THEME : L'ETUDE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES ET LEUR
CONTRIBUTION DANS LE DEVELOPPEMENT DU MARKETING DANS LA BANQUE
CHAPITRE I : LE MARKETING BANCAIRE ET LES
NOUVELLES TECHNOLOGIES
A) l'utilité de NTIC au niveau du marketing
bancaire
1 : Problématique
2 : Enjeu
3 : Enjeu stratégie
B) les NTIC dans le développement du marketing
bancaire
1 : L'expérience du passé
2 : Quelque leçon pour le marketing du futur
C) Impact des évolutions technologique sur le
marketing bancaire
1 : Evolution permanent
2 : La remise en question du marketing traditionnel
2.1 Le concept marketing
2.2 La démarche marketing
2.3 La concurrence
2.4 La segmentation des marchés
2.5 Le marketing mix
2.5.1 Le produit
2.5.2 Le prix
2.5.3 La distribution
2.5.4 La communication
CHAPITRE I : Le marketing bancaire et les nouvelles
technologies
La gestion pertinente de l'information a été
toujours au coeur du politique marketing des
banque.
Elle constitue un élément fondamental pour
préparer et contrôler les décisions et les actions.
Les immenses progrès en voie de réalisation dans
ce domaine conduisent les institutions a se
Doter de puissants systèmes permettant d'obtenir une
connaissance comportementale en
Temps réel quasi complète de leur
clientèle.
Ces informations leurs sont proposées grâce a
l'acquisition d'outils extrêmement performants
Le recueil et de traitement.
En ce qui concerne les premiers l'organisation de SIM
(Systèmes d'Information en Marketing) et la mise en oeuvre des
entrepôts de données ou « datawarehouses »
permettent
Aux commerciaux d'obtenir des renseignements sur leur
clientèle.
Les seconds, reposent sur la création d'outils de
traitement de plus en plus intelligents
(« Datamining » réseaux neuronaux,
agents, intelligents, system d'experts ...) facilitent la
Mise en place rapide de relations commerciales et de
propositions de conseil professionnelles et personnalisées.
Ne se contentent plus d'apporter une connaissance approfondie
du client, l'information devient une source d'offres pour les institutions.
C e nouvel enjeu a été initie par la
multiplication de vecteur diffusant sans délai ces
Informations a travers la planète. Grace a
l'arrivée des autoroutes de l'information aux
Possibilités offerte par les outils de communication
simples, conviviaux issus des applications
du multimedia, les banques rencontrent des nouvelles
possibilités de réaliser des
affaires a partir de la gestion et de la communication de
l'information.
A l'heur actuelle, en tenant compte du développement
des progrès dans les domaines de
Nombreux expert s'accordent a avancer que dans l'industrie
marketing, l'information
Devient le véritable outil de production.
L'importance de ces deux professions. Elle oblige à
repenser certains concepts de cette
Discipline tels que ceux liés à la segmentation
des marches ou encore au « marketing mix »
Elle impose de concevoir un néo-marketing
intégrant d'avantage les technologies du futur au
Coeur de ses approches et de sa démarche.
A) l'utilité de NTIC au niveau marketing bancaire
1) Problématique
Les vingt dernières années ont été
pour le marché bancaire une période expansion, de
Croissance soutenue et de relative prospérité.
De cinq a six banques de droit national, au
Début des années 80 , on est passé
à plus d'une quinzaine à la fin de la dernière
décennie.
Ce secteur a su s'imprimer une certaine dynamique grâce
à meilleur définition des procèdes en vigueur et une
meilleur structuration du système en général. L'adoption
de
nouvelles méthode de fonctionnement ,de nouvelles
stratégies de gain de marché ,la conception et la mise en place
d'infrastructure technologiques de plus en plus solides et adaptes ,devant
répondre aux exigences d'automatisation d'opération bancaire de
plus en plus important en termes de volume ont permis à ce milieu de
connaître un essor inestimable et de devenir l'un des plus florissants de
notre économie.
Grace à la mouvance générale de ce
système bancaire, au dynamique de nos entreprises
Commerciales toujours mis à rude épreuve
(recherche constante de nouveaux marchés,
Exploration continue de nouvelles niches) et à leur
volonté de changement et d'innovation
sans cesse croissante, les banques se sont lancées dans
la course aux gains de capitaux, pour
un milieu ou la concurrence est féroce et ou de
nouvelles stratégies s'imposent toujours afin
de pouvoir se positionner favorablement sur l'échiquier
financier. Cette croissante de notre
Système bancaire depuis environ vingt ans
témoigne justement de l'efficacité des méthodes de
captation jusque là utilisées et de la justesse des choix
antérieurs, mais plus encore de la façon dont les
opportunités d'hier ont été saisies.
Neanmoins, la croissance accélérée de la
demande de services bancaires, dans les prochaines
années fera que les banques devront faire face au
problème épineux de la saturation des
canaux traditionnels de distribution de service bancaire. En
effet, le problème de la restriction des services dans le temps et dans
l'espace nous obligent à revoir nos stratégies de distributions
des services afin de pouvoir faire face à la concurrence tant interne
qu'externe.
Les banques devront se préparer aux nouvelles donnes
qui se dessinent de façon à être encore plus
compétitives dans un milieu ou les frontières entre
marchés bancaire et financiers
n'existeront plus. Les éléments qui soutenaient
et alimentaient une strategie ayant su imprimer
à ce secteur la force et l'excellence dont il a fait
montre pendant prés d'une vingtaine d'années s'épuisent et
doivent être régénérées.
D'un autre coté ,les Nouvelles Technologies de
l'Information et de la Communication (NTIC)
s'offrent aux entreprises du monde entier de quelque taille
qu'elles soient. La plupart des grandes entreprises internationales
s »approprient déjà ses éléments de
technologie de pointe et se construisent un environnement financier de plus en
plus futuriste pour rester compétitives.
Les entreprises nationales en général et nos
banques commerciales en particulier n'en seront pas épargnées et
seront amenées tot ou tard, à se définir un cadre
financier de plus en plus technologique et innovateur pour leur permettre de
répondre aux exigences actuelles et futures du marché. l'internet
connaît une croissance phénoménale et le
développement des Réseaux de Communication (Standard ou
Cellulaire : augmentation du nombre de lignes telephoniques,
multiplication des réseaux de télécommunication et de
transmission de données de tout genre, croissance des abonnés
cellulaires en particulier, evoliution d'une plateforme technique,
arrivée des transmissions à haut débit ; GPRS.UMTS)
est époustouflant si l'on en croit la gamme d'appareil de plus en plus
sophistiques permettant un accès rapide aux services internet.
L'émergence par exemple en Haïti de plus d'operateurs de
téléphone Cellulaires le nombre de client disposant d'un portable
téléphonique en un temps record rend compte de la relative
prospérité de ce secteur.
Cet article se propose de démontrer que la convergence
de ces deux technologies ou media déjà utilisation intensive dans
notre milieu ou mieux leur integration, peut apporter une réponse
supplémentaire au problème de la saturation des canaux naturelles
de distribution de services bancaire. Cette convergence permettrait aux banques
haïtiennes de concevoir et implémenter des applications en ligne et
d'entrer dans le monde du online Banking,pour un accès illimité
à leurs produits et services .Nous présenterons dans cette
première partie de notre article les enjeux d'une telle
initiative .Nous vous proposerons les fonctionnalités de mise en
place d'une application d'offre de service en ligne, d'un point de vue client
et banque dans une seconde partie.
2) Enjeu
La distribution et la communication sont devenues maintenant
les principaux éléments de différenciation des banques,
l'offre de service étant quasiment identique pour des institutions qui
utilisent toutes les armes disponibles pour séduire une clientèle
sollicite de toute part. Toutefois l'évolution technologique et le
développement de l'internet risquent de remettre en cause cette
situation concurrenciel.S' est source d'opportunité pour les banques,
l'internet représente aussi une source de risque pour des institutions
qui doivent à tout prix rentabiliser leurs actifs et leurs
investissements.
L'objet de cette partie de notre étude est
d'appréhender les enjeux de l'internet banking, pour les institutions
bancaires haïtiennes dans le contexte d'une économie de type
Price-taker. Ces enjeux sont d'ordre stratégique, marketing et
technologique, mais aussi d'ordre économique.
3) Enjeu stratégie
L'utilisation de l'internet modifiera sous peu les relations
sur le marche des services et particulièrement le marché des
services bancaires. Ce canal peut donc représenter un moyen
privilégie d'entrée sur le marché financier pour la ban
que comme pour d'autres types de fournisseurs ,en général eux
aussi concurrents des banques. En ce sens ,les enjeux stratégiques sont
énormes. De plus l'incidence des services en lignes sera de deux types
pour nos institutions bancaires.
Il modifiera les relations excitantes avec la
clientèle, soit en les renforcant,soit en les détruisant.
Il fera une révélation des compétences
nécessaires à l'implantation de tels canaux.
Plus particulièrement l'importance stratégique
et l'internet Banking sera liée à l'étendues à la
diversité des applications qu'il permettra de développer. De
façon générale, il nous faut rappeler que l'internet ouvre
le champ de la communication personnelle à une palette de services
très étendue, dans le domaine de commerce electronique, des
services bancaires et la finance ,du divertissement, de la localisation et du
guidage, de l'information instantanée à la demande etc. De
façon particulière et en ce qui a trait aux banques, il donnera
aux banques commerciales des possibilités de diffusions de niches et un
gain de Clientèle jamais connue jusque là.
Typology of current mobile internet services
Mobile Internet
Communication
v SMS
v Unified messaging
v E-mail
v Chat
v Data bases...
E-Commerce
v Shopping
v Gambling
v Ticket purchases and reservations...
Information & Assistance
v News
v Directories
v Itinéraires, locating, hôtels, restaurants...
v Professional agenda...
v Vertical applications
v Entertainment
v Music
v Games
v Graphics, photos
Banking & finance
v Home banking
v Brokerage on line...
