ELEMENTS REMARQUABLES DE PHYSIQUE
CONTEMPORAINE
&
OSTÉOPATHIE BIODYNAMIQUE
SOMMAIRE ( retour au sommaire
^)
Introduction
I./Bases physiques
A./ La dynamique de l'ordre
structurel et fonctionnel
1./ Expansion - compression,
conséquence de la gravité.
2./ La spirale, conséquence de la
gravité.
3./ L'auto-organisation des fluides,
conséquence de la gravité.
4./ L'auto-organisation chimique.
B./ La nature de la
matière
Un théorie de
l'information
C./ Etude d'un Phénomène
quantique, l'électromagnétisme.
1./ Le phénomène ondulatoire
2./ La lumière.
3./ Description du phénomène
électromagnétique
a./ Champs électriques et
magnétiques
b./ L'onde
électromagnétique
4./ Interaction du phénomène
quantique avec des tissus biologiques
a./ La transition
énergétique
b./ Phénomènes
électromagnétiques naturels
c./ Phénomènes
électriques et magnétiques artificiels
d./ Le Laser
e./ Le chaos, facteur
d'organisation
II./Bases physiologiques de la médecine
quantique
A./La physique du vivant
B./ La puissance
électromagnétique du corps
Une homéostasie
bioélectromagnétique
a./ Le pouvoir de réfraction du
corps
b./ L'apport des traditions
d'Extrême Orient
C./ Les états méta-stables au
sein du vivant.
D./Bases physiologiques du diagnostic
fonctionnel AMSAT
1./ L'état colloïdal
2./ Représentation de l'état
colloïdal par l'AMSAT
E./Bases physiologiques de la thérapie
par micro-résonance
III./ Bases anatomo-physiologiques de
l'ostéopathie.
A./ Le schéma stillien
1./ les fluides vitaux
2./ Le tissu conjonctif
3./ le concept unitaire de la
maladie
B./ L'exercice palpatoire en
ostéopathie
1./ Le mouvement inhérent
2./ L'homéostasie
mécanique
3./ La bioénergie
C./ Quelque chose se passe
La compression a un point d'appui.
D./Le modèle biodynamique
introduction au modèle pédagogique
de James Jealous
a./Faits embryologiques en faveur d'une
dynamique organisatrice.
b./Les fluides vitaux à la
lumière des considérations biodynamiques.
c./ De la biomécanique à
la biodynamique.
d./ Les différentes
manifestations du Souffle de Vie
e./ Les différents états
d'esprit du praticien
IV./ Analyse conceptuelle
Conclusion
ANNEXES
Glossaire
Liste des illustrations
Liste de références
BIBLIOGRAPHIE
Dieu se manifeste dans la matière, le mouvement et
l'esprit.
Étudiez soigneusement ces manifestations.
(A.T. Still)
Introduction^
La physique* contemporaine évolue actuellement
en étudiant la Nature plus globalement. C'est une approche
systémique qui est familière pour l'ostéopathe. Aussi, une
étude de plusieurs notions physiques traitant de la nature de la
matière, du mouvement, voire de l'esprit nous permettrons de suivre le
conseil donné par Andrew Taylor Still en ouverture. Pour lui, c'est Dieu
qui se manifeste ainsi dans son rôle de Grand architecte de
la Nature. Nous étudierons donc les interactions qu'entretien ce
« Créateur » hypothétique avec les objets de
la Nature à la Lumière des connaissances actuelles. La
médecine quantique sera le lien privilégié car elle
utilise un outil courant de nos jour, le LASER. L'explication des bases
physiques qui impliquent ce phénomène et son mode d'utilisation
en médecine nous feront entrer de plein pied dans le monde de la
physique contemporaine. Ces pages seront un peu ardues. Ces
éléments seront néanmoins nécessaires à une
bonne compréhension de l'anatomie vivante chère aux
ostéopathes.
Nous aborderons l'interaction qui lie une onde à la
matière. C'est le concept du quantum*1(*) (des quanta), la
quantité minimale d'énergie pouvant être émise,
propagée ou absorbée2(*) en physique. Un état quantique définit
le moment où cette interaction est imperceptible, la dualité
ondes/particules élémentaires de matière n'existe plus,
c'est un état quantique de non-dualité, bref, quelque chose se
passe. Par ces bases physique appliquées à la médecine,
les quanta de lumière appelés photons*, peuvent
rétablir la santé. Cette médecine photonique soutient la
lumière qui nous constitue grâce aux LASER de très faible
puissance. Ils mettent en résonance* les photons du corps. La
synchronisation de ces biophotons entraîne une auto-régulation du
système en accord avec le concept quantique3(*). Depuis une cinquantaine
d'années, des similitudes entre le concept quantique et la pratique
ostéopathique sont évoquées4(*). Pour notre part, c'est ce phénomène de
résonance en médecine quantique qui a initié ce
mémoire d'analyse conceptuelle.
Le concept de résonance existe en
ostéopathie*. Différentes techniques entraînent une
certaine résonance comme la technique harmonique5(*) ou celles qui provoquent le
point tranquille (still-point*) où quelque chose se
passe, elles sont suivies d'une auto-régulation. L'étude de
la médecine quantique peut permettre aux ostéopathes de mieux
comprendre la capacité d'auto-régulation propre aux
systèmes biologiques.
Le plan du mémoire permet de garder à l'esprit
le concept quantique afin d'aborder le concept ostéopathique, issu du
XIX ème siècle, à la lumière de la physique
contemporaine :
· Le chapitre I introduit les bases
physiques. Nous aborderons ainsi un des débats actuels de la physique :
expliquer l'interaction entre la gravité* et les systèmes
biologiques. Ensuite, une étude de la lumière et du laser nous
permettra de bien comprendre les bases physiologiques de la médecine
quantique. Ce chapitre se clôturera par une présentation de la
théorie du chaos* issue de la physique de systèmes
complexes. Elle rend compte d'une partie importante des
phénomènes naturels dont l'effet Laser.
· Le chapitre II est consacré
à la médecine quantique. L'aspect technique sera
évoqué par la présentation d'un appareil de diagnostique
fonctionnel, l'AMSAT et d'un appareil de thérapie par
micro-résonance, le Cromostim.
· Le chapitre III porte sur
l'ostéopathie et sur le phénomène ressenti durant la
pratique, le point tranquille ou still-point. C'est pourquoi
l'ostéopathie biodynamique s'impose à notre analyse puisqu'elle
décrit la pratique que Sutherland avait à l'époque
1948-1954. Il décrivait ce phénomène comme une
transmutation* de la matière.
· Le chapitre IV présente
l'analyse conceptuelle. Nous verrons que c'est la physique des systèmes
complexes, dont la théorie du chaos, qui réunit les concepts
quantique et ostéopathique.
Par ce mémoire d'analyse conceptuelle, nous
espérons comprendre, un peu mieux, comment marche
l'ostéopathie.
I. /Bases physiques6(*)^
A. / La dynamique de l'ordre structurel et fonctionnel
L'attraction gravitationnelle et la rotation de la Terre nous
donnent un poids : nous sommes compressés vers le sol, la chute supprime
cet effet. Les organismes vivants sont organisés depuis toujours autour
de champs* d'actions tels que la gravité terrestre. La
géométrie d'un objet et sa masse conditionnent le champ qu'il
manifeste. Un objet de forte densité implique un champ puissant
même s'il est petit. Les sources de gravitation* sont donc les
masses* denses de l'univers qui, comme un grondement lointain sous
l'eau, modifient l'espace-temps* grâce à des ondes*
gravitationnelles7(*) .
La relativité générale explique les
courbures de l'espace-temps dues à la gravitation. Ces
géodésiques* (illustration 1) dues à une chute
translatoire de la matière sur elle-même expliquent l'ambiance
macroscopique. Elles n'expliquent pas les effets de la gravitation au niveau
biologique. Des mathématiciens tentent cependant d'y parvenir. Emile
Pinel, contemporain d' Einstein, a modélisé 3 champs d'actions
qui pourraient régir la cellule.
Illustration 1 : Formation
des géodésiques dues à la chute translatoire d'un corps
dans la matrice de l'espace-temps. Source : Pour la science, les
génies de la science, n°11.
