Rapport de stage
Thème : Intégration d'un nouveau
BAS pour la
Terminaison de sessions ADSL sur le Backbone IP
Période : du 23 aout au 8 octobre 2010
Lieu : SONATEL /Technopole DO/DEX/ERT/SRI
Réalisation : Tafsir Mouhamadou Lamine
FALL
Etudiant en Licence Professionnelle en Réseaux &
Télécommunications Centre de Formation Professionnelle
Pluridisciplinaire CFPP UFR des Sciences Appliquées &
Technologies SAT Université Gaston BERGER de Saint-Louis
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Université Gaston BERGER De Saint Louis
/SENEGAL
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RAPPORT DE
STAGE
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THEME :
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Intégration d'un nouveau BAS pour la terminaison de
sessions ADSL sur le Backbone IP
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Réalisé par : Maitres de stage :
Tafsir Mouhamadou Lamine FALL Namory DIA
El Hadj Birane NDIAYE
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Dédicaces et Remerciements
Je ne saurais commencer mes propos sans rendre grâce au
tout puissant ALLAH (SWT) le très miséricordieux de m'avoir
donné les facultés intellectuelles et physiques qui m'ont permis
de faire ce stage dans les meilleures conditions. Mes prières vont
également au prophète(PSL) ainsi que ceux qui lui ont
précède.
Dédicaces
Ce travail est de prime abord dédié à mes
parents que j'adore énormément et qui ont toujours cru en moi et
dont les encouragements, encadrements ne m'ont jamais fait défaut le
long de mon cursus scolaire et dans tous les segments de la vie.
A mes frères et soeurs, cousins et cousines et amis qui
ont également toujours su m'entourer de leur affection, conseils et de
me détendre dans les moments ou j'en avais le plus besoin.
Aux étudiants de la première promotion LPRT et
l'ensemble du corps administratif et enseignant.
Dans mes reconnaissances je ne saurais passer sous silence mes
tantes et oncles. Je veux nommer entres autres, Mmes BADIANE Oulimata NIANG et
Aissatou DIAW d'une part et d'autre part Maguette FALL, Dr. Babacar FALL dont
je garde un grand souvenir de l'appui qu'ils m'ont toujours apporté.
Remerciements
Je tiens tout particulièrement à remercier M.
Moustapha NDAO, le chef du département exploitation Réseaux Radio
et Transport (ERT), de m'avoir accepté, accueilli et mis à l'aise
en tant que stagiaire au sein de son Département.
A MM. Namory DIA, le chef du Service SRI (supervision
réseaux IP/ADSL) et El Hadj Birane NDIAYE, toute ma profonde gratitude
pour leur précieux encadrement technique et leur disponibilité
sans cesse manifestés à moi.
Mes remerciements vont également à MM. Mohamed
Alimou AIDARA, Adama CISSE, Mamadou DJITTE, Yaya FALL, Ali KOTE, Mamadou LEYE,
Pape MANGANE, Alpha MBODJ, El Hadj Malick NDIAYE, Alioune NDOYE, Moussa NDOYE
et Oumar SAGNANG pour leur soutien technique et la grande estime qu'ils n'ont
jamais cessés de faire montre à mon endroit.
A toutes les personnes susnommées et l'ensemble du
DO/DEX/ERT, puisse le clément leur savoir gré de leurs bonnes
actions et leur couvrir de toute sa grâce.
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Avant propos
Le Centre de Formation Professionnelle Pluridisciplinaire (CFPP)
de l'UFR de Science Appliquées et de Technologie de L'université
Gaston BERGER de Saint-Louis, après une dizaine d'années de
fonctionnement, a mis en place une filière de licence intitulée
Licence Professionnelle de Réseaux &
Télécommunications (LPRT).
A travers la licence déclinée en plusieurs parcours
sous forme d'options, le CFPP de l'UFR SAT a pour ambition d'apporter aux
entreprises une réponse efficace et adaptée aux besoins en
ressources humaines compétentes dans les domaines des NTIC qui reposent
sur la convergence des technologies, des services, des systèmes et des
réseaux.
L'offre de formation vise à donner aux étudiants
une triple aptitude :
· Une expertise professionnelle,
· Une capacité d'adaptation et de suivi de
l'évolution des technologies et des métiers,
· Une aptitude à maîtriser la communication en
français et en anglais
· A l'issue de sa formation, le titulaire de la LP R&T
sera capable d'assurer les fonctions de cadre supérieur
opérationnel et d'assistant ingénieur pour :
o la conception, le déploiement et la gestion des
réseaux en technologies nouvelles et innovantes du fixe ou du mobile
o L'implantation d'applications innovantes pour la mise en
oeuvre et l'exploitation de réseaux convergents de
téléphonie et de données
Les parcours proposés en options permettent de couvrir
les besoins essentiels d'expertise dans :
· L'ingénierie et l'exploitation de réseaux
d'infrastructure et de services ouverts au public (réseaux des
opérateurs des télécommunications) qu'il s'agisse du
`fixe' ou du `mobile'
· L'administration des réseaux LAN, MAN, WAN
· L'assistance aux entreprises et le soutien technico
commercial
Un volet important et indispensable de cette formation est la
pratique dans les milieux professionnels. C'est pour cette raison, dés
la deuxième année, l'université exhorte aux
étudiants de faire un stage ouvrier pour s'imprégner du milieu
professionnel.
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Sommaire
Dédicaces et Remerciements 3
Avant - Propos 4
Sommaire 5
INTRODUCTION 6
CHAPITRE 1 :
I. Présentation et Structure de la SONATEL 7
II. Historique de la SONATEL 9
III. Organisation de la DO/DEX/ERT 10 CHAPITRE 2
:
I. l'ADSL 11
II. L'IP/ADSL 14
a. Architecture du Réseau de l'IP/ADSL 14
b. Principe de fonctionnement de l'IP/ADSL 14
III. La TV/ADSL 15
a. Architecture du Réseau de la TV/ADSL 15
b. Principe de fonctionnement de la TV/ADSL
15 CHAPITRE 3 :
I. Le BAS 18
a. Définition du BAS 18
b. Notion de contexte 18
c. Architecture du BAS sur le réseau IP 20
II. Le Backbone IP 21
a. Définition du Backbone IP 21
b. Terminaison des sessions ADSL sur le Backbone IP 21
III. Principe d'intégration du BAS pour la terminaison de
sessions 25
a. Besoin d'intégrer un nouveau BAS 25
b. Description du Smartedge800 26
c. Disposition à prendre sur le site 29
d. Intégration du BAS 30
CHAPITRE 4 :
Actions Menées durant le stage 33
Difficultés et Suggestions 34
CONCLUSION 35
Abréviation 36
Table des figures 37
Bibliographie et Webographie 38
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INTRODUCTION
Ce rapport est le résultat d'un travail que j'ai eu
à faire lors de mon stage s'écoulant du 22 aout au 8 octobre 2010
au service supervision IP/TV/ADSL du pôle d'exploitation de la SONATEL
sise Technopole de Dakar. Mon séjour dans ce service m'a permis de me
familiariser avec l'ensemble des outils et équipements permettant la
supervision des services basés sur l'IP, l'ADSL, le TV et
également sur l'intégration d'un nouveau Broadband Access
Server (BAS).
