Genre et son application dans l'ONG "Women for Women International RDC" à Uvira( Télécharger le fichier original )par André Makutubu Balibwanabo Université Ouaga 2 - Licence en management des ONG et associations 2010 |
MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS BURKINA FASO SECONDAIRE ET SUPERIEUR -=-==- -=-=-=-=-=-=-=- Unité- Progrès-Justice UNIVERSITE DE OUAGA II -=-=-=-=- -=-=-=-=- Année Académique 2010/2011 UNITE DE FORMATION ET DE RECHERCHE EN SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION (UFR-SEG) MEMOIRE Pour l'obtention de la Licence Professionnelle en
Management des ONGs et GENRE ET SON APPLICATION DANS L'ONG WOMEN FOR
WOMEN Présenté par : MONSIEUR André MAKUTUBU BALIBWANABO Directeurs du Mémoire : Mme Huguette LAWSON/KOHOUE Novembre 2011 à Janvier 2012 Programme développé grâce à l'appui technique et financier de l'Agence Universitaire de la Francophonie SOMMAIRESOMMAIRE I REMERCIEMENT II INTRODUCTION GENERALE 1 CHAPITRE I: REVUE DE LA LITTERATURE SUR LE GENRE .4 CHAPITRE II : PRESENTATION DE L'ORGANISATION WOMEN for WOMENINTERNATIONAL 10 RESULTATS 16 CONCLUSION GENERALE ..25 BIBLIOGRAPHIE 26 TABLE DE MATIERES 27 REMERCIEMENTAu terme de ce travail, nous tenons à remercier et à présenter notre reconnaissance à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin, à sa réalisation et son aboutissement. Nos remerciements et reconnaissances à Dieu tout puissant qui nous a fortifié et permis à terminer cette année universitaire malgré toutes les difficultés. Nous manquons les mots pour exprimer notre reconnaissance à Madame Huguette LAWSON/KOHOUE, qui a accepté la direction du présent travail malgré ses multiples occupations. Ses remarques et orientations ont pour fruit l'accomplissement de ce travail. Exceptionnellement nos remerciements s'adressent à l'Agence Universitaire de la France pour avoir financé nos études dont voici le fruit. Notre gratitude s'adresse au Professeur SO OUSEMAN et au corps scientifique de l'unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion de l'Université de OUAGA II. Mes remerciements vont droit à ma femme Alice BUDZA et mes filles Queen Andreasse MAKUTUBU BLESSING et Andresse MAKUTUBU DULCINEE, pour leurs conseils ainsi que leurs patiences. Notre reconnaissance s'adresse à nos parents, frères et soeurs pour leurs conseils. Nos remerciements vont droits à tous ceux dont ne sont pas cités dans ce travail. André MAKUTUBU BALIBWANABO I. INTRODUCTION GENERALEI.1. ProblématiqueL'inégalité sociale entre les hommes et les femmes n'avait pas commencé dans le siècle présent. Cette inégalité est prouvée par le fait que dans plusieurs tribus africaines, les femmes ne devraient pas siégées avec les hommes pour chercher par exemple les solutions sur certains problèmes dans la société. L'homme a été un égoïste devant la femme dans sa façon d'exercer son autorité et son pouvoir. L'ampleur de ce problème a amené la banque mondiale à travers son programme de fixation des objectifs du millénaires a proposé, qu'en 2015 « les hommes et les femmes auront les mêmes droits ». Dans le même ordre d'idée, le président du Groupe de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick avait déclaré : « nous devons changer les règles des inégalités». Au cours des cinq dernières années, le Groupe de la Banque mondiale a contribué un montant de 65 milliards de dollars pour promouvoir l'éducation des filles, la santé des femmes et l'accès de ces dernières au crédit, à la terre, aux services agricoles, à l'emploi et aux infrastructures. Ces efforts sont certes importants, mais ils ne sont pas à la hauteur des besoins et n'occupent pas une place suffisamment centrale dans notre programme d'action. L'égalité entre hommes et femmes est un objectif de développement fondamental en soi, mais elle est aussi un atout pour l'économie. Comme le souligne un nouveau rapport phare de la Banque mondiale, les pays qui améliorent les opportunités et la situation des femmes et des filles peuvent accroître leur productivité, améliorer les conditions de vie de leurs enfants, rendre leurs institutions plus représentatives et renforcer les perspectives de développement pour tous. La notion de genre recouvre les différences de rôles, de responsabilités et d'attentes entre les hommes et les femmes dans les sociétés et cultures déterminées. Selon les rapports d'Amnesty International, Union Interparlementaire, PNUD et Rapport sur le développement humain de 2009, Les femmes possèdent moins d'1% des richesses de la planète ; fournissent 70% des heures travaillées et ne reçoivent que 10% des revenus. 