SOMMAIRE
Introduction
Première partie : Cadre
théorique et conceptuel du marketing et du marketing mix
Chapitre I : Cadre théorique et conceptuel
du marketing
Section 1 : Définition, évolution et champ
d'action du marketing
Paragraphe 1 : Définition et évolution du
marketing
Paragraphe 2 : Champ d'action du marketing
Section 2 : Notion de marché
Paragraphe 1 : Définition et caractéristique
du marché
Paragraphe 2 : Différents marchés de
l'entreprise
Chapitre II : Cadre théorique et conceptuel du
marketing mix
Section 1 : Politique de produit et politique de prix
Paragraphe 1 : Politique de produit
Paragraphe 2 : Politique de prix
Section 2 : Politique de distribution et de communication
Paragraphe 1 : Politique de distribution
Paragraphe 2 : Politique de communication
Deuxième partie : Pratique du marketing mix à
CANALSAT
Chapitre I :
Introduction
Le monde capitaliste est caractérisé par une
économie libérale. Dans ce contexte, l'économie est
ouverte à la concurrence, les entreprises se doivent de faire preuve
d'imagination, d'innovation et de créativité pour saisir les
opportunités qu'offre le marché. De ce fait, le client est de
plus en plus exigeant. Il connaît ce qu'il veut, il se crée son
propre produit par l'expression de ses besoins. De toute évidence, comme
ayant été démontré par plusieurs experts en
sciences de gestion (surtout en marketing), il revient plus cher à une
entreprise de recruter un nouveau client que d'en fidéliser un ancien.
Les entreprises sont donc tenues à plus d'efforts de marketing pour
rendre fidèle leurs clients actuels. Ces efforts conduisent au
succès commercial de l'entreprise. En fait, une entreprise ne vit que si
elle vend et elle ne vend que si elle adapte un plan commercial
c'est-à-dire son marketing mix à l'environnement externe.
En République du Congo, nous observons depuis quelques
années l'installation des entreprises privées ayant comme
activité, la commercialisation des bouquets de télévision
satellitaire. Particulièrement le marché de Brazzaville. Tel est
tout justement l'objet de notre travail.
L'installation des entreprises, est, sans doute, due à
l'insatisfaction des consommateurs par rapport à la qualité des
programmes et des images diffusées par les différentes chaines
locales de la République Démocratique du Congo et les deux Congo
représentent près de 50 chaines dont les ¾ pour la RDC.
L'entreprise CANALSAT est l'une des entreprises
présente sur le marché congolais des bouquets de chaines
satellitaires avec ses différentes offres et formules satellitaires.
L'arrivée de CANALSAT révolutionne le paysage audiovisuel
africain en général et congolais en particulier. Le bouquet de
télévision diffusé à l'origine sur le continent
africain est Canal+ AFRIQUE.
CANALSAT désigne un bouquet de télévision
initialement lancé sur la dénomination de canal satellite en
version analogique puis numérique. Son activité principale est la
Télévision par satellite, télévision par ADSL,
télévision par câble et la TNT.
Etant leader sur le marché congolais et ayant une
grande part de marché dans la diffusion des chaines satellitaires,
CANALSAT est confronté, à ce jour, à un seul concurrent
sur le marché de Brazzaville. MNCOM qui offre des
chaînes satellitaires mais dans un registre moins important et à
prix très compétitif.
Face à cette concurrence qui pourrait s'avérer
redoutable, CANALSAT se doit de bâtir une stratégie marketing
conforme et adaptée à la nouvelle donne. Cette stratégie
consisterait à valoriser le produit, stabiliser le prix, redynamiser ses
canaux de distribution et promouvoir son produit par une communication de masse
adaptée à la cible.
Une telle stratégie ne peut être mise en
application que par la mise en oeuvre d'une politique marketing à
savoir, le marketing mix, qui est une démarche permettant l'application
cohérente des quatre variables fondamentales:
Ø Le produit (Product)
Ø Le prix (Price)
Ø La distribution (Place)
Ø La communication (promotion).
Le marketing mix est le maître-mot de notre travail de
par son importance au sein d'une entreprise en situation de concurrence.
De ce fait, notre thème intitulé
« L'impact de la politique marketing de CANALSAT à
Brazzaville » se justifie, car ce thème n'a pas
encore fait l'objet d'une étude au préalable
Notre étude permettra de cerner le marketing mix de
CANALSAT au niveau de Brazzaville afin d'en évaluer l'impact sur les
consommateurs, tel est l'objectif général de notre travail.
Sachant que toute entreprise évolue dans un
environnement dynamique, CANALSAT se devrait de revoir continuellement son
action marketing.
Par ailleurs, cette étude permettra d'atteindre trois
objectifs spécifiques à savoir :
· analyser le marché de CANALSAT ;
· connaître l'impact du mix marketing sur les
consommateurs à Brazzaville;
· proposer les stratégies pour améliorer
son marketing mix.
Et la problématique poursuivie par notre étude
s'articule sur une question :
Ø Le leadership de CANALSAT serait-il dû à
une application concrète du marketing mix ?
Cette problématique nous conduit à examiner
l'hypothèse suivante :
Ø Hypothèse : Les ventes des produis
CANALSAT ne se font pas grâce à une application concrète du
marketing mix car ses messages publicitaires ne sont pas orientés vers
un public cible.
Pour mieux cerner le problème posé nous avons
consulté une documentation :
Chirouze A. et Chirouze Y. dans leur ouvrage
`'INTRODUCTION AU MARKETING initiation à la
cybermercatique '' en plus de parler du marketing mix, ils
intègrent la cybermercatique
Dans la 13e édition du `'
Marketing management'' de Kotler P. et Dubois B, les auteurs
traitent non pas seulement du marketing mix, mais aussi des stratégies
de construction d'une politique de produit et des stratégies de choix et
d'animation des circuits de distribution.
Lendrevie Levy Lindon dans son ouvrage `'
Mercator : Théories et nouvelles pratiques du
marketing'' souligne l'aspect marketing en montrant son
rôle, et en plus de cela, les moyens d'actions du marketing et les
différentes politiques du marketing.
Bakossika Lipika Claude P. dans son mémoire
« analyse du marketing mix du produit source mayo »
à Brazzaville, met l'accent sur le marketing mix du
produit source mayo ainsi que son application sur la SN PLASCO.
Kiesse Lyse F. dans son mémoire `' Le
marketing mix dans la micro entreprise congolaise : cas des ateliers de
vannerie de la ville de Brazzaville `' montre l'aspect de la
non applicabilité du marketing par les artisans et dégage les
avantages liés au marketing mix dans ce secteur.
BAMBOUS PENDA N. G. dans son mémoire
`'Analyse de la stratégie de vente des bouquets TV
satellitaires : cas de MOSAÏQ TV'' souligne les
différentes stratégies que l'entreprise met en oeuvre pour la
vente de ses bouquets et suggère une meilleure stratégie ;
vue le niveau de son concurrent.
Concernant l'approche de notre travail, notre réflexion
suit une méthode bipolaire de confrontation entre la théorie et
la pratique. La recherche documentaire et le travail sur le terrain nous ont
permis de recueillir des informations suivantes :
Ø La recherche documentaire nous a permis de mieux
comprendre ce qu'est le marketing mix par le biais des ouvrages, des travaux,
des cours à l'E.S.G.A.E et à l'internet ;
Ø L'enquête sur le terrain consistera en un
sondage auprès du public avec comme population mère la population
de Brazzaville et un échantillon tiré au hasard constitué
de 70 individus avec une moyenne de 10 individus par arrondissement. Nous
allons prendre comme caractéristique des enquêtés de sexe
(féminin et masculin), la situation géographique (les sept
arrondissements de la ville de Brazzaville), la catégorie
socioprofessionnelle (cadre moyen, supérieur,
élèves/étudiants, autres), l'âge (la tranche
d'âge choisie sera comprise entre 18ans et plus).
Pour traiter nos données nous procèderons par
l'analyse statistique classique, qui repose sur les statistiques des
fréquences relatives. Les informations collectées seront
dépouillées puis analysées et les résultats de
l'analyse nous permettrons de faire une interprétation
conformément aux objectifs poursuivis soit pour infirmer soit pour
confirmer les hypothèses émises en supra.
Bien que l'on ne parvienne à rien sans efforts, dans ce
monde où rien n'est donné, mais il n'en demeure pas moins vrai
que les difficultés rencontrées sur le terrain sont
réelles.
La restitution de notre travail d'études est
présentée en deux parties comportant chacune deux
chapitres, deux sections et deux paragraphes.
La première partie traite du cadre théorique. Au
chapitre premier, nous présentons la démarche marketing de sa
définition jusqu'à son champ d'action, suivie de la notion de
marché ; et du marketing mix avec ces 4P (produit, prix, place,
promotion) au deuxième chapitre.
La deuxième partie est consacrée à
l'analyse de notre étude. Le premier chapitre est réservé
à la présentation et l'analyse du marché de CANALSAT, le
deuxième chapitre est consacré à l'impact du marketing mix
de CANALSAT sur l'évolution des ventes à Brazzaville suivie des
suggestions
Première partie : Cadre théorique et
conceptuel du marketing et du marketing mix
Cette première partie essentiellement théorique
est basée sur un rappel des généralités du
marketing et de la notion de marché (au chapitre I) suivie du Marketing
mix avec les quatre (4) P (au chapitre II)
Chapitre I : Cadre théorique et conceptuel
du marketing
Créé à partir de l'expression anglaise
market (marché), le terme marketing traduit l'idée de base qui
prend en compte l'opinion des consommateurs en amont d'une décision
d'entreprise ou de toute action commerciale. C'est la victoire de
l'économie de marché sur l'économie de production. La
production est ramenée au simple rang d'outil permettant
d'élaborer les produits ou les services correspondant aux besoins des
consommateurs.
La démarche marketing d'une entreprise se fait en trois
temps qui correspondent aux trois facettes du marketing : une
démarche d'abord analytique, puis stratégique (ces deux
démarches peuvent être regroupées sous le mot
« Mercatique »), et enfin une démarche
opérationnelle (Marchéage).
- La démarche analytique :
première phase de la démarche marketing, elle étudie les
différentes composantes du marché et de son environnement avant
toute décision stratégique.
Ces études, qualitatives et quantitatives, portent
généralement sur le marché : principaux acteurs
(fournisseurs, concurrents, clients), environnement produits, circuits de
distribution, mode de communication...
Une partie de l'étude porte également sur
l'entreprise, ses produits, ses marques, sa distribution, sa
communication...
- La démarche
stratégique : le marketing stratégique permet de
définir les objectifs généraux de l'entreprise, de choisir
un (ou plusieurs) marché-cible, d'adapter une stratégie de
segmentation du marché, de positionner les produits sur ce
marché... Il correspond à un élément de prises de
décisions concernant l'entreprise.
- La démarche
opérationnelle : le marketing opérationnel a pour
but de concrétiser les choix effectués
précédemment. Le responsable marketing doit en fonction de la
stratégie adoptée, développer un plan d'action pour chaque
composante du produit (ou service)
o Plan produit (élaboration du produit, de son
emballage...),
o Plan prix (détermination et test de prix),
o Plan distribution (Choix d'un réseau de distribution,
merchandising, management des forces de vente...),
o Plan communication (publicité, promotion des
ventes...).
Ce premier chapitre concerne le marketing, de sa
définition à son champ d'action en passant par son
évolution à la première section et de la notion de
marché (sa définition, ses caractéristiques et les
différents marchés d'une entreprise) à la deuxième
section.
Section 1 : Définition, évolution et
champ d'action du marketing
Paragraphe 1 : Définition et
évolution du marketing
A. Définition du marketing
Les définitions du marketing sont nombreuses, mais
elles traduisent toutes une même originalité. Le marketing
représente un nouvel état d'esprit s'appuyant sur de techniques
précises qui visent à satisfaire dans les meilleures conditions
les besoins de la clientèle.
C'est une démarche qui, fondée sur
l'étude scientifique des désirs des consommateurs, permet
à l'entreprise, tout en atteignant ses objectifs de rentabilité,
d'offrir à son marché-cible un produit ou un service
adapté1(*).
En 1948, L'American Marketing Association définissait
ainsi le marketing : « le marketing est la réalisation
des activités de l'entreprise destinées et associées
à la diffusion de biens et services des producteurs aux consommateurs ou
aux utilisateurs »2(*)
Cette définition est la plus proche de
l'étymologie : to market, mettre sur le marché,
commercialiser. La fonction marketing était pensée
unidirectionnelle : de l'entreprise vers le client. On était encore
loin du « concept marketing » qui a émergé
plus tard, selon lequel le rôle de l'entreprise est d'écouter et
de satisfaire les besoins des clients.
