2- Fragilité du système bancaire
Durant la crise, se posaient des questions sur la
capacité de quelque pays de la zone à financer son endettement
sur les marchés. Cette perturbation au niveau de la confiance a eu des
répercutions sur la solvabilité des banques qui étaient
exposés à des risques élevés en souscrivant les
obligations souveraines comme garantie, elles sont fragilisées et ont
besoin du soutien des Etats. Cette chaine a contribué à une
dégradation des conditions des prêts interbancaires et à
une hausse des primes de risque au second semestre 2011 selon une étude
économique de l'OCDE sur la zone Euro en mars 2012. Les cours des
actions bancaires européens ont chuté après 2009 par
rapport à la période 2000 - 2007.
Grace à cette situation, plusieurs banques dans la zone
monétaire ont rédigé des plans pour réduire la
taille, les travaux et les bilans. Dans ce cas, la banque centrale
européenne a annoncé que les conditions des prêts bancaires
pour les ménages et les entreprises non financières sont devenues
plus dures dans la zone après 2009.
Un autre rapport publié en août 2012, par le
groupe Price Waterhouse a annoncé que les banques de l'Europe ont
cumulé un grand nombre des créances douteuses, qui est
arrivé fin 2011 à 1.05 milliers de milliards d'euros. Cette
tendance est le résultat de la politique de la BCE qui les a
encouragé, depuis 2010 à racheter les créances douteuses
des économie en défaillance. Le taux de croissance de
créances douteuses a progressé depuis 2008 jusqu'à 2011
dans les dépôts des banques européennes, cette situation a
impliqué une diminution importante des prêts interbancaires.
3- Marchés financiers affectés
A- Marchés obligataires
L'obligation est un titre permettant a un Etat de s'endetter.
Leur émission donne lieu à un taux d'intérêt pour
les créanciers. Ce taux réagisse avec le degré de risque
perçu par les investisseurs.
L'impact direct de la crise de la dette souveraine a
été une hausse rapide des taux obligataires. Dans cette
période, un régime de différenciation des obligations
souveraines s'est trouvé dans la zone monétaire
européenne, les obligations souveraines grecques ont cessé
d'être considéré sûres comme celles d'autres pays
(l'Allemagne et la France). Ce régime a été
différent avant la crise, quand les obligations des pays de la zone ont
été comparables.
En Grèce, la hausse des taux d'obligations a
commencé en novembre 2009. Le 31 décembre 2008 les taux des
obligations à 10 ans ont enregistré 5.08% ; la fin de
l'année 2009, 5.49% ; la fin de 2010, 12.01% et au 31
décembre 2011 ce taux a marqué 21.14%.
Ensuite, l'anticipation d'un effet de contagion dans la zone
d'euro par les investisseurs a provoqué la hausse des taux obligataires
en Irlande et au Portugal depuis mai 2010. Dans ce cas, les investisseurs ont
commencé a cherché les actifs de qualité, et leur
demande porte sur les obligations allemandes. Cet état de fait
s'explique par la diminution des taux obligataires allemands à 10 ans de
3.05% en fin 2008 à 1.93% fin 2011.
En ce qui concerne les autres pays sous tension, on remarque
que les taux obligataires à 10 ans ont aussi augmenté comme le
graphe suivant le montre :
Taux des obligations a 10 ans dans l'Espagne, le
Portugal et Irlande
Source : Site de la Banque centrale
Européenne
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