|
Université Mohammed V-Agdal
Ecole Supérieure de Technologie-Salé
Filière : Techniques de Commercialisation et de
communication
|
Projet de fin d'étude sous le thème
La e-communication de la marque
CAS des PME marocaines
|
Présenté par : Hassan BAKRI
|
Sous direction de : Ihssane El Mansouri
|
Marouane ARIBI
Année universitaire : 2012-2013
Nous tenons à dédier cet humble travail à
nos familles et à tous ceux que nous aimons pour leurs encouragements
et leurs soutiens et à ceux qui ont veillé à ce que ce
travail soit à la hauteur.
Projet de fin d'étude sous le thème
La e-communication de la marque
CAS des PME marocaines
Année universitaire : 2012-2013
Présenté par : Hassan BAKRI
|
Sous direction de : Ihssane El Mansouri
|
Marouane ARIBI
Remerciements
Nous remercions vivement notre encadrant Mme.
Ihssane EL Mansouri pour son aide, sa disponibilité et
ses
précieux conseils et encouragements tout au long de la
réalisation de ce travail.
Nous présentons aussi nos profonds remerciements
et
respects à tout le corps professoral de l'Ecole
Supérieure de Technologie-Salé.
Que toute personne qui a contribué de près
ou de loin à
l'élaboration de notre projet, trouve ici l'expression de
nos reconnaissances et notre gratitude.
6
8
9
10
10
10
11
12
13
13
13
14
14 18 20 22
22
22
23
23
24
25 25 27 27
29
30
30
30
31
31
31
32
33
33
34
36
36
37
37
37
37
38
38
39
39
SOMMAIRE
Introduction
Partie théorique : Notions et axes de la
e-communication
Chapitre 1 : Initiation à la
e-communication de la marque
Section 1 : Communiquer sa marque sur Internet ..
I - Spécificités de la e-communication .
A- Interactivité
B- Mesurabilité
C- Coût
II - Points forts et faibles de la e-communication ..
A- Les avantages de la e-communication .
B- Les limites de la e-communication .
III- Les outils incontournables d'une communication
orientée web
A- Site web
B-Réseaux sociaux
C- Wikis et blogs ..
Section 2 : L'entreprise face à la e-communication
I- La politique de communication axée sur internet
A- La politique de communication sous nouvelle marque
B- La politique de communication hybride
C- La politique de communication sous une marque similaire
II - Internet : support d'information sur l'entreprise et ses
marques .
IV- Présence en ligne et enjeux stratégiques
A- La e-réputation
B- Les nouvelles règles de communication avec
l'internaute
C- La force de référencement du Web ..
Chapitre 2 : Les campagnes publicitaires en
ligne comme moyen de communiquer sa marque
Section 1 : Initiation à la réalisation d'une
campagne publicitaire en ligne .
I - Particularités et mesure d'efficacité
publicitaire en ligne
A- La capacité d'attirer l'attention
B- Meilleure compréhension de l'information
C- L'interactivité
D- Le taux de clic
E- La mémorisation des publicités en ligne
II - La réalisation d'une campagne de publicité en
ligne
A- La définition de la cible
B- Le choix des objectifs .
C- Le choix du niveau de communication
D- La détermination du budget
Section 2 : Les différents axes de la mise en place d'une
campagne publicitaire en ligne
I - Les intervenants .
A- Les éditeurs
B- les régies publicitaires
C- Les agences et conseils médias ..
D- Les annonceurs .
E- Les prestataires d'étude stratégique
F- Les acteurs de la mesure d'audience
![](La-e-communication-de-la-marque2.png)
G- Les acteurs techniques
II - Caractéristiques des profils des internautes
III - Les différents modes de
rémunération de l'e-publicité
A- L'achat au forfait ou CPM (Coût pour mille
affichages)
B- L'achat au clic ou CPC (Coût par clic)
C- L'achat à la transformation ou CPA (Coût par
action)
Partie pratique : Enquête auprès des PME
marocaines
Chapitre 1 : Méthodologie
I- Problématique
II - Les objectifs de l'étude
III - Les hypothèses
IV - Cible et échantillonnage
V - La marge d'erreur
VI - Elaboration du questionnaire
VII - Administration du questionnaire
Chapitre 2 : Etude quantitative
I - Traitement du questionnaire « 1 »
II - Traitement du questionnaire « 2 »
III - Etude corrélative
Conclusion
Bibliographie Annexes
39
40
43
43
43
44
45
46
47
47
47
48
48
49
49
51
52
60
68
72
INTRODUCTION
Avec la démocratisation d'accès à
internet, qui est devenu présent de plus en plus dans les foyers
marocains. Il est bien évident qu'il vient bouleverser la façon
de communiquer en abolissant les distances géographiques, tout comme la
manière de s'informer qui est devenue beaucoup plus instantanée.
Internet est un réseau qui a constitué une véritable
révolution technologique. Il forme ainsi un formidable nouveau canal de
communication.
Internet est devenu comme un hypermarché. L'internaute
dispose de tous les produits du marché au bout du clic, mais il n'a plus
le vendeur qui peut l'aider et le conseiller dans son achat. Les marques jouent
alors le rôle de repères pour l'internaute. Elles lui permettent
de retrouver confiance parmi les milliards de pages internet.
En effet, internet offre aux entreprises des outils
indispensables et forts appropriés, venant enrichir l'offre des supports
traditionnels de communication. Il est à la fois un canal d'information,
un lieu d'échange et un circuit de distribution permettant de
communiquer avec moins de coût et plus d'efficacité de
manière personnalisée et interactive. Il offre ainsi aux
entreprises un média personnalisé et modulable s'inscrivant dans
une logique du marketing interactif.
Internet comme étant un moyen de communication efficace
et peu onéreux financièrement représente l'outil
idéal pour l'entreprise marocaine y compris les PME qui
représentent un taux de 95% dans l'industrie au Maroc. Durement
touchées par la crise financière de 2008, beaucoup de PME ont
réduit leurs dépenses en communication, la plupart abandonnent en
réalité des postes comme l'achat d'espace en presse
écrite, TV, radio et affichage pour se tourner vers un média plus
accessible pour communiquer : Internet.
La question qui se pose est donc bien simple : pour les PME de
moins de 200 employés et proposant des moyens limités en
communication, est-il possible de communiquer gratuitement ou d'une
manière peu onéreuse grâce à internet ?
Il devient donc intéressant de comprendre comment la
marque communique en ligne et comment elle s'approprie à ce nouveau
média. Pour ce faire, il est important d'évoquer dans une
première partie les spécificités de la e-communication,
ses points forts et ses points faibles, ses outils et ses politiques. En
parallèle nous détaillerons les différentes étapes
de la réalisation d'une campagne publicitaire en ligne ainsi que ses
différents axes. Enfin nous essayerons de voir les différents
problèmes que soulève la présence en ligne d'une marque.
La deuxième partie sera consacrée aux résultats du
questionnaire qu'on a élaboré qui va nous permettre par la suite
de soit confirmer ou infirmer les hypothèses établies au
préalable.
PARTIE I
Notions et axes de la e-communiction
CHAPITRE 1
Initiation à l'e-communication de la
marque
La e-communication est devenue un moyen de
différenciation et de force pour l'entreprise, pour faire face à
la concurrence. En effet, il s'agit de toute une politique à adopter, et
une stratégie à mettre en place, à suivre et à
maîtriser. Pour ce faire, une assimilation des différents outils
(Site web, Réseaux sociaux...) est la clé de succès, afin
d'en tirer le maximum d'avantage en matière de coût,
d'interactivité et de mesurabilité.
Section 1 : Communiquer sa marque sur Internet
Internet représente pour l'entreprise un moyen opportun
pour communiquer et présenter sa marque, en offrant des outils divers
qui permettent une meilleure présence auprès des
consommateurs.
I - Spécificités de l'e-communication :
Internet est devenu un outil incontournable, se
démarquant des autres média (TV, Presse, Cinéma...), en
vue de sa qualité de ciblage, d'interactivité, du coût
assez bas et de mesurabilité en offrant des services divers et
élargis, ce qui a poussé les marketeurs à recourir
à ce média qui touche des différentes catégories de
population comme les jeunes et tous niveaux de CSP.
A- Interactivité1 :
Avec l'avènement de l'Internet, la notion de
l'interactivité a pris de l'élan, et vient bouleverser la logique
communicationnelle qui lie l'homme à la machine. Le consommateur devient
de plus en plus actif dans sa démarche, tandis que le vendeur doit
être rapide, réactif et voir même proactif.
Cependant, Internet s'avère un outil remarquable en
matière de la communication « Pull », dans le sens où
c'est l'internaute qui va vers l'annonceur en initiant la recherche sur le
site. Chose qui facilite pour l'entreprise la collecte des informations
concernant le comportement et l'identification des besoins de ce dernier.
En effet, il existe des logiciels « Espion » mis
à la disposition des entreprises, leur permettant de détecter et
mémoriser le comportement de navigation de l'internaute sur le site,
ainsi que ses préférences, ce qui constituera l'instauration
d'une communication basée sur des échanges bilatéraux
entre l'internaute et l'entreprise.
1 Inspiré de : Paul MOREL-A-L'HUISSIER,
Internet et la communication de marque, IUP Ingénierie
Economique, Mémoire réalisée en 2005, page
5
Par conséquent, l'entreprise doit saisir cette
opportunité en cherchant à concrétiser les liens
d'échange avec l'internaute en répondant le mieux possible
à ses attentes en matière de recherche, du comportement et de
préférences.
B- Mesurabilité2 :
Les entreprises ont souvent eu des difficultés avec les
médias traditionnels en matière de mesure des résultats de
leur communication en vue des systèmes limités de mesure
proposés. Mais dés l'apparition du web, ce point se voyait comme
la principale force de ce dernier.
En effet, Internet offre une option incontournable aux
entreprises en termes de mesurabilité. Cette dernière qui se
concrétise par le fait que les internautes laissent des traces partout
lorsqu'ils naviguent sur le net en visitant des sites et des pages, ce qui
permet une mesure en temps réel. Ceci assure à l'entreprise, une
collecte des informations précieuses sur le comportement et les
habitudes des internautes en ligne.
Contrairement aux médias traditionnels, notamment la
télévision, qui s'appuient pour mesurer les résultats de
communication, sur des techniques d'enquête telles que les cahiers
d'écoute, ou des sondages afin d'accumuler les perceptions de
l'auditoire. La qualité des informations recueillies par ces techniques
reste limitée par rapport à celle obtenue à travers
l'analyse des clics et des parcours des internautes en ligne.
Cela n'empêche que l'on peut trouver des limites pour la
mesurabilité au niveau de la fréquentation des sites qui reste
des fois difficile à mesurer en présence de quelques obstacles
tels que, l'adoption d'un script java de mesure pour un site donné, et
qui peut avoir des fois des dysfonctionnements au niveau de la vitesse de son
exécution, chose qui peut créer des écarts entre le
chargement de la page par l'internaute et son enregistrement par le script, et
par conséquent,
2 Inspiré de : Emmanuelle RUETTE-GUYOT et
« al », Serge LECLERC, Web 2.0 : La communication "Iter-
@ctive", Edition Economica, 2009, page 35
la visite aura lieu, mais elle ne sera pas
comptabilisée, chose qui biaise parfois les résultats.
Enfin, l'Internet reste tout de même un moyen efficace
pour les entreprises. Il permet de mesurer l'impact de leur communication sur
l'internaute, en offrant des logiciels et des systèmes de plus en plus
sophistiqués tels que "Google analytics" et "Index tools" assurant ainsi
une mesurabilité facilement vérifiable et objectivement
observable.
C- Coût3 :
Le coût représente l'atout le plus remarquable
d'Internet, et qui pousse de plus en plus l'entreprise à opter pour
l'e-communication, en vue des coûts faibles qu'elle engendre.
En effet, le coût des actions communicationnelles
à travers Internet est largement moins important comparativement
à celui des médias traditionnels, ce qui pousse les entreprises
aujourd'hui à opter de plus en plus pour ce support qui reste accessible
pour tous les types d'entreprises quelque soit leurs tailles (TPE, PME/PMI,
Artisans...).