Des années 1970 jusqu'en 2004, la définition de
l'American Marketing Association, reproduite dans bon nombre de manuels,
était la suivante : « Le marketing consiste à
planifier et mettre en oeuvre l'élaboration, la tarification, la
promotion et la distribution d'une idée, d'un bien ou d'un service en
vue d'un échange mutuellement satisfaisant pour les organisations et les
individus ».
Cette définition descriptive soulignait un certain
nombre de traits significatifs :
- la double dimension stratégique et
opérationnelle du marketing ;
- les 4p : politiques de produit, de prix, de
distribution (placement) et de promotion-publicité ;
- les différents objets d'application : biens,
services et idées ;
- la finalité du marketing : créer de la
satisfaction mutuelle
C'est sans doute ce dernier aspect qui prête le plus
à discussion : la satisfaction des clients est-elle la
finalité du marketing ou un moyen obligé dans un contexte de
libre choix et de libre concurrence ? La définition de L'American
Marketing Association, dont le rôle est de promouvoir la profession, tend
à montrer le marketing sous un jour vertueux...
Lendrevie J3(*)., propose une définition
condensée plus « réaliste » du
marketing : « Le marketing est moyen d'action qu'utilisent les
organisations pour influencer en leur faveur le comportement des publics dont
elles dépendent ».
Cette définition souligne que :
- Le marketing est essentiellement orienté vers
l'action ;
- Le marketing est un moyen à la disposition des
organisations au-delà des seules entreprises : les principes et les
techniques du marketing s'appliquent aux entreprises du secteur marchand tout
autant, avec les politiques et même aux institutions religieuses.
- Le marketing met en oeuvre une stratégie
d'influence : l'influence n'est pas nécessairement la
manipulation, mais elle s'inscrit clairement dans un jeu de pouvoir entre
l'organisation et ses publics
- Le marketing s'inscrit dans l'espace du choix et non de la
contrainte : dans un espace de libre discussion et de liberté de
pensée et d'action, chacun influence autrui par sa façon
d'être et d'agir. Ni les entreprises, ni les organisations n'ont le
monopole de l'influence et le marketing est une stratégie parmi tant
d'autres ; la liberté est de plus la condition nécessaire de
l'influence : le marketing n'a pas sa place dans un univers de contrainte
ou d'absence de choix.
Voici une définition développée du
marketing selon Lendrevie J4(*). « le marketing est l'effort
d'adaptation des organisations à des marchés concurrentiels, pour
influencer en leur faveur des comportements des publics dont elle
dépendent, par une offre dont la valeur perçue est durablement
supérieure à celle des concurrents ».
Dans le secteur marchand, le rôle du marketing est de
créer de la valeur économique pour l'entreprise en créant
de la valeur perçue par les clients ». 5(*)
De cette définition découle le fait
que :
- Le marketing est un effort
d'adaptation : les organisations dépendent de leurs
publics et qu'elles n'ont pas de pouvoir de contrainte;
- Le marketing a pour rôle de créer une
valeur aperçue supérieure à celle des
concurrents : sur des marchés concurrentiels, le meilleur
moyen d'influencer le comportement de ses publics est de proposer une offre
dont la valeur est perçue positivement par les clients. La valeur d'une
offre n'existe pas en soi, elle est toujours relative à celle des
concurrents. Le marketing s'inscrit dans un univers concurrentiel et la
meilleure offre, à un moment donné, peut cesser d'être le
lendemain par l'action des concurrents.
- Le marketing s'inscrit dans la
durée : il faut non seulement conquérir les clients
mais les fidéliser. C'est pourquoi la proposition de valeur qui est
faite aux clients ne doit pas seulement paraitre supérieure aux
concurrents avant l'achat, pour influencer la décision, mais
également à l'expérience et, après celui-ci, par le
biais d'un programme relationnel.
B. Evolution du marketing
Le marketing n'a pas toujours existé. Il trouve son
origine dans l'évolution de l'économie, au début du
siècle dernier : les mutations économiques majeures du XXe
siècle ont influé directement sur l'avènement et la
transformation progressive du marketing. Les mutations économiques du
siècle dernier.
- Jusqu'à la première guerre mondiale, dans les
pays développés, l'activité économique était
dominée par la production. L'offre était souvent
supérieure à la demande solvable. La vente était une
activité secondaire qui permettait l'écoulement des produits vers
les consommateurs.
- La crise de 1929 va modifier radicalement le paysage
économique. La surproduction due à la baisse de la demande
solvable pousse les entreprises à développer la vente des
produits pour écouler leur production. C'est l'époque de la
création des premiers magasins populaires en France (1929 :
Uniprix ,1931 : Prisunic, 1932 : Monoprix). Aux Etats-Unis, le
développement de la pratique du marketing s'accompagne d'une
réflexion sur la discipline ; la première
revue « Journal of marketing » nait 1936.
- La reprise après la seconde guerre mondiale va encore
accentuer ce phénomène : la demande augmente fortement, les
capitaux affluent ; les capacités de production connaissent une
croissante très forte, la concurrence est de plus en plus vive. La vente
des produits va peu à peu supplanter la production et prendre une place
prépondérante dans l'activité économique. Le
développement de politiques des marques pousse les entreprises à
faire davantage connaitre leurs produits par la publicité et à
s'organiser pour les vendre de façon plus efficace. C'est dans les
années cinquante que le marketing se propage dans les économies
capitalistes évoluées, en France notamment, via les filiales des
sociétés américaines.
- Les années soixante consacrent l'avènement de
l'économie de marché, apparue dans le nord-est des Etats-Unis
dès les années 1920, et de la pensée marketing, ce que
Peter Drucker5(*) traduira
quelques années plus tard , dans son ouvrage « La
nouvelle pratique de la direction des entreprises »(Editions
d'Organisation, 1975) par une phrase devenue célèbre :
« Fabriquez ce que vous pouvez vendre, plutôt que
d'essayer de vendre ce que vous pouvez fabriquer
» .C'est le marché, et les besoins et
motivations des consommateurs (puis ensuite leurs critiques, avec la naissance
du consumérisme, qui vont déterminer la production.
Cette période voit la création et le
développement des premiers hypermarchés et grande distribution en
général.
- La crise du pétrole, en 1973 ; et ses incidences
en matière d'inflation, de chômage, de diminution de la
croissance, va entrainer une concurrence sévère sur le prix
(apparition des produits génériques dans les grandes surfaces) et
l'idée, en Allemagne, de la création d'une nouvelle forme de
distribution, le hard discount. Dans les économies
développées, le marketing de masse arrive à son
apogée dans les années soixante-dix. Les entreprises communiquent
de plus en plus sur leurs marques pour imposer leurs produits dans la grande
distribution.
- Vers la fin des années soixante-dix, la concurrence
grandissante favorise un virage vers un marketing plus segmenté :
de nombreuses entreprises cherchent à démarquer leurs produits de
la concurrence en les positionnant sur des créneaux moins porteurs mais
aussi moins concurrencés.
- Entre les années quatre-vingt-cinq et
quatre-vingt-quinze, le rééquilibrage progressif de
l'économie mondiale, la baisse généralisée de
l'inflation et la lente inflexion de la courbe du chômage vont permettre
un retour vers la qualité, le service, et marquer les prémices
d'un marketing plus adapté au client.
- Les dernières années du XXe siècle
voient à la fois une quasi mondialisation du marketing après
l'écroulement de presque tous les régimes communistes et
l'avènement, toujours au Etats-Unis, de la « Nouvelle
économie » (internet, téléphonie, la
majorité des grands groupes de distribution propose peu à peu des
sites de vente de produits sur internet. Une réorganisation de ce
nouveau mode de distribution de dessine peu à peu.
Les mutations économiques du début du XX
siècle
Les années 2000 débutent avec un certain nombre
d'éléments économiques marquants :
- L'explosion de la « Nouvelle
économie » : le dégonflement de la
« bulle internet » entraine la fermeture de nombreux sites
de vente de produits économiques non rentables ;
- La suprématie du « tout
numérique » : la technologie numérique s'impose en
force dans de nombreux domaines (télévision, photographie,
vidéo, internet, musique...) et bouleverse de nombreux marchés et
une multitude d'habitudes de la part des consommateurs ;
- L'augmentation du cours du pétrole, qui a atteint des
sommets historiques l'entrée de quelques grands pays émergents
dans l'économie mondiale :l'Inde, avec l'OPA réussie de
Mittal Steel sur Arcelor, la Chine, dont le budget de recherche et
développement se situe au troisième rang mondial derrière
ceux des Etats-Unis et de l'Union européenne, la République
populaire du Vietnam, qui vient d'intégrer l'Organisation mondiale du
commerce(OMC). Un rééquilibrage de l'économie mondiale est
en train de s'opérer.
- La prise de conscience des politiques de la
nécessité de préserver l'environnement des effets de
l'activité humaine.
La naissance d'un esprit marketing a entrainé des
modifications profondes dans la structure des entreprises.
Traditionnellement, l'organisation de l'entreprise
était structurée autour de la production, autour de laquelle
gravitaient des services administratifs et commerciaux.
L'entreprise fabriquait des produits pour un marché
qu'elle connaissait souvent peu car elle pouvait écouler toute sa
production sans se préoccuper beaucoup de ses clients.
Avec le marketing, l'organisation structurelle de l'entreprise
a été radicalement modifiée : le service marketing
(et avec lui la connaissance du marché) occupe une place centrale autour
de laquelle s'organisent les autres services de l'entreprise.
La production prend souvent une place de plus en plus
restreinte avec la multiplication des sous-traitants.
Cette nouvelle structuration permet à l'entreprise de
réagir beaucoup plus rapidement aux modifications de tendance du
marché.
Paragraphe II : Champ d'action du marketing
Jadis le marketing était spécifique aux
entreprises industrielles et commerciales pour la création et la vente
de leurs produits.
Mais de nos jours, avec la nouvelle conception du marketing,
on constate un élargissement du marketing dans des secteurs autres que
la production des biens.
Nous constatons de plus en plus l'émergence du
marketing dans le secteur des services.
Le marketing s'applique maintenant à la totalité
de la société en intégrant les collectivités
territoriales, les administrations, les associations, les parties politiques,
les syndicats,...
Tout comme l'entreprise industrielle, ces organisations ont
des produits à promouvoir tels les hommes politiques, les services. Et
elles utilisent les techniques réservées à l'origine aux
seules entreprises.
Section II : Notion de marché
Paragraphe I : Définition et
caractéristiques du marché
A. Définition du marché
Le marché peut être définit comme un lieu
de rencontre entre l'offre et la demande d'un bien. Au sens du marketing un
marché est un groupe de consommateurs qui possèdent des
caractéristiques communes en termes de besoins, de désirs et qui
constituent donc les acheteurs actuels ou potentiels, présents ou futurs
d'un produit spécifique.
Le marché d'un bien est selon ALBERTINI
T6(*).
Formé :
- Des clients actuels de l'entreprise,
c'est-à-dire du marché de la firme ;
- Des clients actuels des entreprises
concurrentes. Il convient ici de mener des actions marketing pour
« arracher » ces clients de la concurrence
- Des non-consommateurs relatifs (clients
potentiels). Ce sont des consommateurs qui n'achètent pas le produit
actuellement mais qui sont susceptibles de le faire plus tard. Ils constituent
une cible des efforts marketing.
- Des non-consommateurs absolus .Ces derniers
n'achètent pas et n'achèteront jamais le produit de l'entreprise
considérée, pour des raisons d'ordre physique, économique
ou philosophique.
B. Caractéristique du
marché
Un marché se caractérisé par :
- La part de marché : elle est
l'indicateur d'efficacité commerciale pour une entreprise, la part de
marché désigne la position qu'occupe une entreprise sur un
marché.
- Le taux de pénétration :
il permet d'évaluer les possibilités de croissance d'un
marché. Autrement dit, il permet d'évaluer les
possibilités de ventes supplémentaires auprès des nouveaux
consommateurs ou au contraire si le marché est déjà
saturé.
- Les acteurs du marché : sont
acteurs sur un marché toutes personnes physiques ou morales qui sont
constamment en interrelation sur un marché. Autrement dit, ils agissent
les uns envers les autres sur le marché.
Paragraphe II : Différents marchés de
l'entreprise
Une entreprise en fonction de ses objectifs, ses
stratégies, ses secteurs d'activités, sa taille a principalement
cinq types de marchés, notamment :
- le marché principal :
constitué d'un ensemble des produits semblables au produit et
directement concurrent.
- Le marché
générique : composé d'un ensemble des
produits semblables et directement concurrents au produit du marché.
Exemple : le transport est le marché générique du
marché principal du chemin de fer ;
- Le marché environnant : est un
marché comprenant l'ensemble des produits différents du
marché principal mais répondant aux mêmes besoins et
satisfactions que ceux du marché principal ;
- Le marché support : concerne
l'ensemble des produits dont la présence est nécessaire à
la consommation du produit étudié ;
- Le marché
complémentaire : concerne l'ensemble des produits auxquels
recourt le marché principal.
