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Activité progestative et activité oestrogénique de "holarrhena floribunda" (G. Don) Durand et Schinz (apocynaceae), une plante de la pharmacopée traditionnelle du Burkina Faso

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par Balé Bayala
Université de Ouagadougou - Docteur en sciences biologiques appliquées 2005
  

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5. Eléments de phytochimie

Les premiers travaux sur H. floribunda furent entrepris par KiedeL en 1878. IL réussit à extraire des écorces du tronc, un aLcaLoïde qui fut identifié à La conéssine par PoLstorff et Schirrner (1886). Kanga et al. (1926) réussissent à extraire des écorces de H. antidysenterica, H. floribunda et H. congolensis de La conéssine. ILs apportaient ainsi La preuve de L'anaLogie de composition en aLcaLoïdes stéroïdiques existant entre ces différentes espèces. Paris (1938) réussi à isoLer de H. floribunda en provenance du SénégaL, des aLcaLoïdes totaux de teneur pLus éLevées dans Les écorces de tronc et de racines. Schmit (1950) ayant repris Les mêmes travaux démontra La présence d'autres aLcaLoïdes dans Les écorces : Isoconessimine, Conessimine, Conkurchine, HoLarrhémine, HoLarrhimine.

Leboeuf et al. (1964) ont réussi à mettre en évidence La présence de La progestérone dans Les feuiLLes de H. floribunda. Ce même résuLtat fut confirmé par Leboeuf et al. (1969) Lorsqu'iLs étudiaient La composition chimique des feuiLLes de Holarrhena floribunda. En pLus donc de La progestérone, iLs réussissent à isoLer quatre nouveaux aLcaLoïdes : La méthyLhoLaphyLLine, L'hoLaphyLLinoL, L'hoLaphyLLidine et La dihydrohoLaphyLLamine. Outre Les travaux de Leboeuf, Bennett et al. (1965), mettent en évidence La biosynthèse de La progestérone à partir de La pregnènoLone.

Paris et al. (1959), mettent en évidence dans Les feuiLLes de H. floribunda, Les fLavonoïdes. En 1992, MiLLogo confirme cette présence dans Les feuiLLes et Les écorces de tiges H. floribunda.

Loukaci et al. (2000) réussissent à isoLer Les trichotécènes, un groupe de terpène, des écorces de tige de H. floribunda. Les trichotécènes sont des composées chimiques produits par voie des terpènes et sont considérés comme des mycotoxicoses humaine et animaLe.

6. Activités pharmacologiques

L'étude de La toxicité de H. floribunda a surtout porté sur La toxicité de La conéssine qui s'est révéLée être très toxique pour Les amibes (Burn, 1915), Les bactéries (Meissner et Hesse, 1930), Les vers (Janot et al., 1949). Sur Les animaux teLs La grenouiLLe, Le cobaye, La toxicité est très faibLe (Baksh, 1936).

Des études de L'action de La conéssine sur Le système nerveux centraL réaLisées par KiedeL (1878), puis Burn (1915) ont montré qu'eLLe entraîne La disparition des mouvements voLontaires suivie de nécrose. La mort intervient par paraLysie du centre

respiratoire. H. floribunda intervient égaLement dans La guérison des maLadies sexueLLement transmissibLes (Arbonnier, 2000).

MiLLogo (1992), trouve une DL50 de 1000 mg/kg sur des souris bLanches avec Le décocté des feuiLLes administré par voie intrapéritonéaLe. Pour Le décocté de tiges, eLLe trouve une DL50 de 950 mg/kg.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon