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DEDICACE
A mes parents MASUDI KILONGO et Séraphine LUTONDE pour
tant d'amour, d'affection manifestée à mon endroit, à tous
les sacrifices consentis à mon égard. Voici le plus grand cadeau
que votre fils vous offre, fruit de vos efforts, conseils et peines qui ont
constitué la force de réussite.
A mon très cher oncle Daniel MAZAMBI et son épouse
Philomène MWAJUMA pour tous les bienfaits manifestés à mon
endroit.
MIMO NALWANGO Minas
REMERCIEMENTS
Au terme de notre deuxième cycle en sciences
commerciales et financières, option comptabilité à
l'Institut Supérieur de Commerce, cycle couronné par la
production de ce travail, fruit des divers efforts consentis tout au long de
nos études.
Cependant, nous serions ingrat si nous passions sous silence
les efforts, combien louables des personnes qui sans leur concours ce travail
ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui.
Ainsi, nos remerciements s'adressent d'abord à notre
créateur, Dieu Tout Puissant qui nous a maintenu en vie, aux
autorités académiques, au corps professoral de l'Institut
Supérieur de Commerce ISC en sigle pour leur détermination
à faire de nous une des personnes utiles à la nation
congolaise.
Nous exprimons notre profonde gratitude à Monsieur le
Professeur MUTABAZI NGOBOYEKA qui a volontiers accepté la direction de
ce travail et au CT Déo BENGEYA pour avoir accepté d'encadrer ce
dit travail du début à la fin malgré ses multiples
occupations.
Nous exprimons nos sentiments de reconnaissance à nos
très chers parents Papa MASUDI KILONGO et Maman Séraphine LUTONDE
pour tout ce qu'ils ont consentis comme efforts pour que nous soyons
aujourd'hui utile à la société. Nous remercions
également la famille Daniel MAZAMBI pour leur soutient tant moral que
financier qu'ils ont manifesté à mon endroit.
Nos sentiments de gratitude s'adressent aussi à tous
les membres de notre famille qui ont contribué à
l'élaboration de ce travail notamment : oncle MILI, oncle ROGER, soeur
ESTHER, Papa Telexfor BASHILWANGO , Papa PADJO, tous nos frères
biologiques, tante CECILE, tante BUKABA et son époux
Que tous nos amis, camarade et compagnon de lutte et plus
précisément Jeannot KIMBESA, David SAIDI, Patrick ILONGO, Pascal
NDOOLE, Paulin AKILI, Jean-louis AMULI, KASE, Carine MULAJI, Pascaline KAVUSA,
Chantal KAVUGHE, Virginie SHEMA, Claudine FURAHA, Anges, Amisi DEDI~et tous
ceux qui nous ont aidé d'une manière ou d'une autre et dont les
noms ne sont pas repris ci haut qu'ils trouvent ici l'expression de notre
reconnaissance.
MIMO NALWANGO Minas
SIGLES ET ABREVIATIONS
AEB : Actif Economique Brut
AEN : Actif Economique Net
At : actif total
BFR : Besoin en Fonds de Roulement
CA : Chiffre d'Affaire
CAF : Capacité d'Autofinancement
CP : Capitaux Permanent
DàCT : Dette à Court Terme
EBE : Excèdent Brut d'Exploitation
FR : Fonds de Roulement
HVP : Hôtel VIP PALACE
MBA : Marge Brut d'autofinancement
MC : Marge Commerciale
RBE : Résultat Brut d'exploitation
RCAI : Résultat Courant Avant Impôt
RE : Résultat d'Exploitation
Reco : Rentabilité économique
REXC : Résultat Exceptionnel
RF : Rentabilité Financière
RN : Résultat net
TFR : Tableau de Formation de Résultat
TMc : Taux de Marge Commerciale
TN : Trésorerie Nette
VA : Valeur Ajoutée
VD : Valeur Disponible
VI : Valeur Immobilisée
VR : Valeur Réalisable
LISTE DE TABLEAUX ET FIGURES
Tableau N°1 : Indicateur de marge .P.28
Tableau N° 2 : Indicateur de rentabilité
économique P30
Figure N° 1 : Mécanisme du ratio de
rentabilité économique P31
Figure N° 2 : Relation entre les rentabilités P33
Tableau N°3 : Structure de l'actif P39
Tableau N°4 : Structure du passif P40
Tableau N°5 : Bilan financier synthétique .P41
Tableau N°5 : Présentation des valeur des
immobilisation brute et nette . P41
Tableau N°6 : Synthèse des TFR P42
Tableau N°7 : Analyse de la productivité de
l'exercice P43
Tableau N°8 : Analyse de la VA P43
Tableau N°9 : Variation de le VA .P43
Tableau N°10 : Présentation du CA P44
Tableau N° 11: Calcul de taux de la VA P45
Tableau N° 12 Analyse du CA .P45
Tableau N°13 : Analyse de l'EBE P46
Tableau N° 14 : Calcule de capitaux investis P46
Tableau N° 15 : Calcules ratio ..P47
Tableau N° 16 : Analyse du résultat de l'exploitation
..P48
Tableau N° 17 : Analyse de résulta courant avant
impôt P48
Tableau N° 18 : Analyse du résultat de l'exercice
P49
Tableau N° 19 : Comparaison du résultat au CA et aux
capitaux investis P45
Tableau N° 20 : Calcul de cash flow .P50
Tableau N° 21 : Calcul de CAF P50
Tableau N° 22 : Indicateurs de marge ou de
profitabilité P51
Tableau N° 23 : Indicateur de rentabilité
économique P52
Tableau N° 24 : Présentation de l'évaluation
de rentabilité économique P53
Tableau N° 25 : Présentation de rentabilité
financière P54
Tableau N° 26 : Analyse des capitaux fixes . P56
Tableau N° 27 : Evolution de capitaux circulent P56
Tableau N° 28 : Evolution de l'équilibre financier
P58
Tableau N° 29 : Calcul de FRN P60
Tableau N° 30 : Calcul du BFR ......P61
Tableau N° 31 : Calcul de TN P61
Tableau N° 32 : Calcul de ratio de solvabilité
P62
Tableau N° 33 : Calcul de ratio de liquidité
générale P62.
Tableau N° 34 : Calcul de ratio de liquidité
réduite . ...P63
Tableau N° 35 : Calcul de ratio de liquidité
immédiate . .P63
O. INTRODUCTION
01. ETAT DE LA QUESTION
L'Etat de la question fait mention des travaux passés
dans le même domaine. En effet, nous ne sommes pas le premier à
mener une recherche dans le domaine hôtelier, il y a plusieurs recherches
qui ont déjà été effectuées dans ce
domaine.
A ce titre, nous citons notamment : MUMBERE KYUNGU dont le
travail a porté sur l'analyse des déterminants de la performance
de l'industrie hôtelier cas de la Ville de Goma 2006-2007. La
préoccupation de ce chercheur était de savoir si l'industrie
hôtelière était performante pour encourager ou
décourager d'autres investisseurs de s'y intéresser.
A l'issue de ses analyses il a trouvé que l'industrie
hôtelière dans la ville de Goma est performante suite à
l'analyse des certains indicateurs1
Il y a également KAHINDO HINGANAMAVYO qui à
parler sur l'Evaluation financière d'un investissement dans le secteur
Hôtelier cas de Birdhôtel. L'Objet de cette étude
était d'analyser viabilité et la faisabilité de
l'implantation d'un hôtel dans la ville de Goma et plus
précisément de Bird-hôtel en partant des données
relatives à sa constitution. Sa préoccupation était de
répondre à la question suivante l'investissement dans
Bird-hôtel est-il rentable et réalisable sur le plan financier.
A l'issue de son analyse, elle a trouvé que
l'investissement de Bird-hôtel, est faisable vu les résultats
obtenus notamment : Une VA positive, un TRI qui annule l'investissement est
égal a 32,682%2.
Contrairement à ces deux travaux cités ci haut,
notre travail s'intitule Etude de la Performance financière d'une
entreprise des services cas de l'hôtel VIP PACACE, nous nous
démarquons d'eux par l'objet d'étude et le cadre
d'étude.
1 MUMBERE KYUNGU, Analyse des déterminants de
la performance des l'industrie hôtelière Mémoire
inédit ISC-GOMA 2008-209
2 KAHINDO HINGANANAVYO, Evaluation Financière
d'un investissement dans le secteur hôtelier Mémoire inédit
ISC-GOMA 2008-2009
02. PROBLEMATIQUE
L'entreprise est un centre des décisions
économiques et une entité autonome disposant des ressources
humaines, matérielles et financières qu'elle gère en vue
de produire des biens et services destinés à la vente.
La création de valeur est devenue un des principaux
critères d'évaluation des entreprise dans une économie de
plus en plus financiarisée les exigences en terme de création de
valeur conduit donc à s'interroger sur la façon dont les
entreprise gèrent ou transfèrent leurs risque.3
La performance d'une entreprise présente un
caractère
multidimensionnel, cependant, elle est le plus souvent
exprimée et appréhendée par des indicateurs financiers
élaborés sur base des informations contenues dans les comptes
annuels, ces indicateurs ont pour objet de mesurer les performances
électroniques et financières de l'entreprise.4
Dans une approche traditionnelle, elle repose sur
l'étude en termes absolus et relatifs des soldes de gestion. Les outils
de mesure de performance les plus souvent utilisés dans cette
perspective sont des ratios de profitabilité des activités et de
rentabilité des capitaux employés,...
En outre, les performances d'une entreprise dépendent
du dynamisme de ses activités et de sa capacité à
détenir un avantage concurrentiel durable notamment grâce à
la maîtrise des coûts, l'innovation des produits ou services,
l'adéquation de l'offre aux besoins des clients.
L'activité et les performances d'une entreprise peuvent
être dans un premier temps appréciées à partir des
soldes de gestion en valeur absolue. Toutefois, l'analyse de l'efficience et de
l'efficacité de l'entreprise dans la conduite des ses activités,
l'utilisation des ses ressources impliquent de rapprocher les soldes de gestion
du volume d'affaire réalisé ou des moyens mis en oeuvre pour les
obtenir.5
La comptabilité constitue historiquement le premier
système d'information de l'entreprise. Aujourd'hui, parmi les
données communes à toutes les entreprises, les informations
comptables occupent une place privilégiée et constituent, pour le
diagnostic économique et Financier, une
3 Christian HOARAU : Maîtriser le
Diagnostic Financier 3e édition, paris cedex 10
p9
4 Idem : p79
5 Christian HOARAU : op. Cit. p80
matière première de base. Elles fournissent sur
l'entreprise des indications systématiques, homogènes parce que
normalisées et synthétiques.
Tous les responsables d'entreprises soulignent l'incertitude
et la difficulté de la prévision face à la situation
actuelle nationale et internationale. Dans un tel contexte il est indispensable
pour l'entreprise de maîtriser les structures économiques et
financières grâce au diagnostic financier.
Toute fois, Josée ST Pierre indique que la performance
oblige à tenir compte de la férocité de l'entreprise et de
la volonté de l'entrepreneur de vouloir maintenir un certain rythme de
croissance6.En effet, les facteurs de réussite sont
différents selon les secteurs.
Aussi pour analyser les performances et anticiper leur
évolution, il est important de connaître les
caractéristiques du secteur d'activité de l'entreprise et ses
réactions face à l'environnement économique :
Au regard de toutes ces théories fondamentales
évoquées ci haut, notre préoccupation est celui de
répondre aux questions suivantes :
- L'entreprise de service Hôtel VIP PALACE présente
elle une bonne
situation financière afin de subvenir à ses
multiples besoins ?
- Est-ce que les comptes de gestion de l'hôtel VIP PALACE
font ils
ressortir un résultat significatif pour améliorer
sa performance
financière ?
03. HYPOTHESES DU TRAVAIL
Une hypothèse est une proposition de réponse aux
questions posées dans les cadre d'une étude quelconque. C'est
ainsi qu'aux interrogations relevées, nous émettons les
hypothèses suivantes :
- Compte tenu de l'accroissement de ce secteur
d'activité, nous supposons que l'entreprise de service VIP PALACE
présente une bonne situation financière qui lui permet de
subvenir à ses besoins.
- Les comptes des gestions de l'hôtel VIP Palace donnent
un résultat significatif lui permettant d'améliorer sa
performance financière d'une année à une autre.
6 Josée ST- PIERRE : La Gestion
financière des PME théories et pratiques, presse
universitaire du Québec2005 p259
4. METHODELOGIE DU TRAVAIL
Tout travail scientifique doit suivre une voie rationnelle et
objective appuyée par différentes méthodes et techniques
pour aboutir aux faits concluants.
En effet, dans le présent travail, nous avons fait
recours à la méthode analytique par laquelle nous avons
analysé toutes les informations ainsi que les données
récoltées.
Cette méthode insiste beaucoup sur chaque cas, sur,
chaque élément d'un tout. Nous avons aussi recouru à la
méthode descriptive qui nous a permis de présenter notre cadre
d'étude.
Ces méthodes ont été
complétées par la technique documentaire qui nous a permis de
consulter les archives de cet Hôtel, nous avons aussi utilisé la
technique d'interview libre qui nous a permis de nous entretenir avec le chef
comptable de cet Hôtel.
5.OBJET CHOIX ET INTERET DU SUJET
1. OBJET ET JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET
Le présent travail qui porte sur l'étude de la
performance financière d'une entreprise des services nous
intéresse et est intéressant à plus d'un titre. En portant
notre choix sur ce thème, nous voulons porter un jugement sur la
performance de cette entreprise étant donné que la bonne gestion
dépend de sa performance.
C'est l'accroissement de l'activité de cette
entreprise ces dernières années qui nous a attiré à
ce thème.
2. INTERET DU SUJET
Nous avons tiré intérêt dans cette
recherche parce que cette dernière nous a permis de mûrir nos
connaissances étant du domaine de la gestion financière des
entreprises
Cette étude permettra aux dirigeants de cette
entreprise de porter un jugement sur la situation financière et
économique de cette entreprise et
peuvent ainsi prendre des stratégies en vue de se
positionner sur ce marché ; qui parait concurrentiel dans notre
milieu.
La présente étude constitue également une
base des données qui pourra servir de tremplin pour des nouvelles
recherches.
06. DELIMITATION DU TRAVAIL
Notre recherche porte sur une enquete menée
auprès d'une entreprise de prestation des services à Goma
spécifiquement l'Hôtel VIP PALACE. Elle repose sur les
données relatives à ses états financiers notamment les
bilans et les tableaux de formation de résultat (TFR) d'une
période allant de 2004 à 2008. L'année 2008 étant
la dernière année de disponibilité des données
à recueillir. Nous estimons qu'avec ces cinq ans, nous pouvons dire oui
ou non si cette entreprise est performante.
0.7 DIFFICULTES RENCONTREES
L'élaboration de ce travail de longue haleine et d'un
lourd labeur n'a pas été facile, nous nous sommes heurté
à des difficultés notamment :
D'ordre documentaire car nous n'avons pas pu attraper toute la
documentation dont nous avions besoin afin de réaliser cette oeuvre et
étant donné que ces données ont un caractère
très discret il ne nous a pas été facile de les
obtenir,
D'ordre financier, nous nous sommes heurté à cette
difficulté financière lors de l'élaboration de ce
travail.
08. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Mis à part l'introduction et la conclusion, ce travail
est composé de deux parties. La première partie porte sur
l'approche théorique et cadre d'étude, le premier chapitre est
consacré à la généralité les théories
générales sur la performance de l'entreprise, le deuxième
présente le cadre d'étude. La seconde partie porte sur
l'étude de la performance financière de l'hôtel VIP PALACE
à fin de pouvoir confirmer ou infirmer nos hypothèses. C'est pour
quoi le troisième chapitre fait ressortir les indicateurs de la
performance financière de l' Hôtel VIP Palace et le
quatrième fait l'analyse de sa structure financière.
Ière PARTIE : APPROCHE THEORIQUE ET
CADRE D'ETUDE
CHAPITRE I: GENERALITES SUR L'ANALYSE DE LA PERFORMANCE
FINANCIERE DE L'ENTREPRISE7
La performance, concept de référence dans les
approches théoriques et dans la pratique économique
intègre des notions diverses dont les plus importantes sont la
croissance de l'activité, la profitabilité, la
rentabilité, la productivité, l'efficacité.
Dans ce chapitre nous essayons de donner des explications sur
les termes ou élément qui permettent de juger la performance
d'une entreprise. Ici le terme performances sont abordées en termes de
croissance, comprise comme l'aptitude de l'entreprise à augmenter son
volume d'activité. Les Indicateurs utilisés pour analyser cette
croissance sont le chiffre d'affaire, la valeur ajoutée, la production
de l'exercice. Ils sont étudiés et interprétés en
corrélation avec le potentiel humain. Le total du bilan,
l'investissement et avec d'autres paramètres concernant
l'environnement.
L'analyse des performances concerne aussi les Indicateurs
portant sur les résultats de l'entreprise, exprimé par les
indicateur traditionnels (résultat d'exploitation, résultat
courant, résultant de l'exercice, le résultat financiers,
résultat exceptionnels,...) et par les indicateurs privilégiant
les critère monétaires d'appréciation (les indicateurs de
cash-flow). L'approche analytique des performances est développée
avec l'étude des aspects concernant la rentabilité de
l'entreprise sous ses acceptions économiques, commerciales et
financières.