Mon thème s'est avéré fort
intéressant et très enrichissant car il contribue en grande
partie au développement de mon expérience professionnelle, au
regard de ma formation qui s'inscrit précisément dans ce domaine.
Grâce à ce stage j'ai travaillé sur un projet qui m'a
permis d'avoir une vision plus claire sur les éventuelles
opportunités liées aux gains en connaissances qui s'offrent
à nous, dans le domaine des Réseaux et
Télécommunication.
Dans ce rapport je vous expose de manière
synthétique l'intégration du nouveau serveur d'accès
à large bande que la SONATEL a installé pour la terminaison de
sessions ADSL sur son réseau Backbone IP. Mais avant d'entamer le
rapport il me semble utile de procéder à titre liminaire à
une présentation succincte de la SONATEL et celle-ci sera la
prélude à l'approche de quelques aspects techniques à
connaitre pour l'intégration du BAS. Enfin mes conclusions porteront sur
le bénéfice de mon stage, au plan pratique notamment.
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CHAPITRE 1
I. Présentation et Structure de la SONATEL
Le groupe SONATEL offre des solutions globales de
télécommunications dans les domaines du fixe, du mobile, de
l'Internet, de la télévision et des données au service des
particuliers et des entreprises. Leader au Sénégal et
présente au Mali depuis 2002, SONATEL est l'opérateur global et
sous-régional de référence.
SONATEL a construit un réseau moderne,
entièrement numérisé par des boucles de transmission et
des liaisons internationales par câbles sous-marins à fibres
optiques haut débit. SONATEL dispose de l'une des bandes passantes
Internet les plus importantes d'Afrique 1.7Gbits/s. SONATEL est une entreprise
structurante pour l'économie de son pays et a fait du
Sénégal un hub de trafic et un acteur majeur dans le
développement des télécommunications en Afrique et dans le
monde. En novembre 2006 le groupe SONATEL a adopté la marque commerciale
Orange. Son objectif est de faire vivre à ses consommateurs les
meilleures opportunités de la convergence entre les technologies du
mobile, de l'Internet et de la télévision à travers une
marque unique et conviviale. La direction de SONATEL, comme l'indique
l'organigramme est composée d'une Direction Générale,
d'une Direction Générale Adjointe, des Directeurs des filiales et
de 15 Directions opérationnelles composées chacune de plusieurs
Départements, Services et Centres techniques.
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II. Historique de la SONATEL
1985-1986 : Achèvement du réseau
PANAFTEL avec la réalisation de l'axe Kaolack - Banjul- Ziguinchor -
Cacheu- Tambacounda - Kédougou
1986-1987 :
1987-1990 :
1990-1991 : Introduction de la fibre optique sur
l'axe Dakar- Louga --Saint Louis - Podor - Kidira. Et création de
Telecom Plus pour gérer les télécommunications
internationales.
1992-1995 : Projet Dakar, modernisation du
réseau international et développement du
Développement du réseau téléphonique
au Sud et à l'Ouest du pays.
Projet Grand Dakar, installation de 7 nouveaux centraux de
commutation.
Opérateur historique des
télécommunications au Sénégal créé en
1985 par la fusion de l'Office des Postes et Télécommunications
et de Télésénégal, le groupe SONATEL est devenu une
Société Anonyme en 1997 en s'alliant à un partenaire
stratégique, France Telecom, qui possède depuis lors 42,33 % de
son capital.
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réseau de Dakar.
1996 : Projet Diourbel, développement et
modernisation du réseau. Lancement du
GSM au Sénégal
1997 : Privatisation de SONATEL et entrée
dans le capital de France Telecom à
hauteur de 42,33%
1998 : Entée dans le capital de
près de 10 000 actionnaires et entrée en bourse de
SONATEL à la BRVM.
1999 : Création de la filiale SONATEL
mobile avec la marque Alizé.
2001 : Création de la filiale SONATEL
Multimédia chargée du développement de
l'activité Internet sous la marque Sentoo.
2002 : Création de la Fondation
d'entreprise SONATEL - Inauguration du câble sous-
marin SAT3/WASC/ SAFE - Création de la filiale Ikatel au
Mali.
2003 : Démarrage des activités
d'Ikatel au Mali. Obtention de la certification ISO
9001 version 2000 par SONATEL Mobiles.
2004 : Libéralisation totale du secteur
des télécommunications. Création de CGe-
Solutions spécialisé dans les réseaux
privés d'entreprise.
2006 : Lancement de la télévision
sur ADSL avec Keurgui TV- Changement d'identité
visuelle de SONATEL et adoption de la marque commerciale Orange
pour les activités du mobile, de l'Internet et de la
Télévision au Sénégal et au Mali.
2006 : Simplification de l'architecture de
marques avec l'adoption de la marque
Orange pour tous les produits Internet, Mobile et TV de
SONATEL ; adoption du nouveau logo SONATEL avec l'esperluette symbole de notre
lien avec tous les partenaires.
2007 : Création de la filiale Orange en
Guinée. Devenue 2ème opérateur en 2008.
2007 : Création de la filiale Orange
à Bissau.
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III. Organisation de la DO/DEX/ERT
Dépendant de la direction des opérations le
département d'exploitation (DEX) est chargé de :
· Assurer l`exploitation et la supervision
· Garantir la qualité de service de bout en bout des
réseaux d'accès en conformité avec les exigences des
clients,
· Piloter l'intégration opérationnelle
d'exploitation et de supervision du réseau (organisation, SI,
processus, tenue des engagements de service, qualité)
· Assurer le déploiement, l'administration, et le
suivi de la maintenance des serveurs, des systèmes, des bases de
données et des réseaux informatiques (équipements et
câblage)-
· Concevoir et mettre en oeuvre les dossiers,
procédures et mode opératoire d'exploitation des applications
métiers,
· Assurer la disponibilité et les performances des
systèmes.
Il convient tout d'abord de souligner qu'au niveau du pôle
d'exploitation existent quatre (4) départements. Dénommés
respectivement : EXI, EDS,
ERT, ECP
A coté des départements précités,
dépendent d'autres services qu'il serait à mon avis superflu de
citer.
Ayant par contre fait mon stage au service
SRI (Supervision Réseaux IP/Tv/ADSL) qui dépend
du département ERT en même temps que la
supervision Radio, Transmission, Rurale, mon intervention sera principalement
axée sur le fonctionnement du service sus indiqué.
