0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. Problématique
Toute personne, où qu'elle se trouve au monde, a le
droit à l'information et nul ne devrait être privé des
avantages qu'elle offre.
La gestion des aires protégées provient de la
connaissance et de la compréhension qu'un homme a sur le fonctionnement
des divers écosystèmes à protéger avec un bon
degré d'efficacité et de sécurité.
Les nouvelles technologies de la communication donnent des
opportunités nouvelles permettant d'améliorer l'efficience du
personnel d'une institution de conservation en accédant à
l'information des aires protégées, en particulier à celles
qui sont désavantagées.
Pour prendre des décisions sensées,
réalistes et efficaces, il est indispensable de les fonder sur
l'information1(*).
Ainsi, le personnel de l'ICCN joue un rôle très
important sur la conservation des aires protégées mais seulement,
il est démuni des moyens appropriés lui permettant
d'accéder facilement à l'information des ces mêmes aires
qu'il protège.
Dans le présent travail, nos préoccupations se
résument en une série de questions sur la problématique de
l'accès du personnel de l'ICCN en général et du PNVi en
particulier aux nouvelles technologies de l'information. Ceci étant, les
questions que nous nous posons sont celles de savoir :
- Quels sont les moyens que l'ICCN utilise pour accéder
à l'information ?
- Le personnel de l'ICCN est-il assez outillé pour
accéder facilement aux données pour la bonne gestion du
parc ?
- Si oui, quelles en sont les conséquences sur le plan
de la gestion et de la protection du parc ?
Voilà autant d'interrogations qui nous guideront
pendant toute notre recherche.
0.2. Hypothèse de recherche
Il ne suffit pas seulement de poser le problème,
faut-il encore lui trouver des ébauches de réponse. Celles-ci
constituent des hypothèses du travail.
L'hypothèse de travail est une idée directrice
ou une tentative d'explication de faits formulée au début de la
recherche et destinée à guider l'investigation et à
être abandonnée ou maintenue d'après le résultat de
l'observation. Elle est généralement considérée
comme « un énoncé formel des relations attendues entre
au moins une variable indépendante et une variable
dépendante2(*) ».
Notre étude porte essentiellement sur la
problématique de l'accès du personnel de l'ICCN/PNVi aux
nouvelles technologies de l'information pour la gestion des aires
protégées. Notre hypothèse s'articule donc autour des
réflexions suivantes :
- Les machines (mécaniques) à écrire, les
radios phoniques VHF, les pieds, les pirogues non motorisées...sont les
moyens que le personnel du PNVi utilise pour accéder aux informations
sur la gestion des aires protégées ;
- Le manque des équipements nécessaires et
efficaces ainsi que la méconnaissance des technologies
développées pour leur utilisation par les gardes sont à la
base de la non accession du personnel du PNVi aux informations pour la bonne
gestion des aires protégées ;
- Le personnel du PNVi aurait des difficultés à
accéder aux nouvelles technologies de l'information par suite de son
vieillissement, de son effectif qui est insuffisant au regard de vastes
étendues à protéger. En conséquence, il ne
maîtrise pas la gestion et la protection des aires qu'il protège
sur la faune, la flore, le sol et les eaux surtout par le temps qui court
où tout est informatisé.
Le personnel de l'ICCN doit être équipé
des moyens de communication adéquats pour faciliter la réponse
nationale et internationale à des besoins urgents de protection des
sites du patrimoine mondial et plus largement, des besoins pour la conservation
de la biodiversité en RDC.
Le personnel de la conservation doit disposer de
l'équipement nécessaire à la réalisation de ses
activités (Ordinateurs, transports, Fournitures de
sécurité, uniformes, Radios de communication).
0.3. Choix et Intérêt du
travail
D'aucun s'interroge sans doute sur le choix que nous avons
porté sur la problématique de l'accès du personnel de
l'ICCN aux nouvelles technologies de l'information parmi tant d'autres
problèmes.
A vrai dire, ce choix n'est pas un fait du hasard. Bien au
contraire, notre travail consiste à déterminer la manière
dont le personnel du PNVi accède aux informations des aires
protégées dans différents domaines et les utiliser
efficacement pour la gestion et la conservation.
Il précise ensuite, la qualité du
matériel technique utilisé par le personnel du PNVi pour
collecter et analyser les informations sur la conservation des aires
protégées.
Il permettra enfin, au personnel du PNVi de connaître
les moyens d'accéder aux informations des aires protégées
en se familiarisant avec les nouvelles technologies de l'information qui lui
faciliteront d'être plus efficace pour la protection et la gestion du
parc.
0.4. Méthodes et techniques
utilisées
Tout travail scientifique doit en principe recourir à
un certain nombre de méthodes et techniques qui sont des voies et moyens
à suivre pour atteindre son objectif.
Pour mieux appréhender ce travail, nous avons recouru
aux méthodes et techniques suivantes :
a. Méthode descriptive : c'est
une méthode qui se définit comme étant la description de
la réalité des faits, des relations existantes entre les
phénomènes de façon précise et quantitative3(*).
Elle nous a permis de décrire le milieu d'étude
en donnant son historique, ses objectifs, sa situation géographique et
son organisation fonctionnelle.
b. Méthode fonctionnelle : c'est
celle qui explique le phénomène étudié par le
rôle, la fonction qu'il assume dans le système social auquel il
appartient4(*). Ainsi donc,
cette méthode nous a permis de déceler un état d'harmonie
coopérative entre tous les éléments de la structure (ICCN)
qui sont gages de la prospérité.
c. Méthode historique : c'est
grâce à cette méthode que nous avions pu constituer les
données sur l'historique du PNVi. Ces données
dépouillées par cette méthode ont facilité la
compréhension des changements survenus au sein du PNVi au fil de temps.
La technique est définie comme « un
procédé opératoire rigoureux, bien défini,
transmissible d'être appliqué à nouveau dans les
mêmes conditions adapté au genre de problème et de
phénomène en cause (étude)5(*) ».
Ainsi, les techniques sont les outils mis à la
disposition de la recherche et organisées par la méthode dans ce
but. Nous avons fait recours aux techniques de documentation, de l'interview
libre et de l'observation.
a. Observation documentaire : celle-ci
consiste à analyser les documents pour arriver à
déterminer les faits ou les phénomènes dont ces documents
sont ou portent les traces. Cette observation documentaire nous a aidé
à recueillir des informations se rapportant à notre étude
de recherche dans des ouvrages, mémoires, revues ou autres documents
écrits notamment les archives de l'ICCN.
b. Questionnaire : « c'est une
série des questions standardisées en vue d'une
enquête6(*) ». Nous avons utilisé un
questionnaire standard, c'est-à-dire composé de mêmes
questions pour tous nos enquêtés.
c. Observation participante :
c'est une technique où l'enquêteur s'intègre dans le groupe
des enquêtés en participant à toutes les activités
quotidiennes de l'entreprise7(*). Cette entreprise étant notre lieu de travail
professionnel où nous avons pleinement fonctionné un an
durant ; elle nous a servi pour quantifier la technologie utilisée
par les gardes d'accéder aux informations pour la bonne gestion du
parc
0.5. Délimitation du sujet
Compte tenu de nos moyens et compétences
limités, il nous a semblé perplexe d'étudier tous les
problèmes liés à l'accès du personnel du PNVi aux
nouvelles technologies de l'information.
En effet, en tant qu'agent partenaire de l'ICCN, nous avons
pensé orienter nos investigations sur les problèmes que pose le
personnel quant à l'information issue des nouvelles technologies.
C'est pourquoi, nous nous sommes vu dans l'obligation de nous
limiter à quelques problèmes précis et à une
période bien déterminée.
Dans le temps, nos investigations ont porté sur la
période allant de 2003 à 2005 soit une période de 3
ans.
Cette délimitation temporelle nous a été
dictée par l'état de la documentation en notre possession.
0.6. Subdivision du travail
Notre travail comprend deux chapitres :
- Le premier chapitre sera consacré aux
considérations théoriques relatives à l'ICCN ;
- Le second chapitre aura trait sur la présentation et
analyse des données (l'accès du personnel du PNVi aux nouvelles
technologies de l'information) suivis d'une conclusion
générale.
0.7. Difficultés
rencontrées
L'élaboration de ce travail n'a pas été
facile. Nous nous sommes butés à des difficultés d'ordre
culturel, temporaire et sécuritaire.
v Sur le plan culturel : On a
observé une rareté des ouvrages sur la technique appliquée
à la gestion des aires protégées de l'ICCN/PNVi ;
v Sur le plan temporaire : le temps
n'était pas suffisant pour la recherche. Pendant que nous menions nos
recherches, nous suivions en même temps le cours et on était au
même moment obligé de chercher le pain quotidien de la famille
à notre charge ;
v Sur le plan sécuritaire : nos
recherches se sont limitées à certains endroits craignant la
recrudescence de l'insécurité que connaît la Province du
Nord-Kivu en général et le PNVi en particulier. Cette situation
nous a empêché de palper toutes les réalités du
PNVi.
Pour contourner ces difficultés, nous nous sommes mis
dans un régime de privation sociale pour financer nos études et
surtout cette recherche.
Pour des données que nous ne pouvions pas
accéder, nous avons utilisé des personnes interposées.
Chapitre 1er
CONSIDERATIONS THEORIQUES
Section 1. Approche Lexicologique
Dans le premier chapitre, la saisie de certains concepts
s'avère indispensable afin de permettre une meilleure
compréhension de termes techniques relatifs à notre sujet.
Ainsi, les termes tels que Aire protégée,
Gestion, Personnel et Technologie exigent une définition
préalable pour que soit évité tout équivoque.
1.1. Aire protégée
L'Aire Protégée se définit sur le Web
comme : « un territoire, en milieu terrestre ou
aquatiquement délimité, dont l'encadrement juridique et
administratif visent spécialement à assurer la protection et le
maintien de la diversité biologique et des ressources naturelles et
culturelles. Il y a deux sortes d'Aires Protégées : des
Aires Protégées publiques, situées sur des terres
appartenant à l'Etat et des Aires Protégées
privées, qui appartiennent à un particulier8(*) ».
La définition d'une aire protégée
adoptée par l'UICN est la suivante : « Une portion de
terre ou de milieu marin, vouée spécialement à la
protection et au maintien de la diversité biologique, aux ressources
naturelles et culturelles associées ; pour ces fins, et
administré par des moyens ».
L'UICN a défini une série de catégories
de gestion des aires protégées en fonction des objectifs de
gestion. La définition de ces catégories et des exemples pour
chaque catégorie sont présentés dans Guidelines for
Protected Area Management Categories (UICN, 1994). Des commentaires sur le mode
de définition des catégories sont disponibles.
Tableau N°1 : Les six catégories
de gestion des APs
Catégorie
|
Nom
|
Définition
|
Ia
|
Réserve naturelle
intégrale: Aire protégée, administrée
principalement aux fins d'étude scientifique
|
Espace terrestre ou marin, comportant des
écosystèmes, des éléments géologiques ou
physiographiques ou encore des espèces remarquables ou
représentatives, administré principalement à des fins de
recherche scientifique et de surveillance continue de l'environnement
|
Ib
|
Zone de nature sauvage: Aire
protégée, administrée principalement aux fins de
protection des ressources sauvages.
|
Vaste espace terrestre ou marin, intact ou peu modifié,
ayant conservé son caractère naturel, dépourvu
d'habitation permanente ou importante, protégé et
géré dans le but de préserver son état naturel.
|
II
|
Parc national: Aire
protégée, administrée principalement dans le but de
préserver les écosystèmes et aux fins de
récréation
|
Zone naturelle, terrestre ou marine,
désignée a) pour protéger l'intégrité
écologique dans un ou plusieurs écosystèmes pour le bien
des générations actuelles et futures; b) pour exclure toute
exploitation ou occupation incompatible avec les objectifs de la
désignation; c) pour offrir des possibilités de visite,
à des fins scientifiques, éducatives, spirituelles,
récréatives ou touristiques, tout en respectant le milieu naturel
et la culture des communautés locales.
|
III
|
Monument naturel: Aire
protégée, administrée principalement dans le but de
préserver des éléments naturels spécifiques.
|
Aire contenant un ou plusieurs éléments naturels et
culturels particuliers d'importance exceptionnelle ou unique, méritant
d'être protégée du fait de 0sa rareté, de sa
représentativité, de ses qualités esthétiques ou de
son importance culturelle intrinsèque.
|
IV
|
Aire gérée pour l'habitat et les
espèces: Aire protégée,
administrée principalement aux fins de conservation, avec intervention
en ce qui concerne la gestion.
|
Aire terrestre ou marine faisant l'objet d'une intervention
active quant à sa gestion, de façon à garantir le maintien
des habitats ou à satisfaire aux exigences d'espèces
particulières.
|
V
|
Paysage terrestre ou marin
protégé: Aire protégée,
administrée principalement dans le but d'assurer la conservation de
paysages terrestres ou marins et aux fins récréatives.
|
Zone terrestre englobant parfois la côte et la mer, dont le
paysage possède des qualités esthétiques,
écologiques ou culturelles particulières, résultant de
l'interaction ancienne de l'homme et de la nature, et présentant souvent
une grande diversité biologique. Le maintien de
l'intégrité de cette interaction traditionnelle est essentielle
à la protection, au maintien et à l'évolution d'une telle
aire.
|
VI
|
Aire protégée de ressources naturelles
gérées: Aire protégée,
administrée principalement aux fins d'utilisation durable des
écosystèmes naturels.
|
Aire contenant des systèmes naturels, en grande partie non
modifiés, gérée de façon à assurer la
protection et le maintien à long terme de la diversité
biologique, tout en garantissant la durabilité des fonctions et des
produits naturels nécessaires au bien-être de la
communauté.
|
Une aire
protégée vise d'abord l'atteinte d'objectifs de conservation des
espèces et de leur variabilité génétique et du
maintien des processus naturels et des écosystèmes qui
entretiennent la vie et ses diverses expressions. Toute activité ayant
cours sur le territoire ou sur une portion de territoire d'une aire
protégée ne doit pas altérer le caractère
biologique essentiel de l'aire protégée.
Nous pouvons enfin définir les aires
protégées comme des territoires terrestres ou marins
établis par la loi, qui sont réglementés et
gérés à des fins de conservation. Elles comprennent les
parcs, les réserves fauniques et forestières et les autres aires
désignées par des lois fédérales, provinciales et
territoriales.
1.2. La gestion
Selon Larousse, le mot gestion est défini comme
étant « une action de gérer ;
d'administrer9(*) ».