Ce coût pourra être pratiquement inexistant des
fois, en vue de la multitude des services et des options offertes sur Internet
qui sont typiquement gratuites et offrent plusieurs avantages en matière
de ciblage, de proximité et de traitement des retours sur place, ceci,
à travers les e-mails qui ne génèrent aucun coût
pour le transfert des courriers quelque soit leurs nombres, ou encore les sites
de partage qui permettent de diffuser des spots publicitaires sans rien payer.
A titre d'exemple4, une entreprise qui veut envoyer un devis de 7
pages à son fournisseur, aura besoin d'imprimer les 7 pages à 7
Dh, acheter une enveloppe à 3 Dh, en plus d'un timbre à 10 Dh ce
qui fera un total de 20 Dh. Alors que ce
3 Inspiré de : Emmanuelle RUETTE-GUYOT et
Serge LECLERC, Web 2.0 : La communication "Iter-@ctive", Edition
Economica, 2009, page 40
4 Inspiré de : Pascal CHAUVIN, Communiquer
avec un petit budget, 3ème Edition DUNOD, 2008, page
87
5
http://www.memoireonline.com/07/11/4612/m
Du-conventionnel-au-numerique-le-communication-mode-de-vie-moderne-des-entreprises-cas-PME-alge21.html,
consulté le : 02/03/2013
même devis peut être envoyé par e-mail, ce
qui ne coûtera presque rien à l'entreprise.
En effet, le coût se voit comme un atout assez
importants qui fait d'Internet un support révolutionnaire, indispensable
pour les entreprises, leurs permettant de générer beaucoup de
bénéfices en matière de fidélisation de la
clientèle et d'entretien de l'image de marque sans que ça lui
coûte un budget élevé.
Enfin, l'interactivité, la mesurabilité et le
coût s'illustrent comme étant les principaux atouts de cet outil
qui est « Internet », ce sont aussi les points forts qui le
distinguent largement des autres médias traditionnels.
II - Points forts et faibles de l'e-communication5 :
L'e-communication est une arme à double tranchants,
représentant à la fois des avantages et des inconvénients
divers.
A- Les avantages de l'e-communication :
Internet est un media de communication par excellence, offrant
de nombreux avantages :
? Couvre pratiquement toutes les catégories
socioprofessionnelles, urbaines et âgées de 16 à 40 ans,
qui représentent généralement les précurseurs en
matière d'équipement multimédia ;
? Coût des messages publicitaires faible par rapport aux
medias traditionnels (réduction des coûts liés aux
insertions presse) ;
? Audience mondiale (chute des barrières
géographiques et des intermédiaires) ;
? Disponibilité 24 heures /24, 7 jours /7 ;
? Possibilité d'un ciblage précis ;
· · Transmission facile des informations ;
· · Diversité des modes de diffusion des
messages publicitaires ;
· · Media publicitaire prometteur : croissance
de +4,3% en 2012 par rapport à
20116;
· · Facilité de mise à jour et
diffusion instantanée ;
· · Individualisation : personnalisation des
relations clients en ligne à travers les
e-mails, les blogs, les réseaux sociaux.
B- Les limites de l'e-communication :
Face à cet ensemble d'avantages que peut
représenter l'e-communication, on trouve en revanche quelques limites
qui peuvent s'imposer à cet égard, telles que :
· · Problème de piratage et de virus,
qui peuvent survenir des fois et par conséquent, créer un
obstacle de communication avec l'internaute;
· · Le grand public a un accès minimal
à Internet, avec un taux de pénétration de seulement
12,17% (Chiffre ANRT), (une population souvent localisée dans les zones
urbaines développées);
· · Le nombre des e-mails élevé
qui devient rapidement envahissant pour l'internaute ;
· · Absence de culture de jeux concours et
sponsoring en ligne ;
· · Facilitation de la propagation des
rumeurs.
En effet, malgré ce nombre de limites qui peuvent se
présenter, Internet, reste un outil qui offre plusieurs
opportunités aux entreprises, que ce soit en matière de
communication de sa marque ou encore de ciblage des clients et prospects, ce
qui fait que ces inconvénients cités, passent
généralement inaperçus.
6
http://www.e-marketing.fr/Breves/Investissements-publicitaires-mondiaux-4-3-en-2012-47154.htm,
consulté le : 03/03/2013
III- Les outils incontournables d'une communication
orientée web :
Avec internet, l'entreprise peut communiquer sa marque et se
présenter à travers plusieurs outils qui sont mis à la
disposition de l'entreprise, à titre d'exemple les sites web qui
permettent plus d'interaction avec les clients et les prospects, aussi les
réseaux sociaux, wiki et blogs qui offrent plus de possibilité
pour la détection des besoins de la clientèle.
A- Site web :
Le site web est l'un des outils les plus utilisé par
les entreprises qui recourent à l'e-communication. C'est aussi la forme
la plus traditionnelle que peut prendre la présence en ligne d'une
entreprise. Sauf que ce site web pourrait prendre plusieurs formes, mais les
principales composantes du site web sont souvent les mêmes, notamment la
qualité du contenu, la facilité d'utilisation, la rapidité
de téléchargement et la fréquence de mise à
jour.
1- Les types du site web7 :
a) Le web vitrine :
Ce type de site permet à l'entreprise d'afficher des
informations de base sur ses produits, ses valeurs et un ensemble
d'informations de type institutionnel. Il se caractérise par la
facilité de sa création car il est assez statique et apporte plus
de crédibilité (Inwi.ma,
Nike.com,
Apple.com...).
b) Le web commercial :
C'est un site de vente par correspondance (e-business)
entretenu par des webmasters qui travaillent pour des particuliers ou des
entreprises dans une approche B2B ou B2C (
Delaveine.fr, Avito.ma...).
7 Inspiré de : Pascal CHAUVIN, Communiquer
avec un petit budget, Edition DUNOD, 2008, page 88
c) Le web abonnement :
Ce genre de site est souvent utilisé par les
entreprises de journaux, mettant à la disposition de ses abonnés
la possibilité de parcourir des articles déjà parus.
Il est recommandé pour une entreprise qui veut se
lancer dans la création d'un site web, d'opter pour un site vitrine qui
est facile à réaliser, d'un coup moins élevé et ne
demande pas des compétences approfondie pour l'entretenir.
Contrairement, à un site marchand qui demande des compétences
assez poussées (Webmaster) qui assurera l'entretien et la maintenance du
site.
2- Les particularités du site web8 :
a) La qualité du contenu :
La qualité du contenu est d'une importance primordiale
vue qu'elle permet de convaincre l'internaute qu'il est au bon endroit, lui
donner envie de rester et surtout de revenir. Pour les facteurs qui influencent
la qualité du contenu, on a :
b) Page d'accueil :
La page d'accueil permet d'identifier la
société, rassurer l'internaute et retenir son attention à
travers la mise en place d'un logo, nom de la société, slogan,
images, textes, etc.
Cependant, le problème qui pourrait s'imposer est celui
du choix de la langue, qui dépendra de la cible de l'entreprise, avec
trois possibilités :
? Choix de la langue la plus importante,
stratégiquement parlant pour l'entreprise ;
8 Inspiré de : Olivier DE WASSEIGE,
E-commerce, E-Marketing, E-Buy : 3 leviers de croissance pour les
entreprises, Edition Edipro, 2007, pp.78-83, 87-91
Eléments objectifs :
? Création d'une page "Tunnel" pour le choix de la
langue, mais elle représente un risque lorsque l'internaute ne connait
pas le site, et par conséquent, il n'aurait plus envie d'aller loin ;
? Intégration du choix de la langue au niveau de la
page d'accueil, laissant le soin à l'internaute de choisir la langue.
Changer aisément de langue et permettre à
l'internaute de savoir ce qu'il peut faire, sont donc les principaux
défis auxquelles devrait répondre la page d'accueil qui
influencera en grande partie le comportement de l'internaute vis-à-vis
du site web.
c) Rédaction :
Lors de la rédaction sur un site web, des
éléments sont à prendre en considération car la
lecture est plus difficile sur un site web, du fait que c'est gênant pour
les yeux, regard non linéaire, attiré par différentes
zones du site et l'internaute a une tendance à lire rapidement (Titres,
Photos...). Pour ce faire, il va falloir établir une
hiérarchisation du contenu claire, organisée et logique.
La rédaction est donc un élément
doté d'une immense importance, reflétant la réussite ou
l'échec du site web. Il faudra que l'entreprise la prenne en
considération tout en mettant en place les ressources nécessaires
qui assurent cette tâche ou voir même faire appel à des
spécialistes d'écriture pour le web.
d) Facilité d'utilisation :
A ce niveau là, un ensemble de recommandations sont
à prendre en compte, selon deux types d'éléments.
? Limiter le nombre des rubriques dans un menu donné,
normalement 7 à 9, question d'éviter à ce que l'internaute
passe à côté d'une rubrique importante;
? Optimiser le nombre de clics pour accéder à une
information recherchée; ? Mettre à la disposition de l'internaute
un plan du site ou un outil de recherche afin de lui faciliter la
navigation;
? Mettre en évidence les boutons et les menus de
navigation.
Eléments subjectifs :
? Ambiance, graphisme, image de l'entreprise et pertinence du
contenu;
Ces éléments se reflètent à
travers le choix des images, leur caractère suggestif,
l'atmosphère qu'ils créent, l'envie de découvrir... Ce
sont des éléments qui font une bonne impression sur
l'internaute.
e) La rapidité de téléchargement
:
Ce point qui se voit moins affilé, vu la vitesse de
transmission accordée par les lignes de télécommunication,
mais n'empêche qu'il y'a des critères à prendre en
considération et à éviter, comme par exemple la mise en
ligne des images non compressées (de grande taille) et donc lente
à s'afficher, des animations très longues qui bloquent le passage
vers le contenu informatif réel ou encore des vidéos
téléchargées sans serveur. Tous ces éléments
augmentent le risque devant un internaute souvent pressé vu le mode de
navigation sur le web qui l'incite, il est donc important d'éviter les
temps d'attente trop longs sur le site web, notamment sur les premières
pages.
f) La fréquence de mise à jour
:
La mise à jour du site web est la meilleure
référence d'une entreprise active. L'internaute, à chaque
fois qu'il va revenir sur le site, il aimerait voir un nouveau contenu, soit
portant sur les actualités de l'entreprise, soit ses nouveaux produits,
ses promotions ou autres.
9 -Inspiré de : Alex ADAM « al »,
Marina AUBERT, Aurélien COUSSEMENT, François MEULLEMAN, Tanguy
PAY, Ecrire et manager sa communication web, Edition Edipro, 2008, page
165-167, 170, 171
Pour ce faire, un outil de gestion de contenu est mis à
la disposition de l'entreprise, c'est le CMS (Content Management System)* qui
lui permet de gérer elle-même le contenu de son site et de
programmer les publications sur ce
dernier (Ex : Actualité devra être publié
à J+5 dans la rubrique nouveauté, être enlevée de
cette rubrique à J+15 et être archivée dans la rubrique
Produits récemment annoncés).
C'est ainsi que la mise à jour du site se voit d'une
importance primordiale, vu qu'elle va fixer le comportement de l'internaute
vis-à-vis de la fréquence de ses visites du site au futur.
B-Réseaux sociaux9 :
1- Le lancement sur les réseaux sociaux :
? 1ère étape : Analyse
et diagnostic de la situation
L'entreprise doit se rassurer qu'elle a les ressources
humaines et matérielles qui vont lui permettre d'entretenir son image de
marque sur les réseaux sociaux et/ou blogs, ainsi que le temps qu'elle
va accorder pour occuper sa présence sur le net.
Sinon, faire appel à un spécialiste sera utile
pour l'entreprise, dans la mesure où ça va lui permettre de
mesurer d'une part, l'évaluation de ses forces internes, vu qu'il est
expérimenté sur le profil des personnes ressources qu'il faut
avoir, et d'autres part, l'orienter sur le mode d'emploi des blogs et des
réseaux sociaux, à travers des formations.
