L'abstentionnisme électoral au Cameroun a l'ère du retour au multipartisme( Télécharger le fichier original )par Augustin TALA WAKEU Université de Dschang-Cameroun - Master en Science Politique 2012 |
SECTION 2 : UNE CONSTRUCTION MARQUEE PAR L'INFLUENCE DES PESANTEURS SOCIO-ECONOMIQUES ET DU FAIBLE IMPACT DE LA CAMPAGNE ELECTORALELes pesanteurs socio-économiques et le faible impact de la campagne électorale participent à la construction de l'abstentionnisme électoral. C'est la preuve que l'électeur n'est jamais, ni totalement libre, ni totalement déterminé puisque son choix selon Nonna Mayer est le fruit d'un processus où se mêlent facteurs sociaux et politiques, éléments structurels et conjoncturels132(*). C'est pour cela qu'il est possible d'expliquer d'une part le comportement abstentionniste à partir des modèles sociologiques en insistant sur les structures et les régularités du comportement électoral et d'autre part, de considérer qu'il répond à une conjoncture politique particulière au contexte électoral, à la nature de l'élection et à l'intensité de la campagne électorale. PARAGRAPHE 1 : L'INFLUENCE DES PESANTEURS SOCIO-ECONOMIQESL'important ici réside dans le fait qu'un nombre considérable de facteurs socio-économiques participe à la construction de l'abstentionnisme électoral. En conséquence, le degré de l'abstentionnisme fluctuera en fonction des couches socio-économiques auxquelles les citoyens sont intégrés ou se sentent intégrés. Ce qui nous conduit à la construction de l'abstentionnisme autour de plusieurs variables socio-économiques à savoir : primaires et stabilisatrices (âges, genre, la famille, salariés et non salariés) et communautaires (appartenance communautaire). A-L'INFLUENCE DES VARIABLES PRIMAIRES ET DES VARIABLES STABILISATRICESA propos de l'âge, l'abstentionnisme est le plus souvent le fait des jeunes et des personnes du troisième âge ; on peut donc dire qu'il varie en fonction de ce dernier (Kouamen, 2009 : 45). Il ne s'agit pas de l'âge en tant que processus biologique, mais en tant que traduction de la position sociale intégrative (Kouamen, 2009 : 46). Par ailleurs, Alain Lancelot estime que les femmes contrairement aux hommes sont moins intéressées par la chose politique, ce qui justifie le fait qu'elles s'abstiennent davantage que les hommes133(*). De même, la famille constitue un lieu essentiel de l'apprentissage de la politique (Kouamen, 2009 : 49) et peut ainsi devenir un vecteur d'abstention. Ces trois variables constituent les variables primaires tandis que la situation professionnelle et la résidence font partie de la variable stabilisatrice. 1-L'influence des variables primaires Dans un système démocratique, les acteurs ne doivent pas se réduire à un rôle mécanique d'électeurs ; au contraire, leurs activités politiques doivent produire des satisfactions (Nna, 2001 : 29). C'est ce que semble avoir compris certaines couches sociales camerounaises et particulièrement les jeunes qui, pour plusieurs raisons, présentent une certaine réserve face à l'activité électorale. En effet, ces derniers face à leur précarité sociale semblent avoir du vote une idée très dépréciée, voire méprisable (Quantin, 1998 : 3). On peut dans ce cas trouver les raisons de l'abstention dans la rudesse du survivre qui sévit dans les villes134(*). La difficulté de la vie et la volonté de survivre poussent les jeunes à ne pas s'intéresser à ce qui ne peut immédiatement pas leur permettre d'avoir une vie convenable, les amenant à renoncer à l'activité électorale qui ne pourrait apporter des solutions à leur vie quotidienne. D'où la nécessité pour eux d'affirmer à travers l'abstention leur existence sociale (Hastings, 1996 : 65). Ce qui se traduit par le fait que, les individus de position sociale élevée ont tendance à voter plus que ceux des couches sociales défavorisées (Lipset, 1963 : 203). Les jeunes moins scolarisés et vivant en zones urbaines sont davantage abstentionnistes : pour eux la politique apparaît comme l'apanage des couches intellectuelles (Braud, 1991 : 32). De plus, les jeunes camerounais ne sont pas souvent attirés par les activités associatives ; or selon une étude Finlandaise, le fait de participer aux activités des organisations développe une aptitude générale à s'intéresser à la politique (Lipset, 1963 : 218). Ce désintérêt des jeunes pour les activités associatives est l'une des explications de leur abstention. Pourtant, ils constituent : «La masse d'électeurs potentiels dont l'irruption dans l'arène politique serait un saut qualitatif » (Eboussi Boulaga, 1999 : 72) vu leur niveau d'instruction parfois élevé. Ainsi, les jeunes généralement entre 20 et 30 ans sont plus abstentionnistes en raison de leur fort déficit d'intégration sociale et sont par conséquent qualifiés d'« hors du jeu ». Ce sont des abstentionnistes « systématiques » (Muxel, 2007 : 49) qui restent le plus souvent en retrait de la vie électorale comme ils le sont en ce qui concerne la vie sociale. L'abstentionnisme des jeunes se justifie par la grande incertitude qui leur traverse l'esprit par rapport à leur avenir professionnel et matrimonial (Kouamen, 2009 : 46). Tableau n°15 : LA REPARTITION PAR SEXE ET PAR TRANCHE D'AGE DES PERSONNES INSCRITES SUR LES LISTES ELECTORALES DU 17/08/ AU 27/12/2010.
Source : Antenne communale d'ELECAM, de Bafoussam 2éme. Les jeunes de cette tranche d'âge (20-30 ans) sont donc animés par la ferme volonté de quitter la maison familiale et de voler de leurs propres ailes, mais confrontés aux réalités socio-économiques du pays, ils se ravisent rapidement et continuent à vivre à la maison (Kouamen, 2009 : 47) pour ceux qui n'ont pas eu le courage de se risquer dans le secteur informel. Dans tous les cas, cette difficulté à avoir une vie socio-économique viable de la part de la jeunesse l'a conduite à pointer le doigt accusateur sur les hommes politiques dont les politiques publiques mises en oeuvre ne répondent pas à leurs attentes ; ce qui les amène à continuer à entretenir leur dépendance économique à l'égard de leurs parents et d'en être frustrés. D'où leur retrait de la vie politique et électorale. On comprend alors que la non-participation électorale des jeunes est la marque d'un certain déficit de plénitude personnelle et sociale (Kouamen, 2009 : 7) animé par l'espoir et la volonté de quitter leur condition d'origine (Lipset, 1963 : 233). Cette réalité camerounaise justifie dans une certaine mesure, les conclusions de l'étude réalisée par « l'Institut Futur' Afrique » en mars 2007, qui a démontré que seulement 12% des jeunes de 20 à 35 ans se sont inscrits sur les listes électorales en Afrique135(*). Par ailleurs, tout comme les jeunes, le retrait de l'activité électorale concerne les personnes du troisième âge. En effet, victimes de la retraite professionnelle et de la déstructuration des réseaux de la sociabilité quotidienne pour des problèmes de santé, ces personnes sont souvent très abstentionnistes étant donné qu'elles commencent à perdre leur intégration sociale qui pourtant, est un facteur déterminant dans la participation électorale. En effet, l'incapacité due à la maladie semble justifier à elle seule le retrait de la participation électorale (Deloye et als, 1993 : 111). Ces personnes se sentent exclues de la communauté politique nationale et sont plus préoccupées par leur problème de santé que par un choix électoral. De même, concernant le genre, l'abstention est le plus souvent le fait des femmes que des hommes. C'est pour cette raison que M.Lipset (1963 :203) estime que les hommes sont plus nombreux que les femmes à prendre part au vote. L'autre paramètre intéressant au Cameroun est qu'on a l'impression que les femmes des zones rurales économiquement démunies et plus âgées participent plus au vote que les femmes éduquées et moins âgées des zones urbaines, ce qui rejoint le constat déjà formulé par Pierre Bourdieu (1994 : 18) par rapport au Japon lorsqu'il estime que : «...ce sont les femmes les moins instruites des communes rurales qui ont le taux le plus élevé de participation aux consultations électorales... ». De plus, il semblerait que les femmes célibataires sont plus abstentionnistes que les femmes mariées136(*) selon Alain Lancelot. Ceci s'explique dans une large mesure non seulement