Chapitre II : Cadre théorique et conceptuel
du marketing mix
On désigne par le terme anglo-saxon
« marketing mix » le choix, puis le dosage aussi
cohérent que possible, que les gestionnaires effectuent parmi l'ensemble
des variables commerciales.
L'habitude a d'ailleurs été prise de regrouper
sous quatre rubriques principales ces moyens d'action. C'est ainsi qu'à
la suite de l'américain McCarthy on assimile le marketing mix à
la combinaison de quatre éléments, les
« 4P », soit en anglais :
« Product », « Price »,
« Promotion »,
« Place »7(*).
A cela s'ajoute la force de vente qui est de nos jours
considéré comme un élément essentiel du marketing
mix selon DEMEURE C8(*) , pour l'entreprise, la force de vente
représente une équipe d'hommes et de femmes dont le rôle
est de vendre des produits aux clients potentiels. Elle constitue le dernier
maillon, indispensable pour permettre à l'entreprise de gagner de
l'argent. Ce dernier maillon est aussi le premier et le seul en contact direct
avec le marché, d'où son importance en termes de remontées
d'informations au service marketing de l'entreprise.
D'autres éléments intègrent le marketing
mix de nos jours, tel que le cinquième P, le
packaging («
emballage »).
Généralement, celui-ci est considéré comme une
composante du produit. Toutefois cela ne concerne que les produits physiques,
et non pas les services qui représentent désormais la
majorité des échanges commerciaux et donc des actions marketing.
On considère le personnel comme un des P du marketing mix, il est
souvent pris pour le cinquième P.
Aujourd'hui, on voit apparaître les 5C (autre
segmentation arbitraire
pouvant aussi rendre l'analyse exhaustive) :
§ Company (Société) :
Gamme de produits - Image au sein du marché - la Technologie - la
culture de l'entreprise - les objectifs.
§ Customer (Clients) : la taille du
marché et sa croissance segments du marché -les sources
d'information sur le client - facteurs saisonniers processus d'achat (par
impulsion ou par prudence).
§ Competitors (Concurrents) :
direct, indirect - parts de marché les forces et les faiblesses des
concurrents.
§ Collaborators (Collaborateurs) :
distributeurs - fournisseurs détaillants, etc.
§ Context (Contexte) : facteurs de
macro environnement.
La légitimité du modèle des 4P est aussi
remise en cause concernant les services car elle parait insuffisante. C'est
pourquoi, il existe de nos jours un nouveau modèle.
Celui-ci tient compte des spécificités de la
`'SERVUCTION'' (création d'un service) qui sont l'intangibilité,
mais aussi l'hétérogénéité et le
caractère périssable de ceux-ci. Le modèle de 7P
ajouté, en plus des quatre catégories habituelles (Product,
Price, place, promotion), les suivantes :
- Process : caractérisée
par l'interaction avec le client (ex : accueil, conseil, horaires
d'ouverture etc.)
- People : capacité de la force
de vente (présentation, formation, etc.)
- Physical evidence ou « Physical
support » (support physique) : composantes
matérielles du magasin (vitrine, organisation des rayons etc.), du
service (ex : Rapport annuel pour un expert comptable ; relevé
de compte, carnet de chèque, ou carte bancaire pour une banque), ou
identifiant le personnel, qui fait partie intégrante de la production
pour un service (ex : uniforme ou tenue du personnel)
Section I : Produit et prix
Le produit et le prix constitue l'offre que fait une
entreprise aux consommateurs actuels et potentiels, cette offre se manifeste en
terme de bien que propose l'entreprise et du prix associé à ce
produit.
Paragraphe 1 : Produit
Le produit est l'une des composantes du marketing mix
traditionnel avec le prix, la distribution et la communication. La politique de
produit consiste à concevoir, organiser et renouveler ce que
l'entreprise vend ou propose à ses clients, qu'il s'agisse d'un bien ou
d'un service.
Le produit est souvent compris comme un bien fabriqué
et commercialisé par l'entreprise. Le marketing des produits consiste
alors à s'occuper de la conception et de la gestion des produits de
l'entreprise9(*).
La politique de produit comprend notamment les choix relatifs
aux caractéristiques des produits, à la politique de gamme, aux
choix des marques ou labels, au design et au packaging.
A. Définition du produit
Le produit est un ensemble d'éléments
matériels et immatériels remplissant des fonctions d'estime que
le consommateur désire pour les services qu'il rend et sa
capacité à satisfaire un besoin.
Il se définit par des éléments
matériels (technologie, qualités physiques, conditionnement,
etc.), des éléments fonctionnels (ce à quoi il sert),
auquel il est bon d'ajouter des éléments d'image, des
éléments immatériels qui résultent de l'ambiance
générale que le marketing a su utiliser pour entourer le
produit : valorisant ou non, jeune ou non, dynamique ou non.
Les éléments matériels sont les
caractéristiques techniques et physiques du produit, tandis que les
éléments immatériels sont des attributs qualitatifs et
symboliques perçus par le consommateur10(*).
Pour résumer, conservons à l'esprit que le
produit comporte des aspects :
- Techniques : sa qualité intrinsèque, la
matière, la résistance, etc
- Psychologiques : l'intérêt
spécifique pour une personne, sa possibilité de se
réaliser ;
- Sociaux : l'image qu'il véhicule auprès
des autres
B. Eléments du produit
Un produit est une proposition de satisfaction offerte
à un certain prix. Il rend des services, ce qui fait dire qu'un produit
est un ensemble des services recherchés par l'utilisateur.
La classification11(*) des produits se fait
généralement en fonction de plusieurs caractéristiques. La
classification permet au décideur marketing d'orienter ses actions. Il y
a plusieurs classifications possibles pour les produits :
- La classification selon la durée de vie du
produit :
· Les biens durables
· Les biens périssables
· Les services
- La classification selon le comportement d'achat (grande
consommation)
· Produits d'achat courant
· Produits d'achat réfléchi
· Produits de spécialité
· Produits non recherché
- La classification selon la place dans le processus de
production (biens industriels)
· Les matières premières et composantes
· Les biens d'équipements
· Les fournitures et services
- La classification par fréquence d'achat
· Biens banals
· Biens anormaux
- La classification par degré de
nouveauté :
· Produits nouveaux
· Produits anciens
Un bien est considéré nouveau quand il est
nouveau pour le consommateur
A cela, peuvent s'ajouter quelques notions associées au
produit telles que :
- La personnalisation : de plus en plus
d'entreprises se différencient en proposant des produits
personnalisés en fonction des souhaits de chacun. La personnalisation
dans ce contexte est perçue comme étant un produit.
- La performance : elle correspond au
niveau de résultat obtenu avec les caractéristiques choisies pour
le produit. Elle devient un outil essentiel de différenciation au fur et
à mesure que les entreprises cherchent à proposer de la valeur,
correspondant au rapport entre la performance perçue et le prix
demandé.
- La conformité : elle exprime
dans quelle mesure un produit respecte, dans les conditions normales
d'utilisation, les spécifications préétablies.
- Le design : La notion de design est au
coeur de la conception d'un produit. Le design rassemble l'ensemble des
éléments qui affectent l'apparence et le fonctionnement du
produit pour son utilisation.
Pour l'entreprise un produit bien conçu est facile
à fabriquer et commercialiser. Pour le client, il doit être
agréable à utiliser et à regarder, facile à ouvrir,
à installer, à maîtriser, à réparer et, le
moment venu, à abandonner
- L'assortissement : est l'ensemble des
gammes et articles proposés à la vente par une entreprise.
- La gamme : désigne un ensemble
de produits de la même catégorie commercialisés par la
même entreprise.
- Le conditionnement : est l'ensemble
des activités liées à la conception et à la
fabrication de l'emballage du produit. Un bon conditionnement facilite
l'utilisation du produit tout en donnant envie de l'acheter et de l'utliser.
Un bon conditionnement facilite l'utilisation du produit en
donnant envie de l'acheter et de l'utiliser.
- L'étiquette : c'est la partie
du conditionnement qui contient l'information décrivant le produit. Elle
apparaît sur le conditionnement ou à l'intérieur (comme
dans le cas de produits pharmaceutiques)
- Les garanties : les entreprises
doivent proposer des produits qui fonctionnent pendant une durée
minimale acceptable par les consommateurs.
C. Cycle de vie du produit
L'entreprise fabrique des biens en vue de satisfaire des
besoins, mais ces derniers changent, évoluent avec le temps. Les
produits ont donc une vie composée de différentes phases
comparables à celles de l'existence d'un être humain12(*).
On peut définir le cycle de vie du produit comme
l'analyse des grandes étapes de sa vie, de la conception jusqu'à
la décision finale de le maintenir du marché13(*)
Comme l'indique le schéma ci-dessus :
· Le lancement ou phase d'introduction :
Cette phase est caractérisée par un lent démarrage des
ventes, des profits négatifs et une absence de concurrence. Cette phase
se poursuivra sur une période plus ou moins longue selon la
réponse du consommateur, plus le consommateur modifiera promptement ses
habitudes, plus rapidement l'étape suivante du cycle de vie sera
atteinte. Par ailleurs, certains facteurs peuvent aussi retarder la
pénétration du marché : problèmes techniques
dans la production, résistance du réseau de distribution à
accepter le nouveau produit, capacité de production insuffisante,
vigoureux combat d'arrière-garde de la part de firmes vendant des
produits substituts... à mesure que la concurrence fera son apparition
et que le consommateur se familiarisera avec le produit, le nombre de
variétés de celui-ci grandira et un plus large éventail de
consommateurs sera atteint. En générale, le prix de vente de
cette innovation sera plus élevé à cette étape, en
terme relatifs, que lors des autres phases du cycle de vie.
Pour le lancement, il y a plusieurs stratégies de prix
possibles :
- Stratégie de haut de gamme :
lancer le produit à un prix élevé et avec une forte
campagne de promotion ;
- Stratégie de pénétration
massive : le prix du produit est relativement bas avec un budget
de promotion élevé ;
- Stratégie de bas de gamme : le
prix du produit est faible et le budget de la promotion aussi ;
- Stratégie de pénétration
sélective : Lancer le produit à un prix
élevé mais avec un effort promotionnel faible.
· La croissance : les ventes augmentent
et le marché s'élargit : le nombre de distributeurs s'accroit
mais la concurrence croit également, les entrées de
trésorerie se font plus importantes mais l'entreprise continue à
perdre de l'argent
· La maturité : le marché
connaît une certaine saturation (tous les clients potentiels sont
maintenant acheteurs du produit), les concurrents se font plus agressifs mais
le produit dégage maintenant sa pleine rentabilité.
· Le déclin : les ventes
baissent, les produits concurrents gagnent des parts de marché, il faut
modifier le produit pour le relancer ou quitter le marché.
Paragraphe II : Le prix
A. Définition du prix
Le prix est la seule variable qui n'engendre pas de coût
et qui procure des recettes. Pour le client, le prix peut être vu
simultanément comme la somme des coûts, de la marge du vendeur et
des taxes diverses ou comme le montant qu'un client est prêt à
payer pour ce produit (selon les théories de l'école
autrichienne). La demande est généralement
élastique : le nombre d'achats évolue par rapport à
l'évolution du prix.
Le prix peut être également vu de manière
qualitative (fixe variable), de manière dynamique (politique de solde)
ou relationnelle (politique de fidélisation).
Le prix est : « La traduction économique de
la valeur d'un produit sur le marché » C'est aussi la seule
composante du marketing mix qui va permettre à l'entreprise de gagner de
l'argent. D'où son importance stratégique pour les entreprises et
pour le consommateur qui doit, lui, débourser cette somme d'argent pour
acquérir le produit.
A. Contrainte de l'entreprise en matière de
prix
La fixation d'un prix pour un produit à des
contraintes par rapport à l'entreprise. Ces contraintes sont les
suivantes :
- Le pouvoir des autres
firmes : s'aligner sur le prix de la
société leader pour éviter ou stopper une guerre des prix
(après une période de concurrence âpre)
- Les pouvoirs publics : les techniques
de contrôle de l'évaluation des prix.
B. Objectifs de fixation de prix
Selon Claude DEMEURE, les objectifs de la politique de prix
sont les suivant :
- Objectifs de rentabilité :
fixer un prix qui permet une bonne rentabilité sans avoir d'effet sur la
demande ;
- Objectifs de volume : les
quantités vendues dépendent du taux d'élasticité du
produit par rapport au prix. L'objectif d'augmentation des ventes sera atteint
par la fixation d'un produit peu élevé. L'objectif d'augmentation
du volume d'un chiffre d'affaires sera atteint par la fixation d'un prix
élevé ;
- Objectifs par rapport à la
concurrence : pour arriver à une certaine stabilisation
des prix des produits en concurrence ou pour s'aligner sur les concurrents.
