![](Analyse-des-connaissances-sur-les-accidents-dexposition-au-sang--cas-de-lhopital-regional-de-B1.png)
![](Analyse-des-connaissances-sur-les-accidents-dexposition-au-sang--cas-de-lhopital-regional-de-B2.png)
UNIVERSITE DE MONTPELLIER I
Faculté de Médecine
UNIVERSITE DE YAOUNDE I
Faculté de Médecine et des Sciences
Biomédicales
DIPLÔME INTER-UNIVERSITAIRE
De Prise en Charge de l'Infection Par le VIH
Financement Contrat de Désendettement et de
Développement (D) - Santé (France)
2009-2010
(1ère Session Avril-Mai
2010)
ANALYSE DES CONNAISSANCES SUR LES ACCIDENTS
D'EXPOSITION AU SANG :
CAS DE L'HOPITAL REGIONAL DE BERTOUA
Mémoire pour l'obtention du Diplôme Inter-
Universitaire de Prise en Charge VIH/SIDA
Présenté et soutenu par
KENTSA Michel
Infirmier Supérieur Spécialisé en
Ophtalmologie
SUPERVISEUR :
Pr MBANYA Dora
DIRECTEUR(S) :
Dr NGUEFACK TSAGUE
Dr YELE Flavian Beaunet
TABLE DES MATIERES
TABLE DES MATIERES _________________________________
____________ii
DEDICACES_______________________________________________________________iii
REMERCIEMENTS
iv
LISTE DES ABREVIATIONS
----------------------------------------------------------------------------v
LISTE DES TABLEAUX
vi
RESUME
vii
ABSTRACT-----------------------------------------------------------------------------------------------
viii
INTRODUCTION
2
REVUE DE LA LITTERATURE
6
MATERIEL ET METHODE
9
RESULTATS ET DISCUSSIONS
15
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
27
ANNEXE___________________________________________________________39
DEDICACES
Ø A DIEU
Pour ton amour, ta grâce, ta miséricorde et ton
assistance sans fin.
Ø A mes enfants
Vous qui avez supporté ma formation dans la solitude,
j'espère que vous suivrez mes pas et ferez même mieux que moi, ne
renoncer jamais et persévérer dans toutes vos activités
(école, travail, vie sociale, vie chrétienne, etc....).
Ø A toute ma famille et connaissances :
Merci pour le soutien
REMERCIEMENTS
Je ne serai jamais assez reconnaissant
à toutes les personnes qui de près ou de loin ont
contribué à la réalisation de ce travail de recherche. Mes
sincères remerciements et ma gratitude s'adressent à :
Mon superviseur de mémoire : Professeur
MBANYA Dora,
Mon Directeur : Dr NGUEFACK
TSAGUE et le Co-Directeur Dr YELE FLavian
Beaunet qui par leurs conseils et remarques initiatiques à la
recherche ont contribué à l'amélioration de ce travail.
Au Dr LILY OUSMANOU pour avoir accepté
de collaborer pour ce travail, vos conseils et enseignements m'ont
été d'un très grand précieux apport.
Au corps enseignant du DIU : Pour les
efforts déployés afin de nous dispenser les enseignements
requis.
A mes camarades de promotion : Avec qui
nous sommes restés solidaires et avons partagés les mêmes
souffrances.
A mes collègues et collaborateurs :
pour votre bonne volonté propre, votre disponibilité
malgré vos multiples occupations et votre apport inestimable, soyez
rassurés de ma profonde gratitude.
Aux Honorables membres du jury d'évaluation de
ce travail : Pour les critiques constructives qu'ils apporteront
dans le but d'améliorer ce travail.
LISTE DES ABREVIATIONS
AES : Accident d'Exposition au
Sang
D : Contrat de Désendettement et
de Développement
ENSP : Ecole Nationale de Santé
Publique
FM : Faculté de Médecine
FMSB : Faculté de Médecine
et des Sciences Bio-Médicales
HRB : Hôpital
Régional de Bertoua
H1 : Hypothèse de Recherche 1
INVS : Institut National de Veille
Sanitaire
SIDA : Syndrome de
l'Immunodéficience Acquise
UM1 : Université de Montpelier1
UY1 : Université de Yaoundé
1
VHB : Virus de l'Hépatite B
VHC : Virus de l'Hépatite C
VIH : Virus de l'Immunodéficience
Humaine
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Répartition du personnel dans les
services
Tableau 2 : Répartition de l'âge professionnel
Tableau 3 : Répartition du personnel du personnel de
l'étude
Tableau 4 : Répartition du personnel par
professionnel
Tableau 5 : Fréquence et exposition
Tableau 6 : Démarche médicolégale
Tableau 7 : Items de connaissances et facteurs de risques
aux AES
RESUME
Sur la base des données d'enquêtes
récentes, l'hôpital est reconnu comme étant un milieu
endémique à risque aux accidents d'exposition au sang (AES). L'un
des grands enjeux de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a
consisté à lancer en 2004 l'initiative « World Alliance
for Safety Patient » qui comporte des recommandations axées
sur la prévention de la iatrogénie, mais intègre aussi des
mesures de prévention des infections des acteurs de soins.
Le travail que nous avons effectué porte sur le
thème « Analyse des connaissances sur les accidents
d'exposition au sang : cas de l'hôpital régional de
Bertoua ». L'intérêt de cette étude est qu'elle
aidera à susciter de la part des autorités la mise en place d'un
système de contrôle et de gestion des AES dans nos formations
sanitaires.
Notre étude vise à réduire les
contaminations par des AES à l'hôpital régional de Bertoua
au sein du personnel administrant les soins.
Nous avons mené une étude transversale
dans 8 services avec un effectif de 134 personnes de notre hôpital sur
une période de 3 mois allant de juillet à septembre 2010. Le
recueil des données à l'aide d'un questionnaire nous a permis de
relever des contributions à la réduction des contaminations par
les AES au sein du personnel de soins.
L'analyse des données nous a permis de constater
que : l'hôpital est un milieu à risque d'accidents
d'exposition au sang avec une prévalence de 71.6 %. Les données
collectées à l'hôpital ont montré qu'il existe une
grande disparité de connaissances sur les AES entre le personnel de
soins : les agents d'entretien (30.0 %), les infirmiers (30.2 %), les
techniciens de laboratoire (41.7 %) et les médecins (60.0 %) font les
déclarations d'installation d'AES. Nous avons identifié les actes
à risque tel que le recapuchonnage des aiguilles lors des soins (61.1
%), le soin approprié le plus immédiat après une piqure
accidentelle a été l'utilisation de l'eau de javel (74 %).
L'évaluation de la gravité de l'accident par la profondeur de la
blessure (22.1%) reste faible.
Afin de réduire les contaminations par les AES nous
formulons comme recommandations :
des actions de sensibilisation et d'information du personnel
doivent être menées pour améliorer l'adhésion du
personnel aux procédures standards de protection ;
mettre en place des comités de gestion et de
contrôle des AES ;
Organiser des formations du personnel dans la gestion et le
contrôle ;
Doter l'hôpital en matériel de
sécurité et de santé au travail.