? 2ème étape : Choix du
réseau et plateformes adéquats.
Le choix du réseau social ou des blogs dépend
avant tout de la cible de l'entreprise, parce que derrière l'appellation
réseaux sociaux par exemple, il existe une multitude d'entités et
les plus connus sont Facebook, Twitter et Myspace qui
ne sont que le sommet d'un iceberg très profond. Il
existe entre autres une centaine de réseaux sociaux à travers le
monde, certains internationaux, d'autres nationaux et d'autres voir même
régionaux.
En effet, le succès d'un réseau s'évalue
sur le nombre de ses utilisateurs ainsi que sur la qualité de ces
derniers et leurs activités spécifiques sur le réseau.
En gros, le choix du réseau social qui sera le plus
adapté dépend majoritairement des activités et des
objectifs de l'entreprise. Et l'importance d'être présent sur les
réseaux sociaux, de nos jours est perçue comme étant
primordiale, permettant entre autre de définir et de forger une
personnalité sociale pour l'entreprise.
? 3ème étape :
Gérer les interventions et les commentaires.
A chaque intervention ou publication, les entreprises doivent
s'attendre à une certaine réaction des internautes à
travers des commentaires qui seront postés par la suite.
Cependant, une veille quotidienne doit être
effectuée par l'entreprise afin de vérifier ces interventions, de
faire face aux éventuelles situations de crise, qui peuvent être
une occasion pour prouver aux visiteurs du blogs ou de la page de l'entreprise
sur les réseaux sociaux, la capacité de cette dernière,
à répondre à toutes les situations et donc assurer la
solidité de sa marque, mais il faut établir, tout de même
un plan d'anticipation des situations de crise.
2- Les apports des réseaux sociaux :
- Proximité avec les clients et donc une bonne
réputation d'entreprise; - Communication et maintien la relation avec
les internautes ; - Positionnement dans le secteur d'activité d'une
entreprise donné; - Moyen de fidéliser sa clientèle et
cultiver son image de marque.
C- Wikis et blogs : 1- Les wikis10
:
Les wikis se définissent selon
Wikipédia11 : "Un système de gestion de contenu de
site Web qui rend les pages Web librement et également modifiables par
tous les visiteurs autorisés. On utilise les wikis pour faciliter
l'écriture collaborative de documents avec un minimum de contraintes. Le
wiki a été inventé en 1995 par Ward Cunningham, pour une
section d'un site sur la programmation informatique qu'il a appelé
WikiWikiWeb. Le mot "Wiki" vient du redoublement hawaiien wiki wiki, qui
signifie "rapide" ".
En effet, le wiki, en plus des outils qu'on a vu avant,
représente un moyen efficace pour l'entreprise afin de :
? Rassembler en un endroit unique le "Know how" d'un ou
plusieurs produits;
? Mettre à la disposition des clients les manuels
d'utilisation des produits; ? Lister les différentes astuces
des clients sur le fonctionnement de ceux-ci; ? Mettre à la
disposition des clients et prospects un dictionnaire technique.
Donc, d'après ces points là, on constate que les
wikis peuvent être adoptés pour plusieurs usages. Cependant, pour
créer un wiki, on trouve un ensemble de sites qui permettent la
création d'un wiki en quelques minutes. Il faudra par contre
préparer auparavant des articles, des formulaires et de la
matière concrète pour l'alimenter.
10 Inspiré de : Dominique GANY, Nouveaux médias
: Mode d'emploi, Edition Edipro, 2009, page 60
11
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil,
consulté le : 20/02/2013
2- Les blogs12 :
Le blog est un outil permettant à l'entreprise d'exposer
ses articles et d'avoir des avis de différents internautes qui
fréquentent les blogs, et qui sont souvent des jeunes. Les entreprises
ont pris conscience des apports du blog, tels que :
? Se rapprocher des clients et des prospects en créant
des liens d'échanges sur de nombreux sujets comme le design, les
attributs, la qualité du produit ou autres axes qui peuvent faire le
centre de la discussion à entretenir avec les internautes;
? Susciter une attirance, une envie de parler, voir d'en faire
un buzz, à travers des mises à jours périodiques afin de
garantir un certain dynamise et continuité du blog;
? Permettre aux internautes de participer au
développement de l'entreprise par la rédaction de document de
recherche, de pistes de réflexion.
a) Création du blog :
Pour adopter un blog propre, plusieurs sites mettent ce
service à la disposition des entreprises et GRATUITEMENT. Mais il faut
privilégier les sites qui offrent des blogs professionnels au
détriment de ceux qui ont une tendance grand public (Skyblog).
Cependant, il faut choisir un blog à forte influence afin d'assurer un
meilleur référencement.
b) Mise en route du blog :
Pour réussir le lancement de son blog, il faut prendre
en considération un certain nombre de critères qui sont de plus
ou moins importants pour la réussite du blog. On trouve :
? La définition au préalable des différentes
thématiques du blog ;
12 Inspiré de : Pascal CHAUVIN, Communiquer
avec un petit budget, Edition DUNOD, 2008, page 93, 94
i' La détermination de la fréquence de mise
à jour du blog (2 fois par semaine) ;
i' La rédaction des articles au préalable afin
de pouvoir alimenter le blog de temps à autre;
i' Apprendre à gérer les commentaires
postés par les visiteurs, de garder les bons et de ne pas hésiter
à supprimer les insultants ou mensongers. Il est
préférable de réserver une rubrique pour la charte
à respecter pour l'utilisation du blog.
Section 2 : L'entreprise face à
l'e-communication
Internet se voit comme l'outil prometteur pour les
entreprises, non pas parce que cela semble être une mode, mais surtout
parce qu'il y a du potentiel à exploiter en matière du nombre de
prospects à viser, de la clientèle à fidéliser, en
assurant une proximité vis-à-vis des internautes ainsi que de
l'avantage d'égalité avec les autres entreprises en terme de
taille. Déjà, un prospect qui se retrouve derrière son
ordinateur ne peut pas faire de différence entre la taille d'une
entreprise face à une autre du fait que toutes les entreprises sont
analogues, et que seules les actions menées par elles feront la
différence.
I- La politique de communication axée sur internet13
:
Les entreprises dites "Briques et mortier" ont une
présence physique en terme de magasins ou usines, alors que les
entreprises virtuelles telles que Avito et Hmizates, ont une présence
virtuelle, vue leur activité. Ces sociétés "Brique et
mortier" optent pour une politique orientée internet et dont les
possibilités de
13 Inspiré de : Martine JANSSENS et « al
», Alain EJZYN, M@rketing E-business, E-marketing, Cyber-Marketing,
Edition de boeck, 2007, page 169
définition de politique de pénétration de
cet outil restent ouvertes sur trois axes : la politique de communication sous
une nouvelle marque, la politique de communication hybride et la politique de
communication sous une marque similaire.
A- La politique de communication sous nouvelle marque
:
Cette politique repose sur le fait de se lancer sur internet
avec une nomination de l'entreprise autre que celle utilisée
réellement, comme par exemple, le cas de Maroc Télécom qui
a lancé son site web sous l'adresse "
www.iam.ma", ou encore le journal
Libération qui est en ligne sur "
www.libe.ma".
Donc, cette politique de communication consiste à se
lancer sous une nouvelle nomination ou marque comme Microsoft avec MSN et
Office, et se voit un peu risquée, surtout pour les entreprises qui
viennent de se lancer dans un secteur donné. Ce qui fait que cette
politique reste adaptée plus aux entreprises qui ont déjà
un poids et qui sont connues dorénavant auprès de
l'internaute.
B- La politique de communication hybride :
Quant à cette politique de communication nommée
"Hybride", elle est réservée aux grandes entreprises
dotées d'une large gamme de produits et de moyens financiers importants
qui leurs permet de lancer soit, pour chacune de leurs marques, une politique
de communication en ligne indépendantes, à titre d'exemple le
groupe Procter and Gamble qui a pour chacune de ses marques un site
personnalisé et propre à lui. Il peut lancer pour une seule
marque, une multitude de sites chacun dédié à une
thématique spécifique. A cet égard, on prend l'exemple de
la multinationale Danone qui possède de nombreux sites
indépendants :
groupedanone.fr,
danone.fr,
institutdanone.org,
danone-conseils.com...
Cette politique reste donc coûteuse et nécessite
des ressources assez importantes, ce qui fait d'elle une politique
orientée grandes firmes, vue qu'elles possèdent les moyens de se
permettre cette diversification en matière de communication en ligne.
C- La politique de communication sous une marque
similaire :
Contrairement au premier type de politique qui est "la
politique de communication sous une nouvelle marque", ce type là, permet
de lancer sur internet en se basant sur la même marque ou la même
nomination du monde réel. Ceci permet donc, de diminuer les efforts en
matière de communication, ainsi que de rassurer l'internaute qu'il
s'agit d'une structure bien fiable derrière ces pages web, et enfin,
pousser l'internaute à visiter les magasins de l'entreprise.
Or, c'est cette politique de communication qui paraît la
plus pratique pour les PME, et les nouvelles entreprises dans le marché.
D'ailleurs, la politique de communication sous une marque similaire reste la
plus utilisable par la majorité des entreprises qui se lancent dans une
communication en ligne.
Il s'agit donc de 3 politiques voir 3 possibilités
offertes aux entreprises qui envisagent de se lancer dans une e-communication,
avec un ensemble d'avantages et de limites pour chacune, mais qui reste
à adapter selon la taille de l'entreprise d'une part, et d'autres part,
des objectifs recherchés à travers le lancement dans le Web.
II - Internet : support d'information sur l'entreprise et ses
marques :
Internet, et selon de nombreuses études qui confirment
que ce medium est devenu le canal majeur de communication à travers
lequel le consommateur d'aujourd'hui s'informe sur une entreprise donnée
ou une marque. Ceci, au
détriment des autres moyens de communication dites
traditionnels comme les salons, les foires, les dépliants, les journaux
etc.
Or, les entreprises aujourd'hui optent pour des supports et des
dispositifs
de e-communication variés comme les réseaux
sociaux, les blogs, les wikis mais le plus usé souvent reste le site
web.
En effet, tous ces canaux, malgré leurs
différentes apparences et fonctionnalités, leur but reste commun,
c'est de permettre aux internautes de s'informer sur l'entreprise et ses
marques. D'ailleurs, l'internaute lorsqu'il visite à titre d'exemple, un
site web, il s'attend à une écoute de ses questions
orientées, recherche d'information avec des réponses simples et
rapides à travers des commentaires et des analyses d'experts,
d'où la transparence et la qualité de l'information sont
indispensables afin d'établir une relation forte et professionnelle avec
l'internaute.
Relativement, les internautes veulent créer un dialogue
et une interactivité, chose que les autres médias n'offrent pas
afin de pouvoir partager leurs expériences (bonnes ou mauvaises) avec
les autres internautes en reposant sur des échanges d'information,
épauler par des liens vers des articles de presse, des rapports annuels
ou des sites d'analyses spécialisés.
IV- Présence en ligne et enjeux
stratégiques14 :
Aujourd'hui, les entreprises qui veulent se lancer dans le Web
doivent prendre conscience du fonctionnement de la présence en ligne
à travers un diagnostic de l'environnement virtuel (Internautes,
outils...), qui lui permettra une adaptation au fonctionnement de ce dernier.
D'ailleurs, sur le web, les entreprises ont moins de maîtrise de
l'information circulant par les internautes, ce qui fait,
14 Inspiré de : Antoine DUPIN, Communiquer
sur les réseaux sociaux, Edition FYP, 2011, page 18-27
qu'il y'a des enjeux stratégiques réels qui
influencera l'adoption d'une stratégie orientée "Internet".
A- La E-réputation :
Les moteurs de recherche représentent un outil
performant pour l'entreprise afin de vérifier, avant même de se
lancer sur le web, si l'on parle d'elle, ce qui est souvent le cas. A travers
des discussions, des commentaires lancés sur la toile par les clients,
les employés ou les prestataires qui ont déjà un contact
avec l'entreprise parviennent à avoir déjà une idée
de la perception que ces différents acteurs ont vis-à-vis d'elle.
