1.3.3 DON MOYEN ANNUEL DES MÉNAGES DONATEURS PAR
RÉGION
FIGURE III-8
DON MOYEN ANNUEL PAR MÉNAGE DONATEUR AUX ORGANISATIONS
PHILANTHROPIQUES ENTRE 1999 ET 2010 (PAR RÉGION , EN
€- AUX PRIX DE 2012)
Bruxelles-Capitale Flandre Wallonie
600
500
400
300
200
100
0
Données brutes: Bureau
fédéral du Plan, Direction générale Statistique et
Information économique ; Calculs: D. Mercier.
Nous avons établi précédemment que la
proportion de ménages donateurs était la plus importante en
Flandre (19,54%), puis en Wallonie (16,55%), et enfin à Bruxelles
(15,65%)1 ; on retrouve donc proportionnellement moins de
ménages donateurs à Bruxelles que dans les deux autres
régions du pays.
Cependant, le don moyen annuel des ménages donateurs
bruxellois est, est comme on le voit sur la Figure III-8, nettement
supérieur à celui des ménages flamands et wallons ; les
ménages donateurs bruxellois donnent en moyenne 491€ par an contre
360€ pour les ménages flamands et 352€ pour les ménages
wallons.
Ces montants représentent la moyenne obtenue pour la
période qui s'étend de 1999 à 2010 mais ils fluctuent
d'une année à l'autre ; les écart-types y étant
associés sont particulièrement élevés et
différenciés - 173.24 (Bruxelles-Capitale), 44.93 (Flandre),
47.87 (Wallonie) -, il nous semble donc pertinent d'analyser l'évolution
de ces montants au fil des années.
1 Cf. Supra Figure III-4, p. 25.
29 | P a g e
1.3.4 EVOLUTION DU DON MOYEN ANNUEL DES MÉNAGES
DONATEURS PAR RÉGION
FIGURE III-9
400
900
800
700
600
500
300
200
100
0
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
DON MOYEN ANNUEL PAR MÉNAGE DONATEUR AUX ORGANISATIONS
PHILANTHROPIQUES ENTRE 1999 ET 2010 (PAR ANNÉE, RÉGION , EN
€- AUX PRIX DE 2012)
Bruxelles-Capitale Flandre Wallonie
Données brutes: Bureau
fédéral du Plan, Direction générale Statistique et
Information économique ; Calculs: D. Mercier.
La Figure III-9 montre que les ménages donateurs
bruxellois effectuent des dons moyens annuels supérieurs à ceux
des ménages donateurs flamands et wallons tout au long de la
période étudiée, sauf en 2000 et en 2004. Les
ménages donateurs flamands effectuent des dons moyens annuels
légèrement supérieurs à ceux des ménages
donateurs wallons sauf en 1999, 2002, 2003, 2007, et 2008.
La moyenne et l'écart-type élevés
observés à Bruxelles pour la période 1999-2010 dans le
graphique précédent (Figure III-8) sont surtout dus - comme on
peut le voir sur la Figure III-9 - à des maxima locaux très
importants par rapport à ceux des deux autres régions en 1999, en
2005 et en 2010. Ces 3 années correspondent à trois catastrophes
majeures - la guerre du Kosovo, le tsunami dans l'océan indien et le
séisme en Haïti -, ayant hypothétiquement entrainé -
comme nous l'avons vu précédemment dans notre analyse1
- un accroissement des dons sur le territoire belge.
Les ménages bruxellois auraient donc une propension
beaucoup plus élevée que les ménages flamands et wallons
à augmenter le montant annuel de leurs dons lors de catastrophes de
grande ampleur.
1 Cf. Supra Figure III-1, p. 20.
30 | P a g e
Une explication possible à cette tendance est le fait
que la majorité des bruxellois sont des citadins ; ils sont plus
exposés aux médias et aux campagnes de communication des
organisations en présence sur le territoire belge que les ménages
provinciaux et sont, par conséquent, conscientisés et
sollicités dans une plus grande mesure que ces derniers lors de la
survenance de catastrophes majeures dans le monde.
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