ABSTRACT
Based on recent survey data, the hospital is recognized as
an endemic environment risk to accident by blood exposure
(ABE). A major issue of the World Health Organization (WHO) was
to launch the initiative in 2004 "World Alliance for Patient Safety "which
includes recommendations focused on prevention of iatrogenic effects, but
integrates also measures to prevent infections
actors care. The work we've done is
on the theme "Situational Analysis of accident by blood exposure: case of
the regional hospital of Bertoua. The main interest of this study is that
it will help to elicit from authorities the establishment of a monitoring
system and ABE management in our health
facilities. Our study aims
is to reduce contamination ABE of the regional hospital in the Bertoua
staff administering care.
We conducted a cross-sectional study in
8 services with a workforce of 134 people in our hospital over a
period of three months from July to September 2010. The collection of
data using a questionnaire allowed us to raise contributions
to reducing contamination by ABE in the care
staff. As results, we
found that: the hospital is a medium risk of accidents exposure to
blood with a prevalence of 71.6%. There is a great disparity in
knowledge between ABE Personal cares: maintenance workers (30.0%),
the nurses (30.2%), laboratory technicians (41.7 %) and physicians
(60.0%) made the statements installation of ABE. We have found things
to be risk, such as recapping needles during care (61.1%); the proper
care after the immediate needle stick injuries has been the use of
bleach (74%). The assessment of the severity of the accident
by depth of injury (22.1%) remains
low. To reduce contamination by
ABE we formulate recommendations as:
- Actions of awareness and education of staff must
be taken to improve staff in standard procedures of protection;
- Reduce risk of occupational accidents related to blood
exposure and the development pace of management committees
and Control ABE;
- Organize staff training in the management and control,
giving the hospital safety equipment and occupational health.
INTRODUCTION
INTRODUCTION
I- INTRODUCTION
1-CONTEXTE
Présentation du site de l'étude
L'hôpital régional de Bertoua, dans son site
actuel est le fruit de la coopération Cameroun- Italie en 1990. Il est
bâti sur une superficie d'environ 3 hectares. Il est situé
pratiquement au centre de la ville de Bertoua qui est la capitale de la
région de l'Est Cameroun.
Cette structure sanitaire comporte 15 bâtiments qui
abritent les différents services, parmi lesquels nous avons
sélectionné 8 pour la présente étude.
Tableau I : Répartition du personnel dans les
services
Services
|
Effectif
|
Total
|
Féminin
|
Masculin
|
Laboratoire
|
7
|
5
|
12
|
Chirurgie
|
20
|
7
|
27
|
Pédiatrie
|
23
|
0
|
23
|
Accueil
|
13
|
7
|
20
|
Médecine
|
16
|
1
|
17
|
Spécialités (médecins)
|
3
|
6
|
9
|
Gynéco-obstétrique
|
11
|
3
|
14
|
Personnel de surface
|
9
|
3
|
12
|
TOTAL
|
92
|
32
|
134
|
Impact socio-économique des AES
Chaque risque professionnel
représente un coût direct et indirect susceptible de mettre en
difficulté l'équilibre financier de la structure sanitaire et /ou
du personnel. Le coût financier direct est composé des frais
médicaux et pharmaceutiques [2].
Lorsqu'un accident impose un arrêt de travail et la
durée de celui-ci et/ou la nécessité du service le
justifie, il peut être nécessaire de procéder au
remplacement de l'agent ou même temporairement. Il faut alors prendre en
compte les coûts indirects difficilement mesurables mais non
négligeables tels que :
Les frais de gestion de changement qui peuvent
être : une mutation interne ou un recrutement
extérieur ; le temps de recherche de candidat ; la
sélection ; les formalités de recrutement ; le
délai de formation éventuelle et son adaptation au poste...
Tout ce qui touche au changement lui-même et consiste
en : la déclaration de vacance de poste ; le temps de latence
avant que le poste ne soit occupé ; la moindre rentabilité
du nouveau titulaire de poste pendant un temps plus ou moins long. Ce drame est
aussi économique que politique avec la perte de l'investissement
national de formation des personnels de santé déjà
grevée par la fuite de cerveaux médicaux vers les pays
occidentaux [1]. Le risque d'exposition aux infections telles
que le VIH et les hépatites B et C devrait faire l'objet d'une analyse
approfondie de manière à assurer une prévention et une
protection permanente ainsi que la mise en oeuvre des mesures prophylactiques
immédiates en cas d'AES dans le cadre de travail.
2-JUSTIFICATION
Les facteurs de risque de
contamination :
En pratique de soins, il n'y a de risque de contamination par ces
virus qu'en cas d'AES, le risque individuel varie en fonction de la
gravité de l'AES, et notamment de l'importance de l'inoculum viral.
En pratique, les accidents les plus graves sont ceux où
:
La blessure est profonde
La virémie du patient source est
élevée
L'aiguille est utilisée pour un geste intraveineux ou
intra-artériel
L'aiguille est visiblement souillée
L'aiguille est de gros calibre Les accidents
causés par une tierce personne peuvent également être
graves car le mouvement de retrait de l'objet vulnérant est moins
immédiat.
Pourquoi s'intéresser à ce
sujet ?
L'hôpital est un milieu de travail à risques
multiples. Aux risques propres à une structure organisationnelle
s'ajoutent ceux liés par l'essence même de son
activité : présence de germes pathogènes, utilisation
de technologies ou appareils sensibles, côtoiement du stress, de la
souffrance et la mort [2]. La maladie, voire le
décès d'un personnel de santé infecté lors son
métier a des conséquences humaines, et financières
insupportables par la famille et la communauté, parfois majorées
par des contaminations secondaires par le VIH, les hépatites virales ou
autres maladies transmissibles par le sang [1]. Parmi les
secteurs à risque élevé, le secteur de la santé en
fait partie et ceci notamment avec les risques à la pratique
hospitalière.
De part l'évolution de la technologie mais la structure
des métiers et des modes d'organisation du travail, les situations de
travail actuelles sont susceptibles d'exposer l'agent à
différents risques [3].
3-QUESTION DE RECHERCHE
La réussite des soins sans risque est
conditionnée par l'observation d'un certain nombre de règles.
Quels sont les mécanismes le plus souvent en cause dans les AES dans
notre formation sanitaire ?
OBJECTIFS
Général :
Contribuer à la réduction des contaminations par
les AES à l'hôpital régional de Bertoua au sein du
personnel administrant les soins.
Spécifiques
ü Déterminer les connaissances de risque des
accidents d'exposition au sang.
ü Déterminer le service le plus exposé aux
risques d'AES.
ü Etablir s'il existe une différence de
connaissance sur les AES parmi le personnel de santé.
ü Rechercher si les AES sont uniformément repartis
entre les praticiens.
