|
2 498 750
|
Annexe 2 Compte de produits et charges (Hors Taxes)
(Modèle Normal)
Exercice du 1/1/2012 au 31/12/2012
EXPLOITATION
|
I
|
|
Opérations
|
Totaux de
l'exercice
3 = 1 + 2
|
Propres à
l'exercice
1
|
Concernant
les exercices
précédents
2
|
Produits d'exportation
· Ventes de marchandises (en l'état)
· Ventes de biens et services produits
· Chiffre d'affaires
· Variation de stocks de produits #177; (1)
· Immobilisations produites par
l'entreprise pour elle même
· Subvention d'exploitation
· Autres produits d'exploitation
· Reprises d'exploitation ; transferts de
Charges
|
-
3 000 000
|
-
-
|
-
3 000 000
|
3 000 000
+465 000
-
-
25 000
10 000
|
-
-
-
-
-
-
-
-
|
3 000 000
+465 000
-
-
25 000
10 000
|
|
Total I
|
3 500 000
|
-
|
3 500 000
|
II
III
IV
V
|
Charges d'exploitation
· Achats revendus (2) de marchandises
· Achat consommés (2) de matières et
fourni
· Autres charges externes
· Impôts et taxes
· Charges de personnel
· Autres charges d'exploitation
· Dotation d'exploitation
Total II
Résultat d'exploitation (I -
II)
Produits financiers
· Produits des titres de participation et
autres titres immobilisés
· Gains de change
· Intérêts et autres produits financiers
· Reprises financières, transferts de charges
Total IV
Charges financières
· Charges d'intérêts
· Pertes de change
· Autres charges financières
· Dotations financière
Total V
Résultat financier (IV - V)
|
-
1 594 820
211 180
64 000
676 500
13 500
245 000
|
-
-
-
-
-
-
-
|
-
1 594 820
211 180
64 000
676 500
13 500
245 000
|
2 760 000
|
-
|
2 760 000
|
|
|
+ 740 000
|
FINANCIER
|
-
-
-
20 000
-
|
-
-
-
-
|
-
-
20 000
-
|
20 000
|
-
|
20 000
|
8 500
-
1 500
-
|
-
-
-
-
|
8 500
-
1 500
-
|
10 000
|
-
|
10 000
|
|
|
+ 10 000
|
|
VI
I
V
III
|
Résultat courant (III - VI)
Produits non courants
· Produit des cessions d'immobilisations
· Subventions d'équilibre
· Reprises sur subventions
d'investissement
· Autres produits non courants
· Reprises non courantes, transferts de charges
|
|
|
+ 750 000
|
100 000
-
-
-
-
|
-
-
-
-
-
|
100 000
-
-
-
-
|
|
|
Total VIII
|
100 000
|
-
|
100 000
|
NON COURANT
|
I
X
X
X
I
X
II
X
III
|
Charges non courants
· Valeurs nettes d'amortissements des
immobilisations cédées
· Subvention accordées
· Autres charges non courantes
· Dotations non courantes aux
amortissements et aux provisions
Total IX
Résultat non courant (VIII - IX)
Résultat avant impôts (VII + X)
Impôts sur les résultats
Résultat Net (XI - XIII
|
50 000
-
-
-
|
-
-
-
-
|
50 000
-
-
-
|
50 000
|
-
|
50 000
|
|
-
|
+ 50 000
|
|
|
+ 800 000
|
|
|
300 000
|
300 000
|
|
+ 500 000
|
|
XIV
XV
XVI
|
TOTAL DES PRODUITS
(I + IV + VII)
XV TOTAL DES CHARGES
(II + V + IX + XII)
XVI RESULTAT NET
(total des produits - total des charges)
|
|
|
3 620 000
|
|
|
3 620 000
|
|
|
+ 500 000
|
(1) Variation de stocks : stock final - stock initial ;
augmentation (+), diminution (-)
(2) Achats revendus ou achats consommés : achats -
variation de stocks
Cas n°6 : Cas BATIMA
1 - Objectifs visés :
· Etablissement du bilan fonctionnel .
· Etablissement du bilan financier.
· Analyse de l'équilibre financier.
· Diagnostic financier .
2 - Durée du cas : 4 H
3 - Enoncé du cas :
Vous disposez du bilan et du C.P.C de l'entreprise BATIMA pour
les exercices N, N + 1 et N + 2
Bilan (en milliers de dirhams)
Actif
|
Montants nets
|
N
|
N + 1
|
N + 2
|
ACTIF IMMOBILISE
|
IMMOBILISATION EN NON-VALEURS (A)
Frais préliminaires
Charges à répartir sur plusieurs exercices
Primes de remboursement des obligations
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B)
Immobilisations en recherche et développement
Brevets, marques, droits et valeurs similaires
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C)
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel et outillage
Matériel de transport
Mobilier, matériel de bureau et aménagements
divers
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations corporelles en cours
IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D)
Prêts immobilisés
Autres créances financières
Titres de participation
Autres titres immobilisés
ECARTS DE CONVERSION ACTIF (E)
Diminution des créances immobilisées
Augmentation des dettes de financement
Total I (A + B + C + D + E)
|
12
750
1 036
4 170
135
6 103
|
9
750
984
3 897
135
5 775
|
6
750
932
3 421
135
5 244
|
ACTIF CIRCULANT
|
STOCKS (F)
Marchandises
Matières et fournitures consommables
Produits en cours
Produits intermédiaires et produits résiduels
Produits finis
CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (G)
Fournisseurs débiteurs, avances et acomptes
Clients et comptes rattachés
Personnel
Etat
Comptes d'associés
Autres débiteurs
Comptes de régularisation actif
TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H)
ECARTS DE CONVERSION ACTIF (éléments
circulants)
(I)
Total II (F + G + H + I)
|
303
237
6 752
180
80
88
7 640
|
270
465
6 756
198
15
63
7 767
|
295
440
12 332
255
15
58
13 395
|
TRESORERIE
|
TRESORERIE-ACTIF
Chèques et valeurs à encaisser
Banques, TG et CP
Caisse, régies d'avance et accréditifs
Total III
|
300
60
360
|
15
15
|
11
11
|
|
Total général (I + II + III)
|
14 103
|
13 557
|
18 650
|
Bilan (en milliers de dirhams) (suite)
|
Passif
|
N
|
N + 1
|
N + 2
|
FINANCEMENT PERMANENT
|
CAPITAUX PROPRES (A)
Capital social ou personnel (3)
Moins : actionnaires capital souscrit non appelé,
capital appelé dont versé...