L'Assistant René BITANGI note dans son cours de
Dynamique de Groupe que « la gestion est un processus
spécifique consistant en une activité de planification,
d'organisation et de contrôle par l'intermédiaire du personnel.
Elle est une activité qui transforme les ressources humaine et physique
inorganisées en réalisation utile et efficace. En outre, elle
améliore l'efficacité des efforts humains et permet à
l'entreprise de disposer des relations humaines les meilleures. Ces relations
humaines permettent à leur tour de résoudre des problèmes
socioprofessionnels et atteindre ainsi les objectifs assignés10(*) ».
Le Professeur MURHEGA définit la gestion dans son cours
de la Gestion du personnel que « c'est un acte d'une personne qui
intervient sans pouvoir légal dans les affaires d'une personne dans
l'intérêt et sans l'opposition de celui-ci. En outre, il
définit la gestion du personnel comme étant l'adaptation
permanente des affectations individuelles au besoin de l'entreprise et au
besoin de ceux qui oeuvrent11(*) ».
Selon certains auteurs de conservation de la nature, ils
définissent la gestion comme étant « l'ensemble
des techniques de contrôle de l'activité des organisations
(entreprises, administrations ou associations)12(*) ».
Pour notre part, nous définissons la gestion comme une
action par laquelle le personnel d'une entreprise tant publique que
privée intervient pour planifier, organiser et administrer toutes les
activités liées au bon fonctionnement de l'entreprise.
1.3. Le Personnel
Larousse définit le personnel comme un ensemble des
personnes employées dans un service, une entreprise13(*).
Loïc Cadin définit le personnel comme étant
constitué de non-cadres (ouvriers, employés, techniciens et
agents de maîtrise) ; il fait l'objet d'une gestion collective,
largement réglée par des accords collectifs, qu'ils soient
signés dans l'entreprise ou à un niveau supérieur (branche
ou région)14(*).
Nous pouvons de notre part définir le personnel comme
étant le moyen humain nécessaire mis à la disposition de
l'entreprise dont l'objectif principal est de faciliter un fonctionnement
harmonieux et efficace de l'ensemble humain dans ladite entreprise.
1.4. La Technologie
Abordant sur ce point, nous essayerons de donner quelques
définitions traitées dans les notes de cours du Professeur
KISANGANI E. de la Politique et Stratégie d'entreprise, dans lesquelles
il définit la technologie comme « la capacité
d'inventer un moyen reproductible qui peut générer des produits,
des processus ou des services nouveaux ou rénovés. Il continue en
disant selon HORWITCH que la technologie est un ensemble complexe des
connaissances, des moyens et de savoir faire organisé pour une
production15(*) ». Conformément aux nombreuses
classifications des technologies il va la présenter deux
seulement :
1. Selon MORAN, il y a technologie des produits,
c'est-à-dire incorporée dans le produit final remis aux clients,
la technologie de procédé, c'est-à-dire incorporée
dans le processus de fabrication, la technologie de gestion,
c'est-à-dire incorporée dans un processus de gestion
(exemple : l'organigramme structurelle).
2. Une deuxième classification distingue : la
technologie clé (celle qui touche un facteur-clé du
succès), la technologie de base (c'est-à-dire qui permet de
maintenir), la technologie de pointe (c'est-à-dire qui est entrain de
commencer mais qui promet et qui montre que l'avenir en dépendra.
Il s'agit en fait de savoir à quel moment il est bon
d'abandonner une technologie qui sera dépassée au profit d'une
technologie plus prometteuse ou moderne.
Selon MORAN : la gestion d'un patrimoine technologique
devrait traverser six phases :
1. L'inventaire : quelle technologie
aujourd'hui ?
2. L'évaluation en fonction du potentiel recelé
ou identifié ;
3. L'optimisation en cherchant la meilleure combinaison
possible ;
4. L'enrichissement consistant à renouveler, à
acquérir ;
5. La surveillance pour connaître l'environnement :
la veille ;
6. la sauvegarde pour se protéger des tiers.
La technologie se définit sur web
comme : « l'élaboration et le perfectionnement des
méthodes permettant l'utilisation efficace des techniques diverses
prises isolément, en groupe ou dans leur ensemble qu'il s'agisse de
techniques ou mécaniques, physiques ou intellectuelles en vue d'assurer
le fonctionnement des mécanismes de la production, de la consommation,
de l'information, de la communication, des loisirs, de la construction et de la
destruction, ainsi que des activités de la recherche artistique et
scientifique16(*) ».
Nous distinguerons trois technologies :
· Une technologie instrumentale qui se
développe depuis 3 millions d'années. Elle va des outils les plus
simples jusqu'aux microprocesseurs.
· Une technologie sociale qui se
manifeste par l'insertion d'idées ou d'objets dans le circuit social,
sur les plans financiers, industriels et politiques, par l'intermédiaire
de ceux qui représentent les différents secteurs et les
différents groupes de pression.
· Une technologie économique qui
concerne les principes et les techniques de rentabilisation des
investissements, ainsi que les études théoriques et leur mise au
point pratique par des techniciens à la disposition des
décideurs.
De tout ce qui précède, nous pouvons
définir la technologie comme étant une capacité qu'un
individu peut avoir pour élaborer et perfectionner les moyens techniques
en vue d'assurer le fonctionnement des mécanismes de toutes les
activités artistiques et scientifiques.
Section 2. Présentation de l'ICCN
2.1. Aperçu historique17(*)
En 1919, lors d'une visite aux Etats-Unis d'Amérique,
le roi Albert 1er de Belgique avait visité et admiré
le Parc National de Yellowstone, premier Parc National au monde,
créé en 1872.
Le naturaliste Américain Carl AKELEY avait pu
rencontrer le roi à cette occasion et avait attiré son attention
sur l'urgence d'une protection des gorilles de montagnes qui peuplent les
volcans éteints des Virunga.
Après un voyage d'exploration en 1921, les savants
belges ont été frappés par la richesse très
variée de la faune et de la flore du Congo belge et l'idée leur
est venue de créer des réserves destinées à
protéger les animaux et les plantes qui présentent un
intérêts spécial au point de vue scientifique.
C'est ainsi que l'Institut Congolais pour la Conservation de
la Nature, ICCN en sigle, tire ses origines le 21 avril 1925 avec la
création par un décret royal du Parc National Albert, l'actuel
Parc National des Virunga. Il est le premier Parc africain qui avait pour but
de protéger plus particulièrement le gorille de montagnes. Par la
suite, on y découvrit le gorille de plaine de l'Est.
L'Institut qui fut chargé de la gestion de ce premier
parc africain, en 1934, avait dans sa prévision la création
future des autres parcs nationaux, ce qui a fait qu'il prenne le nom de
l'Institut des Parcs Nationaux du Congo Belge (IPNB). Cette dénomination
se concrétisa 13 ans plus tard avec l'établissement des parcs
nationaux de la Garamba et de l'Upemba respectivement en 1938 et 1939. L'IPNB
allait, dorénavant s'occuper de trois parcs au lieu d'un seul. Durant
toute la période coloniale qui se termina en 1960, l'IPNB était
géré par un Comité de Direction qui avait son siège
à Bruxelles et dont les membres étaient nommés par
Bruxelles.
La gestion de l'IPNB à l'indépendance, passa des
mains des autorités Belges à celles Congolaises de
l'époque qui, en dépit de l'impréparation de manque de
formation adéquate, assumèrent avec compétence cette
lourde responsabilité et maintinrent le personnel subalterne en place et
en activités. C'est alors le ministre de l'agriculture qui se chargea de
la gestion des parcs nationaux de 1960 à 1969, en remplacement justement
du défunt Comité de Direction de Bruxelles.
Durant cette période, les Parcs Nationaux de l'Est ont
connu bien des événements : troubles relatifs à
l'accession du pays à l'indépendance, rébellion de 1964,
guerres perpétrées par les mercenaires. Malgré cette
dangereuse situation, le personnel resta en service. 23 Conservateurs et gardes
tombèrent d'ailleurs, armes à la main, en défendant,
héroïquement les Parcs Nationaux.
Aujourd'hui en dépit de la guerre, le personnel est en
place et, des gardes ont aussi péri. Cette Institution a plusieurs fois
changé de noms : IPNB en 1934, il devint Institut des Parcs
Nationaux (IPNC) en 1967 et Institut National de la Conservation de la Nature
(INCNC) en 1967. Depuis, sa dénomination a varié en fonction de
celle du pays. En 1975, Institut Zaïrois pour la Conservation de la Nature
(IZCN), quand le pays devint République du Zaïre.
Le Zaïre redevenu République Démocratique
du Congo en 1997, l'Institut a changé de nouveau le nom pour porter
celui de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN).
2.2. Statut juridique18(*)
L'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN
en sigle) est une Entreprise Publique à caractère Technique et
Scientifique, d'où sa « neutralité
politique ». Il est doté de la personnalité juridique
et régi par des lois de base dont :
· Ordonnance-loi n°69-041 du 22 août 1969
relative à la Conservation de la Nature ;
· Loi n° 75-023 du 22 juillet 1975 portant statut de
l'ICCN tel que modifié et complété par l'Ordonnance-loi
n°78-190 du 05 mai 1978 portant statut de l'ICCN ;
Loi n° 78-002 du 06 janvier 1978 portant dispositions
générales applicables aux Entreprises Publiques. En tant que tel,
il jouit d'une personnalité juridique propre et une autonomie
financière.
2.3. Objectifs et activités de l'ICCN
Conformément à l'Ordonnance-loi n° 75-023
du 22 juillet 1975 telle que modifiée et complétée par
l'Ordonnance-loi n° 78-190 du 5 mai 1978, l'Institut Congolais pour la
Conservation de la Nature a pour mandat :
· La Conservation de la Nature, c'est-à-dire
d'assurer la protection de la faune et de la flore dans les Réserves
Naturelles intégrales ou quasi intégrales ;
· De favoriser en ces milieux la recherche scientifique
et le tourisme dans le respect des principes fondamentaux de la Conservation de
la Nature ;
· De gérer les stations de capture établies
dans ou en dehors des Réserves.
Eu regard aux objectifs ci-dessus, l'ICCN réalise des
activités ci-après :
· Le renforcement de la loi par le développement
des activités d'anti-braconnage par le monitoring de
surveillance ;
· Le renforcement de la recherche et de la
coopération internationale ;
· La dynamique des populations ;
· Amélioration des infrastructures
immobilières, routières, touristiques, etc. ;
· Développement de l'Education mésologique
et de la gestion participative ;
· Amélioration des conditions sociales de son
personnel ;
· Renforcement de la capacité des ressources
humaines par la formation.
2.4. Organisation et fonctionnement de l'ICCN
En ce qui concerne le cadre organique, l'ICCN est doté
d'une Direction Générale chargée de coordonner l'ensemble
des activités dans les Parcs Nationaux et Réserves
réparties dans presque toutes les régions du Congo et dont le
siège social se trouve à Kinshasa. Avenue des Cliniques n°
13, Commune de la Gombe.
v Au niveau Central on compte 4 Directions :
une Direction Administrative et Financière une
Direction Technique une Direction des Domaines et Réserves une
Direction Scientifique
v Au niveau provincial il y a : une
Direction Provinciale Nord-Kivu à Bukavu un Bureau de Liaison au
Katanga à Lubumbashi
Ci-après, l'évolution de l'entreprise dans le
temps :
· Décret Royal du 21 avril 1925, créant la
première Réserve Naturelle Intégrale de la faune et de la
flore comprenant les Volcans Mikeno, Visoke et Karisimbi et
dénommé Parc National Albert avec une superficie de 20.000
ha ;
· Décret Royal du 09 juillet 1929 portant cette
étendue à 350.000 ha ;
· De 1925 jusqu'en 1959, c'était l'Institut des
Parcs Nationaux du Congo-Belge dirigé par un Président et un
Comité de direction dont le siège était à
Bruxelles ;
· De 1960 à 1969, les Parcs Nationaux sont pris en
charge par le Ministère de l'Agriculture, Direction des Eaux et
Forêts ;
· De 1969 à 1975 : création de
l'Institut National pour la Conservation de la Nature (INCN) relevant du Bureau
du Président de la République ;
· De 1975 : l'INCN devient IZCN (Institut
Zaïrois pour la Conservation de la Nature) relevant du Département
de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme ;
· De 1997, l'IZCN devient ICCN (Institut Congolais pour
la Conservation de la Nature) sous AFDL sans texte légal.
2.5. Les Aires protégées par l'ICCN19(*)
Les Aires Protégées de la République
Démocratique du Congo (RDC) sous la gestion de l'Institut Congolais pour
la Conservation de la Nature, ICCN en sigle, comprennent les Parcs Nationaux
ainsi que les Domaines et Réserves de chasse avec une superficie de
200.000 km². Elles représentent environ 8% de la superficie totale
du Pays (2.345.000 km²) dont la politique en matière de la
conservation est d'ériger 15% de territoire national en Aires
Protégées.
v Les Parcs Nationaux
· des Virunga,
· de la Garamba ,
· de Kahuzi-Biega,
· de la Salonga,
· de l'Upemba,
· de Kundelungu,
· de la Maiko,
· de Marin des Mangroves
v La Réserve
· Réserve à
Okapi
Les parcs de Virunga, Garamba, Kahuzi-Biega, Salonga et la
Réserve à Okapi sont des Sites du Patrimoine Mondial de
l'UNESCO.
La RDC possède beaucoup de Domaines de Chasse. La plupart
d'entre eux doivent être réévalués. Actuellement,
les plus viables sont : les Domaines de chasse :
· de
Bili-Uéré,
· des Azande,
· de Lubudi Sampwe
1. Le Parc National de KAHUZI-BIEGA(PNKB)
Il a été créé en 1970 avec une
superficie de 600.000 ha et reconnu comme Site du Patrimoine mondial en
1980.
La majeure partie de ce parc est située dans la cuvette
centrale de la R.D.C (province du Sud-Kivu). C'est une zone qui est
constituée par un relief des montagnes escarpées (monts Kahuzi et
monts Biega) entrecoupées de vallées profondes.
2. Le Parc National de Virunga (PNVi)
Créé en 1925 avec une superficie de 800.000 ha.
Ce Parc est reconnu comme Site du Patrimoine Mondial en 1979 ; il a
été subdivisé en 1960 entre le Rwanda, où il porte
le nom de Parc National des Volcans, en Ouganda sous le nom de Queen Elizabeth
National Park et la République Démocratique du Congo
(ex-Zaïre) au nom du Parc National des Virunga. Il est situé dans
la province du Nord-Kivu.