Source :
www.marketing-etudiant.com
(typology go crurent mobile Internet service 2005/06)
L'acquisition d'une plus large audience en termes de clients
,nécessaires à la construction de ce nouveau réseau qui
demande une analyse poussée de la stratégie actuelle et future
à adopter l'avantage concurrentiel que procureront des services
bancaires en lignes a nos banques haïtiennes dépasse la simple
redéfinition de services bancaires, et se fonde avant tout sur les
moyens que cette application devra leur fournir pour une meilleur accès
a la clientèle (ou qu'elle se trouve) et une meilleur connaissance de
celle-ci. Conquérir et fidéliser sa Clientèle
(désormais rendu possible par les techniques de DATAWAREHOUSING et du
DATAMINING) deviendra pour toutes les banques une nécessité
absolue afin de participer ses besoins et lui tailler des services sur mesure,
en accord et en harmonie avec ses désirs et ses gouts.
Ces moyens devront permettre à n importe quelle banque
de mieux faire face à deux types de concurrents.
Les autres banques commerciale, pour qui internet est aussi un
canal de distribution efficace pouvant réduire les couts de services
à la clientèle.
Les intrants Potentiel (aussi et surtout) pour qui
l'entrée sur les marché d'offres de services de type bancaire par
ce canal privilégié (qu'est l'internet) est plus faciles, soit
parce qu'ils disposent déjà des atouts suivants : la
possession d'un Réseau, l'accès à une audience assez
substantielle et la connaissance de cette clientèle.
B) les NTIC dans le développement du marketing
bancaire
1) l'expérience du passé
les établissements bancaires cherchent a exploiter les
capacités des nouvelles technologies qui sont nombreux. Seuls quelque
cas sont considères comme réelles références
aujourd hui.
Parmi eux les tentatives récentes nous en
développeront une qui mérite un intérêt en terme de
réflexion pour le futur.
La holding cardial bankshares1(*), fondée en 1987 par James S.Mahan qui
détient quatre banques aux-etats-unis, decide fin 1994, devant
l'explosion d'internet d'expérimenter une banque virtuelle.
De ce concept nait S.F.N.B (Security First Network Bank) en
octobre 1995 à Atlanta. Au debut, malgré une offre
simplifié ( un compte de tcheque,une carte de débit) ,la banque
se différencie en appliquant des tarifs très concurrentiels
rendus possibles ,à travers un coût de distribution faible .
la banque mise sur sa capacité à instaurer une relation
individualisé avec ses clients. la gamme des services S.N.F.B couvre
aujourd hui l'ensemble des besoins en matière de carte de crédit
et de placement tout en offrant une gamme plus étroite que la banque
universelles.
Le client a un interlocuteur unique. Outre le web, sur lequel
il consulte ses comptes et effectue ses transaction, il accède a la
banque par téléphone,vingt-quatre heures sur
vingt-quatre .
La S.N.F.B s'adresse prioritairement à la niche de
forts utilisateurs du Net et des services en ligne.
Elle organise son marketing en conséquence :
partenariat avec CompuServe pour ouvrir des comptes aux clients de l'operateur,
offres spéciales en commun avec des grands fournisseurs d'accès.
La banque s'apprête à ouvrir des comptes aux entreprises
particuliers.
Les dirigeants de ces institutions restent conscients que la
clientèle ne changera pas de banque pour le seul attrait de
l'innovation. Afin d'obtenir une seconde source de revenus ,la banque propose
aux autres institutions financière par exemple de créer leur
propres agences sur internet via sa filiale.
La banque s'est aperçue que les consommateurs avaient
besoin de voir l'enseigne et le pouvoir de déplacer dans les locaux. Ce
postulat ignore au départ, à adonné naissance à une
agence appelée « city office »,dans laquelle le
client ne se trouve pas de « guichetiers ».
Il rencontre des experts technologiques qui l'aident à
surfer sur internet, et des distributeurs automatiques extérieurs
permettant de traiter rapidement des opérations courantes.
La banque complètement virtuel a du s'adapter aux
attentes des consommateurs évoluant à a un rythme plus lent que
prévu vers le cyberespace. Il faut surtout trouver un moyen de les
éduquer afin de pouvoir se développer.
Quelque années auparavant, la même conclusion
avait été tirée par Fidélité qui ne vendait
des fonds que par « couponing ».Pour doubler les objectifs
de gestion par client ,li fallait une présence physique. Les agences ont
encore de beaux jours si elles se révèlent capables de
s'adapter.
Natwest &Thomas Cook2(*) présentent une expérience de partenariat
lié à une innovation technologique.
Les mentalités propres aux habitants chaque pays, leurs
modes de relations avec leur banquier, leur comportements traditionnels,
influent sur le taux de pénétration de ces nouvelles formes de
distribution. Dans un pays comme la France, les expériences de banque
direct pourraient conduire à un certain scepticisme.
Le coût de l'Innovation des nouvelles technologies est
élevé. La création d'une structure de ventes d'envergure
500 millions3(*) de franc
sur une durée de trois a cinq ans. Une importante partie de cet
investissement est liée au coût d'acquisition de la
clientèle.
Outre les investissements techniques, il faut aussi compter
avec les dépenses de communication, de formation du personnel et
d'éducations de la clientèle.
Le lancement de la banque directe en France aurait
coûté 60 à 80 millions de francs, rien que
la mise en oeuvre de la politique de la communication interne et externe, et de
la formation.
En plus l'importance des coûts lancement, l'adoption des
nouvelles technologies par la clientèle n'est toujours aussi rapide et
importante que prévu.
2) Quelques leçons pour le marketing du futur
Le bilan, même contraste, des expériences
laissent entrevoir le potentiel présent par les nouvelles technologies.
Elles créent des possibilités de diversifié l'offre et de
la personnaliser grâce à l'interactivité.
Elles affinent la segmentation de la clientèle
permettant de mieux répondre aux besoins de chaque consommateur et
d'anticiper ses attentes.
La distribution, qui constitue un des maillons de la chaine de
coût, ne manquera pas d'être largement sollicitée. Les
secteurs de la banque cesse d'automatiser leur service depuis la
réalisation d'un devis jusqu'à un virement de compte à
compte sur internet ,et de développer leur canaux « on
line ». Un ensemble d'institutions permettent de faire des
opérations en direct sur internet s'efforcent de s'approprié les
clients à grands renforts de communication. Elles dépensent des
budgets sur les masses medias dont les montants se rapprochent de plus en plus
ceux utilisés pour les biens de grande consommation.
La technologie multimédia, existe plusieurs
années bien qu'elle soit encore peu développer auprès du
grand public européen .Ses capacités de présentation
conviviale d'informations complexes on ont fait un outil répandu dans le
domaine de l'éducation et de la formation.
Plusieurs interrogations subissent quant à
l'optimisation de leur efficacité.
La principale porte sur leur localisation. L'interface client
serveur a-t-il sa place au sein de la banque ? Doit-on installer la borne
dans l'espace libre-service ?
Comment peuvent-elles répondre à la motivation
première d'un client entrant dans une agence ; celle d'effectuer un
acte bancaire ?
Soit une opération plus ou moins simple et
externalisation à l'aide d'automates.
Soit une opération plus complexe demande un contacte
avec un conseiller.
Ayant fait l'effort de se depalcer, il attend un service
précis qui ne motive aucun acte potentiel de sa part, tant qu'il n'est
pas rendu.
La borne interactive dédiée à une
relation bancaire faisant intervenir un commercial physiquement ou encore d'une
façon virtuelle à l'aide de la visiophonie est à
même de satisfaire ce besoin. La virtualisation peut être
perçue comme un substitut permettant d'accéder à des
services en dehors des heures ouverts. D'où la nécessité
de déposer la borne des les espaces libres service à plages
horaires étendues.
Ces bornes interactives multiservices, se développent
en dehors des agences des sociétés bancaires.
L'objectif est de s'imposer dans la vie quotidienne du
consommateur. La borne de vente de produits non bancaire, même si elle
offre aussi des services de crédit à la consommation ne
correspond guère à un usage d'opportunité ou de
curiosité par rapport aux motivations initiales du client
pénétrant dans une agence.
Les nouvelles technologies ne sont pas toutefois une fin en
soie mais un moyen d'offrir aux clients des services nouveaux dans des
conditions d'accès plus conviviales.
« la technologie, bien utilisée, sera un
outil d'aide à la vie mais ne sera pas la vie » 4(*)
L'innovation considérée comme l'un des
principaux leviers de croissance pour les banques est sans doute une
nécessité. Son développement ne peut être
assuré que si les technologies proposées correspondent aux
attentes d'un marché et apportent une valeur ajoutée
réelle à la clientèle visée. La vraie plus value ne
peut être que de nature commerciale ne renforçant les
différents maillons de la relations : informer, conseiller,
comquerir, fideliser.
Le développement du libre-service implique, en outre,
une réflexion importante sur la proposition de nouveaux produits tout en
s'efforçant de supprimer ceux qui ne sont perçu que comme de
simples « gadgets » technologique.
Trop s'établissement ont vu, au travers du
développement des bornes interactives ,la mise à informer, vendre
et pallier les insuffisances de la distribution traditionnelle .
La technologie pour la technologie n'engendre que des
échecs. Analyser et définir le seuil technologique acceptable par
les consommateurs n'est pas suffisant. Il est nécessairement de prendre
en compte l'historique, la culture, le niveau d'apprentissage et de
modernisation du pays.
La segmentation et la réponse au besoins réels
des clients ,de même que des analyses bancaire réalistes, ont
souvent été négligés lors de la réflexions
préalable au développement de ces services. Des nombreux
succès de mise en oeuvre de la technologie existent ;les salles de
marché... . Ils sont largement conditionnés par un ensemble
liant les attentes des clients ,la formation des utilisateur ,la technologie et
la logistique.
Une approche spécifique imposant une nouvelle
réflexion sur l'utilisation globale du marketing bancaire est
indispensable pour toute institution marketing souhaitant répondre avec
succès au défi technologique.
C) Impact des évolutions technologiques sur le
marketing bancaire
1) Evolution permanent
Presses par une concurrence internationale de plus en plus
vive, par l'émergence de nouveaux acteurs sur le marché des
services bancaires et par l'invasion des technologies du futur, des banques
cherchent des solutions pour développer leur spécificités
mais aussi se bâtir une identité propre et
différenciatrice.