- Objectifs liés à la ligne de
produits : le prix d'un produit peut entraîner des
conséquences sur les ventes d'un autre produit de la ligne
On rencontre deux types de stratégies à ce
niveau :
· La stratégie de baisse des prix (La
politique de pénétration) : motiver plusieurs
raisons entre autres l'augmentation de la part de marché, la
répercussion d'une diminution des coûts, réponse à
la baisse des prix d'un concurrent, élimination d'un concurrent.
· La stratégie de hausse de prix (La
politique d'écrémage) : utiliser pour plusieurs
raisons telles que la répercutions d'une augmentation des coûts
(matière première par exemple), l'accroissement de la
rentabilité, l'augmentation de la demande (liée à une
saturation des capacités de production qui restent cependant
insuffisantes).
- Objectifs liés à la ligne de
produits : le prix d'un produit peut entrainer des
conséquences sur les ventes d'un autre produit de la ligne
Les objectifs de fixation de prix pour S. Delerm14(*), sont les suivants :
- Maximiser le profit : tel est
l'objectif décrit par la théorie économique : c'est
aussi le plus ambitieux de tous, car bien rares sont les situations qui
permettent de pratiquer le calcul de la marge ;
- Réaliser un taux de rendement des
investissements : ce taux est généralement
fixé à l'avance par les dirigeants afin d'obtenir un rendement
satisfaisant du capital employé. Cet objectif parait tout aussi
ambitieux que celui de maximisation du profit ; l'un comme l'autre
imposent, en effet, de mettre en place une lourde procédure
administrative afin de maîtriser les données financières et
commerciales de l'entreprise.
- Stabiliser les prix et les marges : la
plupart des entreprises redoute les variations imprévisibles des prix de
vente et par conséquent des marges brutes ; l'une ou l'autre de ces
modifications sont dues par exemple à une guerre des prix entre
concurrents. Cette lutte profite aux consommateurs mais elle compromet la
rentabilité des entreprises. Aussi, les firmes peuvent-elles ; nous
le savons, chercher à stabiliser leurs marges, à la suite
d'accords tacites ou en vertu du respect de traditions
professionnelles ;
- Se situer au niveau de ses
concurrents : il s'agit du cas où l'entreprise ne peut pas
exercer d'influence sur le marché par ses prix ; elle porte alors
ses efforts sur d'autres variables commerciales (qualité distinctive du
produit, promotion, services joints, etc.) et ne fait qu'aligner ses prix de
vente sur ceux des concurrents ;
- Conquérir une part de
marché : les responsables marketing peuvent enfin tenter,
par le biais d'une politique de prix judicieuse, de s'emparer d'une part de
marché. Ce dernier objectif est généralement lié
à la recherche d'un développement des ventes ou d'une domination
des concurrents ;
- La responsabilité sociale :
dans certains cas enfin, la direction recherche à pratiquer, pour des
raisons de justice, de morale ou tout simplement d'image, des prix
équitables (entreprises publiques par exemple).
En résumé, on peut admettre que les
décisions de prix semblent généralement poursuivre deux
objectifs majeurs à terme relativement court :
- Soit des objectifs de rentabilité
- Soit des objectifs de conquête ou de stabilisation des
parts de marché.
Section II : Distribution et Communication
La distribution et la communication sont des moyens mis en
oeuvre par l'entreprise pour promouvoir son produit.
Paragraphe I : Distribution
Quel que soit notre lieu de résidence, nous sommes le
plus souvent très éloignés du lieu de production des biens
que l'on désire acquérir .Ces produits sont acheminés du
lieu de production au lieu de vente par ce que l'on appelle « la
distribution »15(*)
La distribution est un élément très
important dans la réussite de la commercialisation d'un produit que
qu'il soit. En effet, elle constitue l'une des composantes du marketing mix
parmi d'autres tout aussi importantes comme les caractéristiques du
produit en lui-même ou encore son prix et la façon dont il est
promu auprès des clients cibles. Elle est d'autant plus
stratégique qui si elle est négligée ou
désorganisée, la distribution peut nuire aux ventes du produit en
question.16(*)
A. Définition de la distribution
Une entreprise qui fabrique un produit, le vend rarement de
manière directe aux consommateurs, car elle passe par des
intermédiaires plus ou moins nombreux pour mettre le produit à la
disposition du consommateur final.
Distribuer, c'est mettre à disposition d'un
consommateur intermédiaire (une entreprise) ou final (consommateur) des
biens, des services, des solutions selon l'échéance, le lieu, la
quantité et la prestation adoptés.
Pour ALBERTINI15 « la distribution est
l'ensemble des opérations par lesquelles un bien est mis à la
disposition du consommateur ou de l'utilisateur ».
Pour Lendrevie et Lindon (oeuvre de 1987), « la
distribution des produits, c'est les amener au bon endroit, en quantité
suffisante, avec le choix requis, au bon moment et avec les services
nécessaires à leur vente, à leur consommation, et le cas
échéant, à leur entretien ».
Selon DEMEURE C. « la distribution comprend
l'ensemble des opérations qui permettent d'acheminer le produit du lieu
de production jusqu'à la mise à disposition du consommateur ou de
l'utilisateur ».
B. Concepts clés de la distribution
En matière de distribution, il est important de
distinguer trois notions essentielles le réseau, le circuit et le canal
de distribution. Et à ces notions s'ajoutent les intervenants dans le
processus de distribution.
1.1. Réseau de distribution
Le réseau de distribution se définit comme
étant un ensemble des personnes qui concourent à la vente d'un
bien ou d'un service, depuis le producteur jusqu'au consommateur final16(*).
Le réseau de distribution se définit comme
l'ensemble des personnes physiques ou morales qui assurent les fonctions
logistiques et commerciales permettant aux entreprises de diffuser leurs
produits aux consommateurs finaux.
Il existe deux catégories d'intervenants dans le
réseau de distribution :
- Les personnes physiques ou morales qui
interviennent dans la négociation (celles qui sont propriétaires
de la marchandise comme par exemple les entreprises louant des forces de vente,
les agents commerciaux, les courtiers etc.)
- Les commerçants (concrètement
ceux qui achètent pour revendre), comme les grossistes, les
distributeurs, les concessionnaires, etc. Ils constituent l'appareil
commercial
1.2. Circuit de distribution
C'est l'ensemble des canaux de distribution par lesquels
s'écoule un bien entre le producteur et le consommateur.
On appelle circuit de
distribution : « l'ensemble des organisations
indépendantes qui interviennent dans le processus par lequel les
produits ou services sont mis à la disposition des consommateurs et des
utilisateurs »16(*)
Pour C.DEMEURE, le circuit de distribution
représente le chemin qui conduit un produit du producteur au
consommateur. Ce chemin est plus ou moins long selon le nombre
d'intermédiaires intervenants dans la distribution du produit
Exemple de circuit : Producteur
Grossiste Détaillant consommateur
1.3. Canal de distribution
Un produit franchit plusieurs étapes entre le moment
où il quitte le secteur de la production et celui où il parvient
au consommateur final. Le canal de distribution désigne souvent, comme
le font les anglo-saxons, l'ensemble des organisations interdépendantes
qui assument les fonctions nécessaires au transfert des produits du
producteur au consommateur.
C'est une composante d'un circuit de distribution. Il
représente une catégorie d'intermédiaires de même
nature qui participent à la distribution du produit.
Exemple : Les grossistes, les
hypermarchés
Le canal, en toute rigueur, est le chemin parcouru par un
produit pour atteindre le consommateur final.
On distingue trois canaux de distribution :
- Le canal direct : il n'y a aucun
intermédiaire entre le producteur et le consommateur final (cela peut
être le cas en vente par correspondance) ;
- Le canal court : on compte un
intermédiaire entre le producteur et le consommateur (exemple
d'intermédiaire : Grossiste) ;
- Le canal long : il peut y avoir deux,
trois, voire plusieurs intervenants entre le producteur et le consommateur
(exemple, l'entreprise peut passer par une centrale d'achat qui vend à
des détaillants qui ensuite s'adressent au consommateur final, etc.)
1.4. Intervenants dans la distribution
Parmi les intervenants dans la distribution nous
avons :
- Les grossistes : ce sont des
intermédiaires dans le commerce qui font recours au fabricant pour
l'achat de la marchandise pour revendre aux détaillants ;
- Les semi-grossistes : ce sont des
intermédiaires de commerce qui achètent de la marchandise chez
les grossistes ou directement chez le fabricant mais en quantité
inférieure aux grossistes pour revendre au détaillant et/ou
consommateur final ;
- Les détaillants : ce sont aussi
des intermédiaires de commerce qui achètent de la marchandise
auprès des grossistes (ou fabricant) en vue de la revendre aux
consommateurs finaux ou aux utilisateurs.
C. Stratégies de distribution
La stratégie de distribution est un ensemble de choix
concernant le mode de mise en marché du produit. Le choix d'une
stratégie de distribution repose sur de nombreux facteurs (humains,
financiers, commerciaux adaptation aux habitudes des acheteurs, etc.)17(*)
Pour une entreprise qui souhaite mieux distribuer ses produits
sur le marché, en utilisant des intermédiaires de la
distribution, a le choix entre plusieurs stratégies qui sont :
- La distribution intensive : consiste
à distribuer un produit dans le plus grand nombre de points de vente
possible. Elle convient aux produits de grande consommation, souvent en
parallèle avec une communication intensive. Le principal avantage de
cette stratégie est qu'elle permet de générer un chiffre
d'affaires important et de faire connaître le produit rapidement. Mais,
elle entraîne des coûts de distribution importants et des
difficultés de construire une image de marque cohérente ;
- La distribution
sélective : elle est utilisée
quand un fournisseur approvisionne seulement quelques commerçants, qu'il
doit choisir en fonction de critères (taille, compétences). La
sélection d'un commerçant par le fournisseur n'empêche pas
au commerçant de vendre des produits concurrents. L'avantage pour le
fabricant est le moindre coût de distribution et l'assurance de vendre
son produit par l'intermédiaire des distributeurs correspondants aux
critères qualitatifs fixés.
- La distribution exclusive : La
distribution exclusive est un mode de distribution qui garantit une
exclusivité territoriale aux distributeurs. Cette exclusivité a
souvent pour contrepartie une exclusivité de la marque sur un univers
produit chez les distributeurs et le respect de certaines obligations relatives
au point de vente et aux services apportés aux clients. La distribution
exclusive est notamment couramment utilisée dans le domaine du luxe ou
des produits hauts de gamme pour garantir l'image des produits. La distribution
exclusive est étroitement encadrée par la loi.
Paragraphe II : Communication
Etudier un marché, fabriquer un produit et le
distribuer sont des étapes indispensables. Mais compter sur le bouche
à oreille pour faire connaître le produit aux consommateurs
potentiels ne suffit pas dans la plupart des cas. Il faut contacter ces
consommateurs en utilisant les médias (télévision, radio,
presse, affichage, cinéma) ou d'autres canaux de communication, dits
« hors médias » (promotion des ventes, relations
publiques, marketing direct...).
Le message destiné à inciter les consommateurs
à acheter le produit doit être étudié dans ses
moindres détails, en utilisant les techniques de création
publicitaire.
Tout cela va permettre, dans le cadre d'un plan de
communication, de faire connaître un produit aux consommateurs18(*).
A. Publicité
La publicité est concurrencée par le
développement des autres métiers du monde de la communication.
Elle doit s'adapter pour répondre à l'évolution des
médias, comme aux attentes des annonceurs. Elle bénéficie
toutefois d'un point de supériorité qui la rend
irremplaçable : sa capacité à créer des
émotions, à associer des imaginaires aux marques, à
construire du sens et de la différence. A ce titre, elle a encore de
beaux jours devant elle et reste souvent le moteur de la communication19(*).
A partir de son sens originel : « action de
rendre public », « état de ce qui est rendu
public », la publicité n'a pris sa signification moderne que
vers les années 1830. Cette date a son importance puisqu'elle lie le
développement de la publicité à celui de
l'industrialisation et à l'essor des marchés de grande
consommation.
« Ni science ni art », la publicité
est une technique largement empirique qui emprunte à l'
économie,
à la
sociologie et
à la
psychologie, qui teste
ses intuitions via des
panels et des
études de marché. La créativité en est le coeur
mais elle n'est pas un art. La
gratuité et l'
objectivité
lui font défaut. Si elle peut le devenir, ce n'est pas le but premier de
son commanditaire qui cherche, lui, en premier lieu, à faire passer un
message (vendre, inciter, faire agir...).