3. Le Parc National de la Garamba
Ce parc a été créé en 1938, avec
une superficie de 500.000 ha. Il est reconnu comme Site du Patrimoine Mondial
en 1980. Il est situé au Nord-Est de la Province Orientale, aux confins
de la République Démocratique du Congo (ex-Zaïre) et du
Soudan ; le Parc National de la Garamba est principalement
constitué par une vaste pénéplaine ondulée,
accidentée par quelques inselbergs granitiques et entillée par
des dépressions marécageuses ; les principaux cours d'eau
sont la Dungu, l'Aka et la Garamba.
4. Le Parc National de l'Upemba
Ce parc est créé en 1939, avec une superficie de
1.000.000 ha. Il est situé dans la province du Katanga à plus de
1.800 m d'altitude englobe une partie importante de la dépression du lac
Upemba. Il se caractérise par une très grande diversité
des milieux biogéographiques composés d'immenses horizons
entrecoupés de vallées profondes, de vastes plateaux (monts
Kibara), de fossés d'effondrement (Kamalondo), de nombreux cours d'eau
(Lufua, Lualaba,...), de chutes et de rapides.
5. Le Parc National de la Salonga
Ce parc est créé en 1970 sur une superficie de
3.600.000 ha. Il est reconnu comme Site du patrimoine mondial en 1984. C'est
incontestablement l'un des plus grands parcs d'Afrique (son territoire est plus
étendu que celui de la Belgique). Il est constitué de deux
blocs : le bloc Nord et le bloc Sud. Il est situé entre le
Bandundu, l'Equateur et les deux Kasaï.
6. Le Parc National de Maïko
Ce parc est créé en 1970, sur une superficie de
1.000.000 ha. Il est situé dans la province du Nord-Kivu, la province du
Maniema et la province Orientale. Il se caractérise par la
présence de trois espèces peu communes : le Gorille de
montagne, l'Okapi, et le Paon Congolais. Les autres espèces
présentes sont l'éléphant et le buffle de forêt, de
très nombreuses espèces d'antilopes parmi lesquelles plusieurs
Céphalophes.
7. Le Parc National de Kundelungu
Il est situé au Katanga avec ses 210.000 ha de
superficie totalement protégée. Le guépard y trouve un de
ses tous derniers refuges dans le territoire de la RDC à
côté d'autres spécialités caractéristiques de
la faune comme le zèbre, l'antilope rouane, l'hippotrague noir et le
grand koudou.
8. La Réserve Naturelle des
Mangroves
C'est une réserve qui a été
créée en 1992 avec une superficie de 100.000 ha. Cette
réserve est destinée à protéger un secteur de
forêt tropicale humide caractérisée en particulier par une
population de lamantins. Elle se situe au niveau du débouché du
fleuve Congo, sur le littoral de l'océan Atlantique.
Sa création récente n'a pas encore permis
d'obtenir d'informations précises sur les richesses biologiques.
Section 3. Le Parc National des Virunga20(*)
3.1. Historique
La RDC est cosignataire de toutes les Conventions
internationales en matière de la Conservation de la Nature. Sur le plan
mondial, elle est classée champion pour la richesse de sa
biodiversité. C'est à ce titre que le PNVi a reçu la
dignité d'être classé sur la liste des
« Sites du Patrimoine Mondial » depuis
1979. Mais, malheureusement, depuis l'afflux de plus de 700.000
réfugiés rwandais qui ont commis des dégâts
écologiques énormes, notre sanctuaire de la nature a
été classé sur la liste de « Site du
Patrimoine Mondial en péril » à l'occasion de
l'Assemblée Générale de l'UICN tenue à
Kinshasa/N'sele en 1995, laquelle fut adoptée le 28 octobre 1982.
Tous les textes légaux sont restés
inchangés et demeures d'application.
Il convient d'y ajouter le nouvel arrêté portant
n°016/RCD/DP-AGR-DR/2003 conférant un statut spécial
à la Réserve des Gorilles de Sarambwe dans le Domaine de Chasse
de Rutshuru.
3.2. Localisation
Le PNVi est situé au Nord -Est de la RDC, il partage la
frontière commune avec l'Uganda et le Rwanda. 95% sont situés
dans la province du Nord - Kivu et 5% sont situés dans la province
Orientale. Le PNVi d'une superficie d'environ 8.000 Km2
s'étend du Sud au Nord sur une longueur de près de 300 Km
à vol d'oiseau en plein coeur du Rift Albertin.
Il se situe depuis les rives septentrionales du lac Kivu par
1°35' de latitude Sud jusqu'à la rivière Puemba par
0°35' de latitude Nord. Sa largeur moyenne dépasse rarement 50 Km
à vol d'oiseau, soit 29°1' à 30°1' de latitude Est. Le
PNVi comprend une partie du Lac Edward, la vallée de la SEMLIKI, des
parties des vallées de la Rwindi, d'Ishasha et de la Rutshuru au sud du
lac, la portion des Virungas se trouvant au Congo et une partie du
Ruwenzori.
Les lacs Edward et Albert appartiennent au système
fluvial du Nil, tandis que le lac Kivu à celui du Congo. Le Parc
présente un certain nombre de particularités dont : les eaux
thermales de la plaine de la Rwindi, le massif volcanique des Virungas
abritants des volcans éteints et actifs comme Nyamulagira et Nyiragongo.
Ce parc enregistre à certains endroits la plus faible
pluviométrie et, à d'autres, la plus haute pluviomètrie
qui soit en RDC : 500 mm des pluies près du lac Edward et plus de
3.000 mm sur le flanc Ouest du Ruwenzori. Il étonne par sa
diversité de reliefs et d'habitats : lacs à de
différentes altitudes, marécages, savanes et plaines de lave,
forêt dense équatoriale de basse altitude, glaciers et neige en
permanence au pic de Ruwenzori, tout ceci se trouve au PNVi.
3.3. Statut juridique
Le Parc National des Virunga est érigé en
Réserve Naturelle Intégrante depuis sa création par le
décret royal du 21 avril 1925, sous l'appellation du Parc National
Albert, il a une superficie de 8.000 km2. Ses limites ont ensuite
été modifiées par le décret du 12/12/1935. Ce parc
est situé à l'Est de la R.D.C (entre les latitudes OE55' Nord et
1E35' Sud, et les longitudes 24E10' Est et 30E00' Ouest), à
la frontière avec l'Ouganda et le Rwanda. Le « Sanctuaire des
Gorilles » (2.900 hectares) en Ouganda et le Parc National des
Volcans (23.000 hectares) au Rwanda lui sont contigus.
3.4. Objectifs du PNVi
« Les objectifs sont SMART c'est-à-dire ils
sont Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalisables et
inscrit dans le Temps21(*) ».
En fait, toute action s'assigne un ou des objectifs. Ces
derniers sont fixés soit par les individus qui les poursuivent, soit
avec la participation d'autres personnes ou encore exclusivement par les
autres.
Ainsi, les objectifs du PNVi sont les suivants :
- Assurer sous l'autorité du Ministère de
l'environnement ; conservation de la nature et Tourisme ; la
protection de la Faune et de la Flore dans les réserves naturelles
intégrale ou quasi intégrale ;
- Favoriser la recherche scientifique et le tourisme dans le
respect des principes fondamentaux de la conservation de nature ;
- Gérer les stations dites « de
capture » établies dans ou en dehors des
réserves ;
- Gérer les domaines et réserves de chasse de
son entités.
3.5. Climat
Il est très varié, conséquence de
variation altitudinal considérable.
3.6. Flore
De part son étendue, sa position géographique
à cheval sur l'équateur et en zone de transition entre deux
grandes régions biogéographiques (Guinéenne et Soudano -
Zambézienne) et à son relief accidenté, ce parc
possède une végétation extrêmement variée
comprenant la forêt ombrophile au Nord, la savane à Capparis,
Euphorbia pennisetum et Hypparhenia dans la partie centrale, les forêts
de bambous et Hagenia sur les volcans actifs et éteints de la
chaîne des Virunga au sud. Elle a une végétation
étagée allant des Hypericum, Hagenia, Dendrosenecio et Lobella
aux neiges éternelles des sommets du Ruwenzori en passant par les
mousses et les lichens.
3.7. Faune
La grande variété de biotopes se traduit au
niveau de la faune, par une très grande diversité
d'espèces. En effet, on y rencontre l'éléphant (Loxodonta
africana), l'hippopotame (Hippopotamus amphibius), le buffle (Syncerus caffer),
la variété d'antilopes (Kob, Waterbuck, Topi), les
phacochères, les lions, les différents types de singes dans la
plaine centrale de la Rwindi, colonies de pélicans dont celle de la
Rutshuru, gorilles de montagne (Gorilla beringei) et les chimpanzés de
l'Est (Gorilla gorilla graueri), Okapis (okapia johnstoni), espèce
endémique au Congo, Bongo (Tragelaphus euryceros) et l'Hylochère
(Hylochoerus meinertzhagui) dans la forêt ombrophile de l'extrême
Nord et, enfin, nombreux oiseaux dont plusieurs sont des espèces
migratrices. C'est qui a été à la base de la
création d'un centre de Baguage et de recherche ornithologique de
Lulimbi.
3.8. Infrastructures
Du point de vue de la conservation, le PNVi comprenait trois
secteurs de gestion : Rwindi au Centre, Rumangabo au Sud et Mutsora au
Nord. En raison de la complexité de sa gestion suite à sa forme
géographique et autres problèmes auxquels il est soumis, le PNVi
est subdivisé en quatre secteurs : Nord, Centre, Est et Sud
dirigés respectivement à partir des stations de MUTSORA, RWINDI,
LULIMBI et RUMANGABO. Le Domaine de Chasse de Rutshuru est une réserve
apparentée au PNVi et constitue sa principale zone tampon. Une
unité spéciale d'intervention, très forte et
constituée d'une trentaine d'hommes bien formés, est
installée à la Station de Kabaraza et peut intervenir à
tout moment requis partout dans le parc pour soutenir l'action des autres
gardes.
Toutes ces composantes constituent le Site du PNVi et sont
gérées comme une unité écologique à partir
de la Direction du Site basée à Goma, Chef lieu de la Province du
Nord-Kivu. Le Directeur de Site est assisté de deux Chefs de
Section : l'un chargé des questions Techniques et Scientifiques et
l'autre de l'Administration et des Finances.
1. La Station de Rumangabo
Cette station a une superficie de 225.000 ha ; elle est
subdivisée en deux secteurs (Nyamulagira et Mikeno). Ces secteurs sont
essentiellement dominés par les volcans :
- A l'Est : la chaîne de 4 volcans relativement
éteints : Mikeno (4.437 m), Karisimbi (4.506 m), Visoke (3.711 m)
et Sabinyo (3.534 m).
- A l'Ouest : la chaîne de 2 volcans toujours en
activités : Nyiragongo (3.470 m) et Nyamulagira (3.056 m).
2. Station de la Rwindi
Elle a une superficie d'environ 115.000 ha ; c'est une
station qui est constituée par la plaine alluviale des rivières
Rwindi et Rutshuru ; Elle est bordé à l'Ouest par la
chaîne de Mitumba, dite aussi « Crête
Congo-Nil » ou « Partage des eaux du Congo
et du Nil » et à l'Est par la rivière
Rutshuru. Elle est voisine du Queen Elizabeth National Park. La station de la
Rwindi se partage avec la station de Mutsora l'immense nappe d'eau du lac
Albert (225.000 ha et 916 m d'altitude).
3. Station de Lulimbi
Elle est d'une superficie d'environ 115.000 ha ; la
station est caractérisée essentiellement par la plaine alluviale
de la rivière Ishasha constituant une frontière naturelle entre
la RDC et l'Uganda. Le Queen Elisabeth National Park lui est contigu. Il y a
échanges. Pour ce, il y a restauration des espèces
animales : troupeaux des antilopes, buffles et hardes
d'éléphants.
4. Station de Mutsora
Elle a une superficie de 330.000 ha. Elle est essentiellement
constituée par la plaine alluviale de la Semliki, rivière
à partir de laquelle les eaux du lac Edouard se déversent dans le
lac Albert.
Au Sud, c'est la savane jusqu'au pont Beni. Au Nord, c'est la
grande forêt ombrophile équatoriale. Cette plaine est
bordée à l'Ouest par la chaîne de Mitumba et à l'Est
par le versant congolais du Massif du Ruwenzori culminant vers 5.119 m par le
Pic Marguerite.
5. Station de Kabaraza
Le Site du PNVi compte en outre une unité
spéciale d'intervention rapide basée à Kabaraza
près du Pont de la Rutshuru à Mabenga.
6. Le Domaine de Chasse de Rutshuru (DCR)
Il s'adjoint au Site du PNVi. Le DCR dont une partie
(#177;95%) est occupée par des populations des groupements de Binza et
Bukoma. Par ailleurs, la réserve des gorilles de Sarambwe a reçu
un statut spécial édicté par l'Arrêté
départemental n° 016/RCD/DP-AGR-DR/2003.
3.9. Organigramme et Fonctionnement
3.9.1. Organisation
Le personnel du PNVI est subdivisé en trois
catégories :
· le personnel administratif : Constitué par
les cadres administratifs et le personnel de maintenance ;
· le personnel technique : Constitué par les
Conservateurs et les gardes de surveillance
· le personnel scientifique qui comprennent notamment les
chercheurs.
Pour se faire une idée exacte de la structure
fonctionnelle du PNVi, nous présentons ci-après l'organigramme de
ce parc.
.
9.5.2. Organigramme du Pnvi
Direction Provinciale
Partenariat/ONGs de conserv.
Avocat Conseil
Secrétariat
S/Section :
- Trésorerie
- Caisse
- Représentant personnel
S/Section :
- Banque
- SYGIAP
- LEM
Section Adm. et Finan.
Section Technique et Scient.
Chef de service chargé de:
- Aménagement et gestion des Aires
Protégées
- Monitoring et surveillance des écosystèmes
- Monitoring de santé du potentiel faunique, formation,
conservation communautaire, banque des données
- Service planification
- Domaine de chasse
Chef de service chargé de:
- Comptabilité
- Finances : analyse et consolidation
- Inventaires extra-comptables
- Tourisme
- Relation publique, protocole et services
généraux
- Administration et gestion des ressources humaines
Source : Direction Provinciale de l'ICCN/Nord-Kivu
1 ou 2 chargés du monitoring :
Suivi, Recherche, Monitoring, planification, Banque de
données
1 C.A. chargé de : Surveillance, Aménagement,
poursuites judiciaires investissements : équipements et
infrastructures immobilières et routières : Matériel
d'ordonnancement
Adjoint au Conservateur
Secrétariat
Comptabilité
Conservateur Chef de Station
1 représentant du personnel :
Administration, gestion ressources humaines, relations
extérieures
1 CA chargé de : Conservation communautaire :
gestion participative, Partenariat
5.9.3. Fonctionnement
Beaucoup d'entreprises ne connaissent pas, à quelques
unités près, leur effectif à un moment donné.