par l'influence que les époux des femmes mariées exercent sur elles politiquement, mais aussi grâce à leur stabilité socio-économique. Les femmes mariées se rendent d'ailleurs aux urnes généralement accompagnées de leurs époux alors que les femmes célibataires participent moins parce qu'elles n'ont pas de conjoint, pouvant les inciter à prendre part au vote et en mettant aussi en évidence les difficultés de la vie. En général, elles sont souvent réduites à des tâches ménagères et ne s'intéressent pas véritablement à ce qui se fait dans le champ politique. Ce qui s'explique par la division du travail entre les sexes qui accorde à l'homme la politique comme elle lui accorde le dehors, la place publique, le travail salarié, tandis qu'elle voue la femme à l'intérieur, au travail invisible, au sentiment, à la lecture des romans (Bourdieu, 1984 : 24). La politique reste donc considérée par une bonne partie des femmes comme une affaire des hommes. Ainsi, la probabilité de s'exclure à un moment ou à un autre du déroulement des élections est plus élevée chez les femmes que chez les hommes (Deloye et als 1993 : 138). Et M. Parfait Songué, de conclure à cet effet que, la faible participation des femmes camerounaises est en partie lié au processus de décolonisation qui a été violent et les a par conséquent laissés une mauvaise image de la politique137(*). C'est donc une réalité qui a poussé certaines d'entre elles à considérer dans une certaine mesure l'activité politique comme une affaire d'hommes au regard des risques que cela comporte, contribuant à les en éloigner. En effet, ces analyses sur le comportement abstentionniste des jeunes et des femmes justifient dans une certaine mesure, la remarque du délégué régional d'ELECAM de l'Extrême-Nord selon laquelle : « le potentiel d'électeurs sont en principe, les jeunes en âge de voter et les femmes, mais malheureusement, ils sont peu à s'inscrire justement138(*)... » L'autre variable primaire qui contribue à la construction de l'abstentionnisme est la famille, car c'est en son sein que les premières opinions politiques de l'enfant se structurent, et que son intérêt pour la politique se cristallise (Kouamen, 2009 : 49). C'est pourquoi d'après Blaise Kouamen (2009 : 49), c'est d'abord dans le cadre de la famille que les plus politisés exercent leur influence sur les moins politisés. Ce qui veut dire que si dans la famille, certains membres influents ont plutôt tendance à ne pas prendre part au vote, alors ils entraîneront les autres membres de la famille à en faire autant. De même, les pressions contradictoires entre différentes opinions dans la famille peuvent conduire certains membres à s'abstenir (Lipset, 1963 : 232). Ces contradictions auront tendance à créer la confusion dans l'esprit de certains membres de la famille, conduisant dès lors ceux-ci à considérer l'activité politique comme une chose très complexe et réservée à une catégorie particulière de personne, d'où leur retrait de l'activité électorale. Cependant, les variables stabilisatrices ne sont pas moins déterminantes dans la construction de l'abstentionnisme. 2- L'influence de la variable stabilisatrice Pour Alain Lancelot, il existe une forte corrélation entre la situation professionnelle d'un individu et sa participation électorale ; il déclare en substance que : « l'activité politique croit à mesure que l'on est intégré professionnellement139(*) ». On en déduit que, lorsqu'une personne n'exerce pas d'activité professionnelle, elle a tendance à ne pas prendre part au vote mais plutôt à s'éloigner de l'activité politique considérant qu'elle appartient aux autres. En fait, l'activité professionnelle qui engage les individus dans de vastes réseaux des relations sociales et de leurs organes divers les amène à prendre conscience des problèmes politiques (Lipset, 1963 : 220). Ainsi, suivant la même logique Max Weber soutient que, la profession de juriste par exemple, développe une certaine compétence chez celui qui la pratique et permet à ce dernier de disposer du temps nécessaire à l'exercice de l'activité politique, contrairement aux autres professions comme celle