7 Armand DAYAN : Manuel de Gestion Vol2
Ellipses édition SA 2004 paris cedex p97
I.1. ANALYSE DES INDICATEURS D'ACTIVITE
Les indicateurs d'activité permettent de connaître
la valeur intrinsèque de l'activité d'une entreprise portant sur
les aspects industriels et commerciaux.
I.1.1. ANALYSE DE LA PRODUCTION DE L'EXERCICE
La production de l'exercice concerne les entreprises
industrielles de transformations et représente la totalité des
biens et services produits au cours d'un exercice. C'est l'expression de
l'activité globale de l'entreprise. C'est indicateur s'obtient par
l'addition des éléments suivant :
- La production vendue (Qv)
- La production stockée (Qs)
- La production immobilisée (Q1)
Qc = Qv +/- Qs + Q1
La production vendue comprend tous les produits les travaux et
les services facturés évalués en prix de vente. Elle est
une composante de l'exploitation qu'à la vocation d'obtenir des
ressources Financières à l'entreprise. Il s'agit du CA des
activités industrielles.
La production stockée (Qs) est la variation des stocks,
d'encours et de produits finis (stockage ou déstockage) valorisé
en coût de production.
Qs = SF- Si Ou : SF = stock Final d'encours et produits Finis
SI = stock Initial d'encours et produit Finis
L'Ecart négatif (déstockage de production)
signifie une augmentation des ventes, qui ont partiellement porté sur
des éléments produits au cours d'un exercice
précèdent et qui se trouvaient en stock en début de
période. En d'autre terme, la société a vendu plus qu'elle
n'a produit sur l'exercices. Un écart positif (production
stockée) signifie une augmentation du stock Final et augment la valeur
de la production de l'exercices en cours. En d'autre, la société
a stockée une partie de sa production au cours de l'exercice.
L'accroissement de la production stockée peut signifier
des dysfonctionnements d'exploitation liés à une mévente
ou une gestion déficitaire des stocks. Mais, elle peut aussi bien
être l'effet d'une augmentation des coüts
(d'où une valorisation plus élevée a
d'une situation conjoncturelle de sur stockage en vue d'une croissance
prévue des ventes.
La production immobilisée représente la
production des immobilisations, réalisée, par l'entreprise pour
elle-même exprimé en coût de production. Cette production
immobilisée n'est donc pas destinée à être vendue
contrairement à la production stockée.
La production de l'exercice et donc un indicateur qui permet
une appréciation globale de l'activité de l'entreprise.
Dans les analyses plus fine il faut tenir compte du
caractère hétérogène de la valorisation de ses
composantes (la production vendue est l'exprimée en prix de vente et la
production stockée et immobilisée est exprimée en
coût de production stockée est immobilisée est
exprimée en coût de production).
La notion de production se rapporte aux produits
fabriqués dans l'entreprise, c'est à dire provenant d'une
activité industrielle de transformation et aux activités des
services. On retient pour son évaluation de la valeur détour des
biens et services produits au cours de l'exercice qu'ils aient
été rendus, stockés ou utilisé par l'entreprise
pour elle-même.
De ce fait, la production est consisté comme un
meilleur indicateur de l'activité des l'entreprise industrielle (ou de
services) que le chiffre d'affaire. On constate toute fois dans la pratique des
la plus port des entreprises, sauf celle à cycle long, la production
vendue représente sauvent la quasi totalité de la production.
Les modalités de l'évaluation de la production
réduisent l'utilité de cet indicateur pour l'analyse de
l'activité d'une entreprise la production vendue y est retenue au prix
de marché alors que la production stockée et la production
immobilisée le sont au coût de production. Celui-ci n'inclut pas
les frais de structure et la marge bénéficiaire. Il est en
principe inférieur au prix de marche.8
I. 1. 2. ANALYSE DE LA MARGE COMMERCIALE
La marge commerciale est un indicateur pour les entreprises
qui vendent des marchandises. Les marchandises sont des biens acheté et
revendus en l'état, c'est-à-dire sans opérés des
transformations. Il s'agit d'une activité de
8 . Christian HOARAU : Maîtriser le
diagnostic financier 3e éd cedex Fiduciaire paris 2008
P81
négoce. La marge commerciale mesure la marge
dégagée par le négoce de marchandises.
La marge commerciale (MC) est obtenue par la formule de calcul
suivant.
Mc = Vmarch - Cmarch = CA - (Cach + Char + AS)
Où : - Vmarch et Cmarch représentent
respectivement le montant des ventes des marchandise et le coüt d'achat
total des marchandises vendue, Cmarch se décompose en :
Cash - le coüt d'achat des marchandises,
Char - les charges associées à l'achat des
marchandises.
ÄS - la variation des stocks des marchandises
La marge commerciale Mc correspond donc à un
excèdent généré par les opération des
négoces, après couverture des charges externe
x1 0
CA
d'approvisionnement.
La variations des stocks est égale à la
différence entre le stock du début de l'exercice (SI) et celui de
la fin de l'exercice (SF) : ÄS = SI - SF.
Une variation positive des stocks (SF<SI) signifie la
commercialisation d'une partie des marchandise qui se trouvaient en stock au
début de la période de gestion. Le variation négative des
stocks (SF>SI) indique que les marchandises achetées au cours de
l'exercice n'ont pas été vendue en totalité ce qui a
conduit à l'augmentation des stocks.
La réalisation de la marge commerciale est
insensiblement pour les entreprises des négoces. Elle conditionne leur
santé Financière.
Dans l'analyse Financière, l'étude peut porter
sur la marge en valeur absolue ou sur le taux de marge commerciale, le taux de
la marge commerciale, est donnée par la relation suivante : TMc en %=
L'utilisation de ce taux permet une analyse comparative des
résultats des entreprises appartenant au même secteur (comparaison
intersectorielle) ainsi que l'appréciation de l'incidence sur la
situation financière des décisions commerciales concernant le
prix et le choix des Fournisseurs.
L'analyse de la marge commerciale est plus significative
lorsqu'elle est réalisée au niveau des groupes de produits et de
chaque type des produits.
L'analyse par produit assure une meilleure appréciation
des performances et permet l'élaboration d'une politique commerciale
spécifique. Quelque soit le niveau d'investigation, l'identification des
variables de la marge commerciale présente un intérêt dans
les processus de prise de décision.
Ainsi au niveau de l'entreprise, la marge commerciale en
valeur absolue se modifie en fonction du volume d'activité
(exprimé en CA) de la structure des ventes par produits et du taux de
marge par produit. Au niveau d'un produit, la marge commerciale par
unité de chiffres d'affaires est fonction de l'état du
marché (l'intensité, de la concurrence) la logique de
l'approvisionnement, les réglementations du pays dans le domaine de
prix.
La marge commerciale peut être suivie aussi en fonction
du type de distribution pratiquée par l'entreprise ainsi un niveau
élevé de la marge commerciale correspond
généralement aux entreprises spécialisées dans le
commerce de luxe et à celles qui assurent des services après
vente.
A l'opposer, les entreprises qui travaillent exclusivement
avec les grandes surfaces des distributions grand public réalisent des
marges commerciales en principe plus faibles.
La marge commerciale est la différence entre le montant
des ventes et leur coüt d'achat. Rappelons que les marchandises sont
définis par le plan comptable général 1982 comme tout ce
que l'entreprise achète pour revendre en l'état. La marge
commerciale est l'indicateur fondamental de l'activité des entreprises
commerciales (entreprise de négoce)9.
I.1.3. ANALYSE DE LA VALEUR AJOUTEE
L'activité de l'entreprise peut être soit de
produite et de vendre des biens et services, soit uniquement d'assurer leur
commercialisation (entreprise de négoce) quelle que soit la
spécificité de l'entreprise, le mécanisme de
création de valeur ajouté se représente ainsi.
Consommation Provenant des tiers
|
|
|
|
vente des biens et Services
|
|
Entreprise
|
|
|
|
|
9 Christian HOARAU : op cit.p91
La valeur ajoutée est l'accroissement de valeur
apporté par l'entreprise à ce qu'elle achète à
l'extérieur, c'est à dire aux consommateurs en provenance des
tiers.
Elle représente la richesse créée par la
valorisation des ressources technique, humaine et Financières de
l'entreprise.
La valeur ajoutée peut se calculer par deux
méthodes :
- la méthode soustractive ;
- la méthode additive.
A. METHODE SOUSTRACTIVE
La valeur ajoutée se calcule ainsi
|
VA= Qe - C
|
Où : Qe = représente la production de l'exercice
C = les consommations en provenance des tiers.
Les consommations intermédiaires (consommation en
provenance des tiers) Comprennent : les matière premières et les
matériaux, les composant, l'énergie, le combustible, l'eau et les
services externe (loyer, sous traitance, publicité, en bref tout ce qui
est facturée par des fournisseurs à l'entreprise).
La valeur ajoutée calculée selon cette relation est
connue sous la dénomination de « valeur ajoutée produite
».
La différence, la VA « vendue » se
détermine en partant du chiffre d'affaires.
VA = CA - CV
Où CV = représente les consommation imputable aux
ventes réalisée (CA)
En pratique, l'application de la partie des consommations
intermédiaires de l'exercice afférente à la production ou
aux marchandise vendues.
Pour les entreprises de négoce, la VA se calcule selon le
même principe, en appliquant les indicateurs spécifiques :
VA = CA - Cmarch - Ci, soit, VA = Mc - Ci
Ou Cmarch = représente le coüt d'achat des
marchandise vendues
Ci = les autres consommations provenant des tiers.
Pour les entreprise qui conjuguent une activité de
production avec une activité
de négoce, la VA se calcule ainsi : VA = (Qc + Mc) - C
Où : C= représente l'ensemble de consommation en
provenance des tiers.
B. METHODE ADDITIVE
La VA est une richesse créée par l'entreprise et
destinée à rémunérer ses différent
partenaire. Aussi, la VA peut se calculer par l'addition de tous les postes
qu'elle rémunère : les salaires et charges sociales, les
impôts et taxes les amortissements, les intérêts, le
résultat net.
Agrégat d'origine macroéconomique, la valeur
ajoutée utilisée en gestion. Elle exprime selon le PCG 1982, la
création ou l'accroissement de valeur apportée par l'entreprise,
dans l'exercice de ses activités professionnelles courantes, aux biens
et services en provenance de tiers. C'est la différence entre la
production globale de l'exercice (marge commerciale qui constitue la production
des commerces et production proprement dite) et les consommations des biens et
services fournis par tiers pour cette production.10 Dans cette
acception, la valeur ajoutée englobe la rémunération :
- du Travail par la charge de personne,
- du capital technique (par l'amortissement)
- du capital emprunté (par les intérêts)
- de l'Etat, comme Fournisseurs d'infrastructure (par les
impôts et taxes). - De capitaux propre (par le résultat net)
Quelle que soit la méthode de calcul, la VA a des
significations complexes dans l'analyse des divers aspects de la vie d'une
entreprise, exploitation, politique, stratégie, structure,
performances.
Ainsi, elle peut être un instrument de mesure
plurivalent la VA permet l'appréciation de la dimension de l'entreprise
de sa taille économique. Si le CA exprime la capacité de
l'entreprise à vendre, la VA exprime l'apport économique, le
surplus de production créé par son propre effort.
Si on prend en considération (augmentation puis
contractions) des différents éléments qui concurrent
à la réalisation de l'activité.
10 Christian HOAROU: op cite p.24
La VA exprime mieux que n'importe quel autre indicateur,
l'efficacité de la combinaison des facteur de production
caractérisés par l'effort et les ressources disponibles.
La VA est aussi l'expression de la richesse créée
par l'entreprise richesse qui se repartit entre le cinq partenaires :
- le personnel,
- l'Etat,
- les créditeurs
- les actionnaires
- l'entreprise (entité physique)
Pour analyse la VA on utilise aussi la méthode de ratio.
Parmi le ratio de la VA, le plus utilisés des la pratique quelque, sont
le suivant :
Le ratio de la valeur ajoutée, il permet des
appréciations avec plan de précision
la tendance (croissance ou la réel des activités).
Rv=
C'est la raison pour laquelle ce ratio est dénomme «
le ratio de croissance de l'entreprise ».
Le ratio de la VA (ou taux de valeur Ajouté) = R= VA ou
VA
CA production
Le taux de valeur Ajouté mesure le degré
d'intégration économique de l'entreprise exprimant sa
capacité d'assurer elle-même un certain nombre de phase du cycle
d'exploitation.
Cet indicateur est l'expression de la productivité
globale, de la richesse créée pour un certain niveau
d'activité. Le ratio de la valeur Ajouté dépend
directement de la nature de l'activité de la durée du Cycle
d'exploitation, de la stratégie de l'entreprise, le taux est
élevé dans l'industrie. Il est beaucoup plus faible dans la
grande distribution. L'interprétation du ratio de VA droit être
faite avec prudence. Il faut prendre en considération la structure du
portefeuille d'activités.
Par exemple, pour une entreprise mixte, (de production et de
négoce) la domination du ratio de la VA signifie la croissance du poids
de l'activité commerciale avec un ratio spécifique plus faible.
Pour le même secteur, la
politique des sous-traitance de chaque entreprise peut expliquer
des différences entre leur ratios de VA.
Les ratios de rémunération de la VA
représentent le poids détenus par chaque composante (c'est
à dire la rémunération des différents partenaire),
dans la valeur.
Les ratios de la VA permettent des comparaison sectorielles et
Inter- exercices. Ils offrent des informations sur la répartition de la
VA entre les acteurs se rapportant au travail (effort) et au capital
(ressources Financière), sur l'efficacité de l'activité et
de logique commerciale.
L'analyste utilise aussi d'autre ratio parmi lesquels on
retiendra : - la VA réalisée en moyenne par un salarié :
VA
Effectif
- La VA a l'unité d'actifs immobilisé : VA
Immobilisation
Ces ratios représentent une expression de la
productivité du travail et du capital technique utilisé.
I.1.4. ANALYSE DU CHIFFRE D'AFFAIRE(
L'analyse du CA est nécessaire pour caractériser
la place de l'entreprise dans son secteur d'activité sa position sur le
marché, ses aptitudes à développer différentes
activités d'une manière profitables.
La CA représente le montant des affaires
réalisées par l'entreprise avec les tiers dans l'exercice de
l'activité professionnelle, normale et courante. Il est constitué
par la somme de vente de marchandise (négoces) et de la production
vendue de biens et de services (production). Les principaux aspects de
l'analyse du CA visent la dynamique du CA la structure des activités, le
système de facteur explicatif de l'évolution du chiffre
d'affaire.
La dynamique du CA : elle est analysée en utilisant le
CA en valeur monétaire et ses rythme des croissances. Ce dernier indique
les proportions de croissance par rapport à une base de comparaison.
Le CA est généralement enregistré en
unité monétaire courantes. Dans période de forte
croissance de prix. On analyse une unité monétaire constante
à partie d'une base de temps fixée.
R =
1+Tc - 1
X 100
Le taux de croissance réel déflaté se
détermine par une approche statistique. On utilise
généralement la méthode de moindres carrés. Lorsque
les écarts de variation autour d'une moyenne sont faibles, il est
possible d'utiliser la formule suivante :
1+ Tp
Où : T1 = taux croissance réel du CA
Tc = taux de croissance constaté en unité
monétaire courante Tp = taux de croissance des prix
LA STRUCTURE DU CHIFFRE D'AFFAIRE(
Chaque niveau de chiffre d'affaires correspond à une
certaines structure d'activité, la structure du CA reflète dans
la proposition existante entre le différentes activité, groupes
des produits, produits,... qui constitue le portefeuille d'une entreprise. Il
faut préalablement à l'analyse réaliser une segmentation
du CA à partir de critère commerciaux et marketing.
Par exemple :
CA : à l'exportation, par type d'activité par
groupe de produits, par type de distribution par marge par catégorie de
clientèle, par vendeur par technologie, par marge,...
Les outils les plus courants pour analyser les structures
obtenues avec les critères précédents sont :
- Le poids relatif en % de chaque structure analysée,
- Les coefficients de concentration,
- Les courbes ABC
- Les histogrammes de densité (tableau de
pénétration).
Il faut remarquer que le CA évolue sous l'influence
d'un ensemble de facteur externe : facteur du marché (environnement
concurrentiel) importance de la matière dans le coût de revient de
produits (par exemple une valeur ajoutée identique mais un CA plus ou
moins élevée en fonction du choix de la matière
première, ou de son coüt unitaire...) les facteurs technique,
politique de prix de vente etc. En effet, le CA est le résultat de
l'Interaction d'un prix de vente avec
la qualité vendue. L'entreprise peut jouer sur la
quantité des actions commerciales, ce qui va entraîner des
dépenses, mais aussi un accroissement du CA. Le problème, dans ce
cas est de savoir si son accroissement compense l'augmentation des
dépenses de vente.
Elle peut aussi jouer sur le prix de vente celui-ci
dépend de la politique de marge nette fixée par la direction de
l'entreprise on peut travers les combinaison suivantes :
- Un prix plus bas en milieu concurrentiel peut avoir pour
effet d'attirer plus de commendes donc d'obtenir une plus grande
quantité. Il faut savoir si l'élasticité de la demande du
marché la baisse unitaire de marge.