On parle de " la e-réputation" ou la "réputation
numérique" comme le souligne Antoine Dupin : "Il s'agit de la
manière dont le web et les internautes appréhendent
l'entreprise"15. A savoir qu'elle se distingue, l'identité
numérique, d'après Antoine Dupin : " L'identité
numérique est la manière dont l'entreprise se présente
elle-même sur la toile "16.
Cependant, l'évolution des différents outils
d'internet (Forums, Blogs, Réseaux sociaux...) pousse l'entreprise
à être plus vigilante au niveau de sa veille sur les
différents contenus positifs, négatifs ou neutre afin d'en faire
face, vue que l'internaute lorsqu'il cherche à s'informer sur une
société ou un produit, il tape souvent son nom dans les moteurs
de recherche, qui, de leur côté, affichent tous les contenus
provenant de diverses sources.
Selon Chris Anderson du magazine Wired : " Votre marque n'est
pas ce que vous en dites, mais ce que Google en dit"17. Ceci dit,
que la présence ligne doit être diagnostiquée en amont,
réfléchie et bien évidemment maîtrisée
surtout face à l'évolution de plus en plus des moteurs de
recherche qui jouent le rôle de catalyseur dans la diffusion des sources
d'information sur l'entreprise là où on parle d'elle.
15 Ibid. page 18
16 Ibid. page 19
17 Ibid. page 19
En effet, la réputation numérique a une
dimension temporelle, du fait qu'elle évolue au fur et à mesure
des actions menées par une entreprise, ainsi qu'à sa
capacité à être souvent présente et à
l'écoute de l'internaute. Mais, des fois, malgré ces efforts
fournis par une entreprise sur le plan de présence en ligne, cette
dernière se trouve affaiblie, à cause des personnes internes
(Employés mécontents de l'entreprise elle-même) ou externes
(Appartenant aux concurrents), qui, d'une manière volontaire ou
involontaire lancent de mauvaises pratiques, visant à tromper les
internautes. C'est ainsi que la e-réputation est devenue un enjeu
stratégique pour l'entreprise.
Pour ce faire, l'entreprise doit donc cerner les commentaires
qui proviennent de personnes internes, en impliquant ces personnes dans sa
e-communication en tant que des employés représentatifs, du fait
que leurs noms sont associés à l'entreprise. L'objectif
là, n'est pas de se lancer dans un contrôle tendu des
employés, mais plutôt, d'analyser les différentes traces
laissées par ces derniers sur la toile. Quant aux commentaires qui
proviennent des personnes externes, l'entreprise doit les prendre en
considération, en menant des actions correctives propres à chacun
des outils, traitées dans le chapitre, concernant les outils de
l'e-communication.
Enfin, pour qu'une entreprise réussisse la maintenance
d'une bonne e-réputation, elle doit obligatoirement examiner, analyser
et agir sur les résultats perçus en sa défaveur afin de
mener les actions adéquates pour les influencer et les dévier en
sa faveur.
B- Les nouvelles règles de communication avec
l'internaute :
Avec l'évolution des outils proposés sur
Internet, le consommateur a plus d'espace où exprimer son avis, sa
perception vis-à-vis d'une entreprise, sa satisfaction ou
insatisfaction, ce qui fait de lui un catalyseur, voir un groupe de pression
que les entreprises n'ont pas intérêt à négliger.
D'ailleurs, internet impose en tant que média, de nouvelles
règles en e-communication, et qui sont basés globalement sur
l'écoute, la transparence et l'interactivité.
A titre d'exemple18, le groupe Poweo (Fournisseur
français d'énergie) a lancé en 2007 une vidéo sur
Internet de Sébastien Chabal (Rugbyman français) se rechargeant
en mettant les doigts dans une prise d'électricité. Cette
séquence a provoqué une levée de bouclier des internautes
qui accusaient la marque d'avoir une mauvaise influence sur les enfants,
susceptibles de reproduire ce geste. Poweo a réagi en stoppant la
diffusion de la campagne et en demandant aux plateformes de stockages de
vidéos de la retirer. Ce fournisseur d'énergie a envoyé
une lettre d'excuses signée de son directeur de la communication aux
bloggeurs qui s'étaient manifestés, diffusée sur le web.
Cette réactivité, alliant écoute et concession, a
été saluée par les internautes.
Cet exemple, se voit bien illustratif de cette nouvelle
tendance qu'exige l'internaute en matière de communication sur Internet,
et la réaction que ce dernier peut éprouver en temps réel
vis-à-vis des actions communicationnelles lancées par une
entreprise.
À ce propos, des changements ont été
perçus au niveau de la collecte des opinions qui ont été
remplacées par les moteurs de recherche permettant la collecte des
perceptions des internautes rapidement vis-à-vis d'une entreprise, d'une
marque ou d'un produit.
18 Inspiré de : Antoine DUPIN, Communiquer
sur les réseaux sociaux, Edition FYP, 2011, page 21
C- La force de référencement du Web :
Internet est considéré comme une mémoire
où un tas d'informations sont stockées, et toutes les traces sont
susceptibles d'être retrouvées et sont considérées
comme des informations stables et fixes. Ce qui fait, qu'une structuration des
informations est déjà offerte sous des
référencements auprès des spécialistes tels que
Google bombing, que d'après Antoine Dupin : " Il s'agit d'une technique
visant à mettre un site internet spécifique dans les premiers
résultats pour une requête de mots clés données
"19.
Cette pratique reste à la portée de toutes les
sociétés quelque soit leur taille, ce qui concrétise la
force du web en matière de communication, la différence se fait
ainsi sur le choix des spécialistes offrant cette possibilité de
référencement qui sera plus efficace.
En résumé, l'enjeu stratégique majeur
pour l'entreprise consiste sur le fait de mieux cerner les internautes en
matière de relation à entretenir avec eux, ceci en favorisant
l'écoute, l'interactivité et la transparence, et qu'en cas
d'erreur ou de malentendu, il est favorable de prendre en considération
le problème et de l'expliquer. Ceci dans le cadre d'une communication
autre que traditionnelle destinée à des anonymes, mais
plutôt orientée relation client.
19 Inspiré de : Antoine DUPIN, Communiquer
sur les réseaux sociaux, Edition FYP, 2011, page 22
CHAPITRE 2
Les campagnes publicitaires en ligne comme moyen de
communiquer sa marque
Section 1 : Initiation à la réalisation
d'une campagne publicitaire en ligne
Les entreprises commencent à investir de plus en plus
dans ce média pour communiquer leur marque à travers des
publicités qui prennent différentes formes (Image, son,
vidéo...). On constate aujourd'hui une augmentation de 4,3%20
soit 502 milliards de dollars US des investissements publicitaires en lignes,
notamment grâce aux coûts bas et au ciblage d'audience plus
élargis par rapport aux autres médias. Avec ce taux, internet se
situe comme 4ème média derrière la
télévision, la presse et la radio.
I - Particularités et mesure d'efficacité
publicitaire en ligne21 :
La publicité en ligne est caractérisée
par un ensemble de spécifiés comme la capacité d'attirer
l'attention, une meilleure compréhension de l'information ainsi que de
l'interactivité. Donc, plusieurs caractéristiques influencent
plus ou moins le degré d'efficacité de la publicité en
ligne.
A- La capacité d'attirer l'attention :
Les formats de publicité en ligne offrent des atouts
spéciaux avec plus d'animation, du son et de vidéo, choses qui
attirent de plus en plus les internautes lorsqu'ils sont devant des pages
statiques. Cette stimulation de l'internaute reste liée à
l'efficacité de la publicité. Selon Catherine Viot : "Il faut
relativiser cet effet en raison du phénomène d'accoutumance
"22.
20
http://www.e-marketing.fr/Breves/Investissements-publicitaires-mondiaux-4-3-en-2012-47154.htm,
consulté le : 06/03/2013
21 Inspiré de : Catherine VIOT, Le
e-marketing, Gualino Editeur, 2006, Page 193-195
22 Ibid, Page 193
En effet, Ce phénomène d'accoutumance se
définit comme étant la capacité de l'internaute à
s'adapter avec le contenu des bannières publicitaire qu'il va rencontrer
tout au long de sa navigation sur le web.
Ceci dit, que la créativité et
l'évolution que connaît la publicité en ligne, permettent
d'attirer et de stimuler l'attention de l'internaute, ce qui offre un avantage
précieux au web en matière de publicité.
B- Meilleure compréhension de l'information
:
A la différence des médias traditionnels qui
demandent une attitude passive du consommateur, Internet, pousse le
consommateur à être plus actif, à travers des moyens mis
à sa disposition et qui lui permettent la perception du message
publicitaire en quantité et qualité. Certes, la publicité
sur internet est imposée au consommateur, mais l'internaute peut la
contrôler. Autrement dit, si l'internaute n'est pas
intéressé par la publicité, il n'est pas obligé de
s'y attarder. Par contre, si cette dernière stimule son attention,
l'internaute pourrait aller sur le champ, chercher plus d'informations sur le
produit ou la marque qui fait l'objet de cette publicité.
C- L'interactivité :
La communication sur internet favorise l'interactivité
avec l'internaute, sous divers formats et outils, notamment la publicité
à travers son message qui peut être interactif, à titre
d'exemple23, une bannière publicitaire pour une librairie en
ligne peut contenir un espace permettant de rentrer un mot clé qui
permet d'accéder directement aux références les plus
pertinentes. En gros, la publicité en ligne est dotée d'un
caractère interactif, tout simplement juste un clic sur une
bannière renvoi souvent au site de l'annonceur, ce qui permet à
l'internaute d'accéder à plus d'information, voir de créer
un échange d'information avec les autres internautes sur l'annonceur en
général et sa publicité en particulier.
23 Inspiré de : Catherine VIOT, Le
e-marketing, Gualino Editeur, 2006, Page 193
Ce sont donc, les principaux facteurs qui influencent en
grande partie l'efficacité de la campagne publicité lancée
en ligne. En effet, cette efficacité peut être mesurée soit
à travers le taux de clics ou la mémorisation des
publicités en ligne.
D- Le taux de clic :
Afin de mesurer l'efficacité d'une campagne
publicitaire, souvent les annonceurs recourent à cette méthode du
taux de clics qui permet de connaître le nombre de visites qu'a
engendré la publicité. Pour ce faire, il y a deux indicateurs qui
permettent de mesurer le comportement de l'internaute par clic : le taux de
transformation et le taux de conversion.
Le taux de transformation est égal au nombre de
transformations (Remplissage d'un formulaire, visite du site, achat,
inscription au site...) divisé par le nombre d'impression (Nombre de
contacts avec la publicité). Pour le taux de conversion, il est
présenté par le nombre de transformations sur le nombre de
visites.
Ces indicateurs permettent donc d'avoir une idée sur
le taux de clic qu'engendre la publicité, d'avoir une idée sur ce
que fait l'internaute après le clic, ainsi que les actions qu'il va
effectuer sur le site, et comme cela, mesurer l'efficacité de la
campagne publicitaire lancée.
E- La mémorisation des publicités en ligne
:
En effet, pour mieux concrétiser la fiabilité et
la pertinence de la mesure de l'efficacité publicitaire, les annonceurs
font recours aussi à la méthode de mémorisation des
publicités en ligne.
Or, la mémorisation peut être mesurée
à travers deux approches : Le rappel qui peut être assisté
ou pas et la reconnaissance. Ce sont des méthodes utilisées dans
les médias traditionnels également.
Cependant, deux modes de mémorisation existent : la
mémorisation consciente et la mémorisation non consciente. Pour
la mémorisation consciente, elle repose sur la mémoire explicite
alors que la mémorisation inconsciente, sur la mémoire implicite.
En général, la publicité en ligne est perçue par
l'internaute inconsciemment car sa navigation sur internet est souvent
orientée vers un but précis, autre que la perception des
publicités, ce qui fait que la mémorisation est souvent
implicite. Cependant, pour qu'une bannière publicitaire laisse des
traces dans la mémoire explicite de l'internaute, cette dernière,
doit remplir certaines conditions comme la répétition,
l'animation, les images, la taille, etc.
