ANNEXES
ANNEXES I
I : Listes des Entretiens par catégories
d'acteurs
Noms et prénoms des personnes
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Qualité
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Lieu et date de l'entretien
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Séïdou Njikam
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Premier Percepteur à l'Ambassade de la
République du Cameroun au Maroc
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Douala, le 30 Octobre 2012
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II : Guide d'entretien
Les questions ont été multiples et
variées. Globalement elles portaient sur l'opinion de Monsieur NJIKAM
SEIDOU sur la crise sécuritaire au sahel et sur les sujets
suivants :
- Les différents types de menaces qui affectent
l'espace sahélien.
- Les différents types d'acteurs qui évoluent
dans ce couloir stratégique.
- Les pays occidentaux et la région du sahel.
- La réalité de la menace d'AQMI au sahel et son
influence dans la zone.
- L'impact de la mort de Ben Laden sur les réseaux qui
lui on fait allégeance.
- L'islam radical et le continent africain.
ANNEXE II : Liste des personnes clé dans l'histoire
du GIA, du GSPC et D'AQMI
Abdallah Anas : « Afghan algérien
», ancien proche d'Azzam. Il rejoint le FIS à son retour
d'Afghanistan. Il est l'un des rares « Afghans » algériens
à pouvoir communiquer et avoir accès à Ben Laden et Al-
Zawahiri.
Abdullah Azzam : fondateur du Maktab
al-Khadamat (Bureau des services) en 1984, organisation qui avait pour but de
permettre aux volontaires arabes de participer au jihad en
Afghanistan. Azzam fut le professeur de Ben Laden et est
considéré comme son père spirituel.
Qari Saïd : « Afghan
algérien », leader du contingent algérien de moudjahidines
à Peshawar, il rejoint le GIA à son retour d'Afghanistan.
Idéologue influent du groupe, il entretiendra les relations du groupe
avec la sphère jihadiste via le « Londonistan »,
jusqu'à ce qu'il se fasse écarter et marginaliser par Zaytouni en
1994.
Abou Mus'ab al-Suri : « Afghan syrien
», il travailla à la propagande du GIA via la newsletter «
Al-Ansar ». Suite aux nombreux massacres de la population
algérienne par le GIA, il cesse de soutenir le groupe et de publier les
newsletters le 31 mai 1996.
Murad Si Ahmad alias Ja'far al Afghani :
Émir national et chef du GIA à partir du mois d'août 1993
jusqu'en février 1994 où il se fait tuer par les forces de
sécurité algériennes.
Sharif al-Qawasmi alias Abu Abdallah Ahmad :
chef du GIA, successeur de Murad Si
Ahmad. Il est tué par les forces de
sécurité au cours du mois de septembre 1994.
Jamal Zaytouni : chef du GIA, successeur de
Sharif al-Qawasmi. Zaytouni (à l'exception de
Zouabri) a été le chef du groupe le plus
violent. Zaytouni, peu éduqué, a arrêté sa
scolarité à l'âge de 16 ans. Il est tué en juillet
1996 dans des circonstances encore assez sombres. Il aurait été
tué par des membres du groupe, craignant de se faire assassiner dans les
purges répétées de Zaytouni à l'intérieur du
GIA. Il y aurait eu parmi eux Hassan Hattab.
Antar Zouabri : chef du GIA, successeur de
Zaytouni. Peu éduqué, sans formation politique et
idéologique à l'image de Zaytouni, il multiplie les massacres de
masse. Il est tué en février
2002, le GIA n'étant alors plus qu'une organisation
moribonde.
Abou Moussab Zarkawi : chef d'Al-Qaïda
en Irak jusqu'à sa mort le 7 juin 2006.
Al-Zawahiri : co-fondateur d'Al-Qaïda et
numéro 2 de l'organisation jusqu'à la mort de Ben
Laden, il est à présent le chef suprême de
l'organisation.
Oussama Ben Laden : membre du Bureau des
services et disciple d'Azzam. Suite à son rapprochement avec
Al-Zawahiri, et à un différend idéologique avec Azzam
quant à la manière de mener le jihad et à l'utilisation de
la notion de takfir, il prend ses distances avec ce dernier et fonde
l'organisation Al-Qaïda. Il en sera le chef jusqu'à sa mort au
Pakistan le 02 mai 2011.