Prime d'émission, de fusion, d'apport
Ecarts de réévaluation
Réserve égale
Autres réserves
Report à nouveau (4)
Résultats nets en instance d'affectation (b)
Résultats net de l'exercice (b)
Total
des capitaux propres (A)
|
4 500
114
- 360
4 974
|
4 500
132
342
- 1 440
3 534
|
4 500
132
- 1 098
- 135
3 399
|
CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B)
Subvention d'investissement
Provisions règlements
DETTES DE FINANCEMENT (C)
Emprunt obligataires
Autres dettes de financement
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET
CHARGES (D)
Provisions pour risques
Provisions pour charges
ECARTS DE CONVERSION PASSIF (E)
Augmentation des créances immobilisées
Augmentation des dettes de financement
Total I (A + B + C + D + E)
|
1 425
6 399
|
918
4 452
|
765
540
4 704
|
PASSIF CIRCULANT
|
DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F)
Fournisseurs et comptes rattachés
Clients créditeurs, avances et acomptes
Personnel
Organismes sociaux
Etat
Comptes d'associés
Autres créanciers
Comptes de régularisation passif
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET
CHARGES
(G)
ECARTS DE CONVERSION PASSIF (éléments
circulants)
(H)
Total II (F + G +H)
|
4 605
708
120
1 680
471
120
7 704
|
4 695
531
132
1 680
360
7 398
|
230
570
150
1 680
63
10 260
|
TRESORERIE
|
TRESORERIE-PASSIF
Crédits d'escompte
Crédit de trésorerie
Banques (soldes créditeurs)
Total III
|
-
|
1 707
1 707
|
3 686
3 686
|
|
Total général (I + II + III)
|
14 103
|
13 557
|
18 650
|
Compte de produits et charges (hors taxes) (en milliers de
dirhams)
|
|
Produits et charges
|
N
|
N + 1
|
N + 2
|
EXPLOITATION
|
I
|
PRODUITS D'EXPLOITATION
Ventes de marchandises (en l'état)
Ventes de biens et services produits
Chiffre d'affaires
Variation de stocks de produits(a)
Immobilisations produites par l'entreprise pour
elle-même
Subventions d'exploitation
Reprises d'exploitation ; transferts de charges
Total I
|
38 316
- 186
38 130
|
41 919
228
42 147
|
48 961
- 25
48 936
|
II
|
CHARGES D'EXPLOITATION
Achats revendus(b) de marchandises
Achats consommés(b) de matières et fournitures
Autres charges externes
Impôts et taxe
Charges de personnel
Autres charges d'exploitation
Dotations d'exploitation
Total I
|
6 300
18 255
245
11 001
349
515
36 665
|
9 012
16 845
378
14 412
1 136
328
42 111
|
10 701
18 792
654
15 858
594
531
47 130
|
III
|
RESULTAT D'EXPLOITATION (I -II)
|
1 465
|
36
|
1 806
|
FINANCIER
|
IV
|
PRODUITS FINANCIERS
Produits des titres de participation et autres titres
immobilisés
Gains de change
Intérêts et autres produits financiers
Reprise financières ; transferts et charges
Total IV
|
|
|
|
V
|
CHARGES FINANCIERES
Charges d'intérêts
Pertes de change
Intérêts et autres produit financiers
Dotations financière
Total V
|
616
616
|
756
756
|
261
261
|
|
VI
|
RESULTAT FINANCIER (IV - V)
|
- 616
|
- 756
|
- 261
|
|
VII
|
RESULTAT COURANT (III+VI)
|
849
|
- 720
|
1 545
|
a) Capital personnel débiteur
b) Bénéficiaire (+), déficitaire
(-)
Comptes de produits et charges (hors taxes) (en milliers de
dirhams) (suite)
|
|
Produits et charges
|
N
|
N + 1
|
N + 2
|
NON COURANT
|
VIII
|
PRODUITS NON COURANTS
Produits des cessions d'immobilisations
Subventions d'équilibre
Reprises sur subventions d'investissement
Autres produits non courants
Reprises non courantes ; transferts de charges
Total VIII
|
|
|
|
IX
|
CHARGES NON COURANTS
Valeurs nettes d'amortissements des
immobilisations cédées
Subventions accordées
Autres charges non courantes
Dotations non courantes aux amortissements et aux provisions
Total IX
|
- 209
- 209
|
- 720
- 720
|
- 1 680
- 1 680
|
X
|
RESULLAT NON COURANT (VIII-IX)
|
- 209
|
- 720
|
- 1 680
|
|
XI
|
RESULTAT AVANT IMPOTS (VII+X)
|
640
|
- 1 440
|
- 135
|
|
XII
|
IMPOTS SUR LES RESULTATS
|
- 280
|
-
|
-
|
|
XIII
|
RESULTALT NET
(XI-XII)
|
360
|
- 1 440
|
- 135
|
INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
Dettes de financement
Année
|
Dettes de financement (montant brut)
|
Plus d'un an
|
Moins d'un an
|
N
N + 1
N + 2
|
1 425 000
918 000
765 000
|
918 000
765 000
612 000
|
507 000
153 000
153 000
|
Parmi les autres charges externes de l'exercice N + 2 figure un
bien en crédit-bail loué depuis le 1-1-N+2 qui, s'il avait
été acquis en pleine propriété, aurait
été payé 750 000 H.T.V.A. et amorti linéairement
sur 5 ans. La redevance correspondante ressort à 180 000.
Les rémunérations du personnel extérieur
à l'entreprise suivantes ont été versées au cours
des trois exercices :
N
|
N + 1
|
N + 2
|
860 000
|
913 000
|
951 000
|
Les écarts de conversion actif représentent des
pertes de change latentes sur des créances qui n'ont pas
été couvertes par des provisions pour risques. L'écart de
conversion passif est relatif à une dette en devises.
La provision pour risque concerne un risque certain mais à
échéance lointaine.
T A F :
1) Présenter le bilan fonctionnel en grandes masses et
déterminer pour les exercices N, N + 1 et N + 2 :
· Le fonds de roulement fonctionnel (F.R.F)
· Le besoin de financement global (B.F.G)
· La trésorerie nette
Vérifier le calcul de la trésorerie nette et
commenter les résultats.