Supervision Réseaux IP/Tv/ADSL
Entre autre fonction, le SRI constitue le service au niveau
duquel s'opère la supervision et l'exploitation de l'ensemble des
équipements de Backbone IP de la Sonatel, des équipements qui
interviennent dans la chaine ADSL (les DSLAMs, les BAS, modems RAD et les
serveurs RADIUS, LNS etc.), de la Tv ADSL, du réseau UMUX etc.
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CHAPITRE 2
I. Définition de l'ADSL
L'ADSL fait partie des technologies xDSL qui permettent
d'améliorer les performances des réseaux d'accès et en
particulier de la ligne d'abonné du réseau
téléphonique classique, constituée de fils de cuivre.
Grâce à l'utilisation de deux modems, l'un placé chez
l'abonné, l'autre sur la ligne d'abonné, devant le
répartiteur principal, il permet d'améliorer
considérablement le débit du réseau et d'obtenir des
transmissions 70 fois plus rapides qu'avec un modem analogique classique. Le
principe de l'ADSL consiste à réserver une partie de la bande
passante au transport de la voix, une autre au transport des données
circulant en direction du coeur de réseau (données montantes) et
une troisième, plus importante au transport des données circulant
vers l'abonné (données descendantes). Pour la restitution
correcte de la voix, des filtres situés à chaque
extrémité de la ligne éliminent les parties du signal
inutiles. La technologie ADSL est particulièrement bien adaptée
aux liaisons de boucle locale puisque le débit qu'elle permet diminue
avec la longueur de la ligne. En raison de son faible coût, elle
constitue une solution intéressante pour bénéficier d'un
accès rapide à Internet.
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L'intérêt de la technologie ADSL est qu'elle
tire parti des bandes de fréquence non utilisées par le
téléphone. Ainsi, alors que la voix est transportée sur
une bande de fréquence allant de 300 à 3400Hz (rappelons que la
bande de fréquence audible va de 20Hz à 20kHz), le signal ADSL
est transmis sur les plages de fréquences hautes, inaudibles, de
25,875kHz à 1,104MHz. L'utilisation de cette bande très large
permet de transporter des données à des débits pouvant
atteindre 8Mbit/s au maximum en réception et 768Kbit/s en
émission (d'où le A de ADSL qui signifie asymétrique).
Point intéressant pour l'utilisateur, les signaux voix et ADSL utilisant
des plages de fréquences différentes, la même ligne
téléphonique permet de téléphoner et de surfer sur
Internet à débit très rapide simultanément.
En résumé, les avantages de l'ADSL sont :
· Asymétrie : la transmission asymétrique est
particulièrement adaptée au téléchargement et aux
services multimédia.
· Partage des connexions : avec un tel débit, l'ADSL
permet à plusieurs stations d'utiliser la même ligne, tout en
conservant de bonnes performances.
· Pas de surcharge du réseau
téléphonique : En effet, les transmissions ADSL ne passent pas au
travers des autocommutateurs téléphoniques, mais de switchs
dédiés au trafic Internet.
· Ligne téléphonique libre : lors de
transmissions ADSL, le canal standard (réservé au
téléphone fixe, fax...) reste disponible.
· Ligne dédiée : contrairement à
CATV (Community Antenna Television = réseau télévisuel
câblé), l'ADSL offre une ligne dédiée à
chaque utilisateur. De ce fait, la sécurité est nettement
supérieure.
Les Principaux composants de L'ADSL sont :
Le Client : La machine que
l'abonné connecte à l'internet. Peu importent la plate forme
matérielle et le système d'exploitation, pourvu que ce dernier
supporte le réseau TCP/IP.
Le Modem : Il convertit les données venant de la
ligne ADSL en données exploitables par le
PC (Personal Computer) de l'abonné et inversement. Le
modem doit
toujours être placé derrière un filtre qui
sépare la bande de fréquence
utilisée par la téléphonie et celle
utilisée pour la transmission de données ADSL. Le modem est
couramment appelé ATU-R (ADSL
Transceiver Unit - Remote office end).
Le DSLAM (Digital Subscriber Line Access Multiplexer) :
Multiplexeur d'accès de lignes d'abonnés numériques.
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Le DSLAM est le premier élément de la
chaîne réseau (il se trouve au central téléphonique)
rencontré par le signal sortant du modem de l'abonné. Il est
constitué de cartes-filtres, de cartes-modems, et de
cartes-réseau. Chaque carte-filtre et carte-modem contient un nombre
donné d'équipements correspondant à autant
d'abonnés.
A la réception du signal provenant du client, le DSLAM
va le filtrer. La partie « voix » est
envoyée par la carte filtre vers le réseau
commuté, la partie ADSL vers la carte modem.
Au niveau de la carte modem, la partie haute du spectre de
fréquence est démodulée.
On se retrouve à ce stade avec le signal ATM tel qu'il
était avant d'être modulé en ADSL côté client.
Cette carte est couramment appelée ATU-C (ADSL Transceiver Unit -
Central office = unité d'émission-réception du
côté du central) et présente beaucoup de similitudes avec
l'ATU-R (modem côté abonné).
Les VC (Virtual Channel = canaux virtuels) ATM Asynchronous
Transfert Mode = mode de transfert asynchrone) créés dans l'ATU-C
(modem coté réseau) sont multiplexés dans
les VP (Virtual Path = chemin d'accès virtuel) au niveau de la carte
réseau. Un VP commencé dans un DSLAM est aiguillé sur
la dorsale ATM jusqu'à un BAS* (Broadband Access Server) où les
VP sont terminés et chacun des VC est traité individuellement
pour permettre la connexion jusqu'au FAI. Le DSLAM est un élément
de concentration ATM qui a des limites en termes de VP et de VC, ces limites
sont propres à chaque constructeur.
En résumé, les principales cartes du DSLAM sont
les cartes filtres, qui servent à séparer le signal
téléphonique de la bande de fréquence de l'ADSL, les
cartes modem font la modulation/démodulation du signal ADSL dans les
sens abonné/réseau et réseau/abonné, les cartes
réseau qui servent d'interface STM-1 (les trames synchrones de 155
Mbit/s qui circulent sur le réseau ATM).
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De façon générale, un DSLAM est
composé par un châssis maître dans lequel on trouve la carte
réseau, des cartes modem et des cartes filtres. Au fur et à
mesure que le nombre d'abonnés sur ce DSLAM augmente, on rajoute des
chassis esclaves au DSLAM (ils dépendent du chassis maître et y
sont reliés grace à une carte spéciale : ils n'ont pas de
carte réseau, mais peuvent être placés à plusieurs
kilomètres du maître).