A l'époque ou les media (l'ordinateur, la
télévision ...) et les moyens de transmission ( les câble,
l'ADSL,l'électronique ...) se complètent et se chevauchent,
l'agence bancaire n'est plus le lieu de passage obligé. Pour le client
qui veut gagner en liberté ,ses exigences sont claires ;pouvoir
opérer ou il veut ,quand il veut, et par les moyens qu'il a choisis. Il
souhaite également obtenir des services personnalisés à
domiciles d'une qualité irréprochable au moindre coût
à celui qu'il s'est préalablement fixé.
La problématique est très voisine par les
distributeurs de produits de grande consommation.
Comment acquérir et exploiter des données dures
les clients qui vont deserter les grands magasins et acheter à
distance.
Le concept des services bancaires est entré dans les
moeurs pour offrir un service et de le satisfaire par la suite. Il
répond aux attentes des consommateurs en matière de
disponibilité afin de réaliser des échanges à toute
heure ou presque. Le premier résultat de cette nouvelle offre montrent
la nécessité pour les établissements de développer
et d'améliorer ces services bancaire afin de satisfaire les attentes des
consommateurs mais aussi surtout de ne pas etre distancé par la
concurrence.
Les technologies de l'information portent dabs leur
applications des opportunités majeures en termes d'avantages
concurrentiel. En amont, elles permettent aux banques de traiter et d'exploiter
les données sur leurs clients. Utilises avec pertinence, les outils
marketing interactif contribuent à caractérisent et a
fidéliser une clientèle volatile ,sensible à la
personnalisation des propositions commerciales, élaborées selon
un processus interactif d'affinache avec les partenaires banquiers.
En aval, elles peuvent présenter aux consommateurs des
offres en temps réel, stimulant leur acte d'achat, grâce à
de nouveaux modes de contact et de distributions.
Progressivement utilisés avec la clientèle des
particuliers, les nouvelles technologies conditionnement encore davantage les
relations avec celle des entreprises et des professionnels. Equipes en outils
performants, familiarises avec leur utilisation, ces clients ne comprenaient
pas le retard de leurs partenaires dans ce domaine.
Sur le marché des entreprises, la course à la
proposition de produits et services « via » les outils
issus des technologies du futur est devenue de qualités
qui,anterieurment passait nécessairement par un contact direct. Les
nouvelles technologies, à travers un support multimedia, offrent
aujourd'hui un tel niveau d'interactivité et de personnalisation
qu'elles peuvent se substituer au contact de proximité et offrir ce
conseil à distance.
L'importance des possibilités qu'elles
présentent oblige les banques à repenser en profondeur les
concepts et méthodes d'un plan marketing conçu pour des
réseaux traditionnels et des approches commerciales classiques.
Le développement de la banque à distance est
incontournable pour surmonter les enjeux de la désintermédiation,
de la déréglementation et de l'internationalisation.
Face à un secteur en pleine transformation et à
l'évolution spectaculaire des progrès technique, l'approche
marketing se voit contrainte de suivre une évolution
parallèle.
Les nouvelles technologies vont progressivement reconditionner
le marketing traditionnel pour être intégrées au coeur du
processus de développement des institutions. Elles obligent les banques
à se retourner vers les nouvelles approches du client en remettant en
cause les outils utilisés dans le passé. Elles réclament
l'élaboration d'une démarche propre permettant de répondre
au défi technologique de demain.
2) la remise en question du marketing
traditionnel
L'invasion des nouvelles de l'information et de la
communication oblige les banques à se pencher sur l'utilisation du
marketing au sein de leur institution. De même dans la grande
distribution, la délocalisation des achats force à
réfléchir à la création d'outils de connaissance
détaillée des clients.
Elle conditionne une remise en cause des applications
traditionnelles à plusieurs niveaux.
2.1) le concept marketing
Le concept marketing en premier lieu, risque d'être
à redéfinir. La priorité accordée aux goût,
besoins et attentes du « client roi » est
confrontée aux imprévisibles progrès des technologies.
L'accélération de leurs possibilités acquiert un tel
impact qu'elle risque de modifier profondément les perceptions,
attitudes et comportement du marché.
Par leur puissance de persuasion, elles deviennent des
vecteurs autonomes de création de besoins pour la clientèle.
L'avènement du multimédia, des autoroutes de
l'information, du téléphone mobile et les modifications
comportementales qu'ils occasionnent dans des délais brefs après
leur apparition permet d'envisager l'importance du défi. La masse des
innovations à venir entrainera un profond changement des attitudes.
L'évolution vers le tout internet c'est-à-dire vers la
personnalisation, implique l'exploitation des possibilités de l'internet
mobile : garder le contact tout le temps et partout avec ses clients.
Le WAP (Wireless Application Standard) matérialise
cette évolution.
Le standard mondial adopte par tous les fabricants d'objets
mobiles (téléphones portables, assistants personnels ...)5(*) ce protocole rend possible la
consultation de pages internet avec les contraintes inhérentes au
téléphone portable.
France télécom s'est associé à des
fournisseurs de contenu pour proposer divers services ; meteo,
actualité, programme tv, jeux, mais aussi de la bourse, de la banque. Ce
bouquet, selon l'operateur téléphonique est voué à
être progressivement enrichi par les services d'e-mail, d'agenda
interactif, d'intranet d'entreprise et de commerce mobile.
Dans la démarche marketing du futur, la technologie
devient un puissant élément créateur d'offres. Son impact
sur le marché est conditionné à une anticipation des
besoins.
Ceux-ci doivent être appréhender tels que
ressentis au moment d'une large diffusion du service et non plus par rapport
à une perception immédiate lors de l'annonce de leur
créateur.
Le client est toujours roi mais il s'agit bien souvent d'un
roi aveugle, incapable d'imaginer l'utilisation d'outils qu'il ne connaît
pas.
La difficulté des études de marché risque
de s'en trouver considérablement accrue.
La visualisation des comportements réels d'utilisation
de l'internet par le client et la réflexion sur les difficultés
engendrées devient aussi importante qu'une étude de marché
traditionnelle.
Une seconde partie du concept marketing, celle qui est
relative à la réalisation du profil mérite
également d'être reconsiderée.la multiplication des
technologies occasionne des phénomènes d'obsolescence rapide.
Le lancement de produits ou de canaux de distribution à
besoin d'intégrer cette contrainte.
Les notions de retour sur investissement et de profit à
court terme s'imposent comme d'incontournable facteurs et de réussite
lorsque les offres se fondent sur des technologies avancées.
Même si l'innovation présente apparaît
comme séduisante auprès de la clientèle actuelle, il peut
s'avérer déraisonnable de se lancer dans des investissements
amortissables à long terme lorsque les risques de concurrence ou
d'obsolescence technologique sont fortement présents.
Le lancement d'une réseau de banque technologique
directe dont la prévisions de retour sur capitaux investis est
supérieur à dix ans peut sembler irrealiste, aujourd hui.
La notion de « leadership » et de gain de
part de marché pour le futur se substitue de plus en plus à celle
de vouloir réaliser du profit et de plus en plus de permettre une
réponse aux deux précédents impératifs. Cette
stratégie peut s'avérer dangereuse à terme si elle conduit
a des politiques de cavalerie. Les investissements déçus risquent
d'abandonner la société qui se livre à de telles
pratiques.
2.2) la démarche marketing
La technologie risque d'avoir plusieurs conséquences
relatives à la démarche marketing .
En premier lieu, elle renforce le nécessité
d'élaborer un « business plan »
préalablement a toute tentative de lancement d'un produit ,service ou
canal de distribution fonde sur la technologie du futur.
En second lieu, elle oblige pour certaines offres à
réaliser une planification marketing à plus court terme que dans
le passé. Enfin, elle entraine les banques à s'adapter un concept
« marketing créatique » ,que nous
développerons plus loin, dont la caractéristique est d'être
plus opportuniste, rapide et créatif que l'approche du marketing
traditionnel.
2.3) La concurrence
L'importance des perspectives de gains futurs lies au
marché de l'information occasionne l'arrivée d'une concurrence
accrue de la part d'acteurs diversifies.
La banque aura à faire face demain à une
pénétration accélérer de professions liées
à la garde distribution, l'information, aux logiciels, à la
télécommunication la communication dans leur domaine
d'activité.
Les orientations des préoccupations traditionnelles du
marketing bancaires s'en trouve modifié.
Il leur faudra faire preuve d'ouverture en sachant proposer
à la direction générale des accords avec d'autres
professions indispensables pour pouvoir présenter des offres conjointes
fondées sur un mélange de compétences
diversifiées.
Le champ concurrentiel peut être profondément
modifie.une conception plus globale de l'approche marketing devient
nécessaire.
Au seul niveau d'internet, la concurrence sur le marché
française majoritairement locale en l'an 2000 sera plus en plus
confrontée aux acteurs internationaux.
2.4) La segmentation des marchés
Parmi les bouleversements importants, la segmentation des
marchés risque d'être profondément remise en cause. La
puissance des systèmes de centralisation, traitement et communication de
l'infirmation permet de répondre au souhait de personnalisation par la
clientèle.
La possibilité de croisement, en amant, de
données précises et variées relatives aux attentes de
chaque client mêlée avec celle de réaliser des combinaisons
d'offre diverses permettent d'offrir le produit exact correspondant à
ses besoins, au moment désire et dans le lieu qu'il a choisi. A travers
cette opportunité le célèbre couple produit/
marché fonde sur la segmentation risque d'être bientôt
remplace par un couple produit/client reposant sur l'information, dans
l'optique d'une démarche de marketing « one to one »
et la recherche d'un « sur mesure de masse ».
2.5) Le « marketing
mix »
. Nouveau entrant
. Lieu de vente virtuel
. Contact permanent avec le client
. Nouveaux Distribution . Moyens
Services &
Produits de paie
Pro Electro.
. Notion . Prix
De « sur
specifi
Mesure » Prix
.Paiement
.SAV
. Question
Communication
juri & fisc
.
Analyse du
Comport.