L'étude de l'ordre naturel imprimé par la
gravité aux systèmes biologiques est difficile d'accès
car, à ce niveau, elle est infime par rapport aux forces
électrodynamiques régies par la mécanique quantique. Les
scientifiques n'expliquent pas encore pourquoi cette interaction* est si
faible. Or, comme le démontrent les études en impesanteur
réalisées sur les astronautes, la pesanteur opère au
niveau cellulaire8(*).
C'est principalement l'absence de pesanteur qui perturbe leur
physiologie et les processus cognitif* puis la
neuro-plasticité*. L' impesanteur entraîne des
symptômes physiques qui ressemblent aux effets du vieillissement
(ostéoporose, calcification des tissus mous) ainsi qu'une augmentation
des caries. La pesanteur servirait, physiologiquement, à la
densification du corps. A l'échelle submillimétrique,
l'étude de la gravité est donc difficile mais possible dans
l'espace, en micro-gravité.
Il existe d'autres voies de recherches sur Terre pour
objectiver les gravitons, quanta de la gravitation. Des projets pharaoniques se
mettent en place, pour traquer le graviton et prouver son existence grâce
à des accélérateurs à particules, ils devraient
aboutir d'ici 10 ans. C'est une théorie quantique des états de
mouvement d'objets élastiques à une dimension 9(*) qui s'élabore
actuellement. En effet, le principe d'inertie expliquant qu'une une
accélération s'imprime à un mobile doit muter pour coller
à la réalité quantique dans laquelle nous vivons. D'autres
modèles physiques permettent d'étudier la gravité
grâce à des analogies à l'hydrodynamique. Si cette analogie
à l'hydrodynamique se confirme, c'est un renouveau, cent ans
après son abandon, de la notion d'éther 10(*).
Bref, l'évolution de notre conscience de la gravitation
doit passer par une évolution de nos conceptions
géométriques de l'espace-temps. En effet, elles n'ont pas suivi
le modèle quantique. Dans la théorie quantique, il est plus
important de considérer l'onde qui matérialise le point et non
l'inverse. C'est l'objet de la géométrie non-commutative
initiée par Alain Conne, professeur de mathématique à l'
Institut de Hautes Études Scientifiques11(*). Elle permet de modéliser la dynamique de la
matrice spatio-temporelle dans le concept quantique. On ne peut commuter des
fonctions (des actions, des verbes) mais on peut commuter des points (des
noms).
Le géométrie non-commutative nous permet de
décrire le principe d'incertitude de la mécanique quantique : la
mesure du mouvement d'une particule ne se commute pas avec la mesure de sa
position. Il y a forcément discrimination.
Cette géométrie est l'environnement naturel des
fractales que nous allons voir maintenant.
1./ Expansion - compression,
conséquence de la gravité^
La complexité de la distribution de la matière
dans l'univers limite les physiciens pour établir une
modélisation théorique, mathématique et physique. Einstein
assimila l'univers à un fluide parfait. Dès lors deux forces
s'opposent, une compression gravitationnelle centripète face à
une expansion centrifuge. La conception statique de la nature est
remplacée par une conception dynamique entre ces deux forces. Celles-ci
créent des champs d'actions au sein de la matière. Le champ
gravitationnel entraîne un mouvement de rétraction, il limite
l'expansion désordonnée du fluide. Ainsi, l'espace-temps (le
contenant) et la matière (le contenu) peuvent être
assimilés à un seul et même fluide.
La modélisation théorique de l'univers - fluide
homogène - peut ainsi être considéré comme un
système mécanique à un degré de liberté.
Ainsi, l'univers en expansion s'ordonne en une géométrie dite
fractale grâce à la gravité12(*).
Les fractales* sont les conformations
géométriques que l'on peut voir sur un chou romanesco
(illustration 2). Cet ordre structurel et fonctionnel est
ubiquitaire dans la nature, on les retrouve au niveau des agrégats
atomiques jusqu'aux galaxies. Il résulte d'une auto-similarité
à n'importe quelle échelle d'observation. Le zoom en
avançant ou en reculant donne toujours la même image. Ceci est du
au fait que cette géométrie utilise des dimensions non
entières ( ni 1 ou 2 ou 3 mais 1,58 par exemple).
Illustration 2 : Le chou romanesco en expansion
est un exemple de géométrie fractale,
source : http://masciulli.free.fr/albumchoux.html8
Pourquoi la Nature prend-elle cet aspect si souvent ? Comme
les villosités qui forment la paroi interne de l'intestin ou la
distribution de l'arbre bronchique, cette géométrie assure le
meilleur contact entre une surface et un volume. Le fractionnement de
l'espace-temps garantit le plus grand nombre d'échanges simples
s'ordonnant en systèmes complexes à long terme13(*). De plus, les fractales
permettent d'assouplir la notion de dimension qui est subjective.
2./ La spirale, conséquence
de la gravité. ^
Revenons à la chute translatoire de la matière
sur elle même. Cela entraîne une spirale, c'est aussi un
phénomène d'organisation de la matière qui peut
s'expliquer par la gravité.
Pour la Terre, c'est le soleil qui nous entraîne dans
une spirale résultant d'un mouvement créateur14(*) : le big- bang. Le souffle de
l'explosion primordiale entraîne une expansion universelle de la
matière. La pesanteur désordonnée entre le centre de
gravité et la périphérie d'une masse crée des
spirales ou vortex. Le vortex garantit la pérénité de
certains systèmes. Il est horaire dans l'hémisphère sud,
anti-horaire dans l'hémisphère nord et inexistant sur
l'équateur.
3./
L'auto-organisation des fluides, conséquence de la
gravité.^
L'auto-organisation est une constante de la nature. C'est un
processus évolutif auto-entretenu par des phases
désordonnées ou chaotiques. La gravité imprime un ordre
grâce à son interaction avec les fluctuations de densité et
de composition des fluides. (illustration 3) Le quantum de la
gravité est actuellement l'objet de nombreuses recherches :
l'interaction ondes gravitationnelles/matière pourrait être
expliquée par des échanges discontinus de gravitons.
Illustration 3 : un champ externe organise une
solution de micro-tubules. C'est une manifestation de la gravité. Source
: LA RECHERCHE.
4./ L'auto-organisation chimique
^
Ce phénomène a été
formalisé, au niveau thermodynamique, par le prix Nobel de chimie, Ilya
Prigogine15(*). Le moteur
thermodynamique de l'auto-organisation est la dissipation de l'énergie
par le système. Les périodes de déséquilibre dans
un cycle (ou les zones de frottements dans un mécanisme), alimentent en
énergie gratuite les réactions chimiques. Ainsi, le chaos serait
une source inépuisable d'énergie pour les systèmes
complexes. La répartition périodique sur le pelage du
Zèbre (illustration 4) résulte de ce
phénomène de réaction-diffusion
déséquilibré entre 2 molécules
opposées-complémentaires : la première s'active elle
même ainsi que son opposée et l'autre ralentie la
première.
Illustration 4 : Les zébrures
résultent d'un phénomène chimique d'auto-organisation.
Source : internet
Pour Prigogine, la créativité de la Nature
serait liée à cet état de non-équilibre16(*). Voyons à
présent le contenu, la matière soumise à une expansion
électrodynamique.
B./ La nature de la
matière17(*)
^
Nous sommes fait de 1028 particules
élémentaires. Elles se renouvellent à 98 % tous les ans.
Le système squelettique met lui 10 ans pour se renouveler
complètement.
C'est l'électrodynamique quantique qui décrit la
lumière et la matière globalement, particulièrement au
niveau atomique. Dans cette théorie, les particules apparaissent comme
des productions de champs. La représentation classique d'une
molécule change pour une représentation dite topologique*.
(illustration 5).
Le modèle standard de la physique fait ses preuves
depuis de nombreuses années. Il précise qu'il existe une
symétrie entre une particule élémentaire de
matière, tel qu'un électron de la famille des fermions*,
et une particule de champ, tel que le photon de la famille des bosons*.
L'atome (illustration 6) est décrit comme un
système ouvert, en interaction dynamique avec son environnement. Notre
monde est ainsi formé en quasi-totalité d'atomes et de
lumière. Le noyau atomique est 100000 milliards de fois plus dense que
l'eau. C'est une matière concentrée faite de fermions composites
(protons, neutron) entourés d'un nuage d'électron.
Illustration 5: Représentation classique
(à gauche) et quantique (à droite) de la molécule
d'eau.