Outre les annonceurs, les agences et les
« consommateurs » de la publicité, divers acteurs
interviennent comme les
instituts de
sondage pour affiner, via des
études
de marché la compréhension du
marché, pour
valider le positionnement du produit et tester l'efficacité de la
publicité en phase de finalisation. L'investissement de sommes parfois
colossales incite à s'assurer de l'adéquation et de la perception
du message publicitaire avant sa diffusion.
Typiquement, la réalisation des spots publicitaire est
le fait de sociétés de production qui réalisent les films,
l'impression des affiches ou des dépliants, le fait d'imprimeurs,
etc.
L'annonceur, dans le langage publicitaire désigne
l'entreprise qui cherche à promouvoir son produit. Les dépenses
de publicité sont très concentrées.
La très grande majorité des annonceurs sont des
entreprises commerciales cherchant à accroitre la
notoriété de leur marque et la vente de leurs produits. Mais la
publicité sert aussi à lever des fonds pour financer les
activités des
associations
caritatives, aux
musées et
autres institutions culturelles afin d'augmenter leur fréquentation.
Elle sert aussi aux gouvernements pour promouvoir des thèmes ardus dont
les médias parlent mal ou peu,
protection
routière, promotion du patrimoine, promotion de
l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, etc.
Une agence quand à elle, est un organisme
composé de spécialistes chargés, pour le compte des
annonceurs, de la conception, de l'exécution et du contrôle des
actions publicitaires.
L'agence fait intervenir ses différents
départements dans le processus de création et d'exécution
d'une campagne publicitaire : le département commercial, en contact
avec le client, le planning stratégique, qui recherche la meilleure
adéquation entre la marque et les cibles visées par l'annonceur,
le département créatif, en charge de la conception graphique ou
audiovisuelle des annonces, et le département média, notamment
pour l'achat d'espace.
La publicité média recouvre les formes de
communication interactive utilisant un
support
publicitaire payant mis en place pour le compte d'un émetteur
en tant que tel. Pour être perçue, comprise et
mémorisée, la publicité a généralement
très peu de temps. Il lui faut simultanément capter l'attention,
la retenir, et faire passer son message. En ce sens, la publicité
pourrait être classée dans la catégorie des techniques de
manipulation.
B. Promotion des ventes et relations
publiques
1.1. Promotion des ventes
La promotion des ventes à pour objectif de stimuler
l'efficacité de la force de vente et des revendeurs et de susciter les
achats des consommateurs au moyen d'opérations, limitées dans le
temps, permettant soit de diminuer le prix du produit, soit de modifier la
valeur globale de l'offre en apportant un avantage substantiel.
La promotion des ventes est un ensemble de techniques
destinées à stimuler la demande à court terme, en
augmentant le rythme ou le niveau des achats d'un produit ou d'un service
effectué par les consommateurs ou les intermédiaires
commerciaux19.
1.2. Relations publiques
Les relations publiques sont un ensemble de programmes mis en
place par une entreprise ou un organisme, afin d'établir ou
d'améliorer son image ou celle de ses produits auprès des
différents publics qui, à l'intérieur et à
l'extérieur de l'institution, conditionnent son
développement20(*).
Les relations publiques constituent un mode de communication
commerciale (d'information séduction) permettant de
« vendre » l'image la plus favorable possible d'une
entreprise et d'entretenir les meilleurs rapports avec ceux dont dépend
son avenir, par l'intermédiaire d'actions spécifiques
créées par l'entreprise auprès d'une cible
précise.
C. Sponsoring, mécénat et parrainage
médiatique
1.1. Sponsoring
C'est un moyen de communication qui consiste pour une
entreprise à contribuer à une action sociale, culturelle ou
sportive. Il y a plusieurs formes de contributions : financières,
matérielles, ou techniques. En retour, l'organisme ayant comme
partenaire l'entreprise, doit fournir une visibilité à
l'entreprise lui permettant d'améliorer ses valeurs, d'augmenter sa
notoriété et son image.
Vecteur de
communication
qui consiste pour une entreprise (parrain, sponsor) à contribuer
financièrement, matériellement et/ou techniquement (logistique)
à une action sociale, culturelle ou sportive, à
l'entraînement d'un sportif..., dans l'optique commerciale
d'accroître sa notoriété et éventuellement
d'améliorer son image. Il s'accompagne souvent, mais pas
nécessairement, d'une opération de communication publicitaire
parallèle, visant à faire connaître cet engagement à
l'ensemble de la cible des produits de l'entreprise. Il ne doit pas être
confondu avec le mécénat. « La contribution en termes
d'image de
marque ou
d'association à la marque, que le préposé/agent peut
délivrer au sponsor/commettant dans le cadre de son rôle, est
essentiellement intangible. Cependant, comme dans toutes les relations
commettant/préposé, la décision de renouveler l'accord
doit assurément reposer sur la perception du sponsor selon laquelle le
préposé a délivré un revenu valorisant
malgré les difficultés notoires que les sponsors rencontrent
quant à l'évaluation des retombées tangibles de leur
investissement » expliquent Francis Farrelly et Pascale Quester. Alors que
l'Académie des sciences commerciales parle de « sponsorat, »
l'arrêté du 24 janvier 1983 relatif à l'enrichissement du
vocabulaire de l'audiovisuel et de la publicité recommande l'utilisation
du terme « parrainage ».
Le sponsoring est un contrat par lequel une entreprise finance
une activité culturelle, sportive, artistique ou scientifique en
échange d'une promotion et d'une publicité de sa marque.
1.2. Mécénat
Le mécénat correspond à la participation
financière (et/ou technique) d'une entreprise à oeuvre, sans
recherche directe d'une quelconque contrepartie financière
(philanthropique), mais pour entretenir et améliorer (magnifier) son
image21(*).
Il consiste à financer une association, une
organisation
non gouvernementale, etc., pour assurer une visibilité et asseoir
un
positionnement. Il
recoupe une stratégie institutionnelle de valorisation sociale de
l'entreprise qui se veut perçue comme acteur civique
1.3. Parrainage médiatique
Le parrainage consiste à créer ou soutenir une
entité indépendante de l'entreprise, et à s'y associer
médiatiquement en vue d'atteindre des objectifs de communication. Cette
entité peut être un événement, une activité,
une association, une fondation, un groupe de personne, un individu, voire une
émission audiovisuelle22(*).
Le parrainage correspond à la participation
financière matérielle et/ou technique d'une entreprise à
une manifestation sportive ou culturelle, en contrepartie de
bénéfices en termes d'image ou de notoriété. Il
consiste à rémunérer un client existant (le
« parrain ») pour tout client qu'il apporte.
Deuxième partie : Pratique du Marketing mix
à CANALSAT
Chapitre I : Présentation de CANALSAT et
analyse de son marché
Dans ce chapitre, nous allons procéder à une
présentation de l'entreprise en donnant un aperçu sur
l'historique et l'organisation de CANALSAT au Paragraphe 1. Et l'analyse de
son marché s'en suivra au second paragraphe.
Section 1 : Présentation de CANALSAT
La société CANALSAT est une
société anonyme (SA) à caractère commercial. Son
siège est situé à Boulogne-Billancourt en France, elle
exerce une double activité celle d'éditeur de chaînes de
télévision payante, prémium et thématique et celle
de distributeur d'offres prémium et multi-chaînes, en France et
à l'étranger.
A Brazzaville, CANALSAT est situé au centre ville rond
point de la coupole, face ambassade de la République Démocratique
du Congo.
Paragraphe 1 : Historique et organisation de
CANALSAT
Dans ce paragraphe nous allons présenter l'origine de
CANALSAT ainsi que son organisation interne.
A- Origine de CANALSAT
CANALSAT désigne un bouquet de télévision
par satellite initialement lancé sous la dénomination
Canalsatellite en version analogique le 14 novembre 1992, puis en
numérique le 27 avril 1996.
Durant l'année
2006,
le bouquet absorbe son concurrent direct
TPS
(Télévision Par Satellite) et les deux offres fusionnent
dans le cadre d'un accord. Depuis
2007,
le bouquet est détenu à cent pour cent (100 %) par le
Groupe
Canal+
La société
Canal+ et
Europe 1
Communication lancent le premier « bouquet »
satellitaire français en
analogique, le
14
novembre
1992 à
l'occasion de l'année des
Jeux
olympiques d'hiver d'
Albertville et le
baptisent « Le câble par satellite ». Ce lancement
intervient après l'échec du bouquet gratuit/payant
franco-allemand des satellites
TDF 1 (
TéléDiffusion de France) et TDF 2 lancé entre 1989 et
1992, dans lequel
Canal+ en
16/9 a
côtoyé
La Cinq,
La Sept, future
Arte, Euro musique, future
MCM,
Antenne
2 « Supervision », future
France 4, plusieurs
chaînes de télévision allemandes, ainsi qu'en projet, la
chaîne sportive européenne
TV Sport et Canal
Jeunesse, future
Canal J. Ce bouquet est
exploité sur les satellites Télécom 2A et 2B avec la
nouvelle norme
D2 Mac Paquet pour ses
chaînes cinéma, norme de transition entre le
SECAM et le
numérique
DVB, qui allait s'imposer
dès 1994. Les chaînes sont alors reçues grâce
à l'utilisation d'un décodeur Syster de Canal+.
Le bouquet en 1992 est composé des chaînes du
bouquet :
Ellipse
Câble, filiale de Canal+ et
Europe 1
Communication.
Le
27
avril
1996 marque
le vrai démarrage commercial de Canalsatellite : l'
analogique cède
sa place au
numérique et
le bouquet comporte alors davantage de chaînes, toujours
présentes.
Le
4
janvier
2007 intervient la fusion
effective entre une partie du Groupe Canal+, dénommé
« Canal+ France » (et pas seulement la filiale Canalsat)
avec
TPS (
Groupe TF1/
Groupe M6). Ces deux
diffuseurs devenant actionnaires minoritaires de ladite société,
respectivement à hauteur de 9,9 % et 5,1 %), ce qui
débouche sur un bouquet satellite dominant en France, en plus de l'offre
d'
Orange TV et celles
du
groupe AB,
Bis tv et
ABsat.
La nouvelle entité vise à consolider les
millions d'abonnés acquis depuis 1996, conquérir de nouveaux
abonnés et acquérir certaines exclusivités sportives et
cinématographiques en renforçant le pouvoir de négociation
face aux ayants droit (Sociétés de production de cinéma
françaises et internationales et les ligues de football). Pour compenser
le déficit créé, Canalsat entend privilégier la
commercialisation des chaînes
Canal+ et la
Vidéo
à la demande. Les cinéphiles doivent donc s'abonner à
l'offre « Premium » et acheter des films à la
séance pour satisfaire leur passion. Toutefois, dès l'annonce de
la fusion, plusieurs observateurs soulignent les risques de dérives de
cette stratégie.
En 2007, cette fusion doit permettre au groupe Canal+ de
devenir le seul acteur du marché de la télévision à
péage par satellite en France. Dans un premier temps, avec le maintien
des offres concurrentes du
groupe AB voire son
renforcement par le soutien du groupe TF1 d'une part, ainsi que
l'arrivée d'Orange et le développement de la
télévision via
Internet sur ce
marché d'autre part, Canalsat peut invoquer la libre concurrence qui a
été l'une des conditions essentielles pour l'autoriser à
prendre le contrôle de TPS.
Le
20
septembre
2011, événement
sans précédent dans l'histoire de la régulation de la
concurrence en
France, le groupe Canal+ est
contraint de remettre en question la fusion des bouquets Canalsat et de son
ex-concurrent
TPS.
Pour des raisons réglementaires et légales,
Canalsat n'a pas le droit d'intégrer l'offre des chaînes Canal+
à son bouquet. Les deux sociétés se doivent d'avoir une
politique de commercialisation totalement indépendante et distincte.
Ainsi, depuis son lancement en 1984, Canal+ et ses déclinaisons ont
été commercialisées séparément. Entre 1990
et 2000, Canal+ Numérique (devenu Canal+ Le bouquet puis Les
chaînes Canal+) a représenté près de 45 % des
abonnements du
groupe Canal+.
Le bouquet des chaînes Canal+ est constitué
de :
Ø Canal+,
chaîne premium du groupe
Ø Canal+
Cinéma, la déclinaison cinéma de la chaîne
premium
Ø Canal+
Sport, la déclinaison sport de la chaîne premium
Ø Canal+
Family, la déclinaison pour les enfants et leurs parents (Dessins
animés, films jeunesse
La TNTSAT est le bouquet qui permet de recevoir la
TNT gratuite
par satellite
.
B- Organisation et fonctionnement de CANALSAT
Canal+ Overseas (anciennement Canal
Overseas) est l'opérateur de
Canal+ et
Canalsat dans l'
outremer
français, en
Pologne et en
Afrique. Canal+ Overseas est
aujourd'hui le troisième opérateur satellite français avec
plus de 700 000 abonnements actifs et un taux de pénétration
moyen de plus de 35 % en outremer français.