D'achat
Figure1 : influence de la technologie sur le
« marketing mix »
Source : édition marketing et banque
(Adapté d'après Arnaud Dufour) 2004/2005
Le progrès technologique acquiert une telle par ses
multiples possibilités qu'il conduit à remettre an cause le
concept traditionnel du « marketing mix ».
Comme le montre le schéma n°1, Adapté
d'après Arnaud Dafour6(*), les quatre principales variables du
« marketing mix » chères à Phillip
kotler7(*) sont directement
concernées.
Les technologies en elle-même deviennent source de
creativité, initiant de nouveaux marchés intéressés
par les innovations susceptible de devancer les attentes profondes des
clientèles que les barrières liées aux possibilités
techniques empêchaient de formuler. Elle conduit à une nouvelle
démarche marketing conçue à partir des technologiques
innovante.
Elle entraine une ré-conception du
« marketing mix »l'incluant totalement dans sa
demarche.Elle devient un élément indépendant conditionnant
à elle seule par une force créative les principales variable de
ce concept dans le cadre, de ce que Arnaud Dufour appelle « le
cybermarketing mix »
2.5.1 le produit
L'activité bancaire est à l'origine d'une
conception spécifique de la politique produit demeurée
très conditionnelle et régi par la forte réglementation
étatique et interprofessionnelle dont l'argent fait l'objet ainsi que le
risque imminent et auquel s'ajoute ;
-la suprématie de l'optique technicienne sur la
commerciale dans la conception des produits et services nouveaux.
-l'importance des pouvoirs publics dans la création et
la disparition des produits et ce de par leur influence, definissent,
contrôlent et modifient.
-la participation des clients à la réalisation
de services à la servuction
Cependant l'homme de marketing bancaire doit cesser de penser
au client à partir des produits « conception purement
commerciale » que la banque propose (plusieurs échecs
constatés en Europe) ou d'une optique essentiellement technique mais
comme de véritables facteurs du marketing-mix destinés à
satisfaire les besoins décèles auprès de la
clientèle cible choisie
Aujourd hui un bon placement, pour être
apprécié de la clientèle doit être paré de
trois vertu : la liquidité, la sécurité et le
rendement.
Le rôle de la politique de produits consiste en fait
à réaliser une adéquation maximale de la production
bancaire aux besoins exprimés par les consommateurs cibles, de ce fait
la politique du produit est un élément très important de
la politique de marketing.
L'émergence de la technologie
caractérisée par l'internet et les services en ligne modifie les
données du produit au sens large. Permettant l'interaction de l'offre en
tems reel,elle facilite l'intégration avec des produits
périphériques .Grâce à l'interactivité,
le client peut élaborer immédiatement avec son partenaire
banquier, un produit, un panier de la ménagère correspondant
à ses attentes. A travers l'utilisation des multiples banques des
donnees, systeme expert ou de « scoring »... le conseiller
compose le produit à la demande en recevant de ses supérieurs
hiérarchiques conseils et acceptations en temps réel à
partir du visiophone ou de l'internet connecté à un écran
de terminal.
La combinaison de la technologie et
du « savoir-faire »marketing rend possible la
proposition d'une offre dextrement différenciée. L'information
devient une véritable source de production.
Cette évolution est lourde de conséquences.
Elle risque de contraindre banquiers à élargir
la définition de leur métier et a davantage travailler en
collaboration avec d'autres professions, tant niveau de la fabrication, que de
la distribution des produits et services qu'ils souhaitent commercialiser.
2.5.2 Le prix
Traditonnellement,le marketing-mix de toute entreprise est
présenté dans ses quatres grandes composantes : produits,
prix, distribution et communication. Dans le cas de la banque, ces quatres
variables ont longtemps joué des rôles d'inégale
importance.
Un consommateur ne choisit pas uniquement un produit à
cause de son design, de ses qualites, de sa marque commerciale ; le
consommateur a également une attitude vis-à-vis du prix du
produit et la politique des prix, dans le cadre d'une stratégie de
développement commerciale, est un aspect de l'action de marketing d'une
firme. La politique des prix jouent un rôle limité en
matière de marketing bancaire :
-certain nombre de prix sont fixés par les
autorités monétaires : Taux de rémunération
des comptes (sur livrets, épargne etc. ...).
-D'autres prix sont fixés a l'échelon de la
profession bancaire, après entente entre les principaux
établissements de credit, ainsi les taux d'intérêt
débiteurs ;
-La connaissance des couts des principaux produits bancaires
est relativement récente.
Pour expliquer le rôle mineur, il faut d'abord souligner
les liens étroits qui existent entre la politique monétaire et
les tarifs pratiqués pour les produits bancaires.
La variable prix doit être considérée avec
l'avènement des technologies du futur en tenant compte de
l'éventuelle suppression d'intermédiaires et de l'augmentation de
la transparence induite par l'émergence des marchés
virtuelles.
Avec le développement des approches « one to
one », personnalisées à chaque consommateur, il est
désormais possible de penser qu'il puisse y avoir un prix par
destinataire. Le tarif se voit corrélé à la valeur
ajoutée perçue par la clientèle plutôt qu'au
coût de fabrication du produit. La notion de prix psychologique
lié à l'image, à l'influence de la communication ou au
talent des commerciaux se trouvent profondément remise en question. Le
concept va encore plus loin Aujourd hui. Ce ne sont plus les distributeurs qui
fixent le prix .
2.5.3 la distribution
La distribution est marquée par l'exclusivité
traditionnelle du circuit que constitue le réseau d'agence de chaque
établissement.
La politique de distribution est élaborée selon
trois éléments :
-les objectifs de l'entreprise : l'implantation d'une
entité doit répondre à la stratégie globale de la
ban que définie par les objectifs cogèrent avec la politique
marketing.
-l'environnement ; l'évolution de l'environnement
démographique sociologique, culturel et économique implique
nécessairement une adaptation de la politique de distribution. Les
données recueillies du marché constituant une base sur laquelle
reposera le choix des circuits (lieu d'implantation, l'amenagement,les
caractéristiques de la concurrence, force et faiblesses et la
connaissance de ses pratiques).
-le diagnostic de sa propre entreprise : la taille, la
puissance financiere,son image de marque, sa gamme et ses
caractéristiques ( produits à promouvoir) forme et
qualité du réseau ainsi à cerner les nouveau choix.
La distribution des produits et des services banquiers
connaitra d'importantes mutations. L'arrivée des canaux virtuel
pressente, pour l'établissement banquiers, des possibilités de
conquerir, gerer et de fidéliser de nouveaux marchés. Elles
permettent à ceux qui sauront proposer une offre créative ou
un « savoir-faire » original de s'adresser
à un marché international à des couts d'approche devenus
raisonnables. En changeant les lieux de propositions et de transactions elle
modifie le rôle du réseau d'agence.
Une adaptation d'envergure des points de vente devient
inévitable.
2.5 .4 La communication
La politique de la communication se définit
par :
Toutes les actions d'une firme : pour se faire
connaître et s'apprécier elle-même en tant qu'entreprise et
faire connaître et apprécier ses produits.
Le contenu d'une politique de communication est donc de faire
connaître l'entreprise, son savoir faire d'une manière globale
afin de lui conférer une image qui soit le reflet de son
identité. Pour ce faire, l'entreprise agit simultanément sur deux
dimensions :
A savoir, une dimension regroupant la communication externe
aux divers publics de l'entreprise et la communication interne tournée
ver le personnel.
Cependant la communication externe peut être
décliné selon plusieurs thème et
objectifs informative, elle a des objectifs d'image de marque ou de
notoriété. Toutes ces variables sont appelées a soutenir
l'essor commercial des banques qui souffrent à l'évidence de la
persistance encore sensible du tabou argent.
La communication a besoin de se conformer aux
impératifs imposes par les nouvelles technologies. L'ensemble au
professionnalisme utilise par les media classiques est à
reconsidéré. Des nouveaux partenaires mieux prépares aux
outils du futur font leur apparition.
Ils risquent de se substituer aux collaborations actuelles en
se révélant plus compétitive si ces derniers ne s'adaptent
pas rapidement. Une communication mondiale se développera à
travers de nouveaux supports permettant la personnalisation et
l'interactivité.
Comme la banniere, c'est ce qu'a vite compris l'un des plus
grands banques mondiaux :
Pour imposer leur politique les banques viennent de mettre au
point une compagne publicitaire à l'échelle planétaire sur
le thème « avoir confiance a la
banque ».
La compagne est déclinée en huit langues sur
vingt sites des quatres principaux portails (yahoo, google etc....). les
banques espèrent toucher par ce moyens prés de 80% des
internautes recherchant des informations sur les banques, la gestion au sein
des banques.
Même si leur généralisation n'est pas pour
demain, les mutations relatives aux nouvelles technologies apparaissent aux
experts comme inéluctable.
Il appartient aux directions marketing d'anticiper les
changements qu'elles ne manqueront pas d'entrainer. Un e-marketing plus proche
du client et intégrant les évolutions technologiques est
appelées à voir les jours.
Il imposera de remplacer le marketing mix d'hier par une
nouvelle harmonisation de variables plus pertinentes réagissant avec une
efficacité accrue sur le comportement des clientèles.
Chapitre 3 : L'e-marketing vers le marketing
interactif
Introduction
Le marketing a été l'une des activités
les plus touchés par le développement de l'internet. En effet,
cet outil est un moyen extraordinaire à la disposition des marketeurs.
Même si c'est le synchronisme et l'interactivité qui ont
été généralement mis en avant, il n'en demeure pas
moins que le réseau des réseaux offre de très
intéressantes caractéristiques taillées sur mesure pour
les responsables marketing.
Section 1 : Du
marketing de l'offre à l'e-marketing.
L'évolution des banques vers un concept d'e-marketing,
véritable marketing de l'intimité8(*) interactif se produira dans le cadre d'un processus
progressif. Elle sera largement conditionnée par trois facteurs.
Le premier est relatif à l'évolution des
technologies de l'information et de la communication, mais également aux
possibilités de les mettre en place avec les couts raisonnables.
Le second émane de la facilité d'utiliser ces
technologies et de leur degré d'acceptation par la clientèle.