Source : La Recherche.
Illustration 6 : L'atome et ses sous
constituants.
Source : La Recherche, n° spécial
août-octobre 2001.
A l'échelle atomique, la distance
électrons/noyau est immense. L'équivalent de la distance entre
une orange, place de la Concorde, et un petit pois à
Orléans.18(*) Ce
sont les photons qui lient les 2. C'est pourquoi 99,99999...% de la
matière que nous côtoyons est un champ d'interactions, notamment
lumineuses, le spectre électromagnétique. (illustration
7) C'est un vide quantique, plein de potentiels d'actions dans un
état d'énergie minimale.
Illustration 7 : Le spectre
électromagnétique (la lumière au sens large).
Source : Université de Berkeley, Californie.
Globalement, l'organisation de la nature repose sur les
quanta, paquets d'énergie avec ou sans masse assurant l'ossature
électrodynamique. La mécanique quantique rend compte de ces
phénomènes. La constante de Planck, h = 6,62 . 10-34
joules . seconde représente le quantum de l'action se
déroulant sur une distance de 10-35 m. Elle permet aux
physiciens de quantifier ces paquets d'énergie primordiaux. A ce niveau,
toutes les forces seraient, théoriquement, unies dans une
écume d'espace-temps19(*) mais l'expérimentation reste actuellement hors
de portée des chercheurs. Retenons que ce qui intéresse l'Homme
immédiatement, c'est la force électromagnétique.
(illustration 8).
Illustration 8 : Unification des forces de la
nature à une distance de 10-35 m.
Source : CANNENPASSE-RIFFARD, 1997.
Le cadre théorique de la mécanique quantique
guide ainsi les physiciens pour observer cette nature immatérielle
infiniment petite et infiniment véloce. Les observations de ce monde
sont rendues possibles par des appareils. Ils mettent en évidence la
position ou le déplacement d'une particule et rendent compte de la
nature des phénomènes quantiques. Il ne faut pas s'attendre
à voir la particule à l'écran de ces appareils. C'est une
réalité d'ordre énergétique qu'ils mettent en
évidence, des électrons-volt concrétisant un champ.
L'étude de la Nature, au niveau quantique, est dépendante des
avancées technologiques pour créer des outils. C'est pourquoi,
les mathématiciens prévoient, de nombreuses années avant
que des outils existent pour les observer, des phénomènes
quantiques. C'est le cas du rayon LASER ou des états de la
matière condensée que nous étudierons plus loin.
Une théorie de l'information.
^
Même si ces notions de mécanique semblent,
à première vue, bien hermétiques pour un non physicien,
c'est une réalité que l'on ne peut nier. Pour Louis de Broglie,
qui participa à ce renouveau de la physique, elles apportent de
nombreux modes de pensée. A ce titre, n' intéressent pas que les
spécialistes20(*). C'est pourquoi certains physiciens tentent
de rendre ces théories plus intuitives.
Anton Zeillinger, physicien à l'université de
Vienne, en Autriche part du principe que ces échanges sont avant tout de
l'information21(*) qui
s'échange à une vitesse finie. Dans le cas contraire la loi de
cause à effet ne serait plus respectée. Depuis Einstein, nous
considérons que l'information se déplace à la vitesse de
la lumière. La mécanique est quantifiée car, pour
Zeillinger, l'information qu'elle permet d'acquérir est
quantifiée. Cette notion d'information redonne à la
matière et l'espace un caractère plus familier : l'information
minimale qu'un système puisse nous donner, c'est oui/non, 0/1.
L'énergie des quanta peut donc être assimilée à de
l'information binaire. Or, un état quantique transcende ce clivage. Nous
étudierons un exemple technique grâce à l'informatique
puis, au cours du deuxième chapitre, un exemple biologique grâce
à la médecine quantique.
Prenons une application pratique pour bien comprendre ce que
quantique implique : l'outil informatique évolue avec la physique
quantique. Des états quantiques peuvent servir de transistor. Au lieu du
système binaire (0,1) des ordinateurs classiques, les ordinateurs
quantiques transcenderont cette dualité pour calculer plus vite
grâce à une superposition de ces 2 états, c'est à
dire dans un état quantique22(*).
Stephen Wolfram, physicien et concepteur d'un logiciel
très utilisé par les chercheurs, nous propose
d'appréhender l'univers par 3 ou 4 lignes de codes informatiques encore
à découvrir. A partir d'un automate simple,
réitéré de nombreuses fois, des processus complexes
émergent tels que des figures géométriques
familières (les fractals). L'Univers calculerait ainsi sa propre
évolution dynamique23(*) nous dit Seth Lloyd, l'un des compères de
Wolfram. Pour Lloyd, cela représenterait, depuis le big-bang,
10120 opérations pour 1090 bits d'informations (0
ou 1). Il apparaît complexe alors que pour quelques chercheurs de renom,
la base serait un algorithme simple.
C./ Étude
d'un Phénomène quantique, l'électromagnétisme.
^
Ce qui apparaît aux yeux des physiciens sont des
phénomènes de la Nature. Ces phénomènes sont
étudiés grâce aux informations que nous pouvons en tirer.
Cette information est quantifiée grâce à la constante de
Planck. L'information apparaît comme des ondes ou des particules, tout
dépend de l'outil utilisé pour aborder le
phénomène. Nous nous intéresserons au
phénomène électromagnétique. Avant tout, petit
rappel sur le phénomène ondulatoire.
1./ Le phénomène
ondulatoire (illustration 9) ^
Illustration 9 : Le phénomène
ondulatoire. Source : CANNENPASSE-RIFFARD, 1997.
Considérons une onde au sein de la matière. Une
déformation, telle qu'une vague à la surface de l'eau, est le
vecteur de l'énergie-information. Le bouchon de la ligne de pêche
subit l'onde mais n'avance pas avec la vague. Les molécules d'eau
subissent la déformation mais ne sont pas emportées par
l'énergie-information. Il n'y a pas de déplacement de
matière seulement un ajout d'informations propre au milieu
traversé.
L'onde prend en quelque sorte le «goût» du
média utilisé.
Notons que dans l' Océan, c'est la marée qui
mobilise, principalement, les objets dans le sens transversal.
Le phénomène ondulatoire se définit comme
suit :
· une fréquence (le nombre de vagues par seconde),
exprimée en hertz (Hz). 1 Hz = 1/seconde.
· une longueur d'onde (la longueur de la vague),
exprimée par une distance comprise entre l'infiniment grand et
l'infiniment petit..
· l'amplitude (la hauteur de la vague)
Lorsque deux ondes de matière se rencontrent, elles
s'associent ou s'annulent. Elles sont dites, respectivement, en concordance de
phase ou en opposition de phase. Nous voyons que la physique ondulatoire reste
intuitive à la différence de la physique des particules.
L'agitation sur un plan d'eau démontre bien , en effet, les
phénomènes ondulatoires.
2./ La lumière.
^
Ce terme représente tout le spectre
électromagnétique. La lumière est un
phénomène ondulatoire. Les rayons lumineux sont perpendiculaires
au front d'onde. (illustration 10). Ils suivent les
géodésiques de l'espace-temps, comme le montre l'illustration 1,
page 6. C'est une onde électromagnétique émise lorsque les
électrons d'un atome se stabilisent sur une orbitale
(illustration 11). Statistiquement, les mathématiciens
dresse une fonction d'onde, elle représente la plus grande
probabilité de matérialisation d'une particule.
(illustration 12)
A petite échelle, les physiciens abordent la
lumière par ses quanta, les photons. Le phénomène est
décrit, dès lors, par les grains de lumière qui composent
le flux. La lumière est un phénomène dual naturel, tout
dépend de l'outil que l'on utilise pour rendre compte du
phénomène. La Nature s'observe par ces deux versants
complémentaires. Un seul phénomène est observable à
la fois. La lumière est objectivement un état quantique et
subjectivement une onde ou une particule.
Illustration 10 : Les rayons lumineux fait de
photons se déplacent perpendiculairement au front d'onde.
Source : Pour la science.
Illustration 11 : Représentation des
orbitales électroniques autour d'un noyau atomique.
Source : internet.
Illustration 12 : La fonction d'onde complexe,
« La fonction d'onde représente précisément
le possible et non pas le réel » Heinsenberg.