- Une grande quantité peut avoir pour effet de faire
baisser le coût de revient unitaire d'un produit, par l'effet
d'expérience la direction peut donc, soit conservé une
progression de marge nette unitaire, soit savoir le prix de vente en fonction
de ces gains de productivité.
Il fout alors revenir à la nation
d'élasticité pour savoir si la répercussion de la baisse
des prix maintiendra l'effet d'expérience au même niveau.
On constate donc que la variation du chiffre d'affaires implique
la maîtrise des facteurs suivants :
production, marge nette, cout de revient unitaire, effet
d'expérience, élasticité de la demande au prix, prix de
vente unitaire, position sur le marché, notoriété de
l'entreprise.
I.2. ANALYSE DES INDICATEURS DE RESULTAT
I.2.1. LE COMPTE DE RESULTAT11
Le compte de résultat est un document comptable de
synthèse et un outil d'analyse. Il détaille la constitution du
résultat, les produits correspondent au gains (ou recette) obtenu par la
réalisation des opérations industrielle, commerciale et
Financière et les charges correspondent aux coût (ou
dépenses) occasionnés par ces opérations. La
différence entre les produits obtenus et les charges correspondantes
permet l'obtention d'un résultat global
du type :
Résultat = Produits - charges
11 Georges lANGOIS : contrôle de gestion
budgétaire 3e éd. Person éducation France
2006 p35
Les comptes de résultats présente un double
intérêt :
- la détermination d'un résultat et la
formulation d'une appréciation d'ensemble sous les performances
économiques de la période.
- La récapitulation exhaustive des
éléments des produits et de charge qui ont contribué
à sa réalisation et l'identification des facteurs favorables et
non favorable qui l'on influencer.
Les informations du compte de résultat sont
structurées par types d'activité, par types d'opération
ainsi les opérations liées à l'activité de base de
l'entreprise (industrielle et/ou commerciales) constituent les
opérations courantes. Elles ont un caractère ordinaire, habituel
répétitif et comprennent les opérations d'exploitation et
Financière. Par opposition, les opérations exceptionnelles ont un
caractère accidentel non répétitif.
Pour les Entreprises d'une certaine taille, et les groupements
d'intérêt économique. L'analyse financière utilise
des informations comptables et Financière complémentaires le
tableau de Financement, le plan de financement provisionnel, le compte de
résultat prévisionnel, ...
Pour les sociétés cotées en banse, les
informations sont encore plus nombreuses. Elles contiennent en plus le rapport
aux actionnaires qui donnent les principaux renseignements concernant la
société, le projet d'affectation des ressources les comptes
consolidés, etc....
L'analyse Financière ne se limite pas à
l'utilisation des information brute provenant des documents de synthèse
ces informations sont adoptées retraitées et transformées
en vue d'obtenir des informations pertinente capable de répondre aux
besoin et aux exigence de l'analyse financière.
Le passage de l'information comptable à celle d'analyse
est une étape nécessaire imposée par le vacation
différente de deux activité, si la comptabilité a la
vocation de constater un état de fait, l'analyse financière a
celle de formules une appréciation sur les performances d'une entreprise
l'énoncer des jugements de valeur pertinent sur l'état et sur les
perspectives de celle-ci c'est la raison pour laquelle, l'analyse
nécessaire d'autres information qui dépassent la sphère de
la compté : des informations concernant le potentiel technique et humain
(la qualité des équipement, le degré de modernisation des
équipement les compétences des salarié, la
productivité, etc....) le potentiel commercial, le
portefeuille des produits la qualité du réseau
de distribution de niveau de prix,...) l'intensité concurrentielle et la
position de l'entreprise sur le marche l'image et la notoriété de
ses produits...
Pour ces facteurs détermine la
compétitivité de l'entreprise et influencent ses performances
financière, leurs prise en considération dans le diagnostic
financier permet de caractériser chaque activité en termes de
besoin Financière de rentabilité et de risque et de tirer des
conclusion pertinentes et utile au facteur de décision. Le compte de
résultat qui regroupe les produits et les charges par type
d'activité permet de calcul des indicateurs suivants de résultats
intermédiaires, l'excédent brut d'exploitation, le
résultat d'exploitation, le résultat courant, le résultat
exceptionnel, la résultat de l'exercice.
I.2.2. ANALYSE DES INDICATEURS INTERMEDIAIRES DE
RESULTAT
1. ANALYSE DE L'IIIIIII MIT D'EXPLOITATION 1M1 11
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION (RBE).
a. DEFINITION
L'EBE est le premier solde intermédiaire de gestion
qui présente une signification en terme de rentabilité, il
indique la contribution de l'exploitation à la formation des
résultats de l'entreprise. Cet indicateur met en évidence les
performance économique d'une entreprise sur le plan industriel et (ou)
commercial. Sa valeur est indépendante du système d'amortissement
adopté, de la politique Financière et fiscale et les
éléments exceptionnels. Cela permet des comparaisons intra
sectorielle pertinentes.
Il est calculé par la différence entre d'une
part la valeur ajoutée produite éventuellement augmentée
des subvention d'exploitation accordée à l'entreprise et, d'autre
part les frais de personnel et les impôts à la charge de
l'entreprise (non comprise les impôts sur les bénéfices.
b. UTILITE
L'excèdent brut d'exploitation mesure le profit
économique brut provenant du cycle d'exploitation.
Il représente ce qui reste à l'entreprise de la
valeur ajouté un indicateur du surplus monétaire potentiel
dégagé par les activités industrielles et commerciale.
C'est la ressource fondamentale que l'entreprise tire
régulièrement du cycle de son exploitation. Il exprime donc la
capacité de celleci à engendrer des ressources et à ce
titre, il sert de charnière entre les résultats de l'entreprise
et le calcul de la capacité d'autofinancement du tableau des emplois et
des ressources du P.CG. L'excèdent brut est un indicateur, retenu pour
appréhender la performance économique de l'entreprise. Il
constitué une marge indépendant des décision
financières de l'entreprise et de sa politique fiscale. Le
résultat brut d'exploitation ne dépend que de la natures des
activités industrielles et commerciales développé par
l'entreprise et de sa compétitivité.
EBE = (V.A + produits divers Subv. d'Exploitation) -
(impôts & taxes + charges de
personnel + charges diverses)
Une différence positive signifie un excèdent brut
d'exploitation, une différence négative représente une
insuffisance brute d'exploitation.
Son montant constitue la ressource tirée par
l'entreprise de son exploitation pour maintenir et développer son outils
de production et pour rémunérer les capitaux engagé tant
en capitaux propres que capitaux empruntés. L'EBE exclut les
amortissements et les provisions et aussi les reprises sur amortissement et
provision d'exploitation.
C'est la raison pour la quelle l'EBE est souvent
assimilé à un cash-flaw d'exploitation (donc avant charges
Financières et impôts sur le résultats). Dans cette
acception, l'EBE peut être calculé suivent la formule suivante
:
EBE = Produits monétaire d'exploitation - charge
monétaire d'en d'exploitation
Les produits monétaire, c'est à dire le produits
qui donnent lieu à de recettes potentielle, immédiatement
où à terme comprennent :
- les ventes des marchandises,
- la production de l'exercices (vendre, stockée
immobilisée)
- la subvention d'exploitation
Les charges monétaires sont des charges qui
génèrent des décaissements monétaires potentiels,
comptant ou à terme soit
- le coüt d'achat des marchandises vendues
C
- toutes les consommations de l'exercice provenant de tiers,
- les charges concernant le personnel,
- l'impôts, taxes et versements assimilés
Dans l'acceptation de surplus monétaire d'exploitation
ou de cash-flaw d'exploitation, l'EBE constitue la base de calcul de la
capacité d'autofinancement et des flux de trésorerie l'EBE doit
couvrir donc le besoin de Financement qui concerne :
- la rémunération des capitaux investis
(actionnaire banquier)
- l'entretien de l'équipement technique
(amortissement),
- le paiement de l'impôt sur les
bénéfices.
La réparation de l'EBE entre les destinations
précédentes est fonction de la structure financière de
l'entreprise du niveau de rémunération des (capitaux, de
l'Importance des investissements et du système d'amortissement
pratiqué, ainsi que de la politique fiscale. L'approfondissement de
l'analyse de l'EBE peut être fait à partir des ratios
spécifiques suivants :
R1 = ratio de la marge suite d'exploitation : R1=
R2 = ratio de rentabilité des capitaux investis : R2=
Avec : capitaux investis = Actif immobilisé
+ Besoin en FR
Pour R2, on parle aussi de rentabilité économique
brute
R3 = ratio d'amortissement : R3 Amortissement
EBE
R4 = ratio de charge Financière, ou couverture des
intérêt R4 = Frais Financiers
EBE
Le Ratio R1 exprime la marge d'exploitation
Le Ratio R2 caractérise l'efficience d'utilisation de
capitaux investi, ou leur rentabilité.
Les autres ratios (R3, R4) concernent la répartition de
EBE en vue de rémunérer les capitaux engagés. A noter que
les ratios R4 est très souvent utilisé comme ratio
prédictif de la faillite.
L'EBE est un indicateur partiel de résultat il ne
contient pas en effet traites les charges supportées par l'entreprise
dans son activité d'exploitation. Plus précisément, ce
résultat ne prend pas en considération le Coüt d'usure des
l'équipement productif (amortissement), ainsi que les dotations aux
provision d'exploitation.
Mais par opposition, c'est indicateur à l'avantage de
fournir une mesure objective et fiable du résultat d'exploitation, le
fait de ne pas considérer l'amortissement calculé par des
méthodes standard, évite une certaine subjectivité dans
l'appréciation des résultats.
Entant qu'expression du surplus monétaire
généré par l'activité courante de l'entreprise,
(approvisionnement, production, ventes, l'EBE mesure la contribution globale
apportée par l'exploitation à l'autofinancement de
l'entreprise.
2. ANALYSE DU RESULTAT D'EXPLOITATION (RE)
1. DEFINITION
Il représente le profit économique de
l'entreprise. Il est égal à l'EBE corrigé des charges et
produits calculés d'exploitation ainsi que des charges et produits de
gestion courante. En prenant en compte ce dernier dans le calcul du
résultat d'exploitation, le plan comptable général a
retenu une conception assez large de l'exploitation
Les charges et produits calcules d'exploitation sont la
datation aux amortissement et au provision concernant l'exploitation
transaction et n'ont pas d'incidence sur la trésorerie. Ils sont
calculé ou estimés par l'entreprise.
Les autres charges de gestion courante sont les charges
n'ayant pas les éléments de la production de l'entreprise :
redevance à recevoir pour concession, brevets, licences jetons de
présence, pertes sur créances irrécouvrables,...
Les autres produits de gestion courante ne sont pas des
éléments de la production de l'entreprise : redevance à
recevoir pour concession, brevet,
licence revenu des immeubles non affectés aux
activités professionnelles, jeton de présence et le
rémunération d'administrateur, gérants, ~
2. UTILITE :
Le RE constitue un deuxième indicateur de profit
économique de l'entreprise. Il mesure la performance industriel et
commerciale de l'entreprise indépendamment de toute politique
financière, fiscale de distribution de dividendes mais en tenant compte
de la consommation de capital fixe (amortissement). Par rapport à l'EBE,
il n'est plus Influencé par la forme de la fonction de production
entremet dit de l'importance respective du capital et du travail et de son
évolution dans le temps, en particulier, il permet de meilleur
comparaison inter entreprise cependant, l'évolution comptable des
précisions des actifs d'exploitation (amortissement) induisent un biais
dans l'évolution des performances économique.
RE = EBE + reprise sur le amortissement et provisions
d'exploitation - dotation aux amortissements et provisions d'exploitation
Le résultat d'exploitation peut être calculé
directement comme différence entre les produits d'exploitation et les
charges d'exploitation :
Résultat d'exploitation = produit d'exploitation
- charge d'exploitation
Cet indicateur, RE met en évidence le résultat
dégagé par l'exploitation après la prise en
considération de toutes les charges de production et de
commercialisation et des risques d'exploitation.
3. ANALYSE DU RESULTAT COURANT AVANT IMPOT
(RCAI)
Il est obtenu à partir du résultat
d'exploitation en ajoutant les produits financiers et en soustrayant les
produits financiers et en soustrayant les charges Financières. Il
représente le résultat normale dégagé par les
activités courants de l'entreprise l'interprétation du
résultat courant doit être prudent en raison des transferts des
charges d'exploitation ou financière en charges exceptionnelles.
Il représente le résultat dégagé
par les opérations normales et habituelles de l'entreprise. Cet
indicateur déterminé par la prise en
considération des éléments Financier, permet
l'appréciation de l'impact de la politique Financières de
l'entreprise sur ses résultats.
RCAI = Résultat d'exploitation + Produits Financiers -
Charges Financières
Le RCAI est l'expression de l'activité normale de
l'entreprise car il ne prend pas en considération les
éléments exceptionnels qui pourraient biaiser la qualité
du diagnostic.
4. ANALYSE DU RESULTAT EXCEPTIONNEL (REXC)
Il n'est pas au sens strict une marge. Il est
déterminé à partir des opérations effectuées
à titres exceptionnel par l'entreprise mais le produit exceptionnels et
le charge exceptionnelles n'ont pas forcement un liens au cours d'un même
exercice.
Rappelons que le plan comptable ne donne pas la
définition précise des opérations exceptionnelles. Il
s'agit en principe des opérations à caractère non
récurrent. Contrairement aux autres soldes qui se calculent en cascade,
le résultat exceptionnel s'obtient comme la différence entre les
produits et les charges non liés de l'activité normale et
habituelle de l'entreprise.
Il est déterminé à partie donc des
opérations effectuées à titre exceptionnel par
l'entreprise
REXC = Produit exceptionnels - charges
exceptionnelle
5. ANALYSE DU RESULTAT DE L'EXERCICE OU RESULTAT
(R.N
Il est établit à partir des résultats
courant, et exceptionnel, sous déduction de la participation des
salariés aux résultats de l'entreprise et des impôts sur le
bénéfice. Le résultat net constitue la mesure comptable du
profit distribuable aux actionnaires. La part du résultat mis en
réserves est une composante de l'autofinancement de la croissance de
l'entreprise.
Il représente la synthèse du résultat
courant et exceptionnel corrigé par la participation de salarié
et les impôts sur le bénéfices.
Le résultat de l'exercice, concrétisé par
le profit à la perte, caractérise, tous les secteurs de
l'activité économique (de production de distribution et de
prestation de service) Financière et exceptionnelle d'une entreprise la
valeur de cet indicateur dépend notamment de la politique
d'approvisionnement (la forme, la structure et le rythme des entrées,
des ventes, de l'utilisation de ressources matérielles et humaines, et
de la politique Financière.
Chaque société doit chercher la maximisation de
son profit c'est à dire la croissance de sa valeur patrimoniale.
L'identification des possibilités d'augmentation du profit
nécessité une investigation approfondie à celui-ci en
dynamique et par le rapport aux objectifs, aux réalisations de
concurrents et par le rapport aux mayens du secteur.
I.3. ANALYSE DES INDICATEURS DE RESULTAT MONNETAIRE
I.3.1. LE CONCEPTE DE CASH-FLOW
Le résultat comptable ne caractérise pas le
potentiels de liquidité de l'entreprise, parce qu'il englobe autant les
produits et les charges monétaire, qui des produits et charges non
monétaire (calculés). Le flux net monétaire
dégagé par l'activité d'une entreprise est connu sous la
dénomination de surplus monétaire. En pratique la notion de
surplus monétaire est désignée par une série de
terme qui ont souvent une contenue différent selon les auteurs ou le
pays ; on parle par exemple de cash flow, capacité d'autofinancement.
(CAF), marge brut d'autofinancement (MBA) autofinancement
brut,...
Le cash- flow signifie le surplus monétaire
généré par une opération particulière ou par
l'ensemble des activités de l'entreprise. Entre le cash- flow et le
bénéfice comptable (RN) on constate des différences
significatives :
Le bénéfice comptable est un résultat
global exhaustif, calculé en fonction de la totalité de produits
et des charges. Le cash flow est un résultat partiel qui complique
seulement les composant monétaires des produits et des charges. En cela,
le cash- flow atteste de façon plus réalisé la
création de richesse monétaire.
Les différents types de cash- flow peuvent être
structurés selon les critères suivants :
- Selon la réglementation de l'impôt ;
Cash- flow brut (avant impôt) Cash- flow brut (après
impôt)
- Selon le périmètre de d'activité :
Cash- flow d'exploitation (n'englobe que les opérations
d'exploitation) Cash- flow globale (englobant toutes les opérations y
compris les opérations économiques et financières).
- Selon son caractère.
Cash- flow potentiel (dont une partie n'a pas encore
été perçue
Cash- flow effectif (déjà reçu
intégralement)
I.3.2. LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT (CAF)
La CAF est un surplus monétaire net global le
qualificatif de « net »signifie que cet indicateur est calculé
après impôt le caractère global s'explique par le fait
qu'il est généré par toute l'activité de
l'entreprise. Par rapport à l'excédent brut d'exploitation que
représente un flux monétaire généré
seulement par l'exploitation la CAF tient compte de toutes les activités
de l'entreprise : l'exploitation financière, exceptionnelle. La CAF peut
être calculée par la méthode soustractive ou par la
méthode additive.
a) Méthode soustractive
Selon la première méthode, la CAF représente
la différence entre les produits et les charges monétaire.
