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"préparation à  la naissance et à  la parentalité: ce que veulent les femmes"

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par Ambre Acoulon
Université d'Auvergne - école de sages-femmes - diplôme d'état de sage-femme 2008
  

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ECOLE DE SAGES-FEMMES
DE CLERMONT-FERRAND

Université d'Auvergne Faculté de médecine

PREPARATION A LA NAISSANCE ET A LA PARENTALITE:
CE QUE VEULENT LES FEMMES.

Etat des lieux, attentes et satisfaction des femmes

quant à la préparation à la naissance et à la parentalité en Auvergne.

MEMOIRE PRESENTE ET SOUTENU
PAR
AMBRE ACOULON
NEE LE 06 DECEMBRE 1984

DIPLOME D'ETAT DE SAGE-FEMME
Année 2008

« La préparation transforme le comportement des femmes. Cette transformation ne peut être le fruit d'une simple suggestion qui resterait bien fragile en face des puissants conditionnements défavorables du milieu social actuel. [En fait], il s'agit d'une transformation de leur connaissance rationnelle des problèmes de l'accouchement. »

Docteur Fernand Lamaze

Introduction

Dans les années 1950 naissait l'Accouchement Sans Douleur (ASD) . Loin de la sentence divine, les femmes avaient désormais le droit et quelques moyens pour lutter contre la douleur de l'accouchement . Aujourd'hui, avec l'avènement de l'analgésie péridurale, cette lutte est une norme, voire un dû . Et la préparation à la naissance, ayant perdu son but premier, semble tomber en désuétude .

En 2005, le plan de périnatalité mettait l'accent sur l'importance de la préparation à la naissance dans le suivi des femmes enceintes [1] . La même année, des recommandations de bonnes pratiques, éditées par la Haute Autorité de Santé (HAS), proposaient des solutions pour adapter cette préparation aux attentes des femmes et des couples [2] .

Pourtant, lors de nos stages, nous avons pu remarquer que ces recommandations étaient peu suivies .

De plus, il nous a semblé que la Préparation à la Naissance et à la Parentalité (PNP) semblait avoir perdu ses lettres de noblesse auprès des femmes, et que nombre d'entre elles ne trouvaient pas d'utilité à ces séances .

Ceci semblait être confirmé par le fait qu'en France, seulement 47% des femmes enceintes bénéficient d'une Préparation à la Naissance .

Malgré tout, avec la médicalisation de plus en plus poussée de la naissance, cette préparation paraît nécessaire afin de rendre aux femmes et couples la sérénité pour leur grossesse et la naissance de leur enfant .

Nous nous sommes donc posés la question de l'état des lieux actuel de la Préparation à la Naissance et à la Parentalité en Auvergne . La préparation à la naissance telle qu'elle est proposée aujourd'hui correspond-elle aux attentes des femmes et des couples ? En sont-ils satisfaits ? Quelles sont les raisons qui font que seule la moitié des femmes choisissent de bénéficier d'une préparation à la naissance ?

Rappels

I-Contexte de l'apparition de la préparation à la naissance

« J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur . »

Voici la sentence divine promise à la femme . Dans notre société judéo-chrétienne, et ce jusqu'au début du XXe siècle, la douleur de la femme au moment de l'accouchement était indispensable au rachat de la faute originelle et à l'accession au statut de mère, elle était donc justifiée [3] . A cette époque, la femme devait être passive, dépendante et soumise . Ignorante à cause de la persistance des tabous, notamment au sujet de la sexualité, elle était lors de l'accouchement en proie à la peur et à la douleur, et dépendante de « celui qui sait », à savoir la sage-femme ou le médecin . Mais cette douleur était valorisante pour la femme . « En mon accouchement, fortifiez mon coeur pour supporter les douleurs qui l'accompagnent, et je les accepte comme un effet de votre justice sur notre sexe, pour le péché de la première femme . », disait une prière [4]. Il se perpétuait de mère en fille un conditionnement dans ce schéma doloriste . La femme qui enfante sans souffrir était d'ailleurs considérée comme suspecte .