Source :
http://www.astrosurf.com/lombry/quantique-ondulatoire2.htm
3./ Description du
phénomène électromagnétique^
Avant que le mathématicien Maxwell ne rassemble le
phénomène électrique et magnétique, ils
étaient considérés comme 2 phénomènes
distincts.
a./ Champs
électriques et magnétiques24(*)^
· L'électricité :
A l'origine, l'électricité était le
phénomène d'attirance ou de répulsion provoqué en
frottant une résine, l'ambre (elektron en grec), ou du verre, 2 forces
étaient ainsi libérées, l'électricité
résineuse et vitreuse. C'est Benjamin Franklin qui nous donnera une
dénomination plus large : l'électricité négative et
positive. La différence de potentiel électrique entre les
pôles, la tension, est exprimée en Volt (V). Elle quantifie le
courant électrique. Le courant peut être métallique,
ionique ou de semi-conduction :
- Le courant métallique ne concerne pas les tissus
biologiques.
- Le courant ionique est dû aux ions, atomes ou
molécules chargés négativement ou positivement. Les
cations organiques, de charge positive, abaissent le point de fusion et les
anions, de charge négative, seraient responsables de la
conductivité, la viscosité et des effets de solvation25(*). C'est
l'électricité du système nerveux, des muscles.
L'électrophysiologie rend compte de ces phénomènes
partiellement.
- Le courant de semi-conduction réside dans des
cavités cristallines, il existe dans les structures cristallines du
corps comme l'os.
Le courant est soumis au milieu qu'il traverse. Le corps n'est
pas un conducteur homogène. L'os conduit mal, le cerveau très
bien. Les muscles conduisent bien dans le sens de leurs fibres et moins bien
perpendiculairement à elles. Quant à la membrane cellulaire, elle
conduit moins que les liquides intra ou extra cellulaires. Il existe,
grâce à cette différence de conductivité, un champ
électrique autour de la membrane cellulaire.
Soumis à un champ d'action électrique, le corps
humain se polarise. Les charges électriques positives et
négatives se répartissent pour contrecarrer ce champ
extérieur. Si la personne bouge dans ce champ, un courant se crée
dans le corps. Si le champ varie, il se passe la même chose. Plus le
corps bouge, plus il y a de courant ; plus le champ extérieur varie,
plus il y a de courant. Cette réaction naturelle assure un champ nul
à l'intérieur du corps.
La Terre fournit un champ électrique externe au corps.
Il est de 100 à 150 Volt/mètre (V/m) par beau temps. Par temps
orageux; ce champ peut être multiplié par 1000. Dans nos maisons,
le courant artificiel est de1,5 à 10 V/m, il peut monter à 200
V/m si la mise à la terre est défectueuse.
· Le magnétisme
Le magnétisme vient du nom d'une ville,
Magnésia, en Asie Mineure. Certaines pierres de la région
attiraient des métaux ferreux. De nos jours, cette pierre s'appelle la
magnétite. Elle serait présente dans 0,1 % de nos cellule
nerveuses. Son utilité est confirmée chez d'autre animaux,
notamment pour s'orienter grâce au champ magnétique terrestre.
L'étude, chez les mammifères supérieurs, est en cours.
Notre planète est un gigantesque aimant qui nous protège, par
exemple, des tempêtes magnétiques solaires. Ce
géomagnétisme ordonne la vie à la surface de la terre.
Le champ au niveau du sol est quantifié en Gauss (G).
D'environ 0,5 G, le champ magnétique à la même fluctuation
que certains de nos processus biologiques (8 à 32 Hz). Il peut
être modifié par nos bâtiments métalliques. Nos
appareils électroménagers émettent un champ d'un
millième de Gauss (0,001 G).
b/onde
électromagnétique (illustration 13) ^
L'onde électromagnétique est un champ d'action
électrique et magnétique. La portée d'action du champ
électrique est mesurée en volt/mètre et celle du champ
magnétique en ampère/mètre. La force magnétique
s'estompe plus vite que la force électrique (illustration
14). Les plans des champs d'action sont perpendiculaires l'un l'autre.
L'onde lumineuse se déplace dans l'espace à la vitesse de la
lumière dans le vide (300 000 km/seconde).
illustration 13 : L'onde
électromagnétique se compose d'un champ électrique (E) et
d'un champ magnétique (H).
illustration 14: Représentation d'un
champ électromagnétique. La portée du champ d'action
magnétique (x) est plus restreint que le champ d'action
électrique (z).
La matière oscille au passage de l'onde comme les
molécules d'eau au passage d'une vague. Seuls des objets oscillant
à son passage nous renseignent sur la présence de ce champ
d'action. Une charge électrique par exemple, subira une force d'action
que des appareils mesureront. Une oscillation/seconde = 1 Hz et une vague
représente la longueur d'onde, exprimée en km, m, cm, mm, nm...,
en fonction de sa longueur d'onde.(illustration 7) Il peut y
avoir une ou plusieurs fréquences, une ou plusieurs longueurs d'onde au
sein du même phénomène, ce sont des modulations. Un
phénomène électromagnétique d'une seule
fréquence ou d'une seule longueur d'onde sera dit respectivement
monoénergétique et monochromatique. L'énergie
apportée par l'onde est exprimée en watt.Hz/cm².
Rappelons que ces phénomènes ondulatoires et
corpusculaires représentent une seule réalité. Nous
parlerons de rayonnement lorsque le modèle ondulatoire ne rend pas bien
compte du phénomène. C'est le cas d'une interaction
électromagnétique au niveau de la matière vivante.
4./ Interaction du
phénomène quantique avec des tissus biologiques 26(*) ^
Il est plus judicieux d'employer le modèle
corpusculaire de la mécanique quantique pour rendre compte de
l'interaction de la Lumière avec la matière. L'intéraction
se décrit donc par un flux discontinu de particules, les photons. Ce
sont des quanta de lumière. Ils transportent la quantité
d'énergie élémentaire de l'information, c'est le quantum
d'action.
Cette action énergétique est proportionnelle
à la fréquence d'arrivée de ces quanta et à leur
puissance. La cible de l'action modifie la propagation de l'onde/particule en
fonction d'un indice dit de réfraction. Le milieu biologique diminue la
vitesse de propagation ainsi que la longueur de l'onde. Le corps diffuse ainsi
le phénomène, comme les gouttes d'eau de l'arc en ciel diffusent
la lumière.
Une interaction est une diffusion inélastique, c'est la
fluorescence. Une partie de l'énergie est absorbée par transfert
de quanta. La fréquence du phénomène détermine la
pénétration de l'énergie. S'il n'y a pas de modification
du phénomène, la diffusion est dite élastique, il n'y a
pas d'interaction.
a./ La transition
énergétique ^
Si les constituants de la cible, les atomes, les
molécules, sont modifiés au niveau de leurs charges
électriques, le phénomène est dit ionisant. Les atomes et
les molécules deviennent des ions. Par convention, au delà de 12
électron Volts (eV), la transition énergétique sera
ionisante, c'est à dire pour des phénomènes ondulatoires
extrêmement petits, de l'ordre du nano-mètre ( soit 1
milliardième de mètre). Les rayons X, par exemple, sont
ionisants, ils modifient les caractéristiques électroniques de la
cible qu'ils atteignent. La cible n'aura plus le même fonctionnement
notamment au niveau de ses affinités avec ses congénères.
Un désordre parfois mortel peut se créer comme nous le verrons
plus loin.
A l'inverse, une transition énergétique sans
formation d'ion est dite non-ionisante. C'est un phénomène de
moins de 12 eV, puissance que l'on retrouve pour des longueurs d'ondes de
plusieurs milliers de km, les grandes ondes de la radio, les micro-ondes des
fours, etc. Ce phénomène n'interagit pas directement avec la
matière susceptible de former des ions (atomes, molécules).
Cependant dans le champ d'action de ce phénomène, les charges
électriques s'agitent. Il peut en résulter une production de
chaleur ou non, c'est l'effet thermique. Exprimé en joules/kg, chaque
tissus possèdent une absorption spécifique qui conditionne
l'échauffement. Retenons simplement que l'intensité du
phénomène dépend de l'énergie de chaque quantum et
du nombre de quanta parvenant sur la cible.