Le BAS (Broadband Access Server) :
équipement dont la fonction est de gérer le transport de
données en mode ATM dans le cadre des offres d'accès à
Internet par ADSL. Sur le réseau de France Télécom par
exemple, chaque BAS regroupe le trafic ATM issu d'une dizaine de DSLAM. Un BAS
gère donc le trafic de l'ensemble des lignes ADSL situées dans
les zones couvertes par les DSLAM qui lui sont connectés. La zone ainsi
couverte par un BAS est appelée "plaque" par France
Télécom. Il est établi un circuit ATM "montant" et un
circuit ATM "descendant" entre chaque client connecté et le BAS auquel
il est raccordé. Nous en reparlerons d'avantage au niveau du chapitre
3.
II. L'IP/ADSL
a. Architecture du Réseau de l'IP/ADSL
:
b. Principe de fonctionnement :
Le principe de l'ADSL est de multiplier le débit de
données en utilisant un spectre de fréquences élargi sur
de simples paires torsadées du réseau téléphonique.
Cette technologie est née vers la fin des années 1980 aux
Etats-Unis, au coeur des laboratoires Bell, dans le but initial de transmettre
des données vidéo.
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La connexion IP/ADSL se fait en plusieurs avec l'utilisation de
différents protocoles. Ces protocoles de transmission décrivent
les détails de bas niveau sur la façon dont les Clients et les
équipements de fin de sessions communiquent.
· PPP: Point to Point Protocol. Il est utilisé entre
l'utilisateur et le BAS. Il permet de transmettre les datagrammes
multi-protocoles dans le cadre d'une liaison point à point. Il comprend
trois phases principales :
1. L'établissement, la configuration et le test
de la connexion d'une liaison de données.
L'authentification de l'utilisateur (par l'envoi du couple
identifiant/mot de passe).
2. L'établissement et la configuration des
échanges au niveau IP (notamment l'affectation de l'adresse IP
de l'utilisateur).
3. PPPoA: Point to Point Protocol over ATM. Il
est utilisé entre l'utilisateur et le BAS et gère
l'encapsulation des trames PPP.
4. PPPoE: Point to Point Protocol over
Ethernet. Il est utilisé entre l'utilisateur et le BAS. C'est une
amélioration du protocole PPP qui permet de transporter les
trames PPP sur Ethernet, d'établir plusieurs sessions
PPP vers plusieurs destinations à travers un seul modem ADSL
(actuellement, une unique session PPPoE est autorisée par paire
torsadée). Il comprend deux phases principales :
5. L'apprentissage de leurs adresses MAC
(Medium Access Control) respectives par le client et le serveur PPPoE
et le choix d'un numéro de session unique pour la session PPPoE à
établir
6. L'établissement de la session PPP
classique.
· L2TP : Layer 2 Tunnelling Protocol. Ce protocole permet
de prolonger une session PPP en autorisant que la terminaison
de la connexion de niveau 2 (VP/VC ATM) et la terminaison de la session PPP
soient réalisées par des équipements différents. Le
BAS termine donc la connexion de niveau 2 mais prolonge la session jusqu'au
LNS, routeur situé chez le fournisseur d'accès qui la terminera.
Pour cela, il établit un tunnel L2TP avec cet équipement, il joue
le rôle de LAC (Layer Access Concentrator).
RADIUS : le radius permet l'authentification et
le comptage ce dernier sera détaillé au niveau du chapitre 3.
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III. La TV/ADSL
a. Architecture de la TV/ADSL
b. Principe de fonctionnement :
Aujourd'hui, par son offre télé sur ADSL,
l'opérateur historique (SONATEL au Sénégal) met à
la disposition de sa clientèle 3 canaux de communication :
· Dans la bande de fréquence 0 à 4
kHz : un canal qui supporte le téléphone
traditionnel (0,3 à 3,4 kHz),
· Auquel s'ajoute un canal de 1Mb/s
maximum permettant l'accès Internet à haut
débit,
· Puis un canal de 4,76 Mb/s
découpé en deux canaux virtuels :
o un canal virtuel permettant les commandes que le
client va passer à l'aide de votre télécommande
(changement de chaîne, achat de programmes à la demande, ...). Son
sens d'utilisation est donc montant : du client, vers le fournisseur.
o un canal virtuel diffusant le flux de données
télévisuelles choisi. Il est descendant du DSLAM vers le
client.
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Ce nouveau mode de diffusion permet :
· de s'affranchir des problèmes liés à
la diffusion par satellite (règlement de
copropriété l'interdisant, obstacles entre le satellite et
l'antenne, sites classés le réglementant).
· une qualité d'image identique à celle du
DVD puisque le codage MPEG2 est utilisé sur ces deux supports.
· un choix important de canaux de télé,
actuellement une cinquantaine, bientôt quatre-vingt, voire plus dans le
futur (en ce domaine la limite est celle de l'offre de programmes et de
l'intérêt porté à ceux-ci, par les clients).
· une mise en place simple. Aucun travail spécial
n'est nécessaire : une prise téléphonique, un
décodeur, un modem ADSL et des filtres pour les
téléphones, suffisent.
· la vidéo à la demande (pay per view) rendue
possible par l'existence d'un canal montant (canal virtuel de commande)
permettant de passer des ordres aux fournisseurs. D'où la
possibilité pour le client de regarder le film de son choix, en
qualité DVD, presque instantanément et sans sortir de chez
soi.
Processus au niveau du réseau
:
En fait par cette opération le DSLAM sélectionne
dans l'ensemble des canaux virtuels celui que vous avez
sélectionné et vous en diffuse le contenu.
1 canal virtuel = 1 chaîne télé = un
débit constant de 4,76 Mb/s
Dans ses fonctions le DSLAM sait gérer plusieurs services,
la sélection et la diffusion vers le client du canal télé
virtuel sélectionné, les commandes venant de ce client, le haut
débit Internet et le téléphone classique.
En fait le DSLAM se sert dans le flot de transmission dit
MULTICAST ATM contenant à la queue l'ensemble des flux de données
correspondant à l'ensemble des chaînes diffusées
(gérés, contrôlés, ...) en continu par le support de
transmission. Des « Brasseurs ATM » (aussi appelés noeuds),
assurent eux, la continuité et la régularité de ce flux
dans tout le réseau.
L'ATM (Asynchronous Transfert Mode) est un système de
transmission assurant la diffusion de paquets d'informations assemblés
dans des cellules identifiées, numérotées,
contrôlées sous la forme d'un flux
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constant. Chaque cellule correspondant à un canal
télé virtuel. Chaque chaîne a sa place
réservée dans le flux, si à un moment elle cesse
d'émettre : les cellules la concernant sont vides.
Les fournisseurs de contenu (les chaînes de
télé ou ensembles de celles-ci), sont reliés au
réseau ATM : ils délivrent à celui-ci des informations de
type MPEG2 (standard de codage numérique pour le DVD). L'interface ATM
transforme ces données en ensembles compatibles avec son mode de
transfert.