2) Présenter le bilan financier en grandes masses et
déterminer pour les exercices N, N + 1 et N + 2 :
· Le fonds de roulement net ;
· Le besoin en fonds de roulement ;
· La trésorerie nette
Commenter les résultats obtenus
3) Déterminer l'origine de la différence entre le
F.R.F. et le fonds de roulement financier
pour l'exercice N + 2
4) A l'aide des instruments d'analyse appropriés,
procéder à un diagnostic financier de
l'entreprise et tirer un jugement d'ensemble sur la situation
financière de cette entreprise.
Note : on retiendra un taux d'I.S. de 35 % ; le taux de T.V.A est
de 20 %
Cas N°7 : Cas TALI
1 - Objectifs visés :
· Etablissement du tableau de financement
· Analyse des flux financiers
2 - Durée du cas : 2 H
3 - Enoncé du cas :
A partir des informations communiquées ci-dessous,
établir le tableau de financement
de l'exercice clos le 31-12-19N + 1 suivant le modèle
prévu par le plan comptable marocain.
Commenter brièvement les résultats obtenus.
Bilan de l'entreprise « TALI »
|
Actif
|
Exercice N + 1
|
Exercice
précédent
|
|
|
Brut
|
Amortissement
et provisions
|
Net
|
net
|
ACTIF IMMOBILISE
|
IMMOBILISATION EN NON -VALEURS (A)
Frais préliminaires
Charges à répartir sur plusieurs
exercices
Primes de remboursement des obligations
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B)
Immobilisations en recherche et
développement
Brevets, marques, droits et valeurs
similaires
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C)
Terrains
Constructions
Installation techniques, matériel et
outillage
Matériel de transport
Mobilier, matériel de bureau et
aménagements
divers
Autres immobilisations corporelles.
Immobilisations corporelles en cours
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
(D)
Prêts immobilisés
Autres créances financières
Titres de participation
Autre titres immobilisés
ECARTS DE CONVERSION ACTIF
(E)
Diminution des créances
immobilisées
Augmentation des dettes de financement
Total (A+B+C+D+E)
|
1 500
4 823 400
1 020 000
5 844 900
|
790
1 387 500
1 388 290
|
710
3 435 900
1 020 000
4 456 610
|
945
2 310 750
585 000
2 896 695
|
TRESORERIE
|
STOCK (F)
Marchandises
Matières et fournitures consommables
Produits en cours
Produits intermédiaires et produits
résiduels
Produits finis
CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (G)
Fournisseurs débiteurs, avances et
acomptes
Clients et comptes rattachés
Personnel
Etat
Comptes de régularisation actif
TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H)
ECARTS DE CONVERSION ACTIF
(Eléments circulants)
(I)
Total (F+G+H+I)
|
1 980 000
1 455 000
210 000
3 645 000
|
|
1 980 000
1 455 000
210 000
3 645 000
|
1 530 750
1 245 000
735 000
3 510 750
|
TRESORERE -ACTIF
|
TRESORERIE -ACTIF
Chèques et valeurs à encaisser
Banques, TG et CP
Caisses, règies d'avance et
accréditifs
Total III
|
524 990
|
|
524 990
|
855 000
|
|
Total général (I+II+ III)
|
10 014 890
|
1 388 290
|
8 626 600
|
7 262 445
|
|
Passif
|
Exercice N+1
|
Exercice
précédent
|
|
CAPITAUX PROPRES
(A)
Capital social au personnel
Moins : actionnaires capital souscrit non appelé, capital
appelé dont versé...
Prime d'émission, de fusion, d'apport
Ecart de réévaluation
Réserve légale
Autres réserves
Report à nouveau
Résultats nets en instance d'affectation
Résultat net de l'exercice
CAPITAUX PROPRES ASSIMILIES
(B)
Subventions d'investissement
Provisions réglementées
DETTES DE FINANCEMENT
(C)
Emprunts obligataires
Autres dettes de financement
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES
(D)
Provisions pour risques
Provisions pour charges
0ECARTS DE CONVERSION PASSIF
(E)
Augmentation des créances
immobilisées
Augmentation des dettes de financement
Total (A+B+C+D+E)
|
3 120 000
1 2000 000
120 000
1 065 000
480 000
255 000
1 800 000
705 000
5 625 000
|
2 895 000
1 200 000
120 000
975 000
315 000
285 000
1 410 000
515 000
4 820 000
|
|
DETTES DU PASSIF CIRCULANT
(F)
Fournisseurs et comptes rattachés
Clients créditeurs, avances et acomptes
Personnel
Organismes sociaux
Etat
Comptes d'associés
Autres créanciers
Compte de régularisation passif
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
(G)
ECARTS DE CONVERSION PASSIF (éléments
circulants) (H)
Total II (F+G+H)
|
1 811 600
1 811 600
|
1 522 445
1 522 445
|
|
TRESORERIE-PASSIF
Crédits d'escompte
Crédits de trésorerie
Banques (soldes créditeurs)
Total III
|
1 190 000
1 190 000
|
920 000
920 000
|
|
Total général (I+II+III)
|
8 626 600
|
7 262 445
|
INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
· Les provisions durables pour risques et
charges peuvent être considérées comme stables.
· Dettes de financement
Année
|
Dettes de financement
|
Moins d'un an
|
Plus d'un an
|
19N + 1
19N
|
1 800 000
1 410 000
|
675 000
450 000
|
1 125 000
960 000
|
· L'Assemblée Générale Ordinaire
des actionnaires a décidé de la répartition suivante du
résultat de l'exercice 19N + 1 :
Dividendes 30 000
Autres réserves 90 000
Report à nouveau 135 000
255 000
· Au cours de l'année 19N + 1, l'entreprise a
procédé au remboursement anticipé d'un emprunt de 290 000
DH dont l'échéance normale était fixée au
31/12/19N+3
· Au cours de l'exercice 19N+1, l'entreprise a
cédé des titres de participation pour un montant de 180 000 DH
(valeur comptable nette : 80 000 DH)
· Informations relatives aux immobilisations
(exercice 19N)
|
Valeur brûte
|
Amortissement
|
Valeur comptable nette
|
Immobilisation incorporelle
Immobilisation corporelle
|
1 260
3 373 000
3 374 260
|
315
1 062 250
1 062 565
|
945
2 310 750
2 311 695
|
· Extrait du compte de produits et charges (exercice
19N+1)
Dotations non courantes aux provisions pour risques et charges :
190 000
Cas n° 8 : Cas ZEHRI
1 - Objectifs visés :
· Etablissement de l'état des soldes de
gestion
· Analyse de l'équilibre financier FDR, BFR ,
TN
· Diagnostic par les ratios
2 - Durée du cas : 3 H
3 - Enoncé du cas :
L'entreprise "ZEHRI S.A." est spécialisée dans
la fabrication et la distribution de produits céramiques de grande
qualité. Elle dispose d'une structure organisationnelle adaptée
et
d'une notoriété dans un secteur
caractérisé par une concurrence vive.
