DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPÉRIMENTALE
CHAPITRE I : MILEU D'ETUDE ET CADRE DU RPOJET
CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODE
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION
CHAPITRE IV : CONTRAINTES ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE I : MILIEU D'ETUDE ET CADRE DU PROJET
I. PRÉSENTATION DU DÉPARTEMENT DE
MBOUR
1. Situation géographique du département de
Mbour
Le département de Mbour constitue avec ceux de Tivaouane
et Thiès, la région de
Thiès (Figure 11).
Situé dans le bassin arachidier, le département
de Mbour est formé de huit communes (Joal-Fadiouth, Mbour, Ngaparu,
Nguekhokh, Popenguine, Saly Portudal, Somone, et Thiadiaye) et de huit
communautés rurales (Fissel, Malicounda, Ndiass, Ndiaganiao, Ngueniene,
Sandiara, Sessene, et Sindia).
Localisé à 80 km environ au sud de Dakar, la
ville de Mbour se situe entre 16° 58' longitude Ouest et 14° 25'
latitude Nord. Elle comprend plusieurs sites touristiques et hôtels qui
constituent des débouchés potentiels pour l'écoulement des
produits laitiers.
Figure 11 : Carte administrative de
Thiès (Source :
http://www.au-senegal.com/-Senegal-administratif-.html)
2. Climat
Le climat est marqué par une saison sèche de
sept mois au cours de laquelle la zone est soumise, d'une part à
l'alizé maritime humide issu de l'anticyclone des Açores et
d'autre part à l'harmattan ; vent sec venant de l'Est.
L'amplitude thermique est très accusée,
entraînant une fraîcheur nocturne et une chaleur diurne. Les
températures moyennes au cours de cette saison varient entre 18 et
30°C.
La saison des pluies s'étend de Juin à Octobre
avec des températures moyennes de l'ordre de 25 à 31 °C., la
période de Juillet et Août étant la plus pluvieuse.
La pluviométrie annuelle varie de 500 à 800 mm
avec une humidité relative assez constante (METEO MSN,
2009).
3. Végétation
La végétation comprend des strates
herbacée, arbustive et arborée et on reconnait plusieurs
associations au sein de chaque strate. Il s'agit de :
· La strate arborée qui présente trois
associations à Adansonia digitata, Azadirachta indica
et Eucalptus alba ;
· La strate arbustive qui présente six associations
à Calotropis procera, Combretum sp, Feretia
apodenthera, Grewia bicolor, Tamarix senegalensis et
Ziziphus mauritania;
· La strate herbacée avec quatre associations
à Digitaria abyssinica, Sesbania sesban,
Blainvillea gayana et Cassia tora
4. Activité socio-économique
La population est estimée à environs 181 825
habitats en 2007 et vit essentiellement des activités agricoles occupant
75 % de la population active, avec les cultures comme l'arachide, le mil, le
sorgho, le maïs, le sésame, le riz, le haricot et les cultures
maraîchères. Cette agriculture offre ainsi des sous produits
à l'élevage.
L'élevage y est pratiqué en extensif surtout
par les Peuls venus du nord du Sénégal mais, aussi des
Sérères et quelques autres ethnies comme les Wolofs, les Bambaras
et les Lébous. Il concerne les bovins, les caprins, les ovins, les
équins, les porcins et la volaille. Il est de type extensif avec
l'utilisation des parcours naturels et des forages pastoraux. La pratique de la
transhumance est fréquente.
La coexistence agriculture-élevage pose de nombreux
problèmes pour concilier alimentation du bétail et manque de
terres, faisant que les rares pâturages existant s'appauvrissent et
deviennent insuffisants pendant le reste de l'année. Les zones de
parcours du bétail sont de plus en plus restreintes vu la forte pression
des terres cultivées par certains fils de marabouts et fonctionnaires,
Le cheptel bovin comporte surtout les races locales à savoir le
zébu Gobra, le taurin Ndama et le métis Djakoré. Par
ailleurs, on signale la présence de races exotiques Montbéliardes
vers Popenguine et des métis F1 à Nguérigne, Ngaparou,
Gandidal et Keur Macoumba au niveau des fermes pilotes (NDOUR,
2003).
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