1.4.2.2 EVOLUTION DU POURCENTAGE DE MÉNAGES
DONATEURS PAR QUARTILE DE REVENU
FIGURE III-17
30%
28%
26%
24%
22%
20%
18%
16%
14%
12%
10%
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Pourcentage de ménages donateurs Q1 Pourcentage de
ménages donateurs Q2
Pourcentage de ménages donateurs Q3 Pourcentage de
ménages donateurs Q4
EVOLUTION DE LA PROPORTION DE MÉNAGES DONATEURS EN
BELGIQUE PAR QUARTILE DE REVENU
Données brutes: Direction
générale Statistique et Information économique ;
Calculs: Denis Mercier.
La tendance globale, observée dans l'histogramme
précédent (Figure III-16), selon laquelle la proportion de
ménages donateurs augmente lorsqu'on passe dans un groupe de revenus
supérieur se confirme - comme le montre la Figure III-17 - à
l'échelle annuelle pour la période étudiée,
1999-2010.
Le pourcentage de ménages donateurs au sein du
quatrième quartile est, chaque année, supérieur au
pourcentage de ménages donateurs au sein du troisième quartile,
lui-même supérieur au pourcentage observé dans le
deuxième quartile ; et le premier quartile compte chaque année la
proportion de ménage donateurs la moins élevée.
Notons que la proportion de ménages donateurs dans le
premier quartile de revenus suit, pour la période qui court de 2000
à 2010, une tendance identique à la proportion de ménages
donateurs dans le troisième quartile ; les deux courbes évoluent
de manière similaire, elles croissent et décroissent
simultanément. On peut émettre l'hypothèse selon laquelle
la proportion de ménages donateurs dans chacun de ces deux quartile est
impactée de manière semblable par les stimuli qui proviennent de
l'environnement extérieur.
La proportion de ménages donateurs dans le
deuxième quartile évolue de manière semblable à la
proportion de ménages donateurs dans le troisième quartile entre
1999 et 2005 : ensuite, les 2 courbes prennent des trajectoires
différentes.
41 | Page
La proportion de ménages donateurs dans le dernier
quartile de revenus évolue de manière plus aléatoire ; la
trajectoire de la courbe associée à ce quartile diffère
fortement de celle des trois autres quartiles. Cette trajectoire
différente peut hypothétiquement être expliquée par
le fait que les ménages belges les plus riches réagissent
différemment par rapport aux autres ménages, dans leur
comportement de dons, aux stimuli externes.
Vérifions maintenant si les tendances observées
au niveau national se confirment au niveau régional.
1.4.2.3 POURCENTAGE DE MÉNAGES DONATEURS PAR
QUARTILE DE REVENU ET PAR RÉGION
FIGURE III-18
POURCENTAGE DE MÉNAGES DONATEURS PAR QUARTILE DE REVENU
ET PAR RÉGION
(1999-2010)
30% 25% 20% 15% 10% 5% 0%
|
|
|
Q1 Q2 Q3 Q4
|
Bruxelles Wallonie Flandre
Données brutes: Direction
générale Statistique et Information économique ;
Calculs: Denis Mercier.
Nous sommes en mesure d'affirmer, en nous basant sur la Figure
III-18, que l'assertion selon laquelle la proportion de ménage donateurs
augmente lorsqu'on passe dans un quartile de revenu supérieur est
vérifiée au niveau régional, pour la période qui
s'étend de 1999 à 2010.
Notons également qu'une observation faite plus
tôt dans cette analyse1 est confirmée sur le
présent histogramme : la proportion de ménages donateurs est la
plus élevée en Flandre, puis en Wallonie, puis à
Bruxelles.
1 Cf. supra Figure III-4, p. 25.
42 | P a g e
Cette observation est également vérifiée
au sein des trois premiers quartiles de revenus, mais elle ne se confirme pas
dans le quatrième quartile ; parmi les 25% des ménages les plus
riches à Bruxelles, on retrouve une proportion plus importante de
ménages donateurs - 23,4% - que parmi les 25% de ménages les plus
riches en Wallonie - 22,4%.
|