ü Etablir si l'expérience professionnelle, la
profession, les connaissances constituent des facteurs de risques des AES.
REVUE DE LA LITTERATURE
II - REVUE DE LA
LITTERATURE
1-Définitions des concepts et
historique
Un accident exposant au sang (AES) est
défini comme tout contact avec du sang ou un liquide biologique
contenant du sang et comportant soit une effraction cutanée
(piqûre ou coupure) soit une projection sur une muqueuse (oeil, bouche)
ou sur une peau lésée.
Le risque de transmission d'agents infectieux lors
d'un AES concerne l'ensemble des germes véhiculés par le sang ou
les liquides biologiques (bactéries, virus, parasites et champignons).
L'incidence des AES en Afrique semble supérieure à celle
observée dans les pays du Nord [14]. Une méta analyse de l'OMS en
2005 l'évaluait à 2.1 AES /personnel de santé/an pour
l'ensemble du continent africain, contre 0.64 pour l'Europe de l'Ouest et 0.18
pour l'Amérique du Nord [4]. Une étude
récente conduite dans les hôpitaux de l'Afrique de l'Ouest
estimait cette incidence à environ 1.8
/chirurgien/an, 0.6/infirmier /an et 0.3 médecin /an ; une
piqûre par aiguille creuse contaminée étant en cause de 70%
des cas [5].
Une injection sûre ne présente
pas de risque pour le patient sur qui elle est administrée, n'expose pas
celui qui l'administre à des risques évitables et ne donne pas
lieu à des déchets dangereux pour la communauté. Par
sécurité d'une injection, on entend que les conditions que cela
nécessite existent et que des pratiques à moindre risque sont
suivies. Parmi les pratiques peu sûres, celle qui est
particulièrement préoccupante est la réutilisation de
seringues et/ou d'aiguilles sans stérilisation préalable. Selon
les estimations de l'OMS, chaque année, la pratique d'injections dans de
mauvaises conditions provoque dans le monde 20 millions d'infections au virus
de l'hépatite C et 260 000 infections au VIH. Selon les
estimations, les infections chroniques acquises en 2000 à cause des
injections effectuées dans de mauvaises conditions seront responsables
de 9 millions de vie perdues (ajustées sur l'incapacité) entre
2000 et 2030[16].
Le SIDA se rapporte à des manifestations cliniques
sévères pouvant être des infections opportunistes, des
cancers secondaires et/ou des manifestations neurologiques, résultant de
la défaillance du système immunitaire. Il est dû au Virus
de l'Immunodéficience Humaine (VIH)
[7]. Les premiers cas de SIDA ont
été décrits en 1981 aux Etats-Unis
[8]. En 1983, le VIH a été
identifié à l'Institut Pasteur de Paris
[9]. Deux ans après, le premier cas de
l'infection à VIH/SIDA du Cameroun a été découvert
[6].
Origine et classification
Les Virus de l'Immunodéficience Humaine appartiennent
au genre des lentivirus, de la famille des retroviridae
[10]. Il existe deux principaux types de VIH: VIH type1 et VIH
type2 (VIH-1 et VIH-2).
Ces virus proviennent de transmissions zoonotiques provenant
de deux réservoirs différents : le VIH-2 correspondant
à plusieurs transmissions du SIV de mangabeys enfumés (Sooty
mangabey, Cercocebus atys) à l'Homme en Afrique de l'Ouest
[11, 12], et le VIH-1 de transmissions répétées
du SIV de chimpanzés (Pan troglodytes) d'Afrique Centrale
[13].
Maladie professionnelle : maladie
contractée à l'occasion de l'exercice professionnel (de
constitution lente et progressive).
Prophylaxie post exposition :
administration immédiate de médicaments après exposition
à du sang ou un liquide organique potentiellement infecté afin de
minimiser les risques d'infection. Dans le cadre d'une thérapie
préventive « la prophylaxie primaire » s'applique
aux individus à risque afin de prévenir une première
infection ; la « prophylaxie secondaire » vise
à prévenir les infections récurrentes.
Accident de travail : fait
soudain qui atteint un salarié en le blessant dans le cadre de son
service.
Risque : probabilité qu'un
évènement dangereux survienne, associé à la
gravité de l'accident, de l'atteinte à la santé de la
personne ou du dommage aux biens.
Travailleur de santé :
personne (infirmière, médecin, pharmacien, technicien,
agent de pompes funèbres, dentiste, contractuel, clinicien traitant,
agent de la sécurité publique, personnel d'intervention
d'urgence, personnel chargé du traitement ou de l'évacuation des
déchets de soins de santé, personnel de premiers secours ou
bénévoles) amené, de part son activité, à
toucher les patients ou être en contact avec leur sang ou d'autres
liquides biologiques.
Dans un des exercices de modélisation menés par
l'OMS et la Banque Mondiale, on en est venu à la conclusion que chaque
année de vie ajustée à l'incapacité
évitée grâce à des politiques sures et
appropriées d'injections est nettement moins onéreuse qu'une
année de revenus moyens par personne - ce qui revient à dire que
de telles politiques constituent un investissement solide pour les soins de
santé. L'investissement en termes de vies sauvées, de maladies
évitées et de couts médicaux directs fait de la
sécurité des injections un élément essentiel de la
prévention du VIH/SIDA ainsi que d'autres infections
[18].
Les précautions types combinent les
principales caractéristiques des précautions universelles
(conçues pour réduire le risque de propagation, par le
sang ou des liquides, d'agents pathogènes transmissibles par le sang) et
de l'isolation des substances organiques (conçue pour
réduire le risque de transmission d'agents pathogènes par des
substances organiques humides). Les précautions types
s'appliquent : 1) au sang ; 2) à tous les liquides,
sécrétions et excrétions organiques, à
l'exception de la sueur, qu'ils contiennent ou non des traces visibles de
sang ; 3) à la peau non intacte ; et 4) aux membranes
muqueuses. Elles sont destinées à réduire le risque de
transmission de microorganismes provenant de sources d'infection dans les
hôpitaux, que celles-ci soient reconnues ou non. Au titre du principe de
précautions types, le sang ou tout liquide organique devraient
être considérés comme susceptibles d'être
infectés par des agents pathogènes transmissibles par le sang, y
compris le VIH et l'hépatite B et C, quels que soient l'état ou
les facteurs de risque supposés du sujet.
Comment gérer les déchets à
risque
La gestion adéquate des déchets de soins
médicaux est transférée de l'hôpital au lieu
d'élimination. En général, la responsabilité de ce
qui se passe dans l'enceinte d'un établissement de santé est
complètement séparée de celle concernant ce qui se passe
une fois que les déchets quittent l'établissement. Mais cet
état de fait est de moins en moins vérifié, car les ONG et
les communautés locales se sont employées avec ardeur à
lutter contre les établissements qui n'assurent pas le suivi de
l'élimination des déchets de soins médicaux à
l'extérieur de leur enceinte et n'en assument pas les
conséquences. Les responsables de projets seraient bien avisés de
suivre l'acheminement des déchets de soins médicaux
jusqu'à leur élimination définitive et de
s'enquérir des effets secondaires qu'ils pourraient avoir
provoqués.