1. Organes et Directions de CANALSAT
Au niveau de Brazzaville il est difficile de donner un
organigramme spécifique de CANALSAT du fait qu'elle travaille avec des
partenaires.
Le partenaire de CANALSAT est BUROSTOCK qui est le distributeur
officiel des produits CANALSAT.
Concernant le service commercial, CANALSAT est
représenté par Madame Pauline NGUYEN la chargée des
projets CANAL+
Ce schéma présente l'organisation du groupe
CANAL+.
Paragraphe 2 : Analyse du marché de
CANALSAT
Depuis que le commerce existe, les hommes d'affaires se sont
surtout attachés à gérer l'argent, les biens et les
hommes. Moins d'attention a été accordée à la
quatrième ressource-clé : l'INFORMATION.
Trois facteurs rendent plus nécessaire que jamais
l'adaptation de méthodes aux besoins d'information croissants :
- Le changement d'échelle de l'activité
marketing locale, devient nationale, même globale.
- La difficulté croissante de prédire le
comportement d'achat.
- L'extension de la concurrence par les prix à d'autres
termes de compétition.
C'est pourquoi, l'analyse du marché est un facteur
clé de la réussite. Elle consiste à :
- Étudier le marché et construire un
système d'information marketing.
- Analyser l'environnement
- Comprendre la consommation et le comportement d'achat.
- Comprendre la clientèle d'entreprise et l'achat
industriel.
- Analyser la concurrence.
Ce paragraphe porte d'une part, sur la présentation
des entreprises opérant dans le secteur des bouquets satellitaires et
d'autre part, sur la concurrence qui s'y exerce.
A- Présentation du marché de
CANALSAT
Au sens économique le marché est le lieu de
rencontre de l'offre et de la demande d'un bien, d'un service ou de
capitaux dans un secteur déterminé et un environnement
donné ; au sens commercial large, le marché comprend tout
l'environnement d'un produit ou d'une entreprise : fournisseurs, clients,
banques, Etat, réglementations, technologie ; au sens commercial
étroit, le marché est l'ensemble des consommateurs d'un produit
sur un territoire géographique délimité et sur un laps de
temps précis.
Le marché de CANALSAT se concentre dans la vente des
bouquets satellitaires à savoir Acces, Evasion, Privilège,
Prestige et Excellence. Avec ses différentes offres et services, la
société se démarque considérablement de ses
concurrents et occupe une grande part de marché dans la vente des
chaînes satellitaires soit près de 90% de la part de
marché.
I. Méthode de présentation de
marché
Il y a deux méthodes de présenter le
marché. Il y a la méthode par la demande et par l'offre.
1. La méthode de présentation par la
demande
Mise au point par BOUQUEREL23(*), elle distingue quatre groupes d'individus
conformément au tableau ci-dessous :
Non consommateurs absolus
|
: Ceux qui pour des raisons physiques ou morales ne peuvent
pas acheter
|
Non consommateurs relatifs
|
: Ceux qui pour des raisons matérielles ne peuvent
consommer mais sont susceptibles de le faire
|
Marché de la concurrence
|
: Clients de la concurrence
: Clients de l'entreprise Marché actuel (effectif de
la profession)
|
Marché de l'entreprise
|
2. Méthode de présentation par
l'offre
Elle a été mise au point par Claude DEMEURE et
exprime les structures relatives à l'offre, conformément au
tableau n°
Marché non concentré
|
Concurrence : il existe de
très nombreuses entreprises proposant le même produit ou
service
|
Marché concentré
|
Oligopole : il existe quelques
entreprises proposant le même produit ou service
|
Marché très concentré
|
Monopole : il n'existe qu'une
seule entreprise proposant un produit ou un service
|
Source : Claude DEMEURE, P 19
B- Evolution du marché
Elle est fonction essentielle des changements au niveau des
représentations de la demande et de l'offre d'une part et d'autres part
des évolutions des instruments de mesure qui précisent la
position des entreprises sur des marchés concurrentiels. Ces instruments
sont utilisés sous formes d'indicateurs à savoir :
I. La part de marché
· Part de marché globale = Marché de
l'entreprise
Marché de la
profession
· Part de marché relative= Marché de
l'entreprise
Marché du
principal concurrent
· Taux de pénétration= nombre de
consommateurs qui possèdent un produit
Population totale.
Deux facteurs favorisent l'évolution du
marché :
- Le marketing direct a pour base une
caractérisation précise de prospects et clients, ce qui donne
généralement des rendements économiques et commerciaux
supérieurs à ceux obtenus par des techniques classiques sur des
marchés de plus en plus étroits et concurrentiels ;
- Le marketing indirect offre la
possibilité de contourner certains obstacles tels que la présence
de structure de distribution trop puissante sur les marchés
concurrentiels.24(*)
Le marché des bouquets satellitaires est de nos jours
le marché de la télévision payante qui a une grande part
de marché et qui a largement évolué. Les offres de
CANALSAT sont celles qui ont fortement évoluées.
§ Logo de Canalsatellite du 14 novembre 1992 au 27 avril
1996
§ Logo de Canalsatellite du 27 avril 1996 au 23 mai
2005
§ Logo de Canalsat du 23 mai 2005 à mars 2009
§ Ancien logo de Canalsat de mars 2009 à septembre
2011
§ Logo actuel de Canalsat depuis septembre 2011
C- Analyse de l'environnement
Une entreprise évolue avec ses fournisseurs, ses
intermédiaires, ses clients, ses concurrents et ses publics dans le
contexte global d'une société. Les structures de cette
société ont un impact profond sur l'entreprise, mais celle-ci n'a
guère d'emprise sur elles. Ce sont des facteurs " incontrôlables "
auxquels l'entreprise doit s'adapter. On peut regrouper les forces du
macro-environnement autour de six principales dimensions :
- L'environnement démographique : La population est la
source des marchés de l'entreprise. Sa taille, sa distribution
géographique, sa densité, sa mobilité, sa
répartition par âge, son taux de natalité, de
nuptialité et de décès, sa composition socioculturelle,
ses affiliations religieuses peuvent être des caractéristiques
importantes.
- L'environnement économique : Un
marché ne se définit pas seulement par sa population, mais
également par son pouvoir d'achat. Celui-ci est fonction du revenu, des
prix, de l'épargne et du crédit. Concernant les prix des produits
CANALSAT, ils sont acceptables par rapport au niveau de revenu moyen, ce qui
fait que l'aspect économique est donc un avantage pour le marché
des bouquets satellitaires.
- L'environnement naturel : À partir des années
60, on a commencé à s'inquiéter de l'impact de
l'activité industrielle sur le cadre naturel. Au-delà du
mouvement écologique, un responsable marketing doit se soucier de
l'impact (positif ou négatif) de trois tendances d'évolution de
l'environnement naturel : la pénurie des matières
premières et le coût de l'énergie, l'accroissement de la
pollution, et l'intervention croissante de dans ce domaine.
- L'environnement technologique : La force motrice de la
destinée de l'homme est la technologie. Toute technologie nouvelle
engendre une " destruction créatrice.
o Les innovations au niveau
o - L'environnement politico-légal : Il affecte de plus
en plus les décisions commerciales. Le système politique et son
arsenal législatif, réglementaire et administratif définit
le cadre dans lequel les entreprises et les individus mettent en oeuvre leurs
activités.
Les principales tendances d'évolution sont :
- L'intervention croissante de l'Etat : Du point de vue de
leurs implications marketing, les réglementations les plus importantes
sont celles qui affectent la structure des marchés et la conduite des
firmes.
- Les réglementations relatives à la structure
des marchés : Les pouvoirs publics cherchent à la fois à
créer des industries compétitives sur le plan international et
à maintenir une liberté de commerce à
l'intérieur.
- Les réglementations relatives à la conduite
des marchés : Par exemple, la définition des produits
(appellation d'origine contrôlée), leur composition
(édulcorants autorisés) et leur différenciation
(législation sur la contrefaçon).
- L'environnement socio-culturel : Tout être humain
naît et grandit dans une culture et son acquis culturel lui permet de
remplir les tâches qu'attend de lui la société à
laquelle il appartient.
Analyser l'environnement de l'entreprise, revient à
connaitre d'une part son environnement interne en analysant ses forces et
faiblesses, et d'autres part maitriser son environnement externe, l'entreprise
en étudiant cet environnement, lui permettra de connaitre les menaces
qui se présente à elle et saisir les opportunités.
1.1. Environnement interne
L'analyse de l'environnement interne est une
nécessité absolue pour une entreprise qui voudrait évoluer
et ne pas être surpris par ses concurrents. En effet, l'entreprise,
CANALSAT doit connaitre ses forces c'est-à-dire quelles sont ses atouts
et quelles sont les raisons qui ont permis que CANALSAT ait une grande
part de marché.
Les forces de CANALSAT sont d'une part sa situation de
monopole, le fait qu'elle soit leader sur le marché des offres
satellitaires lui confère une force, d'autres part ses forces sont toute
chaque catégorie sociale. Des chaînes avec des thématiques
permettant à chaque abonnés de pouvoir suivre le programme
comme : cinéma, sport, fiction...
Nous pouvons analyser et présenter quelques faiblesses
de CANALSAT :
- Cryptage des chaînes lors des intempéries
(pluies, vent violent, excès de chaleur...)
- Disparition de certaines chaînes sans doute due au
signale
1.2. Environnement externe
On ne peut concevoir l'entreprise comme une entité
isolée du milieu dans lequel elle agit. L'entreprise doit surveiller en
permanence son environnement car, d'une part, elle s'intègre dans cet
environnement et, d'autre part, elle agit sur ce même environnement.
L'entreprise peut être influencée par son environnement de
manière positive (opportunités environnementales) ou de
manière négative (contraintes environnementales).L'entreprise
doit surveiller de manière permanente l'évolution des
marchés, l'évolution de la concurrence et des technologies. Il
s'agit également d'identifier les risques de « cassures »
technologiques (apparition d'innovations majeures) ou structurelles (nouveaux
lobbies, nouvelle réglementation, influence grandissante des
organisations de consommateurs, etc....). Cette surveillance (ou veille) se
fait à l'aide des SIM (Systèmes d'Information Marketing)
alimentés en données provenant des forces de vente, des
distributeurs, ou des organismes professionnels. Il s'agit d'identifier tout
d'abord l'ensemble des variables d'évolution et d'élaborer
ensuite le cadre des actions nécessaires pour profiter des
opportunités environnementales ou pour réduire
d'éventuelles contraintes imposées de l'extérieur. Nous
décrirons donc ici les composantes de cet environnement puis insisterons
sur ses interactions avec l'entreprise.
Comme il a été dit en introduction, l'entreprise
ne peut être conçue comme une entité isolée. Le
rôle de l'environnement est donc déterminant dans
l'activité de l'entreprise et ceci dans la mesure où il en
conditionne la stratégie donc le développement et parfois
même la survie.
D'une manière générale, l'environnement
est à la source d'un certain nombre de contraintes pour l'entreprise.
Ces contraintes peuvent être externes ou résulter de
phénomènes économiques et sociologiques.
- Les contraintes externes sont assez facilement
identifiables. Sans vouloir être exhaustif, on peut citer par exemple la
fiscalité, le coût des approvisionnements l'apparition de nouveaux
concurrents sur le marché, la politique de l'état en
matière de crédit, l'environnement contemporain de l'action
syndicale, les minima salariaux conventionnels ou légaux, etc.....Ces
contraintes sont imposées par des centres de décision qui sont en
étroite relation avec les entreprises il s'agit aussi bien des
actionnaires de l'entreprise que des consommateurs ou encore des fournisseurs,
des banquiers, de l'état.
- L'influence des phénomènes économiques,
sociologiques et naturels est également très importante. Il peut
s'agir par exemple du niveau de chômage, du marché du travail, des
mentalités, de la stabilité des prix, ou encore
d'événements spécifiques pouvant parfois bouleverser les
options stratégiques des entreprises voire même entraîner
leur disparition (attentats, guerres, catastrophes naturelles).
En bref, l'environnement est source d'incertitude pour
l'entreprise et cette incertitude s'observe non seulement au niveau des
marchés de l'entreprise mais encore au niveau économique,
politique et social. Il est donc normal que les entreprises cherchent à
réduire ces risques en développant leur connaissance des
variables clés de l'environnement ou en tentant de négocier avec
certaines parties prenantes, par exemple avec les concurrents.
L'analyse de l'environnement par l'entreprise répond
à un double objectif :
l'évaluation des différents
éléments susceptibles d'affecter son activité ,
l'évaluation des différents éléments susceptibles
d'affecter son activité, l'identification des opportunités ou des
menaces environnementales.