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CHAPITRE 3
I. Le BAS
a. Définition du BAS
Le BAS (Broadband Access Server ou serveur d'accès
large bande) est l'équipement du réseau qui fait
l'interface entre le réseau de collecte et le RBCI (réseau
Backbone et de collecte IP). Le routage IP, l'authentification des
abonnés et le comptage des volumes de trafic sont effectués par
l'intermédiaire de ce serveur large bande.
Le BAS termine les VP et les VC. Dans le cas des
réseaux ATM , il termine le trafic ATM en trafic IP. Les routeurs
virtuels du BAS servent à diriger les trafics vers le bon VLAN (Virtual
Local Area Network = réseau local virtuel). Les quatre types de trafics
sont les offres résidentielles et professionnelles, les échanges
RADIUS, ainsi que l'exploitation du réseau et les tests. Les
utilisateurs sont connectés au BAS par le protocole PPP. Selon le
modèle utilisé, leur connexion à Internet peut être
effectuée soit directement au niveau du BAS (modèle ouvert) soit
être faite plus loin dans le réseau grâce à un tunnel
L2TP (modèle fermé). Dans ce dernier cas, le BAS a la fonction de
LAC (Layer 2 Tunneling Protocol Access Concentrator = concentrateur
d'accès L2TP). Les BAS sont aussi limités en nombre de VC et de
VP. Un BAS est constitué d'une carte système, où le trafic
RADIUS est géré, de deux cartes FastEthernet pour les trafics
résidentiels et professionnels, et de cartes ATM STM-1 qui sont
raccordées à une dizaine de DSLAM. Il y a deux ports STM-1 par
carte, et chaque port a un débit maximum de 120 Mbit/s : la somme des
débits des VP à répartir sur un support ne doit pas
excéder cette valeur.
b. Notion de contexte
Un contexte est un routeur virtuel, un routeur complet avec son
propre domaine de management, authentification, autorisation et accounting
(AAA), plan d'adressage IP et table de routage. Un
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SmartEdge supporte plusieurs milliers de contextes. Avec
l'utilisation de VPN-RD, n'importe quel contexte est transformé en VPN
de niveau 3 qui peut être utilise en MPLS/VPN.
· Chaque contexte est un routeur virtuel
complètement indépendant
· Chaque contexte a sa propre configuration RADIUS, pour
une configuration très flexible
· Généralement, les routeurs
représentent les interfaces comme des entités physiques. Sur
SmartEdge, une interface est une entité IP logique à
l'intérieur d'un contexte.
·
Un port est une entité physique prenant en charge
l'encapsulation et les bits sur le câble (par exemple ATM, Ethernet,
SONET)
L'un des concepts les plus importants est appelé
BINDING. Le binding est l'union d'un port, d'une interface et d'un contexte.
Les bindings peuvent être statique ou dynamique en
fonction de son application sur le port :
· Interface
· Subscriber
· Auto-subscriber
· Authentication
Voici le modèle d'établissement de connexion avec
utilisation d'un BAS :
1) demande de connexion
2) établissement de la session PPP
3) demande d'authentification de l'utilisateur par le BAS au PAS
via le RBCI
4) demande d'authentification de l'utilisateur par le PAS au
serveur RADIUS du FAI
5) authentification de l'utilisateur par le serveur RADIUS et
attribution d'une adresse IP
6) envoi d'un ticket de comptage du BAS au PAS
7) accès de l'utilisateur à Internet
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c. Architecture du BAS sur le réseau
IP
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II. Le Backbone IP
a. Définition du Backbone :
Un réseau Backbone (ou réseau coeur) est la partie
centrale d'un réseau de télécommunications qui fournit
divers services à des clients qui sont connectés par le
réseau d'accès. Une des principales fonctions est d'acheminer les
appels sur le RTC.
En général, il se réfère aux
installations de communication à haute capacité qui relient les
noeuds primaires. Le réseau Backbone fournit les chemins d'accès
pour l'échange d'informations entre les différents
sous-réseaux. Pour les réseaux d'entreprise au service d'une
organisation, le terme Backbone est plus utilisé, tandis que pour les
fournisseurs de services, le terme réseau coeur ou collecte IP est plus
utilisé.
Aux Sénégal, le réseau Backbone le plus
important est celui de l'opérateur historique, la SONATEL. Son
réseau est relié à plusieurs réseaux concurrents;
et au reste du monde. Ce réseau ne cesse d'évoluer.
Le réseau Backbone a généralement une
topologie maillée qui connecte tous les périphériques sur
le réseau. La majeure partie des fournisseurs de services principaux a
leur propre réseau coeur. Ils peuvent aussi loués des services
à d'autres fournisseurs.
Les équipements du Backbone sont des commutateurs et des
routeurs. La tendance est de pousser l'intelligence et la prise de
décision des dispositifs d'accès et faire de sorte que ses
équipements soient rapides et fiables. En conséquence, les
commutateurs sont de plus en plus utilisés dans les installations de
réseau coeur. Ici les technologies utilisées sont de la couche
liaison de données et réseau tels que SONET, DWDM, ATM, IP etc.
Mais de nos jours IP est le plus utilisé avec les technologies Gigabit
Ethernet ou 10 Gigabit Ethernet technologies.
b. Terminaison des sessions ADSL sur le Backbone
IP
Une session ADSL n'est rien d'autre qu'une session PPP. PPP
(Point to Point Protocole ou Le protocole Point À Point) est
utilisé pour des liaisons simples transportant des paquets de
données entre deux éléments. Au niveau de l'ADSL le
protocole PPP évolue essentiellement au entre le client et le BAS.
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Ces liens permettent une communication simultanée
bidirectionnelle (full-duplex), et sont supposés transmettre des paquets
dans l'ordre. PPP propose une solution commune pour un raccordement aisé
d'une grande variété d'hôtes, de ponts et de routeurs.
Encapsulation
L'encapsulation ppp permet le multiplexage de différentes
connexions protocolaires au niveau réseau simultanées sur la
même liaison physique. Cette encapsulation a été
conçue dans l'exigence d'une excellente compatibilité avec la
plus grande variété de matériels.
Seuls 8 octets supplémentaires sont nécessaires
pour accomplir l'encapsulation lorsque ce protocole est utilise dans des trames
de type HDLC. Dans des environnements dans lesquels la bande passante est une
préoccupation majeure, cette encapsulation et la mise en trame peut
être réduite à 2 ou 4 octets.
Pour permettre des implémentations à haute vitesse,
l'encapsulation par défaut utilise des champs
élémentaires, un seul d'entre eux devant être examine pour
réaliser le démultiplexage. L'en-tête par défaut et
les champs d'information tombent toujours sur des limites de mots de 32-bits,
la fin de message pouvant être complétée par des octets de
"bourrage".
Protocole de contrôle de liaison (Link Control
Protocol)
Afin d'être suffisamment souple pour pouvoir être
porté dans de nombreux environnements, le protocole ppp dispose d'un
protocole de contrôle de liaison (Link Control Protocol - LCP). Le lcp
est utilise pour effectuer la négociation automatique des options de
format d'encapsulation, la gestion de tailles variables de paquets, la
détection d'un rebouclage de liaison ainsi que d'autres erreurs
courantes de configuration, ainsi que pour gérer la rupture de liaison.