En gros, la mémorisation des bannières
publicitaires en ligne passe souvent par la mémoire explicite de
l'internaute, ce qui diminue la chance à ce que la bannière soit
mémorisée par ce dernier.
En résumé, le taux de clics et la
mémorisation des publicités en lignes sont deux méthodes
de mesure d'efficacité publicitaire en ligne, qui se voient
complémentaires, car le taux de clics, ne renseigne pas
réellement sur le comportement de l'internaute, contrairement à
la mémorisation des publicités en ligne qui permet une
étude directe auprès des internautes, ceci dans le but, de voir
le comportement de l'internaute vis-à-vis des bannières
publicitaire et des clics réalisés.
II - La réalisation d'une campagne de publicité en
ligne24 :
L'élaboration d'une campagne de publicité en
ligne porte sur la définition de la cible, la fixation des objectifs, le
niveau de communication et la
24 Inspiré de : Catherine VIOT, Le
e-marketing, Gualino Editeur, 2006, Page 177-180
détermination du budget prévisionnel. Ces
étapes sont dépendantes entre elles, et ont pour objet commun de
répondre à un besoin en e-communication, exprimé par
l'entreprise dite "Annonceur".
A- La définition de la cible :
L'annonceur peut à travers sa campagne publicitaire
viser plusieurs types d'internautes (Acheteurs, Utilisateurs, Prescripteurs...)
qui constitueront sa cible de l'e-communication. A ce niveau là, on
parle de ciblage qui peut prendre plusieurs formes, généralement,
on distingue entre le ciblage technique, contextuel et qualifié.
1- Le ciblage technique :
Ce type de ciblage repose sur deux aspects techniques, soit
les adresses IP qui sont envoyés directement des PC connectés au
réseau d'internet, soit les références des provenances
géographiques (.fr, .ma, .it, .de...) des internautes.
2- Le ciblage contextuel :
Le ciblage contextuel tend vers le fait de recourir aux
données fournies par l'internaute lors d'une précédente
visite du site, à travers sa base des cookies qui sont stockés
sur le disque.
3- Le ciblage qualifié :
Quant à ce type, il permet de définir sa cible
à partir des formulaires déjà remplis au préalable
par les internautes en s'inscrivant sur un site, à un concours, ou
à une newsletter. Ceci permet à l'annonceur, de tirer à
travers ces formulaires remplis un ensemble de modalités (CSP,
Sociodémographique...) sur lesquels il fera baser son ciblage.
Ce sont les trois principaux types sur lesquels reposent les
annonceurs pour établir leur ciblage, au profit desquels les actions
menées par l'annonceur seront destinées.
B- Le choix des objectifs :
Les objectifs des campagnes publicitaires sont divers. A cet
égard, on trouve globalement l'objectif de notoriété et
d'image, l'objectif de création de trafic sur un site Internet,
l'objectif de vente et l'objectif de constitution d'une base de
données.
1- L'objectif de notoriété et d'image :
Internet a un impact important sur la notoriété
et l'image de marque de l'annonceur à travers les bannières qui
permettent une meilleure mémorisation auprès de l'internaute, qui
les rencontre lors de sa navigation et attirent son attention. Donc, pour ce
faire, l'annonceur va opter pour la multiplication des bannières
publicitaires afin de rencontrer le maximum de fois l'internaute lors de sa
navigation, et comme ca, susciter sa mémorisation explicite de l'image
de marque.
2- L'objectif de création de trafic sur un site internet
:
Cet objectif s'inscrit sur la démarche de promotion du
site web de l'annonceur, en favorisant l'interactivité avec
l'internaute, qui se retrouvera sur le site marchand de l'annonceur
après qu'il ait cliqué sur une bannière. Ce qui fait, que
ce type d'objectif ne permet pas uniquement de faire connaître la marque
ou le produit, mais également pousser l'internaute à visiter le
site de l'annonceur.
3- L'objectif de vente :
Ce type est souvent adopté par les entreprises qui
optent pour des sites marchands et dont l'adoption de l'objectif de vente se
voit primordiale, présentant tout de même beaucoup d'avantage, car
il permet de raccourcir le cycle d'achat, et
pousser l'internaute à passer de la bannière
publicitaire à un acte d'achat en un simple clic.
Cependant, ce type demande des bannières ayant un
contenu promotionnel avec des réductions ou des coupons
numériques faciles à manipuler, susceptible d'attirer et
d'intéresser l'internaute.
4- L'objectif de constitution d'une base de données :
Quant à cet objectif, l'annonceur doit prévoir
un gestionnaire de publicité qui s'occupera de la collecte des
informations sur les prospects afin de les identifier. Pour l'indentification
des internautes, plusieurs méthodes sont mises à la disposition
du gestionnaire comme l'adresse IP de l'ordinateur, mais qui peut être
protégée parfois par des firewall, il y a aussi les cookies, sauf
que la tendance des internautes portent sur le nettoyage systématique
des cookies afin de préserver leur vie privée, ou encore les
formulaires à remplir par l'internaute lors de l'inscription sur un
site, dans une démarche volontaire de ce dernier, mais qui
représente un risque de fausses coordonnées fournies parfois par
l'internaute.
En outre, les données collectées permettront
d'enrichir la base de données déjà existante, dans le but
de mieux couvrir la cible visée par des actions promotionnelles et des
offres personnalisées, voir même, la personnalisation des pages du
site en fonction des préférences de l'internaute.
Brièvement, ces objectifs présentés
offrent plusieurs possibilités aux entreprises "annonceurs" afin de
situer le mieux possible son positionnement, et de faire face à son
besoin en e-communication.
C- Le choix du niveau de communication :
Le choix de niveau de communication se fait pour
l'e-communication comme pour la communication sur les autres médias
traditionnels, et peut porter sur l'entreprise, sur la marque ou sur le
produit.
Ce choix de niveau de communication est souvent
influencé par l'objectif choisi au préalable, à titre
d'exemple, un annonceur dont l'objectif de sa compagne publicitaire est la
notoriété, son niveau de communication sera pratiquement
porté sur la marque. Alors, si l'objectif d'un annonceur est celui de la
vente, le niveau le plus adapté sera celui de la communication de
produit.
Donc, tout est question de liaison entre l'objectif
général de la campagne publicitaire et le niveau de
communication, ceci dans le but de mieux cibler son message publicitaire.
D- La détermination du budget :
La communication par internet est largement moins
coûteuse que la publicité sur les médias traditionnels. Les
coûts supportés par l'annonceur concernent la création du
message publicitaire et l'espace publicitaire adopté. En effet, il
existe trois modèles de rémunération supporté par
l'annonceur coût pour mille affichages, coût par clic et le
coût par action, et qui sont abordés dans la section
consacrée aux modes de rémunération de
l'e-publicité.
Les coûts sont influencés majoritairement par le
recours ou non au riche media (Animations, flashs...) au niveau de la
création, et par le format adopté pour l'affichage de la campagne
publicitaire à savoir les bannières larges, classique, pop up,
rectangle, etc.
Enfin, la réalisation d'une campagne publicitaire en
ligne est considérée comme un processus constitué d'un
ensemble d'étapes, chacune a ses propres caractéristiques, mais
elles restent reliées et dépendantes.
Section 2 : Les différents axes de la mise en
place d'une campagne publicitaire en ligne25
25 Inspiré de : Catherine VIOT, Le
e-marketing, Gualino Editeur, 2006, Page 174
I - Les intervenants :
Pour mener une campagne publicitaire en ligne, les acteurs
sont pratiquement les mêmes que ceux des médias traditionnels,
avec quelques adaptations qui se font au niveau des actions de chacun. On
distingue entre 7 acteurs : Les éditeurs, les régies
publicitaires, les agences et conseils médias, les annonceurs, les
prestataires d'étude stratégiques, les acteurs de la mesure
d'audience et les acteurs techniques.
A- Les éditeurs :
Il s'agit des sites supports de la publicité,
autrement dit, les sites sur lesquels la publicité va t-être
affichée. Pour les principaux éditeurs, on trouve les moteurs de
recherche, les réseaux sociaux, les sites éditoriaux, les sites
portails et les fournisseurs d'accès à Internet.
B- les régies publicitaires :
Une régie publicitaire26 est une entreprise
mettant en relation des annonceurs souhaitant diffuser des publicités et
des entreprises de média qui souhaitent mettre à la disposition
des espaces publicitaires, valorisant ainsi leur audience. C'est un
intermédiaire représentant les entreprises vendant des espaces
publicitaires.
En effet, les régies spécifiques à
Internet peuvent être liées soit aux outils de recherche (Google
AdSense...) dites internes, ou à des régies externes qui vendent
de l'espace publicitaire sans qu'elles soient engagées avec des
entreprises déterminées, l'exemple de Adverline, Reactiv-Pub,
Nice Ad...
C- Les agences et conseils médias :
26
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gie_publicitaire,
consulté le : 22/03/2013
Les agences conseils en communication s'occupent de la
création, soit la transformation du message publicitaire en un spot
publicitaire. De nos jours, ces agences là, se sont multipliées,
mais les plus éminents restent "WPP Group" le leader, suivi de "Omnicom
Group", "Interpublic Group" et "Groupe Publicis".
D- Les annonceurs :
Ils représentent l'ensemble des entreprises qui
dégagent un besoin de communiquer à travers de la
publicité en ligne, en réalisant des achats d'espaces
publicitaires auprès des régies publicitaires. Selon le
SRI27, les 10 premiers annonceurs actifs en 2012 se
présentent dans le graphe suivant :
![](La-e-communication-de-la-marque3.png)
Les investissements bruts en millions d'euros pour la e-pub
en 201228
D'après le graphe, on peut constater l'émergence
d'orange comme étant l'annonceur le plus actif sur le web en terme
d'investissement en e-publicité avec 48,6 Millions d'euros, avec un
écart largement considérable par rapport au 2ème
annonceur, qui est Procter and Gamble avec presque seulement la moitié,
soit 27 Millions d'euros, et Microsoft avec 26,8 Millions d'euros.
27 SRI : Syndicat des régies internet
28
http://www.sri-france.org/wp-content/uploads/2012/07/Bilan-Display-1er-semestre-2012.pdf,
consulté le : 14/03/2013
E- Les prestataires d'étude stratégique
:
Les prestataires d'études stratégiques se
voient indispensables dans cette approche de lancement de campagne
publicitaire, vue qu'ils permettent de mieux cibler les internautes à
travers des enquêtes sur ces derniers (Ipsos, Sofres, Novatris...), ainsi
que de mieux conquérir le marché à travers des
études du marché de publicité (Forrester, Price Waterhouse
Cooper...).
F- Les acteurs de la mesure d'audience :
Quant à ces acteurs, l'activité repose sur la
mesure de l'audience qui pourrait se faire selon deux méthodes. La
1ère est nommée "Site centric", elle consiste à
ce que la mesure se fait directement sur le site grâce à des
fichiers logs qui enregistrent toutes les adresses IP détectées
sur le site. Les principaux acteurs de mesure "site centric" sont Webtrends,
Xiti et Webandstats.
La seconde méthode, est centrée sur
l'internaute, et repose sur l'usage des pannels, remplis par les utilisateurs,
et qui vont permettre de mesurer leur fréquentation des sites
donnés. Parmi les acteurs spécialistes dans ce type dit "User
centric", on a Nielsen, Netrating et Netvalue.
G- Les acteurs techniques :
Les acteurs techniques proposent des serveurs à travers
lesquels les bannières publicitaires pourraient se faire gérer.
Ces acteurs peuvent être des éditeurs, des annonceurs dotés
de technologie avancée ou des agences médias.
Cependant, les serveurs proposés par ces acteurs
offrent la possibilité de changer à tout moment les
bannières publicitaires dont le taux de clics est bas, de faire
regrouper les différents annonceurs sur les mêmes emplacements
pour une gestion plus simple, de changer la bannière après avoir
été vu plusieurs fois par un même internaute, ainsi que de
personnaliser les bannières et cibler les
internautes en fonction des périodes de la
journée et des fréquentations de l'internaute.
