CARACTÉRISATION DES
COMMUNAUTÉS
VÉGÉTALES D'UNE RÉSERVE DE MIOMBO
EN
RELATION AVEC LA FAUNE (LUBUMBASHI,
RDC)
MARGAUX MUYLE
TRAVAIL DE FIN D'ÉTUDES PRÉSENTÉ
EN VUE DE L'OBTENTION DU DIPLÔME DE MASTER BIOINGÉNIEUR EN
GESTION DES FORÊTS ET DES ESPACES NATURELS
ANNÉE ACADÉMIQUE 2011-2012
PROMOTEUR: MAHY G.
Le présent document n'engage que son auteur.
(c) Toute reproduction du présent document, par
quelque procédé que ce soit, ne peut être
réalisée qu'avec l'autorisation de l'auteur et de
l'autorité académique de Gembloux
Agro-Bio Tech.
CARACTÉRISATION DES
COMMUNAUTÉS
VÉGÉTALES D'UNE RÉSERVE DE MIOMBO
EN
RELATION AVEC LA FAUNE (LUBUMBASHI,
RDC)
MARGAUX MUYLE
TRAVAIL DE FIN D'ÉTUDES PRÉSENTÉ
EN VUE DE L'OBTENTION DU DIPLÔME DE MASTER BIOINGÉNIEUR EN
GESTION DES FORÊTS ET DES ESPACES NATURELS
ANNÉE ACADÉMIQUE 2011-2012
PROMOTEUR: MAHY G.
Remerciements
J'aimerais remercier ici toutes les personnes qui, de
près ou de loin, ont participé à la réalisation de
ce travail :
· Le Professeur Grégory Mahy, promoteur de ce
travail, pour sa disponibilité, son aide, ses conseils et ses multiples
relectures ;
· Pacifique Kizila, de l'Université de Lubumbashi,
sans qui ce travail n'aurait probablement jamais vu le jour (Mungu wa ba
kambo haku kumbuke) ;
· Aurélie Hick, doctorante, pour sa
disponibilité, ses conseils, son soutien et son amitié ;
· Julie Linchant et Denis Maekelbergh, pour le partage
réciproque de données ;
· Michel Anastassiou, propriétaire de Mikembo, et
Michel Hasson, administrateur de BAK, pour leur accueil au sein de ce
magnifique sanctuaire ;
· Vanessa Anastassiou, gestionnaire des asbl Mikembo et BAK
pour sa disponibilité et sa gentillesse aux cours des trois mois
passés à Lubumbashi ;
· François Kyakaba, gestionnaire de la
réserve, pour sa gentillesse et son aimable contribution à ce
travail ;
· Maxime Seleck, pour son cours sur la complexité
des analyses multivariées ;
· Cynthia Thomas, pour sa gentillesse et son aide lors du
broyage de la biomasse ;
· Marianne Flahaux et Anne Mouteau, du CRAW, pour la
réalisation des analyses SPIR ;
· Yves Brostaux, pour ses conseils statistiques
avisés ;
· François Lehaire, pour le partage de son
expérience des relations faune-flore ;
· Et pour finir, toutes les personnes qui ont
accepté de relire ce travail : mes parents, Romain et Valérie.
J'aimerais également remercier toutes les personnes qui
ont rendu la vie à Lubumbashi extrêmement agréable : les
papas de Mikembo, Augustin et Joseph, ainsi que Maman Claude. Merci
également à tous les étudiants, doctorants et autres qui
sont passés par cette maison à côté de Manoah et
à tous les expat' qui nous ont fait découvrir la vie lushoise.
Dans ce travail, marquant la fin de cinq ans d'étude,
simplement merci à nos professeurs, qui tout au long de ces
années, nous ont supporté et finalement, nous ont faits devenir
ingénieur.
Plus personnellement, j'aimerais remercier tous ceux qui ont
fait que ces cinq merveilleuses années au sein de la faculté de
Gembloux furent ce qu'elles fussent. Merci à cette fabuleuse famille
gembloutoise, nous ne nous oublierons pas. Plus particulièrement, merci
à Marie, Nicolas, Romain, Hélène, Hada, et tant d'autres,
vous vous reconnaitrez, j'en suis sûre.
Le dernier mais non le moindre, un grand merci à mes
parents, ma soeur et mes grands-parents qui m'ont soutenu durant ces
études, m'ont encouragé et ont supporté mes
jérémiades.
Sachez que tous, chacun à votre échelle, avez rendu
ce travail possible. Merci.
Résumé
La présente étude se déroule dans une
réserve de miombo, créée en 2006 en
périphérie de Lubumbashi, avec présence de grands
herbivores. Le miombo est un type de forêt claire
caractérisée par les genres Brachystegia et
Julbernardia. Actuellement, cet écosystème subit
d'énormes pressions anthropiques. L'abattage de ses arbres, en vue de la
production de makala ou pour la conversion des terres pour l'agriculture, a
été accéléré ces dernières
années, principalement à cause de l'ouverture des routes et de la
croissance démographique. Cette dégradation impacte non seulement
la faune et la flore de cet écosystème mais également les
populations locales dépendant de cet écosystème.
L'écologie des communautés du miombo katangais n'avait plus
été étudiée depuis longtemps : son étude a
repris depuis une dizaine d'années. L'objectif de ce travail est de
déterminer les dynamiques des communautés végétales
d'une réserve de miombo en régénération en
présence de la grande faune. Cette étude a identifié une
communauté de forêt ancienne, trois communautés de
forêts hétérogènes de type
Brachystegia-Julbernardia (avec zones anciennes mais
également zones de régénération), un fourré
à Uapaca spp., une communauté de savanes boisées
et des savanes arborées, principalement en zone humide.
Déterminer la dynamique entre ces différentes communautés
s'avère difficile au vu de la zone d'étude. Néanmoins, il
a été possible de constater que les espèces en
régénération correspondaient généralement
aux espèces en place dans le peuplement. Les sols gris contiennent
principalement les savanes arborées. Les sols de faible profondeur ont
comme espèce caractéristique Marquesia macroura, alors
que les sols les plus profonds sont caractérisés par les
Uapaca spp. Les ongulés marquent une préférence
pour les zones de savanes boisées et les principaux impacts de cette
faune sont une diminution de la richesse spécifique, de l'importance de
la régénération et du poids en matière sèche
de la strate herbacée.
Mots-clés : miombo, relations flore-herbivore,
communauté végétale, régénération,
Katanga
|