5.2 Principes et fonctionnement du
webmapping
Comme défini précédemment, le WebSIG
c'est la diffusion de données cartographiques par le biais de site web.
Dès lors, l'accès à l'information devient dynamique :
l'information est construite par un traitement déclenché à
la demande de l'utilisateur. Ces technologies reposent sur celles du web [23]
que sont :
- architecture client/serveur ;
- protocole HTTP (HyperText Transfer Protocol) pour
les échanges entre le client et le serveur ;
- stockage des données dans des bases de données
interrogeables à l'aide du langage de requête SQL (Structured
Query Language) ;
- les standards HTML, Javascript, AJAX, XML, SVG
élaboré par le W3C (World Wide Consortium).
5.2.1 Architecture d'une application
web
Le web c'est un ensemble de machines en réseau
communiquant à l'aide d'un langage commun. Le web fonctionne en mode
client/serveur c'est-à-dire qu'il ya des machines dites serveurs qui
proposent des ressources et des machines appelées clients qui utilisent
ces ressouces [24]. Les ressources sont par exemple des pages HTML, des images,
des fichiers XML (eXtensible Markup Language) ou encore des programmes
(PHP, Java, ASP.NET, Python, Perl, ...) chargés de les
générer à la demande. Le client accède aux
ressources à l'aide du protocole de communication HTTP.
Au niveau des serveurs, en plus du serveur web, nous pouvons
avoir un serveur de données qui va héberger le Système de
Gestion de Base de Données (SGBD). Et pour y accéder, on utilise
le langage universel d'interrogation des bases de données : SQL.
Ci-dessous l'architecture d'une application web.
Figure 5:
Architecture d'une application web
5.2.2 Architecture d'une application
webmapping
L'architecture d'une application de webmapping s'appuie sur
celle du web. Ici, en plus des serveurs web et de données, nous avons le
serveur cartographique. En fonction de la requête du client au serveur
cartographique, il est retourné au client les données
désirées sous la forme de carte. Ci-dessous l'architecture d'une
application de webmapping.
Figure 6:
Architecture d'une application de webmapping
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