Les autres fonctionnalités apportées concernent
l'authentification de l'identité de l'hôte dans lequel il est
implémente, ainsi que la détection de fautes de fonctionnement
sur la liaison.
Protocole de gestion réseau (Network Control
Protocol)
Les liaisons point-a-point tendent a mettre en exergue de
nombreux problèmes vis a vis de protocoles réseaux communs. Par
exemple, l'assignation et la gestion des adresses IP, pouvant poser des
problèmes y compris dans l'environnement limite d'un Lan, est
particulièrement délicate lorsque la liaison passe par un
réseau de type circuit commute (par exemple une connexion modem via
réseau téléphonique). Ces problèmes sont
gères par une famille de protocoles de gestion réseau
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(network control protocols - ncps), chacun traitant des aspects
particuliers a la gestion de tel ou tel type de protocole de niveau
réseau. Ces protocoles ncps sont définis dans des documents
associes
Afin d'établir une communication sur un lien
Point-à-point, chaque extrémité du lien PPP doit d'abord
émettre des paquets LCP pour configurer et tester le support de liaison.
Une fois la liaison établie, le correspondant pourra être
authentifié par le radius. Il est utilisé entre le BAS, le PAS
(Plate-forme d'accès aux services = Proxy RADIUS), et le serveur RADIUS
du FAI. Le protocole RADIUS comprend deux parties :
L'authentification, qui permet à
l'utilisateur de se connecter en transmettant des attributs comme son
identifiant et son mot de passe, elle se fait par des échanges BAS/PAS
serveur RADIUS. En cas d'acceptation, le PAS transmet des attributs comme
l'adresse IP attribuée à l'utilisateur et le nom du routeur
virtuel du BAS auquel l'utilisateur appartient.
Le comptage permet de mesurer le temps de
connexion d'un utilisateur par l'envoi par le BAS de d'un message de
début et d'un message de fin (ou intermédiaire) qui contient des
attributs comme le nombre d'octets envoyés et reçus par
exemple.
Le PAP ou le CHAP sont des protocoles
utilisés comme méthode d'authentification par les serveurs PPP
pour valider l'identité de l'initiateur d'une connexion durant la
connexion ou ultérieurement. Des mots de passe statiques sont
employés avec ce type de protocoles.
Pour le CHAP (Challenge Handshake Authentication Protocol)
l'identifiant et le mot de passe ne sont jamais transmis en clair sur le
réseau, par contre pour le PAP (Password Authentification Protocol)
l'identifiant et le mot de passe circulent en clair sur le réseau.
La description détaillée de la chaine pourra servir
de synthèse et nous donne une meilleure approche de la terminaison de
sessions ADSL.
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1 Pour l'établissement d'une connexion
à Internet le client envoie une requête comprenant les
informations que lui sont attribuées par son FAI
(Fournisseur d'Accès Internet) à savoir le login et le mot de
passe. Le login comprend le nom d'utilisateur suivi du domaine et est
caractérisé comme suit : user@domain, exemple : tafsir@
orange.sn.
|
2 Dans le B-RAS ou BAS chaque domaine est
associé à un domaine bien définit. Donc à ce niveau
se fait l'identification du domaine et affectation au contexte qui lui est
associé.
|
3 A ce stade le BAS transmet une demande
d'authentification du client au Proxy RADIUS en lui envoyant le nom
d'utilisateur via le protocole aaa.
4 Le Proxy RADIUS renvoie les données au
Serveur RADIUS distant qui lui sont transmises au BAS.
5 Si la demande est acceptée le serveur
authentifie et envoie une autorisation au Proxy.
6 Le Proxy étant un relais renvoie les
mêmes données au BAS.
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7 Après réception de
l'autorisation le BAS attribue une @IP au client afin qu'il puisse se
connecter.
|
8 Réception de l'@IP et
établissement de la connexion à internet.
III. Principe d'intégration du BAS
a. Besoins d'intégrer un nouveau BAS :
A la SONATEL, il existe plusieurs BAS répartis entre
les sites de la Médina et de Grand DAKAR. Ceux-ci jouent un rôle
essentiel dans la terminaison de sessions PPP sur le réseau Backbone IP
de la SONATEL ce qui oblige à veiller à leur stabilité, de
sorte que le client connecté à l'autre bout puisse profiter de
l'ensemble des services offerts sans être confronté à
certains désagréments qui ont pour nom lenteurs, des
problèmes de connexion, problème d'authentification ~
|
|
Ces disfonctionnements de plus en plus récurrents
résultent en fait de:
- l'augmentation considérable du nombre
d'abonnés
- le nombre de connexion simultané devenu plus important -
les demandes dynamiques d'adresse IP très élevés
- la désuétude des BAS (SMS 1800) entraînent
une baisse de leurs compétitivités avec juste un
nombre maximal 8.000 sessions PPP simultanés qu'il peut
terminer.
- la saturation des LAN où terminent les sessions PPP.
Pour remédier à ces différents
problèmes un nouveau BAS a été intégré au
niveau de Grand Dakar, il s'agit du SmartEdge800 c'est un Bas très
performant avec sa haute capacité de gestion d'abonnés
jusqu'à 256.000 abonnés actifs par chassis SmartEdge800. En plus
de sa capacité de gestion d'abonnés, il offre une grande
flexibilité et diversité de type d'interface réseaux
supportés. Une solution similaire a été mise au point
à la Médina d'où le thème de mon stage donc ici il
s'agira de swapper les BAS (SMS1800) existant contre un SE800 plus puissant
(jusqu'à 48000 sessions simultanées).