MATERIEL ET METHODE
III.MATERIEL ET METHODE
A- Type d'étude
Il s'agit d'une étude transversale et descriptive.
B- Lieu de l'étude
Notre étude s'est déroulée à
l'hôpital régional de Bertoua.
Durée de
l'étude :
L'étude s'est étendue sur une période de
3 mois de juillet 2010 à septembre 2010.
C- Population de l'étude
Population cible : notre étude
concernait tout le personnel de l'hôpital régional de Bertoua.
Population source : elle était
représentée par le personnel qui manipule les instruments ou
objets souillés de sang.
Critères d'inclusion : le
personnel exposé aux AES dans les services de pédiatrie,
chirurgie, laboratoire, gynéco-obstétrique, accueil,
médecine, spécialités (médecins) et le personnel de
surface.
Critères d'exclusion : Tout le
personnel administratif et ceux non enrôlés dans les soins et
l'entretien des surfaces.
E- Echantillonnage
Notre échantillonnage est exhaustif. Tous ceux qui
remplissent les critères d'inclusion.
F- Méthodologie de l'enquête
Constitution des équipes :
Huit personnes ont été formées
pour la collecte des données dans les 8 services inclus dans
l'étude. Elles ont été recrutées parmi le personnel
à temps plein. Et elles ont été préalablement
formées dans la méthode de remplissage du questionnaire, ainsi
que la mise au point du guide de remplissage.
Descente sur site pilote :
Une application expérimentale des outils de collecte
dans les conditions prévues pour l'enquête finale a
été réalisée en vue de s'assurer de
l'adéquation des dits instruments et du dispositif
méthodologique, stratégique et logistique proposé.
Après la formation de l'ensemble des enquêteurs
des 8 services, ils sont descendus sur le site pilote préalablement
identifié et sensibilisé par rapport à l'enquête, de
façon à se familiariser à l'utilisation et à
l'interprétation des tests. Cette étape nous a permis
d'évaluer la praticabilité, la validité, la
cohérence et l'exhaustivité du questionnaire ainsi que la
faisabilité du dispositif de mise en oeuvre de l'étude. Cette
descente sur site pilote qui était le « centre
médicalisé de la garnison militaire de Bertoua » a
abouti à la production du questionnaire corrigé et un ajustement
de l'organisation finale de la mise en oeuvre de l'étude.
Préparation et répartition du
matériel :
Le matériel nécessaire à la collecte des
données a été inventorié et mis à la
disposition de l'équipe [A1].
Phase d'exécution :
La phase de collecte des données proprement dite a
débuté de façon quasi-simultanée dans les 8
services et s'est déroulé de la façon suivante pour chaque
service sélectionné :
L'échantillon recruté suivant la technique
d'échantillonnage décrite plus haut a été
regroupé dans une salle libre dans le service.
La séance d'explication à l'attention des
répondants à l'enquête sur les AES, sur les objectifs et le
déroulement pratique de l'enquête à laquelle ils acceptent
de participer a été faite.
Phase de supervision :
Elle s'est déroulée pendant toute la phase de
remplissage du questionnaire. Elle est assurée par l'investigateur
principal. Elle a consisté à suivre le déroulement du
remplissage du questionnaire pour s'assurer qu'il suit bien les
procédures établies, et de résoudre les problèmes
éventuels rencontrés par le personnel et pallier aux
éventuelles ruptures de matériel.
Phase de débriefing :
Cette phase est intervenue à la fin de la descente sur le
terrain des différents investigateurs. Cette phase a servi à la
restitution et l'évaluation du travail de terrain, la mise en commun des
données recueillies et l'organisation de l'analyse des
données.
G. Méthode d'analyse des données
Les données ont été saisies et
analysées avec le logiciel EPI INFO version 3.5.1.Un masque de saisie a
été préalablement élaboré à partir du
logiciel validé par notre directeur d'étude et a servi de matrice
pour la saisie des données. Nous avons procédé à
l'analyse descriptive des données à partir des fréquences
relatives.
H. Les ressources
Notre étude a été supervisée par
la FMSB / l'UY1 et la FM / l'UM1, notamment le programme du DIU de prise en
charge VIH/SIDA. Elle a bénéficié par ailleurs du
financement Contrat de Désendettement et de Développement (D) -
Santé (France). L'Hôpital Régional de Bertoua a pris part
à cette étude principalement dans la phase de collecte.
Ressources humaines :
Notre étude a nécessité :
· Un encadreur sur site en la personne du Directeur de
l'hôpital régional de Bertoua ;
· Deux encadreurs qui sont des enseignants de la FMSB,
chargé du suivi et de la supervision.
· Une équipe de 8 investigateurs principaux
chargés de la collecte des données auprès du
personnel ;
· Un biostatisticien chargé d'aider à
l'analyse des données ;
· Un(e) secrétaire chargé(e) des saisies et
de la reprographie.
Ressources matérielles :
Elles sont répertoriées dans les rubriques
suivantes :
· Matériel de bureau ;
· Laptop, logiciels WORD, EXCEL, EPI INFO, Connexion
Internet, clés USB ;
· Rames de papier : rédaction du protocole,
courriers ;
· Instruments de collecte des données :
grille de questionnaires, formulaire d'information des répondants,
rédaction du mémoire ;
· Blocs notes, chemises cartonnées ;
· Stylos, crayons, gommes, taille crayons, marqueurs
· Reprographie : impression, photocopies,
reliures
· Logistique : véhicule et carburant
· Communication : crédit de communication,
téléphone, internet.
Ressources financières
Voir chapitre budget de l'étude à l'annexe [A2].
Ressources temporelles :
· Nous avons disposé de trois mois pour
réaliser cette étude allant de juillet 2010 à septembre
2010.
CONSIDERATIONS ETHIQUES
Cette étude a été préalablement
validée par la Direction de l'Hôpital Régional de Bertoua
qui abrite le site de la recherche.
Les individus ont clairement été informés
sur les tenants et aboutissants de notre étude avant de donner ou non
leur consentement. La confidentialité par rapport aux informations
recueillies a été respectée (autorisation du directeur en
annexe 5).
RESULTATS ET DISCUSSIONS
IV. RESULTATS et
DISCUSSIONS
1-RESULTATS
Notre échantillon est constitué ainsi de 54.7 %
de femmes et 45.3 % d'hommes. Les tranches de personnel sont constituées
de 4 catégories : infirmiers (66.3 %), techniciens de laboratoire
(12.7 %), médecins (10.5 %) et agents de surface (10.5%).