Hassan Hattab: émir local au sein du
GIA (de la zone 2), Hattab est un ancien déserteur de l'armée
algérienne. Il rejoint le GIA du temps d'Al-Qawasmi. Adoptant un profil
bas sous
Zaytouni, il semble qu'il ait été par la suite
directement en conflit avec Zouabri, ce dernier 72 ayant tenté de
l'éliminer. Après avoir fait dissidence, il créée
le GSPC avec d'autres anciens membre du GIA en 1998 et en est le chef
jusqu'à sa destitution en août 2003.
Nabil Sahrawi : émir de la zone 5 au
sein du GIA, membre fondateur du GSPC, il est émir du
GSPC de septembre 2003, jusqu'à sa mort en juin 2004
suite à un affrontement avec les forces de l'ordre.
Abdelmalek Droukdal, alias Abou Moussab Abdel Wadoud
: ancien membre du GIA, il ne rejoint pas immédiatement le GSPC
par méfiance à l'encontre de Hassan Hattab. Proche collaborateur
et successeur de Nabil Sahrawi, il est le dernier émir du GSPC. Droukdal
initie de nombreux changements a priori au sein GSPC pour intégrer la
nébuleuse Al-Qaïda et devenir AQMI. Il est l'actuel émir
d'AQMI et serait dans les maquis dans les montagnes kabyles en Algérie.
Ayant peu de maîtrise sur les katibas opérant dans la
région sahélo-saharienne, il cherche depuis peu à regagner
le contrôle de l'organisation terroriste.
Abderrazak El Para : ancien officier des
forces spéciales algériennes ayant intégré le GSPC.
Il réalise en 2003 l'enlèvement des 32
Occidentaux dans le désert algérien. Il est par la suite
capturé au Tchad et extradé en Algérie à partir de
la Libye voisine. Les réticences d'Alger à négocier avec
le groupe rebelle tchadien ayant capturé El Para et souhaitant
l'extrader, et les conditions dans lesquelles le procès de ce dernier se
déroule en Algérie, alimentent les théories
considérant El Para comme un homme du renseignement algérien.
Cependant, rien n'est pour l'instant clairement établi au sujet d'El
Para et il n'a pas fait parler de lui depuis longtemps.
Mokhtar Belmokhtar, alias Khalid Abou Al-Abbas
: responsable de la zone saharienne sous le GIA, ce «
vétéran » de l'Afghanistan a toujours constitué la
composante criminelle au sein de l'organisation terroriste. L'armée
tchadienne a affirmée l'avoir tué le 2 mars 2013 mais sa mort
n'est pas confirmée et sa tête a été mise à
prix en juin 2013 par les Etats-Unis.
Nabil Makhloufi, alias Nabil Abou Alqama : a
fait partie du GIA et du GSPC. Homme de confiance de Droukdal, coordonnateur de
toutes les opérations au Sahel. Il aurait renforcé la katiba de
Belmokhtar et les seryas d'Abdelkrim Taleb et d'Abou el-Hammam au
détriment de la katiba d'Abou Zaïd. Il est
décédé le 09 septembre 2012 dans un accident de voiture
survenu dans le nord du Mali, à environ 200km de Gao, alors qu'il se
rendait à un rassemblement des groupes islamistes de la
région.
Abdelkrim Taleb : Touareg originaire du
Nord-Est du Mali, a formé une serya composée essentiellement de
Touaregs. Cette serya permet d'augmenter les connections avec les Touaregs des
pays du Sahel et du Sud de l'Algérie et de recruter dans un bassin
sous-exploité par le groupe.
Abdelhamid Abou Zeid : a fait partie du GIA
et du GSPC. Abou Zaïd a gravi les échelons progressivement. Bras
droit d'Abderrazak El Para lors de l'opération d'enlèvement des
32 touristes européens et lors de la négociation de la
rançon, il fut le chef de la katiba Tarik Ibn Ziyad. Il est mort le 23
févier 2013 dans la vaste opération Serval que menaient la France
et le Tchad au Nord du Mali.
Yahya Abou el-Hammam, alias Djamel Okacha :
Bras droit dans un premier temps de Belmokhtar dans la katiba El-Moulathamoune,
il dirige à présent la katiba Tarik Ibn Ziyad d'Abou Zeid depuis
la mort de ce dernier.
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