Le PNVi fonctionne avec trois catégories
d'agents :
1. le cadre de commandement ;
2. le cadre de collaboration ;
3. l'agent d'exécution.
Chapitre 2ème
PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES
D'ENQUETE
Section 1. Aspect méthodologique
1.1. Description de
l'enquête
Nous avons structuré notre population en deux
catégories du personnel de l'ICCN/PNVi notamment les gardes de
surveillance et le personnel administratif. Dans chaque catégorie, nous
avons tiré un échantillon représentatif sur lequel a
porté notre enquête. L'enquête a commencé le
10/11/2005 et s'est terminée le 20/03/2006. Elle s'est
déroulée surtout au Centre de formation de gardes à
Ishango (à Beni) et à la Direction provinciale de
l'ICCN/Nord-Kivu à Goma. Certains enquêtés ont
accepté de collaborer mais d'autres qui ont refusé de
répondre, nous avons respecté leur attitude.
Notons cependant qu'à l'ICCN, tout personnel est
appelé « Garde parc » quelque soit la position
occupée ; la différence est au niveau de fonction et grade
de chacun. Donc, tout le personnel administratif y compris le Directeur
provinciale est appelé « garde parc ».
1.1.1 Instrument de l'enquête
Le questionnaire d'enquête a été soumis
individuellement aux gardes de surveillance (agent technique) et au personnel
administratif de l'ICCN/PNVi. Il leur a été distribué en
leur milieu de travail, à domicile, en formation et ailleurs.
Pour avoir plus de données, et approcher plus de
réalité, nous avons travaillé dans un Organisme Non
Gouvernemental, partenaire de l'ICCN/PNVi (Société Zoologique de
Londres, ZSL en sigle) pendant un an ; nous avons aussi passé notre
stage d'un mois au sein même de l'ICCN/PNVi (Direction
provinciale) ; ce qui nous a permis d'entrer en contact avec tous les
services organisés. En plus donc de la documentation et du
questionnaire, l'observation participante a été un outil
indispensable pour récolter des données.
1.1.2 Echantillon d'étude
« Un échantillon est une fraction
représentative d'une population ou d'un univers statistique22(*) ». Pour accéder aux
données, nous avons soumis 170 questionnaires écrits à
toutes les deux catégories confondues (gardes de surveillance et agent
administratif) de l'ICCN/PNVi, mais 150 seulement ont été
récupérées, d'où une mortalité
expérimentale de 20.
Nous estimons que notre échantillon est
représentatif pour chaque catégorie.
Tableau N° 2 : Répartition de
l'échantillon d'enquête
N°
|
Catégorie
|
Effectif
|
Pourcentage
|
1
|
Gardes de surveillance
|
103
|
68,67
|
2
|
Agent administratif
|
47
|
31,33
|
Total
|
150
|
100
|
Source : Nos enquêtes
De la population totale, l'ICCN/PNVi compte au total 570
agents dont 86 agents administratifs et 484 agents techniques (scientifique et
de surveillance). C'est sur cette population que nous avons extrait un
échantillon de 150 enquêtés.
1.1.3 Traitement des données
Pour analyser les résultats de notre enquête,
nous avons, comme signalé ci-haut, groupé notre population en
deux catégories notamment les gardes de surveillance (agent technique)
et agent administratif de l'ICCN/PNVi, ceci nous a permis d'analyser les
opinions des uns et des autres.
Tableau N° 3 : Répartition des
enquêtés par âge et par sexe
Age
|
Sexe
|
Effectif
|
Pourcentage
|
M
|
F
|
[14-20[
|
3
|
0
|
3
|
2
|
[20-26[
|
14
|
1
|
15
|
10
|
[26-32[
|
27
|
3
|
30
|
20
|
[32-38[
|
13
|
0
|
13
|
8,67
|
[38-44[
|
11
|
0
|
11
|
7,33
|
[44-50[
|
39
|
1
|
40
|
26,67
|
[50-56[
|
26
|
0
|
26
|
17,33
|
Plus de 56
|
12
|
0
|
12
|
8
|
Total
|
145
|
5
|
150
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Le tableau ci-dessus montre que l'ICCN/PNVi utilise plus un
personnel masculin que féminin, c'est-à-dire 145 hommes soit
96,67% contre 5 femmes soit 3,33% ;
Nous remarquons en plus que la majorité du personnel
de l'ICCN/PNVi varie entre l'intervalle d'âge de 44-50 ans soit 26,67%.
Ensuite viennent les intervalles 26-32 ans soit 20% ; 50-56 ans soit
17,33% ; 20-26 ans soit 10% ; 32-38 ans soit 8,67% ; plus de 50
ans soit 8% et 14-20 ans soit 2%.
Nous pouvons dire en définitif que l'ICCN/PNVi a un
personnel qui tend à la vieillesse car, sur l'ensemble du personnel
enquêté, 78 enquêtés soit 52% se trouvent dans les
intervalles d'âge 44-50 ans ; 50-56 ans et plus de 56 ans.
Les gardes de surveillance doivent être en principe
des hommes forts physiquement, capables de circuler à pieds, en pleine
forêt avec leurs Kits de ration et médicament, armes,
matériels de communication, ...Comment alors un vieux de plus de 50 ans
peut-il marcher à pieds, dans les épines et comment va-t-il
assurer un bon travail de surveillance car 52% des gardes ont plus de 44 ans
alors que les textes (convention collective) stipulent qu'ils ne doivent pas
dépasser 40 ans.
Tableau N° 4 : Répartition des
enquêtés selon les secteurs
Secteur
|
Sexe
|
Effectif
|
Pourcentage
|
M
|
F
|
DP
|
3
|
2
|
5
|
3,33
|
MA
|
39
|
1
|
40
|
26,67
|
RW
|
34
|
1
|
25
|
23,33
|
KB
|
11
|
0
|
11
|
7,33
|
DCR
|
9
|
0
|
9
|
6
|
LU
|
19
|
0
|
19
|
12, 67
|
PV
|
30
|
1
|
31
|
20,67
|
Total
|
145
|
5
|
150
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Nous avons constaté que sur 150
agents enquêtés, la majorité des agents
enquêtés sont de la station de Mustora avec un effectif de 40
agents soit 26,6% suivis de la Rwindi : 35 agents soit 23,33% ;
Rumangabo : 31 agents soit 20,67% ; Lulimbi : 19 agents soit
12,67% ; Kabaraza : 11 agents soit 7,33% ; Domaine de Chasse de
Rutshuru : 9 agents soit 6% et la DP : 5 agents soit 3,33%. Les 5
agents de sexe féminin sont retrouvés à la DP (avec 2
agents) ; Mustora (1 agent) ; Rwindi (1 agent) et Rumangabo (1
agent).
Sans entrer dans une étude approfondie et
certainement philosophique des rapports entre l'homme et la nature, on peut
noter l'évolution qui passe d'une totale dépendance de l'homme
à la nature, par les fruits et la crainte des aléas climatiques
par les tribus de chasseur-cueilleur, à l'apparente indépendance
de l'homme moderne. Ce dernier a longtemps cru pouvoir s'affranchir de son
milieu en le transformant et en le domestiquant, voire en l'asservissant
grâce à la technique ou à la technologie23(*). Dans les paragraphes qui vont
suivre, nous allons décrire la manière dont les Ressources
humaines du PNVi sont gérées et leur accès aux Nouvelles
technologies de l'information.
Le niveau d'étude du personnel de
l'ICCN/PNVi
L'étude est considérée aujourd'hui par
certains comme un atout dans l'occupation professionnelle, il sied de remarquer
qu'elle est un facteur très important dans l'épanouissement de
l'homme car, l'occupation de certains postes nécessite un niveau
d'étude exigé.
Les données dans le tableau ci-après nous
montrent le niveau d'études des agents de l'ICCN/PNVi.
Tableau N° 5 : Répartition des
enquêtés par niveau d'étude
Catégorie
Niveau d'étude
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Agents administratifs
|
Gardes de surveillance
|
Agents administratifs
|
Gardes de surveillance
|
Licence
|
3
|
0
|
6,38
|
0
|
Graduat
|
5
|
0
|
10,64
|
0
|
Diplôme d'Etat
|
19
|
6
|
40,43
|
5,82
|
Humanités incomplètes
|
13
|
31
|
27,66
|
30,10
|
Etude primaire
|
7
|
37
|
14,89
|
35,92
|
Sans étude
|
0
|
29
|
0
|
28,16
|
Total général
|
47
|
103
|
100
|
100
|
Source : Nos enquêtés
Commentaire : Nous constatons pour les
agents administratifs que sur 47 enquêtés, 19 agents soit 40,43%
ont des diplômes d'Etat ; 13 agents soit 27,66% n'ont pas de
diplômes d'Etat mais ils ont fréquenté l'école
secondaire ; 7 agents soit 14,89% sont de niveau primaire ; 5 agents
soit 10,64% ont des diplômes de graduat et 3 agents soit 6,38% ont des
diplômes de licences. Tandis que pour les gardes de surveillance, sur 103
agents enquêtés, 37 agents soit 35,92% sont du niveau primaire, 31
gardes soit 30,10% n'ont pas de diplômes d'Etat mais ils ont
fréquenté l'école, 29 gardes soit 28,16% n'ont pas
étudié et 6 gardes soit 5,82% ont des diplômes d'Etat.
Aucun garde de surveillance n'a de diplôme universitaire. Un personnel
pareil ne sera pas apte pour accéder aux nouvelles technologies de
l'information telles que l'ordinateur, GPS, ...
Section.2. Du Personnel du PNVi
Chaque entreprise quelque soit sa taille est appelée
à utiliser un personnel ; car la réussite ou l'échec
de celle-ci en dépend. Le PNVi emploi pour exécuter ses
activités un personnel réparti dans les services :
Administratif, technique et scientifique.
Au fil des années, les effectifs ont soit
diminué soit augmenté. La diminution est due soit à
l'insécurité dans le parc par des inciviques ; causant ainsi
la mort de certains agents notamment les gardes du parc soit la
révocation d'autres agents pour s'être impliqué dans la
destruction des écosystèmes du parc (braconnage, coupe de
bois,...)
L'augmentation est due aux besoins de sécuriser le parc
en effectuant des patrouilles. Dans ce cas, on recrute surtout les gardes
parcs ou agent de surveillance et autres travailleurs.
Le tableau suivant nous renseigne sur les effectifs du
personnel pour les années 2003 à 2005 au PNVI.
Tableau N°6. Répartition des effectifs du
personnel au PNVi par secteur de 2003 à 2005
Intitulé
|
Direction Provinciale
|
Station de Mutsora
|
Station de la Rwindi
|
Station de Kabaraza
|
DCR
|
Station de Lulimbi
|
Station de Rumangabo
|
Total
|
2003
|
2004
|
2005
|
2003
|
2004
|
2005
|
2003
|
2004
|
2005
|
2003
|
2004
|
2005
|
2003
|
2004
|
2005
|
2003
|
2004
|
2005
|
2003
|
2004
|
2005
|
2003
|
2004
|
2005
|
Cadres techniques
|
3
|
3
|
2
|
11
|
11
|
11
|
8
|
8
|
8
|
4
|
4
|
4
|
4
|
4
|
4
|
4
|
4
|
2
|
12
|
12
|
12
|
46
|
46
|
43
|
Cadres Scientifique
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1
|
1
|
1
|
-
|
-
|
-
|
1
|
1
|
1
|
Cadres Administratifs
|
3
|
3
|
5
|
3
|
3
|
3
|
4
|
4
|
3
|
-
|
-
|
-
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
5
|
5
|
4
|
18
|
18
|
18
|
Agents Administratifs
|
4
|
4
|
5
|
7
|
7
|
7
|
15
|
15
|
12
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
8
|
8
|
8
|
31
|
31
|
36
|
65
|
65
|
68
|
Agents de surveillance
|
-
|
-
|
-
|
94
|
94
|
97
|
112
|
112
|
113
|
44
|
44
|
45
|
21
|
21
|
23
|
76
|
76
|
76
|
85
|
85
|
86
|
432
|
432
|
440
|
Total
|
10
|
10
|
12
|
115
|
115
|
118
|
139
|
139
|
136
|
48
|
48
|
49
|
26
|
26
|
28
|
91
|
91
|
89
|
133
|
133
|
138
|
562
|
562
|
570
|
Source : Direction provinciale de l'ICCN / PNVi
Tableau N°6. Répartition des effectifs du
personnel au PNVi par secteur de 2003 à 2005 (Suite)
Intitulé
|
Total Général/3 ans
|
Moyenne/an
|
Pourcentage
|
Cadres techniques
|
135
|
45
|
7,97
|
Cadres Scientifique
|
3
|
1
|
0,18
|
Cadres Administratifs
|
54
|
18
|
3,69
|
Agents Administratifs
|
198
|
66
|
11,69
|
Agents de surveillance
|
1.304
|
434,66
|
76,97
|
Total
|
1.694
|
564,66
|
100
|
Source :
Direction provinciale de l'ICCN / PNVi
Commentaire : Nous remarquons que
pendant cette période l'ICCN/PNVi ne fonctionne qu'avec un seul cadre
scientifique qui est basé à la station de Lulimbi mais dans tout
le Site, il n'y a pas d'agents scientifiques. Ce qui montre que le service de
la recherche scientifique est en veilleuse. On remarque aussi que le PNVi
compte un nombre insuffisant de cadres alors que les activités qu'il
organise nécessitent des cadres et agents bien formés et
qualifiés.
Les agents de surveillance seuls, représentent 76,97%
contre 7,97% des cadres techniques ; 0,18 % des cadres
scientifiques ; 3,69% des cadres administratifs et 11,69% des Agents
administratifs.
Pour avoir accès aux informations fiables sur la
protection du parc ; il est nécessaire d'avoir un personnel
scientifique bien formé qui permettra de faire des récoltes et
analyses des données sur le terrain en vue d'adapter la nouvelle
technologie de l'information par tous les agents du PNVi sur la conservation
du parc.
2.1. Des
critères de recrutement du personnel du PNVi
La qualité d'un recrutement est le résultat
de l'adéquation existant entre la personne recrutée et le poste
à pourvoir. Elle repose sur une bonne définition et une
description réaliste du poste à pourvoir, sur l'identification du
profil correspondant, sur la recherche fructueuse du candidat compétent
et enfin, sur son intégration réussie dans l'entreprise.
Au PNVi, l'engagement a pour objet de pourvoir à la
vacance d'un emploi permanent. L'engagement peut
également avoir lieu dans le but d'occuper un poste nouvellement
créé et budgétairement prévu.
Faute de recrutement, le personnel de l'ICCN/PNVi se tarit et
la survie de l'entreprise est menacée24(*).
Pour être engagé au PNVi, il faut satisfaire aux
conditions
suivantes 25(*):
1. Etre de nationalité congolaise
2. Etre âgé de 16 ans au moins et de 40 ans au
plus
3. Etre porteur d'un diplôme ou titre requis pour
l'exercice des fonctions considérées et avoir subi avec
succès l'épreuve de recrutement par voie de concours
d'examen ;
4. Etre reconnu physiquement apte par un médecin
agréé par l'Etat et désigné par l'ICCN ;
5. Etre de bonne moralité et ne pas avoir
d'antécédents judiciaires.
Il ne peut être dérogé à la limite
d'âge fixée à l'alinéa précédent, les
candidats porteurs de diplômes et titres équivalents du niveau
supérieur ou universitaire.
« Si les tests peuvent remplir un rôle
efficace en sélectionnant les individus possédant les talents
requis pour un poste donné, cela ne signifie pas qu'il faut leur
accorder une confiance aveugle et refuser d'en faire la critique afin de
déceler les inconvénients et dangers que leur application peut
éventuellement provoquer dans la pratique26(*) ». Ainsi, à
l'ICCN, les épreuves de recrutement sont assurées par un jury
désigné par l'Administrateur Délégué
Général qui comprendra à son sein un Président, un
Délégué Syndical, le Directeur de la Direction
concernée ou son Délégué, le chef de service
gestion des ressources humaines et le conseiller juridique.
Seuls les candidats ayant obtenu le maximum de points
exigés ou s'étant classés en ordre utile peuvent
être engagés à l'issu du concours.
Toutefois, à qualification et côtes
égales, priorité d'engagement sera donnée parmi les
candidats :
1. Aux agents licenciés par suite de suppression
d'emploi dictée par des raisons d'ordre économique, dans la
mesure où ils disposent des aptitudes professionnelles requises par
l'occupation de l'exercice de la fonction ;
2. Aux enfants et/ou conjoints des agents en services,
retraités, invalides ou décédés
L'Institut se réserve cependant, le droit de
vérifier à tout moment l'authenticité de diplôme et
titres présentés à l'engagement ou déposés
dans le dossier de l'agent.
La période probatoire
Au sens de la convention collective de l'ICCN, l'engagement
a pour objet de pourvoir à la vacance d'un emploi
permanent, comme nous l'avons dit dans le paragraphe
précédent.
Tout candidat ayant satisfait aux conditions de recrutement et
dont le contrat a été signé est soumis à un essai
dont la durée ne peut être supérieur au délai
nécessaire pour mettre à l'épreuve la personne
engagée, compte tenu de la technique et des usages de la profession.
La durée de la période d'essai est fixée
à :
· 2 mois pour les agents d'exécution ;
· 3 mois pour les agents de collaboration
· 6 mois pour les agents de commandement et de
direction
· 6 mois pour les agents de corps techniques et
scientifiques
La période probatoire permet au chef technique de se
rendre
compte des aptitudes morales, professionnelles et
intellectuelles du candidat.
Sauf notification préalable d'un essai non concluant,
l'expiration de la période probatoire entraîne l'engagement
définitif du candidat à son grade de recrutement.
a) De la connaissance des critères de recrutements par
les agents du PNVi
« Les critères de recrutement du personnel
d'une entreprise sont reconnus par celui-ci et les candidats qui seront
recrutés27(*) ».
Le tableau suivant retrace cet état de chose.
Tableau n° 7 : De la connaissance des
critères de recrutement par les enquêtés
N°
|
Avez-vous de connaissance sur les critères de recrutement ?
|
Effectif
|
Pourcentage
|
1
|
Oui
|
108
|
72
|
2
|
Non
|
23
|
15,33
|
3
|
Pas de réponse
|
19
|
12,67
|
TOTAL
|
150
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Conformément au tableau ci-haut
dressé, on remarque que 108 agents enquêtés soit 72%
confirment connaître les critères de recrutement contre 23 agents
soit 15,33% qui n'ont aucune connaissance sur les critères de
recrutement. Notre estimation montre que 15,33% de gardes qui ne connaissent
pas les critères de recrutement n'est pas un nombre à
négliger. C'est une anomalie dans une grande entreprise comme l'ICCN,
d'engager environ 23 personnes qui ignorent les critères de recrutement.
Au fait, les critères de recrutement doivent être connus par tout
le personnel de l'entreprise.
b) De la qualité des critères de recrutement au
PNVi
Il est souhaitable que les critères de recrutement
soient d'une bonne qualité. Nous remarquerons les appréciations
des agents du PNVi sur la qualité des critères du recrutement
dans le tableau ci-dessous.
Tableau n°8 Les appréciations de la
qualité des critères de recrutement par les
enquêtés
N°
|
Comment appréciez-vous la qualité de critère de
recrutement ?
|
Effectif
|
Pourcentage
|
1
|
Très bonne
|
96
|
64
|
2
|
Bonne
|
23
|
15,33
|
3
|
Un peu bonne
|
05
|
3,33
|
4
|
Mauvaise
|
07
|
4,67
|
5
|
Pas de réponse
|
19
|
12,67
|
TOTAL
|
150
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Nous remarquons sur ce tableau que sur
96 agents enquêtés, soit 64%, ont déclaré que les
critères de recrutement appliqués à l'ICCN sont de
très bonne qualité, 23 agents soit 15,33% disent qu'ils sont de
bonne qualité et 05 agents soit 3,33% déclarent qu'ils sont un
peu de bonne qualité. Par contre 7 agents soit 4,67%, estiment que ces
critères sont de mauvaise qualité, alors que 19 agents soit
12,67% n'ont pas d'opinion.
c) Du respect des critères de recrutement
Lorsque dans une entreprise il y a des critères de
recrutement, c'est pour qu'ils soient respectés dans leur application.
Cela est vérifié dans le tableau ci-dessous.
Tableau N°9 : Appréciation des
enquêtés sur le respect de critères de recrutement
N°
|
Les critères de recrutement sont-ils respectés ?
|
Effectif
|
Pourcentage
|
1
|
Oui
|
19
|
12,67
|
2
|
Non
|
122
|
81,33
|
3
|
Pas de réponse
|
09
|
6,00
|
Source : Nos enquêtes
TOTAL
Commentaire : Nous constatons que 19 agents seulement
soit 12,67% ont confirmé que l'ICCN/PNVi respecte les critères de
recrutement. Par contre, la majorité des agents : 122
enquêtés soit 81,33% ont répondu négativement alors
que 9 agents soit 6% n'ont rien répondu. Une telle pratique
développe la haine, l'incohérence et l'incompétence au
sein du personnel et cela constitue par conséquent un obstacle à
la réalisation des objectifs de l'entreprise.
2.2. De la
formation en cours d'emploi
« La formation du personnel est parmi les moyens
qu'une entreprise peut utiliser pour s'adapter aux changements prévus ou
actuellement ressentis à l'efficacité et à la
rentabilité de l'entreprise28(*) ». Pour savoir la manière dont l'ICCN/PNVi
procède à la formation en cours d'emploi ; nous avons
recueillis les réponses de certains gardes interviewés dans le
tableau ci-dessous :
Tableau N°10 Appréciation des agents sur la
formation organisée
N°
|
La formation est-elle bien organisée ?
|
Effectif
|
Pourcentage
|
01
|
Oui
|
43
|
28,67
|
02
|
Non
|
87
|
58
|
03
|
Sans réponse
|
20
|
13,33
|
Total
|
150
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Pendant cette période
d'enquête, on constate que la formation en cours d'emploi n'était
pas accordée à tout le personnel ; certains agents ont
été ciblés par la hiérarchie pour suivre la
formation dans le pays ou en dehors du pays. Ceci étant, 87 gardes soit
58% déclarent que la formation n'était pas organisée
à tous les agents, mais seulement à une certaines
catégories. Par contre 43 gardes soit 28,67% confirment que la formation
était souvent organisée par les partenaires de l'ICCN et non par
l'ICCN lui-même et 20 agents soit 13,33% se sont abstenus. Nous pouvons
en plus dire que l'ICCN a des difficultés d'organiser des formations en
cours d'emploi car, il court les mêmes problèmes que toutes les
autres entreprises de l'Etat qui ne disposent pas des moyens nécessaires
pour organiser certaine formation des agents malgré l'encaissement des
recettes internes qui sont toujours détournées par sa
hiérarchie.
2.3. De la
rémunération du personnel de l'ICCN/PNVi
« Si le salaire en tant que tel ne peut constituer
à lui seul un facteur de motivation, il a un pouvoir multiplicateur en
tant que signe de reconnaissance de l'accomplissement29(*) ».
Par ailleurs, en interrogeant certains agents de
l'ICCN/PNVi, nous apprenons que depuis plusieurs années, ils ne sont
plus rémunérés, ils se contentent seulement de la prime
payée par les partenaires. Ainsi, l'ICCN/PNVi accorde à ses
agents les primes ci-après, dont l'énumération n'est pas
limitative : prime de diplôme, de responsabilité, de risque,
de fidélité, de mérite spécial, de vie
chère, de représentation, de prestations supplémentaires,
de caisse ou d'argent, de collaboration, d'intérim, d'audit,...
La gestion de la rémunération suscite
beaucoup de définition, nous en tiendrons une : « la
Rémunération est l'ensemble des avantages psychologiques et
matériels qui découlent de la relation d'emploi. En d'autres
termes, elle est un échange entre les employés qui apportent
chacun sa contribution30(*) ». Pour en savoir plus sur la
rémunération des agents de l'ICCN/PNVi, nous avons
enquêté un certain nombre de gardes dont leurs opinions sont
partagées dans le tableau ci-dessous :
Tableau N°11. La Rémunération
(prime) du personnel.
N°
|
Comment se présente la prime des gardes ?
|
Effectif
|
Pourcentage
|
01
|
Régulière et suffisante
|
13
|
8,7
|
02
|
Régulière et insuffisante
|
16
|
10,7
|
03
|
Irrégulière et suffisante
|
27
|
18
|
04
|
Irrégulière et insuffisante
|
70
|
46,6
|
05
|
Abstention
|
24
|
16
|
Total
|
150
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Sur un total de 150 agents
enquêtés, une grande majorité, 70 agents soit 46,6%
déclarent que la prime est irrégulière et
insuffisante ; par contre 13 gardes soit 8,7% disent que la prime est
régulière et suffisante. Et 27 gardes, soit 18% déclarent
que la prime est irrégulière et suffisante ; tandis que 16
gardes, soit 10,7% disent que la prime est régulière et
insuffisante et 24 agents soit 16% se sont abstenus. C'est grâce à
l'intervention des certains partenaires que le personnel de l'ICCN/PNVi
parvient à fournir quelque efforts par suite de paiement de 30$
appelée « Prime UNESCO » à tous les gardes et
qui n'est d'ailleurs pas suffisante. La question que nous nous posons est de
savoir comment un garde parc parvient à nourrir toute la famille
à charge avec une prime de 30$ le mois pendant qu'on attend de
lui
Section 2. Moyens utilisés pour accéder
aux informations du PNVi
Dans ce point, ce que nous voulons savoir, c'est la
qualité et quantité des moyens utilisés par les gardes
pour accéder aux informations sur la conservation du parc. Dans la
logique de conservation de la nature, il ne suffit pas seulement de programmer
des patrouilles et d'expédier les gardes en brousse ; il faut
souvent les accompagner et diriger les opérations anti-braconnage avec
un outil très performant car, les braconniers, les pêcheurs, les
coupeurs des bois et autres inciviques se munissent des outils suffisants qui
peuvent les aides à contrecarrer toutes les actions menées par
les gardes. Il ne suffit pas non plus d'aller en brousse mais il faut savoir
également ce qu'il faut y faire : dépistage des braconniers
et relever des situations de toute nature.
2.1. Moyen
technique
A titre de rappel, nous citerons quelques matériels de
la nouvelle technologie utilisés actuellement pour la bonne gestion des
APs. :
1. Le Système de Positionnement Global, GPS en
sigle31(*) :
c'est un appareil du réseau de satellites pour permettre le
positionnement dans le monde entier. En connaissant le temps de trajet du
signal, un GPS mobile peut calculer la distance qui le sépare de chaque
satellite dont il reçoit le signal. Grâce à ces
informations, il peut calculer une position fiable.
Avantages
|
Inconvénients
|
· Les GPS portables sont maintenant relativement moins
chers (des GPS fiables existent pour 1.200 à 1.500FF) et sont d'une
grande aide pour la navigation et la collecte des données dans les
grandes zones de forêt non cartographiées.
· Tout chercheur ou gestionnaire devrait en avoir un
à sa disposition.
· La position donnée par un GPS est en
coordonnées géographiques (altitude, longitude, latitude, ...) et
peut être reportées sur une carte, ce qui vous permet de savoir
où vous vous trouvez.
|
· Nous devons savoir cependant que les instruments
électroniques tombent facilement en panne quand ils sont utilisés
dans un environnement de forêt humide.
· Ne comptez jamais sur un GPS pour vous
positionner : ayez toujours une boussole et une carte pour connaître
votre positionnement approximative.
· La position n'est pas complètement exacte, mais
généralement fiable à 100 m près ;
· Elle peut être beaucoup améliorée
si vous avez un 2ème GPS enregistrant des points à un
endroit de position connue, mais cela augmente le coût.
|
2. La Boussole32(*) : c'est un instrument qui donne une
direction. Elle comprend une aiguille magnétique flottant librement
(souvent dans un liquide). L'aiguille s'oriente toujours vers le Nord ;
elle est au Centre d'un cadran mobile sur lequel les 4 points cardinaux sont
indiqués (Nord, Sud, Est et Ouest). Le cadran est divisé en 360
secteurs égaux, ou degrés, qui est l'unité de mesure
habituelle des directions et des angles. Pour utiliser une boussole,
maintenez-la horizontalement, pour que l'aiguille puisse tourner librement.