Tableau II : Répartition
de l'âge professionnel
Age professionnel
|
Effectif
|
Pourcentage(%)
|
[0-5[
|
31
|
33,0
|
[5-10[
|
12
|
12,8
|
[10-15[
|
3
|
3,2
|
[15-20[
|
10
|
10,6
|
[20-25[
|
17
|
18,1
|
[25 et plus [
|
21
|
22,3
|
Total
|
95
|
100,0
|
Nous constatons que les tranches d'âge de [0-5[et [25 et
plus [sont les plus représentées dans l'ordre respectif de 33.0 %
et 22.3 %. La moyenne d'âge professionnel est de 15.83 ans.
TABLEAU III :
Répartition du personnel de l'étude par service
Service
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
ACCUEIL
|
11
|
11.6
|
CHIRURGIE
|
13
|
13.7
|
ENTRETIEN
|
11
|
11.6
|
GYNECOLOGIE
|
9
|
9.5
|
LABORATOIRE
|
12
|
12.6
|
MEDECINE
|
17
|
17.9
|
PEDIATRIE
|
14
|
14.7
|
SPECIALITE
|
8
|
8.4
|
TOTAL
|
95
|
100.0
|
L'hôpital régional de Bertoua compte 190
personnels. Le personnel éligible à notre étude
était de 126. Nous avons eu au total 95 répondants
répartis dans 8 services ; soit un taux de non réponse de 25
%. Ceci a été dû aux congés annuels et/ou
différentes permissions d'absence pour convenance personnelle et
mutations.
TABLEAU IV : Répartition du
personnel par profession
Profession
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
MEDECINS
|
10
|
10.5
|
INFIRMIERS
|
63
|
66.3
|
TECHNICIENS DE LABORATOIRE
|
12
|
12.7
|
AGENT ENTRETIEN
|
10
|
10.5
|
TOTAL
|
95
|
100.0
|
Les infirmiers constituent la majeure partie de notre
échantillon (66.3 %) suivis des techniciens de laboratoire (12.7%).
Tableau V : Fréquence et
Exposition aux AES
Fréquence aux AES
|
Effectif
|
Pourcentage(%)
|
OUI
|
62
|
65.4
|
NON
|
28
|
29.4
|
NE SAIT PAS
|
5
|
5.2
|
TOTAL
|
95
|
100.0
|
Exposition aux AES
|
OUI
|
76
|
80.0
|
NON
|
12
|
12.6
|
NE SAIT PAS
|
7
|
7.4
|
TOTAL
|
94
|
100.0
|
Au regard de ce tableau, nous notons que (65.4 %) de
personnel pensent que les AES sont fréquents. La fréquence et le
risque aux accidents d'exposition au sang sont très élevés
dans notre échantillon : (80.0 %) ont eu au moins un AES.
Tableau VI : Démarche
médico-légale
Eléments de Démarche
Médicolégale
|
Pourcentage (%)
|
BILAN SANGUIN
|
28,4
|
ETABLISSEMENT D'UN CERTIFICAT MEDICAL
|
7,4
|
CONSULTATION MEDICALE
|
11,6
|
VERIFIER COUVERTURE VACCINALE
|
3,2
|
CONSULTATION EN SERVICE INFECTIEUX
|
13,7
|
DECLARATION
|
34,7
|
VACCINATION
|
1
|
TOTAL
|
100
|
![](Analyse-des-connaissances-sur-les-accidents-dexposition-au-sang--cas-de-lhopital-regional-de-B8.png)
Figure 1 : Répartition des AES par
catégorie de personnel
Le personnel de laboratoire est le plus exposé (75%).
![](Analyse-des-connaissances-sur-les-accidents-dexposition-au-sang--cas-de-lhopital-regional-de-B9.png)
Figure 2 : Répartition des AES par
service
Nous constatons que les services de chirurgie (92.3%) et de
gynéco-obstétrique (88.3%) sont les plus exposés aux
AES.
Les déclarations occupent un pourcentage de 34.7 % de
tous les autres éléments médicolégaux, suivi du
bilan sanguin 28.4%. Ce taux nous parait assez faible car la procédure
médico-légale n'est pas bien connue de tous.
![](Analyse-des-connaissances-sur-les-accidents-dexposition-au-sang--cas-de-lhopital-regional-de-B10.png)
Figure 3 : Pourcentage d'usage des antiseptiques
après une piqure accidentelle.
On note un taux élevé de 74 % d'utilisation de
l'eau de javel comme antiseptique dans notre hôpital.
2- Analyse des connaissances et facteurs de risques aux
AES
Tableau VII : Items de connaissances
et facteurs de risque aux AES
Item
|
médecins
|
infirmiers
|
Techniciens de laboratoire
|
Agents entretien
|
TOTAL
|
a. Quelles sont d'après vous les maladies à
risque de contamination lorsque vous êtes exposé au
sang ?
|
SIDA
|
100.0
|
100.0
|
100.0
|
100.0
|
100.0 (95)
|
HEPATITE
|
100.0
|
84.1
|
100.0
|
60.0
|
85.3 (81)
|
EBOLA
|
0.0
|
12.7
|
33.3
|
0.0
|
14.7 (14)
|
PALUDISME
|
20.0
|
17.5
|
16.7
|
0.0
|
13.7 (13)
|
TUBERCULOSE
|
0.0
|
6.3
|
0.0
|
10.0
|
5.3 (5)
|
b. Quel est le soin immédiat le plus
approprié après une piqûre
accidentelle (AES)?
|
DAKIN
|
20.0
|
0.0
|
0.0
|
0.0
|
2.1 (2)
|
EAU DE JAVEL
|
60.0
|
77.8
|
91.7
|
40.0
|
73.7 (70)
|
ALCOOL
|
0.0
|
9.5
|
0.0
|
30.0
|
9.5 (9)
|
LAVAGE SIMPLE
|
10.0
|
3.2
|
8.3
|
0.0
|
4.2 (4)
|
NE FAIT RIEN
|
10.0
|
9.5
|
0.0
|
30.0
|
10.5 (10)
|
c. Par comment reconnaissez-vous la gravité de
l'accident(AES) ?
|
PROFONDEUR DE LA BLESSURE
|
20.0
|
20.6
|
25.0
|
30.0
|
22.1 (21)
|
ETAT VACCINAL DE L'EXPOSE
|
0.0
|
4.8
|
0.0
|
30.0
|
6.3 (6)
|
GRAVITE DE L'INFECTION CHEZ LE PATIENT SOURCE
|
20.0
|
42.9
|
25.0
|
10.0
|
34.7 (33)
|
TYPE DE MATERIEL
|
30.0
|
23.8
|
33.3
|
20.0
|
25.3 (24)
|
AUTRES
|
30.0
|
7.9
|
16.7
|
10.0
|
11.6 (11)
|
d. Suite à un accident d'exposition au sang est
ce que vous recherchez l'état sérologique du
patient ?
|
OUI
|
80.0
|
92.1
|
83.3
|
0.0
|
80 (76)
|
NON
|
20.0
|
6.3
|
16.7
|
40.0
|
12.6 (12)
|
INDETERMINE
|
0.0
|
1.6
|
0.0
|
60.0
|
(7)
|
e. Quel est l'élément primordial de la
démarche médico-légale à suivre à
l'installation d'un accident d'exposition au sang ?