Les effets biologiques dépendent donc de cette
intensité mais aussi de la richesse de la vascularisation. Plus le tissu
est vascularisé moins les effets thermiques se font sentir, c'est en
effet l'eau libre qui diffuse les quanta.
b./ Phénomènes
électromagnétiques naturels ^
Dans les phénomènes invisibles, les ultra-violet
(U.V.), d'une longueur d'onde plus petite que le violet visible,
possèdent des quanta plus intenses. Ces quanta sont similaires à
ceux qui assurent l'unité des édifices atomiques. Les
molécules ont, elles aussi, une nature corpusculaire et ondulatoire.
L'A.D.N, support de l'hérédité, est composé
d'atomes, de molécules, il peut donc subir les effets des U.V.
entraînant des mutations cancéreuses. Cette modification de la
« note » vibratoire de la molécule entraîne
une photocarcinogénèse.
La source naturelle provient en grande partie du soleil.
Filtrée par la couche d'ozone, les nuages et l'oxygène, ce
phénomène varie en fonction de la journée, de la saison,
de l'altitude.
Une partie de ce phénomène sert donc à la
vie mais il peut aussi causer des dommages. Au niveau cellulaire,
l'oxygène excitée se transforme en radicaux libres, forme
instable de l'oxygène. Par l'action sur les liaisons atomiques, la cible
devient instable et tente à tous prix de se stabiliser. Nous attribuons
le vieillissement et certains processus inflammatoires aux radicaux libres.
C'est pourquoi les anti-oxydants ont un intérêt pour la
santé. Ils stabilisent les molécules instables à la place
des anti-oxydants naturellement présents dans le corps. Le vin est un
anti-oxydant naturel.27(*)
Toujours invisibles, les infra-rouges (I.R.), d'une longueur
d'onde plus élevée que le rouge visible, ont des quanta moins
intenses. Tout corps, par la chaleur qu'il dégage émet des I.R.
Ces radiations lumineuses sont dues aux vibrations et aux rotations (les spins)
des atomes. Si la température augmente, la longueur d'onde diminue, la
radiation tend vers le rouge. Les I.R. peuvent entraîner des coups de
chaleur, mais un réflexe d'aversion nous protège d'une exposition
excessive.
c./ Phénomènes
électriques et magnétiques artificiels ^
Nous nous intéresserons aux radio fréquences,
c'est ce phénomène qui est repris en médecine quantique.
Appelées aussi micro-ondes ou hyperfréquences, elles n'ont,
théoriquement, pas d'action chimique. En fonction de
l'intensité vibratoire, il peut y avoir un échauffement
moléculaire. L' énergie électromagnétique provient
d'un générateur, elle est émise dans l'environnement
grâce à une antenne. Deux types de générateurs
existent. Les plus anciens générateurs ont été
développés pendant la Deuxième Guerre Mondiale, surtout
pour les radars, ce sont les magnétrons. Aujourd'hui, leurs applications
se sont élargies pour le confort du grand public. Les appareils de la
vie courante utilisent ce type de rayonnement. Les téléphones
portables ou les liaisons satellites utilisent ces ondes. Nous retrouvons aussi
ces générateurs dans les four à micro-ondes. La
révolution des télécommunications en cours a
augmenté la présence de ces ondes dans notre environnement, nous
pouvons parler de pollution électromagnétique
(electro-smog en anglais que l'on peut traduire par brouillard
électromagnétique).
Des générateurs plus modernes font appel aux
matériaux semi-conducteurs tels que le silicium, le germanium ou
l'arsenic. Ils sont plus petits et fonctionnent avec de simples piles
électriques. Le phénomène quantique ainsi
généré interagit avec la matière vivante. L'effet
peut être thermique, ou non thermique :
· L'effet thermique a lieu au dessus de
10 Mhz (10 millions d'oscillations par seconde). La profondeur de l'effet au
sein du tissu décroît lorsque l'on s'approche des hautes
fréquences. Plus l'onde est microscopique, moins elle
pénètre en profondeur. Ainsi à une fréquence de 10
Ghz (1000 fois plus), seule la peau subit un effet thermique. L'effet thermique
est bien compris, nous l'utilisons dans les fours à micro-ondes. Les
molécules d'eau libre sont excitées par la vibration du
phénomène électromagnétique, l'agitation
échauffe la matière.
· L'effet non thermique a lieu lorsque
le phénomène quantique est de faible puissance. Cet effet est en
cours de réévaluation au niveau européen. C'est le projet
COST 244 bis sur les effets biomédicaux des champs
électromagnétiques dont les résultats sont attendus
pour 200428(*).
Depuis plusieurs décennies, des recherches en Ukraine,
en Russie, à la NASA ont démontré que ces ondes
entraînent une modification fonctionnelle de la membrane cellulaire,
notamment au niveau de ses pores : les canaux calciques. L'effet non-thermique
ne serait pas cancérigène, contrairement à l'effet
thermique. Les systèmes nerveux, endocrinien et immunitaire sont
néanmoins en première ligne de recherche. Ils réagiraient
à des expositions électromagnétiques prolongées de
faible intensité. C'est le cas du téléphone portable qui
devrait être soumis à un principe de précaution.
La polémique qui existe au sujet de l'effet
non-thermique provoqués par les phénomènes
électromagnétiques est due aux contradictions entre les
études. Cependant, il ressort une constante : la modulation basse
fréquence jouerait un rôle pour obtenir des effets. La modulation
est une variation très fine au sein de l'onde porteuse. La radio FM
utilise ce phénomène. La fréquence (porteuse), pour capter
notre radio préférée, sera modulée pour obtenir les
différentes sonorités. Ces modulations représentent un
stressor, c'est à dire un stress non physiologique, responsable d'une
réaction biologique. Cette réaction serait d'ordre
neuro-chimique, la même que pour un bruit de fond énervant.
L'agression étant faible mais continue, elle donne lieu essentiellement
à des troubles du comportement.
Un autre réaction, mieux expliquée, le clic
micro-onde des opérateurs radar. L' onde radar interfère avec le
liquide céphalo-rachidien (L.C.R.) de l'opérateur. L'onde,
véhiculée par L.C.R, va percuter la cochlée
entraînant un bruit, le clic micro-onde. Des séquelles
lésionnelles ont été mises en évidence alors que la
personne n'avait rien sentie. Il n'y aurait donc pas de réflexe, type
réflexe palpébrale ou d'aversion, pour éviter des
dégâts tissulaires.
Pour prévenir de leurs effets, des recommandations de
l' Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) existent, elles ne sont
pas les plus strictes. C'est en Russie, le berceau des recherches sur le
bioélectromagnétisme et la pollution
électromagnétique, que les normes sont les plus
sévères. La médecine du travail russe fut la
première à émettre des hypothèses de nuisance dans
les années 50. Les recherches en bioélectromagnétisme ont
débuté à l'époque. A la fois médicament et
poison, ces ondes soignent et tuent29(*). En effet, des armes existent pour
neutraliser l'adversaire à distance. Nous nous intéresserons
à l'aspect médical au moyen du Laser.
d./ Le LASER
^
Les phénomènes électromagnétiques
peuvent être guidés grâce à leurs
propriétés précédemment décrites. La
lumière incohérente, celle du soleil par exemple, peut devenir
cohérente grâce à une lentille. La cohérence est
spatiale et temporelle. En effet, les photons lumineux sont des entités
grégaires à la différence des électrons, plus
solitaires. Les photons réagissent donc comme un troupeau. Cette
propriété peut être encouragée pour obtenir un LASER
(Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation ou amplification de la
lumière par émission stimulée de rayonnement). C'est un
phénomène chaotique qui s'oriente vers un écoulement
lumineux cohérent. La lumière est composée d'une
seule énergie ou d'une seule couleur (mono énergétique ou
monochromatique selon que l'on considère un rayonnement lumineux ou une
onde lumineuse). Dès qu'un atome est déstabilisé, il peut
se stabiliser en émettant un photon. Si ce photon touche un autre atome,
cet atome devra à son tour émettre un photon pour rester stable.
Les 2 photons, au comportement grégaire, seront dès lors en phase
et au même endroit. Il y a une cohérence temporo-spatiale.