Quand elle se stabilise, alignez-le « N » du cadran avec le
côté rouge ou sombre de l'aiguille. Quand le Nord
« N » est en place, vous pouvez lire librement les autres
directions (Sud, Est et Ouest) sur le cadran.
3. Le Véhicule et le bateau33(*) : Une bonne
source des données, souvent négligée, est fournie par les
observations faites pendant des déplacements en véhicule ou en
bateau. Beaucoup de chercheurs et de gestionnaires d'APs passent une bonne
partie de leur temps dans des véhicules et dans le bateau. Pendant ces
trajets on voit des animaux ainsi que des cadavres écrasés par
des véhicules ou des animaux et poissons tués pour vendre par des
inciviques. La fréquence de ces rencontres est souvent
corrélée aux densités d'animaux ou de poissons.
Rappelez-vous que lorsque les données sont prises de façon
systématique, même depuis un véhicule ; elle peuvent
permettre de détecter des tendances ou des changements au cours du
temps.
Avantages
|
Inconvénients
|
· Certaines personnes se trouvant dans le véhicule
ou dans le bateau font des meilleures observations que d'autres ;
· L'efficacité des observateurs varie avec la
vitesse du véhicule ;
· Le nombre d'observations varie avec l'heure da la
journée.
|
· S'il y a plusieurs personnes dans un véhicule
(plus d'observateurs), davantage d'observation seraient faites, car ceux qui ne
conduisent pas n'ont pas l'attention fixée sur la route.
|
4. La Photographie aérienne34(*) : A partir de la
photographie, on peut bien illustrer un très bon moyen d'augmenter
l'utilité des échantillons. Des photographies des plantes, des
animaux et des poissons dans leur habitat peuvent apporter autant
d'informations que de longues descriptions.
5. L'ordinateur35(*) : c'est un outil très important
pour le traitement automatique de l'information.
Avantages
|
Inconvénients
|
· Il facilite le traitement automatique de
l'information ;
· Il est très rapide par rapport à la
machine à écrire ;
· Il facilite pour faire de contact à distance par
réseau local ou international informatisé
|
· Il n'est pas facile à manipuler ;
· Pour l'analyse de certaines données,
il faut faire toujours recours à des
différents programmes ou logiciels ;
· Facile à être contaminé par des
virus ;
|
6. Talkie-walkie :
Talkie Walkie est un produit dont l'atout principal n'est
autre que d'offrir des communications gratuites, illimitées et libres de
droits. Il est utilisable partout, aussi bien à la maison, en plain air,
vélo... L'utilisation de ce Talkie Walkie est simple et intuitive, il
vous suffit de presser le bouton "push to talk" pour entrer en communication
avec votre interlocuteur.
7. Panneau solaire : Pour fournir de
l'énergie solaire et permet la charge de batterie pour talkie-walkie et
autres.
8. Groupe électrogène :
Permet de produire de l'énergie électrique pour
l'éclairage et charge de certains appareils de communication,
l'utilisation des ordinateurs
9. Jumelle : c'est un appareil qui
facilite une bonne vision lointaine.
Le PNVi a un patrimoine de ressources matérielles qui
lui permet de réaliser ses activités. Parmi les matériels
qui les composent, nous citons notamment :
- Les matériels roulants : véhicule, moto,
vélo, hors-bord et pirogue ;
- Les matériels produisant du courant : groupe
électrogène et panneaux solaires ;
- L'équipement de bureau et autres : fournitures
de bureau et matériel de communication (phonies fixes, talkie-walkie,
ordinateur, etc.)
Nous allons à partir du tableau ci-dessous relever
quelques matériels permettant au personnel de l'ICCN/PNVi
d'accéder aux nouvelles technologies de l'information.
Tableau N°12 : Répartition des
matériels roulants du PNVi
|
Véhicule
|
Moto
|
Vélo
|
Moteur hors-bord
|
Pirogue
|
2003
|
2004
|
2005
|
2003
|
2004
|
2005
|
2003
|
2004
|
2005
|
2003
|
2004
|
2005
|
2003
|
2004
|
2005
|
DP
|
1
|
1
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
MA
|
-
|
1
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1
|
1
|
1
|
1
|
RW
|
-
|
-
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1
|
1
|
-
|
-
|
-
|
KZ
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
DCR
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
LU
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1
|
1
|
-
|
-
|
-
|
PV
|
1
|
2
|
1
|
1
|
2
|
3
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
2
|
4
|
4
|
1
|
3
|
3
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2
|
3
|
1
|
-
|
1
|
Source : Direction provinciale de
l'ICCN/Nord-Kivu
Commentaire : Nous constatons, à
partir des informations du tableau ci-dessus que l'ICCN/PNVi n'a pas de moyens
suffisants pour permettre à son personnel d'accéder aux
informations sur la gestion des APs.
La Direction provinciale : ne compte
qu'un seul véhicule (don de la SZF) au moment où elle est
composée d'un personnel qui est appelé à veiller à
la gestion totale du parc. Si par exemple, le Directeur provincial ou l'un de
ses collaborateurs (Chef de Section administratif et financier et le Chef de
Section technique et scientifique) utilise le véhicule pour la mission
de service à l'intérieur comme à l'extérieur du
Site, que feraient les autres restant au bureau qui n'ont ni moto, ni
vélo pour les courses de service ? Est-il normal qu'une entreprise
comme l'ICCN utilise un seul véhicule pour tout le personnel de la
direction provinciale ?
La station de Mutsora : c'est la station
la plus étendue de toutes les stations du PNVi avec une superficie de
330.00 ha. Elle ne compte qu'un véhicule : Pick-up TOYOTA Hilux
(don de la SZL), un moteur hors bord (don de la ZSF) et une pirogue. La
question que nous nous posons est de savoir si avec un seul véhicule, on
peut atteindre tous les postes de patrouilles sous son contrôle et faire
des patrouilles coordonnées et mixtes sur le lac et sur la
rivière SEMLIKI avec un moteur hors bord et une pirogue.
La station de Rumangabo : cette station
occupe la deuxième position sur l'étendue après Mutsora
avec une superficie de 225.000 ha ; elle a deux motos et deux Pick-up
TOYOTA Hilux dont l'une tend à l'amortissement maximal, sont une
donation du PICG. L'une des trois motos est un don de la SZF.
Le Domaine de Chasse de Rutshuru a
reçu une moto YAMAHA 125 de la SZF.
La station de la Rwindi a reçu une
Land-cruiser TOYOTA Wagon, une donation du PEVi Kacheche.
La station de Lulimbi
considérée comme centre de recherche scientifique n'a ni moto, ni
véhicule, mais elle n'a qu'un moteur hors-bord qui ne servira que sur
le Lac Edward.
La station de Kabaraza : qui est la
station d'intervention rapide où reste l'équipe d'urgence de tout
le parc n'a aucun matériel roulant. La question est de savoir lorsqu'il
y a à intervenir dans une des stations du parc, cette équipe
d'intervention peut-elle atteindre cet endroit dans moins d'une heure au
maximum ?
Tableau N°13 : Répartition des
matériels de communication du PNVi de 2003-2005
|
Phonie
|
Talkie-walkie
|
GPS
|
Téléphone portable
|
Boussole
|
2003
|
2004
|
2005
|
2003
|
2004
|
2005
|
2003
|
2004
|
2005
|
2003
|
2004
|
2005
|
2003
|
2004
|
2005
|
DP
|
1
|
1
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
MA
|
-
|
2
|
3
|
-
|
-
|
5
|
-
|
-
|
2
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
RW
|
-
|
2
|
2
|
-
|
-
|
3
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
KZ
|
-
|
1
|
1
|
-
|
-
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
DCR
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
3
|
-
|
-
|
5
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2
|
LU
|
-
|
1
|
1
|
-
|
-
|
2
|
-
|
-
|
3
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
3
|
PV
|
-
|
2
|
2
|
-
|
-
|
4
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
1
|
9
|
10
|
-
|
-
|
18
|
-
|
-
|
10
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
5
|
Source : Direction provinciale de l'ICCN/Nord-Kivu
Commentaire : Le matériel de
communication que nous avons trouvé sur le terrain ne permet pas
à accomplir la tâche suite à des pannes intempestives qui
sont observées dans presque toutes les stations du PNVi ; le nombre
de Talkie-walkie utilisés par les gardes par rapport à
l'étendue du parc et du travail à réaliser est
insuffisant. C'est surtout la station de Mutsora qui a plus de talkies-walkies
par rapport à d'autres stations qui n'en ont que plus ou moins 4.
L'entreprise ne dispose pas de téléphone portable ; chaque
agent s'achète son téléphone qui lui sert même pour
des communications de service. Ces matériels sont donc insuffisant.
Tableau N° 14 :
Répartition des autres matériels du PNVi de
2003-2005
|
Ordinateur
|
Machine à écrire
|
Panneau solaire
|
Groupe électrogène
|
2003
|
2004
|
2005
|
2003
|
2004
|
2005
|
2003
|
2004
|
2005
|
2003
|
2004
|
2005
|
DP
|
2
|
1
|
5
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
MA
|
-
|
-
|
-
|
2
|
2
|
2
|
-
|
2
|
3
|
1
|
1
|
1
|
RW
|
-
|
-
|
-
|
1
|
1
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
KZ
|
-
|
-
|
-
|
1
|
1
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
DCR
|
-
|
-
|
-
|
1
|
1
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
LU
|
-
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
-
|
-
|
-
|
1
|
1
|
1
|
PV
|
-
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
2
|
3
|
7
|
7
|
7
|
7
|
-
|
2
|
3
|
2
|
2
|
2
|
Source : Direction provinciale de
l'ICCN/Nord-Kivu
Commentaire : Les informations enregistrées
dans le tableau ci-haut nous renseignent que l'ICCN/PNVi n'a pas de
matériel important pour la gestion des APs dont il protège. La
direction provinciale a plus d'ordinateurs que dans les stations. Les stations
de Lulimbi et de Rumangabo compte chacune un ordinateur (celui de Lulimbi a
été pillé par les inciviques qui ont attaqué la
station vers la fin de l'année 2005 ; actuellement la station de
Lulimbi n'a plus d'ordinateur au moment où elle est
considérée comme un centre de recherche scientifique du Site.
Comment peut-on mener une recherche (étude) et faire les analyses sans
ordinateurs). Les autres n'en ont pas. Pendant cette période, seule la
station de Mustora avait 2 panneaux solaires en 2003 et 3 panneaux solaires en
2005. Nous avons aussi observé que le personnel des autres stations
avaient des difficultés pour charger leurs talkies-walkies par manque de
panneaux solaires qui les aideraient d'accumuler de l'énergie pour afin
de charger leurs talkies-walkies et batteries pour les phonies. Ce manque de
matériel fait que le personnel de l'ICCN n'ait pas d'accès
à la nouvelle technologie telle l'ordinateur, le panneau solaire et
groupe électrogène (pour chargement de batteries, lumière,
...) et autres. Il est inconcevable pour une grande entreprise comme l'ICCN de
garder toujours son ancien matériel qui ne répond plus à
la mondialisation. Quid des armes à feu qu'utilisent les gardes.
2.2. Moyen
financier
Le PNVi a deux sortes de ressources de financement :
a) Financement interne
Depuis 1994, année de l'arrivée des
réfugiés rwandais en RDC et en particulier dans la province du
Nord-Kivu, les recettes touristiques, la taxe de passage, la taxe sur la
conservation de la nature, l'amende transactionnelle et autres produits sont
parmi les moyens qui financent le PNVi pour la réalisation de ses
activités. Nous allons à partir du tableau ci-dessous voir
comment l'ICCN/PNVi obtient son financement interne.
Tableau N° 15 : Recettes
réalisées en FC par l'ICCN/PNVi en 2003
|
Taxe de passage 74400
|
Taxe sur la conservation 74420
|
Amendes transactionnelles 74510
|
Autres produits 74610
|
Total
|
%
|
DP
|
-
|
-
|
-
|
2.400.000
|
2.400.000
|
34,8
|
PV
|
3.150
|
-
|
92.100
|
-
|
95.250
|
1,4
|
RW
|
79.920
|
1.607.300
|
111.500
|
63.800
|
1.862.520
|
27
|
LU
|
-
|
600.090
|
332.800
|
-
|
932.890
|
13,5
|
MA
|
1.558.140
|
-
|
-
|
-
|
1.558.140
|
22,6
|
DCR
|
-
|
-
|
8.430
|
-
|
8.430
|
0,1
|
KZ
|
-
|
-
|
37.900
|
-
|
37.990
|
0,6
|
Tot.
|
1.641.210
|
2.207.390
|
582.730
|
2.463.800
|
6.895.130
|
100
|
Source : Rapport annuel 2003 DP/Nord-Kivu
Tableau N° 16 : Recettes
réalisées en FC par l'ICCN/PNVi en 2004
|
Taxe de passage 74400
|
Taxe sur la conservation 74420
|
Amendes transactionnelles 74510
|
Autres produits 74610
|
Total
|
%
|
DP
|
-
|
-
|
-
|
2.400.000
|
2.400.000
|
34,8
|
PV
|
3.150
|
-
|
92.100
|
-
|
95.250
|
1,4
|
RW
|
79.920
|
1.607.300
|
111.500
|
63.800
|
1.862.520
|
27
|
LU
|
-
|
600.090
|
332.800
|
-
|
932.890
|
13,5
|
MA
|
1.558.140
|
-
|
-
|
-
|
1.558.140
|
22,6
|
DCR
|
-
|
-
|
8.430
|
-
|
8.430
|
0,1
|
KZ
|
-
|
-
|
37.900
|
-
|
37.990
|
0,6
|
Tot.
|
1.641.210
|
2.207.390
|
582.730
|
2.463.800
|
6.895.130
|
100
|
Source : Rapport annuel 2004 ICCN-DP/Nord-Kivu
Commentaire : Nous remarquons à
partir des informations qui sont dans le tableau ci-haut que la station de la
Direction Provinciale a fait entrer beaucoup de recettes plus que toutes les
autres stations soit 34,8% de l'ensemble de recettes de tout le parc ;
suivi de la Rwindi et Mutsora qui ont réalisé respectivement
27% et 22,6% ; par contre Lulimbi, Rumangabo, Kabaraza et DCR ont
réalisé respectivement 13,5% ; 1,4% ; 0,6% et
0,1%. Nous avons remarqué une anomalie que dans les informations
fournies sur les recettes de l'ICCN/PNVi enregistrées en 2003 et 2004
sont les mêmes. Les informations sur les recettes réalisées
en 2005 n'ont pas été disponibles. La question que nous nous
posons est de savoir comment les chiffres des recettes réalisées
pendant deux ans différents peuvent être les mêmes ? Et
en plus, comment ne parviennent-elles pas à faciliter aux
différentes stations de s'acquérir certains matériels de
la nouvelle technologie pour la bonne gestion du parc mais, la destination de
cet argent est inconnu ; ceci est un handicap pour accéder à
la nouvelle technologie de l'information par manque de matériels
suffisant.