Certains médecins ont pourtant dès cette époque soupçonné l'importance des peurs, des souvenirs, des récits, dans l'augmentation de la douleur . Des conseils étaient donnés aux sages-femmes, comme par exemple encourager, rassurer la femme en couches, éviter d'avoir une attitude qui puisse l'effrayer ... Mais cet effort n'avait que peu de poids devant la coutume populaire, et la transmission de la peur se faisait de génération en génération . Jusqu'en 1950, les progrès de la science médicale n'ont pas été dans le sens de l'allègement des douleurs .

Au cours de années 1950 à 1970, une modification profonde de la perception sociale de la douleur s'est produit . De fatalité, la douleur devint symptôme . Elle était nocive, injustifiée, et il devint légitime de la combattre . Le statut social de la femme évolua également : elle acquit le droit de vote et devint légalement l'égale de l'homme ...

C'est dans ce contexte qu'apparût l'Accouchement Sans Douleur . La femme abandonna ainsi son rôle de victime passive et ignorante pour être reconnue en tant que personne capable de lutter contre la douleur par sa propre volonté et son travail personnel .

Le souverain pontife Pie XII lui-même, dans un discours prononcé le 8 janvier 1956 devant 700 gynécologues [5], déclarait : « En punissant Eve, Dieu n'a pas voulu défendre et n'a pas défendu aux mères d'utiliser les moyens qui rendent l'accouchement plus facile et moins douloureux . Aux paroles de l'écriture, il ne faut pas chercher d'échappatoire : elles restent vraies dans le sens entendu et exprimé par le créateur : la maternité donnera beaucoup à supporter à la mère . De quelle manière Dieu a-t-il conçu ce châtiment et comment l'exécutera-t-il ? L'Ecriture ne le dit pas . [...] La science et la technique peuvent donc utiliser les conclusions de la psychologie expérimentale, de la physiologie et de la gynécologie (comme dans la méthode psychoprophylactique), afin d'éliminer les sources d'erreur et les réflexes conditionnés douloureux, et de rendre la parturition aussi indolore que possible ; l'Ecriture ne le défend pas . » .

II- La préparation à la naissance 1- Historique

En 1956, le docteur Fernand Lamaze définit ainsi la méthode de l 'accouchement sans douleur [6,7] : «L'accouchement sans douleur par la méthode psychoprophylactique est le résultat d'une éducation physique et psychique de la femme enceinte pendant les derniers temps de sa grossesse . Cette méthode physiologique, expérimentale, vise très exactement à abolir la douleur soi-disant fatale liée à la contraction de l'utérus en travail . Elle ne requiert l'usage d'aucun médicament . Elle n'a pas de contre-indication . Elle ne comporte aucun risque ni pour la mère, ni pour l'enfant .»

L'aboutissement à cette méthode est le résultat de plusieurs travaux que l'on peut définir en trois périodes [4] .

a-Les accouchements sous suggestion hypnotique

C'est au XIXe siècle que l'intérêt se porte sur l'hypnose . Les travaux de Charcot à la Salpêtrière en 1888 et de Bernheim à Nancy en 1891 aboutissent à l'introduction de l'hypnose dans la thérapeutique médicale . Des petites opérations sont tentées sous hypnose, et dans les années 1880 Liebeault relate de manière très détaillée les résultats de plusieurs tentatives d'analgésie hypnotique lors d'accouchements . Par la suite, plusieurs médecins français réussissent à analgésier des parturientes, et rapportent leurs expériences .

En 1899, Paul Joire, un médecin de Lille, développe l'idée de l'inutilité de la douleur dans le travail d'accouchement, et démontre que la suggestion hypnotique accélère l'accouchement et évite souvent les interventions . Il propose la suggestion à l'état de veille, et en explique la technique : « Il consiste uniquement à placer une des mains sur les yeux du sujet qui ferme spontanément les paupières sous cette légère pression . L'autre main est appliquée sur le ventre, et en même temps l'on fait une suggestion verbale, lente, persuasive, sans avoir l'air, en quoi que ce soit, d'imposer à la patiente une volonté ou une idée qui s'insinue doucement, qu'elle accepte et qu'elle réalise sans se douter qu'elle est suggestionnée . » Ainsi, « la femme ressentira les contractions [...] mais cette contraction ne sera nullement pénible et ne s 'accompagnera d'aucune douleur . »

C'est Kogerer, médecin viennois, qui, en 1922, reprend et systématise les résultats antérieurs, et obtient l'indolorisation par suggestion post-hypnotique . L'hypnose n'est plus nécessairement pratiquée au moment même de l'accouchement .