Stimulée artificiellement au sein d'un
générateur quantique, cette propriété de la
lumière, si elle a lieu entre 2 miroirs, entraînera tout un
troupeau dans le même espace et dans la même phase. Le
flux de photons percutera sans cesse les atomes de la substance
émissive, de nouveaux photons apparaîtront sans cesse. Cette
substance émissive caractérise le Laser, ce peut être,
entre autre, un atome de gaz, de cristal ou un semi-conducteur (silicium,
germanium, arsenic). Le LASER peut être dirigé et distribué
de façon plus spécifique sur l'organisme.
La chirurgie fait appel au LASER couramment. En ophtalmologie,
les effets thermiques, non ionisant, ressoudent les
décollements de la rétine grâce à de
micro-brûlures. Les effets ionisant non-thermiques du LASER sont
utilisés, par exemple, pour le traitement de certains glaucomes30(*) : c'est une chirurgie
non-invasive qui utilise un flux photonique intense. Il créé un
plasma de gaz ionisé au sein de la matière vivante. La
détente de ce gaz entraîne de micro-explosions chirurgicales.
La médecine quantique fait appel au LASER pour agir sur
les quanta d'énergie du vivant. Ce sont des LASER de class 1 (voir annexe 1), leur
émission est située entre 10-21 ,...,10-19
watts.Hz/cm², c'est à dire proche de la valeur quantique,
soit 10-23 watts.hz/cm². L'effet de ces LASER est non-ionisant
et non thermique. Il entraîne des réactions régulatoires au
niveau biologique. Ce phénomène est étudié en
bioélectromagnétisme et en médecine quantique. Nous nous
intéresserons aux recherches de Sergei Sit'ko, docteur en
mathématiques et sciences physiques. Mais il faut, auparavant, se
familiariser avec la théorie du chaos issue de la physique des
systèmes non linéaires. Elle est utilisée en
médecine quantique.
e./ Le chaos, facteur
d'organisation31(*)
^
Depuis la fin des années 70, les mathématiciens
et les physiciens expliquent plus des phénomènes quotidiens. La
percolation qui nous assure un bon café, un écoulement turbulent
dans un siphon, le comportement d'un tas de sable rendent mieux compte des
propriétés intrasèques de la matière que la
physique atomique32(*). Ce
sont des phénomènes chaotiques qui s'expliquent par la physique
des systèmes complexes.
Cette physique donne une grande importance à ce que
nous considérions auparavant comme insignifiant, notamment en
écologie donc en biologie. Les mouvements météorologiques
sont modélisables depuis que des mathématiciens, comme Edouard
Lorenz ou Henri Poincaré, ont formalisé l'étude des
systèmes dynamiques. Ces systèmes s'auto-organisent comme l'eau
qui ruisselle dans une vallée. Un attracteur géométrique,
dans notre exemple une vallée, oriente les actions, ici les sources
d'eau. Ce sont des objets feuilletés défiant l'intuition
géométrique usuelle33(*) .
Pour tenter de visualiser un attracteur, prenons une droite.
Divisons la en 3. Enlevons le milieu. Sur les 2 autres parties,
répétons l'opération et ainsi de suite. Ce qui reste est
un espace dit de Cantor (illustration 15), c'est un attracteur
étrange de l'action.
Illustration 15 :
Représentations d'un espace de Cantor.
Source :
http://www.mathcurve.com/fractals/cantor/cantor.shtml
C'est donc une infime fraction structurelle et/ou
fonctionnelle dans le cas d'un cycle. En effet, il existe un cycle limite vers
lequel tout converge (Poincaré). L'attracteur estompe les conditions
initiales, le débit d'une des sources dans notre exemple, bien que ce
détail reste déterminant. Un ordre apparaît grâce aux
contraintes externes qui convergent et aux nécessités internes
qui divergent. Cette science étudie le degré de liberté
d'un système par rapport à un tel attracteur ainsi que sa
dynamique rythmique.
L'attracteur est une structure dissipatrice d'énergie.
Cette énergie est recyclée par tout le système afin qu'il
s'auto-organise : le frottement mécanique sur les berges élargira
la vallée, le système s'installe ainsi dans un écoulement
stable.
Pour être pertinent dans notre observation des
phénomènes de la nature, nous devons donc passer d'une
représentation locale à une représentation globale du
système. Un phénomène peut en effet apparaître
chaotique alors qu'il fait partie d'un cycle. C'est un exemple
élémentaire des systèmes complexes34(*). Ainsi, cette
théorie des systèmes dynamiques regroupe toutes les
sciences, physique comme métaphysique. C'est toute la réflexion
sur la science elle même, l'épistémologie, qui doit muter.
Au regard de cette théorie du chaos, chacun a donc un
attracteur de santé : La maladie peut ainsi apparaître
comme une bifurcation dans la vie humaine qui est cyclique.
Inversement le jeu, qu'il soit signifiant ou insignifiant, sort d'une routine
(qui a son attracteur) en créant des bifurcations.35(*)
C'est l'ordinateur qui a permis d'exprimer, en image,
l'essentiel de l'information numérique d'un système
dynamique. La modélisation d'un déroulement
non-linéaire, autour d'un attracteur dit étrange, fut
proposée par Edouard Lorenz. Le but était d'établir un
modèle simplifié de la dynamique atmosphérique par une
réduction phénoménologique. Cela donne une
lemniscate.(illustration 16)
illustration 16 : Modélisation
informatique d'un attracteur étrange.
Source : http://bcev.nfrance.com/Lorenz/equations.htm
Voici quelques représentations en 3 dimensions :
(illustrations 17 : vue de dessus, 18 : vue
de face, 19 : vue de côté, 20 :
vue oblique, 21 : autre vue oblique
Source : http://bcev.nfrance.com/Lorenz/equations.htm).
Illustration 18 : Vue de face.
Illustration 17 : Vue de dessus.
Illustration 20 : Vue oblique.
Illustration 19 : Vue de côté.
Illustration 21 : Autre vue oblique.
Le chaos (désordre en grec) n'est pas synonyme
d'anarchie mais au contraire source d'ordre naturel par un retour à la
fraction de l'action. Des phénomènes quantiques, tels que le
LASER s'initient par des phénomènes chaotiques qui
s'atténuent, en fin de compte; grâce à
l'auto-similarité des photons, la fraction de l'action lumineuse. Nous
retrouvons la notion de fractal que l'on a étudiée pour les
effets de la gravité. Les phénomènes quantiques lissent,
ainsi, les processus chaotiques. Cette physique est pleine de bon sens pour
rendre compte, au mieux, d'un phénomène.
Les régulations bioélectromagnétiques
utilisées par la médecine quantique, telle que la
résonance, s'initient par à ce même type de
phénomènes chaotiques.
II./Bases physiologiques de la
médecine quantique ^
A./La physique du vivant36(*) ^
Sergei Sit'ko, qui développe à Kiev en Ukraine,
cette physique du vivant, propose une définition :
Chaque objet vivant est un tout auto-organisé
soumis à la mécanique quantique. Il fonctionne sur le mode du
LASER en convertissant les ondes électromagnétiques qui
l'entourent en ondes millimétriques garantes de sa propre
fréquence vibratoire. Son potentiel est non-local.
L'aspect vibratoire permet d'expliquer la relative
stabilité d'une espèce ou d'un individu au sein de
l'espèce. Chacun possède une fréquence de santé que
l'on règle par des appareils de thérapie par
micro-résonance.(M.R.T.)37(*) L'organisme a la particularité de se mettre au
diapason avec la source, qu'elle soit naturelle ou artificielle, c'est le
phénomène de résonance.
Le traitement dispensé au patient est un nombre de
photons, les particules de lumière. Ceci est possible en
générant une quantité proche du quanta de lumière,
soit 10-23watts.Hz/cm². Les avancées actuelles dans ce
domaine permettent une puissance utile de 10-19 à 10-21
watts.Hz/cm2.
B./ La puissance
électromagnétique du corps ^
Alors que l'activité électromagnétique du
corps était considérée par les chimistes comme un
sous-produit biochimique, le bioélectromagnétisme s'impose comme
une source de réaction puissante :
· L'activité électromagnétique du
cerveau peut être enregistrée par des capteurs de champs. Les
états mentaux sont des états physiques. La conscience visuelle,
par exemple, est en corrélation avec une synchronisation neuronale d'une
fréquence de 40 Hz.38(*)
· La pompe à protons au niveau de la membrane
cellulaire entraîne un champ électrique équivalent à
100000 volts/cm. Le maintien de ce potentiel membranaire consomme, à lui
seul, 30 % des ressources du corps.39(*)
· L'ADN doit être considéré par son
versant biochimique et par son aspect purement biophysique. Il est
décrit comme un état cristallin liquide40(*). L'identité du
génome est vibratoire. L'information génétique, au sein
des liaisons hydrogène de l'A.D.N., est de type micro-onde. Les
membranes cellulaires modulent ce phénomène et assurent une
cohérence lumineuse de type Laser à tout l'organisme.