Ainsi pour déterminer la CAF en ajoute l'EBE le montant
des autres produits monétaires (produits d'exploitation, financiers,
exceptionnelle), la participation des salariés aux résultat,
l'impôt sur le bénéfice. La méthode proposée
par le plan comptable français neutralise l'incidence de vente des
actifs sur la CAF (elle ne sont pas prises en compte dans le calcul).
La méthodologie de calcul de la CAF se présente
ainsi :
EBE (ou insuffisance brut d'exploitation si l'EBE est
négatif
+ Autres produits d'exploitations
- Autres charges d'exploitations
+ Produits financiers
- Charges financières
+ Produits exceptionnel
- charges exceptionnelles. - Impôt sur les
bénéfices
= Capacité d'autofinancement de l'exercice
b) Méthode additive
La CAF peut également être calculée par
la méthode additive. Par cela on ajoute aux résultats de
l'exercice les charges qui ne sont pas considérées par la
méthode soustractive. (Essentiellement les dotations au amortissements
et aux provisions puis on déduits les revenue qui n'ont pas
été considérés pas cette méthode
(essentiellement les reprises).
Le calcul analytique se présente ainsi.
Résultat de l'exercice
+ Dotation aux amortissements et aux provisions d'exploitation
financière exceptionnelle
- Reprise sur provision d'exploitation financière
exceptionnelle
+ Valeur nette comptable des actifs cédés
- Produits des sessions d'actifs
- Quotte- part des subventions d'investissement visé au
résultat de l'exercice.
= Capacité d'autofinancement
c) Interprétation de la CAF :
autofinancement et demande
La CAF est un indicateur qui permet d'apprécier la
capacité de l'entreprise à dégager les ressources internes
de financement de sa propre activité le montant de la CAF mesure la
possibilité qu'aucune entreprise de remboursement sa dette. Le ratio
suivant, dénommé « ratio de capacité de remboursement
de dettes financières indique le nombre d'année nécessaire
pour rembourser les dettes financières au travers de la CAF annuelle
dégagées par l'entreprise.
CAF
La CAF représente un autofinancement potentiel. La
richesse créée réellement est appréciée
après déduction de la rémunération des actionnaires
: on l'appelle autofinancement.
Autofinancement = CAF - Dividende distribués.
L'autofinancement de l'exercice contribue à la
consolidation de la mesure financière de l'entreprise et à son
extension. En ce qui concerne l'analyse de l'autofinancement, on distingue 3
niveaux.
- Autofinancement minimum
- Autofinancement de maintien et
- Autofinancement de développement
L'autofinancement minimum correspond au montant de
l'amortissement. C'est-à-dire de l'usure du matériel actuel mais
cet autofinancement n'est pas suffisant pour inviter ce.
En effet, à cause de l'inflation et de
l'évolution technologique, cette valeur n'est pas suffisante pour
renouveler l'outil de production
L'autofinancement de maintien correspond à
l'amortissement plus les compensations de l'augmentation de prix des
immobilisations. Elle permet le remplacement et le maintien des
capacités de production existantes « à l'identique »
L'autofinancement de développement comprend
l'autofinancement de maintien plus une ressource supplémentaire pour
développer la société. Cet autofinancement permet la
modernisation et l'augmentation des capacités de production.
L'entreprise peut repartir son bénéfice selon
des propositions variables, dans deux directions :
- Conservation au sein de l'entreprise pour augmenter son
autofinancement,
- Distribuer aux actionnaires sous forme de dividende :
l'entreprise
I.4. ANALYSE DE LA RENTABILITE PAR LA METHODE DES
RATIOS.
Généralement la notion de rentabilité est
lié à celle de profit, elle présente l'aptitude d'une
entreprise de dégager un résultat compte tenu d'un
investissement.
En effet, le ratio de rentabilité a un caractère
relatif ; l'aptitude à dégager des résultats doit
être juger relativement au moyen mis en oeuvres pour le obtenir. Dans ce
but, l'analyse utilise les ratios de rentabilité d'exploitation,
économique et financière.
Rentabilité =
|
Rentabilité dégagée
|
Investissement mis en oeuvre
|
Ex : évidement, le résultat pris en compte est issu
de l'investissement mis en oeuvre.
La plus part du temps la notion de rentabilité sera
liée à la notion de marge (même si ces deux ratios sont
différent). Une marge correspond au rapport entre un résultat
l'un niveau d'activité. C'est la marque pour partir permet de
dégager de la rentabilité.
I.4.1. ANALYSE DES MARGES D'EXPLOITATION
Les marges d'exploitation s'expriment par un ensemble de
ratios construits par le rapprochement d'un indicateur de résultat
(concernant l'exploitation) avec un indicateur de niveau d'activité. Le
système de ratio de marge d'exploitation obtenu par l'intégration
des indicateurs d'exploitation est présenté dans le tableau
suivant :
Tableau N°1 Indicateur de marge
Indicateur de moyen Indicateur de
résultats
|
|
C.A
|
Production Qe
|
|
V.A
|
EBE
|
R1=
|
EBE
|
R2=
|
EBE
|
R=
|
EBE
|
CA
|
Production
|
V.A
|
R.E
|
R4=
|
R.E
|
R5=
|
R.E
|
R=
|
R.E
|
CA
|
Production
|
V.A
|
« Les ratios R1, R2, R3 sont connus sous la
dénomination de ratios de marge brut d'exploitation ou de taux de marge
brut d'exploitation », même si, de fait, ce sont surtout R1 et R2
qui méritent ce nom.
Les ratios R4, R5 et R6 par opposition aux
précédents sont des ratios de marge nette d'exploitation
c'est-à-dire calculés après amortissement et provision les
ratios de marge d'exploitation expriment la marge (brut ou nette)
dégagée par 100F de chiffre d'affaire ou de production de
l'exercice. Leur niveau est la conséquence de la structure du porte
feuille d'activité (des produits) de l'entreprise, de sa politique de
prise en vente, du niveau et de la structure des coûts de revient. Dans
les entreprises de négoce, la rentabilité d'exploitation est
directement influencée par le niveau du taux de marge commerciale et des
coûts unitaires de distribution.
I.4.2. ANALYSE DE LA RENTABILITE ECONOMIQUE
La rentabilité économique mesure l'efficient des
moyens économiques de l'entreprise à travers les résultats
qu'ils génèrent. Le calcul des ratios de rentabilité
économique indique les indicateurs suivants :
- Indicateur de résultat : EBE, RE, RN.
- Indicateur de moyens économiques
At = Actif total
AEB = Actif économique brut : immobilisation brut + BFR
AEN = La rentabilité économique nette :
immobilisation nettes + BFR
La rentabilité économique peut être
analysée avec un ensemble de ratios. Comme le montre le tableau net ci-
après.
Tableau n° 2. Indication de rentabilité
économique
|
|
AE
|
|
AEB
|
|
AEN
|
RBE
|
R1 =
|
EBE
|
R2 =
|
EBE
|
|
-
|
At (brut)
|
AEB
|
RE
|
R2 =
|
RE
|
|
-
|
R4=
|
RE
|
At (Net)
|
AEN
|
RN
|
R5=
|
RN
|
|
-
|
R6=
|
RN
|
|
At (Net)
|
AEB
|
La démarche de calcul est simple mais il faut choisir
le ratio le plus significatif pour la réalité économique
et les plus cohérents. Ici par exemple, on a calculé que les
ratios qui sont cohérents : comme l'EBE est un indicateur avant
amortissement ne peut pas le rapporter à un actif net (qui est calcul
après amortissement).
Les ratios de rentabilité économique peuvent
être analyse par leur décomposition en ratio explicatif.
R.E
R.E CA
Par exemple : R= = x
AEN C.A AEN
Le ratio de rentabilité économique évolue
donc en fonction de deux
R.E
ratios : le taux de marge d'exploitation,
C.A
Le ratio de rotation des actifs d'exploitation, CA
AEN
Ainsi une entreprise pourra dégagé de la
rentabilité économique :
- Soit vendant beaucoup de produits à faible marge (forte
rotation, faible marge),
- Soit en vendant peu de produits à forte marge (faible
rotation, forte marge)
Le mécanisme d'évolution du ratio de
rentabilité économique est mis en évidence dans la figure
suivante :
Taux de marge
Rentabilité économique
Figure N°01 : mécanisme du ratio de
rentabilité économique.
Niveau et structure de l'exploitation
|
Politique de prix
Niveau et structure des coûts de revient
Structure des actifs d'exploitation
|
Taux de rotation des actifs d'exploitation
Source : Armand DAYAN
Taux de rotation de chaque catégorie d'actif
d'exploitation
Facteurs spécifiques
L'amélioration du ratio de rentabilité peut donc
se réalise soit par l'accélération de la rotation des
actifs sont par l'augmentation du taux de marge. Dans la pratique, la
valorisation de l'une ou de l'autre des possibilité est fonctionne de a
nature des secteurs économique.
Par exemple, la rotation des actifs et très faible dans
l'industrie lourde. Elle est beaucoup plus rapide dans la grande
distribution.
Dans le même secteur, on constate des différences
notables entre les entreprises, en fonction de leur stratégie
spécifique
I.4.3. ANALYSE DE LA RENTABILITE FINANCIERE
La rentabilité financière est un indicateur qui
permet la comparaison du résultat de l'entreprise aux apports de
actionnaires. Si la rentabilité économique étant le point
de mise du gestionnaire (même si, de fait, lez gestionnaire la
surveillera aussi pour veiller à satisfaire l'actionnaire).
La rentabilité financière s'exprime par le rapport
suivant :
Résultat de l'exercice
Cet indicateur permet au premier niveau l'appréciation
de l'utilisation des rapports des actionnaires, apports enrichi au fil du temps
par l'activité de production et/ ou de commercialisation et les
résultats nets qu'elles ont dégagé, et qui ont
été mis en réserves.
On peut décomposer la rentabilité financière
comme suit :
RF=
|
Résultat de l'exercice
|
|
Résultat de l'exercice
|
RE
X X
C.A
|
C.A
|
Capitaux propres
|
|
R.E
|
Capitaux propres
|
Soit la rentabilité financière= taux de margez
nette x taux de marge d'exploitation x rotation de capitaux propres.
L'analyse peut juger l'impact de la structure de financement
de l'entreprise sur la rentabilité des capitaux propres par
l'étude de l'effet de livres financiers. Pour la démonstration,
nous admettons que l'actif économique (A.C) dégage une
rentabilité économique (Reco).
Il faut faire abstraction des produits financiers, des produits
et les charges exceptionnelles.
RE
Comme on a Reco= , alors RE= Reco x A.E
A.E
On a alors : RN= (RE - Ffi) x (1 - t) soit encore
RN= [(Reco x AE)- FFi] x (1-t).
Mais l'actifs économique (AE) est égal au passif
économique (PE) qui contient deux grande masses : dettes (D) et Capitaux
propres (Cpr).
On a donc : RN= (Reco x (Cpr + D) - FFi] x (1-t).
D'autre part, si on pose i= taux d'intérêt, son le
dettes financières D, On a FFi = I x D
EN considérant ces éléments dans la formule
du ratio rentabilité financière, elle devient.
On a donc : RN= [(Reco x Cpr)+ (Reco x D) - (D x i)] x (1-t)
En divisant le tout par Cpr, on obtient :
Soit en simplifiant :
RE
RF= [Reco + (Reco - i) x ] x (1 --t)
A.E
Avec i= Coût des dettes
(Re - i) = différentiel du levier financier (ou «
bras de levier) et
D
Cpr = 3 Levier ou structure financier de l'entreprise.
En résumé la rentabilité financière
d'une entreprise est influencée par : - La rentabilité
économique de ses actifs
- La structure financière de l'entreprise
- Le coût de dettes
- Le différentiel entre la rentabilité
économique et le coût de dettes.
Pour une entreprise qui réalisée une certaine
rentabilité économique, il est intéressant de s'endetter
à la condition que le cout de ce endettement soit inférieur
à la rentabilité économique.
Les trois formes de rentabilité sont étroitement
liées. Les relations
d'interdépendance sont mises en évidence par la
forme suivante :
Figure N° 02 : Relation entre les
rentabilités
Ratio de rentabilité financière
Levier financier
Niveau de structure d'exploitation Politique de prix
Niveau et structure de coût Structure des moyens
économiques Efficacité de la gestion
Taux de marge d'exploitation
Taux de ratios des actifs
Ratio de rentabilité économique
Levier
Bras de levier
CHAPITRE II. PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE
Dans ce chapitre, il est question de présenter
brièvement notre milieu d'étude qui est l'hôtel VIP
PALACE.
II.1.HISTORIQUE ET LOCALISATION.12
L'hôtel VIP Palace fournit des services variés
à la population de Goma et de ses environs dans le domaine
d'hôtellerie et de restauration. Ses installations sont d'une
capacité de 19 chambres, un restaurant de 30 places assises et une
terrasse pouvant abriter 80 personnes. Pour faire face à sa croissante
demander, l'hôtel loue 12 autres chambres dans les immeubles voisins afin
de renforcer sa capacité.
II.2.ORGANISATION
Afin de coordonner ses activités, l'hôtel VIP Palace
utilise une main d'oeuvre locale et structurée de la manière
suivante.
II.2.1. LA DIRECTION
Elle est tenue par un Direction qui est la propriétaire de
la maison. Il coordonne, contrôle et décide en dernier ressort
pour le compte de l'entreprise.
II.2.2. LA SOUS DIRECTION
Elle est confiée à un agent qui remplace le
Directeur à son absence et qui assure la gestion quotidienne et
régulière de l'entreprise. Un secrétariat lui est
attaché et les services de réception, cuisine,
sécurité et maître d'hôtel en dépende
hiérarchiquement.
II.2.3. LA CAISSE PRINCIPALE
Elle est gérée par une caissière qui
centralise tous les mouvements de sortie et d'entrée des fonds de
l'entreprise. Elle dépend directement de la Direction de l'entreprise
hiérarchiquement.
12 Rapport de service de ressources humaines 2008.
II.2.4. LA COMPTABILITE
Elle dépend directement de la Direction de l'entreprise
si elle tient régulièrement les opérations et document
comptable. Ce service coordonne les achats et gérer le magasin
II.2.5. LA GESTION DU PERSONNEL
Comme les précédent service, le chef de ces
services dépend de la Direction. Il coordonne les activités de la
section technique qui entreprenne le jardin, garder les installations
électriques et plomberies et effectue la réparation des
véhicules tout en gérant leurs chauffeurs toutes ces
activités peuvent être visualisées au travers son
organigramme.
II.3. DEFITS ET PERSPECTIVES D'AVENIR
La compétitivité dans le domaine des services et
fonction de la qualité et de prix concurrentiel, l'Hôtel VIP
Palace dans cet optique, pense investir en trois nouveau bâtiments qui
devront augmenter se capacités d'accueil.
En plus de ses installations existantes, ces nouveaux
bâtiments devront contenir 24 chambres de haut Standings, un restaurant
de 200 places, une salle de 800 places et une piscine.
Tous les investissements requièrent d'importantes
ressources financières. Cependant, la direction de l'entreprise reste
optimiste quat à leur réalisation. Elle pense y arriver
grâce à la combinaison de ressources internes et externes.
II.5. ORGANIGRAMME DE L'HOTEL VIP PALACE
DIRECTION
CAISSE
SOUS DIRECTION
GESTION DU PERSONNEL
COMPTABILITE
LINGERTE ET BOULANGERIE
COST- CONTROL
SECRETARIAT
TECHNIQUE
MAITRE D'HOTEL
CUISINE
BILANCHISSEUR
CIREURS
CHAUFFEUR ET MAGASINIER
ELECTRICIEN ET PLOMBIEN
JARDINIER
ACHATS
MAGASIN
RECEPTION
SECURITE
GARCON DE CHAMBRE
CAISSE
SERVEUR
CUISINIERS
AIDES
CONCIERGES
GARDIENS
GARCON DE CHAMBRE
Source : Archives de l'Hôtel VIP Palace
IIème PARTIE : ETUDE DE LA PERFORMANCE
FINANCIERE DE L'HOTEL VIP PALACE
Cette partie comprend aussi deux chapitres, le premier porte
sur l'analyse des indicateurs de la performance financière de
l'Hôtel VIP PALACE dans ce chapitre il sera question de présenter
les données que nous allons utiliser et les analysés avec
différents indicateurs.
Dans le second chapitre il sera question d'analyse la structure
financière de cet hôtel analyser la structure de l'objet du passif
et la relation entre le deux.
CHAPITRE III : ANALYSE DES INDICATEURS DE LA
PERFORMANCE FINANCIERE DE L'HOTEL VIP PALACE
Il est important de signaler qu'une bonne analyse
financière porte sur les bilans financiers c'est à dire
présenter après les avoir retraités. Nous avons
effectué le retraitement de certains éléments d'actif et
du passif. Le bilan pressente la situation économique et
financière d'une entreprise et le TFR présente la
détermination du résultat selon le plan comptable congolais en
respectant donc les différents paliers.