Dans les pays connaissant une démographie vieillissante à fort
pouvoir d'achat, ce qui est le cas de l'Europe, la pénétration
risque d'être plus lente qu'en Amérique ou en Asie.
Le troisième facteur est lié à la
capacité d'adaptation des collaborateurs des institutions, depuis
l'état-major des sièges jusqu'au personnel de terrain.
L'évolution du marketing a déjà un rythme
par phase successives conduisant à une meilleure satisfaction des
besoins du client. L'analyse du passé est riche pour montrer les
logiques suivies par les banques lors de l'introduction de ce concept dans leur
organisation.
L'intérêt pour cette discipline a
débuté au cours des années 1970 avec l'arrivée d'un
marketing de l'offre. Il s'est poursuivi pendant les deux décennies
suivantes en se rapprochant davantage du consommateur. Il risque de s'affiner
pleinement à l'aube du XXI éme siècle avec
l'événement d'un véritable marketing interactif de
l'intimité du client que nous avons dénommé
e-marketing.
1. 1970 : Le
marketing de l'offre :
Le marketing de l'offre s'est développé pendant
les années 1970 sous l'influence de premières vagues de
déréglementation qui vont progressivement peser sur ces deux
professions. Alors que les effets de la concurrence interne commencent à
se faire sentir, les institutions préfèrent se retrancher sur
leur technicité plutôt que sur l'écoute du client. Le
financier, l'actuaire, l'informaticien pensent être les sources
quasi-exclusives d'élaboration des produits ou services financiers.
A cette époque, comme le fait remarquer le dirigeant
d'une institution financière : « les choses allaient
sans doute de soi, et chacun était persuadé que ce qu'il
proposait était déjà de qualité, et que seuls les
clients perpétuellement grincheux étaient mécontent parce
que mauvais juges ». Les actions de développement,
essentiellement orientées vers la conquête reposent quasi
exclusivement sur le dynamisme des vendeurs. La politique des institutions est
souvent très distante à leur égard cherchant peu à
les intégrer au sein de l'ensemble du dispositif commercial. Dans les
banques, ils sont aux ordres des sièges qui leur demandent davantage
d'exécuter que de réfléchir. La relative passivité
des banques en place face à une clientèle qui a de plus en plus
la possibilité de choisir n'est pas sans doute conséquences.
Concernant le marché des entreprises, cette attitude
permet le développement des banques américaines en Europe.
Davantage soucieux de répondre aux besoins des directeurs financiers des
grandes sociétés comme par exemple Citibank qui va mettre a son
profit la frilosité des banques locales pour consolider sa tête de
pont sur le vieux continent. Citibank prendra des parts de marché, et
une avance considérable sur le « cache
management » en Europe par une meilleure intégration, que
les banques européenne, d'un concept liant le marketing et la
technologie. Sur le marché des particuliers, certains
« outsiders » ne manquent pas eux aussi
d'exploiter la situation, en particulier sur les segments les plus
rentables.
2. 1980 : le
marketing de la demande
Pendant les années 1980 la préoccupation du
client commence à se généraliser dans le monda bancaire.
Les études de marchés spécifiques dans le monde bancaire
se multiplient. En France la SOFRES, principale société
d'études du pays, crée une division dédiée aux
banques et aux sociétés financières. Pendant cette
période beaucoup d'argent est dépensé dans des actions
destinées à séduire le client.
Le développement des produits nouveaux connaît un
rythme inégalé au risque de provoquer une indigestion des
réseaux. Les dépenses publicitaires essentiellement
orientées vers la notoriété atteignent un véritable
paroxysme. Les stratégies de développement ont encore comme
priorité la conquête des parts de marché au
détriment de la fidélisation et souvent de la rentabilité.
Malgré l'engagement de dépenses somptuaires en marketing,
principalement en communication, certains problèmes de fond liés
à l'intégration des réseaux dans l'ensemble du processus
de développement mais aussi à leur adaptation aux attentes des
clients ne sont pas résolus. Trop d'argent est gaspillé dans des
actions secondaires par rapport à ce qui aurait du constituer la
véritable priorité du marketing : la reforme de la
distribution.
3. 1990 : Le
marketing management de la distribution
Les années 1990 plongent la banque au coeur de la
déréglementation sur fond de crise économique. Les
nouvelles conditions de l'environnement européen et mondial entrainent
les états-majeurs à redécouvrir le véritable sens
du client. Dés me début de ces années les dirigeants
appartenant à ces deux secteurs se déclarent chaque jour
préoccupés par une clientèle, d'entreprise ou de
particuliers, qui se révèlent plus rare, plus volatile, plus
informée, plus sollicitée, donc plus exigeante qu'auparavant.
Les discours des états-majors sont plus que jamais
tournés vers la préoccupation du client comme base essentielles
de réalisation du profit après s'être prioritairement
occupés de la diminution des coûts.
Les impératifs du marketing pour le conquérir et
de la qualité totale pour le fidéliser sont mis en avant. Les
contraintes deviennent si importantes pour préparer l'avenir que
l'engagement d'une politique de marketing et de qualité au sein de la
banque ou de l'assurance ne peut plus demeurer à l'état de
« voeu pieux ». Elle doit se transformer en une
réalité concrète. L'ère du « client
roi » est irrémédiablement arrivée. Le
marketing traditionnel doit être réinventé en
s'élevant au niveau du concept de « marketing
management ».
Plus managérial que dans le passé marketing se
préoccupe désormais davantage de la définition des
orientations stratégiques, de l'adaptation des structures et des
mentalités, de l'assistance méthodologique et technique aux
réseaux nationaux et internationaux. En cette fin de XX e siècle,
la distribution reçoit enfin ses lettres de noblesses et commence
à être considérée comme le fer de lance de la
démarche marketing. Le nouveau slogan, mis en avant par le directeur
d'une grande institution financière allemande devient :
« le réseau au service du client, le siège au
service du réseau ».
Beaucoup d'efforts commencent à être entrepris
pour réorganiser la distribution, la former, la motiver. Le marketing
local sous la forme du « micro marketing » et du
« merchandising » des agences ne cesse de se
développer. La préoccupation d'une meilleure adéquation du
réseau aux différentes segmentations des clientèles est
recherchée. L'appel à de nouveaux canaux liés au
développement des technologies s'intègre dans les
stratégies de développement. Leur attrait apparaît d'autant
plus séduisant qu'ils se révèlent moins coûteux pour
les institutions et mieux adaptés aux attentes des clientèles
jeunes, celles qui constitueront les marchés de demain.
L'évolution de la distribution n'est toujours pas
terminée loin s'en faut.
4. 2000 :
l'e-marketing
En moins de 10 ans, les banques ont subi une véritable
révolution. Tout d'abord avec l'essor des réseaux de distribution
directs qui répondent à une très forte demande de
proximité de la part de consommateurs. Le client n'a plus besoin de se
déplacer dans son agence pour régler ses opérations
courantes. Ensuite, avec la sophistication des bases de données, des
traitements de l'information et des télécommunications, qui
offrent la possibilité pour ces deux professions de mieux
connaître leur différent client et d'entretenir, avec eux une
relation intime et interactive.
Parallèlement, les clients deviennent dans leur vie
quotidienne et professionnelle avec des technologies comme l'ordinateur, le
téléphone ou la télévision à travers les
possibilités d'utilisation les plus complexes. Ils prennent
progressivement conscience des opportunités offertes, en termes de
confort, de gain de temps, de proximité et de disponibilité. La
société d'information qui se met progressivement en place, change
leur habitude et modifie leurs modes de consommation. Ils sont plus
informés, plus actifs mais aussi plus volatiles. Ils réclament
à leurs banquiers des réponses précises et
personnalisées à partir de produits et services
« sur mesure ». Comme cela est de plus en plus le
cas dans les pays anglo-saxons. Ils souhaitent une distribution
« Triple A : Anywhere, Anyhow,
Anytime »9(*).
Aujourd'hui, la toile de fond est constituée par
l'avènement réel et tangible du grand marché unique
européen qui culminera avec l'union économique et
monétaire et l'euro, comme monnaie unique. L'abolition progressive des
frontières réglementaires et la transparence induite des
marchés accélérera la réorganisation par fusion des
institutions et stimulera la concurrence.
Face à ces mutations, le marketing dans banques doit
évoluer en devenant créatif, réactif et interactif. Il lui
faut savoir utiliser les nouvelles possibilités de l'information et de
la communication pour se rapprocher de chaque client, voir pour entrer dans son
intimité. Peu à peu, il est appelé à se transformer
en ce que les américains ont dénommé
« Intimacy marketing » que Patrick Demares, dans
une conférence récente a nommé « le
marketing de l'intimité » que nous désignerons
sous le terme plus global d'e-marketing.
Section 2 : Concept et
Démarche de l'e-marketing
Le concept
Le concept de marketing est appelé à
évoluer pour s'adapter aux conséquences
générées par l'évolution technologique. Le
marketing traditionnel, fondé sur la demande des clients
regroupés en segments de marché et sur la cohérence du
« marketing mix » ne suffit plus.
L'harmonisation des variables prix, distribution, produits et
communication visant à augmenter la part de marché et le chiffre
d'affaires des institutions n'est plus assez pertinent pour intégrer la
puissance du progrès technologique dans les politiques de
développement des banques. L'e-marketing a pour but, à travers
l'utilisation en s'efforçant de satisfaire les besoins intimes de chaque
client d'une manière globale, permanente, interactive et dans le cadre
de la plus grande proximité possible.
Il s'organise autour de quatre variables managériales
clés que consistent : l'information, la technologie, la
distribution (logistique), les hommes.
Technologie
Information
Logistique Distribution
Ressources Humaines
Source : Edition de Jacques Lenormand 2eme
édition 1998/2000 marketing de l'offre
Chacune de ces variables peut être
considérée comme source autonome de développement de
nouvelles clientèles ou des nouvelles offres.
Elles doivent être organisées et
harmonisées entre elles, de façon à obtenir la meilleure
satisfaction du client au niveau de ses attentes les plus personnalisées
en matière de produits et services. Le rôle du marketing de
l'intimité consiste à optimiser cette satisfaction.
Pour réussir trois éléments deviennent
indissociable, destinés à compléter la variable
technologique.