C'est pourquoi, les acteurs techniques ont un rôle
primordial dans le marché publicitaire en ligne. En bref, ils permettent
d'organiser, de gérer et contrôler les différentes
campagnes publicitaires lancées sur le Web.
En résumé, tous les acteurs qui rentrent dans la
conception de la publicité ont un rôle bien précis et bien
déterminé, ce qui fait, qu'ils ont des liens
complémentaires entre eux, et que chacun propose des actions assez
profondes dont l'annonceur pourrait bénéficier afin de
réussir ses campagnes publicitaires en ligne.
II - Caractéristiques des profils des internautes29
:
Internet a donné naissance à un nouveau type
d'individu, constituant la cible de l'e-communication, nommée : les
internautes. Selon l'institut Computer Industry : " Un internaute est un
individu qui se connecte au moins une fois par semaine "30, mais
d'après Norsk Gallup : " Un internaute est un individu qui se connecte
tous les jours"31. Donc, autrement dit, un internaute est toute
personne ayant utilisé internet au moins une fois, pour un usage souvent
diversifié (Surfer,
chatter, jouer, envoyer des e-mails...) selon l'âge, qui
influence majoritairement l'activité et le comportement de
l'internaute sur la toile.
29 Inspiré de : Martine JANSSENS « al
», Alain EJZYN, M@rketing E-business, E-marketing, Cyber-Marketing,
Edition de boeck, 2007, Page 45
30 Ibid., Page 40
31 Ibid., Page 40
Aujourd'hui le monde compte plus de 2 milliards
d'internautes32. Cette évolution qui s'explique par le taux
de pénétration élevé qu'a connu internet ces
dernières années.
D'ailleurs, le Maroc connaît une croissance importante
au niveau de la technologie d'Internet, dûe à la
démocratisation des ordinateurs, à la présence des
cybercafés et aux efforts des opérateurs
téléphoniques, qui ne cessent d'améliorer et de rendre
accessible à tout prix l'accès à Internet. En chiffre, le
nombre des internautes est d'environ 12 millions en 201233, avec un
taux de pénétration qui a augmenté d'une manière
explosive.
Ce qui fait, que toutes les conditions sont mises en place
pour permettre une augmentation de plus en plus des internautes à
l'échelle mondiale en général et au Maroc en
particulier.
Quant aux types et profils d'internautes, on trouve selon
Rogers cinq catégories d'utilisateurs : les innovateurs, les premiers
adoptants, la majorité précoce, la majorité tardive et les
lambins. Ces profils déterminés en fonction de la diffusion et de
l'adoption d'internet.
![](La-e-communication-de-la-marque4.png)
32
http://www.techmissus.com/dossiers/enquetes/2-milliards-dinternautes-dans-le-monde-ce-que-internet-a-change/,
consulté le : 27/02/2013
33
http://www.lesafriques.com/maroc/maroc-12-millions-dinternautes-dici2012.html?Itemid=67
?articleid=16566, consulté le : 27/02/2013
Répartition des internautes selon
Rogers34
En premier lieu, on trouve les innovateurs, qui utilisent
Internet pour innover et développer des logiciels en
s'intéressant donc aux sites des marques offrant des nouveautés
en matière d'innovation informatique, et qui sont souvent les premiers
à recourir à ce média soit les pionniers de l'internet,
notamment, on trouve les centres de recherche, les firmes internationales et
les grandes universités.
Deuxièmement, on a les premiers adoptants,
constitués d'un public majoritairement jeune et familiarisé avec
l'usage des nouvelles technologies. Ils utilisent internet pour des buts comme
l'e-commerce, l'e-gouvernement, l'e-Learning,
etc. et présentent de nouvelles
modalités de segmentation de la clientèle à fur et
à mesure de l'évolution d'Internet.
Ensuite, comme 3ème type, il y a la
majorité précoce qui représente environ 50% du public
potentiel total, et dont les caractéristiques dépendent en grande
partie du niveau de formation et du revenu, au détriment des
critères d'âge et genre qui baissent. Ce type, demande plus
d'adaptation de l'outil internet afin qu'il soit à sa portée en
terme d'utilisation, ce qui nécessite souvent une réorientation
des activités offertes dotée d'une facilité et d'une
manipulation plus simple des sites web, des blogs, des forums etc. mis en place
par l'entreprise.
Puis, pour le 4ème type, qui est
constitué de la majorité tardive. Cette catégorie fait
recours à cet outil soit par nécessité économique,
soit par pression environnementale professionnelle ou sociale. En effet, il
s'agit d'un type qui a moins de ressources matérielles ce qui fait,
qu'il s'intéresse plus aux coûts et exige de l'efficacité.
Autrement dit, cette catégorie s'intéresse plus au plan
économique et qualitatif et repose sur le démonstratif afin
qu'elle soit
34
http://www.flickr.com/photos/savoirenactes/5533389138/lightbox/,
consulté le : 27/03/2013
35 Inspiré de : Emmanuelle RUETTE-GUYOT et
Serge LECLERC, Web 2.0 : La communication "Iter-@ctive", Edition
Economica, 2009, Page 18
convaincue, à titre d'exemple les PME, les personnes
plus âgées qui ont des ressources financières bien
limitées.
Finalement, pour la dernière catégorie dis "les
lambins", elle est caractérisée par un faible niveau de
ressources et n'opte pas à l'adoption d'internet, en avançant,
qu'elle ne tirerait pas autant de profit que ce qu'elle leur coûterait.
Donc, pour l'entreprise qui adopte une e-communication, cette cible est
d'avance condamnée et considérée comme des non
utilisateurs relatifs, vue qu'ils n'adopteront internet que dans
l'extrême nécessité.
En bref, ce sont les 5 catégories d'utilisateurs qui
adoptent ou pas internet, avec des usages et des finalités
différents, et dont les cibles sont diverses d'une catégorie
à une autre, ce qui fait de cette répartition établie par
Rogers, une classification qui cerne tout le cercle des internautes qui navigue
de nos jours sur internet.
III - Les différents modes de rémunération
de l'e-publicité35 :
La rémunération de l'e-publicité
diffère selon les objectifs fixés au préalable par
l'entreprise. Parmi les formes que peut prendre cette
rémunération, on trouve l'achat au forfait, l'achat au clic et
l'achat à la transformation.
A- L'achat au forfait ou CPM (Coût pour mille
affichages) :
Ce type de rémunération permet à
l'annonceur de ne payer que pour 1000 visiteurs ayant vu la publicité.
Ce type, est similaire aux modèles classiques de publicité
puisqu'il est fondé sur l'exposition du visiteur à la
publicité, comme c'est le cas pour un magazine ou une publicité
télévisée.
Il permet de travailler sur la notoriété et sur
la visibilité de la marque. En revanche, il n'y a pas de garantie que
l'internaute ait vu la marque. En effet, le phénomène de banner
blindless (aveuglement la bannière) fait que l'oeil, qui identifie la
bannière à sa forme, et son positionnement peut refuser de lire
son contenu.
B- L'achat au clic ou CPC (Coût par clic)
:
Quant à ce type, l'annonceur ne paye que lorsque
l'internaute clique sur la publicité. L'annonceur achète donc un
nombre de clics sur une période donnée. Cela lui garantit un
trafic ciblé sur le site. En revanche, le médiaplanning n'est pas
optimal, car il n'a pas nécessairement le choix des emplacements sur les
sites à forte audience qui ne commercialisent pas forcément les
espaces à l'achat au clic.
C- L'achat à la transformation ou CPA (Coût
par action) :
Le principe de l'achat à la transformation, repose sur
le fait que l'annonceur paie quand l'internaute clique sur une bannière
et effectue une action. Ce type d'achat sera fait dans le cadre des campagnes
visant des objectifs d'action ou de recrutement. Autrement dit, elles visent
à amener l'internaute à poser un geste concret et mesurable. Les
sites marchands sont très intéressés par ce mode de
rémunération également adapté à ceux qui
souhaitent limiter leurs investissements publicitaires. Les messages sont alors
très promotionnels.
En effet, la nature de l'activité, le type d'objectifs
et le budget orientent l'entreprise vers un mode de rémunération
plutôt qu'un autre ou très souvent sur un mix de ceux-ci.
PARTIE II
Enquête auprès des PME
marocaines
Les notions théoriques ne peuvent être bien
comprises que grâce à une étude pratique, c'est pour cela
que nous avons choisi le questionnaire comme un moyen pratique pour collecter
rapidement des informations, afin d'évaluer l'impact de la
e-communication sur le coût chez les PME au Maroc.
CHAPITRE 1
Méthodologie de recherche
Dans ce chapitre, nous allons procéder au
dépouillement et au traitement des données que nous avons pu
collecter à travers notre enquête.
Avant cela, il serait judicieux de décrire la
méthodologie que nous avons adopté pour répondre à
la problématique posée.
Ainsi, nous allons commencer par le rappel de notre
problématique, ensuite, la définition de nos objectifs à
travers l'enquête, la description de l'échantillon et les supports
de collecte des données, et enfin les méthodes
d'administration.
I- Problématique :
Dans une époque caractérisée par la crise
financière et économique, le recours aux médias de masse
pour communiquer sa marque, devient un fardeau expliqué par les
coûts exorbitants que doit supporter les entreprises.
Sachant qu'au Maroc 95% des entreprises sont
constituées de PME, ce qui fait que ces derniers sont les plus
touchées par ce fléau. Cependant, pourquoi ne pas recourir
à ce nouveau medium qui fait le buzz et qui s'avère un moyen
efficace garni de multiples avantages : Internet ?
II - Les objectifs de l'étude :
Dans la présente recherche, on a des objectifs
généraux qu'on peut résumer en 3 grands objectifs :
? Mesurer l'impact de la communication via internet sur le
coût ;
? Etudier la possibilité de communiquer gratuitement ou
d'une manière peu onéreuse financièrement grâce
à internet ;
? Evaluer la tendance de la e-communication chez les PME au
Maroc et sa
capacité à répondre à leurs attentes
en matière d'efficacité et de coût.
III - Les hypothèses :
Avant d'aboutir à une réponse réelle
à notre problématique, on a proposé certaines
hypothèses :
H1 : Il existe une dépendance entre le
recours aux outils d'e-communication et le coût.
H2 : Il n'existe pas une dépendance
entre le recours aux outils d'e-
communication et le coût.
IV - Cible et échantillonnage :
Un échantillon est un ensemble des individus extraits
d'une population étudiée de manière à ce qu'il soit
représentatif de cette population, au moins pour l'objet de
l'étude.
On doit déterminer maintenant les paramètres de
l'échantillon. Ce dernier doit regrouper des répondants
représentatifs de la population étudiée, donc choisis en
nombre suffisant et de façon empirique notamment la méthode des
quotas, pour être statistiquement significatif.
La détermination de la taille de l'échantillon
est donc une étape importante avant toute enquête, qui est
l'occasion d'affiner la précision de l'analyse. Elle dépend de
plusieurs facteurs et dans notre recherche on a déterminé la
taille de notre échantillon par l'erreur tolérable (e) et le
seuil de confiance qui donne des résultats fixes à prieure (le
seuil de confiance est généralement fixé à 95%).
V - La marge d'erreur :
La marge d'erreur (e) = 10% pour une
précision de 90% (l'erreur maximum tolérable est de 10%).
On a : e = 10% = 0.1
Le seuil de confiance= 95% avec un risque de 5%, sachant que
N = 1/e2.
e2 = 0.01
On remplace : N = 1/0.01
N = 100
Alors, le minimum à retenir est 100 individus, et dans
notre étude on visera 100 PME marocaines dont 50 recourant à la
e-communication et 50 se limitant aux médias classiques de communication
afin de mesurer l'impact de l'adoption ou non de la stratégie
d'e-communication sur le coût.
VI- Elaboration du questionnaire :
Dans notre étude on a choisi le questionnaire comme
moyen de collecte d'informations car il est considéré comme un
outil d'observation efficace puisqu'il permet de quantifier et comparer
l'information collectée auprès d'un échantillon
représentatif de la population visée par l'évaluation.