Les lois de la physique quantique s'appliquent ainsi au
vivant. L'intégrité du système est vibratoire, telle une
note de musique.
Une homéostasie
bioélectromagnétique ^
Dans les années 20, Georges Lakhovsky,
ingénieur russe aboutit à des conclusions surprenantes à
son époque, mais qui s'imposent de nos jours. Il résume ainsi ses
découvertes : La vie est née de la radiation. La vie est
entretenue par la radiation. La vie est détruite par tout
déséquilibre oscillatoire 41(*).
De nos jours, Sit'ko étudie les grosses
protéines in vitro. Elles ont une amplitude oscillatoire de type
millimétrique. Dans un champ électromagnétiques
précis, elle perdent leurs oscillations alternatives pour devenir
quasi-continues, tout en gardant leur pouvoir d'absorption.
Avec un spectromètre, des mesures
d'absorption/réfraction in vivo ont permis de mettre en évidence
les faits suivants :
· Chaque organisme a sa propre fréquence
vibratoire.
· La puissance de la radiation est différente de
la radiation thermique (en plus ou en moins).
· Les radiations émises par le corps changent avec
le temps.
· La stabilité spatio-temporelle est dynamique.
Elle est dépendante du champ électromagnétique et
gravitationnel qui l'ordonne.
· La surface du corps n'absorbe pas de façon
homogène les ondes millimétriques, notamment aux points
biologiquement actifs (les points d'acupuncture).
L'eau libre est le vecteur des champs externes, c'est aussi un
lubrifiant cellulaire42(*). Son pouvoir de réfraction semble garantir
l'équilibre du vivant. Dans le cas contraire, la thermorégulation
au niveau de la membrane cellulaire peut être affectée : la
fonction dissipative est perturbée, en accord avec les travaux de
Prigogine. Les ondes millimétriques, à puissance quantique,
favorisent cette réfraction sans entraîner d'effet thermique. Ceci
est vrai pour des fréquences comprises entre 50 à 61 Ghz,
fréquences mises en évidence par Sergei Sit'ko et ses
collègues il y a plusieurs décennies. Ces fréquences sont
nommées des bruits blancs.
L'homéostasie bioélectromagnétique est
mise en évidence grâce aux réactions de l'organisme pendant
et après la séance de thérapie par micro-résonance.
L'organisme ne réagit plus aux ondes millimétriques une fois
qu'il parvient à son équilibre dynamique. A ce moment,
l'organisme garderait sa stabilité vibratoire par des échanges
d'énergie discontinues et extrêmement faibles, c'est la
définition d'un quantum.
Sit'ko élargit la physique quantique au vivant.
L'organisme vivant s'intègre au sein de l'échelle quantique
proposée par Weisskopf : après le noyau, après l'atome,
après la molécule s'intègre hiérarchiquement un
niveau quantique, celui du vivant. A l'image d'un atome cherchant à
atteindre le niveau d'excitation le plus bas, un organisme tente
d'acquérir le niveau d'excitation le plus bas. Chez l'Homme,
l'homéostasie pour le métabolisme ou l'homéorhèse
pour la posture tentent d'atteindre ce faible niveau d'excitation.
a./ Le pouvoir de refraction
du corps ^
Le pouvoir de réfraction du corps serait une composante
de l'auto-régulation des organismes vivants. La réfraction
entraîne une conformation des tissus bien particulière. Notamment
au niveau des tissus en croissance ou en renouvellement. Ces surfaces de
refraction assurent ainsi la liaison entre le
bioélectromagnétisme et le processus de croissance. La pulpe des
doigts présente cette conformation que Sit'ko associe à une
surface de réfraction. Les lignes papillaires spiralées, c'est
à dire les empreintes digitales, font la jonction entre l'environnement
et l'individu. C'est la dernière interface avec l'extérieur, la
surface de contact est augmentée par ces villosités
digitales. La trame du corps présente une cohérence stable
observable par tous. Les empreintes digitales sont propres à chacun,
même chez les vrais jumeaux.
Les cicatrices perturbent le
bioélectromagnétisme et sa composante de réfraction.
L'étude des cicatrices a d'ailleurs permis de prouver l'
hypothèse des surfaces de réfraction : si les processus
spiralés harmonisent, les cicatrices, elles représentent la
notion de champ perturbateur. Ceci est mis en évidence par
spectroscopie, la résistivité y est augmentée.
b./ L'apport des traditions
d'Extrême Orient ^
L'homéostasie bioélectromagnétique
rejoint la médecine traditionnelle chinoise (M.T.C.). La médecine
quantique fait appel aux disciplines traditionnelles qui ont mis en
évidence depuis des millénaires ces échanges
d'énergie dans la Nature. Le corps émet ses propres ondes. Elles
se synchronisent pour ensuite être véhiculées via les
méridiens. Ils sont la manifestation du remous des tourbillons
quantiques occasionnés par les ondes métaboliques de l'organisme.
L'intensité de ces remous n'est pas équilibré, notamment
aux points d'acupuncture.
C./ Les
états métastables au sein du vivant. ^
Les physiciens tentent de modéliser le niveau
mésoscopique, celui de la matière condensée quantique. Les
états métastables définissent ce super-ordre de la
matière. Ils apporteraient un nouveau regard sur l'anatomie vivante.
L'un de ces états s'appelle la super fluidité, c'est une
diminution de la viscosité, associée à une augmentation de
la conductivité thermique grâce à des ondes de chaleur.
Initiée par de petits tourbillons quantiques, des vortex,
(illustration 22), La super fluidité entraîne une
onde de matière macroscopique.
Illustration 22 : Phase initiale d'une
synchronisation quantique.
Source : http://boojum.hut.fi/research/theory/vortex.html.
Tous les constituants sont synchronisés spatialement et
surtout temporellement : ils sont en phase. Il se forme ainsi un condensat dit
de Bose-Einstein. Le condensat représente le niveau
énergétique le plus bas du système, c'est son état
fondamental. La différence onde/particule serait en interlude vers un
autre état. Des condensats atomiques et moléculaires ont
déjà été objectivés. (illustration
23)
Illustration 23 : Condensat moléculaire
de rubidium 85. Source : University of Colorado.
L'aspect quantique de chaque organe est difficile à
envisager, pourtant notre monde est quantique comme le prouve les
avancées technologiques issues de cette physique. Ces états
expliqueraient notamment la synchronicité des processus
métaboliques tels que la contractibilité des cellules du
myocarde, le muscle du coeur ou l'activité électrique du
cerveau43(*).
D./Bases physiologiques du
diagnostic fonctionnel AMSAT ^ 44(*)/45(*)
Le corps est un conducteur non-homogène. Ses
différences peuvent être mises en évidence grâce
à des électrodes couplées à un ordinateur. C'est un
appareil issu de la recherche spatiale russe que nous prendrons comme exemple,
l'AMSAT ( illustration 24,25).
Illustration 25 : exemple de diagramme
(fantôme) obtenu par l'AMSAT
Illustration 24 : Appareil de mesure de la
régulation de base AMSAT.
Initié par les travaux du Dr Rheinhald Voll, la mesure
de la conductibilité électrique du corps peut être
utilisée comme outil de diagnostic. L'organomètre de Voll est un
procédé d'électro-acupuncture. Entre 2 électrodes,
les tissus biologiques changent de conformation au passage du courant
électrique : une résistance se forme. Deux états existent
:
· Une augmentation de la résistivité
correspond à un hypofonctionnement local. C'est un état
chronique.
· Une diminution de la résistivité
correspond à un hyperfonctionnement local. C'est un état
inflammatoire.