III.1. PRESENTATION DES BILANS FINANCIERS a)
Tableau N°3 STRUCTURE DE L'ACTIF
ACTIF
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
N° Cpte
|
INTITULE DES COMPTES
|
VAL NET
|
VAL NET
|
VAL NET
|
VAL NET
|
VAL NETTE
|
210
|
Terrains de construction
|
24.251
|
24251
|
25251
|
25291
|
25291
|
22.1
|
Immeuble d'exploitation
|
303.360
|
293133,54
|
275652,82
|
265440
|
252800
|
22.51
|
Matériel roulant
|
3.850
|
4950
|
1650
|
9850
|
29270
|
22.63
|
Matériel et mobilier
|
11034,72
|
29241,53
|
37.736,57
|
78481,28
|
117517,65
|
22.631
|
Groupe électrogène
|
7230,08
|
7047,42
|
8584,16
|
7248,65
|
7543,95
|
22.632
|
Cuisinière électrique
|
-
|
-
|
-
|
-
|
4860
|
22.8
|
Agencement et installation
|
-
|
8586
|
24991,01
|
96325,58
|
-
|
23.11
|
Construction salle en cours
|
808,5
|
808,5
|
808,5
|
122189,06
|
213996
|
27.61
|
Garantie versée à MT
|
6000
|
3000
|
5400
|
5400,0
|
5000
|
24.0
|
Avance sur achat Immeuble
|
-
|
-
|
-
|
5000
|
-
|
|
SOUS TOTAL VAL IMMOBILISES
|
356534,30
|
371017,99
|
382541,24
|
615225,77
|
656.278,6
|
|
B. ACTIF D'EXPLOITATION
|
|
|
|
|
|
30.01
|
Stock marchandise bar
|
-
|
80,25
|
80,25
|
-
|
11262,75
|
30.02
|
Stock marchandise restau
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1106,91
|
32.1
|
Emballages commerciaux
|
-
|
-
|
-
|
-
|
443,25
|
41.1
|
Clients ordinaires
|
28885,84
|
34398,34
|
59167,27
|
69138,16
|
16920,35
|
42.01
|
Prêt et Avance au personnel
|
-
|
426,5
|
3507,54
|
2601,26
|
1208,59
|
4631
|
Débiteur divers
|
3.024,29
|
13435,39
|
10510,78
|
11637,78
|
39467,18
|
4701
|
Régularisation Active
|
-
|
5500
|
3000
|
-
|
-
|
44.7
|
Compte courant boss
|
29155,09
|
-
|
115.700,41
|
29837,54
|
-
|
|
TOTAL ACTIF D'EXPLOITATION
|
61.065,22
|
53.840,48
|
191966,25
|
113214,74
|
70409,03
|
51.8
|
Prêt à court terme
|
1.143,03
|
1143,03
|
1143,03
|
-
|
-
|
56.4.
|
Banque Bic
|
366,68
|
8074,41
|
235,21
|
235,21
|
74500
|
56.41
|
Banque Bic (euro)
|
-
|
-
|
-
|
610,00
|
-
|
56.5
|
Banque MECREGO
|
65,00
|
65,00
|
65,00
|
65,00
|
-
|
57.
|
Caisse centrale
|
417,41
|
435,96
|
497,63
|
11277,18
|
1997,32
|
|
TOTAL ACTIF TRESORERIE
|
1992,12
|
9718,4
|
1940,87
|
12187,39
|
76497,32
|
|
TOTAL GENERAL ACTIF
|
419555,67
|
434697,73
|
576448,75
|
746801,54
|
803184,95
|
Source : Tableau conçu par nous
même à partir des Bilans comptable.
b) Tableau N°4 STRUCTURE DU PASSIF
PASSIF
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
N° Cpte
|
A. CAPITAUX DES COMPTES
|
|
|
|
|
|
10.4
|
Capital
|
86584.8
|
86584.8
|
86584.8
|
86584.8
|
86584.8
|
11.5
|
Réserves
|
6249.645
|
9613.195
|
9490.925
|
10195.222
|
7819.089
|
12.0
|
Reports à nouveau
|
86909.68
|
120251.04
|
279654.83
|
320422.81
|
400784.03
|
13.00
|
Résultat à conserver
|
18748.935
|
28839.285
|
28472.775
|
30585.666
|
18905.907
|
14.0
|
Plus value de réévaluation
|
100033.33
|
92656.25
|
92656.25
|
92656.25
|
108011.64
|
17.0
|
Emprunt à MT
|
60000
|
15000
|
-
|
100000
|
-
|
47.3
|
Charges à étaler
|
(8011.25)
|
(6409)
|
(4806.75)
|
(3204.5)
|
-
|
|
TOTAL CAP PERMAMENT
|
350515,14
|
346535,47
|
492052,83
|
637.240,248
|
622105,466
|
|
b) PASSIF D'exploitation
|
|
|
|
|
|
4011
|
fournisseur de produit restaurant
|
-
|
-
|
-6732,05
|
-
|
3761,16
|
4012
|
fournisseur de services et autres
|
2326,42
|
3.248,15
|
-
|
5779,73
|
695,08
|
42.2
|
rémunération due
|
648,32
|
-
|
1162,25
|
-
|
-
|
43
|
Etat
|
517,50
|
450
|
-
|
1760
|
3500
|
44.7
|
compte courant DG
|
-
|
20.471,77
|
-
|
-
|
-
|
4471
|
compte courant ASS MATSORO
|
-
|
-
|
-
|
-
|
14628,77
|
4472
|
compte courant PATRICK KAVONA
|
-
|
-
|
-
|
-
|
8237,02
|
4473
|
compte courant JP KAKOCHERTO
|
-
|
-
|
-
|
-
|
5259,38
|
45
|
société à parenté
|
-
|
-
|
3000,00
|
-
|
7186,26
|
46213
|
créditeur dives VIP / restaurant
|
28.050,42
|
6.263,77
|
2135,09
|
6067,21
|
-
|
46214
|
autres créditeurs
|
-
|
-
|
12420,98
|
34640,59
|
100.000
|
47.00
|
régularisation passive
|
-
|
50,00
|
-
|
-
|
-
|
|
TOTAL PASSIF D'EXPLOITATION
|
31.542,66
|
30.483,69
|
25450,37
|
48247,53
|
143.267,67
|
|
PASSIF DE TRESORERIE
|
|
|
|
|
|
13.01
|
Résultat à distribuer
|
746801.54
|
57678.57
|
56945.55
|
61171.332
|
37811.814
|
17.01
|
Emprunt à moins d'un an
|
-
|
-
|
2000
|
142.43
|
-
|
|
TOTAL PASSIF DETRESORERIE
|
746801.54
|
57678.57
|
58945.55
|
61313.762
|
37811.814
|
|
TOTAL GENERAL ACTIF
|
419555.67
|
434697.73
|
576448.75
|
746801.54
|
803184.95
|
Source : Elaboré par nous même à partir de
donnée comptable
Tableau : 5 Bilans financiers
synthétiques
Actif
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Immobilisation. Nette
|
356534,30
|
371017,99
|
382541,24
|
615225,77
|
656.278,6
|
Valeur d'exploitation
|
-
|
80,25
|
80,25
|
-
|
11262,75
|
Valeur réalisable
|
61065,22
|
53760,23
|
191886
|
113214,74
|
59146,28
|
Valeur disponible
|
1992,12
|
9718,4
|
19*40,87
|
121887,39
|
76497,32
|
Total
|
41955,67
|
434697,73
|
576448,75
|
746801,54
|
803174,95
|
Passif
|
|
|
|
|
|
Fonds propres
|
290515,14
|
331535,47
|
492052,83
|
537540,28
|
622105,466
|
Dettes L&MT
|
60.000
|
15000
|
-
|
100.000
|
-
|
Dettes CT d'exploitation
|
91542,66
|
30483,69
|
25450,37
|
48247,53
|
143267,67
|
Dettes CT de trésoreries
|
37497,87
|
57678,57
|
58945,55
|
61313,762
|
37811,814
|
Total
|
41955,67
|
434697,73
|
576448,75
|
746801,54
|
803184,95
|
Source : élaboré par nous
même au à partir des bilans financier.
Ce tableau présente les différentes postes du bilan
d'une manière synthétique comme l'indique son titre et c'est sur
base de donnée de ce tableau que nous allons analysé la structure
financière de cet hôtel.
Tableau N°5 PRESENTATION DES VALEURS DES
IMMOBILISATIONS BRUTES ET NETTES
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
IMM. BRUIT
|
373.128,59
|
405.067,21
|
442883,36
|
692423,94
|
747703,64
|
AMORT
|
16.594,29
|
34.049,22
|
60.342,12
|
77198,37
|
914257,04
|
IMM.NETTE
|
356534,30
|
371017,99
|
382541,24
|
615225,57
|
656278,60
|
Conçu par nous même
Ces tableaux présents d'une manière
Synthétique comment ont évolué les immobilisation de
l'hôtel VIP PALACE pendant ces cinq ans de notre étude ces
éléments nous les avons dans les documents annexe des
états financier de cet entreprise ces éléments nous seront
utile à chaque moment que nous aurons besoins de données de ce
tableaux.
Mais constatons que les immobilisations ont
évoluées à la chausse pendant tout ces cinq ans.
C. Tableau N°6 SYNTHESE DES TABLEAUX DE FORMATION DES
RESULTATS
|
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
N°
|
INTITULE
|
DEBIT
|
CREDIT
|
DEBIT
|
CREDIT
|
DEBIT
|
CREDIT
|
DEBIT
|
CREDIT
|
DEBIT
|
CREDIT
|
70
|
VENTE/Mse
|
|
-
|
|
-
|
|
-
|
|
-
|
-
|
404158,33
|
60
|
STOCK /VENDUE
|
-
|
|
-
|
|
-
|
|
-
|
|
253030,99
|
-
|
50
|
MARGE BRUTE
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
151127,34
|
80
|
M.B
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
151127,34
|
71
|
PROD. VENDUE
|
-
|
109479,8
|
-
|
191.517,7
|
-
|
343612
|
-
|
427172,17
|
-
|
-
|
73
|
CREAT° VAL
|
-
|
15208,67
|
-
|
7.377,08
|
-
|
15008,03
|
-
|
192759,48
|
-
|
7949,00
|
61
|
M.et F.C
|
20947,07
|
-
|
28862,66
|
-
|
66537,69
|
-
|
248013 ,82
|
-
|
28664,34
|
-
|
62
|
TRANS. CONS
|
469,25
|
-
|
1710,59
|
-
|
1650,98
|
-
|
11539,44
|
-
|
162,63
|
-
|
63
|
ASC
|
10686,3
|
-
|
23741,39
|
-
|
61384,52
|
-
|
93824,41
|
-
|
11904,08
|
-
|
81
|
VALAJOUTE
|
|
92585,85
|
|
144.610,14
|
|
229046,84
|
|
266553,98
|
|
118507,92
|
81
|
VAL AJOUTEE
|
-
|
92.585,85
|
-
|
144610,14
|
-
|
229046,84
|
-
|
266553,98
|
-
|
118507,92
|
74
|
PROD & PROF
|
-
|
8616,01
|
-
|
1330,85
|
-
|
2605,39
|
-
|
4786,99
|
-
|
1300
|
64
|
CH & P.DIV
|
2092,61
|
-
|
6765,6
|
-
|
6710,17
|
-
|
16892,01
|
-
|
3900,62
|
-
|
65
|
CH. DU PERSON
|
12496,73
|
-
|
16.076,16
|
-
|
30723,16
|
-
|
42154,12
|
-
|
451225,99
|
-
|
66
|
IMPOT & TAXES
|
4756,65
|
-
|
6186,71
|
-
|
9518,02
|
-
|
15265,55
|
-
|
1638,07
|
-
|
67
|
INT. PAYER
|
3.863,32
|
-
|
4.034,46
|
-
|
1149,9
|
-
|
4604,55
|
-
|
-
|
-
|
82
|
RB.EX
|
|
77792,85
|
|
112.878,06
|
|
183550,98
|
|
192.424,74
|
|
69143,24
|
82
|
R.B.EX
|
-
|
777.792,85
|
-
|
112.878,06
|
-
|
183550,98
|
-
|
192424,74
|
-
|
69143,24
|
78
|
Rep / AMORT
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
93,42
|
-
|
-
|
68
|
DOT AUX AM
|
15046,4
|
-
|
16.477,11
|
-
|
25368,87
|
-
|
22597,80
|
-
|
2623,55
|
-
|
83
|
RN EX
|
|
62.746,45
|
|
96, 400,95
|
|
158182,05
|
|
169920,36
|
|
66519,69
|
83
|
RENEX
|
-
|
62746,45
|
|
96.400,95
|
|
158182,09
|
-
|
169920,36
|
-
|
66519,69
|
84
|
R/CESSION
|
-
|
|
-
|
30
|
-
|
-
|
-
|
|
-
|
|
85
|
R.N av. IMP
|
|
62746,45
|
|
96430,95
|
|
158182,09
|
|
169920,36
|
|
66519 ,69
|
85
|
R AV.IMP
|
-
|
62746,45
|
-
|
96430,95
|
-
|
15812,09
|
-
|
169920 ,36
|
-
|
66519 ,69
|
86
|
CONT./ R.P.
|
250
|
|
300
|
|
62272,84
|
|
7968,14
|
-
|
3500
|
|
87
|
RESULTAT
|
|
62496,45
|
|
96130,95
|
|
94.909,25
|
|
101.952,22
|
|
63019,69
|
Source :conçu par nous même à partir des
données récoltées
III.2. ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE
III.2.1. ANALYSE DES INDICATEURS D'ACTIVITE
A) Tableau N°7 Analyse de la productivité de
l'exercice
ANNEE
|
|
|
|
|
|
|
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
TOTAL
|
INDICATEURS
|
|
|
|
|
|
|
Production vendue
|
109479,8
|
191517,7
|
343612
|
427172,17
|
-
|
1071781.67
|
Productions immobilisées
|
15203,67
|
7377.08
|
15008,03
|
192759,48
|
7949,00
|
238302.26
|
Total
|
124.688,47
|
198894,78
|
358.620,03
|
619931,65
|
7949,00
|
1310083.93
|
|
Conçu par nous même à partir des TFR de
l'Hôtel
Ce tableau présente dévolution la production
vendu et la production immobilisée de l'Hôtel VIP PALACE pendant
cinq an de notre étude. Nous remarquons que pendant cette
période, la production vendue a eu un accroissement positif et
représente la production total par contre la production
immobilisée a évolué à la hausse et à la
baisse et représente 18,19% de toute la production.
B) Tableau N°8 Analyse de la valeur
Ajoutée
ANNEE
|
|
|
|
|
|
|
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
TOTAL VA
|
INDICATEURS
|
|
|
|
|
|
|
VALEUR AJOUTEE
|
92585,85
|
144610,14
|
229046,84
|
266553,98
|
118507,92
|
851304.73
|
Conçu par nous même a partir de
TFR.
Ce tableau présente l'évolution de la valeur
ajoutée pendant le cinq an de notre étude. Pour analyser la VA,
on utilise la méthode de ratio. Parmi ces, le plus utilisée sont
:
- le ratio de la variation de la valeur ajouté, il permet
d'apprécie avec plus de précision sur
la tendance (croissance du recule de l'activité). Rv VA1 -
VA0 X 100
Tableau N°9 Variation de la valeur
Ajouté
|
Ä1
|
Ä2
|
Ä3
|
Ä4
|
TOTAL Ä
|
VA1 - VA0
|
52024,29
|
84436,7
|
37.507,14
|
- 148046,06
|
25.955,07
|
Rv VA1 - VA0 X 100
|
56,2%
|
58,34%
|
16,38%
|
- 55,54%
|
-
|
VA0
|
Conçu par nous même.
Ce tableau fait ressortir les variations de VA, et nous
remarquons la 4ème variation est négative cela parce que au cours
de l'année 2008 l'entreprise n'a pas vendu sa production et aussi il y a
eu une faible production qui a été immobilisée.
Malgré cette variation négative, il y a eu une croissance
d'activité.
A la lecture toujours de ce tableau, nous constatons les
activité de l'hôtel VIP PALACE s'est accrue respectivement de
56,2%, 58%, 16,38% par contre pour le deux dernière années de
notre étude il y a eu recule des activité (-55,54%) du fait qu'il
n' y a pas eu la production vendue.
Tableau N°10 Présentation de chiffres
d'affaires de l'Entreprise
ANNEE
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
|
VENTE M/SES
|
-
|
-
|
-
|
-
|
404158,33
|
404158,33
|
PROD VENDUE
|
109479,8
|
191517,7
|
343612
|
427172,17
|
-
|
1071781,67
|
TOTAL
|
109479,8
|
191517,7
|
343612
|
427172,17
|
404158,33
|
1475940
|
Conçu par nous même à partir de
données des TFR de l'hôtel.
Ce présent tableau fait ressortir le chiffre d'affaire
de l'hôtel VIP PALACE des années de notre étude. Il est
à remarquer que depuis 2004 cet hôte n'avait pas des marchandise
c'est pour quoi même dans le TFR il n'y a pas le premier palier (marge
Brute 80) jusqu'à 2007.