Malgré ces travaux, l'analgésie hypnotique n'a jamais fait l'objet d'une application de masse pour trois raisons :

· L'emploi de l'éther aux USA et la mise au point de l'anesthésie pharmaceutique entre 1842 et 1846 ont diminué l'intérêt pour les recherches sur l'analgésie

hypnotique .

· L'hypnose reste entourée d'un halo magique, et bénéficie d'une mauvaise réputation .

· Son application nécessite une formation difficile et une longue pratique .

b-La naissance de la méthode psychoprophylactique

C'est en Russie que cette méthode trouve sa source . L'hypnose y a connu un large succès et, en 1917, l'Etat donne à Pavlov son appui pour développer ses travaux sur l'hypnose. Platonov, psychiatre, et Velvovski développent la méthode hypnosuggestive et en concluent que :

· la douleur est inutile dans le déroulement de l'accouchement,

· la suppression de cette douleur est possible par la suggestion verbale,

· ces méthodes sont sans danger pour la mère et l'enfant .

Ils manifestent également deux inquiétudes : l'emploi difficile de la suggestion hypnotique, et la passivité des parturientes dans cette méthode .

Ils cherchent donc à mettre au point une méthode dans laquelle la parole permettrait aux femmes de prévenir la douleur .

En 1936, Nicolaïev insiste sur la nécessité de remanier le psychisme des femmes par l'acquisition de la confiance et du savoir . A sa suite, Platonov et Velvovski mettent au point un programme qui permet de réaliser une éducation préventive de toutes les femmes, afin de les prémunir contre le dogme de la douleur inévitable . Ce programme est appliqué à des femmes en fin de grossesse, et fait intervenir aussi bien des informations sur l'anatomie, la physiologie, l'accouchement, que l'entraînement à la respiration, à la poussée ...

En France, Lamaze fut l'apôtre de cette méthode . c-L'accouchement sans crainte

Dans les années 1930, G.D. Read, un accoucheur anglais, met au point sa méthode d' « accouchement naturel », après avoir eu « la révélation qu'aucune loi naturelle ne justifiait la souffrance de l'accouchement » . En 1933 paraît Childbirth without fear, où il explique qu'éduquer les femmes éviterait la peur et donc la douleur, ceci grâce à des informations, de l'entraînement physique, et de la relaxation .

Aujourd'hui, l'Accouchement Sans Douleur a évolué en plusieurs méthode de Préparation à la Naissance et à la Parentalité.

2-Fernand Lamaze, père de l'accouchement sans douleur.

« Il n'y a donc là pas de miracle, pas plus que d'illusionnisme ou de subterfuges . La femme apprend à accoucher, comme elle apprendrait à nager, comme elle a appris à lire et à écrire, et elle accouche sans douleur . » F. Lamaze, 1956.

Né à Nancy en 1891, Fernand Lamaze arrive à Paris en 1910 pour y étudier la médecine [8, 9] . D'abord destiné à la neurologie, il s'oriente en 1923 vers la carrière de médecin accoucheur . En 1947, il devient directeur de l'hôpital des Métallurgistes, qui le nomme à la tête de la Maternité des Bluets, établissement géré par la CGT, liée à l'époque au parti communiste .

En 1951, il part en voyage d'étude en Russie . Très intrigué par les travaux du professeur A.P. Nikolaiev, qui démontrait qu'une éducation psychique de la femme enceinte pouvait l'amener à accoucher sans douleur, il assiste à un tel accouchement et en ressort enthousiaste : « Ce fut pour moi un véritable bouleversement de voir cette femme accoucher sans aucune manifestation douloureuse ... tous ses muscles étaient relâchés ... pas la moindre angoisse dans ses yeux, pas un cri, pas la moindre goutte de sueur ne perlait sur son front, pas une seule contraction du visage . Le moment venu, elle a fait les efforts de poussée sans aucune aide, dans un calme absolu ... Après avoir été le témoin d'une chose pareille, je n'avais plus qu'une préoccupation : transplanter

cela en France et ... cela devenait pour moi une idée fixe . » (Lamaze, 1953) [9] .