2/3 des enfants dans le monde qui ne vont pas à l'école sont des filles, 2/3 des 900 millions d'analphabètes sont des femmes. Les femmes ne représentent que 15% des parlementaires dans le monde. 1.3 milliard de personnes vivent sous le seuil de pauvreté absolu, dont 70% sont des femmes. Le nombre de femmes sous le seuil de pauvreté a crû de 50% et 30% seulement pour les hommes. Les femmes congolaises ne sont pas épargnées de cette situation. Ces chiffres ci hauts, nous prouvent combien de fois l'inégalité sociale entre les hommes et les femmes domine le monde. La discrimination genre se manifeste notamment par : un faible accès à l'éducation, une pauvreté plus accentuée chez les femmes, un dispositif juridique et institutionnel discriminatoire. En plus, la dépendance économique et financière de la femme vis-à-vis du revenu du mari favorise aussi la violence domestique et des pratiques coutumières et sociales néfastes.1 Le genre dans son ensemble en République
Démocratique du Congo, est perçu d'emblée comme
un familles congolaises tend à être compris par les hommes comme une sorte de « complot formaté par les femmes pour combattre les hommes alors qu'en réalité le genre n'est pas synonyme de femme ». Mais, le genre est plutôt un concept construit socialement qui tient compte des différences biologiques entre les sexes, les accepte et cherchent à ce que les femmes (considérées comme inférieures) deviennent des partenaires égales des hommes du point de vue avoir, savoir et pouvoir.2 Avec le genre, les hommes sont associés pour une meilleure compréhension du concept, et des contraintes sont imposées aussi bien aux hommes qu'aux femmes. A partir des activités menées par les hommes et femmes, le genre met l'accent sur les droits à l'accès et au contrôle des ressources naturelles, économiques et socio-culturelles et les droits sociaux l'accès au pouvoir et l'autonomisation.3 Le genre différencie les hommes et femmes dans leurs relations sociales aussi selon les activités qu'ils font les uns les autres. Ces différences ne sont pas seulement biologiques mais également le résultat des constructions sociales et culturelles.4 Le féminisme quant à lui peut être compris comme plus un mouvement qui cherche à combattre pour le respect des droits de la femme et pour sa meilleure participation dans un processus donné, le féminisme fait ici état de la différence entre deux groupes selon leur sexe féminin et masculin, c'est en fait un mouvement continu qui constitue les prémisses du genre.5 Souvent, les femmes n'ont pas accès à un travail digne, supportent la majeure partie du travail non rémunéré et sont principalement actives dans l'agriculture. Le pourcentage de femmes salariées en dehors du secteur agricole poursuit sa lente progression, mais reste très limité dans de nombreuses régions. En Afrique du Nord et en Afrique de l'Ouest, le secteur agricole représente 64% de l'activité des femmes, contre seulement 23% pour l'industrie et 21% pour le secteur des services.6 Eu égard à tous ceux qui précèdent, il nous est important de nous poser la question de savoir : est-ce que l'ONG Women for Women International/uvira applique-t-elle le genre dans sa gestion du personnel ? De cette question peut découler les questions secondaires suivantes :
Nos analyses seront plus focalisées sur l'application de genre dans le domaine de gestion de ressources humaines au sein de cette organisation. Ce sont ces questions auxquelles nous chercherons à répondre tout au long de cette étude. Nous pouvons anticiper en disant que le genre est en application
au sein de Women for Women
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