Ainsi, pour réserver la compétitivité de
leur entreprise, les dirigeants envisagent
l'amélioration des procédés de
fabrication et l'acquisition d'équipements plus perfectionnés.
A cet effet, la direction de l'entreprise vous charge de mener
un diagnostic de sa situation financière au 31/12/N, en
interprétant vos calculs, à travers :
1. L'élaboration de l'état des soldes de gestion
de l'exercice N.
2. L'analyse de l'équilibre financier des deux
exercices N-1 et N y compris en jours
CAHT (ne pas calculer les temps d'écoulement).
3. L'analyse des ratios calculés par le service
financier de l'entreprise, donnés en annexe3 et les comparant aux normes
de sa branche.
4. L'établissement du tableau de financement.
Vous disposer, par ailleurs, de toutes les informations
complémentaires nécessaires
dans les annexes 1 à 3. Tous les chiffres donnés
dans cette étude de cas sont exprimés en milliers de DH.
ANNEXE I :
A - BILANS AVANT REPARTITION AU 31/12/N
Actif
|
EXERCICE N
|
Ex. N-1
|
PASSIF
|
Ex. N
|
Ex. N-1
|
MB
|
A & P
|
MN
|
MN
|
|
· Frais prélim.
· Charges à rép.
· Immob. Incorp.
· Immob. Corp
· Immob. Fin.
· E.C.A. (1)
|
3 120
1 800
16 800
110 760
3 780
2 000
|
2 400
1 000
2 080
33 476
80
-
|
640
800
14 720
77 284
3 700
2 000
|
720
1 800
8 200
62 200
5 200
0
|
· Capital Social
· Primes d'émis
· Réserves
· Résultat de l'ex. (2)
· Subv. D'investism
· Prov. Réglem
· Dettes de finan (3)
· Prov. Pr Ris. Et Chg
|
62 600
650
15 000
4 160
1 200
960
24 374
1 540
|
60 000
13 600
5 000
1 600
-
10 960
1 000
|
TOTAL A. Imsé
|
138 260
|
39 116
|
99 144
|
78 120
|
· Stocks
· Créances C/CL
· Charges const.d'Avc.
· T.V de plac
|
14 280
28 790
966
620
|
460
1 512
-
20
|
13 820
27 278
966
600
|
12 444
23 500
1 120
1 200
|
TOTAL Fin. Perm
|
110 484
|
92 160
|
· Fournisseurs et CR
· Dettes fiscales & SI
· Dettes diverses
Cpte de régul. Pas
|
19 238
4 711
8 680
640
|
17 040
3 540
5 340
870
|
TOTAL A.C.
|
44 656
|
1 992
|
42 664
|
38 260
|
Disponibilités
|
4 705
|
-
|
4 705
|
4 170
|
TOTAL P.C
|
33 269
|
26 790
|
Crédits de trésorerie
|
2 760
|
1 600
|
(1) les écarts de conversion actif sont liées
à des dettes de financement
(2) Dont résultats à
distribuer............................................................................
2 500 3 600
(3) Dont partie à moins d'un
an........................................................................... 9
300 7 578
A- MOUVEMENTS RELATIFS AUX IMMOBILISATIONS
Nature de l'Immob
|
Val. Brute au 01/01/N
|
Variations (VB)
|
Augmentations
|
Diminutions
|
· Frais prélim.
|
2 116
|
?
|
-
|
· Immob. Incorp.
|
9 800
|
?
|
0
|
· Immob. Corp.
|
87 300
|
?
|
4 560
|
· Immob. Fin
|
5 440
|
?
|
2 300
|
§ Les immobilisations corporelles ont été
cédées pour 1 300.
§ La diminution des immobilisations financières est
due à une cession de titres de participation pour leur valeur brute,
soit 800 et à un remboursement de prêt immobilisés pour le
reste (1 500)
ANNEXE II :
COMPTE DE PRODUITS ET DE CHARGES DU 01/01/N AU 31/12/N
ELEMENTS
|
MONTANTS
|
Produits d'exploitation
· Ventes de biens et services (4)
· Variation des Stocks de produits
· Autres produits d'exploitation
· Reprises d'exploitations provisions (1)
|
305 452
|
301 750
1 700
116
1 886
|
Charges d'exploitation
· Achats consommés de Mat. Et Fourn
· Autres charges externes
· Impôts et taxes
· Charges de personnel
· Autres charges d'exploitation
· Dotations d'exploitation aux Ats et Prov. (2)
|
293 728
|
110 114
49 332
4 002
111 962
1 484
16 384
|
I - II = RESULTATS D'EXPLOITATION
|
11 724
|
III - Produits financiers
· Autres produits financiers
· Reprises financières sur provision (3)
IV - Charges financières
· Charges d'intérêts
· Charges nettes de cession de T.V.P
|
570
370
200
|
2 566
|
2 490
76
|
III - IV = RESULTAT FINANCIER
|
- 1 996
|
V - Produits non courants
· Produits de cession d'immob.
· Reprises sur subvention d'investissement
VI - Charges non courants
* V.N.A des immobs. Cédées
· Autres charges n. courantes
· Dot. Non courantes aux provs.
Réglementées.
|
2 500
2 100
400
|
3 810
|
2 600
250
960
|
V - VI = RESULTAT NON COURANT
|
- 1 310
|
RESULTAT AVANT IMPOT
Impôt sur les Sociétés
|
8 418
|
4 258
|
RESULTAT NET
|
4 160
|
(1) dont reprises sur prov. Prov actif cycliques = 1 246
(2) dont : - dotation aux provisions sur actif circulant : 1
998
- dotation aux amortissements sur charges à
répartir : 1 000
(3) dont : - 160 Reprises sur provisions pour dép. d'immo.
financières
40 Reprises sur provisions pour dép. de titres et valeur
de placement
(4) CAHT en N-1 = 288.180
ANNEXE III :
RATIOS N
|
Entreprise
ZEHRI SA
|
Normes
Branche
|
1- Analyse de l'activité et de la
rentabilité
· Taux de VA
· Partage de VA
- Au personnel
- A l'Etat
- Aux bailleurs de fonds
- A l'entreprise CAF/VA
· Rentabilité de
l'activité
- EBE / CAHT
Rentabilité des capitaux investis
- EBE / Immobilis. Bruts + BFR
Rentabilité financier
- Résultat net / FP
2- Equilibre financier
FDR j CAHT
BFR j CAHT
TN j CAHT
3- Endettement :
· Dettes totales / FP
· Dettes de financement / FP
· Capacité de remboursement :
CAF / DF
Ou
DF / CAF
|
47,5 %
77,7 %
5,7 %
1,7 %
13,4 %
9,3 %
19 %
5,17 %
?