Tableau N° 17. Les dépenses engagées en
2004
Imput
|
Libellé de comptes
|
DP
|
RW
|
LU
|
MA
|
PV
|
DCR
|
Tot
|
%
|
61010
|
Carburant et lubrifiant
|
356.000
|
45.800
|
8.100
|
578.150
|
2.300
|
|
990.350
|
14,52
|
61210
|
Fournitures de bureau
|
144.000
|
45.900
|
28.004
|
70.500
|
1.500
|
715
|
290.619
|
4,26
|
61410
|
Diverses consommations
|
25.000
|
16.450
|
11.120
|
|
|
|
52.570
|
0,78
|
62110
|
Courses service et voyage
|
475.000
|
21.365
|
19500
|
420.000
|
|
|
935.865
|
13,72
|
63010
|
Loyer et charge locative
|
|
|
|
|
|
|
0
|
0
|
63100
|
Entretiens mobiliers
|
200.000
|
|
|
|
4.500
|
|
204.500
|
2,99
|
63110
|
Entretien, réparation bâtiment
|
|
17.150
|
|
|
|
|
17.150
|
0,25
|
63220
|
Hôtel et logement
|
280.000
|
10.560
|
|
|
|
|
290.560
|
4,26
|
63250
|
Frais de cont et dév. Films
|
20.000
|
|
|
|
3.000
|
|
23.000
|
0,34
|
63260
|
Frais photocopie
|
5.220
|
18.920
|
|
35.000
|
1.200
|
550
|
60.890
|
0,89
|
64110
|
Frais de mission
|
120.000
|
|
|
240.000
|
|
|
360.000
|
5,29
|
64210
|
Dons et cotisation
|
|
48.000
|
|
|
|
|
48.000
|
0,70
|
64410
|
Frais de patrouille
|
|
|
|
211.000
|
|
|
211.000
|
3,09
|
65110
|
Prime et heures supplémentaires
|
160.000
|
|
|
|
|
|
160.000
|
2,36
|
65410
|
Frais de séjour
|
280.000
|
9.845
|
|
|
|
|
289.845
|
4,25
|
65610
|
Soins médicaux et hospit.
|
80.000
|
7.400
|
|
3.490
|
|
|
90.890
|
1,33
|
65240
|
Transport agents
|
480.000
|
|
|
|
|
|
480.000
|
7,03
|
65710
|
Frais funéraire
|
110.000
|
|
|
|
35.650
|
|
145.650
|
2,14
|
19119
|
Appui à la coordination
|
1.823.500
|
|
|
|
|
|
1.823.500
|
26,74
|
|
Trésor public
|
344.755
|
|
|
|
|
|
344.755
|
5,06
|
TOTAUX
|
4.903.475
|
241.390
|
66.724
|
1.558140
|
48.150
|
1.265
|
6.819.144
|
100
|
Pourcentage
|
71,9
|
3,54
|
0,98
|
22,85
|
0,7
|
0,01
|
100
|
|
Source : Rapport annuel 2004, ICCN-PNVi / Nord-Kivu
Commentaire : Nous remarquons qu'au
cours de cette année que les dépenses engagées dans
l'entreprise sont légèrement inférieures aux recettes
réalisées. Sur l'ensemble de ces dépenses, nous constatons
que la DP engage plus de dépenses que les stations soit 71.9% suivie de
Mutsora soit 22,85% ; Rwindi soit 3,54% ; Lulimbi soit 0,98% ;
Rumangabo soit 0,7% et Domaine de Chasse de Rutshuru soit 0,01%.
La rubrique « Appui à la
Coordination » engage plus de dépenses que d'autres soit
26,74% suivie de rubriques carburant et lubrifiant, soit 14,52% et de
diverses consommations, soit 7,03% ; les autres rubriques ne
dépassent pas 5%.
Les anomalies suivantes sur ce rapport ont été
constatées :
- les dépenses engagées par la station de
Kabaraza ne figurent pas dans ce rapport ; la question est de savoir si la
station de Kabaraza qui a réalisé plus de recettes que le Domaine
de Chasse de Rutshuru n'ait pas engagé de dépenses.
- les valeurs (chiffres) des recettes réalisées
et dépenses engagées au cours de l'année 2003 sont les
mêmes pour l'année 2004 (système de copier coller).
b) Financement externe
Certaines activités du PNVi sont financées par
ses partenaires que lui-même appelle partenaires traditionnels. Ses
partenaires sont : la ZSL, le WCS, le PEVi Kacheche, la SZF, DFGF-E,
DFGF-I, UNESCO, etc.
Nous nous abstenons de donner les appuis de chaque partenaire
car, nous n'avons pas de données suffisantes relatives à cette
rubrique.
Cependant pour la période allant de 2003 à 2005,
l'ICCN qui gère le PNVi dit avoir été appuyé par
ses partenaires traditionnels et salue par ailleurs, les interventions
multiples de la SZF en matériels roulants, appareils de communication,
des équipements et les fonds supplémentaires pour le
fonctionnement de la direction du Site, de la coordination nationale et de la
Station de Rumangabo.
Il sied de signaler que la direction du Site ne saura pas
déterminer avec précision la hauteur d'intervention de chaque
partenaire car les appuis sont octroyés directement aux stations. Les
gestionnaires à leur tour transmettent directement les rapports
financiers (les justifications) aux partenaires donateurs.
Cette situation exige une coordination pour bien gérer
tous ces appuis externes.
Section 4. De l'impact des guerres pour
accéder aux N.T.I
« Une entreprise est d'autant plus performante
qu'elle comprend le monde qui l'environne et s'y adapter. L'environnement
rassemble tous les acteurs et forces externes à l'entreprise. En ce
sens, le macro environnement est formé par les grands courants
d'évolution de la société. A savoir les facteurs
démographiques, économiques, physiques ou naturels,
technologiques, politico-légaux et sociologiques36(*) ».
Nous nous sommes investis dans la période que le PNVi
était sous menace de sa potentialité par la rébellion du
RCD qui avait investi son pouvoir dans toute la partie de l'Est du pays et qui
n'a pas pu maîtriser toutes les autres forces rebelles qui se trouvent
presque dans tous les coins du parc.
C'est ainsi que nous nous sommes entretenus avec certains
agents de l'ICCN/PNVi qui, à partir de leurs réponses, nous ont
permis d'avoir les informations sur la contribution (positive et
négative) de la rébellion pour l'accès du personnel de
l'ICCN/PNVi à l'information sur la gestion du parc par la nouvelle
technologie.
Dans le tableau ci-dessous, nous avons obtenu les
réponses de certains agents enquêtés.
Tableau N° 18 : Contribution du RCD aux
NTI pour la gestion des APs du PNVi
N°
|
Comment était la contribution du RCD aux NTI du
PNVi ?
|
Effectif
|
Pourcentage
|
01
|
Contribution positive
|
15
|
10
|
02
|
Contribution négative
|
115
|
76,67
|
03
|
Sans opinions
|
20
|
13,33
|
TOTAL
|
150
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Conformément aux
informations obtenues dans le tableau ci-dessus, nous avons constaté que
115 agents soit 76,67% enquêtés disent que la contribution du RCD
est négative, tandis que 15 agents soit 10% témoignent que sa
contribution est positive et 20 agents soit 13,33% se sont abstenus. Donc, le
RCD a beaucoup contribué à la destruction totale du parc et cela
a fait que ce parc soit classé parmi les Sites mondiaux en péril.
Pour plus d'éclaircissement sur l'impact de la guerre, vous trouverez
ci-dessous d'autres guerriers occupant toujours le parc dans la période
de 2003 à 2004 le PNVi
Tableau N° 19 : Zones du PNVi
assiégées par les forces négatives de 2003-2004
Secteurs du PNVi
|
Zone assiégée
|
Type d'inciviques
|
Nombre estimé
|
Activité principale menée dans la
zone
|
Centre
|
Kasali
|
Interahamwe
|
150
|
Braconnage et déforestation
|
Katanga
|
Maï-maï, Interahamwe
|
+2000 hommes
|
Braconnage
|
Rwehe
|
Interahamwe
|
+300 homme
|
Braconnage
|
Linga
|
Interahamwe
|
Indéterminé
|
Braconnage
|
DCR
|
Busesa
|
Maï-maï, Interahamwe
|
360
|
Braconnage
|
Nyamitwitwi
|
-
|
451
|
Braconnage
|
EST
|
Kabale
|
Maï-maï, Interahamwe
|
200
|
Pêche illicite
|
SUD
|
Kirolirwe
|
Réfugiés Rwandais.
|
600
|
Déforestation
|
Burungu
|
Réfugiés Rwandais.
|
2000
|
Déforestation
|
Gatovu
|
Hema
|
Indéterminé
|
Déstabilisation des activités de surveillance
|
NORD
|
Kamauma
|
Nalu
|
Indéterminé
|
Activités pastorales
|
Nzumbiya
|
Hema et Nalu
|
Indéterminé
|
Déstabilisation des activités de surveillance
|
Viambalo/Vikingi
|
Hema et Nalu
|
Indéterminé
|
Déstabilisation des activités de surveillance
|
Kyandoline
|
Hema et Nalu
|
Indéterminé
|
Déstabilisation des activités de surveillance
|
Mukakati/Museya
|
Hema et Nalu
|
Indéterminé
|
Déstabilisation des activités de surveillance
|
Djuma
|
Hema et Nalu
|
Indéterminé
|
Déstabilisation des activités de surveillance
|
Lume
|
Hema et Nalu
|
Indéterminé
|
Déstabilisation des activités de surveillance
|
Mont HOYO
|
Hema et Nalu
|
Indéterminé
|
Déstabilisation des activités de surveillance
|
Boga/Manza
|
Hema et Nalu
|
Indéterminé
|
Déstabilisation des activités de surveillance
|
Taliya
|
Hema et Nalu
|
Indéterminé
|
Déstabilisation des activités de surveillance
|
Muko/Mavivi
|
Hema et Nalu
|
Indéterminé
|
Déforestation et autres
|
Source : Rapport annuel 2003-2004 ICCN-DP/Nord-Kivu
Commentaire : Au Nord, le Parc est
dominé par les dissidents NALU et les pasteurs HEMA, au Centre, DCR, EST
et au SUD dominés par la coalition maï maï et Interahamwe. Ils
pillent, abattent les animaux et les paisibles citoyens et déstabilisent
les activités de conservation.
Ces inciviques étant fortement armés plus que
les gardes de surveillance, font un obstacle qui fait que ces derniers
n'accèdent pas facilement aux nouvelles du parc par manque de moyens
nécessaires et efficaces pour le contrôle total de celui-ci.
CONCLUSION
Notre travail intitulé «
Problématique de l'accès du personnel de l'ICCN aux
nouvelles technologies de l'information pour la gestion des aires
protégées. Cas du PNVi de 2003-2005 »
s'est fixé trois objectifs principaux : théorique, pratique
et promotionnel.
Sur le plan théorique, notre travail fournit des
informations sur la situation de l'ICCN en général et du PNVi en
particulier.
Sur le plan pratique, il est un guide de
référence qui pourrait aider au renforcement de capacité
du personnel de l'ICCN pour son accès aux nouvelles technologies de
l'information.
Sur le plan promotionnel, il vise à mobiliser ou
sensibiliser tous les acteurs et aux décideurs de la conservation de la
nature d'entreprendre des stratégies de renforcement pour redynamiser la
capacité du personnel de l'ICCN.
Pour atteindre ces objectifs, nous sommes parti des
hypothèses que le matériel utilisé par le personnel de
l'ICCN/PNVi serait insignifiant et que son personnel serait vieilli,
insuffisant et non formé pour accéder aux nouvelles technologies
de l'information.
Les explications de nos hypothèses étaient
faites en recourant aux méthodes descriptive, fonctionnelle et
historique. La collecte des données était faite grâce aux
techniques fondées sur la documentation, le questionnaire et
l'observation participative qui ont permis de vérifier les
hypothèses.
Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail s'est
réalisé en deux chapitres à savoir :
Le premier chapitre a traité de considération
théorique en abordant l'approche conceptuelle dans laquelle quelques
concepts ont été définis en raison de leurs
caractères clés pour qu'ils soient compris dans le contexte de
notre travail. Nous avons ensuite fait un survol sur l'ICCN en décrivant
certains parcs nationaux de la RDC. Nous avons enfin décrit le PNVi en
présentant son historique, sa situation géographique, ses
objectifs, la faune et la flore et dégager son organisation ainsi que
son fonctionnement.
Enfin, le deuxième chapitre a concerné la
présentation et analyse des données d'enquêtes en
dégageant les opinions des uns et des autres (des enquêtés)
sur l'accès du personnel de l'ICCN/PNVi aux nouvelles technologies pour
la gestion des aires protégées.