· l'information : au-delà de son rôle
essentiel pour le marketing, elle constitue une source de développement
importante à travers la création de nouveaux produits et canaux
de distribution. Le marketing sans la gestion de l'information risque dans le
futur d'être incapable de créer une valeur ajoutée pour le
client et un profit pour l'institution. Seule la parfaite maitrise de
l'information permet de rentrer dans son intimité et de satisfaire ses
attentes les plus personnalisées.
· Les ressources humaines : elles constituent avec
les clients, l'autre richesse de l'entreprise. Toute approche marketing
technologique qui ne prend pas en compte les compétences actuelles et
futures des collaborateurs, qui n'intègrent pas leur capacité
d'adaptation et de changement, qui oublie les impacts des innovations sur
l'organisation risque d'être vouée à l'échec. Le
marketing traditionnel traite très partiellement de cette variable
essentielle. Dans le concept du e-marketing, elle devient un important facteur
clé de réussite.
· La logistique distribution : avec
l'avènement des technologies du futur elle conditionne l'ouverture vers
la plus forte proximité possible et l'interactivité. Elle
optimise la communication en proposant d'accéder à
l'intimité du client.
L'e-marketing réclame la recherche d'une
cohérence globale entre ces 4 éléments. Elle est
nécessaire pour optimiser la valeur ajoutée pour le client et le
profit global de l'institution.
L'e-marketing tire son efficacité du
décloisonnement entre les métiers. Les experts du marketing
doivent harmoniser leurs actions au quotidien avec les hommes de l'information,
des ressources humaines et de la gestion des réseaux, chacun avec son
langage et sa culture.
Cette évolution ne peut être menée
à son bon terme que si elle est accompagnée par une politique
délibérée de conduite du changement.
1) La
démarche
Pour y parvenir, l'e-marketing propose aux institutions une
démarche rationnelle, présentée par la figure suivante,
permettant de tirer le meilleur parti de ces quatre variables fondamentales que
sont : la technologie, l'information, la logistique (distribution),les
hommes ( ressources humaine).
Elle se traduit par l'élaboration d'une
stratégie10(*)
adéquate mettant en valeur les avantages compétitifs respectifs
de chaque enseigne à partir de la maitrise des nouvelles
technologies.
Une fois élaborée, la stratégie doit
permettre d'optimiser les forces respectives de chaque variable fondamentale
puis de les harmoniser dans le cadre d'un véritable «
e-marketing mix ».
La démarche du e-marketing se réalise par
étapes successives.
La premières consiste à dresser un bilan des
captivités et potentialités de chaque institution dans les cinq
domaines que constituent : les marchés et les clients, la maitrise
des nouvelles technologies, les possibilités offertes par le
système d'information interne, le niveau de modernisation des reseaux,
les potentialités des collaborateurs à s'adapter à leur
utilisation.
Le bilan interne est comparé à une
évaluation des réalisations et perspectives de
développement des principaux concurrents dans ces domaines à
partir d'études de « benchmarking 11(*)». Il est confronté
à une analyse des attentes exprimées par les clientèles
actuelles ou potentielles, face aux offres rendues possibles à partir
des équipements technologiques.
Tableaux :
Technologie Information (SIM) Logistique (Distribution)
Hommes (Ressources Humaines)
Concurrence « Benchmarking »
Marché Environnement
Maturité Possibilité Technologie
Disponibilité
Bilan Institution
Analyse « Swot » Force, Faiblesse,
Opportunité, Menace
Stratégie de personnalisation et d'interactivité
choisie positionnement technologie de l'institution cibles prioritaire
visées objectifs à réaliser.
Proposition d'un e-marketing mix
(information-technologie-logistique-homme)
Business plan
Echéancier de la mise en place
Contrôler des réalisations (impacts financier,
client personnel)
Audit
Rectification
Source : Edition de Jacques Lenormand 2eme
édition (l'e-marketing vers le marketing interactif de
l'intimité
L'étude des clients comporte des éléments
quantitatifs (ex taux d'équipement en appareils permettant de se
connecter aux technologies du futur) et qualitatif (ex : anticipation du
niveau des attentes). Elle intègre une évolution prospective.
Bien evidemment, le bilan tient compte de la disponibilité des
systèmes et des matériaux sur les marchés de l'offre. Une
synthèse comparative permet à chaque institution de dresser un
pronostic de ses capacités à pouvoir développer un
marketing personnalisé et interactive efficace en utilisant dans un
délai jugé raisonnable les potentialités technologiques
qu'elle possède ou qu'elle peut se procurer.
La seconde étape a pour but d'apporter à la
direction générale un éclairage suffisamment pertinent
pour qu'elle puisse décider d'une stratégie dans ce domaine. Elle
se traduit par : le choix d'une position de l'institution face à
l'importance de la mise en place des technologies du futur dans le cadre de la
politique de développement choisie. Le positionnement conduit à
la présentation d'une identité pour le personnel et d'une image
auprès de la clientèle. La détermination de cibles
précisé vers lesquelles sera orientée en priorité
l'utilisation de ces nouveaux outils. La fixation d'objectifs liés aux
espoirs de réalisation concernant la promotion d'activité
nouvelles et la réduction des coûts internes.
a) L'e-marketing mix
Au cours de la troisième étape l'e-marketing
propose une harmonisation des 4 variables considérées comme
fondamentales pour réussir : l'information, la technologie, la
logistique (distribution), les hommes dans le cadre d'un
« e-marketing mix » tel que décrit par le
figure n°9 suivante.
L'harmonisation a pour but d'éviter tout risque de
fuite prévenant d'une faiblesse importante au niveau d'une faiblesse
importante au niveau d'une 4 variable considérée. L'e-marketing
pourrait rendre inefficace l'action des 3 autres, par exemple un personnel
insuffisamment préparer à utiliser des systèmes
technologiques trop sophistiqués. L'harmonisation s'attache aussi
à diminuer le danger lié à l'apparition d'effets pervers
pouvant être entrainés par la mise en place des actions. Les
effets sont anticipés afin d'être atténués ou
gérés en amont. Enfin des modes de coordination entre les 4
variables doivent être organisés de manière à
pouvoir obtenir la meilleure synergie possible issue d'une bonne
cohérence de l'ensemble.
Marketing mix traditionnel
Communication
Prix
Produit
Concurrence
Client
(Segmentation)
Profit
Commercial
Concurrence
Distribution
Variable
Financière
e-marketing mix
Et managériales
Figure 9 ; Du « marketing
mix » traditionnel à
l' « e-marketing mix »
Source : Edition de Jacques Lenormand 2eme
édition ( l'e-marketing vers le marketing interactif de
l'intimité
Pour faciliter cette coordination, un ordonnancement ainsi
qu'un échéancier des actions au cours du temps, dans le cadre des
délais impartis à la démarche apparaissent
indispensable.
Le succès du « e-marketing mix»
proviendra largement de la qualité de l'harmonisation dans le tems et
dans l'espace qui aura être proposée aux 4 variables fondamentales
précédemment évoquées. Pour y parvenir,
au-delà de leur indispensable coordination, un travail en commun entre
les départements concernés en particulier marketing, gestion des
reseaux, informatique, gestion des ressources humaines s'avère
indispensable. La collaboration soit effective et se développe dans le
cadre d'une réelle harmonie. Une organisation spécifique doit
être mise en place afin d'assurer la cohérence du e-marketing mix
au niveau de l'ensemble des services concernés. Un dispositif
d'organisation des systèmes et des hommes est presenté.pendant la
troisième étape le service élabore un « busines
plan » et propose un échéancier des opérations
relatifs à la mise en oeuvre de l'ensemble du dispositif.
b) Les 4 variables fondamentales
du « e-marketing mix »
Au-delà de leur intégration dans le cadre du
« e-marketing mix » les 4 variables fondamentales :
information, technologie, logistique (distribution), ressources humaines
constituent par leur potentialités, de futur sources autonomes de
développement.
Transcendant les attentes de clients, qui ne peuvent imaginer
par anticipation leur pouvoir de formulation d'offres nouvelles, elles
deviennent d'importants vecteurs de création à la fois de
nouveaux produits, services mais aussi de besoins.
Dans ce contexte l'e-marketing doit assumer une double
tache : la première consiste à orienter les innovations vers
la conception d'offres correspondantes à une anticipation variables des
besoins du marché en écartant toute tentation d'investissement
dans les futurs « gadgets» technologiques. La seconde doit
s'attacher, une fois apparue la technologie utile, à réduire le
fossé qui peut susciter entre les besoins réels et profonds du
client à terme et la perception immédiate de ces besoins par le
marché. Une innovation trop precoce, même si elle est
inéluctable à terme, peut entrainer des conséquences
financières néfaste sur la rentabilité globale de
l'institution qui l'initie. Le rôle du e-marketing est d'apporter
à la direction générale et aux directions
opérationnelles un éclairage pertinent pour assurer la meilleure
adéquation possible dans la quadruple relation client technologie
logistique ressources humaine.
Il lui faut en outre s'assurer de la pertinence du nouveau
dialogue qui s'établira en permanence et de manière interactive
entre l'apport technologique et le niveau réel des besoins de la
clientèle.
Section 3 : Etude des
cas
1) les internautes
satisfaits de leurs banques en ligne
68% des répondants à une enquête en ligne
de Benchmark Group se déclarent satisfaits des services sur internet de
leur banque. Mieux : ils veulent davantage de mails de la part de leurs
banquiers.
Le résultat complet de l'enquête :
Alors même que les banques accélèrent le
rythme de leur stratégie de conquête du media internet, on
constate en parallèle une nette croissance de la fréquentation de
leurs sites depuis un an. Selon Médiamétrie/Net Ratings, en
décembre 2003, 7,1 des quelques 16,7 millions d'internautes
français, ont visité au moins une fois un site de banque dans le
mois, contre 5millions fin 2002.Le marché est bien présent et en
bonne voie.
Cette tendance est confirmée par l'enquête en
ligne menée par Benchmark Group en janvier et février 2004,(voir
le questionnaire ci-dessous).1254 internautes y ont répondu.