?
?
73 %
32 %
71 %
1,4 année
|
56 %
68 %
6 %
3 %
23 %
13 %
22 %
13 %
30 j
22 j
8 j
96 %
45 %
38 %
2,6 année
|
Cas n° 9 : Cas MALUM
S.A
1 - Objectifs visés :
· Etablissement du tableau de
financement
· Etablissement du plan de
trésorerie
2 - Durée du cas : 3 H
3 - Enoncé du cas :
La société MALUM S.A, au capital de 4 000 000 DH, a
pour objet la réalisation d'un meuble en aluminium. Elle est
implantée à Salé, au 42 route Bouknadel.
A la suite de votre stage qui a coïncidé avec la fin
de l'exercice 2008 (31/12/08), le chef de l'entreprise vous a chargé
d'effectuer les travaux suivants ;
1. Le tableau de financement
2. Le budget de la T.V.A. pour le 1er semestre 2009
3. Le budget des encaissements pour le 1er semestre 2009
4. Le budget des décaissements pour le 1er semestre
2009
5. Le budget général de trésorerie pour le
1er semestre 2009
Annexe 1 :
Bilan au 31/12/2008 au
31/12/2009 (en milliers de dirhams)
Actif
|
2009
|
2008
|
Frais préliminaires
Charges à répartir sur pl.
exerc.
Brevets et licences
Terrains
Constructions
Inst. Tech. Mat. Et out.
Mob. Mat de bur. Et A.D.
Prêts immobilisés
Dépôts et cautionnements
versés
Stocks
Clients et comptes rattachés
Etat, T.V.A. récup. Sur ch.
Titres et valeurs de placement
Charges constatées d'avance
Banque
|
72,00
21,00
35,00
192,00
4 805,00
9 531,00
3 365,50
162,50
4,50
24 232,50
11 301,00
200,00
1 501,00
166,25
3 138,50
|
24,00
3,50
-
-
4 084,25
6 701,00
2 264,00
-
-
-
731,00
-
25,00
-
-
|
48,00
17,50
35,00
192,00
720,75
2 830,00
1 101,50
162,50
4,50
24 232,50
10 570,00
200,00
1 476,00
166,25
3 138,50
|
-
-
35,00
192,00
961,00
2 117,50
1 326,00
162,50
6,00
22 000,00
10 700,00
-
450,00
-
3 050,00
|
Totaux
|
58 727,75
|
13 832,75
|
44 895,00
|
41 000,00
|
Diminution en 2009.
Passif
|
2009
|
2008
|
Capital social
Primes d'émission
Réserves
Report à nouveau
Résultat net de l'ex.
Emprunts obligataires
Emprunts auprès des établ. De
crédit
Dettes de financement diverses
Provisions dur. Pour risques et charges
Fournisseurs
Clients. Av. et acomptes reçus sur
com.
Etat, T.V.A. due
Etat impôts sur les résultats
Dettes / acq. D'immobilisations
Produits constatés d'avance
|
5 600,00
500,00
5 185,00
+ 10,00
+ 720,00
2 485,00
4 980,00
562,50
420,00
15 700,00
737,50
551,25
480,00
6 925,00
38,75
|
4 000
-
5 825
-
+ 645
-
6 000
1 400
430
16 540
500
280
430
4 925
25
|
Totaux
|
44 895,00
|
41 000
|
Annexe 2 : Documents annexes au bilan et au C.P.C. (en milliers
de DH)
Tableau des immobilisations de l'exercice 199
Nature
|
Brut (Début)
|
Augmenta.
|
Diminution
|
Brut (Fin)
|
Frais préliminaires
Charges à répartir
Brevets et licences
Terrain
Constructions
Inst. Tech. Mat. Et out
Mob. Mat de bur.
|
-
-
35,00
192,00
4 805,00
9 116,50
3 315,00
|
72,00
21,00
-
-
-
2 279,00
192,50
|
-
-
-
-
-
1 864,50
142,00
|
72,00
21,00
35,00
192,00
4 805,00
9 531,00
3 365,50
|
Tableau des amortissements de l'exercice 2009
Nature
|
Cumul (début)
|
Dotation
|
Amor/immob.
sorties
|
Comul (Fin)
|
Frais préliminaires
Charges à rép. Sur plus. Exerc
Construction
Inst. Tech. Mat et out.
Mob. Mat de bur
|
-
-
3 844
6 999
1 989
|
24,00
3,50
240,25
945,00
330,00
|
-
-
-
1 243,00
55,00
|
24,00
3,50
4 084,25
6 701,00
2 264,00
|
Totaux
|
12 832
|
1 542,75
|
1 298,00
|
13 080,50
|
Tableau des provisions pour l'exercice 2009
Nature
|
Brut (Début)
|
Dot.
|
Rep.
|
Cumul (Fin)
|
Prov. Dur. Pour risques et charges
Prov. Pour dép. des comptes cli.