Ce tableau va nous servir à calculer le taux de la valeur
ajoutée.
Tableau N°11 calcul du taux de la valeur
Ajoutée
ANNEE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2004
|
|
2005
|
|
2006
|
|
2007
|
2008
|
|
FORMULE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
VA
|
92585,8
|
|
144610,14
|
|
229046,84
|
|
266553,98
|
118507,92
|
|
C.A
|
109479,8
|
|
191517,7
|
|
343612
|
|
427172,17
|
404158,8
|
|
Résultat du ratio
|
0,85
|
ou
|
0,75
|
ou
|
0,66
|
ou
|
0,62 ou
|
0,29
|
ou
|
|
84,56%
|
|
75,51%
|
|
66,67%
|
|
62,4%
|
29,32%
|
|
Conçu : par nous même à partir de TFR
Le présent tableau présente le taux de la VA
pour chaque exercice de 2004 à 2008 ce taux mesure le degré
d'Intégration économique de l'entreprise, exprimant sa
capacité d'assurer elle-même un certains nombre de phase du cycle
d'exploitation.
Nous remarquons que qu'au cours de cette période ce
taux à évolué en décroissance c'est à dire
84,56% en 2004 ; 75,51% en 2005, 66,67% en 2006 ; 62,4% en 2007 et 29,32% en
2008. Nous pouvons dire que l'hôtel VIP PALACE était capable de
mesurer elle-même certains nombres de phase du cycle de son exploitation
à ces taux respectifs.
C) Tableau N°12 D'analyse du chiffre
d'Affaires
ANNEE
|
|
|
|
|
|
|
indicateur
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
TOTAL
|
CA
|
109479,8
|
191517,7
|
343612
|
427172,17
|
404158,33
|
1475940
|
Conçu : par nous même.
Ce tableau présente d'une manière
général le CA de l'hôtel VIP durant la période de
notre étude nous remarquons que depuis 2004, le CA de cette entreprise
évolué positive jusqu'à 2007, en 2008 il y a eu baisse du
chiffre d'affaire cela peut être du à la concoure qui a pris
l'ampleurs vers cet années et aussi à l'insécurité
politique. Etant donné que le CA évolue sous l'influence d'un
ensemble de facteurs externes et internes, les avenus technique politique de
prix de vente. Par rapport ou CA de 2007, en 2008, il y a eu une baise de
23013,84 dollars soit : 5,38%
II.3.2. ANALYSE DES INDICATEURS DU RESULTAT
A) analyse de l'excédent brut
d'exploitation (EBE)
L'excédent brut d'exploitation est obtenue en faisant : =
(valeur Ajoutée + subvention d'exploitation) - (impôts & taxes
+ charge du personnel)
Tableau N°13
ANNEE
|
|
|
|
|
|
|
INDIC
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
TOTAL
|
VA
|
92.585,85
|
144610,14
|
229046,84
|
266553,98
|
118507,92
|
851304,73
|
+SUB. D'Exp
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
(Impôt & taxes +
|
4756,65
|
6186,71
|
9518,03
|
15265,55
|
1628,07
|
37365
|
Charge du personnel)
|
12496,73
|
1607616
|
30723,16
|
42154,12
|
45125,99
|
146.576,16
|
EBE
|
75332,47
|
122347,27
|
188805,66
|
209134,31
|
71743,86
|
667.363,57
|
Conçu par nous même à partir de TFR
Ce tableau présente l'excédent brut
d'exploitation de l'hôtel VIP PALACE durant le cinq ans de notre
étude. Il et calculer selon la formule sur mentionné cette valeur
constitue la ressource tirée par cet entreprise de son exploitation pour
maintenir et développer son outil de production et
rémunérer les capitaux engagés tant en capitaux propres
que capitaux empruntés. Nous constatons que cet EBE a
évolué à la hausse de 2004 jusqu'à 2007. en 2008 il
y a eu une baise par rapport aux année précédente cette
baisse peut être due du faite qu'à cette année il n' y a
pas eu beaucoup d'activité suite à la menace de la
concurrence.
Tableau N°14 Présentation de capitaux
investis
Les capitaux investis sont obtenus par la formule suivante : Cap.
Investis = Actif Immobilisé + BFR
ANNEE
|
|
|
|
|
|
|
INDIC
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
TOTAL
|
ACTIF IMMOBILE
|
373128,59
|
371017,99
|
382541,24
|
615225,77
|
656.278,6
|
3298192,19
|
BFR
|
29522,56
|
23356,79
|
166515,88
|
64967,21
|
-72858,64
|
211.503,8
|
CAP. INVEST
|
402651,15
|
394374,78
|
549057,12
|
680192,98
|
583419,96
|
2609695,99
|
Conçu par nous même
Ici le BFR est obtenu par la formule ACT d'Exp. - PAS d'Exp.
Ce tableau présente les capitaux investis de cette
entreprise pendant les cinq ans de notre étude.
Pour approfondir l'analyse de l'excédant brut
d'exploitation, nous allons déterminer les ratios suivants :
Ratio de marge brute d'exploitation :
|
EBE
|
CA
|
Ratio de rentabilité des capitaux investis :
|
EBE Capitaux Investis
|
Ratio d'amortissement :
|
Amortissement
|
EBE
|
Ratio des charge Financière ou couverture des
Intérêts
|
Frais Financiers
|
EBE
|
Tableau N°15 Calcul des ratios
ANNEE
INDIC
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
EBE
|
0,67
|
0,64
|
0,55
|
0,49
|
0,18
|
CA
|
EBE
|
0,19
|
0,31
|
0,34
|
0,31
|
0,12
|
Cap. Investis
|
Amortissement
|
0,20
|
0,13
|
0,13
|
0,11
|
0,04
|
EBE
|
Frais Fin
|
0,05
|
0,03
|
0,06
|
0,02
|
-
|
EBE
|
Conçu par nous même
Ce tableau nous présente les différents ratios
de l'EBE, Nous remarquons que les ratios de marge brute d'exploitation ont
évolués en diminution on à la baisse cela peut être
justifier par le faite qu'au cours de la période de notre étude,
le CA a évalué aussi à la baisse suite au facteur que nous
avons signalé un peux plus haut notamment la concurrence par exemple.
Les ratio de rentabilité des capitaux investi nous renseigne ici sur
l'utilisation des capitaux investis. Cette utilisation a été de
19% en 2004 ; 31% en 2005 ; 34% en 2006 ; entre 31% en 2007 et 12% seulement en
2008.
En ce qui concerne les ratios d'amortissement, nous remarquons
que l'EBE a couvert les amortissement à 20% en 2004 ; 13% en 2005 et
2006 ; en 11% en 2007 et en seulement 4% en 2008. Quant au ratio de charges
financières, il faut
rappeler ici que ce ratio est très Important dans une
entreprise car il renseigne sur la faillite de l'entreprise. Pour notre cas ;
il y a 5% de malchance pour que l'hôtel VIP tombe en faillite en 2004, 3%
en 2005 ; 6% en 2006 ; et seulement 2% de malchance pour qu'elle tombe en
faillite. Nous remarquons qu'en 2008, l'hôtel n'a pas subit les frais
financier c'est pour quoi nous n'avions pas calculé ce ratio pour cet
année.
B) Tableau N°16 Analyse du résultat
d'exploitation
ANNEE
|
|
|
|
|
|
|
INDIC
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
TOTAL
|
R.N.E
|
62746,45
|
96400,95
|
158182,09
|
169920,36
|
66519,69
|
553769,54
|
Conçu par nous même
Ce tableau présente l'évolution du
résultat d'exploitation. Il caractérise donc les performances
commerciale et industrielles des l'hôtel VIP PALACE pour la
période allant de 2004 à 2008 indépendamment de la
politique fiscale. Il y a eu évolution à la hausse sauf en 2008
où résultat d'exploitation à baisser. Dans notre
système comptable congolais, cet indicateur prend en
considération des éléments financiers qui permettent
l'appréciation de l'impact de la politique financière de
l'entreprise sur le résultat.
C) ANALYSE DU RESULTA COURANT AVANT IMPOT
Tableau N°17 Analyse du résultat courant
avant impôt
ANNEE
|
|
|
|
|
|
|
INDIC
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
TOTAL
|
R.A.V. IMP
|
62746,45
|
96430,95
|
158182,09
|
169920,36
|
66519,69
|
553799,54
|
Conçu par nous même
Le présent tableau fait ressortir les résultats
courants avant impôt et aussi son évolution. Nous remarquons que
il y a eu une évolution positive à l'exception de l'année
2008.
Ce résultat exprime l'activité normale de
l'industrie hôtelière car il ne prend pas RESULTAT
en compte les éléments exceptionnels qui pourraient
biaiser la qualité de la CA
performance.
D) ANALYSE DU RESULTAT DE L'EXERCICE
Tableau N°18 Analyse du résultat de
l'exercice
ANNEE
|
|
|
|
|
|
|
INDIC
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
TOTAL
|
AA
|
|
|
|
|
|
|
RESULTAT
|
62496,45
|
96130,95
|
94909,25
|
101952,22
|
63019,69
|
418508,56
|
Conçu par nous même
Le présent tableau fait ressortir le résultat de
l'exercice de l'hôtel VIP durant les cinq ans de notre étude.
Nous constatons que le résultat le plus
élevé à été réalisé en 2007
qu'il de 101952,22 suivi de l'année 2005 qu'est de 63019,69 et afin en
2004 qui est de 62496,45. Nous remarquons que dans l'ensemble, le
résultat réalisé à été positif cela
justifie la performance de cette entreprise de prestation de service.
Tableau N°19 Comparaison du résultat au CA et
aux Capitaux investis
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
|
62496.45
|
96130.95
|
94909.25
|
101952.22
|
63019.69
|
|
109479.8
|
191517.7
|
343612
|
427172.17
|
404158.33
|
|
|
= 0.57
|
= 0.50
|
= 0.28
|
= 0.24
|
=0.16
|
|
62496.45
|
96130.95
|
94909.25
|
101952.22
|
63019.69
|
|
402651.15
|
394374.78
|
549057.12
|
680192.98
|
583419.96
|
|
|
= 0.16
|
= 0.24
|
= 0.17
|
= 0.15
|
=0.11
|
Conçu par nous même
Ce tableau présente la manière dont s'est
présenté le résultat de l'exercice par rapport au CA et
aux capitaux investis pour chaque période. Ce ratio témoigne
l'importance du résultat dans le volume du chiffre d'affaires et les
capitaux qui ont permis de l'obtenir.
II.3.3. ANALYSE DES INDICATEURS DE RESULTATS MONETAIRE
A) L'analyse de cash flow Tableau N°20 calculs de
cash flow
ANNEE
|
|
|
|
|
|
|
INDIC
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
TOTAL
|
Cash flow
|
77792,85
|
112878,06
|
183550,98
|
192424,74
|
69143,24
|
635.789,87
|
Conçu par nous même
Ce tableau présente le cash flow de cet Entreprise qui
attente de façon plus réaliste la création de la richesse
monétaire qu'a dégagé l'hôtel et présente
aussi l'évolution de cette richesse créée durant le 5 ans.
Nous constatons qu'en 2007 qu'il y a une richesse monétaire
créée la plus élevé que les quatre autres
années, et la richesse la plus faible est en 2008.
B) ANALYSE DE LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT Tableau
N°21Calcul de CAF
ANNEE
|
|
|
|
|
|
|
INDIC
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
TOTAL
|
CAF
|
77542,85
|
112608,06
|
120278,12
|
124456,60
|
65643,24
|
500528,87
|
Conçu par nous même
Ce petit tableau nous montre l'évolution
capacité d'autofinancement pour la période de 2004 à 2008.
Il représente le surplus monétaire net global le net signifie
qu'il a été calculé après impôt. Cet
indicateur nous permet de dire que l'hôtel VIP PALACE dégage les
ressources internes de financement de sa propre activité et elle mesure
la possibilité qu'à cet hôtel à rembourser ses
dettes. Elle désigne donc les ressources internes
sécrétées pas l'exploitation. Cet indicateur est obtenu
par la formule
Bénéfice de l'exercice+ chargée
internes - produits internes
Avec charges interne : sont des charge qui n'entraînent ni
décaissement ni dettes EX : dotation aux Amortissement et provision
(68)
Produits internes : sont des produits qui n'entraînent ni
encaissement ni créance. EX reprise des amortissement et provision
(78)
Il peut être calculé aussi par la formule :
MBA au CAF = Produits externes - charges
externes
Avec charges externes qui entraînent un décaissement
ou une dette c'est à dire un décaissement
différé.
Produits externes : ceux qui entraînes une encaissement ou
une créance c'est à dire un encaissement
différé.
II.3.4. ANALYSE DE LA RENTABILITE PAR LA METHODE DES
RATIOS
II.3.4.1. ANALYSE DE MARGE D'EXPLOITATION
Tableau n°22 Indicateurs de marge ou de
profitabilité
Indicateur de moyen
Indic. Des résultats
|
CA
|
PRODUCTION
|
VA
|
2004
|
E. B. E
|
R1= 0,69
|
R2= 0,69
|
R3= 0,81
|
R. E
|
R4 = 0,57
|
R5 = 0,57
|
R6 = 0,68
|
2005
|
E. B. E
|
R1= 0,64
|
R2 = 0,64
|
R3 = 0,85
|
R. E
|
R4= 0,50
|
R5 = 0,50
|
R6 = 0,67
|
2006
|
E. B. E
|
R1= 0,55
|
R2 = 0,55
|
R3 = 0,82
|
R. E
|
R4= 0,46
|
R5 = 0,46
|
R6 = 0,69
|
2007
|
E. B. E
|
R1= 0,49
|
R2 = 0,49
|
R3 = 0,78
|
R. E
|
R4= 0,40
|
R5 = 0,40
|
R6 = 0,64
|
2008
|
E. B. E
|
R1= 0,18
|
R2 = -
|
R3 = 0,61
|
R. E
|
R4= 0,16
|
R5 = -
|
R6 = 56
|
Conçu par nous même
Ce tableau présente les ratios de la rentabilité
économique des exercices 2004, 2005,2006 ; 2007 et 2008. Nous
constations que les moyens économiques utilisés dans
l'hôtel sont efficace car ils ratios ont été significatif
pendant ces cinq ans d'étude l'exception de l'année 2008 au il y
a eu une baisse sensible de R1 et R4, nous remarquons aussi l'absence de R2 et
R5 pour cette période de faite que l'hôtel n'a pas
réalisé la vente de sa production. Il fout noter ici que ces
ratio expriment le taux de marge dégagés par 100Fc de chiffre
d'affaire ou de production de l'exercices. Au vue de tous ces ratios, nous
constations que l'hôtel VIP PALACE a dégagé une marge
d'exploitation suffisante qui marque sa performance.
II.3.4.2. ANALYSE DE LA RENTABILITE ECONOMIQUE
Tableau N°23 Indicateur de rentabilité
économique
2004
|
RE
|
At
|
AEB
|
AEN
|
R1 = 0,20
|
R2= 0,19
|
-
|
RE
|
R3 = 0,15
|
-
|
R4 = 0,16
|
RN
|
R5 = 0,15
|
-
|
R6 = 0,15
|
2005
|
RBE
|
R1= 0,30
|
R2 = 0,29
|
-
|
RE
|
R3 = 0.22
|
-
|
-
|
RN
|
R5 = 0,22
|
-
|
R4 = 0,24
|
2006
|
RBE
|
At
|
AEB
|
AEN
|
R1 = 0,43
|
R2 = 0,31
|
-
|
RE
|
R3 = 0,27
|
-
|
R4 = 0,29
|
RN
|
R5 = 0,16
|
-
|
R6 = 0,17
|
2007
|
RBE
|
At
|
AEB
|
AEN
|
R1 = 0,30
|
R2 = 0,28
|
-
|
RE
|
R3 = 0,23
|
-
|
R4 = 0,25
|
RN
|
R5 = 0,14
|
-
|
R6 = 0,15
|
2008
|
RBE
|
At
|
AEB
|
AEN
|
R1 = 0,10
|
R2 = 0,11
|
-
|
RE
|
15 ,7
R3 = 0,08
8
|
-
|
R4 = 0,11
|
RN
|
R5 = 0,09
|
-
|
R6 = 0,11
|
Conçu par nous même
Ce tableau présente les ratios de la rentabilité
économique de cinq exercice de l'hôtel VIP PALACE en lisant les
éléments se trouvent dans ce
15818 ,09 0 46 4 %
ou
3
tableau, nous constatons que les moyens économiques
utilises dans cet entreprise hôtelière sont efficaces du faite que
tout les ratios calculé à ce niveau ont été
significatif pendant toute la période de notre étude.