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b. Description du Smartedge800
Pour que ça soit plus explicite la description
détaillée du se800 se fera sous forme tableaux -
Descriptions physiques :
Dimensions du châssis
|
hauteur 40,00 cm
largeur 44,50 cm
profondeur 55,90 cm
|
Poids
|
Sans Carte 22,7 kg
Avec toutes les cartes 43,1 kg
|
Nombre total de slots
|
14
|
Type de la monture
|
19 pouces
|
Nombre de slots pour les « trafic card »
|
12
|
Dimension des cartes
|
Hauteur 24,80 cm Largeur 32,30 cm
|
- Descriptions logiques :
SmartEdge800 avec XCRP3
|
Caractéristiques générales
|
Capacité de fond de panier
|
240 Gb/s
|
Capacité de commutation
|
360 Millions de paquets/seconde
|
Nombre de slots
|
12 cartes d'interfaces (I/O)
|
Nombre d'abonnés PPP ou DHCP simultanés
|
48 000 actifs, extensible a 256 000 avec la carte XCRP4
|
Nombre d'abonnés L2TP (LAC ou LNS) actifs
|
48 000 actifs, extensible a 256 000 avec la carte XCRP4
|
Capacité d'abonnés par carte d'interfaces
|
24 000 actifs
|
Routage
|
Routes en RIB
|
2.1 millions routes
|
Routes OSPF
|
250 000
|
Adjacences OSPF
|
1 500
|
|
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|
Routes IS-IS
|
170 000
|
Adjacences IS-IS
|
500
|
Routes BGP4
|
2.1 millions routes
|
Peers BGP4
|
1 200
|
Routes FIB
|
1.5 millions routes
|
Peers LDP (targeted ou non)
|
1 200
|
Nombre de VPN / Contexts (VRF)
|
3 000
|
Routes VPNv4
|
2.1 millions
|
- Les interfaces réseaux
supportés:
1 port Channelized OC-12 to DS3 (PPP, HDLC, FrameRelay)
1 port Channelized OC-12 to DS1/DS3 (336 channels) (PPP, HDLC,
FrameRelay) 12 ports Channelized DS3 (336 channels) (PPP, HDLC, FrameRelay)
12 ports Clear Channel DS3 (PPP, HDLC, FrameRelay)
3 ports Channelized STM-1(336channels) (PPP, HDLC, FrameRelay)
24 ports Channelized E1 (336 channels) (PPP, HDLC, FrameRelay)
6 ports Clear Channel E3 (PPP, HDLC, FrameRelay)
4 ports SDH PoS OC-12c/STM-4
8 ports SDH PoS OC-3c/STM-1
1 port SDH PoS OC-48c/STM-16
1 port ATM OC-12c/STM-4
4 ports ATM OC-3c/STM-1
12 ports ATM DS3
12 ports 10/100TX Ethernet
4 ports Gigabit Ethernet
10 ports Gigabit Ethernet
20 ports Gigabit Ethernet (2-slot)
|
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|
- Comparaison du SE800 à d'autres BAS
Interfaces Supportés
|
1 port Channelized OC12 to DS3
1 port Channelized OC12 to DS1/DS3
12 ports Channelized DS3
12 ports Clear Channel DS3
3 ports Channelized STM1(336channels) (PPP, HDLC, FrameRelay)
24 ports Channelized E1 (336 channels) (PPP,
HDLC, FrameRelay)
6 ports Clear Channel E3 (PPP, HDLC, FrameRelay)
4 ports SDH PoS OC12c/STM-4
8 ports SDH PoS OC3c/STM-1
1 port SDH PoS OC48c/STM-16
1 port ATM OC12c/STM-4
4 ports ATM OC3c/STM-1
12 ports ATM DS3
12 ports 10/100TX Ethernet
4 ports Gigabit Ethernet 10 ports Gigabit Ethernet
20 ports Gigabit Ethernet (2-slot)
|
12 channelized (DS3, DS1, DS0 with HDLC framing) or 12
unchannelized T3 interfaces
12 frame based fractional T3 interfaces or 12 E3 frame-based
interfaces.
4 channelized (to DS0) OC3/STM1 or 1
channelized (to DS0) OC12/STM4 frame based interface(s).
4 OC3/STM1 ATM or 1 OC12/STM4 ATM interface(s).
4 OC3/STM1 POS or (1) OC12/STM4 POS interface(s).
a single OC48/STM16 POS interface for the ERX1440 only.
4 OC3/STM1 ATM or 1 OC12/STM4 ATM or 4 T3/DS3 ATM
interface(s).
4 OC3/STM1 POS or 1 OC12/STM4 POS interface(s).
a single Gigabit Ethernet or eight 10/100 Ethernet interfaces.
2 active /2 standby Gigabit Ethernet interfaces.
High Density Ethernet IOA and the 2-port Gigabit Ethernet IOA.
(seul a le
|
24 port Channelized E1/T1 Line Card
8 port clear channel E3/DS3 Line Card
8 port E3/DS3 ATM Line Card
6 port Channelized T3 Line Card
1port Gigabit Ethernet Half-Slot line Card
1 pt Gigabit Ethernet line card (requires a GBIC)
4 pt OC3 chan. STM1 SDH SM line card
4 port
OC3/STS3c/STM1c ATM Line Card, single mode
1 pt ChOC12 (STS12) line card, single mode intermed. Reach
1 pt
OC12/STS12c/STM4 POS, single mode, int reach
1 pt OC12/STM4 ATM Line Card, Single-Mode
OC-48/STM-16 POS/SRP SM-LR
OC-48/STM-16 POS/SRP SM-SR
8 port Fast Ethernet
|
|
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|
|
1 port 10 Gigabit Ethernet
|
supporté)
Gigabit Ethernet /ATM Combo IOA. (seul a le supporté)
|
Half-Slot line Card
|
Sessions simultanées
|
60000
|
48000
|
61500
|
Management
|
managed by Ericsson's NetOp Management Suite : NetOp Policy
Manager, NetOp EMS (Element Manager), NetOp NSM (Network Services Manager),
Command Line Interface (CLI) support via telnet or SSH, SNMP v1/2/3
|
CLI, SNMPv1/v2/v3, SRC/SDX, COPS, CORBA, OSMINE, TACACS, NTP,
Zero-touch provisioning
|
Network Management via : Telnet (CLI), Console port (CLI), SNMP,
MIB-II, RFC 1213, SONET/SDH MIB RFC 1595
|
Qos
|
|
|
|
c. Disposition à prendre sur le site
- Les caractéristiques électriques
Tension
|
40 jusqu'à 57.7 volt
|
Puissance
|
1,920 watts
|
Intensité maximale du courant
|
= 40 ampères
|
- Exigences environnementales
Refroidissement par air pulsé
|
Ventilateur
|
Température de fonctionnement, Longue durée
|
23
|
° à 131 ° F (-5 ° à 55 ° C)
|
Température de fonctionnement, Courte durée
|
41
|
° à 104 ° F (5 ° à 40 ° C)
|
|
5 à 95% (sans condensation)
|
|
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|
Humidité de fonctionnement
Altitude de fonctionnement
10.000 pieds (3.048 m)
d. Intégration du BAS
L'intégration du BAS se fait en trois étapes :
· configuration du BAS pour qu'il puisse être dans le
LAN de la MEDINA
· attribution d'adresse IP
· attribution d'adresse aux différents ports
virtuels et physiques
· insertion des contextes qui existait au niveau des BAS
(SMS1800)
Contextes à insérer
:
Les contextes sont au nombre de 11 et sont :
context local
context remote context orange context opsnet vpn-rd
65500: 99991214
context soho
context adslipfixe context isp1
context ipp
context vpnlight
context AGGREGAT_MNGT vpn-rd 65500:100001214
context LNS_IPP
Basculement des DSLAM rattachés aux BAS
(SMS1800)
Les DSLAM connectés aux BAS (SMS1800) sont repartis sur
les différents départements de DAKAR et sont des DSLAM de marques
ECI et ALCATEL.