Prov. Pour dép. des T.V.P
|
430
430
51
|
-
301
-
|
10
-
26
|
420
731
25
|
Totaux
|
911
|
301
|
36
|
1 176
|
Annexe 3: Budgets des approvisionnements, de
production, des ventes et des frais
1- Fiche de coût standard de production de 20
unités
Eléments
|
Quantités
|
Coût unitaire
|
Montants
|
Matières premières
M.O.D
Charges indirectes (a)
|
1 900kg
200 h
|
2 DH
30 DH
|
3 800 DH (H.T)
6 000 DH
3 000 DH(H.T)
|
a) Taux de T.V.A : 20 %
Les dotations aux amortissements s'élèvent à
40 000 DH par mois.
|
2- Planning de production et d'approvisionnement pour le 1er
semestre 2010
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Achats en DH(H.T)
Product en quantités
|
1 210 000
800
|
1 210 000
800
|
1 210 000
800
|
1 210 000
800
|
1 210 000
800
|
1 210 000
800
|
Taux de T.V.A : 20 %
|
3- Ventes et autres frais prévisionnels pour le 1er
semestre 2010
Prix de vente unitaire : 3 975 DH
T.V.A sur ventes et sur frais de distribution au taux de : 20
%
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Ventes en quantités
|
800
|
800
|
800
|
800
|
800
|
800
|
Frais de distribution H.T
(amortissements et charges indirectes exclus)
|
318 000
|
318 000
|
447 000
|
572 400
|
540 600
|
508 800
|
Frais généraux T.T.C
(charges indirectes et
amortissements exclus)
|
473 760
|
473 760
|
473 760
|
473 760
|
473 760
|
473 760
|
T.V.A sur frais généraux
|
78 960
|
78 960
|
78 960
|
78 960
|
78 960
|
78 960
|
Annexe 4 : ventilation du poste "clients et comptes
rattachés" au 31/12/2008 (en milliers de dirhams)
Comptes
|
Soldes
|
Clients
Clients douteux
Prov. Pour dépréc. Des comptes clients
Clients, effets à recevoir
|
4 200
3 000
731
4 101
|
Annexe 5 : Extrait des procès-verbaux
1- De l'A.G.O. du 15/06/2008
1ère résolution :
L'assemblé a adopté à la majorité
les propositions du conseil d'administration relatives à la
répartition des bénéfices de l'exercice 1990 dont le
détail se présente comme suit :
Réserve légale : 32 250
DH
Autres réserves : 127 750 DH
Dividendes : 475 000 DH
Report à nouveau : 10 000
DH
645 000
DH
|
2 - De l'A.G.E. réunie le 15/06/2008
1ère résolution :
Il a été décidé d'augmenter le
capital de la société de la manière suivente :
- Par incorporation des réserves facultatives pour
...........................DH
- Par apports en numéraire à concurrence
de..................................DH
L'ordre du jour étant épuisé, la
séance a été levée à 17 heures.
|
Annexe 6 : Facture de cession d'immobilisations
Doit
Mr Semlali Hicham
42, route Bouknadel
Salé
|
Désignations
|
Quantités
|
Prix Unitaires
|
Montants
|
Micro-ordinateur I.B.M.
Machine-outil B.X 542
|
10
1
|
7 100
2 416 757
|
71 000
2 416 757
|
Net à payer
|
2 487 757
|
Annexe 7 : Extrait du compte rendu de la réunion du
conseil d'administration du 12/12/2008
Le conseil envisage l'acquisition d'une nouvelle machine
industrielle référence X.T.10 en vue d'améliorer la
finition des montages en aluminium.
Après l'étude des propositions des
différents fournisseurs, le conseil a opté pur l'offre du
fournisseur FIDELEC.
Ce dernier s'engage à effectuer la livraison de la machine
le 05 Mars.
|
Annexe 8 : Extrait récapitulatif des modes de
règlement et de recouvrement durant le 1er semestre 2009
Eléments
|
Modes
|
Achats-ventes
Fournisseurs
Clients
Charges (achats exclus)
Autres éléments
Clients
Clients douteux
Clients-effets à recevoir
Fournisseurs
Dettes/acq. D'immobil
Etat, impôts sur les résultats
Etat, T.V.A à due
|
A la fin du 2ème mois à compter du mois d'achat
40 % au comptant et 60 % à la fin du mois suivant
Le mois même où elles sont engagées.
60% en janvier, le reste en Mars 2009
20 % du brut en Février, le reste en Mai 2009.
30% en janvier, 30 % en Février et 40 % en Mars 2009
30 % en janvier, 30 % en Février et 40 % en Mars 20 09
40 % en juillet 2008, le reste en Septembre
100 % en mars 2009
Au cours du mois suivant.
|
Annexe 9 : Extrait du catalogue de FIDELEC
FIDELEC S.A.
273, Bd Hoummane El Fetouaki
Casablanca
Catalogue 2008
|
|
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Désignations
|
P.U. (H.T.)
T.V.A 20 %
|
Mode de règlement
|
........................
Machine-outil X.T. 10
|
.........................
330 000 DH
|
...................
50 % à la livraison et 50 % à 60
jours fin de mois
|
Annexe 10 : Propositions du conseil d'administration
à l'A.G.O du 15/05/2009 relatives à la répartition des
bénéfices de l'exercice 2009
Réserve légale :
36 000 DH
Dividende à distribuer fin juin 1992 :
694 000 DH
Total (compte tenu du report à nouveau : 730 000
DH
|
Annexe 11 : Projet de contrat d'emprunt auprès
de Wafa-Bank
Référence de l'emprunt :
M.K. 210/09
Montant :
300 000 DH
Date de déblocage :
29/02/2009
Taux annuel d'intérêt :
14,50 %
Modalité de remboursement : 10
annuités constantes à compter du 28/02/2010
|
Cas n° 10 : Cas MARCO SA
1 - Objectifs visés :
· Analyse de l'équilibre financier
· Tableau de financement
· Diagnostic financier
2 - Durée du cas : 3 H
3 - Enoncé du cas :
Les dirigeants de la S.A "MARCO", société
commerciale bien implantée à
Casablanca qui dispose d'un fort potentiel de
développement régional, sont préoccupés par la
dégradation de la trésorerie de leur entreprise et ce
malgré un développement appréciable du C.A.
En 1993, ils ont procédé à d'importants
investissements commerciaux. Ils sollicitent
votre concours pour réaliser une analyse
financière de leur entreprise.