Nous référant aux données recueillies,
nous avons eu les résultats ci-après :
- l'effectif du personnel de l'ICCN/PNVi n'est pas suffisant
quand on tient compte de l'étendue qu'il gère. Cela fait que
l'accès de son personnel aux nouvelles technologies de l'information ne
soit évident ;
- l'âge de son personnel recommandé par son
ministère de tutelle a dépassé de 16 à 40 ans,
donc, c'est un personnel qui a vieilli dont l'âge varie entre 15 à
plus de 56 ans
- une absence du personnel scientifique a été
remarquée. A ceci, l'accès du personnel aux nouvelles
technologies de l'information n'est pas effectif car, un personnel scientifique
devrait analyser toutes les données récoltées sur terrain
par le personnel technique et que cette analyse lui permettrait d'orienter
l'ensemble du personnel à l'utilisation de la nouvelle technologie
appropriée pour une bonne gestion des aires
protégées ;
- les critères de recrutement ne sont pas du tout
respectés, ce qui est à la base de l'injustice, le
népotisme, le tribalisme, la médiocrité (surtout pour le
personnel non instruit) sur l'utilisation des nouvelles technologies de
l'information ;
- les illettrés et les primairiens représentent
44% de gardes de surveillance, ce niveau d'étude très bas, les
empêche à accéder aux NTI ;
- la formation en cours d'emploi n'est pas du tout
assurée. Il y a souvent discrimination en cette matière. Il faut
un personnel bien formé qui va s'adapter aux nouvelles technologies pour
la gestion des aires protégées ;
- la rémunération n'est pas assurée si ce
n'est qu'une prime dérisoire de 30$ octroyée par
l'UNF/UNESCO ;
- le moyen technique utilisé par l'ICCN/PNVi est
dépassé, surtout que nous sommes dans la mondialisation où
tout est maintenant informatisé. Il utilise toujours un matériel
de l'époque antérieure. La nouvelle technologie utilisée
n'est pas suffisante et efficace ; il obtient au travers ses partenaires
traditionnels (PEVi/Kacheche, PICG, ZSL, SZF, WCS, ...) ;
- le moyen financier interne est là mais il est mal
géré. Avec les taxes que l'ICCN met en place, il est à
mesure de s'autofinancer mais, tout l'argent perçu n'entre que dans les
poches des chefs et tend toujours les mains aux partenaires qui lui apportent
d'appui financier et technique. Ceci handicape sérieusement le bon
fonctionnement de l'entreprise. Les informations récoltées sur
terrain subissent un biaisement par suite de manque du financement interne et
d'une technologie appropriée ;
- le RCD n'a pas apporté une contribution positive au
bon fonctionnement de l'entreprise, car il s'est même impliqué sur
un recrutement pléthorique du personnel qui reste jusqu'à ce jour
l'un des maux sans remèdes.
De tout ce qui précède, il s'avère que
nos hypothèses ont été seulement confirmées mais
aussi complétées. Par conséquent, les suggestions
suivantes sont formulées pour la bonne gestion des aires
protégées par l'accès du personnel de l'ICCN/PNVi aux
nouvelles technologies de l'information :
- qu'un effectif suffisant du personnel de l'ICCN/PNVi soit
recruté pour la couverture de tout le parc ;
- que les critères de recrutement, de l'âge pour
les gardes de surveillance varie entre 16 à 40 ans et de la formation
en cours d'emploi soient respectés ;
- qu'un recrutement des agents universitaires soit prioritaire
d'un personnel fort, compétent et bien formé pour la bonne
utilisation des nouvelles technologies de l'information ;
- qu'un salaire suffisant soit accordé à tout le
personnel et cela équitablement selon les grades et postes
occupés ;
- que l'entreprise soit dotée d'un moyen
matériel suffisant et adaptée à la mondialisation afin
d'obtenir des informations bien collectées afin de les analyser pour la
bonne orientation de la gestion des aires protégées ;
- que le moyen financier interne de l'entreprise soit
encouragé et contrôlé pour l'indépendance de
l'entreprise.
Sans nous prétendre épuiser tous les aspects
relatifs de notre sujet, nous lançons un appel aux autres chercheurs de
pouvoir nous compléter.
8
31
32
33
35
37
42
43
43
44
46
50
52
53
54
55
56
59
59
LISTE DES TABLEAUX
Tableau N° 1 : Les six catégories de gestion
des Aires Protégées.................
Tableau N° 2 : Répartition de
l'échantillon d'enquête.............................
Tableau N° 3 : Répartition des
enquêtés par âge et par sexe.....................
Tableau N° 4 : Répartition des
enquêtés selon les secteurs........................
Tableau N° 5 : Répartition des
enquêtés par niveau d'étude......................
Tableau N° 6 : Répartition des effectifs du
personnel du PNVi....................
Tableau N° 7 : De la connaissance des
critères de recrutement
par les
enquêtés........................................................
Tableau N° 8 : Appréciations de la
qualité des critères de
Recrutement............................................................
Tableau N° 9 : Appréciations des
enquêtés sur le respect de critères
de
recrutement.........................................................
Tableau N°10 : Appréciation des
enquêtés sur la formation organisée...........
Tableau N°11 : Rémunération (prime) du
personnel de l'ICCN/PNVi..........
Tableau N°12 : Répartition des
matériels roulants du PNVi 2003-2005........
Tableau N°13 : Répartition des
matériels de communication du PNVi
2003-2005..............................................................
Tableau N°14 : Répartition des autres
matériels du PNVi 2003-2005...........
Tableau N°15 : Recettes réalisées en
FC par l'ICCN/PNVi en 2003............
Tableau N°16 : Recettes réalisées en
FC par l'ICCN/PNVi en 2004............
Tableau N°17 : Les dépenses engagées
en 2003 et 2004...........................
Tableau N°18 : Contribution du RCD aux NTI pour la
gestion des
APs du
PNVi.........................................................
Tableau N°19 : Zone du PNVi assiégées
par les forces négatives de
2003-2005...............................................................
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES, REVUES ET DICTIONNAIRE
1. André Pierre CONTANDRIOPOULOS et alii, Savoir
préparer une
recherche. La définir, la
structurer, la financer.
Presses de l'Université de
Montréal, 1990
2. Brilman, J., Les meilleures pratiques du management,
éd. D'organisation,
3ème éd.,
Paris, 2001
3. Loïc C. et alii, Gestion des Ressources Humaines,
Pratique et éléments de
Théorie,
2ème éd., Dunod, Paris, 2002
4. Lee WHITE et ANN EDWARDS, Conservation en forêt
pluviale
africaine : Méthodes de recherche,
Wildlife Conservation Society, eds.
(2000), New York
5. MASSON Haire, Utilisation des tests dans la
sélection du personnel,
Harvard Business Review,
vol.28, N° 1
6. Madeleine GRAWITZ, Lexiques de Sciences Sociales,
éd. Dalloz, 10ème éd., 2000
7. MULUMBATI N., Introduction à la Science
politique, éd. Africa, 1977
8. Petit Larousse, Dictionnaire encyclopédique pour
tous, Librairie Larousse
17, rue du Mont Parnasse et
boulevard Raspail, 114, Paris
VIème, 1980
9. Petit Larousse, Hachette Encyclopédique de Poche,
HACHETTE LIVRE
1999, 43 quai renelle, 75905
PARIS CEDEX 15
II. WEBOGRAPHIE (SITE INTERNET)
1. www.congoline.net. Parc National des Virunga
2. www.iccnrdc.cd/virunga.htm,
Statut Juridique de l'ICCN
3.
www.mddep.guv.qc.ca/jeunesse/chronique/glossaire.htm, Définition
d'Aire Protégée
4.
www.olats.org/schoffer/deftech.htm, Définition de la Technologie
5. www.wikipedia.org., L'homme, la
nature et la technologie
6.
www.wikipedia.org/wiki/Gestion
III. COURS, RAPPORT ET TEXTES OFFICIELS
1. Adrien BAKUNZI, Management, Cours inédit, G2 SCA,
ISP-Rutshuru,
2005-2006
2. Adrien BAKUNZI, Organisation des Entreprises, Cours
inédit, G2 GEA,
CIDEP/Nord-Kivu,
2004-2005
3. Convention collective de l'ICCN, 2003
4. Justin NDIKUMWAMI, Informatique I, Cours inédit, G2
GEA,
CIDEP/Nord-Kivu, Goma, 2004-2005
5. KISANGANI ENDANDA, Politique et stratégie
d'entreprise, Notes de
Cours,
inédit, L2 Gestion et
Administration/ULPGL, Goma, avril 2004
6. MUTONDO KIKUNDA, Gestion de Ressources Humaines, Cours
inédit,
G2 GEA,
CIDEP/Nord-Kivu, Goma, 2004-2005
7. MURHEGA MASHANDA, Gestion du personnel, G2
GEA/ULPGL,Goma, 2004-2005
8. MUSOMO AMUNDALA, Méthode de Recherche Scientifique,
Cours
inédit, G2 GEA, CIDEP/Nord-Kivu, 2004-2005
9. Rapports annuels ICCN / PNVi 2003, 2004
I
II
III
V
1
1
2
3
4
5
6
6
7
7
7
10
11
12
14
14
15
16
17
18
22
22
22
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE..........................................................................
DEDICACE............................................................................
REMERCIEMENTS......................................................................
SIGLES ET
ABREVIATIONS....................................................
0. INTRODUCTION
GENERALE................................................
0.1.
Problématique................................................................
0.2. Hypothèse de
recherche....................................................
0.3. Choix et Intérêt du
travail.....................................................
0.4. Méthode et techniques
utilisées............................................
0.5. Délimitation du
sujet.............................................................
0.6. Subdivision du
travail........................................................
0.7. Difficultés
rencontrées.........................................................
Chapitre I. CONSIDERATIONS
THEORIQUES................................
Section 1. Approche
Lexicologique...................................................
1.1. Aire
Protégée..................................................................
1.2. Le
Gestion........................................................................
1.3. Le
Personnel....................................................................
1.4. La
Technologie................................................................
Section 2. Présentation de
l'ICCN.....................................................
2.1. Aperçu
historique.............................................................
2.2. Statut
Juridique................................................................
2.3. Objectifs et activités de
l'ICCN............................................
2.4. Organisation et fonctionnement de
l'ICCN..............................
2.5. Les Aires Protégées de
l'ICCN.............................................
Section 3. Le Parc National des
Virunga.........................................
3.1.
Historique.....................................................................
3.2.
Localisation.....................................................................
3.3. 23
23
24
24
24
25
27
27
28
29
30
30
30
30
31
32
35
39
44
45
46
47
54
58
61
65
66
Statut
Juridique..................................................................
3.4. Objectifs du
PNVi..............................................................
3.5.
Climat...........................................................................
3.6.
Flore............................................................................
3.7.
Faune..............................................................................
3.8.
Infrastructures....................................................................
3.9. Organigramme et
Fonctionnement..............................................
3.9.1.
Organisation..................................................................
3.9.2.
Organigramme............................................................
3.9.3.
Fonctionnement.............................................................
Chapitre 2. PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES
D'ENQUETES...........................................................
Section 1. Aspect
méthodologique...................................................
1.1. Description
d'enquête...........................................................
1.1.1. Instrument de
l'enquête.....................................................
1.1.2. Echantillon
d'étude..........................................................
1.1.3. Traitement des
données......................................................
Section 2. Du Personnel du PNVi
.....................................................
2.1. Des critères de recrutement du personnel du
PNVi..........................
2.2. De la formation en cours
d'emploi..............................................
2.3. De la rémunération du personnel de
l'ICCN/PNVi..........................
Section 3. Moyens utilisés pour accéder aux
Informations du PNVi..........
3.1. Moyen
Technique.............................................................
3.2. Moyen
Financier............................................................
Section 4. De l'Impact des guerres pour accéder aux
NTI........................
CONCLUSION...........................................................................
LISTE DES
TABLEAUX..............................................................
BIBLIOGRAPHIE......................................................................
* 1 Lee WHITE et ANN EDWARDS,
Conservation en forêt pluviale africaine : Méthodes de
recherche,
Wildlife Conservation Society, eds. (2000), New York, p.XV.
* 2 André-Pierre
CONTANDRIOPOULOS et al, Savoir préparer une recherche. La
définir, la structurer, la
financer, Presses de l'Université de Montréal,
1990, p.18.
* 3 MUSOMO AMUNDALA,
Méthode de Recherche Scientifique, Cours inédit, G2
GEA, CIDEP/Nord-
Kivu, 2004-2005
* 4 MULUMBATI N.,
Introduction à la Science Politique, Ed. Africa, 1977, p.26
* 5 Madeleine GRAWITZ,
Lexiques de Sciences Sociales, éd. Dalloz,
10ème éd, 2000, p.318.
* 6 MUSOMO AMUNDALA, Cours
déjà cité
* 7 Idem
* 8
www.mddep.guv.qc.ca/jeunesse/chronique/glossaire.htm,
Définition d'Aire Protégée
* 9 Petit Larousse, Dictionnaire
encyclopédique pour tous, Librairie Larousse 17, rue du Mont Parnasse et
boulevard Raspail, 114, Paris
VIème , 1980, p.484.
* 10 René BITANGI,
Dynamique des Groupes, Cours inédit, G3 GEA/CIDEP, Goma,
2005-2006
* 11 MURHEGA MASHANDA, Cours de
Gestion du personnel, G2 GEA/ULPGL, 2004-2005
* 12
fr.wikipedia.org/wiki/Gestion
* 13 Petit Larousse, Hachette
Encyclopédique Poche, HACHETTE LIVRE 1999, 43 quai de renelle, 75905
PARIS
CEDEX 15
* 14 Loïc C. et alii,
Gestion des Ressources Humaines, Pratique et éléments de
Théorie, 2ème éd. Dunod, Paris,
2002, p.6
* 15 KISANGANI ENDANDA,
Politique et Stratégie d'entreprise, Notes de Cours, inédit,
L2 Gestion et
Administration/ULPGL, Goma, avril 2004
* 16
www.olats.org/schoffer/deftech.htm,
Définition de la technologie
* 17 www.congonline.net Parc
National des Virunga
* 18
www.iccnrdc.cd/virunga.htm
* 19
www.congoline.net Parc Op.
Cit.
* 20
www.congoline.net Op.Cit.
* 21 Adrien BAKUNZI,
Managemenet, Cours inédit, G2 SCA, ISP-Rutshuru, 2005-2006
* 22 Petit Larousse,
Op.Cit, p314.
* 23
www.wikipedia.org, L'homme, la nature et
la technique
* 24 Convention collective de
l'ICCN, 2003
* 25 Rapport annuel de l'ICCN,
2003
* 26 MASSON Haire,
Utilisation des tests dans la sélection du personnel, Harvard
Business Review, vol.28, N°1
* 27 MUTONDO KIKUNDA, Gestion
des Ressources Humaines, Cours inédit, G2 GEA, CIDEP/Nord-Kivu,
Goma, 2004-2005
* 28 MUTONDO KIKUNDA, Cours
déjà cité
* 29 Brilman, J., Les
meilleures pratiques du management, éd. D'organisation,
3ème éd, Paris, 2001, p.337
* 30 MUTONDO KIKUNDA, Cours
déjà cité.
* 31 Lee WHITE et ANN EDWARDS,
Op. Cit. p.81
* 32 Lee WHITE et ANN EDWARDS,
Op. Cit. p.63
* 33 Idem, p.60
* 34 Lee WHITE et alii, Op.
Cit, p.88
* 35 Justin NDIKUMWAMI,
Informatique I, Cours inédit, G2 GEA, CIDEP/Nord-Kivu, 2004-2005
* 36 Adrien BAKUNZI,
Organisation des entreprises, Cours inédit, G2 GEA, CIDEP/Nord-KIVU
Goma, 2004- 2005
|