Les composantes de l'environnement sont donc aussi bien
économiques que politiques, socioculturelles, géographiques,
démographiques et technologiques. L'analyse de l'environnement s'inscrit
dans une logique de diagnostic externe et sert fréquemment à
préparer une analyse SWOT ou à apporter des informations
destinées à alimenter une réflexion stratégique
II. Analyse de la concurrence
Il semble facile d'identifier les concurrents. La vraie
concurrence est beaucoup plus vaste. Ignorer les concurrents potentiels est une
forme de myopie qui finit par rendre aveugle. A l'analyse, deux conceptions de
la concurrence s'affrontent : La concurrence au niveau du secteur
d'activité c'est-à-dire l'ensemble des entreprises qui offrent
des produits se substituant les uns aux autres, il s'agit là de
MNcom offrant des produits substituables de CANALSAT. La concurrence
au niveau du marché : L'analyse de la concurrence peut se faire en
termes de besoins et de clientèle cible. Découvrir les objectifs
des concurrents : derrière chaque concurrent se profile une vocation,
une mission. Certains raisonnent à court terme ; d'autres, à plus
long terme, se satisfaisant de résultats immédiats concordant
avec leur trajectoire
Henderson propose trois règles de conduite :
- S'assurer que son rival sait ce qu'il gagne à
coopérer et perd à combattre.
- Éviter toute initiative qui déstabilise le
concurrent au point de le faire réagir de façon
incontrôlable.
- Convaincre le concurrent de l'attachement raisonné
que l'on porte à sa position sur le marché.
Le concept de concurrence est diversement défini en
marketing ou en économie. Au niveau marketing, Denis LINDON et Jacques
LEN (1999) disent que « est concurrent d'un, tout
autre produit que le consommateur peut lui substituer en tout ou
partie ». Dans ce cas, nous observons une concurrence sur le
marché des bouquets satellitaires.
Une analyse de la concurrence permet d'identifier les
concurrents et d'évaluer leurs forces et leurs faiblesses respectives.
En étant conscient des actions de concurrents, on a une meilleure
compréhension des produits ou des services à offrir, de comment
les commercialiser de manière efficace, et de comment positionner
l'entreprise.
Les forces et les faiblesses sont des facteurs qui sont
souvent sous le contrôle de l'entreprise. Mais, lorsqu'on étudie
la concurrence, on doit également examiner à quel point elle est
prête à faire face à des facteurs en dehors de son
contrôle. Ce sont les occasions et les menaces.
Une fois que les forces et les faiblesses
des concurrents ont été déterminées, on peut
établir où positionner l'entreprise par rapport à la
concurrence.
Pour bien préparer toute action commerciale, il importe
de bien connaître ses concurrents directs et indirects.
1.1. Analyse de la concurrence directe
Analyser la concurrence directe, revient à
connaître toutes les entreprises qui offrent des produits tout à
fait semblables ou des produits appartenant à la même
catégorie de production et pouvant satisfaire le même besoin. Dans
le cadre des offres des bouquets satellitaires le concurrent direct de CANALSAT
est MNcom qui offre des produits tout à substituables
c'est-à-dire pouvant satisfaire le même besoin.
CANALSAT offre une variété de programme à
savoir Cinéma, Sport, Fiction etc avec dans son portefeuille cinq
formules. Par contre MNcom qui vient de se lancer sur le
marché des offres satellitaires a, jusqu'à ce jour deux bouquet
à des prix défiant la concurrence.
1.2. Analyse de la concurrence indirecte
Cette analyse fait allusion à tous les segments
appartenant à des segments différents et à des
marchés différents mais pouvant satisfaire concurremment un
même besoin chez les clients. Ce type de concurrence est assimilé
à la concurrence liée aux produits de substitution dont la menace
sur le secteur est souvent réelle. Dans ce contexte de concurrence
indirecte nous pouvons noter les chaînes locales que la République
Démocratique du Congo et la République du Congo
émettent.
En République du Congo nous notons DRTV, DRTV f1, Top
TV, Equateur Service, et en République Démocratique du Congo, il
y a près d'une cinquantaine de chaînes dont nous pouvons
énumérer quelques unes à savoir : MIRADOR TV, Antenne
A, RTGA, Molière TV, RTNC, B-ONE, CCTV.
Section 2 : L'offre et la demande des produits
CANALSAT
L'offre et la demande sont respectivement la
quantité de biens ou de services que les acteurs sur un
marché sont
disposés à vendre ou à acheter en fonction des
prix.
Cette section porte sur l'analyse des types de produits qui
sont offerts sur le marché ainsi que leur prix d'une part, et le
comportement des consommateurs de ces produits, c'est-à-dire, quel type
de produits les plus consommés et qui les consomme le plus, d'autre
part ?
Paragraphe1 : Présentation de la gamme de
produits CANALSAT
A travers CANAL+ OVERSEAS, le groupe CANAL+ est un acteur
majeur du marché audiovisuel français
présent à l'international et propose des offres de
télévision payantes adaptées à chaque
marché.
L'offre c'est la quantité de biens et de service mis
sur le marché afin d'être vendu.
A- Les formules CANALSAT
1.1. Bouquets sans les chaînes
CANAL+
a. Access
Le bouquet Access est un bouquet contenant 43 chaînes et
radios. Pour l'obtention de ces chaînes le client doit payer 5.900/mois
soit 14.700 le trimestre au lieu de 17.700. L'avantage de ce bouquet c'est
qu'il est accessible à tout congolais compte tenu de son coût qui
est moins élevé.
Ce bouquet ne contient pas les chaînes CANAL+
b. Evasion
Le deuxième bouquet Evasion est plus riche qu'Access du
fait qu'il contient plus de chaînes. Dans ce bouquet on distingue 53
chaînes et radios. Pour l'obtention ces chaînes le client doit
payer 9.800/mois soit un montant trimestriel de 35.400 au lieu de 38.800. Dans
ce bouquet également il n'y a pas les offres CANAL+
2. Bouquets avec les chaînes CANAL+
Les bouquets avec les chaînes CANAL+ ont un plus car ils
contiennent des exclusivités cinéma, des grands
évènements sportifs, émissions pertinentes, des
séries inédites... La particularité des bouquets avec les
offres CANAL+ c'est qu'il y a quatre chaînes premium d'exception à
savoir CANAL+CINEMA, CANAL+SPORT et CANAL+FAMILY. Avec CANAL+, c'est plus
d'audace et d'innovation pour regarder la télévision.
a. Privilège
Comme son nom l'indique ce bouquet est
privilégié à des catégories de clients compte tenu
des offres et services de ce bouquet. A partir de ce bouquet, les client payera
23.900/mois soit 35.400 le trimestre et il bénéficiera des offres
CANAL+ à savoir : CANAL+, +CINEMA, +SPORT, +FAMILY, d'où une
grande diversité de programmes.
b. Prestige
Ce bouquet est un prestige pour le client c'est-à-dire
une multitude de chaînes et radios soit 67 chaînes et radios et des
services prestigieux. L'avantage duré est de 23.900 le mois et 68.700 le
trimestre.
A partir de ce bouquet nous avons une catégorie de
clients pourronts'offrire le produit.
c. Excellence
Ce bouquet c'est le bouquet qui contient toutes les chaines,
il contient 80 chaines et radios ainsi que des services.
B. Les options
Les options sont un ajout de chaînes qui n'existent pas
dans chaque bouquet satellitaires.
1.3. Option Solo
1.4. Option Duo
1.5. Option Trio
1.6. Option Multi
1.7. Option High Tech
Certains programmes devront être occultés en cas de
non détention par la chaîne des droits de diffusion en Afrique.
(1) Hors coûts liés au décodeur
numérique et au matériel de réception (2) Options
accessibles à partir de la formule ACCESS, hors options 2ème
ECRAN, HD et Super Sport 3 accessibles à partir de la formule
PRIVILEGE. (3) Option accessible à partir de la formule
PRIVILEGE. (4) Réservée aux adultes. Code parental
nécessaire. (5) Option accessible à partir de la formule
PRIVILEGE sous réserve de disposer des matériels
nécessaires à la réception HD (décodeur et
téléviseur HD). (6) PVR : Personal
Video Recorder = enregistreur vidéo personnel. Option accessible sous
réserve de disposer d'un décodeur et d'un disque dur externe
compatibles. (7) Option accessible à partir de la formule
PRIVILEGE, sous réserve de disposer du matériel nécessaire
(décodeur, tête LNB et module).
Paragraphe 2 : La demande des produits
CANALSAT
La demande se compose de toutes les personnes qui exercent une
action dans l'acquisition du produit : consommateurs utilisateurs,
consommateurs acheteurs, prescripteurs. Mais la demande ne se limite pas aux
clients actuels de l'entreprise ; elle inclut également les clients
potentiels :
· les clients de la concurrence,
· les non consommateurs relatifs (qui ne consomment pas
encore mais sont susceptibles de le faire)
La demande se mesure grâce à différents
indicateurs :
· La demande en volume : quantité
moyenne achetée par personne X nombre d'acheteurs
· La demande en valeur : prix d'un
produit X quantités totales achetées
· Le taux de pénétration :
nombre de produits en service X 100) / marché potentiel du produit
· Le taux d'équipement : nombre
de produits en service X 100 / ensemble des consommateurs potentiels
· Le taux de renouvellement :
quantité des achats de renouvellement X 100 / ensemble des achats
· Le parc : nombre de biens en service
à une période donnée
La demande des produits CANALSAT correspond à l'analyse
des consommateurs des bouquets satellitaires. Cette analyse a permis de
comprendre ce qui pousse la population à préférer la
consommation de ces produits à d'autres produits.
A. Les différents profils des clients de
CANALSAT
L'entreprise CANALSAT a comme clients les bars et les
restaurants ainsi que les hôtels. Ces clients ont des abonnements
à part c'est-à-dire qu'ils n'ont pas les même formules que
les particuliers.
I. Les bars/ restaurants
L'abonnement grand public est strictement
réservé à un usage privé. Pour les
établissements tels que les cafés, bars, restaurants qui
souhaitent diffuser les programme de CANALSAT, un abonnement spécifique
à été créé.
Les tarifs tiennent compte du nombre de
téléspectateurs potentiel (plus important dans un café,
bar ou un restaurant que dans un foyer). Et par conséquent, le montant
des droits à reverser aux chaînes est plus élevé.
Cependant les programmes permettent de créer du trafic et donc
d'augmenter la clientèle. De plus le coût de l'abonnement est
rapidement rentabilisé,
Ex:
· Le tarif moyen d'une consommation : 1000
fcfa
· Coût de l'abonnement : 34 000 fcfa/mois
·
34 000/1000=34 consommations L'abonnement est amorti en un soir de match
37 chaînes ont été
sélectionnées, dont le meilleur des chaînes musicales,
sportives et d'informations afin de répondre au mieux aux attentes de
tous clients et faire en sorte qu'ils se sentent bien.
Les bars/restaurants ont deux formules qui leur sont offertes.
Quand le client possède son matériel c'est-à-dire
décodeur et antenne, il paye 81.000 FCFA le trimestre au lieu de
102.000 soit 288.000 FCFA l'année.
Par contre, quand le client ne possède pas de
matériel il doit payer pour l'abonnement et le kit matériel un
montant de 112.400 le trimestre.
II. Les hôtels
Concernant les hôtels, les tarifs d'abonnement
diffèrent de celles des bars/restaurants. La taxation d'un hôtel
dépend du nombre chambre et du nombre de chaînes. Les formules
hôtels sont les suivantes :
· Formule Silver : Elle offre cinq
chaînes à 2000 francs par chambre et par mois
· Formule Gold : Jusqu'à
huit chaînes à 4950 francs par chambre et par mois
· Formule Platinium : Cette formule
offre jusqu'à treize (13) chaînes à 6200 francs par chambre
et par mois
· A la carte : l'hôtel fait
le choix de ces chaînes, et les prix varient selon les chaînes et
le nombre de chambres
B. Evolution de la demande par rapport aux
clients
L'évolution de l'offre en fonction de la demande des
clients s'est développée. On note la diminution du prix du
matériel de plusieurs centaines de milliers de francs à 29000
francs aujourd'hui à savoir décodeur+parabole afin de permettre
à chaque Congolais de pouvoir avoir un abonnement CANALSAT chez soi.
CANALSAT à des offres de facilités de paiement,
en effet la société à un partenariat avec les MUCODEC. Ce
partenariat permet aux sociétaires de MUCODEC de s'abonner à
CANAL+ à crédit, et de payer en 12 mensualités, cela
évite de devoir débourser trop à l'entrée.
Le client devenant exigeant, CANALSAT s'est plié aux
exigences de sa clientèle afin de satisfaire à leur besoin en
créant des packs adaptés à tous les besoins. L'offre
access est à seulement 5900 francs par mois, jusqu'à Excellence
à 43500 francs par mois, avec une sélections de chaines riches et
variées.