Tableau N°24 Présentation de
l'évolution de rentabilité économique.
|
3 % 2004
|
Taux de marge d'exploitation
RE
CA
|
|
|
|
Ratio de rotation d'actif d'exploitation
CA
AEN
1699
|
|
|
|
|
2005
|
Taux de marge d'exploitation RE
CA
|
|
|
|
Ratio de notation d'actif d'exploitation CA
AEN o
0 63
|
|
|
%
|
|
2006
|
Faux de marge d'exploitation RE
|
|
|
CA
|
|
Ratio de rotation d'actif d'exploitation CA
AEN
|
|
|
|
|
2007
6 %
|
404158 33 Taux de marge d'exploitation RE CA
|
|
|
|
Ratio de rotation d'actif d'exploitation CA
AEN
|
|
|
|
|
0 % 2008
|
Taux de marge d'exploitation RE
CA
|
|
|
|
Ratio de rotation d'actif d'exploitation CA
AEN
|
|
|
|
Source : Elaboré par nous même
Ce tableau présente l'évolution de la
rentabilité économique qui évolue en fonction du taux de
marge d'exploitation et aussi de rotation des actifs d'exploitation.
Nous remarquons qu'à l'année 2004 il eu 57%
comme taux d'exploitation et une baisse de 7% en2005 Nous avons constaté
que pendant le 5ans de notre étude, le taux de marge d'exploitation ont
évolué en diminution c'est-à-dire 57% en 2004 ; 50% en
2005 ; 46% 2006 ; 40% en 2007 et 16% en 2008. Par contre le ratio de notation
d'actif d'exploitation ont évalués en augmentation
c'est-à-dire 27% en 2004 ; 49% en 2005 ; 63% en 2006 et 2007 et 70% en
2008. Tout au long de la période de notre étude il y a eu une
forte marge contre une faible ratio en générale.
II.3.4.3. ANALYSE DE LA RENTABILITE FINANCIERE
Tableau N°25 Présentation de
rentabilité Financière
ANNEE
|
|
|
|
|
|
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
INDICATEURS
|
|
|
|
|
|
Résultat de l'exercice
|
0,21
|
0,28
|
0,19
|
0,19
|
0,10
|
Capitaux propres
|
|
|
|
|
|
Sources, élaboré par nous même
Nous abstenons le capitaux propres par la formule, capitaux
permanent moins les dettes. Ce tableau présente l'évolution de
rentabilité financière. A la lecture de ses ratios, nous
constatons que la rentabilité de fonds propres a été de
21% elle s'est amélioré de 7% en 2005, il y a eu baisse de 9% en
2006 et elle a été stable aussi en 2009 c'est à dire 19%
et une baisse considérable de 9% en 2008.
De part ce résultat, nous pouvons conseiller à
l'hôte le VIP PALACE de contracter les dettes à long et moyen
terme à fion de lui permettre d'améliorer son résultat
selon le principe du levier financier.
En effet, tout les indicateur que nous avons analyses dans ce
travail du premier au dernier, nous trouvons que l'hôtel VIP PALACE est
performant ce que nous permet de confirmer notre que l'hypothèse.
CHAPITR .IV. ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE DE
L'HOTEL VIP PALACE
L'analyse financière implique de sélectionner les
paramètres les plus pertinents pour juger la performance d'une
entreprise. Ces paramètres peuvent être étudié sur
une longue période ou comparés avec ceux des entreprises
concurrentes13.
IV.1.NOTION SUR LE RATIOS
Un ratio est le rapport entre deux poste significatif qui en
constituent la numérateur et le dénominateur. Ces parles peuvent
être des postes comptable par exemple ou des données
élaborée telle que VA, RBE, ... le résultat obtenu ratio
est un indice significatif de l'activité de la structure
financière, de la rentabilité etc. d'une entreprise14.
P. Lauzel, considère le ratio comme « des rapports
caractéristique entre deux grandeurs ; ils sont choisis de telle
manière qu'ils aient une signification rationnelle pour étudier
une situation de France, les ratios sont des rapports arithmétiques
judicieusement choisis entre les postes comptable du bilan de compte
d'exploitation ou du tableau de financement qui permettent de suivre
l'évolution de la situation financière d'une entreprise
Le ratio peut être exprimé soit sous forme de
quotient, soit sous forme de pourcentage. On voit tout de suite que le calcul
de ratio est une technique bien adoptée à l'analyse
financière pour exprimé la structure des actifs et de
l'endettement, ou pour apprécier l'équilibre entre le
degré de liquidité des uns et le degré
d'exigibilité des autre.
IV.2.INTERET DES RATIOS
L'intérêt des ratios réside
essentiellement dans le fait qu'ils permettent des comparaison soit sur
plusieurs période, soit entre plusieurs entreprises. Les ratios
permettent ainsi de présenter de manière pratique, les
résultats sur plusieurs exercices. Les utilisateurs des informations
financières ont tous un objectif commun celui de réaliser un
diagnostic de la situation de l'entreprise15.
13 Anthony RICE : compte d'entreprise
4ème édition2000p171
14 Michel di MARTINE ; Guide pratique
financière pour l'entreprise 2ème édition
paris2003 P.27
15 Paul AMADIEU Véronique Bessières :
Analyse de l'information financière rue Héricart, 75015
Paris p10
II.4.3. ANALYSE DE LA STRUCTURE DE L'ACTIF
L'étude de la structure de l'actif du bilan permet de
déterminer l'importance des capitaux fixes et des capitaux
circulant16.
1. LES CAPITAUX FIXES Il est donné par
la formule suivante : capitaux fixes
Actif
Tableau N°26 Analyse de capitaux fixes
ANNEE
|
|
|
|
|
|
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
INDICATEURS
|
|
|
|
|
|
capitaux fixes
|
356534.30
|
371017.99
|
382541.24
|
615225.77
|
656278.6
|
|
|
|
|
|
|
419555.67
|
434697.73
|
576448.75
|
746801.54
|
803184.95
|
Actif
|
=0.85
|
=0.85
|
=0.66
|
=0.82
|
=0.82
|
|
Source, ellébore par nous même
Ce tableau nous présente l'évolution de
capitaux fixes durant notre période d'étude nous constatons que
en 2004 et en 2005 l'entreprise a investis beaucoup en immobilisation corporels
jusqu'à 85% de l'actif ; en 2006, il y a eu baisse jusqu'à 66% ;
en 2007 et en 2008 il y a eu encore une forte politique d'investissement et le
capitaux fixe ont atteint 82% de tout les avoir de l'hôtel.
2. LES CAPITAUX CIRCULANTS Il est donné
par la formule suivante : capitaux circulants
Actif
Tableau N°27 Evolution de capitaux
circulants
ANNEE
|
|
|
|
|
|
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
INDICATEURS
|
|
|
|
|
|
capitaux circulant
|
63057.37
|
63558.88
|
193907.12
|
125402.13
|
146906.35
|
|
|
|
|
|
|
419555.67
|
434697.73
|
576448.75
|
746801.54
|
803184.95
|
Actif
|
=0.15
|
=0.15
|
=0.34
|
=0.18
|
=0.18
|
Source, élaboré par nous même
Ce tableau montre l'évolution des capitaux circulants
durant la période de notre étude. A la lecture de cet tableau.
Nous constatons qu'en 2004 et 2005 les
16 KABONGO KANDA KANDA : Analyse des états
financiers cours inédit ISC/Goma 2007-2008
capitaux circulant de l'entreprise représentent 15% ; en
2006 34% et en 2007 et 2008 ses capitaux circulant ont représenté
seulement 18% de son avoir.
Ces ratios sont importants parce que ces deux rubriques du
bilan comportant un risque évident de non transformation en
liquidité ils renseignent sur le niveau de liquidité.
IV.3. ANALYSE DE LA STRUCTURE DU PASSIF
Le passif du bilan, représenté par trois grandes
catégories de ressource, nous permettra de calculer les ratios
d'indépendance financière, ratio du degré de permanence de
capitaux et le ratio des dettes à court terme.
Tableau N°28 Evolution des ratios de la structure du
passif
ANNEE
|
|
|
|
|
|
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
INDICATEURS
|
|
|
|
|
|
Fonds propres
|
290515.14
|
331535.47
|
492052.83
|
537540.284
|
622105.466
|
|
|
|
|
|
|
419555.67
|
434697.73
|
576448.75
|
746801.54
|
803184.95
|
passif
|
=0.69
|
0.76
|
0.85
|
=0.72
|
=0.77
|
capital permanent
|
350515.14
|
346535.47
|
492052.83
|
637240.248
|
622105.466
|
|
|
|
|
|
|
419555.67
|
434697.73
|
576448.75
|
746801.54
|
803184.95
|
passif
|
=0.84
|
=0.80
|
=0.85
|
=0.85
|
=0.77
|
dette à court terme
|
69040.53
|
88162.26
|
84395.92
|
109561.292
|
181079.484
|
|
|
|
|
|
|
419555.67
|
434697.73
|
576448.75
|
746801.54
|
803184.95
|
passif
|
=0.16
|
=0.20
|
=0.15
|
=0.15
|
=0.23
|
Source élabore par nous même
Le présent tableau présente la manière
dont la structure du passif a évolué pendant cette période
d'étude. Nous constatons que l'entreprise de service Hôtel VIP
PALACE ne fait pas beaucoup recourt au ressources de financement
étranger car son indépendance financière a connue un
accroissement au cours des années 2004 ; 2005 et 2006 respectivement 69%
; 76% et 85% ; en 2007 il y a eu baisse jusqu'à 72% et en 2008 cet
indépendance a atteint 77% du passif. Pour ce qui concerne la permanence
des capitaux, les capitaux permanents représentent 84% du passif en 2004
; 80% en 2005 ; 85% en 2006 et 2007 et en fin 77% en 2008. Quand aux dettes
à court terme, ils ont subit de fluctuations au cours de cette
période de notre étude.
IV.4. ANALYSE DE LA RELATION ENTRE L'ACTIF ET PASSIF DU
BILAN
IV.4.1 FINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS PAR L'HVIP
Il est important de signaler qu'une bonne structure
financière implique que les capitaux fixes (immobilisations) soient
financés par des capitaux permanents. Si cette règle n'est pas
respectée, la structure financière de l'entreprise s'en trouvera
déséquilibré. Il est aussi appelle ratio
d'équilibre financière il mesure la proportion dans laquelle les
capitaux fixes sont financé par les capitaux permanents.
Formule : capitaux permanents
Capitaux Fixe
Pour nous permettre de voir la part prise pas le formés
propres dans le financement des immobilisation aux capitaux fixer, nous
pouvoirs calculer le ratios suivant :
Formule.
|
Fonds propres
|
Capitaux fixes
|
Tableau N°29 Evolution de l'équilibre
financier
Année
formule
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Cap. permanent
|
0.98
|
0.93
|
1.28
|
1.04
|
0.94
|
Cap. fixes
|
|
|
|
|
|
Fonds propres
|
0.81
|
0.89
|
1.29
|
0.87
|
0.95
|
Capitaux fixes
|
|
|
|
|
|
Conçu par nous même
Ce tableau nous présente l'évolution de
l'équilibre financier et de part prise par les fonds propres dans les
finances des immobilisations. Ainsi nous constatons qu'au cours de notre
étude le financement des immobilisations a connue des fluctuations
c'est-à-dire, pour l'année 2004, la proportion de financement des
capitaux fixes par les capitaux permanents était de 98% ; 93% en 2005 ;
128% en 2006 une bonne situation ; 104% en 2007 encore une bonne situation et
94% en 2008. Il ressort de ce tableau qu' en 2006 et 207 que l'HVP a
réussit à financer totalement des capitaux fixes
par capitaux permanents mais en 2004 ; 2005 et 2008 l'équilibre
financier était rompus du faite qu'il a recouru au dettes à court
terme pour financer ses immobilisations. Le fonds propre a réussit
à financer les immobilisées qu'au court de l'année 2006
avec un taux de 129%
IV.4.2. FONDS DE ROULEMENT NET
Le fonds de roulement est considéré comme
l'excédent des capitaux permanents sur les immobilisations nettes, ou
encore l'excédent de capitaux circulants sur les dettes à court
terme.
Il est perçu comme la marge de sécurité que
se procure le chef d'entreprise pour faire face à ses besoins de
finances et de l'exploitation.
Pour calculer le fonds de roulement, on utilise deux formules
:
1. FR= Capitaux permanents- immobilisation.
2. FR = Actif circulent - dettes à court terme.
Les deux formules conduisent au même résultat. Le
résultat obtenu peut être positif, négatif ou nul.
1°) Un fonds de roulement positif :
Il montre que les capitaux circulants sont supérieurs
aux dettes à court terme, c'est-à-dire que l'entreprise est
capable de faire face au remboursement de dettes à court terme. Il
montre aussi que les capitaux permanents sont supérieurs aux valeurs
immobilisées, c'est-à-dire l'entreprise finance non seulement ses
propres immobilisations mais encore une perte des valeurs circulantes. Ici la
situation financière est saine.
2°) Un fond de roulement négatif
Si le fond de roulement est négatif, cela montre que
les capitaux permanents sont inférieurs aux immobilisations
financières par conséquent, une perte de l'actif
immobilisé est financière par les dettes à court terme. Il
montre aussi que l'entreprise ne sait pas payer toutes ses dettes à
court terme avec son actif circulant. Ici il y a danger d'insolvabilité,
de faillite et perte de confiance dans l'entreprise.
3°) Une fonds de roulement nul
Montre que les capitaux permanents sont totalement
absorbés par les valeurs immobilisées et qui par
conséquent, l'entreprise ne dispose d'aucune marge de
sécurité lui permettant de financer le risque de transformation
en liquidités existant au niveau de capitaux circulants.
Tableau N°30 Calcul du Fond de roulement
Net
Année
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Formule
|
|
|
|
|
|
FR
|
-6019.16
|
-24482.52
|
109511.59
|
22014.478
|
-34173.134
|
Haut du bilan
|
|
|
|
|
|
Source : Conçu par nous même.
Ce tableau présente l'évolution du fonds de
roulement calculé par la formule du haut du bilan. A la lecture de ce
tableau, nous constatons qu' en 2004 ; 2005 et en 2008, l'HVP n'a pas
était capable de financer se capitaux fixe néanmoins en 2006 et
2007 les capitaux permanent ont financer les capitaux fixes et une partie de sa
valeur circulante. Pour remédier à ce problème,
l'entreprise peut récupérer des ressources par la
réduction de BFR.
IV.4.3.BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT
Le BFR est la part des besoins cycliques qui n'est pas
financée par les ressources cycliques (liées à
l'exploitation. Ces ressources étant insuffisantes, l'entreprise doit
recourir à des ressources permanentes, d'où l'appellation «
besoin en fonds de roulement ».
Le besoin en fonds de roulement est obtenu par la formule :
BFR= Besoin d'exploitation - Ressources d'exploitation
A d'autre terme est actif d'exploitation - passif
d'exploitation.
Tableau N°41 Calcul du besoin en fonds de
roulement.
Année
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Formule
|
|
|
|
|
|
BFR.
|
29522.56
|
23356.79
|
166515.88
|
64967.21
|
-72858.64
|
Source : Par nous même.
Ce tableau présente l'évolution du bilan
à fonds de roulement pendant cinq ans. Il montre que pendant les quatre
premières périodes de notre étude, le BFR a
été positif à l'exception de l'année 2008 ou il a
été négatif. Cela signifie que les besoins d'exploitations
ont été supérieurs aux ressources d'exploitation pendant
ces quatre premières années.
IV.4.4.SITUATION DE LA TRESORERIE
La trésorerie est obtenue par la formule suivante :
TN= FRN - BFR ou encore : actif de trésorerie pour le
passif de trésorerie. Tableau N°32 Calcule de
TN
Année
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Formule
|
|
|
|
|
|
TN
|
-35541.72
|
-47839.31
|
-57004.29
|
-42952.732
|
38685.506
|
Elaboré par nous même
Ce tableau présente l'évolution du TN depuis
2004 à 2008. Nous constatons qu'au cours de cette période la
trésorerie a été négative ce qui n'est pas une
bonne situation à l'exception de l'année 2008 ou la situation de
la trésorerie s'est amélioré.
IV.4.5. RATIO DE SOLVABILITE OU L'INDEPENDANCE FINANCIERE
Tableau N°33 Calcul de ratio de
solvabilité
Année
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Formule.
|
|
|
|
|
|
Fonds propres
|
0.69
|
0.76
|
0.85
|
0.72
|
0.77
|
Total actif
|
|
|
|
|
|
Conçu par nous même.
Ce tableau présente l'évolution de ratio de
solvabilité de l'entreprise VIP PALACE. Nous constatons que le fonds
propres représente une part importante de la situation du passif de cet
hôtel. Comme le montre ce tableau ; 2004 on a 69% ; en 2005 accroissement
jusqu'à 76% ; en 2006 accroissement jusqu'à 85% en 2007, il y a
une baisse jusqu'à atteindre 72% et en 2008 77%.
IV.4.6. RATIO DES LIQUIDITE FINANCIER DE L'HOTEL VIP.
1. Ratio de liquidité générale
Ce ratio est donné par le rapport : Actif circulant
Dette à court terme
Il exprime l'importance des actifs circulants aux quels
l'entreprise pourrait faire appel pour rembourser ses dettes à court
terme.
Il est indispensable que ce ratio soit au moins égal
à 1.
Tableau N°34 Calcul de ratio de liquidité
général
Année
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Formule
|
|
|
|
|
|
Actif Circulant
|
0.91
|
0.72
|
2.3
|
1.14
|
0.81
|
Dette à CT
|
|
|
|
|
|
Elaboré par nous même.
