Tableau 9.1 :
Répartition des migrants par sexe
Villages
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Bassoul
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Niodior
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Taux globaux
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Sexe
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Homme
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68%
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61,5%
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65,2%
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Femme
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32%
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38,5%
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34,8%
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Total
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100
|
100
|
100
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Source : Enquête mémoire, Sarr
Mamadou, ENEA-2010
Comme le montre le tableau 9.1, de façon
générale les hommes sont plus mobiles (65,2% des
émigrés recensés dans l'échantillon des
ménages), avec respectivement 68% à Bassoul et 61,1% à
Niodior. Cela est expliqué par le fait que les hommes ne pratiquent
quasiment que la pêche dans ces villages. Ils sont ainsi toujours
à la recherche de ces ressources halieutiques. La rareté des
ressources les oblige ainsi à aller dans des milieux plus poissonneux.
Les hommes à plus de 80 % pêcheurs vont en famille avec leur
pirogue faire valoir leur savoir-faire dans la pêche et dans la
navigation maritime comme navigateur. Les principaux centres d'accueil en
entreprise familiale sont : Djifer, Joal, Mbour, la Casamance, les ports
de Mauritanie, de Guinée Bissau, de Guinée Conakry et parfois
même plus loin. Ils sont à la recherche d'activités plus
rémunératrices qui ne les autorisent à revenir
auprès de leurs familles que de temps en temps pour une très
courte période généralement pendant les fêtes de
Tabaski ou au mois de septembre, période réputée pour
l'organisation des séances de lutte dans les villages qui est la
principale activité récréative des populations.
Par ailleurs, le mouvement des femmes n'est pas
négligeable (34,8 %). Quant à elles, leurs mouvements sont
aussi bien liés à la recherche des produits halieutiques à
transformer qu'à la recherche d'emploi comme domestique dans les centres
urbains.
II.2. Tranche d'âge
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