On note aussi l'intégration de chaines nationales
africaines à l'offre dont 18 chaines africaines dans le bouquet.
Chapitre II : Impact du marketing mix de CANALSAT
à Brazzaville
Il est question dans ce chapitre d'analyser le marketing mix
de CANALSAT et évaluer son impact sur les consommateurs à l'aide
du questionnaire.
Section1 : Le mix marketing de CANALSAT
Le mix marketing de CANALSAT consiste à analyser les
politiques marketings
Paragraphe1 : politique de prix et de la politique
de produit
A. Politique de prix
Le tableau ci-dessous présente les différentes
gammes de produits de CANALSAT avec les prix respectifsTableau1 :
Tableau n°1 : Synthèse des prix, tableau
des prix des différentes formules de CANALSAT
Descriptif
|
Prix
|
Année
|
Access
|
4900/mois soit 14700/ 3mois
|
58.800
|
Evasion
|
9800/mois soit 35400/3mois
|
117.600
|
Privilège
|
20900/mois soit 68700/3mois
|
250.800
|
Prestige
|
29500/mois soit 97500/mois
|
354.000
|
Excellence
|
39500/moissoit 127500/3mois
|
474.000
|
Source : CANALSAT
· La stratégie de prix
Toute entreprise en fixant les prix prend en compte plusieurs
paramètres.
En ce qui concerne la fixation du prix, CANALSAT prend en
compte :
- Les coûts de production : l'entreprise prend en
compte les charges amont (coûts de productions) ;
- Les besoins de rentabilité : en fixant le prix
l'entreprise vise un profit ;
A cela s'ajoute les variables telles :
- La qualité du produit
- L'image du produit
- Le public ciblé
Face à la concurrence locale, les prix de CANALSAT sont
plus élevés en fonction de la diversité des programmes.
Nous avons par exemple le bouquet1 de MNcom qui
coûte 5500fcfa avec ............. De chaînes et Evasionqui est
à 9800 fcfa avec un total de 53 chaînes.
B. Politique de produit
Les éléments pris en compte dans la politique de
produit sont les suivants :
· Le nom : Il permet de se
démarquer des concurrents, le nom permet d'identifier les biens ou les
services d'un vendeur et à les différencier de la concurrence.
Ici, le nom est : CANALSAT. Il y a aussi les éléments
comme :
· Le logo : est l'insigne qui
permet à l'entreprise de se distinguer des autres (concurrents), celui
de CANALSAT se présente comme suit :
· La qualité du produit :
Pour CANALSAT, la qualité de son produit se démarque par les
services qu'il offre ainsi que la qualité des images et programmes
diffusés.
Paragraphe2 : politique de communication et
politique de distribution
A. Politique de communication
CANANALSAT applique deux types de communication pour la
promotion et la vente de son produit à savoir :
- La communication hors média ;
- La communication média
1.1. Communication hors média
Les stratégies utilisées par l'entreprise en ce
qui concerne la communication hors média sont les suivantes :
· Le slogan : « Le
meilleur du numérique. Les experts de toutes vos passions. Regardons
mieux »
· Le sponsoring : CANALSAT
sponsorise beaucoup d'activités entre autres : Le football
· Les véhicules : Tous les
véhicules de distribution sont peints rouges et noirs avec le logo de
CANALSAT
· Tombola et jeux concours : l'an
dernier CANALSAT à organisé un tirage au sort pour gagner une
console Nintendo Wii+ un jeu vidéo Cars 2, de 250 euros. Il a aussi
organisé une tombola lors de la CAN.
Ci-dessous une image des heureux gagnants de la tombola
· Tee-shirt : ils sont de couleur
blanche avec un insigne de CANALSAT
1.2. Communication média
La communication média de CANALSAT se fait par les
publicités diffusées par les chaînes de radios et
télévisions locales, les panneaux publicitaires. L'entreprise a
aussi un site internet.
- Les affiches (panneaux publicitaires) :
nous avons constaté une affiche au pont centenaire face marché
plateau des 15ans ;
- La publicité :
- L'internet : un site internet est
disponible pour les internautes du monde entier pour s'informer sur CANALSAT et
CANAL+
- La promotion : CANALSAT fait la promotion
du décodeur à 29.900FCFA y compris la parabole
B. Politique de distribution
CANALSAT possède plusieurs points de vente et de
distribution de ses produits à travers toute l'étendue de la
ville de Brazzaville.
BUROSTOCK qui est le partenaire et le distributeur
agrée de CANALSAT, il a élargit ses points de ventes, il
distribue dans tous les arrondissements de Brazzaville.
Les abonnés CANALSAT n'ont plus besoin de se
déplacer jusqu'à la direction générale pour faire
leur abonnement ou réabonnement, ils peuvent se rapprocher des
distributeurs agrées les plus proches de leur lieu de résidence
pour tout service.
CANALSAT a comme circuit de distribution qui va du producteur,
distributeur puis les consommateurs ou clients.
Voici quelques distributeurs CANAL+ :
2. OCH ( Boutique SODITEL MTN)
3. Ouenze ( Avenue de la Tsieme boutique MTN face
collège)
4. Talangaï ( Avenue Marien NGOUABI boutique MTN, rue
Ndolo SODITEL)
5. Château d'eau Ngangouoni ( avenue de l'abattoir Zebi
services distributeur agrée)
6. Bacongo ( Avenue Simon Kibangou proche marché
commision)
7. Moukondo (avenue de la cité des 17/ marché
moukondo)
8. Plateau ( croisement avenue Loutassie et avenue des
16e )
9. Makelekelé ( Boutique MTN centre sportif)
Section2 : Analyse des impacts du mix marketing
sur l'évolution des ventes et suggestion
Paragraphe1 : Analyse des impact du mix marketing
sur l'évolution des ventes
A. Impact du produit et du prix
1. Impact du produit
2. Impact du prix
B. Impact de la communication et de la
distribution
Paragraphe2 :
CONCLUSION
De plus en plus, le téléviseur est devenu pour les
populations congolaises un équipement important. Car, non seulement,
aussi il contribue à l'amélioration des conditions de vie des
ménages, mais il sert dans la communication nationale et internationale.
Il s'agit d'un outil qui s'intègre dans ce qu'on appelle les
technologies de l'information et de la communication ( NTIC).
Son importance s'est accrue avec la mondialisation. Ainsi, nous
avons vu dans l'environnement social et économique, d'une part, l'offre
des équipements contribuant à se connecter au sein de cette
communication, et d'autre part , une forte demande des
téléviseurs relativement modernes permettra d'être à
l'écoute du monde.
Parmi les entreprises évoluant dans les secteurs de la
vente des équipements utile dans le cadre de la communication, se trouve
la société CANALSAT qui a fait l'objet de notre mémoire
à travers le thème « L'impact de la politique marketing
de CANALSAT à Brazzaville ».
Nous avons voulu comprendre
Bibliographie
ALBERTINI T. (2003), `'Dictionnaire du
marketing'', Paris, Vuibert
BERNARD C. B (1979), `'Introduction au
marketing'', Pris, Bordas
BOUQUEREL (2009) : Cité par Daniel
DURAFOUR in marketing en 29 fiches, Dunod, Paris
CHIROUZE A. et CHIROUZE Y. (2001),
`'Introduction au marketing'', Paris, Foucher
CHIROUZE Y. (1995),''Le marketing
stratégique : stratégie, segmentation, positionnement,
marketing mix et politique d'offre'' Paris, Ellipses
DEMEURE C. (2005), `'Aide-mémoire
Marketing'', Paris, Dalloz
HELFER J.P (1987),'' Politique commerciale'',
Paris, Vuibert
HELFER J.P (1998), `'Marketing'', Paris,
Vuibert
KOTLER P. et DUBOIS B. (2009), `'Marketing et
Management'', Paris, Pearson Education
LENDREVIE J.et Brochand B. (1991), Le
Publicitor , Paris, Dalloz
LENDREVIE J. et LINDON D. (2009),
`'Mercator : Théories et nouvelles pratiques du marketing'', Paris,
Dalloz
Mémoires
BAMBOUS PENDA G. (2009-2010), `'Analyse de la
stratégie de vente des bouquets de télévision
satellitaires : Cas de MOSAÏQ TV'' E.S.G.A.E., Brazzaville
LIPIKA BAKOSSIKA C.P (2009-2010), `' Analyse du
marketing mix du produit source mayo à
Brazzaville'' E.S.G.A.E., Brazzaville
KIESSE Lyse F. (2008-2009), `'Le marketing mix
dans la micro entreprise : cas des ateliers vannerie de la ville de
Brazzaville, E.S.G.A.E., Brazzaville
Webographie
PITON (2011), `'Cours d'initiation au marketing'',
www.marketing.thus.ch
Historique et évolution du marketing et du marketing mix,
www.wikipedia.org
www.canalplus-afrique.com
Annexes
Evolution des Logos CANALSAT de 1992 à nos jours
§ Logo de Canalsatellite du 14 novembre 1992 au 27 avril
1996
§ Logo de Canalsatellite du 27 avril 1996 au 23 mai
2005
§ Logo de Canalsat du 23 mai 2005 à mars 2009
§ Ancien logo de Canalsat de mars 2009 à septembre
2011
§ § Logo actuel de Canalsat depuis septembre 2011
Table des matières
Dédicaces
Remerciements
Abréviation et sigle
Introduction
Première partie : Cadre théorique et
conceptuel du marketing et du marketing mix
Chapitre I : Cadre théorique et conceptuel
du marketing
Section I : Définition, évolution, et champ
d'action du marketing
Paragraphe I : Définition et évolution du
marketing
Paragraphe II : Champ d'action du marketing
Section II : Notion de marché
Paragraphe I : Définition et caractéristiques
du marché
Paragraphe II : Différents marchés de
l'entreprise
* 1 ALBERTINI T. (2003),
`'Dictionnaire du marketing'', Paris, Vuibert ; p103
* 2 LENDREVIE J. et LINDON D.
(2009), `'Mercator'', Paris, Dunod, pp2-5
* 3 LENDREVIE J. et LINDON D.
(2009), `'Mercator'', Paris, Dunod, pp2-5
* 4 LENDREVIE J. et LINDON D.
(2009), `'Mercator'', Paris, Dunod, pp2-5
*
* 5 DEMEURE C. (2005),
`'Aide-mémoire Marketing'', Paris, Dalloz, pp 3-5
* 6 ALBERTINI T.
(2003),''Dictionnaire du marketing'', Paris, Vuibert, pp 100-101
* 7 DEMEURE C.
(2005),''Aide-mémoire Marketing'', Paris, Dalloz, p223
* 8 HELFER J.P (1998),
`'Marketing'', Paris, Vuibert, pp 25-26
* 9 LENDREVIE J. et LINDON D.
(2009), `'Mercator : Théories et nouvelles pratiques du
marketing'', Paris, Dalloz, p226
* 10 CHIROUZE Y. et CHIROUZE A.
(), `'Introduction au marketing'',p 108
* 11 PITON (2011), `'Cours
d'initiation au marketing'',
www.marketing.thus.ch
* 12 CHIROUZE A. et CHIROUZE
Y., `'Introduction au marketing'', Paris, Foucher, P 111
* 13 DEMEURE C. (2005),
`'Aide-mémoire Marketing'', Paris, Dalloz, P 107
* 14 DELERM S, HELFER J-P, ORSI
J.(2004), `'Les bases du marketing'', Paris, Vuibert, PP 122-123
* 15 DEMEURE C. (2005),
`'Aide-mémoire Marketing'', Paris, Dalloz, P 167
* 15 ALBERTINI T. (2003),
`'Dictionnaire du marketing'', Paris, Vuibert, P 53
16ALBERTINI T. (2003), op.cit, Paris, P 54
* 16 KOTLER P. et DUBOIS B.
(2009), `'Marketing et Management'', Paris, Pearson Education, P 530
* 17 CHIROUZE A. et CHIROUZE
Y. (2001), `'Introduction au marketing'', Paris, Foucher, p 158
* 18 DEMEURE C. (2005),
`'Aide-mémoire Marketing'', Paris, Dalloz, p 28
* 19 LENDREVIE J.et BROCHAND
B.( 1991), Le Publicitor ,Paris, Dalloz, p 65
* 20 KOTLER P. et DUBOIS B.
(2009), `'Marketing Management'', Paris, Nouveaux horizons, P 655
* 21 DEMEURE C. (2005),
`'Aide-mémoire Marketing'', Paris, Dalloz, P 319
* 22 KOTLER P. et DUBOIS B.
(2009), op. cit, P 666
* 23 BOUQUEREL :
Cité par Daniel DURAFOUR in marketing en 29 fiches (2009), Dunod, Paris,
* 24 BAMBOUS PENDA G.
(2009-2010), `'Analyse de la stratégie de vente des bouquets de
télévision satellitaires : Cas de MOSAÏQ TV''
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