|
BILAN SANGUIN
|
10.0
|
33.3
|
33.3
|
10.0
|
28.4 (27)
|
CERTIFICAT MEDICAL
|
20.0
|
6.3
|
0.0
|
10.0
|
7.4 (79)
|
CONSULTATION MEDICAL
|
10.0
|
4.8
|
16.7
|
50.0
|
11.6 (11)
|
VERIFIER COUVERTURE VACCINALE
|
0.0
|
4.8
|
0.0
|
0.0
|
3.2 (3)
|
CONSULTATION EN INFECTIOLOGIE
|
0.0
|
19.0
|
8.3
|
0.0
|
13.7 (13)
|
DECLARATION
|
60.0
|
30.2
|
41.7
|
30
|
34.7 (33)
|
VACCINATION
|
0.0
|
1.6
|
0
|
0
|
11 (1)
|
f. Est-ce que vous encapuchonnez les aiguilles
après usage ?
|
OUI
|
60.0
|
71.4
|
33.3
|
30.0
|
61.1 (61)
|
NON
|
30.0
|
27.0
|
66.7
|
40.0
|
33.7 (32)
|
INDETERMINE
|
10.0
|
1.6
|
0.0
|
30.0
|
(5)
|
g. Avez-vous l'habitude de vous protéger lors des
soins souillés ? (par exemple les gants) .
|
OUI
|
80.0
|
84.1
|
100.0
|
10.0
|
87.4 (83)
|
NON
|
20.0
|
11.1
|
0.0
|
0.0
|
9.5 (9)
|
INDETERMINE
|
0.0
|
4.8
|
0.0
|
0.0
|
3.1 (3)
|
h. Y a t il une prophylaxie post accident d'exposition au
sang si contact avec un patient
séropositif ?
|
VHC
|
0.0
|
0.0
|
0.0
|
0.0
|
0.0 (0)
|
VHB
|
0.0
|
0.0
|
0.0
|
0.0
|
1.1 (1)
|
VIH
|
80.0
|
67.7
|
90.9
|
30.0
|
67.7 (63)
|
NE SAIT PAS
|
20.0
|
30.6
|
9.1
|
70.0
|
31.2 (29)
|
i. Y a t il un protocole à suivre dans votre
service lors d'un AES ?
|
OUI
|
50.0
|
51.6
|
50.0
|
40.0
|
50.0 (47)
|
NON
|
50.0
|
46.8
|
33.3
|
50.0
|
45.7 (43)
|
NE SAIT PAS
|
0.0
|
1.6
|
16.7
|
10.0
|
(4)
|
j. quel est l'élément primordial de la
démarche médicolégale à suivre à
l'installation d'un AES ? (cocher une seule réponse)
|
OUI
|
80.0
|
92.1
|
83.3
|
0.0
|
80.0 (76)
|
NON
|
20.0
|
6.3
|
16.7
|
40.0
|
12.6 (12)
|
NE SAIT PAS
|
0.0
|
1.6
|
0.0
|
60.0
|
7.4 (7)
|
k quel est l'élément primordial de la
démarche médicolégale à suivre à
l'installation d'un AES ? (cocher une seule réponse)
|
BILAN SANGUIN
|
10.0
|
33.3
|
33.3
|
10.0
|
|
CERTIFICAT MEDICAL
|
20.0
|
6.3
|
0.0
|
10.0
|
|
CONSULTATION MEDICAL
|
10.0
|
4.8
|
16.7
|
50.0
|
|
SA COUVERTURE VACCINALE
|
0.0
|
4.8
|
0.0
|
0.0
|
|
CONSULTATION EN INFECTIOLOGIE
|
0.0
|
19.0
|
0.0
|
0.0
|
|
DECLARATION
|
60.0
|
30.2
|
41.7
|
30.0
|
|
ACCINATION
|
0.0
|
1.6
|
0.0
|
0.0
|
|
l. Personnel à risque de piqure par les
aiguilles
|
OUI
|
60.0
|
71.4
|
33.3
|
30.0
|
|
NON
|
30.0
|
27.0
|
66.7
|
40.0
|
|
NE SAIT PAS
|
10.0
|
1.6
|
0.0
|
30.0
|
|
m. Maladies à risque de contamination lors
d'installation d'AES par le personnel
|
SIDA
|
100.0
|
100.0
|
100.0
|
100.0
|
100 (95)
|
HEPATITES
|
100.0
|
84.1
|
100.0
|
60.0
|
85.3 (81)
|
EBOLA
|
20.0
|
12.7
|
33.3
|
0.0
|
14.7 (14)
|
PALUDISME
|
0.0
|
17.5
|
16.7
|
0.0
|
13.7 (13)
|
TUBERCULOSE
|
0.0
|
6.3
|
0.0
|
10.0
|
5.3 (5)
|
![](Analyse-des-connaissances-sur-les-accidents-dexposition-au-sang--cas-de-lhopital-regional-de-B11.png)
La quasi-totalité du personnel est sensibilisée
sur le risque de contamination par le sida et les hépatites.
Il se dégage de ce tableau que les répondants
ont une connaissance de risque de contamination vis-à-vis du SIDA (100
%), hépatites (85.3 %) et ébola (14.7 %).
L'eau de javel (73.7 %) reste l'antiseptique le plus
disponible dans notre hôpital.
En principe l'évaluation de la gravité d'un AES
dépend fortement de la profondeur de la blessure (22.1 %). Les autres
éléments secondaires sont cités à savoir :
état vaccinal 6.3 %, type de matériel en cause (25.3 %),
gravité de l'infection chez le patient source (34.7 %) et autres (11.6
%).
Aucun agent d'entretien ne recherche l'état
sérologique du patient source et (60.0 %) ne savent pas ce qu'il faut
faire.
Aucun agent d'entretien n'a
recherché la sérologie du patient source après
l'installation d'un AES, suivi des médecins 80.0 %, les technicien de
laboratoire (83.3 %) et les infirmiers (92.1 %) qui recherchent la
sérologie du patient source.
Nous constatons que (61.1%) du personnel encapuchonnent les
aiguilles contre (33.1 %) qui ne le font pas. (87.4 %) du personnel se
protège pendant les soins.
La prophylaxie post exposition existe pour le VIH à
(67.7 %) est quasiment rare pour les hépatites et autres maladies.
Il se dégage que (50.0 %) répondent qu'ils ont
un protocole sur le VIH exclusivement disponible dans leur service. S'il existe
il n'est pas affiché.
Nous constatons que : (92.1 %) infirmiers, (83.3 %) de
techniciens de laboratoire, (80.0 %) médecins et aucun agent d'entretien
de mande l'état sérologique des patients après exposition
aux AES.
On note que les agents d'entretien (30.0 %), les infirmiers
(30.2 %), les techniciens de laboratoire (41.7 %) et les médecins (60.0
%) font les déclarations d'installation d'accidents d'exposition au
sang.