À son retour, avec l'aide du docteur Vellay, il jette les bases d'une expérimentation reposant sur trois conditions essentielles : obstétricale (normes d'un accouchement naturel), physique (entraînement régulier et méthodologique, sous contrôle médical, permettant d'obtenir une parfaite condition physique) et psychique, où « il s'agit de placer l'écorce cérébrale, le cortex, dans des conditions d'activité maximale. Pour cela, on s'efforce de supprimer tous les éléments qui peuvent être dépresseurs ... ; une éducation, une connaissance des faits réels de l'accouchement parviendront à atteindre ce résultat . La parole jouera le rôle d'un puissant excitateur conditionnel qui fera disparaître les vieux réflexes conditionnés qui liaient dans l'esprit des femmes la douleur à l'acte de l'enfantement . » (Vellay)

En 1952, il réalise aux Bluets le premier accouchement sans douleur . Mais cette méthode ne fait pas l'unanimité dans le monde médical . A deux reprises, Lamaze et Vellay sont traduits devant le Conseil de l'Ordre et ils sont blanchis en 1954 .

Le 8 Janvier 1956, le Pape Pie XII prend position en faveur de l'ASD devant 700 gynécologues et médecins [5] .

Aux Bluets, l'organisation de la préparation se met en place, avec le soutien logistique des syndicats qui entreprennent sa popularisation dans les entreprises de la région parisienne . Le personnel bénéficie de formations adaptées, de modules d'accueil, et la maternité devient un lieu de stage pour les médecins et les sages-femmes .

Le 13 mars 1953, un projet de loi, déposé par le groupe parlementaire communiste, recommande l'enseignement généralisé de la méthode . Le 1er juillet 1956, l'Assemblée Nationale adopte le projet de remboursement des six séances préparatoires à l'ASD, étendu à huit entretiens en 1960 . Des moyens financiers sont mis à disposition pour diffuser cette méthode .

Mais en 1957, des difficultés financières et politiques rattrapent la maternité des Bluets et Lamaze est écarté de son poste .

Le 6 mars 1957, le Docteur Lamaze meurt d'une crise cardiaque .

3-Les différentes préparations à la naissance

[10, 11]

a-La sophrologie

La sophrologie a été créée en 1960 par Alfonso Caycedo, médecin neuropsychiatre colombien d'origine basque espagnole [12] . Il propose une approche psychocorporelle basée notamment sur une conscience accrue de soi-même et sur le renforcement des structures positives .

La sophrologie s'appuie sur trois principes fondamentaux :

· Amener le schéma corporel à plus de réalité vécue, pour habiter le corps en bonne santé, et conquérir l'harmonie physique et psychique . Il ne s'agit pas tant de se représenter notre corps que de le sentir-ressentir, de le vivre tel qu'il est réellement .

· Renforcer l'action positive, afin de développer les éléments positifs du passé, du présent et du futur, et de mieux utiliser tous nos potentiels . Ce principe s'appuie sur le fait que toute action positive dirigée vers notre corps ou vers notre mental a une répercussion positive sur notre être tout entier .

· Développer la réalité objective, pour apprendre à voir les choses davantage comme elles sont, à développer plus de réalisme et donc d'efficacité dans l'action.

Huit séances sont remboursées à 100% par la sécurité sociale à partir du 6e mois de grossesse révolu (70% avant ce terme) .

b-L'haptonomie

L'haptonomie est un accompagnement parental plus qu'une préparation à la naissance [13] . Du grec haptein, qui signifie toucher, cette méthode est basée sur le toucher et la communication verbale . Elle a été créée par Frans Veldman, un médecin hollandais .