La banque a toutefois encore beaucoup à faire pour
développer leur services en ligne ou plus largement, interactifs et
mobiles, et satisfaire pleinement leurs clients. Paradoxe de cette
enquête en ces temps de spamming intensif : leurs clients ne
demandent qu'a recevoir des e-mails de leur banquier, pourvu qu'ils soient
utiles.
Le marché des services financiers on-line est tout
à fait ouvert à davantage d'initiative de la part des
banques : les consommateurs sont visiblement demandeurs de nouveaux
services interactifs et ne s'estiment pas du tout saturés d'information,
bien au contraire. En revanche, ils sont très sensibles à la
gratuité des services proposés et à la relation conseiller
client.
2) Tarifs : les
clients coupés en deux
Opinion sur les prix des services bancaires en ligne
C'est gratuit 38%
Bon marché 9%
Adapté au service 18%
Un peu trop cher 22%
Vraiment trop cher 13%
Les opinions des internautes sur le coût de leurs
services bancaires en ligne varient ... autant que les politiques tarifaires
pratiqués par les établissements eux-mêmes. Entre la
Société Générale qui pratique la gratuité
absolue ou BNP Paribas qui tarifie ses services, l'offre est très
variable. A noter tout de même que les mécontents sont une
minorité (35%).On les retrouve naturellement parmi les clients des
banques qui font payer leur service en ligne.
E-mailing ; un bel effort
à faire
Estimer-vous recevoir beaucoup d'e-mails en provenance de
votre banque ?
Je n'en reçois jamais
67%
Pas assez
14%
Equilibré
18%
Un peu trop
1%
Plus des deux tiers des répondants déclarent
n'avoir jamais reçu d'e-mails de la part de leur banque. Et 14% d'entre
eux estiment qu'ils n'en reçoivent « pas
assez » :une manière de dire qu'ils en attendent
volontiers.
Qu'il s'agissent d'informations generales,de propositions
« pertinentes » de nouvelles offres ou mieux encore,
d'alertes sur leurs comptes personnels, les internautes sont avides d'utiliser
le canal de l'e-mailing pour gérer leurs finances et entretenir une
relation active avec leur banquier, Ces derniers n'ont en revanche pas l'air
très pressé de mettre en oeuvre de façon active ce canal
pourtant très pratiqué par les e-marchands, A bon
entendeur....
3) services mobiles :
encore trop tôt
Utilisez-vous des services de votre banque sur
téléphone mobile ?
Jamais ou rarement De temps en temps
Souvent Tout les jours
95,8% 2,8%
1% 31%
Utilisez-vous des services de votre banque sur
téléphone mobile ?
Gratuit bon marché Adapté au
marché Un peu trop cher Vraiment trop cher
16% 27%
27% 31%
De manière incontestable, la relation
« mobile »ente les clients et les banques, via des services
Wap/Mode ou des SMS ne s'est pas encore établie :plus de 9
répondants sur 10 n'ont jamais, ou rarement, utilisé leur mobile
pour accéder aux services de leur banque.
Quant à ceux qui les ont déjà
utilisés, s'ils sont tout de même plus d'un quart à trouver
le prix du service par ce biais « adapté au
marché »,voire « bon marché »,une
nette majorité(58%) estiment tout de même que cet usage reste trop
cher pour pouvoir s'en servir régulièrement. La politique
commerciale pratiquée ne semble donc pas de nature à
accéder les usages.
4) Un bon point pour les
centres d'appel
Comment jugez-vous la qualité du centre d'appels de
votre banque ?
Très insuffisant Insuffisant Correct
Bien Très bien
9% 11% 32%
30% 18%
Comment jugez-vous le coût du centre d'appels de votre
banque ?
Gratuit Bon marché Adapté au
service Un peu trop cher Vraiment trop cher
12% 9% 27%
29% 23%
S'ils ont relativement peu souvent recours au centre d'appels
de leur banque ( 36% des internautes répondants y ont recours),la grande
majorité juge tout de même que le service rendu est
« correct » (32%) « bien »(30%) voire
« très bien » (18%). Un bon point pour un canal
souvent décrié pour son anonymat et qui distend le lien entre
l'usager et son guichet.
En revanche sur le prix, les réactions sont
différentes : plus de 50% des répondants trouvent qu'il est
trop élevé, contre 27% qui le jugent adapté au service.
5) Davantage
d'interactivité, SVP
Souhaits Oui non
C'est déjà bien Non, c'est déjà
trop
Services interactifs 62%
37% 1%
Alertes sur mon compte 48%
49% 3%
Possibilités de consultation 40%
60% 1%
Passer des ordres 39%
60% 1%
E-mails commerciaux 28%
66% 6%
Mais au final, que souhaitent les internautes
déjà connectés au site de leur banque ?
Davantage de services interactifs et la possibilité
d'accéder à plus d'informations, sur son propre compte,
notamment. Et si à la possibilité de passer des ordres en ligne,
de recevoir des e-mails d'informations sur les produits commerciaux, plus de
60% des répondants s'estiment déjà bien servis, une part
non négligeable est tout à fait demandeuse.
Par ailleurs, spontanement,les répondants ont
ajouté quatre souhaits récurrents : la gratuité des
services, la possibilités de communiquer par e-mails avec un conseiller,
de réaliser des virements et enfin de disposer d'un plus long historique
de leurs comptes.
6) L'avenir du marketing
interactif
Comme tous les secteurs, le marketing interactif a lui aussi
été touché par la crise. Mais globalement, il a
réussi à sortir son épingle du jeu et 2010 devrait
être une année satisfaisante.
D'abord quelques chiffres : en 2009, selon le Syndicat
des régies, internet (SRI), le marché de la communication on
line, a progressé de 6% .Des secteurs tels que l'affiliation ou le
mobile ont respectivement enregistré des hausses de 12% et 30%. Point
noir du bilan :
L'e-mailing, l'un des canaux privilégiés des
e-commerçants, affiche, lui, une perte nette de 20%, sans doute en
raison de la surabondance des campagnes publicitaires. Selon Luc Tan Thang,
président du SRI, ce canal a été « subit
l'impact de la vente sur les critères de performance ».
Quelques tendances :
L'accroissement de la part du marché du digital.
· la diversification de solutions digitales
déployées pour combiner Branting et performance.
· Des nouvelles opportunités de
développement (paris en lignes, accès aux medias pour les
spiritueux, et complémentarité vidéo on line)
· Enfin, on devait assister à un soutien aux
déploiements de stratégies e-business
Ce n'est pas un secret, de plus en plus de personnes font des
achats en ligne. Des prix plus intéressants, ne pas devoir quitter son
domicile, plus de choix ne sont que quelques exemple de ce qui pousse les
personnes à acheter en ligne.
Je pense sincèrement que le commerce
électronique (e-commerce) est l'avenir du commerce de détail et
le web 2.0 avec tout ce qui va avec( avis, forum,...) rend l'expérience
encore plus intéressante voir même mieux que lors d'un achat en
magasin où ,force est de le constater, les conseils se font rares.
Avec l'e-commerce, toute l'information est en face de vous.
Pour palier aux lacunes `physiques' les sites mettent à disposition
toutes sortes d'informations sur les fiches produits, si vous avez d'autres
questions, il suffit d'envoyer un mail au service client ou d'aller chercher
l'information qu'il vous manque sur un autre site puis commander sur le site
qui propose le meilleur tarif.
Le climat économique actuel pourrait avoir eu un effet
positif pour le développement du commerce éléctronique.La
plupart des personnes ont accès à internet et différents
aspects de leurs vies se croisent sur internet, leur vie sociale avec Facebook,
leur travail avec les webmails, le shopping... tous ces aspects ne retrouvent,
d'une façon ou d'une autre, sur internet, Si aujourd'hui, un
français sur deux achète en ligne selon Patrimoine.com ce chiffre
ne peut qu'augmenter dans les mois à venir.
7.1) Limites du marketing
interactif
Il existe néanmoins trois freins importants à
son essor : la livraison, le paiement, et sa
généralisation.
· la livraison est un problème mineur parce que
les solutions existent et parce que la logistique s'adapte très
rapidement aux nouvelles données marchées. La plupart des offres
incluent désormais ou vont inclure une livraison gratuite ou à
petit prix forfaitaire. C'est un premier point à respecter pour
développer ses ventes sur un site de commerce électronique.
· Le paiement sécurisé actuel(avec le
numéro de la carte et la date d'expiration) est au moins, sinon plus sur
que le paiement par minitel ou par VPC (vente par correspondance),sans parler
des tickets de retrait qui restent devant les distributeurs de monnaie. Les
systèmes futurs, avec lecteur de carte intégré et saisie
du code gagneront encore en sécurité
· Le déploiement d'internet est, bien sur, la
condition sine qua non pour que le commerce électronique décolle
en France.
7.2) Les avantages et les
inconvénients du marketing interactifs (e-commerce)
Les avantages :
Pour les entreprises :
Un récent sondage apparu dans le magazine
« challenge »indique que 44% des PME recherchent d'abord
à améliorer leur image avec une présentation moderne de
leur societé.viennent ensuite, l'arrivée de nouveaux prospects
(26%), l'amélioration du service clients (20%) et le gain de temps
(10%). Il semble que le variable révolution actuelle du commerce
électronique ne soit pas dans l'expansion du CA mais davantage dans son
influence sur l'organisation des autres circuits de distribution. En fait, le
commerce électronique offre aux nouveaux vendeurs sur internet de
nombreux avantages :
- Il ouvre un nouveau canal de distribution, un circuit
complémentaire pour certains produits et service de l'entreprise
- Il offre une zone de chalandise transfrontalière oui
pour le moins très élargie pour un coût de présence
relativement faible. Le marché potentiel de l'entreprise peut facilement
démultiplier par 10,100 ou 1000 tout en réduisant au maximum les
coûts.
- Il repousse à la fois les limites de la concurrence
et active une nouvelle réflexion stratégique.
- Il permet de couvrir des niches de marché dont
l'atteinte serait jugée trop onéreuse par les moyens classiques
de commercialisation.
- Il apporte une plus forte convivialité par rapport
à la VPC et à la commande à distance traditionnelle
grâce aux multimédias qui regroupent le son, l'image, la couleur,
le texte et l'animation.
- Il favorise l'interactivité en développant par
rapport personnelle avec le consommateur ou le client, facilitant la vente
«one ton one » (personnalisée) et le sur-mesure.
- Il permet d'envisager des politiques de fidélisation
du client à travers une offre de services et à forte valeur
ajoutée.
- Il facilite les transactions en évitant à
l'acheteur de se déplacer (donc de lui faire gagner du temps) tout en
lui offrant un service identique et confortable
- Il donne la possibilité de réduire les prix
publics des produits en éliminant la marge laissée habituellement
aux intermédiaires, comme certain cout de structure.
- L'enregistrement des données via internet est
quasiment automatique et demande peu d'effort.
- Le recueil une masse précieuse d'information sur les
habitudes, les besoins de l'internaute. Ainsi, plus l'utilisateur visite le
site, plus on apprend à le connaître par des séries de
clics, c'est-à-dire les informations qu'il demande avec la souris de son
ordinateur. En décortiquant les séances de clic(ou clics tram),
il devient alors possible d'établir des profils de consommateur
permettant d'adapter progressivement le e-marketing du site afin d'en retirer
le maximum de profits.
Pour les clients :
- Le e-commerce est un extraordinaire outil de
présentation
- La recherche du meilleur prix
- Pas de pression de la part des vendeurs
- Un marché aux puces à l'échelle
mondiale
- Un gain de temps
- Une offre actualisée (on trouve les derniers
modèles)
Les inconvénients :
Pour l'entreprise :
Il est clair que les freins au développement de
l'e-commerce sont encore nombreux en France, notamment à cause d'un taux
pénétration encore relativement faible et d'une résistance
psychologique.
- l'incertitude et le manque de confiance autour de la
sécurisation des moyens de paiment, malgré le fait que
dorénavant des méthodes de cryptage de données assurent
une confidentialité quasi-parfaite lors de la transaction.
- La résistance des intermédiaires (grossistes,
distributeurs) qui craignent une destruction d'emplois assortie d'une perte de
chiffre d'affaires.
Pour les clients :
- Le pistage informatique à partir des
cookies, c'est-à-dire ces petits fichiers qui identifient l'ordinateur
appelant de façon unique afin pouvoir retracer toutes les habitudes
d'appel et de consommation.
- L'insécurité des paiements et la peur de
tomber sur cybermarchand mal honnête qui ne livre pas.
- Le manque de relations humaines et le sentiment d'isolement
devant sa machine (cas des internautes peu expérimentés)
- Le manque de contact avec le produit
- Les coûts de téléphone
- Les détails et tarifs de livraison
- Les difficultés de recours en cas d'ennuis.
ANNEXES :
Les enquêtes en ligne de l'internaute
Vous et les services en ligne de votre
banque :
Questionnaire terminé :
1) Utilisez-vous les services sur internet de votre
banque principale ?
? Jamais
? Rarement (moins d'une fois par mois)
? De temps en temps (moins d'une fois par semaine)
? Souvent (plus d'une fois par semaine)
? Tous les jours ou presque
2) Depuis combien de temps environ utilisez-vous les
services internet de votre banque ?
? Moins de 6 mois
? Entre 6mois et un an
? Entre 1 et 3ans
? Entre 3 et 5ans
? Plus de 5ans
3) Quelle est votre banque principale
? BNP PARIBAS
? Société
Générale
? Crédit agricole
? La poste
? Crédit lyonnais
? Crédit mutuel
? Caisse d'épargne
? Crédit du Nord
? CIC
? CCF
? Egg
? Axa Banque (ex Banque Directe)
? ING
? HSBC
? AUTRE :
4) Merci de noter (très insuffisant à
(très bien) votre niveau de satisfaction sur ces différents
aspects des services sur internet de votre banque
(Si vous n'avez pas d'avis, ne cochez rien)
|
(très insuffisant)
|
(Insuffisant)
|
(moyen)
|
(Bien)
|
(très bien)
|
La quantité d'informations
Disponible concernant vos comptes (détails des
informations, longueur de l'historique
|
?
|
?
|
?
|
?
|
?
|
La facilité d'utilisation des services
internet de votre banque ?(clarté, navigation intuitive
|
?
|
?
|
?
|
?
|
?
|
Les services interactifs (Possibilités de
commander un chequier, d'envoyer un message...)
|
?
|
?
|
?
|
?
|
?
|
La qualité des conseils proposés
sur le site internet de votre banque ?(pharmacie)
|
?
|
?
|
?
|
?
|
?
|
La performance de ces conseils ? (produits
proposés adaptés à vos besoins, rentabilité...)
|
?
|
?
|
?
|
?
|
?
|
Notez votre niveau de satisfaction
général
|
?
|
?
|
?
|
?
|
?
|
5) Comment jugez-vous le coût des services internet
de votre banque ?
? Bon marché
? Adapté au service
? Un peu trop cher
? Vraiment trop cher
? C'est gratuit
6) Estimez-vous recevoir beaucoup d'e-mails en provenance
de votre banque ? (informations sur vos comptes, proposition de
produits ...)
? Pas assez
? Un nombre adéquat
? Un peu trop
? Beaucoup trop
? Je n'en reçois jamais
7) Services sur mobiles / utilisez-vous des services
de votre banque sur téléphone mobile (alertes SMS, consultation
Wap...)
? Jamais
? Rarement (moins d'une fois par mois)
? De temps en temps (moins d'une fois par
semaine
? Souvent (plus d'une fois par semaine
? Tous les jours ou presque
8) Si oui, comment jugez-vous la qualité de ces
services mobiles ?
? Très bien
? Bien
? Correct
? Insuffisant
? Très insuffisant
9) Comment jugez-vous le coût des services mobiles
de votre banque ?
? Bon marché
? Adapté au service
? Un peu trop cher
? Vraiment trop cher
? C'est gratuit !
10) Centre D'appels/ Utilisez-vous les services du
centre d'appel téléphonique de votre banque ?
? Non, vous appelez uniquement votre agence
? Oui, de temps en temps
? Oui, souvent
11) Si oui, comment jugez-vous la qualité de ce
centre d'appels ?
? Très bien
? Bien
? Correct
? Insuffisant
? Très insuffisant
12) Comment jugez-vous le coût du centre d'appels
de votre banque ?
? Bon marché
? Adapté au service
? Un peu trop cher
? Vraiment trop chez
? C'est gratuit !
13) Que souhaiteriez-vous de plus de la part de votre
banque via internet ?
|
Non, c'est bien comme ça
|
Oui, cela m'intéresserait
|
Non, c'est déjà trop
|
Davantage d'e-mails proposant des produits bancaires
|
?
|
?
|
?
|
Davantage d'alertes par mail sur l'état de votre compte
|
?
|
?
|
?
|
Davantage de possibilités de consultation de vos comptes
sur le site?
|
?
|
?
|
?
|
Davantage de possibilités pour passer des ordres
(virement, opération boursière)
|
?
|
?
|
?
|
Conclusion
L'e-marketing est un domaine qui attire de plus en plus
d'entreprises. Elles se rendent compte de l'énorme potentiel du
réseau mondial. L'e-marketing va bientôt être la base d'une
majorité de sites Web des entreprises. En supprimant certains
intermédiaires, en permettant 'émergence de nouveaux acteurs et
en offrant des outils de communication sophistiqués, l'e-marketing a
construit une nouvelle économie.
Internet est devenu donc, un formidable moyen de communiquer
et de commercer. De part sa
structure et ses capacités, il est le média
d'aujourd'hui et de demain. Ainsi, de plus en plus de
personnes se connectent et rejoignent le " cybermonde ". En
tant que nouveau média, nouveau
canal de distribution, nouvelle source d'information, nouvelle
source de business..., Internet
Nécessite une nouvelle approche marketing :
l'e-marketing ou cybermarketing.
Introduction
1
Section 1 : Du marketing de l'offre
à l'e-marketing.
1
1. 1970 : Le
marketing de l'offre :
2
2. 1980 : le
marketing de la demande
2
3. 1990 : Le
marketing management de la distribution
3
4. 2000 :
l'e-marketing
4
Section 2 : Concept et Démarche
de l'e-marketing
6
1) Le
concept
6
2) La
démarche
8
a) L'e-marketing mix
10
b) Les 4 variables fondamentales du
« e-marketing mix »
12
Section 3 : Etude des cas
14
1) les internautes
satisfaits de leurs banques en ligne
14
2) Tarifs :
les clients coupés en deux
14
3) E-mailing ;
un bel effort à faire
15
4) services
mobiles : encore trop tôt
15
5) Un bon point
pour les centres d'appel
16
6) Davantage
d'interactivité, SVP
17
7) L'avenir du
marketing interactif
17
7.1) Limites du marketing interactif
19
7.2) Les avantages et les
inconvénients du marketing interactifs (e-commerce)
19
ANNEXES :
22
Conclusion
28
* 1 La Holding Cardial
Bankshares, fondée en 1987 par James S.Mahan
* 2 Informatique magazine, Mai
1995
* 3 Banque et Informatique
n°95-cité par atelier en 1995
* 4 Conférence de l'EFMA
du 3 et 4 mars 1997,réf, déjà citée
* 5 Directeur sous traitance
titres à la société Générale
« s'adapter multimédia Banque n°572
* 6 Arnaud Dufour-le
cybermarketing :intégrer Internet dans la stratégie de
l'entreprise . « Que sais-je »n°3186,
PUF
* 7 Philip kotler et Bernard du
bois ,marketing management publi union 9é édition 1997
* 8 Nom reconduit d'après
Patrick Desmarés, « canal de distribution,
Stratégie pour le futur »,19e convention du
marketing des caisses d'Espagne, Sept,1997
* 9 Partout ou ils en ont
besoinn,globale et permanente
* 10Définition
suggérée de la stratégie :art d'allouer les
ressources(competences,financierement,temps)en fonction
d'objectifs(marché, humains, financiers).
* 11
«Benchmarking» :analyse raisonnée de la concurrence,
évaluation des forces compétitives de chaque entreprise
concurrente ou « Benchmarking »jugée
intéressante comme sujet d'analyse
|