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Architecture avant intégration
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Architecture après intégration
:
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CHAPITRE 4
Actions menées durant le stage
Le tableau ci-après d'écrit de manière
détaillée mes activités durant le stage:
|
.Journée 1 et 2
|
Journée 3 et 4
|
Journée 5
|
Journée 6
|
Semaine 1
|
·
·
|
Insertion dans l'équipe de supervision SRI,
présentation de ses différents membres. Briefing sur les
Applications permettant la supervision des DSLAM: OPS*1 et AWS*1
|
·
·
·
|
Prise d'un Thème Etablissement d'un plan de travail.
Recherches et étude du sujet.
|
· Recherches et étude du sujet.
|
|
|
·
|
Recherches et étude du
|
·
|
Recherches et étude
|
· Recherches et
|
· Recherch
|
2
|
·
|
sujet.
Briefing Général sur la Tête du
réseau et l'UNEM
|
|
du sujet.
|
étude du sujet.
|
es et étude du sujet
|
|
|
(Network Element Manager)
|
|
|
|
|
|
|
*2
|
|
|
|
|
|
·
|
Proposition du Plan de travail
|
·
|
Suivi Installation
|
· Validation du
|
|
|
·
|
Recherches et étude du sujet.
|
|
N2000
|
Plan
|
|
'3
|
|
|
·
|
Recherches et étude du sujet.
|
· Installation de modem RAD
|
|
|
|
|
·
|
Travail sur le terrain*3
|
|
|
ne 4
|
·
|
Rédaction du Rapport
|
·
|
Gestion de la supervision SRI 22h à
|
|
· Rédaction du Rapport
|
|
|
|
|
8h*4
|
|
|
Semaine 5
|
|
· Rédaction du Rapport
|
·
|
Rédaction du Rapport
|
· Gestion de la supervision SRI
|
|
|
|
|
|
|
14h à22h
|
|
|
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|
·
|
Rédaction du Rapport
|
·
|
Finalisation
|
·
|
Briefing sur les serveurs qui servent de
|
|
|
|
|
|
|
|
Plateforme de service.
|
|
|
|
|
|
|
·
|
Gestion de la supervision SRI
|
|
|
|
|
|
|
|
14h à22h
|
|
Semaine 7
|
·
|
Suivi installation E-OPS.
|
|
|
|
|
·
|
Gestion de la supervision
|
|
|
|
|
|
SRI 14h à22h
|
|
|
|
|
*1 : Les constructeurs de DSLAM retenus par la
SONATEL sont Alcatel et ECI Telecom. La gestion des DSLAM est assurée
par une station AWS (Alcatel) ou OPS (ECI Telecom).
*2 : L'UNEM (Umux Network Element Manager) est l'application de
gestion multiplexeur Umux de KEYMILE.
*3 Sur le Terrain j'ai participé au remplacement de
routeur, assisté au transfert de configurations.
*4 C'est un travail qui consiste à veiller au bon
fonctionnement de l'ensemble des équipements IP/ADSL et TV.
Difficultés et suggestions
Afin d'améliorer qualitativement le fonctionnement
technique du service, il serait à mon humble avis utile de mettre en
place une carte graphique avec trois ou quatre DisplayPort. L'avantage de ce
dispositif novateur aura pour effet d'impacter positivement l'efficience et la
performance des services rendu par le service SRI. En outre le technicien sera
plus à l'aise dans son travail de supervision et d'exploitation des
différents équipements. L'avantage de ce procédé
permet d'afficher sur chaque écran une application de supervision.
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Licence Professionnelle en Réseaux et
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Conclusion
Pendant le stage, je me suis enrichi d'une forte
expérience pratique aidée en cela par la grande
disponibilité et le bon vouloir habituel de l'équipe au service
de laquelle j'ai été place. C'est le lieu de magnifier leur
grande technicité et leur professionnalisme. Chaque jour en effet
passé au niveau du SRI a consiste pour moi un énorme gain en
connaissance au plan technique, pratique et organisationnel.
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Abréviation
AAA authentification, autorisation et accounting ADSL
ATM : Asynchronous Transfert Mode
ATU-R: ADSL Transceiver Unit - Remote office end ATU-C: ADSL
Transceiver Unit - Central office BAS: Broadband Access Server
CATV: Community Antenna Television
DSLAM: Digital Subscriber Line Access Multiplexer LAC: Layer
Access Concentrator
L2TP: Layer 2 Tunnelling Protocol
MAC: Medium Access Control
SNMP: Simple Network Management Protocol NCPS: Network Control
ProtocolS
PPP: Point to Point Protocol
PPPoA: Point to Point Protocol over ATM. PPPoE: Point to Point
Protocol over Ethernet UNEM: Umux Network Element Manager
VLAN: Virtual Local Area Network
VC: Virtual Channel
VP: Virtual Path
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Table des Figures
Figure1: Organigramme Sonate l page 07
Figure2 : Architecture Générale ADSL page 10
Figure3 : Modem Client page 11
Figure4: Noeud de raccordement page 12
Figure5: DSLAM page 12
Figure6: Architecture du Réseau de l'IP/ADSL page 13
Figure7: Architecture du Réseau de la Tv/ADSL page 14
Figure8: le Redhad SE-800 page 18
Figure9: le Juniper ERX-14 page 18
Figure10: Illustration du Context page 19
Figure11: Modèle d'authentification page 20
Figure12: Architecture BAS sur le Réseau page 20
Figure13: Une Sessions PPP page 21
Figure14: Une Sessions PPP avec tous les Protocoles page 23
Figure15: Terminaison d'une Sessions PPP page 24
Figure16: Architecture du Réseau sans SE800 page 32
Figure17: Architecture du Réseau avec SE800 page 33
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Bibliographie et Webographie
SmartEdge800 Router Hardware Guide Release 5.0.3 Part Number
220-0209-12
SmartEdge800 IP-Services-and-Security-Configuration-Guide Release
5.0.3 Part number 220-0587-
01
Maximizing revenue with multiplay Networks /
www.juniper.net E-series broadband
services routers /
www.juniper.net Sms1800 and
sms1800 Platforms /
www.redback.com
Cisco Broadband Solutions /
www.cisco.com/go/10000
www.christian.caleca.free.fr/ADSL
Une méthode pour la transmission du PPP sur Ethernet /
www.abcdrfc.free.fr/rfc-vf/rfc2516.html
SmartEdge Multi-Service Edge Routers (Carrier-Class, Scalable, Versatile)
/
www.ericson.com
www.mediatools.iict.chdocumenturl=ADSLADSL
Cours réseaux et télécoms / Guy PUJOLLE
Le glossaire des télécommunications / Intranet
Sonatel Organigramme du groupe SONATEL/ Intranet Sonatel
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Fait à Dakar, le 13 octobre 2010
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