Comme lez présente ce tableau, ce ratio a connue une
fluctuation au court de cette période. Nous constatons qu'à 2006
et 27 seulement que l'HVP a été capable de rembourser ses dettes
à court terme.
2. Ratio de liquidité réduite ou
relative
Valeur réalisable + Val. Disponible Dettes à
coint ferme
Ce ratio est donné par le rapport :
Ce ratio est souvent inférieur à l'unité,
c'est-à-dire les stocks sont partiellement financés par les
dettes à court terme. Son niveau est différent suivant la nature
de l'entreprise.
Tableau N°35 Calcul de ratio de liquidité
réduite
Année
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Formule
|
|
|
|
|
|
VR + VD
|
0.91
|
0.72
|
2.3
|
1.14
|
0.74
|
D à CT
|
|
|
|
|
|
Elaboré par nous même.
Ce tableau présente l'évolution de la
liquidité réduite de l'entreprise VIP PALACE. Nous remarquons que
cette période cette liquidité réduite a été
significatif qu'en 2006 et 2007 avec respectivement 2.3 et 1.14
supérieur à 1
3. Ratio de liquidité immédiate ou de
trésorerie
Ce ratio est obtenu par le rapport
|
Valeur Disponible Dettes à court terme
|
Tableau N°36 Calcul de ratio de liquidité
immédiate
Année
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Formule
|
|
|
|
|
|
VD
|
0.03
|
0.11
|
0.02
|
0.11
|
0.42
|
D à CT
|
|
|
|
|
|
Conçu par nous même.
Il présente la manière dont a
évolué la liquidité de trésorerie pendant les 5 ans
de notre étude, nous constatons que les valeurs disponibles financent
les dettes à CT à 3% en 2004 ; 11% en 2005 ; 2% en 2006 et encore
11% à 2007 et 42% en 2008.
IV.4.7. RATIOS DE RENTABILITE
Ces différents ratios vont nous permettre de renforcer
notre jugement sur la situation de cette entreprise Hôtelière
VIP.
Tableau N°37 Calcul des ratios de
rentabilité
Année
rapport
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Bénéfice net
|
2.15
|
0.29
|
0.19
|
0.19
|
0.10
|
Capitaux propres X 100
|
Résultat net après contribution
|
0.72
|
1.11
|
1.09
|
1.18
|
0.72
|
Capital Social
|
Résultat net à distribuer
|
0.72
|
1.11
|
1.1
|
1.96
|
0.77
|
Capital social
|
Résultat net avant impôt
|
0.15
|
0.22
|
0.27
|
0.23
|
0.03
|
Capital social
|
Bénéfice+intérêt payé
|
0.16
|
0.23
|
0.17
|
0.14
|
0.08
|
passif
|
Conçu par nous même
Ce tableau présente l'évaluation de
rentabilité financière pendant cinq ans de notre étude
respectivement la rentabilité de fonds propres ; la rentabilité
du capital social, rentabilité financière, rentabilité de
l'actif total et rentabilité économique. Nous constatons que
pendant cette période la rentabilité de fonds propres le plus
élevé s'est remarqué en 2004 c'est-à-dire les
capitaux engagé dan ses activités réalisé un gain
de 215% en 2004 ; 29% en 2005 ; 19% en 2006 et 2007 et en fi, 10% en 2008, la
rentabilité du capital social les élevé ont
évolué de la manière suivante 1.18 en 2007 ; 1.11 en 2005
; 1.09 en 2006 et 0.72 en 2004 et en 2008.Les autres ratios ont connus des
fluctuations au cours de cette période.
IV.4.8.DISCUSSION GLOBALE DES RESULTATS ET PROPOSITION
Dans ce point il est question de présenter les points
saillants (ratios ou indicateurs) qui nous ont permis de confirmer ou
d'infirmer nos hypothèses.
En effet, après calcul des indicateurs des marges
(profitabilité) repris dans le tableau N°22 ; indicateurs de
rentabilité économique et financière calculé
respectivement dans le tableau N° 23 et N°25 nous pouvons dire que
cet hôtel est performant et présente donc un résultat
significatif tel que calculé dans le tableau N°19. Après
toutes ces analyses nous pouvons donc dire que notre deuxième
hypothèse est confirmée et donc les comptes des gestions de
l'hôtel VIP PALACE donnent un résultat significatif qui lui permet
d'améliorer sans performance d'une année à une autre.
Par rapport à la situation financière de cette
entreprise, nous avons constaté que les capitaux fixes
représentent une part importante de son actif cela signifie qu'elle
investit beaucoup dans les immobilisations. Les fonds propres de cet
hôtel représentent aussi une part importante de son passif.
Pendant les deux premières et dernière année de notre
étude, les capitaux permanents n'ont pas été à
mesure de financer les capitaux fixes donc le FR a été
négatif au cours des années 2004 ; 2005 et 2008. Par contre la
trésorerie a été négative pendant les quatre
premières années de notre étudie ce qui n'est pas une
bonne situation.
Nous avons constaté qu'au cours des années 2006
et 2007 que l'hôtel a amélioré sa situation
financière par rapport au trois autres. Dans l'ensemble la situation
financière de cet hôtel pendant le cinq ans de notre étude
n'a pas été suffisamment bonne ce qui nous pousse à
infirmer notre première hypothèse. En fin d'améliorer sa
situation financière, nous proposons aux dirigeants de l'hôtel VIP
Palace de contracter des dettes à long et moyen terme.
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur
l'étude de la performance financière d'une entreprise de service
cas de l'Hôtel VIP PALACE.
Notre préoccupation était celui de savoir si
l'entreprise de service Hôtel VIP PALACE présentait une bonne
situation financière lui permettant de subvenir à ses multiples
besoins ;
Est- ce que les comptes de gestion de cet Hôtel
faisaient- ils ressortir un résultat significatif pour améliorer
sa performance. Nous avions formulé les Hypothèses suivantes :
Nous avions estimé d'avance que compte tenu de l'accroissement dans ce
secteur d'activités, cet entreprise de service présentait une
bonne situation financière qui lui permet de subvenir à ses
besoins et que les comptes des gestions de cet Hôtel faisaient ressortir
un résultat significatif lui permettant d'améliorer sa
performance financière d'une année à une autre.
Pour vérifier ces hypothèses, nous avions
utilisé la technique documentaire et aussi la technique d'interview
libre. A part ces techniques nous avons recouru à la méthode
analytique qui nous a permis d'analyser systématiquement toutes les
informations ainsi que les données récoltées et la
méthode descriptive qui nous a permis de présenter notre cadre
d'étude.
Outre l'introduction et la conclusion, ce travail s'articule
sur deux grandes parties : la première porte sur l'approche
théorique et cadre d'étude. Le premier chapitre est
consacré sur les généralités sur l'analyse de la
performance financière de l'entreprise, le deuxième
présente le cadre d'étude de notre recherche. La seconde partie
porte sur l'étude de la performance financière de l'hôtel
VIP Palace avec comme troisième chapitre les indicateurs de la
performance financière de l'hôtel VIP Palace et le
quatrième fait l'analyse de la structure financière de cet
hôtel.
Au terme des nos analyses, nous avons constaté que :
Les indicateurs des activités ont connues un
accroissement positif, en 2004, l'hôtel a réalisé
124688.47$ comme production, 198894.78$ en 2005 ; 358620.03$ en 2006 ;
619931.65$ en 2007 mais en 2008 il y a eu une baisse jusqu'à atteindre
7949.00$ ceci peut être justifier par le fait qu'en cette année
l'HVP n'a pas vendue sa production. La valeur ajoutée a aussi connue une
évolution positive respectivement 92585.85 en 2004 ; 144610.14$ en 2005
; 229046.84$ en 2006 ; 266553.98$ en 2007 et a connue une baisse jusqu'à
118507.92$ en 2008. Le chiffre d'affaire a également
évolué positivement soit 1094782.17$ en 2004 ; 191517.7$ en 2005
; 343612$ en 2006 ; 427172.17$ en 2007 et a connu une baisse jusqu'à
atteindre 404158.33$ en 2008. Les indicateurs du résultat se sont
comporté à merveille pendant ce cinq ans de notre étude ;
en 2004 l'EBE était de 75332.47$ ; 122347.27$ en 2005 ; 188055.66 en
2006 ; 209134.31$ en 2007 et a aussi connue une baisse jusqu'à 71743.86$
en 2008 due à une faible
activité constaté à cette période.
Pour ce qui est du résultat d'exploitation, le résultat avant
impôt, nous avons aussi constaté une évolution positive
pendant les quatre premières années et ont connue en suite une
baisse en 2008. Tout au cours de cette période d'étude, le
résultat l'exercice a été toujours positif et cela
justifie aussi la performance de cet hôtel. Les comptes de gestions font
ressortir le résultat significatif vu sa rentabilité
financière et économique calculé respectivement dans le
tableau N° 25 et 23.
A ce qui concerne les indicateurs de résultat
monétaire, le cash flow et la capacité d'autofinancement, ils ont
évolués à la hausse comme les indicateurs
d'activité avec la baisse constatée en 2008, tableau N° 20
et 21.
Apres analyse de tous ces indicateurs, nous pouvons conclure
que l'HVP est performant, ce qui nous permet de confirmer notre deuxième
hypothèse.
Nous avons ensuite constaté que cet hôtel
présente une bonne situation financière pour sont actif ; les
capitaux fixes ont évolué comme suit 85% en 2004 et 2005 ; a
connue une baisse de 19% en 2006 pour encore augmenter jusqu'à 82%en
2007 et 2008 par rapport à l'actif de cette entreprise par contre les
capitaux circulant ont occupé respectivement 15% en 2004 et 2005 ; 34%
en 2006 et 18% en 2007 et 2008. Il faut dire que cet hôtel investis plus
dans les immobilisations. La situation financière du passif se
présente comme suit, l'HVP a été donc indépendant
financièrement jusqu' à 69% en 2004 ; 78% en 2005 ; 85% en 2006 ;
72% en 2007 et 77% en 2007. Cette évolution montre que cet hôtel a
une bonne santé financière. Par rapport au degré de
permanence de capitaux, cet hôtel ne fait pas plus recourt à
l'endettement il détient donc un degré élevé de
permanence.
Pendant notre analyse, nous avons constaté qu'en 2004 ;
2005 et en 2008 l'entreprise n'a pas été capable de financer les
valeurs immobilisées à partir de ses fonds propres mais en 2006
et 2007 il y a eu équilibre du fait que les fonds propres ont
financé toutes les valeurs immobilisées.
A ce qui concerne le trois grandeurs financiers, le FR a
été négatif en 2004 ; 2005 et en 2008 cela signifie que
les capitaux permanent n'ont pas été à mesure de financer
les immobilisations par contre en 2006 et en 2007 les CP ont financés
toutes les VI. Le BF a été positif pendant le quatre
première période il y a donc besoin de financement par rapport
à la dernière année. Quant à la TN elle a
été négative pendant le quatre première
année étant donné que le FR était inférieur
au BF mais en 2008 la situation de la TN s'est améliorée
jusqu'à 38685.506$.
Apres donc analyse de tous les ratios et grandeurs
financières, nous pouvons conclure que la situation financière de
l'HVP a été moyennement bonne pendant cette période et
cela nous permet d'infirmer notre première hypothèse. Ainsi donc
nous prétendons avoir atteint notre
objectif et nous recommandons aux dirigeant de cet hôtel
de faire recourt aux emprunt afin d'améliorer sa situation
financière. Nous encourageons toute nouvelle recherche dans se secteur
et étant qu'une oeuvre humaine nous restons ouvert à toutes
critique constrictive et souhaitons l'indulgence du lecteur à toutes
fautes de quelque nature qui se seraient glissées.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. AMADIEU V Paul : Analyse de l'information
Financière, Rue Héricart, Paris
2. DAYAN Armand : Manuel de Gestion 2ème
édition Vol 2 Paris 2004
3. HOARAO Christian : Maîtriser les Diagnostics
financiers 3ème édition Paris2006
4. LANGOIS George : Contrôle de gestion
Budgétaire 3ème édition Pearson
édicationFinance2006
5. MARTINE Michel di : Guide pratique Financier pour les
entreprises 2ème édition Dunod Paris
2003
6. RICE Anthony : Comptes d'entreprise,
4ème édition 2000
7. ST-PIERRE Josée: La Gestion financière des
PME théories et pratiques Presse Universitaire du Québec
2005
II. COURS ET TRAVAUX INEDITS
1. MUMBERE KYUNGU : Analyse des déterminants de
performance des 2007-2008
2. KAHINDO HINGANANAVYA : Evaluation Financière d'un
investissement dans Industries Hôtelier, Mémoire inédit,
ISC-Goma, 2008-2009
3. KABONGO KANDAKANDA : Analyse des états Financiers
Cours inédit ISC-Goma Le secteur hôtelier, Mémoire
inédit ISC-Goma, 2008-2009.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE i
REMERCIEMENTS ii
SIGLES ET ABREVIATIONS iii
O. INTRODUCTION 1
1. ETAT DE LA QUESTION 1
2. PROBLEMATIQUE 2
3. HYPOTHESES DU TRAVAIL 3
4. METHODELOGIE DU TRAVAIL 4
5. OBJET CHOIX ET INTERET DU SUJET 4
6. DELIMITATION DU TRAVAIL 5
0.7 DIFFICULTES RENCONTREES 5
08. SUBDIVISION DU TRAVAIL 5
Ière PARTIE : APPROCHE THEORIQUE ET CADRE D'ETUDE 6
CHAPITRE I: GENERALITES SUR L'ANALYSE DE LA PERFORMANCE
FINANCIERE DE
L'ENTREPRISE 6
I.1. ANALYSE DES INDICATEURS D'ACTIVITE 7
I.1.1. ANALYSE DE LA PRODUCTION DE L'EXERCICE 7
I. 1. 2. ANALYSE DE LA MARGE COMMERCIALE 8
I.1.3. ANALYSE DE LA VALEUR AJOUTEE 10
I.1.4. ANALYSE DU CHIFFRE D'AFFAIRES 14
I.2. ANALYSE DES INDICATEURS DE RESULTAT 16
I.2.1. LE COMPTE DE RESULTAT 16
I.2.2. ANALYSE DES INDICATEURS INTERMEDIAIRES DE 18
RESULTAT 18
1. ANALYSE DE L'EXEDENT BRUTE D'EXPLOITATION (EBE) ou RESULTAT
BRUT
D'EXPLOITATION (RBE). 18
I.3. ANALYSE DES INDICATEURS DE RESULTAT MONNETAIRE 24
I.3.1. LE CONCEPTE DE CASH-FLOW 24
I.3.2. LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT (CAF) 25
I.4. ANALYSE DE LA RENTABILITE PAR LA METHODE DES RATIOS. 28
I.4.1. ANALYSE DES MARGES D'EXPLOITATION 28
I.4.2. ANALYSE DE LA RENTABILITE ECONOMIQUE 29
I.4.3. ANALYSE DE LA RENTABILITE FINANCIERE 31
CHAPITRE II. PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE 34
II.1. HISTORIQUE ET LOCALISATION. 34
II.2. ORGANISATION 34
II.2.1. LA DIRECTION 34
II.2.2. LA SOUS DIRECTION 34
II.2.3. LA CAISSE PRINCIPALE 34
II.2.4. LA COMPTABILITE 35
II.2.5. LA GESTION DU PERSONNEL 35
II.3. DEFITS ET PERSPECTIVES D'AVENIR 35
II.5. ORGANIGRAMME DE L'HOTEL VIP PALACE 36
IIème PARTIE : ETUDE DE LA PERFORMANCE
FINANCIERE DE L'HOTEL VIP PALACE 37
CHAPITRE III : ANALYSE DE INDICATEURS DE LA PERFORMANCE
FINANCIERE DE
L'HOTEL VIP PALACE 38
III.1. PRESENTATION DES BILAN FINANCIER 39
III.2. ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE 43
III.2.1. ANALYSE DES INDICATEURS D'ACTIVITE 43
II.3.2. ANALYSE DES INDICATEURS DU RESULTAT 46
II.3.3. ANALYSE DES INDICATEURS DE RESULTATS MONETAIRE 50
II.3.4. ANALYSE DE LA RENTABILITE PAR LA METHODE DE RATIO 51
CHAPITR .IV. ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE DE L'HOTEL VIP
PALACE 55
IV.1. NOTION SUR LE RATIOS 55
IV.2. INTERET DES RATIOS 55
II.4.3. ANALYSE DE LA STRUCTURE DE L'ACTIF 56
IV.3. ANALYSE DE LA STRUCTURE DU PASSIF 57
IV.4. ANALYSE DE LA RELATION ENTRE L'ACTIF ET PASSIF DU BILAN
58
IV.4.1 FINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS PAR L'HVP 58
IV.4.2. FONDS DE ROULEMENT NET 59
IV.4.3.BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT 60
IV.4.4.SETUATION DE LA TRESORERIE 61
IV.4.5. RATIO DE SOLVABILITE OU L'INDEPENDANCE FINANCIERE 62
IV.4.6. RATIO DES LIQUIDITE FINANCIER DE L'HOTEL VIP. 62
IV.4.7. RATIOS DE RENTABILITE 64
CONCLUSION 66
BIBLIOGRAPHIE 69
TABLE DES MATIERES 70
|