A cet effet ils vous communiquent les bilans et certains
renseignements de l'ETIC :
Actif
|
Exercice 2009
|
Exercice 2008
|
Brut
|
Amort. Pro
|
Net
|
Net
|
Immob. En non valeur
Immob Incorporelles
Immob Corporelles
Immob Financières
Ecart de conversion
|
1 000
1 600
142 200
880
800
|
800
1 080
55 200
|
200
520
87 000
880
800
|
400
520
70 900
880
|
Total I
|
146 480
|
57 080
|
89 400
|
72 700
|
Stocks
Créances de l'actif circulant (1)
Trésorerie Actif
|
7 300
26 200
1 240
|
500
|
7 300
25 700
1 240
|
6 500
19 600
3 420
|
Total II
|
34 740
|
500
|
34 240
|
29 520
|
TOTAL ACTIF (I + II)
|
181 220
|
57 580
|
123640
|
102 220
|
· Les ECA sont liés aux dettes de financement
PASSIF
|
NET
|
NET
|
Capital
Réserves
Report à nouveau
Résultat de l'exercice
|
30 000
24 800
1 300
620
|
30 000
24 700
1 240
200
|
Total Capitaux propres
|
56 720
|
56 140
|
Dettes de financement (2)
Dettes du passif circulant (3)
Trésorerie Passif
|
38 100
16 660
12 160
|
26 600
11 420
8 060
|
TOTAL PASSIF
|
123 640
|
102 220
|
2009
2008
(1) dont clients et comptes rattachés Nets
25 700 19 600
(2) dont échéance d'emprunt à - 1 an
9 280 7 450
(3) dont fournisseurs et comptes rattachés
15 800 11 420
Renseignements complémentaires
:
Ø une augmentation de capital a été
effectuée au courant de l'année 2008 pour un
montant de 10 000 dont 4 000 de prime d'émission. A fin
2008, la valeur brute des
immobilisations s'établissait à 111 780 DH
Ø Le compte "Dotation d'exploitation de 2010 a
enregistré 18 900 dont une provision pour dépréciation
compte clients de 500.
Ø Un bien d'équipement a été
cédé en 2010 au prix de 1 400, il avait été acquis
pour 1600 et amorti à hauteur de 400.
Ø Un dividende de 80 sera distribué en 2010 sur
les résultats de 2009.
Ø La valeur des stocks à fin 2008
s'établit à 5 400
Ø Le montant des ventes HT s'établit à 87
060 en 1993 et 75 880 en 2009 ; ceux des achats respectivement à 42 800
et 40 700.
Ø Le taux de TVA est de 19 %
Ø Le résultat courant a été de 2
260 en 2010 et 1 880 en 2009
Après avoir retraité et reclassé certains
postes des bilans comptables et établi des
bilans financiers conformes aux besoins d'analyse, vous serez
amenés à établir la batterie de ratios suivante pour
l'entreprise.
|
Normes pour la profession
|
Fonds propres / passif
Dettes de financement / financement permanent
Actif circulant / Dettes court terme
VRD / Dettes à court terme + trésor. Passif (1)
Résultat courant / C.A.H.T
Résultat Net / CAHT
Résultat Net / Fonds propres
Stocks Moyen x 360 j
Achats revendus
Clients et comptes rattachés x 360 j
Ventes T.T.C
Fours et comptes rattachés x 360 j
Achat T.T.C
|
60 %
50 %
1,30
0,90
6 %
2 %
13 %
45 j
60 j
90 j
|
(1) VRD = Actif circulant - Stocks
TRAVAIL DEMANDE :
1) Calculer et apprécier l'évolution du Fonds de
roulement fonctionnel (FRF), du Besoin de financement global
(BFG) et de la trésorerie à partir des bilans
avant affectation des résultats.2) Calculer et analyser
l'évolution des ratios proposés par les services financiers de
l'entreprise, commenter et suggérer des solutions.
3) Etablir un tableau des emplois et ressources pour
l'exercice 2010 conforme au PCM à partir des bilans comptables tel
qu'ils vous sont communiqués et des renseignements
complémentaires fournis.
A cet effet, vous déterminerez préalablement
:
- Le montant des investissements réalisés en
2010
- L'autofinancement de l'exercice 2010
- Le montant des emprunts contractés et des remboursements
effectués
- Le montant des dividendes versés en 2010
Interpréter le tableau d'emplois et de ressources ainsi
établi.
Evaluation de fin de module :
Vous disposez du bilan et du compte de produits et charges des
premiers exercices de
l'entreprise CASA-BRODE qui a démarré son
exploitation au début de l'année 19N.
Bilan (Actif)
Rubriques
|
Exercice 19N + 1
|
|
|
Brut
|
Amort ou prov
|
Net
|
Exercice 19N
|
IMMOBILISATIONS EN NON-VALEURS
Frais préliminaires
IMMOBILISATION CORPORELLES
Constructions
Installations techniques, matériel et
outillage
Autres immobilisations corporelles
STOCKS
Matières et fournitures consommables
Produits finis
CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT
Clients et comptes rattachés
Autres débiteurs
TRESORERIE-ACTIF
Banques, TG et CP
|
10 000
400 000
200 500
607 000
600 000
710 000
157 000
66 100
34 000
2 784 600
|
5 000
40 000
20 500
53 000
5 100(e)
123 600
|
5 000
360 000
180 000
554 000
600 000
710 000
151 900
66 100
34 000
2 661 000
|
7 500(a)
380 000(b)
123 400(c)
336 600(d)
400 000
290 000
96 000
42 000
32 500
1 708 000
|
a) Valeur d'origine 10 000
b) Valeur d'origine 400 000
c) Valeur d'origine 129 900
d) Valeur d'origine 384 000
e) Provision constatée intégralement en 19N
+
Bilans (Passif)
Rubriques
|
Exercice 19N + 1
|
Exercice 19N
|
CAPITAUX PROPRES
Capital social
Report à nouveau
Résultat net de l'exercice
DETTES DE FINANCEMENT
Autres dettes de financement
DETTES DU PASSIF CIRCULANT
Fournisseurs et comptes rattachés (c)
Autres créances
Organismes sociaux
Etat
Ecarts de conversion-passif
|
200 000
- 120 000
+ 78 000
840 000(a)
1 346 000
290 000
10 000
12 000
5 000
2 661 000
|
200 000
- 120 000
184 000(b)
1 206 000
211 000
8 000
11 000
8 000
1 708 000
|
a) Dont 440 000 à - 1 an
b) Dont 84 000 à - 1 an
c) Ce compte comprend également les fournisseurs de
services
Note : On admettra que le résultat de 78 000 sera
intégralement affecté aux
comptes de réserves
Compte de produits et charges (hors taxes)
|
|
|
Totaux des exercices
|
|
|
|
19N + 1
|
19N
|
EXPLOI TATION
|
I
|
PRODUITS D'EXPLOITAION
Ventes de marchandises (en l'état)
Ventes de biens et services produits
Chiffre d'affaires
Variation de stocks de produits (a)
Immobilisations produites par l'entreprise pour
elle-même
Subventions d'exploitation
Autres produits d'exploitation
Reprises d'exploitation ; Transferts de charges
Total I
|
7000 000
420 00
7 420 000
|
3500 000
290 000
3 790000
|
II
|
CHARGES D'EXPLOITATION
Achats revendus de marchandises (b)
Achats consommés de matières et fournitures
(b)
Autres charges externes
Impôts et taxes
Charges de personnel
Autres charges d'exploitation
Dotations d'exploitation
Total II
|
3 312 000
1 142 800
1 214 400
1 214 000
91 600
6 974 800
|
1 775900
825 100
629 600
543 000
73 900
3 847500
|
|
III
|
RESULTAT D'EXPLOITATION (I - II)
|
445 200
|
- 57 500
|
|
IV
|
PRODUITS FINANCIERS
Produits des titres de participation et autres titres
immobilisés
Gains de change
Intérêts et autres produits financiers
Reprises financières ; Transferts de charges
Total IV
|
|
|
|
V
|
CHARGES FINANCIERES
Charges d'intérêts
Pertes de change
Autres charges financières
Dotations financières
Total V
|
112 000
99 000
111 000
322 000
|
25 500
37 000
62 500
|
|
VI
|
RESULTAT FINANCIER (IV - V)
|
- 322 000
|
- 62 500
|
|
VII
|
RESUTLAT COURANT (III + VI)
|
123 200
|
- 120 000
|
|
VIII
|
PRODUITS NON COURANTS
Produits des cessions d'immobilisations
Subvention d'équilibre
Reprises sur subventions d'investissement
Autres produits non courants
Reprises non courantes ; Transferts de charges
Total VIII
|
28 800
28 800
|
|
|
IX
|
CHARGES NON COURANTS
Valeurs nettes d'amortissements des
immobilisations cédées Subventions
accordées
|
32 000(c)
|
|
|
|
Autres charges non courantes
Dotations non courantes aux amortissements et aux provisions
Total IX
|
32 000
|
|
|
X
|
RESULTAT NON COURANT (VIII - IX)
|
- 3 200
|
|
|
XI
|
RESULTAT AVANT IMPOTS (VII + X)
|
120 000
|
- 120 000
|
|
XII
|
IMPOTS SUR LES RESULTATS
|
42 000
|
|
|
XIII
|
RESULTAT NET (XI -
XII)
|
78 000
|
- 120 000
|
a) Variation de stocks : Stock final - Stock initial ;
augmentation (+), diminution (-)
b) Achats revendus ou consommés : Achats -
Variation de stocks
c) Cession d'un véhicule Il vous est demandé
:
1. D'établir les bilans liquidité des
exercices 19N et 19N + 1
2. De calculer le fonds de roulement, le besoin en fonds de
roulement et la trésorerie
pour les deux exercices. Quelle est la relation que l'on peut
établir entre ces divers
concepts ?
3. De présenter l'état des soldes de gestion
(E.S.G.) pour chacun des deux exercices
4. De calculer la capacité d'autofinancement des
exercices 19N et 19N + 1
5. De présenter le tableau de financement pour
l'exercice 19N + 1
6. A l'aide d'instruments d'analyse financière
complémentaires, établir le diagnostic
financier de cette entreprise sur le plan de son
activité, de sa productivité, de sa
profitabilité, de sa politique financière et de
sa liquidité. Quelles recommandations
pourrait-on faire au chef d'entreprise ?
Note : Taux d'I.S. : 35 % Taux
de T.V.A. : 20 %
CONLUSION
Le diagnostic financier d'une entreprise peut
être rapproché du bilan de santé établi en
médecine pour un être humain.
En effet, il permet de repérer et d'identifier
des symptômes de dysfonctionnement et de mettre en oeuvre une
thérapeutique adaptée.
Un diagnostic préventif permettra de
prévenir d'éventuelles difficultés par des mesures
prophylactiques appropriées.
Ce diagnostic s'appuie sur les performances
réalisées par l'entreprise. Il permet d'envisager son avenir
ainsi que les mesures à prendre pour assurer sa survie, son redressement
et son développement par une nouvelle stratégie.
Recommandations :
Sur le plan commercial un meilleur recouvrement des
créances clients et une réorientation du positionnement
commerciale vers les segments porteurs (réseaux privés) Sur le
plan financier, je recommande une augmentation des fonds propres. Une
diminution de la dépendance à l'égard des partenaires
financiers par des mesures appropriées. Ceci favoriserait
également la baisse des FP qui amputent énormément le
résultat.
Solutions:
Pour augmenter le fond de roulement nous
préconisons:
a) - La réduction des emplois
stables en désinvestissant (cession ou vente d'éléments
d'actifs immobilisés).
Ø La réduction dans les investissements pour
emplois stables;
Ø Dans une situation d'obligation d'investir dans des
emplois stables, préférer la location à l'achat.
b) - Accroître les ressources
durables par:
Ø Une augmentation de capital
Ø Une émission de nouvelles actions
Ø une ouverture du capital
Ø Une augmentation de l'autofinancement
Ø Le recours à l'endettement à long terme
(émission d'obligations sur 5 ans moins coûteux, emprunts
bancaires à L T)
Ø Augmentation de compte courant d'associés
bloqués.
Ø Sur le plan commercial je recommande:
v -amélioration du recouvrement des créances
clients
v -mettre l'accent sur les ventes au comptant
v -exiger des avances financières sur les
marchés publies en vue den financer leur exécution
(réduction du BFR).
Les objectifs de la direction financière d'un
entreprise étant de réaliser l'équilibre financier, la
solvabilité et d'assurer la rentabilité des capitaux investis, je
pense que ces solutions permettraient l'accumulation des capitaux et assureront
le développement de l'établissement financier.
BIBLIOGRAPHE :
Diagnostic financier : Audrey Bouteley,
Conseillère technique à l'Uriopss Centre
Diagnostic financier : Louise Wiart,
Conseillère technique à l'Uriopss Picardie
Diagnostic financier : Daniel
Antraigue.
Diagnostic financier est gestion financier :
L.Vilanova
Diagnostique financier : Antoine
Moulin
Information boursière et diagnostic
financier : Akim A.TAIROU,
Diagnostic financier, Guides de travaux
pratiques : AGLAGALE MOHAMED ESTA BEN M'SICK
DRGC
Diagnostic Financier. 2013 : PAPIS GOMES
BENANTE :
datene@hotmail.fr,
Etudiant de licence professionnelle de DEES
Management et Gestion PME, IECF promotion Janvier 2014
![](Le-diagnostic-financier34.png)
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