Nos deux questionnaires vont contenir plusieurs questions
qualitatives et quantitatives, ouvertes et fermées, qui vont nous aider
à réaliser nos objectifs de manière pertinente et
précise.
Le type et le nombre des questions :
? 9 questions quantitatives ; ? 14
qualitatives ;
? 7 questions fermées à choix
unique ; ? 5 questions fermées à choix multiple
;
? 8 questions ouvertes.
VII - Administration du questionnaire :
L'administration d'un questionnaire est la phase d'une
enquête durant laquelle notre questionnaire est soumis, afin d'être
complété par les individus faisant partie de
l'échantillon. Généralement cette administration peut se
faire par
plusieurs méthodes comme la méthode du face
à face, téléphone, Internet et/ou auto-administration.
Dans notre recherche on a recourus à la méthode
d'internet, du face à face et du téléphone qui restent les
moyens les plus sûr pour obtenir les informations recherchées avec
une grande crédibilité et aussi pour assurer la rapidité
et le remplissage intégral du questionnaire.
Les questionnaires élaborés à l'aide du
(SPHINX V.5) et administrés sur internet représentent plus 80% de
notre recherche et de nos résultats. Il est à noter que le
questionnaire media est similaire à celui sur papier ce qui fait la
différence c'est son aspect visuel. Il a été envoyé
à 100 adresses e-mails puisées de l'annuaire Kompass.
CHAPITRE 2
Etude quantitative
|
Dans ce chapitre, nous allons présenter les
résultats de notre étude quantitative portant sur le traitement
de deux questionnaires. Nous procéderons dans un premier lieu au
dépouillement des résultats concernant les PME utilisant les
médias classiques pour communiquer leur marque, ensuite, nous traiterons
les résultats propre au PME optant pour la e-communication, finalement,
nous étudierons la corrélation liant les deux variables : Support
choisi et le coût qu'il engendre.
I - Traitement du questionnaire « 1 »
:
Q1 : Avez-vous une entité responsable de
la communication ?
? Entité de communication :
![](La-e-communication-de-la-marque5.png)
D'après ces résultats, on constate que seulement
20% des PME possèdent une entité chargée de la
communication. Tandis que 80% n'y possèdent pas.
Q2 : Quels supports utilisiez-vous pour
communiquer votre marque ?
? Support :
![](La-e-communication-de-la-marque6.png)
Les brochures et la PLV sont les supports de communication les
plus utilisés par les PME (respectivement 76% et 74%).
Q3 : Quels sont vos objectifs assignés
derrière votre communication externe ? ? Objectif :
![](La-e-communication-de-la-marque7.png)
Les statistiques prouvent que la vente et la promotion sont
les principaux objectifs assignés derrière la communication
externe (respectivement 92% et 80%) chez les PME.
Q4 : Quel budget avez-vous attribué
à vos actions communicationnelles ?
? Budget :
![](La-e-communication-de-la-marque8.png)
88% des PME attribuent un budget entre 30.000 Dhs et plus de
40.000 Dhs par an à leurs actions communicationnelles.
Q5 : Quel part représente ce budget dans
le C.A de votre entreprise ? ? Chiffre d'affaires :
![](La-e-communication-de-la-marque9.png)
La majorité des PME sondées affirment que le
budget attribué à la communication représente un
pourcentage allant de 0% à 5% du chiffre d'affaires.
Q6 : Le recours à ces outils a-t-il
répondu à vos attentes ? ? Attentes :
![](La-e-communication-de-la-marque10.png)
On relève que 66% des PME interrogées jugent que
le recours aux outils traditionnels de la communication leur ont permis
d'aboutir à leurs objectifs. Tandis que 34% jugent le contraire.
? Motifs :
![](La-e-communication-de-la-marque11.png)
Parmi les principaux obstacles liés à
l'utilisation des outils traditionnels de communication, on retrouve le
coût élevé avec 46% et la difficulté de ciblage avec
12%.
Q7 : Peut-on considérer la
communication via internet comme solution alternative ?
? Solution :
![](La-e-communication-de-la-marque12.png)
![](La-e-communication-de-la-marque13.png)
52% des PME jugent que la communication via internet
peut-être considérer comme solution alternative, alors que 14%
jugent le contraire.
Q8 : Relativement, qu'est ce qui vous
empêche d'opter pour ce nouveau mode de communication ?
? Obstacle :
![](La-e-communication-de-la-marque14.png)
Parmi les principales raisons qui empêchent les PME d'opter
pour la e-communication on retrouve l'inadéquation de la cible (36%), le
manque de formation du personnel (18%), et la difficulté de maitrise
(12%).
Q9 : Envisagez-vous adopter ce support dans vos
futures actions communicationnelles ?
? Tendance futur :
![](La-e-communication-de-la-marque15.png)
78% des PME interrogées ont une tendance à
adopter internet comme support dans leurs futures actions communicationnelles.
Tandis que 22%, s'empêchent d'opter pour ce nouveau support dans le
futur.
? Raisons :
![](La-e-communication-de-la-marque16.png)
La démocratisation d'accès à internet, le
développement des NTIC36 et l'accroissement de la recherche
d'informations via internet au Maroc sont les principales raisons qui poussent
78% des PME à opter pour la e-communication dans leurs futures actions
communicationnelles.
36 NTIC : Nouvelles Technologies d'Information et de
Communication
Synthèse questionnaire 1 :
D'après cette étude qui a porté sur 10
axes principaux : communication, support communicationnel, objectifs, budget,
chiffre d'affaires, attentes, motifs, solution, obstacle et tendance future.
On constate que la majorité des PME ne s'initiant pas
à la stratégie de e-communication, ne possèdent pas un
organe responsable de la communication. Donc il convient à ces
dernières de céder cette tâche à une agence de
conseil en communication. Ceci nous mène à dire que la notion de
la e-communication s'avère assez sophistiquée, et qui
nécessite que l'entreprise en question soit plus ou moins
sensibilisée en terme de communication, autrement dit , elle doit
disposer d'un savoir faire solide bâtis à travers un arsenal
d'actions communicationnelles établi auparavant, mais cela reste
conditionné par le secteur d'activité qui vient orienter en
grande partie la disposition ou non d'une entité de communication au
sein de l'entreprise.
Concernant les principaux supports utilisés par les PME
on trouve : les brochures, la PLV et la presse. Ces derniers
caractérisés par un coût relativement faible par rapport
à la télévision, la radio et l'affichage. Ce choix est
contraint par les moyens financiers qui s'avèrent limités chez la
majorité des PME interrogées. Donc on peut résulter que la
notion du coût se définit comme un élément
catalyseur influençant le choix des supports.
On remarque que les objectifs fixés par les PME,
restent assez basics tels que la vente et la promotion, chose qui explique le
choix restreint des supports (Brochures, PLV et presse) qui vont en symbiose
avec les ambitions des PME en matière de communication.
La majorité des PME recourant aux outils traditionnels
de communication consacrent un budget de plus de 40.000 Dhs, un budget
relativement élevé par rapport aux objectifs fixés (vente
et promotion) et au CA réalisé. Pa conséquent on peut
déduire que les actions communicationnelles menées par ces
dernières
représentent un fardeau financier qui contribue
à l'enlisement de l'activité des PME au Maroc.
66% des PME questionnées affirment que le recours aux
supports choisis, n'a pas répondu à leurs attentes, en raison de
:
? Coût élevé ;
? Difficulté de ciblage : L'usage des supports
traditionnels ne permet pas aux PME une sélectivité
précise au niveau du ciblage, chose qui nuit à
l'efficacité des actions communicationnelles menées ;
? Manque d'interactivité : Le consommateur devient de
plus en plus réactif et son avis oriente les choix stratégiques
de l'entreprise en termes de communication. En recourant aux supports
traditionnels, les PME ratent cette spécificité devenue
primordiale dans l'ère du marketing relationnel.
52% des PME jugent que l'internet peut être
considéré comme solution alternative, vu qu'elle est devenue un
outil incontournable, permettant une qualité de ciblage, une meilleure
interactivité et un coût assez bas.
Les PME justifient leur non présence en ligne à
travers les raisons suivantes :
? Inadéquation de la cible : d'après notre
étude, il s'est avéré que le secteur d'activité
ainsi que la cible déterminent strictement l'orientation des Pme en
matière d'adoption ou non de la e-communication.
? Difficulté de maitrise : la e-communication
nécessite une maintenance et un entretien permanent et un savoir-
faire très poussé, mariant à la fois l'informatique et le
marketing, chose qui est difficile pour certaines PME.
La majorité des Pme sondées envisagent d'adopter
la e-communication dans leurs futures actions communicationnelles, vu qu'elle a
un avenir assez prometteur, avec le développement des NTIC, la
démocratisation d'accès à internet et le changement du
consommateur qui tend vers la recherche d'information sur internet.
II - Traitement questionnaire « 2 »
:
![](La-e-communication-de-la-marque17.png)
Possession
Q1 : Avez-vous une entité responsable de
la communication ? ? Possession :
![](La-e-communication-de-la-marque18.png)
88% des répondants possèdent une entité
responsable de la communication tandis que 12% n'y possèdent pas.
Q2 : Depuis quand communiquiez-vous sur internet
? ? Durée :
![](La-e-communication-de-la-marque19.png)
Les statistiques prouvent que 76% des interrogés
communiquent sur Internet depuis plus de trois ans.
Q3 : Quelles sont les contraintes qui vous
ont poussées à adopter une stratégie de e-communication
?
? Contraintes :
![](La-e-communication-de-la-marque20.png)
![](La-e-communication-de-la-marque21.png)
On remarque que la moitié des PME marocaines
interrogées affirment que les clients constituent une raison cruciale
influençant le choix de la stratégie de la e-communication suivi
des concurrents avec 42%.
Q4 : Parmi ces outils, lesquels vous adoptez ? ?
Outils :
![](La-e-communication-de-la-marque22.png)
Les PME marocaines utilisent les sites web pour communiquer
leur marque avec un taux de 98%, suivi des réseaux sociaux 46% et les
blogs et forum avec 8%.
Q5 : Quel a été votre objectif en
recourant à cet outil ? ? Objectif :
![](La-e-communication-de-la-marque23.png)
Les statistiques prouvent que 78% des PME marocaines optent
pour la e-communication afin de réduire les coûts de
communication, 62% pour vendre, 38% pour construire des base de données
et 22% pour augmenter la notoriété et la visibilité de
leurs marques.
Q6 : Quel budget accordiez-vous à la
communication par an ? ? Budget :
![](La-e-communication-de-la-marque24.png)
64% de la cible accorde à ses actions
communicationnelles un budget entre 10.000 Dhs et 30.000 Dhs par an.
Q7 : Relativement, quelle est la part
consacrée à la e-communication ? ? Part :
![](La-e-communication-de-la-marque25.png)
La majorité des PME interrogées consacrent une part
allant de 5% à 20% à la e-communication du budget total
attribué aux actions communicationnelles.
Q8 : Le recours à la e-communication
a-t-il fait augmenter votre C.A ? ? Chiffre d'affaires :
![](La-e-communication-de-la-marque26.png)
92% des PME interrogées affirment que la e-communication
contribue à l'augmentation de leur chiffre d'affaire, alors que juste
8% affirment le contraire.
Q9 : Corrélativement, de combien l'a-t-il
augmenté ? ? Chiffre d'affaires 1 :
![](La-e-communication-de-la-marque27.png)
On relève que 38% des PME marocaines affirment que le
recours à la e-communication a fait augmenter le chiffre d'affaires de
1% à 20% alors que 54% de 20% à plus de 30%.
Q10 : Quels sont les bénéfices
tirés de votre présence en ligne ? ?
Bénéfices :
![](La-e-communication-de-la-marque28.png)
100% des PME marocaines adoptant une stratégie de
e-communication affirment que la présence en ligne leur permet de
minimiser les coûts de communication, avoir plus d'interactivité(
78% )et assurer une meilleure mesurabilité( 22%).
Q11 : Parallèlement, quelles sont les
principales difficultés rencontrées à cet égard
?