Nous constatons que le personnel suivant : les
médecins (60.0 %, les infirmiers (71.4 %), les techniciens de
laboratoire (33.3 %) et les agents d'entretien (30.0 %) ont de la chance de
n'être pas sujet aux piqures d'aiguilles.
Nous notons que tout le personnel reconnait le risque de
contamination par accident du VIH et (60.0 %) pour les hépatites.
Les tranches d'âge de]0- 5] et] 15et plus] sont plus
exposées aux risques des piqures.
2- DISCUSSIONS
La majorité des répondants se trouvent dans les
services de médecine (17.9 %) comparativement à la chirurgie
(13.7 %) et le laboratoire (12.6 %). Cette situation justifie la
disponibilité et de l'intérêt de la question pour ces
derniers.
Il est apparu que les tranches d'âge de]0-5] et] 25et
plus] représentent la majorité respectivement (33.0 %) et (22.3
%). Ceci explique le fait que le personnel de santé est vieillissant et
l'Etat venait de recruter le personnel au ministère de la santé
publique.
Notre enquête montre que les infirmiers
représentent 66.3 % et 12.7 % de techniciens de laboratoire. La
prédominance de cette catégorie de personnel explique combien
elle est impliquée dans les soins et aux risque d'accidents d'exposition
au sang.
Le travail présenté est une étude
transversale basée sur un questionnaire regroupant les données
sur les individus, il est semblable à l'étude
réalisée par BENALI et al 2009) [15].
Notre enquête a montré que le personnel
avait des connaissances théoriques insuffisantes sur les AES
malgré le fait que 65.4 % reconnaissent la fréquence de risque.
Cependant au vue des attitudes de certains : 61.1 % du personnel
encapuchonne les aiguilles et 5.3 % ne savent pas ce qu'il faut faire. Une
franche du personnel affirme ne peut pas avoir de protocole dans leur service
45.7 %.
La grande majorité des répondants affirme
utiliser les gants lors de soins souillés 87.4 %. La procédure de
notification des AES échappe à la plupart : 34.7 % font la
déclaration d'accident et 22.1 % reconnaissent la gravité d'un
accident d'exposition au sang.
Les aiguilles et les seringues utilisées devraient
être jetées immédiatement, sans les recapuchonner, dans des
collecteurs étanches et résistants à la perforation,
ceux-ci devant être fermés, scellés et détruits sans
être complètement pleins. Le risque d'AES par les piqures
d'instruments souillés de sang est disproportionnellement
distribué au sein de notre échantillon : infirmiers (71.4
%), médecins (60.0 %), agent d'entretien (30.0 %) et techniciens de
laboratoire (33.3 %). Ce taux est faible chez les agents d'entretien parce
qu'ils portent les gants rigides de protection et les bottes. Il est aussi
établi que les infirmiers sont touchés à (66.1.0%), les
techniciens de laboratoire (75.0 %), les médecins (60.0 %) et les agents
d'entretien (50.0 %).
Les techniciens de laboratoire manipulent le sang, les
substances et matériel souillés de sang à longueur de
journée. Des agents d'entretien travaillant sur les déchets
hospitaliers, 50.0 % sont moins exposés si et seulement si ces derniers
sont disposés dans des conditions réglementaires.
Il est apparu qu'une partie du personnel était plus
soumis au risque d'AES que d'autres : le personnel de laboratoire court le
risque le plus élevé 75.0 % par rapport aux autres services. Le
personnel médical appréhende mieux la notion de démarche
médico-légale.
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
V. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Le personnel soignant est quotidiennement exposé au
risque de contamination virale, en particulier les virus de l'hépatite b
ou C et du SIDA. Dans les années 80, les « Centres
for Disease Control » ont élaboré des
précautions standards (PS) devant être appliquées pour tout
acte de soin afin de protéger le personnel soignant des risques de
contact avec les liquides biologiques et notamment le sang, dans le but de
prévenir d'éventuelles contaminations accidentelles. Une
enquête de terrain a été menée afin de connaitre la
situation des accidents d'exposition au sang chez le personnel administrant les
soins. Pour ce faire nous avons recherché les mécanismes mise en
cause dans les accidents d'exposition au sang. En fait nous avons relevé
que les AES sont très fréquents (71.6 %), la reconnaissance de la
gravité des AES est très faible (21.1 %). Toutes les tranches
d'âge professionnel sont touchées plus particulièrement
A partir des observations
faites au cours de notre étude, nous faisons les recommandations
suivantes :
ü Au ministère de la santé publique
- Créer et mettre sur pied un service de lutte contre
les infections nosocomiales et les accidents professionnels ;
- mettre des procédures à suivre et instaurer
des modules de formation en matière de santé et
sécurité au travail ;
- élaborer et distribuer les directives nationales sur
la sécurité des soins ;
- Nos résultats sont valables seulement à l'HRB.
A ma connaissance une telle étude n'ayant pas encore été
menée, il serait souhaitable que de telles études soient
étendues sur le plan national.
ü A l'hôpital
- Mettre sur pied un comité hospitalier de
sécurité et de santé au travail, ramifié à
tous les services ;
- Donner une formation sur les risques professionnels et
sécuritaires, et mettre à disposition du matériel de
sécurité et de protection ;
- Concevoir des techniques de gestion des ressources humaines,
matérielles et infrastructures rationnelles afin d'éviter tout
accident.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
VI. REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
[1]: SOGOE- MOSES C.et al-Risks to health
care workers in developing countries. N Engl J Med 2001 ; 345: 538-41.
[2] : Vanessa VILLAFRANCA- La
Prévention des Risques professionnelles à l'hôpital :
pour une politique de promotion de la santé au travail. Mémoire
l'ENSP-2006 ; 14-30.
[3]: l'aide soignant- février 2004,
n°54, p 13
[4]: PRÜSS-ÜSTÜN A, RAPITI E, UTIN Y-
Estimation of the global burden disease attributable to contaminated sharps
injuries among health_care workers. Am J Ind Med 2005; 48:
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[16] Directives conjointes OIT/OMS sur les
services de santé et le VIH/SIDA, 2005 - 62
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Initiative « World Alliance for Patient
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[18] «Best infection control practises for
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Bulletin de l'Organisation Mondiale de la santé 2003, vol.
81(7),http://www.who.int/bulletin/volume/81/7/Hutin0703.pdf.
[19] World Alliance for Safety Patient.
Disponible sur http://www.who.int/
ANNEXES
VII. ANNEXES
1-NOTE A L`ATTENTION DES REPONDANTS
Dans le cadre de notre formation en vue de l'obtention du
« diplôme Inter Universitaire de Prise en Charge
VIH/SIDA », nous sommes appelés à produire un
mémoire de fin d'étude. Ainsi, nous nous sommes proposés
de conduire une recherche « Analyse des connaissances sur les
AES : Cas du personnel de l'Hôpital Régional de
Bertoua ».