de médecin qui ne donne pas beaucoup de temps à celui qui l'exerce à s'intéresser aux activités politiques et encore moins la compétence politique nécessaire140(*). En tout état de cause, le fait de travailler favorise la politisation voire la participation. La conséquence est que le fait de ne pas travailler est un facteur déterminant de la non-participation, car le travail est le lieu privilégié de l'inculcation d'une conscience collective (Kouamen, 2009 : 54), ce qui fait des chômeurs et des autres couches sociales mal insérées des abstentionnistes « constants » puisqu'ils s'estiment exclus du champ politique à cause de leur situation sociale. En observant la société camerounaise, on constate que ceux qui s'intéressent le plus à la politique sont les fonctionnaires. Ils sont attentionnés aux émissions politiques, lisent le plus souvent les journaux traitant de la politique et de l'économie. D'ailleurs, lorsqu'on fait un tour dans un service public ou dans un lieu public où il est possible de rencontrer les fonctionnaires, dans la plupart des cas ils seront en discussion sur les évènements politiques. De même, ceux qui exercent une activité professionnelle stable et qui n'entrent pas dans la débrouillardise s'intéressent aussi à la politique, c'est le cas notamment des hauts et moyens cadres des entreprises privées. Les chômeurs généralement, ne s'intéressent pas à la politique. Ils ont le sentiment de s'exclure volontairement c'est-à-dire qu'ils n'ont pas l'impression d'être contraints ; c'est ce que Pierre Bourdieu appelle « la violence symbolique ». Pourtant, leur comportement abstentionniste est la conséquence de leur situation sociale qu'ils considèrent comme étant le fait de ceux qui sont au pouvoir et qui appartiennent à la couche sociale privilégiée. C'est la raison pour laquelle, dans les conversations des personnes appartenant à des couches sociales défavorisées, il est fréquent de les écouter accuser les hommes politiques qui, selon eux : « ne pensent qu'à eux et lorsqu'on veut se débrouiller ils nous empêchent en augmentant les taxes chaque jour ». Ainsi, on comprend pourquoi il est admis que toute personne adapte ses opinions politiques à celles du groupe auquel il appartient (Lipset, 1963 : 232), car les individus d'une catégorie sociale ont tendance à avoir le même comportement. Il ne faut cependant pas absolutiser l'influence des facteurs socio-économiques sur le comportement abstentionniste. Même si selon Elisaberth Dupoirier et Jean Chiche, les liens entre crise sociale et abstention existent bien dans certains secteurs de la population où l'ampleur prise par la crise sociale donnerait une dimension à sa traduction en terme électoral, le scrutin deviendrait donc impuissant à corriger l'expression d'un sentiment de marginalisation sociale141(*) et refléterait plutôt l'exclusion sociale qui se traduirait en exclusion politique, pour employer la formule de Céline Braconnier et Jean-Yves Domargen (2007 : 11). Lorsqu'ils parlent de « ségrégation sociale et ségrégation politique ». Ce type d'abstentionnisme est dit « permanent »ou « systématique » et est constitué des catégories mal insérées socialement, sans diplôme, au chômage, locataires et sans attache géographique stable (Brechon (b), 2007 : 11). Il faut aussi par ailleurs, faire ressortir la variable résidentielle qui traduit le fait que des citoyens qui résident dans les zones rurales votent plus que ceux qui vivent en ville. Ainsi, malgré la forte politisation des zones urbaines et leur forte densité, elles connaissent un fort taux d'apathie contrairement aux zones rurales. En effet, d'après Alain LANCELOT : «l'abstentionnisme croît régulièrement avec la taille de la commune et qu'il est fort dans les grandes agglomérations urbaines que dans les campagnes142(*) ». De ce fait, lors des élections municipales de 1996, les taux d'abstention ont été plus élevés dans les départements abritant les deux grandes villes du Cameroun. Tableau n°16 : COMPARAISON DES TAUX D'ABSTENTION ENTRE CERTAINES GRANDES VILLES ET CERTAINES ZONES RURALES PENDANT LES ELECTIONS MUNICIPALES DE 1996
Source : Elan Tchoumbia : Décentraliser et démocratiser la gouvernance locale : 41 Au regard de ce tableau, on constate que la participation est très faible dans les zones urbaines densément peuplées que sont le Mfoundi et le Wouri, alors que le Diamaré et le Noun avec leur faible démographie par rapport aux deux autres zones143(*), connaissent justement une participation relativement importante. C'est la preuve qu'on s'abstient plus en zones à forte démographie que dans les zones à faible démographie. La particularité des grandes villes ou des zones urbaines est leur cosmopolitisme, leur fort métissage, la grande hétérogénéité de leur population mais surtout leur degré élevé de politisation, donc leur grande exigence à l'égard des hommes politiques contrairement aux zones rurales dont le cosmopolitisme, l'hétérogénéité et le degré de politisation de leur population sont très faibles. Globalement, c'est la nature du lien social qui existe entre ces deux catégories de zones (urbaine et rurale) qui explique ces différents degrés de participation. Ce qui a conduit M. Tonnies à élaborer une distinction entre le lien qui est l'ordre de la communauté(Gemeinschaft) fondé sur les relations directes et émotionnelles, caractéristiques des groupes familiaux, villageoises ou communautaires et celui qui est de l'ordre de la société (Gesellschaft) qui est une société atomisée, rationaliste, bureaucratique et individualiste144(*). Les « Gemeinschaft » correspondent dans notre pays aux zones moins cosmopolites et moins hétérogènes ; ainsi en nous référant à notre tableau, on peut les rapprocher du Diamaré et du Noun, tandis que les « Gesellschaft » correspondent aux zones abritant les deux grandes agglomérations du pays à savoir le Mfoundi(Yaoundé) et le Wouri (Douala). Ces deux grandes zones sont plus cosmopolites et plus hétérogènes que le Diamaré et le Noun. Il faut aussi reléver que l'abstentionnisme varie en fonction des quartiers privilégiés et populaires (Kouamen, 2009 : 56). C'est pour cette raison qu'il est admis que les milieux désavantagés sur le plan socio-économique sont généralement moins représentés au vote (Lipset, 1963 : 238). On peut alors constater par exemple à l'élection présidentielle de 2004 que le taux de participation était plus faible dans les grandes villes du pays comme Douala où il était inférieur à 40 % (Nna, 2009 :344) et Yaoundé où le taux d'abstention était de 51% aux législatives de 2007, même si l'opposition considère que ce taux est plus élevé145(*) et que le gouvernement l'a sous-évalué. Au-delà des zones de résidence et la différence entre zones urbaines et celles rurales, la construction de l'abstentionnisme est aussi liée à l'appartenance communautaire des citoyens. * 132Cité par ANTOINE., 2001, « Le comportement électoral dans les pays d'Erurope centrale et orientale. 2 la recherche d'un modèle explicatif », In Cantique International, n°11, p. 55. * 133Cité par Blaise KOUAMEN, op. cit., p. 47. * 134 Lire le Cameroon Tribune n°8911/5110, du 13/08/2007. * 135 Cette étude de « l'Institut Futur' Afrique » a été relayée par l'association « Projet d'électeurs en Herbe » une association Camerounaise dont le rôle est d'encourager les jeunes à s'inscrire sur les listes électorale. Consulté le 08/06/2011 sur Google. * 136 Cité par Blaise KOUAMEN, op. cit., p. 47. * 137 Voir à ce propos le site www.Cameroon-online. Consulté le 08/06/2011. * 138 Voir à ce propos le site www.Google-analystics.Com. Consulté le 28/06/2011. * 139 op. cit., p. 51. * 140 op. cit., p. 220. * 141Cité par M.DELWIT, « Les élections sans électeurs, causes et conséquences de l'abstention aux élections Européennes ». In les cahiers du CEVIBOF, Université Libre de Bruxelles, 1999, p. 11. * 142Cité par Blaise KOUAMEN., op. cit., p.54-55. * 143 Lire à ce sujet le journal Le Jour n°669, du 15/04/2010, p.3. Sur les résultats le recensement de 2005. * 144Cité par Blaise KOUAMEN, op. cit. p. 56. * 145Lire à ce sujet NGWANE, G : L'opposition et leurs performances du pouvoir électoral au Cameroun (1992-2007), http://www.gngwane.com/ Consulté le 08/06/2011. |
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