![](La-e-communication-de-la-marque29.png)
La maitrise de la e-réputation ainsi que le maintien d'une
bonne position dans
les moteurs de recherche constituent les principales
difficultés rencontrées lors d'une présence en ligne,
respectivement 100% et 62%.
Synthèse questionnaire 2 :
D'après cette étude qui a porté sur 10
axes principaux : possession, durée, contraintes, outils, objectif,
budget, part, chiffre d'affaires, bénéfices et
difficulté.
La majorité des PME ayant une présence en ligne,
possèdent une entité responsable de la communication, chose qui
est expliquée par le fait qu'ils doivent mener une veille et des mises
à jour permanents sur l'ensemble de leurs actions communicationnelles
lancées en ligne. Alors on peut résulter que l'adoption de la
e-communication nécessite une plateforme fondée sur un historique
d'actions communicationnelles riche.
76% des PME au Maroc communiquent depuis plus de trois ans sur
internet mais cette présence reste limitée à des sites
vitrines exposants des généralités sur l'entreprise en
question, ainsi que les réseaux sociaux qui jouent un rôle
complémentaire permettant de marquer plus de visibilité, surtout
que ces derniers connaissent une expansion colossale, offrant une
opportunité à saisir.
Généralement, les Pme adoptent une
stratégie de la e-communication pour les deux raisons suivantes :
? Clients : Les PME au Maroc sont devenues conscientes du fait
que le
client actuel devient de plus en plus exigent en
matière d'échange d'information, réactif et utilisateur
des technologies d'information et de communication, ce qui les poussent
à adopter une stratégie de e-communication.
? Concurrents : En vu de garder leur position concurrentielle,
les PME sont contraints de communiquer leur offres sur internet afin de
suivre la cadence actuelle qui tend de plus en plus vers ce nouveau mode de
communication.
On constate que la e-communication présente un large
éventail d'opportunités permettant d'une part aux PME ,l'atteinte
des objectifs (Vente, Promotion et notoriété) avec le moindre
coût vu que ce support est doté d'une multiplicité de
fonctions avec une quasi-gratuité et d'autre part , la constitution
d'une base de données, comme étant un avantage
supplémentaire et propre à la e-communication offrant la
possibilité de collecter des informations sur la cible visée et
par conséquent, mener des offres personnalisées à
l'internaute.
74% des PME ayant une présence en ligne, consacrent un
budget situé entre moins de 10.000 Dhs et 30.000 Dhs à leur
communication, dont la part consacrée à la e-communication
représente un pourcentage de 5% à 20%. Cette part, plus ou moins
infime s'explique soit par les coûts faibles liés à la
e-communication soit par l'importance insignifiante accordée la
présence en ligne.
La majorité des Pme questionnées affirment que
le recours à la e-communication contribue à l'augmentation du
chiffre d'affaires avec un pourcentage allant de 10% à 30%, ceci vient
appuyer le rôle de la e-communication dans la réduction des
coûts liés à la communication et par conséquent
l'augmentation de la marge bénéficiaire.
La e-communication étant un outil garni de plusieurs
avantages tels que la réduction des coûts, la mesurabilité
et l'interactivité, cette dernière représente des
difficultés liées au référencement qui se traduit
par le maintien d'une bonne position dans les moteurs de recherche, à la
mise à jour du contenu des sites web et à la maîtrise de la
e-réputation qui nécessite une veille complète et continu
, chose qui est pénible pour les PME.
III - Etude corrélative :
A- Supports traditionnels et coût :
![](La-e-communication-de-la-marque30.png)
![](La-e-communication-de-la-marque31.png)
La majorité des PME utilisant les médias
classiques pour communiquer leur marque attribuent un budget entre 30000 Dhs et
plus de 40000 Dhs.
B- Les outils de la e-communication et coût :
![](La-e-communication-de-la-marque32.png)
![](La-e-communication-de-la-marque33.png)
La majorité des PME recourant à la e-communication
consacrent un budget entre 10000 Dhs et 30000 Dhs pour leurs actions de
communication.
Synthèse générale :
Au niveau de notre étude, on a essayé de
comparer la communication via internet par rapport aux supports traditionnels
en matière de coût qui se voit comme étant un facteur
préoccupant les PME au Maroc.
Pour ce faire, nous avons établi une analyse
croisée, qui met en évidence les outils de communication
(traditionnels et internet) ainsi que le budget attribué aux actions
communicationnelles afin d'étudier la dépendance entre les deux
variables (supports, budget).
Il s'est avéré que la e-communication est
considérée comme étant une fonction complémentaire
qui vient soutenir les autres supports en offrant davantage des fonctions
permettant aux PME de mieux gérer leurs actions communicationnelles. Le
recours à la stratégie d'e-communication n'est plus un choix,
mais plutôt une obligation que toute PME doit prendre en
considération, afin de suivre la cadence du marché et
répondre aux besoins des clients en matière de communication.
En effet, la communication via internet, permet aux PME
d'élargir le champ de leurs ambitions, autrement dit leurs objectifs ne
restent pas limités à la vente et à la promotion, mais
touchent d'autres aspects tels que la constitution d'une base de
données, l'interactivité et la gestion de la
e-réputation.
Or, les PME au Maroc n'adoptent pas une stratégie de
e-communication au vrai sens du terme, mais elles se contentent de la
création d'un site web ou d'une page sur les réseaux sociaux et
veiller sur leur mise à jour.
Internet comme étant un support de communication
incontournable, vient devancer les attentes des PME en matière de
communication, et ceci avec un coût relativement faible par rapport aux
médias traditionnels justifié par la part du budget
consacré à la e-communication qui s'avère infime ce qui
confirme la première hypothèse qu'on a proposé.
Cependant, la e-communication représente un argument
convaincant pour les responsables des PME au Maroc s'imposant avec un tas
d'avantages centrés sur la réduction des coûts ce qui
répond largement aux attentes de ces dernières.
Les PME marocaines se voient optimistes concernant le futur de
la e-communication, vu qu'elle connait actuellement une croissance
exponentielle grâce au développement des nouvelles technologies
d'information et de communication, la popularisation d'accès à
internet et l'accroissement de la recherche via cet outil. Elles envisagent
même l'adopter dans leurs futures actions communicationnelles.
CONCLUSION
Au terme de cette étude, on peut comprendre que
l'internet est un moyen qui vient compléter la stratégie
communicationnelle des entreprises. Mais pour bien intégrer ce nouvel
outil, les entreprises doivent mettre en place une organisation adéquate
et des moyens cohérents.
Internet est donc un média relais, c'est un
complément aux outils traditionnels de la communication. En effet, sur
internet, le média et le canal de distribution sont regroupés en
une seule entité.
On a pu souligner qu'internet n'était pas un nouveau
média, mais un média hybride qui permettais de faire la liaison
entre les médias classiques.
La communication via internet, permet ainsi de toucher des
cibles de plus en plus difficiles à atteindre. En effet, le consommateur
aujourd'hui est pressé. En ce sens, internet est un outil parfait, il
permet de regrouper instantanément toute l'information nécessaire
à la décision d'achat.
Pour réussir sa présence en ligne, le principe
de gratuité doit être maintenu à tout prix. La
réticence de payer en ligne et l'habitude de pouvoir accéder
gratuitement aux informations est un usage ancré dans le comportement de
l'internaute. Mais on peut estimer que dans un futur proche, ce principe sera
de moins en moins vrai. Pour le moment ce qui finance sur internet, ce sont les
espaces publicitaires.
L'interactivité est au coeur du média internet,
les entreprises communiquant en ligne doivent être très
réactives et suivre de près les évolutions technologiques
pour y adapter leurs stratégies.
Cependant, la plupart des gros annonceurs comme Maroc Telecom,
BMCE, ont compris l'enjeu de l'internet et la réalité
concurrentielle des entreprises nées sur le réseau.
Développer une stratégie de communication en
ligne n'est pas anodin et nécessite
l'intégration d'un département particulier dans les services de
communication et informatique.
L'utilisation d'outils d'e-communication, certes gratuit d'un
point de vue financier, mais demande assez de moyen pour la réussir.
L'entreprise se trouve donc confrontée à des problèmes de
ressources humaines et de temps face à ce type de communication. Le
coût de la communication n'est donc jamais gratuit que ce soit
financièrement, en temps ou en main d'oeuvre, cependant, des outils sont
mis à disposition et permettent de communiquer efficacement sur les
cibles de la PME.
En outre, les PME doivent être présent sur la
grande toile, non parce que cela semble être une mode, mais surtout parce
que face à son ordinateur, l'internaute ne peut pas faire de
différence entre la taille de l'entreprise et celle des concurrents. En
effet, face au web, toutes les entreprises petites et grandes sont
égales.
Dans un souci d'optimisation du profit, les entreprises
cherchent tant bien que mal à augmenter leur part de marché
à l'aide de la publicité. La publicité traditionnelle qui
repose sur les média de masse s'avère très onéreuse
en matière du coût, les PME recours de plus en plus vers les
nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC).
Le monde contemporain est devenu un monde de communication ou
la publicité s'est développée de manière importante
et sous des formes diverses. Les techniques publicitaires se sont beaucoup
perfectionnées et affinées. « Pour nous, le Net est le
nouveau media marketing complet qui permet à la fois de faire de la
communication d'image, du marketing one to one, et de fidéliser »37
Affirmait le responsable marketing et communication de Microsoft.
37 Marie-Héléne
WESTPHALEN « al », Thierry LIBAERT, Commmunicator, Toute la
communication d'entreprise, Edition DUNOD, 2009, page 98
Bibliographie
> Alex ADAM, Marina AUBERT,
Aurélien COUSSEMENT, François MEULLEMAN, Tanguy
PAY, Ecrire et manager sa communication web,
Edition Edipro, 2008, pp. 165-167, 170, 171
> Antoine DUPIN, Communiquer sur les
réseaux, Edition FYP, 2011, pp. 18-27
> Catherine VIOT, Le
e-marketing, Gualino Editeur, 2006, pp. 193-195, 177-180, 174,
175
> Dominique GANY, Nouveaux
médias : Mode d'emploi, Edition Edipro, page 60
> Emmanuelle RUETTE-GUYOT et Serge
LECLERC, Web 2.0 : La communication
"Iter-@ctive", Edition Economica, 2009, pp. 35, 40, 18
> Marie-Héléne WESTPHALEN, Thierry
LIBAERT, Commmunicator, Toute la
communication
d'entreprise, Edition DUNOD, 2009, page 98
> Martine JANSSENS et Alain EJZYN,
M@rketing, Edition de boeck, 2007, p.p 169, 45, 40
> Olivier DE WASSEIGE, E-commerce,
E-Marketing, E-Buy : 3 leviers de croissance pour les
entreprises, Edition Edipro, 2007, pp. 78-83
> Pascal CHAUVIN, Communiquer avec
un petit budget, Edition DUNOD, pp. 87, 88, 93, 94
> Paul MOREL-A-L'HUISSIER, Internet
et la communication de marque, IUP Ingénierie
Economique, Mémoire réalisée en 2005, page 5
Webograghie
>
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gie
publicitaire, consulté le : 22/03/2013 >
http://www.sri-france.org/wp-content/uploads/2012/07/Bilan-Display-1er-semestre-2012.pdf,
consulté le : 14/03/2013
>
http://www.techmissus.com/dossiers/enquetes/2-milliards-dinternautes-dans-le-monde-ce-que-internet-a-change/,
consulté le : 27/02/2013
>
http://www.lesafriques.com/maroc/maroc-12-millions-dinternautes
dici2012.html?Itemid=67 ?articleid=16566, consulté le :
27/02/2013
>
http://www.flickr.com/photos/savoirenactes/5533389138/lightbox/,
consulté le : 27/02/2013
>
http://www.memoireonline.com/07/11/4612/m_Du-conventionnel-au-numerique-le-communication-mode-de-vie-moderne-des-entreprises-cas-PME-alge21.html,
consulté le : 02/03/2013
>
http://www.e-marketing.fr/Breves/Investissements-publicitaires-mondiaux-4-3-en-2012-47154.htm,
consulté le : 03/03/2013
>
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil,
consulté le : 20/02/2013
|