Nous sollicitons votre contribution pour la réalisation
de ce travail et nous vous prions de bien vouloir répondre aux questions
proposées ci-dessous soit en cochant seulement la ou les case(s)
correspondant à la bonne réponse soit en rédigeant sur les
lignes réservées à cet effet.
Nous vous rassurons de son anonymat que les réponses
données sont strictement confidentielles et qu'elles ne pourront vous
causer aucun préjudice.
Merci pour votre collaboration
QUESTIONNAIRE DE RECHERCHE
Fiche de collecte N°----------
IDENTIFICATION N° ------------ SERVICE UTILISATEUR
-------------------------------------
1- GENRE : MASCULIN
FÉMININ
2- AGE
PROFESSION : MÉDECIN INFIRMIER
TECHNICIEN LABO AGENT ENTRETIEN
A QUELLE TRANCHE D'ÂGE PROFESSIONNEL APPARTENEZ-VOUS ?
[0- 5 ANS] : ] 5- 10 ANS]
] 10- 15 ANS]
] 15- 20 ANS] ] 20- 25 ANS]
] 25 ANS ET +]
3- Fréquence des AES
D'après vous les accidents d'exposition au sang sont ils
fréquents ?
Sont fréquents ne sont pas fréquents Ne
sait pas
Avez-vous déjà été sujet à un
accident d'exposition au sang ?
Oui Non Ne sait
pas
4- Quelles sont d'après vous les maladies à
risque de contamination lors d'installation d'un accident d'exposition au
sang ? (Cocher les bonnes réponses exclusivement).
Tétanos Hépatites
SIDA
Tuberculose Paludisme Ebola
Rougeole Scabiose
Aucune des maladies
5- Quel est le soin immédiat le plus
approprié après une piqûre accidentelle (AES) ?
Dakin Eau de Javel Alcool
Nettoyage au chiffon
Lavage simple Ne fait rien
6- Par comment reconnaissez-vous la gravité de
l'accident(AES) ?
Profondeur de la blessure
Etat vaccinal de l'exposé
Gravité de l'infection chez le patient source
Type de matériel en cause
Autres à
préciser_______________________________________________________
7- Suite à un accident d'exposition au sang est ce
que vous recherchez l'état sérologique du
patient ?
Oui
Non
Indéterminé
8-Quel est l'élément primordial de la
démarche médico-légale à suivre à
l'installation d'un accident d'exposition au sang ? (cocher une seule
réponse).
Etablissement d'un certificat médical
Vérifier sa couverture vaccinale
Déclaration
Consultation en service infectieux
Vaccination
Bilan sanguin
Consultation médicale
9-Est-ce que vous encapuchonnez les aiguilles
après usage ?
Oui
Non
Indéterminé
10-Avez-vous l'habitude de vous protéger lors des
soins souillés ? (par exemple les gants).
Oui
Non
Indéterminé
11-Y a t il une prophylaxie post accident d'exposition
au sang si contact avec un patient
séropositif ?
Pour le VHC
Pour le VHB
Pour VIH
Ne sait pas
12-Y a t il un protocole à suivre dans votre
service lors d'un AES ?
Oui
Non
Ne sait pas
13-Croyez vous qu'il y a les moyens nécessaires
dans votre service pour la prévention des risques d'AES ?
Oui
Non
Ne sait pas
2 - LETTRE D'INFORMATION DU
PARTICIPANT
TITRE : Analyse des connaissances sur
les accidents d'exposition au sang : cas du personnel de l'hôpital
régional de Bertoua.
SUPERVISEUR : Pr Dora MBANYA
DIRECTEURS : Dr NGUEFACK TSAGUE, Dr YELE
FLAVIAN BEAUNET
INVESTIGATEUR PRINCIPAL : KENTSA
MICHEL
- OBJECTIFS : Contribuer à
la réduction des contaminations par les accidents d'exposition au sang
à l'hôpital régional de Bertoua au sein du personnel
administrant les soins.
- PROCEDURE : Cette étude se
déroule sur une période de 3 mois pendant laquelle les
participants doivent être disposé à :
Répondre au questionnaire de recherche
proposé
Donner des renseignements ou remplir la fiche de
questionnaire permettant de mettre en évidence tous les
éléments contribuant aux accidents d'exposition au sang
Toute personne contactée est libre d'accepter de
participer ou pas à l'étude. Elle est également libre de
retirer son accord à n'importe quel moment de l'étude si elle
estime n'avoir pas été bien renseignée.
CONFIDENTIALITE : Elle sera
assurée par la non attribution de code aux répondants. Les
résultats ne seront utilisés qu'à des fins scientifiques
et dans le strict respect du secret professionnel.
ASPECT FINANCIER : La décision de
participer est volontaire et aucun payement n'est exigé du participant
ni pour la collecte, ni pour l'analyse des échantillons.
RISQUES ET INCONFORT : Aucun inconvénient n'a
été relevé à part le temps consacré au
questionnaire.
FORMULAIRE DE CONSENTEMENT ECLAIRE
Je soussigné Mr/Mme-----------------------------avoir
reçu et compris toutes les informations contenues dans la lettre
d'information. Par conséquent, j'accepte sana aucune contrainte ma
participation à cette étude et me réserve le droit d'y
renoncer à quelque moment que ce soit en cas de préjudice ou de
désagrément observé.
Signature fait à Bertoua le, -----------
3-BUDGET DE L'ETUDE
Tableau VIII : Plan du budget
ARTICLES
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NOMBRES
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PRIX UNITAIRE
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TOTAL
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Rame de papier
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4
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3000
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12 000
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CD
|
3
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1000
|
3 000
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Clés USB
|
2
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30000
|
60 000
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Recherche Internet et bibliographie
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forfait
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50 000
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Saisie, tirage et photocopie
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forfait
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50 000
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Analyse statistique
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forfait
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100 000
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Atelier de formation des investigateurs
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10*2
|
5000
|
100 000
|
Communication et logistique
|
forfait
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50 000
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Petit matériel
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forfait
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25000
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Déplacements et imprévus
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10%
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100 000
|
TOTAL
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650 000
|
4-EXECUTION DU TRAVAIL
TABLEAU IX : Plan d'exécution
du travail
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S0
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S1
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S2
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S3
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S4
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S5
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S6
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S7
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S8
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S9
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Rédaction du protocole
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· · Préparation du matériel de travail
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· · Laboratoire
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· Chirurgie
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· Pédiatrie
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· Accueil
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· Médecine
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· Spécialités
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· Gynéco-obstétrique
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· personnel de surface
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· Analyse des données
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· · Rédaction du mémoire
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· · · 5-ERRATA
![](Analyse-des-connaissances-sur-les-accidents-dexposition-au-sang--cas-de-lhopital-regional-de-B12.png) ![](Analyse-des-connaissances-sur-les-accidents-dexposition-au-sang--cas-de-lhopital-regional-de-B13.png)
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