Le toucher de l'enfant à travers la paroi abdominale marque les débuts des relations affectives avec l'enfant . La méthode a l'avantage de créer un lien supplémentaire entre le bébé et ses parents bien avant la naissance . Cet échange tactile sécurise à la fois l'enfant, le père et la mère .

En haptonomie, la place du père est fondamentale . Cet accompagnement se fait dans l'intimité du trio père, mère et futur bébé, et, bien sûr, de l'hapnothérapeute . De la première à la dernière séance, il y a une évolution préparant les futurs parents d'abord au contact avec le futur enfant, puis à la naissance, et ensuite aux premiers gestes avec le nouveau-né . Les dernières séances sont axées sur la descente du bébé, en lui montrant le chemin à suivre jusqu'à la naissance . Les séances se poursuivent jusqu'à l'âge de la marche de l'enfant .

L'haptonomie se pratique à partir du quatrième mois de la grossesse, voire avant, mais jamais après le septième mois . Les séances ne sont jamais collectives et se déroulent toujours en couple .

Le remboursement de la sécurité sociale se fait sur la base d'une consultation de généraliste ou de sage-femme .

c-Le chant prénatal

Basé sur la psychophonie, méthode introduite par la cantatrice Marie-Louise Aucher dans les années 50, le chant prénatal s'appuie sur les correspondances vibratoires entre les sons et le corps humain [14] . Les séances hebdomadaires, qui réunissent futures mères et nouvelles mamans avec leurs bébés, commencent par des exercices physiques de mise en condition : travail respiratoire,

mouvements du bassin, étirements, enchaînements de vocalises aiguës et graves, et chants à tonalité affective s'adressant au bébé, qui est particulièrement réceptif aux sons provenant de la voix des parents .

Au cours des séances, on apprend les sons aigus, qui libèrent des tensions tout au long de la grossesse, et les sons graves, pour se détendre au moment de l'accouchement .

On pratique cette méthode dès le 5e mois de grossesse .

A moins de s'inscrire dans le cadre de séances de préparation classique avec une sage-femme, cette pratique n'est pas remboursée par la sécurité sociale .

d-La préparation en piscine

L'activité aquatique fait travailler le corps harmonieusement et en souplesse car chaque mouvement se fait en douceur [15] . L'eau permet en outre de ne plus sentir les effets de la pesanteur et de se détendre totalement .

Cette préparation permet surtout de travailler le souffle, l'ouverture du bassin, et la relaxation . Les exercices initient le couple aux attitudes facilitant la naissance ou tout simplement à la détente tout au long de la grossesse . Cette gymnastique douce améliore également le tonus musculaire .Surmonter certaines peurs en affrontant des exercices en apnée fait partie du volet psychologique de cette préparation .

La préparation aquatique peut-être assurée par un duo sage-femme/maître nageur dans une piscine chauffée à environ 30°C .

On commence en général vers le 5e mois de grossesse . Les séances ne sont pas remboursées par la sécurité sociale .

e-Le yoga

Inspiré de la philosophie orientale, le yoga vise à créer une harmonie totale entre le corps et l'esprit [16] . La future mère apprend à adopter naturellement les positions qui la soulagent que ce soit pendant la grossesse ou lors de l'accouchement . Il s'agit d'un travail sur soi et sur son corps, autant psychique que physique .

Le cours commence par une relaxation, puis viennent des exercices respiratoires, de contrôle du souffle . Une grande partie de la séance est ensuite consacrée à des mouvements plus dynamiques, et à des positions favorisant la détente du périnée et la descente du bébé .

Huit séances dispensées par une sage-femme sont remboursées par la sécurité sociale . f-La préparation classique

Elle se pratique généralement à partir du septième mois et a d'abord pour objectif d'informer les futurs parents sur la physiologie et le déroulement de la grossesse et de l'accouchement, sur la péridurale, l'accueil du bébé, l'allaitement ... [17] La pratique des différentes respirations, des positions et des exercices de relaxation permet de préparer le corps à la naissance .

Les séances d'une à deux heures sont en général suivies de discussions entre futures mères permettant d'aborder questions, angoisses, doutes ...

Généralement au nombre de huit séances, cette préparation est intégralement remboursée par la sécurité sociale .

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci