La problématique de l'aide financière internationale dans le développement des etats du tiers-monde: cas de l'aide de la Belgique en République Démocratique du Congo.( Télécharger le fichier original )par André TOWOSHI LOKALO Université de Kinshasa - Licence 2010 |
2. ASPECTS NÉGATIFSIl faut dire ici que les multiples aides allouées par la Belgique à la RDC ont peu d'impact sur la croissance économique, l'investissement et sur l'amélioration des conditions de santé. Allons-nous citer comme preuve qu'à l'intérieur de notre pays bon nombre de projets récentes dans ce secteur précis et aussi bien dans d'autres mis en oeuvre par la Belgique n'existe que sur papier. En termes claires, rien ne peut être concrètement identifié sur terrain. Un autre point non moins important à signaler est celui de la dépendance à l'égard de l'aide. A propos de dialogue sur la politique économique et sociale, la coopération entreprise par la Belgique s'est avérée difficile à se concrétiser avec notre pays qui présente depuis toujours des faibles capacités institutionnelles et un système de gestion publique moins efficace. En ce qui concerne les projets d'infrastructures et des interventions dans les secteurs sociaux, nous avons constaté que la RDC avait instauré un système institution et une politique économique extravertie qui ont réduit les efforts internes et diminué l'impact de la coopération et de l'aide de la Belgique à la RDC qui se résume en seul terme, l'amélioration des conditions de vie des populations et le relèvement du niveau de développement. En termes des références commerciales, l'impact a dans l'ensemble été devenu dans la mesure où les politiques économiques et les conditions structurelles internes nécessaires au développement des échanges économiques et commerciaux font défaut. Quant au niveau de la pratique de la coopération financière et technique, les instruments de la coopération entre la Belgique et la RDC ont eu tendance à dominer la politique générale plutôt que de la servir, par manque de flexibilité et de volonté pour la Belgique à s'adapter au contexte économique nouveaux et de n'avoir eu aucun souci d'améliorer l'efficacité de l'aide. Dans le cadre de négociation, les accords signés entre les deux ne relève pas un caractère d'opinion nationale congolaise du fait que la Belgique ne considère pas la RDC comme son partenaire égal qui a aussi tout à dire mais s'est à cause de sa situation de vulnérabilité. De notre part, nous considérons qu'il n'y a eu jamais des négociations qui ont abouti aux nouveaux accords profitant aux congolais mais plutôt aux non-négociations présentant un caractère creux.100(*) La Belgique en tant que créancier mais aussi entant que donateur n'envisage pas de mécanismes et instruments destinés à réduire la dette extérieure de la RDC. Voilà, en quelques lignes, les idées que nous avions eu à avancer sur les aspects négatifs de cette coopération.
* 100 Samir Amir : Au service des peuples dans Défis du sud n°33, 1999, pp.6-7. |
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