5. Régulation et action des oestrogènes
et de la progestérone sur l'axe hypothalamo-hypophysaire
Les neurones de L'hypothaLamus sécrètent une
neuro-hormone, La GnRH (Gonadotrophin ReLeasing Hormone). La GnRH est
véhicuLée par Le système porte hypothaLamo-hypophysaire de
L'hypothaLamus à L'hypophyse antérieure ou adénohypophyse.
ELLe stimuLe La sécrétion de deux hormones par Les ceLLuLes
endocrines gonadotropes de L'adénophypophyse, La FSH et La LH qui sont
véhicuLées dans L'organisme par La circuLation sanguine. Chez La
ratte ovariectomisée, iL est observé in vivo une
augmentation de 5 à 10 fois Le niveau de LH et de FSH. Mais une
injection d'un antagoniste de GnRH supprime Les effets de La castration (Counis
et at., 2001).
La FSH et La LH à Leur tour stimuLent Les ceLLuLes
endocrines de L'ovaire. Ces ceLLuLes sécrètent deux types
d'hormones que sont Les oestrogènes et La progestérone. Ces deux
hormones ovariennes, véhicuLées par La circuLation sanguine
agissent au niveau de divers organes cibLes et permettent La réaLisation
de La fonction de reproduction ( Figure 8).
Les oestrogènes et La progestérone agissent en
rétroaction au niveau de L'hypothaLamus et de L'hypophyse.
Durant La phase foLLicuLaire, La fréquence de GnRH
augmente progressivement. Ceci conduit à une Légère
augmentation de La sécrétion de FSH et de LH et ainsi à
une
hausse de La sécrétion d'oestrogènes.
Cette hausse exerce une rétroaction positive sur L'axe
hypothaLamo-hypophysaire induisant une forte stimuLation des
sécrétions de GnRH, FSH et de LH conduisant à un pic de LH
très important et dans La moindre mesure à un pic de FSH. Le pic
de LH a pour conséquence Le décLenchement de L'ovuLation.
Durant La phase Lutéinique, Le foLLicuLe ovarien
transformé en corps jaune produit de La progestérone. Cette
hormone exerce une rétroaction négative sur L'axe
hypothaLamo-hypophysaire réduisant ainsi La sécrétion de
GnRH, FSH et de LH. Dans Le même temps, La synthèse
d'oestrogènes par L'ovaire diminue, retrouvant ainsi un rôLe de
rétroaction négative. IL faut donc remarquer que Les sites de La
rétroaction positive de L'oestradioL sont à La fois
hypothaLamique (induction d'un pic de Libération de GnRH) et
hypophysaire. Chez un singe présentant une Lésion hypothaLamique
affectant La Libération de GnRH, L'administration d'oestradioL induit un
pic de gonadotrophines simuLés au pic préovuLatoire. Cette action
positive de L'oestradioL passerait en partie par une augmentation du nombre de
récepteurs à GnRH (Counis et at., 2001).
|