1./ L'état colloïdal
^
Les bases physiologiques de ce phénomène
exploité par l'AMSAT reposent sur les propriétés
colloïdales du vivant. L'état colloïdal a été
mis en évidence par T. Graham à la fin du XIXème
siècle. C'est un état intermédiaire entre la
matière minérale et la matière biologique. L'unité
fonctionnelle de cet état est la micelle. Sa taille est comprise entre
0,001 et 0,3 microns (1 micron = 1 millionième de mètre).
L'état colloïdal est présent dans le corps entier sauf dans
les phanères ( les ongles , la pillosité ). C'est un
environnement plus ou moins fluide.
Particules chargées électriquement, les micelles
sont mobilisées par les champs d'actions externes naturels
(gravité, électromagnétisme). Si le mouvement ralentit ou
s'arrête, elles perdent leurs charges et inversement, si elles perdent
leur charge, leurs mouvements se ralentissent ou s'arrêtent. Dans les
deux cas, il y a coagulation, c'est la floculation. Certains venins
entraînent cet état de floculation. La physiologie et la
pathologie dépendent du maintien de l'état intermédiaire
en mouvement. Une floculation non régulée correspond à la
pathologie. L'homéostasie des fluides du corps est assurée par
une régulation dite neuro-humorale, c'est l'un de nos plus anciens
systèmes de régulation. Définie par Pflaum, cette
régulation neuro-humorale est objectivable par l'AMSAT.
L'orientation spatio-temporelle des micelles change dans un
courant électrique. Nous savons qu'il se forme un flux, ionique, entre
les deux électrodes. L'AMSAT possède 6 électrodes - 1 sous
chaque pied, 1 dans chaque main et 1 sur chaque hémi-frontal - qui
seront tour à tour chargées positivement ou négativement.
Ces 6 points de contact sont considérés, en médecine
quantique, comme des zones biologiquement actives, ce sont des points
d'acupuncture. 22 flux ioniques seront créés et analysés
grâce aux 6 électrodes : main droite - pied droit, front gauche -
main droite, etc...( illustration 26 et annexe
2). Ce processus porte le nom
d'électrotitrotion*.
Illustration 26 : Processus
d'électrotitrotion entre la main gauche et l'hémifrontal
droit.
La conductibilité de l'axe colloïdal
déviera ou non d'un modèle statistique. C'est le facteur de
déviation, de 0 à 100 %. Pflaum nous apprend que tout
désordre neuro-humoral amène à la maladie. Ainsi les
diagrammes obtenus renseignent préventivement sur l'état de
santé à venir (plusieurs années à l'avance). C'est
une des raisons pour lesquelles l'AMSAT a été
développé par le programme spatial russe. L'algorithme dresse des
facteurs de déviation par rapport à une base statistique de 10000
cas. (illustration 27,28).
Illustration 27 : facteur de déviation
1.
Illustration 28 : facteur de déviation
2.
2./ Représentation de
l'état colloïdal par l'AMSAT ^ :
Les diagrammes possèdent une échelle
colorimétrique représentant le facteur de
déviation. L'ordinateur dresse une
échelle de couleurs matérialisant le fonctionnement
colloïdal. Ainsi, 6 diagrammes (ou fantômes) sont
créés. En conclusion, l'état fonctionnel, statistiquement
le plus probable, est mis en évidence. Le patient peut consulter cette
information. Ainsi apparaissent l'anatomie vivante répartie par somites
: sclérotome (illustration 29), dermatome
(illustration 30), myotome (illustration 31),
viscérotome (illustration 32). Les dents sont aussi
prises en compte (illustration 33).
Échelle colorimétrique :
· vert, fonctionnement normal.
· rouge, hyperfonctionnement.
· bleu, hypofonctionnement.
Illustration 29 : sclérotome.
Illustration 30 : dermatome.
Illustration 31 : myotome.
Illustration 32 : viscérotome.
Illustration 33 : foyers de l'infection
odontogène.
Le patient et le thérapeute peuvent ainsi avoir une
analyse fonctionnelle de l'état de santé.(illustration
34, 35)
Illustration 34 : information pour les
patients
Illustration 35 :
évaluation de l'état de santé
Grâce à une mesure dynamique (
illustration 36, 37 pages suivantes), l' AMSAT objective les effets de
tous traitement. Dans la thérapie par micro-résonance, c'est
l'utilisation de photons qui est objectivé. Il peut être utile
pour un traitement manuel.
Illustration 36 : Illustration d'un traitement
efficace.
Illustration 37 : Illustration d'un traitement
inefficace.
E./Bases physiologiques de la
thérapie par micro-résonance 46(*) ^
Le traitement électromagnétique, quantique,
soutient les processus de régulation neuro-humorale. C'est une
thérapie par micro-résonance. Inventé dans les
années soixante, l'utilisation des rayonnements à faible
puissance est testée pour des usages médicaux depuis les
années 80. Le potentiel curatif des phénomènes
électromagnétiques est sans cesse confirmé, notamment les
ondes millimétriques. Les travaux de Dr Sergei Sit'ko démontrent,
depuis 30 ans, les effets positifs de la thérapie par
micro-résonance.
Maladie
|
Amélioration, %
|
Récupération complète, %
|
Alcoolisme
|
90
|
40
|
Nécrose aseptique de la tète fémorale
|
98
|
60
|
Asthme bronchique
|
85
|
60
|
Syndrome d'obstruction des bronches
|
90
|
82
|
Dystonie vasculaire
|
85
|
70
|
Gastrite, gastro-duodenite
|
95
|
89
|
Paralysie cérébrale infantile
|
100
|
60
|
Ostéochondrite
|
94
|
70
|
Polyarthrite
|
80
|
67
|
Diabète de type I
|
80
|
63
|
Ulcère trophique
|
92
|
68
|
Ulcère peptique
|
98
|
90
|
Autres pathologies
|
60-95
|
35-90
|
Résultat clinique de la M.R.T. Source : VIDHUK R&D
Center of Quantum Medicine (Kyiev, Ukraine, Volodymyrska Str.61-B)
De nombreux appareils existent, le marché explose
depuis quelques années aux USA, en Russie, en Chine, en Allemagne mais
peu en France. Voici ceux proposés par Augustin Gargioni,
spécialiste en médecine quantique, formé au centre Vidhuk,
à Kiev en Ukraine. (illustration 38, 39, 40).
Illustration 38 : MU 2001
dévellopé par A. Gargioni.
Illustration 39 : Cormostim 1000, modèle
sur batterie.
Illustration 40 : Cromostim 2000.
L'effet thérapeutique du Laser Cromostim est
assuré par l'action simultanée de 5 facteurs
médico-physiques :
· Rayonnement électromagnétique
hyperfréquentiel cohérent,
· Vibration énergétique de 11'000 à
21'000 BOVIS,
· Rayonnement infrarouge chromatique incohérent
visible,
· Rayonnement infrarouge monochrome incohérent non
visible,
· Emission modulée de bruits blancs de 38 à
78 Ghz.
Une action directe sur les photons, l'ossature
électromagnétique du corps , au moyen d'ondes, entraîne un
processus auto-régulatoire. C'est la résonance du corps au sein
du spectre proposé qui entraîne un auto-ajustement. Il
proviendrait d'une infime perturbation au sein du système
non-linéaire que représente le vivant. En accord avec les travaux
de Prigogine, 2 phénomènes chaotiques fournissent de
l'énergie gratuite pour la cellule, par frottements dissipatifs . Cette
action directe sur l'état colloïdal ou bioplasma garantit un soin
holistique.
Les avantages thérapeutiques sont les suivants :
· méthode sans contact, libre d'infection,
· technique indolore,
· pas d'effets secondaires,
· effet préventif et curatif,
· efficacité sur la cause des pathologies,
· diminution des rechutes, efficacité à
long terme,
· diminution de la consommation de médicaments et
de la durée de traitement par rapport à un traitement
conventionnel.
· stabilisation et renforcement du système
immunitaire.
Retenons que la médecine quantique nous fait prendre
conscience, par des moyens techniques, de notre composition quantique. Elle
confirme, par la technique, des pressentis théoriques comme les
états de super fluidité. C'est une biologie plus en
adéquation avec la réalité dynamique grâce à
la physique des quanta.
Le XXI ème siècle a beaucoup à nous
apprendre. Pour suivre l'évolution de cette physique du vivant, nous
pouvons suivre les publications en bioélectromagnétisme ainsi que
dans le domaine de la biophysique des matières condensées et des
analogues biologiques de cristaux liquides. Ce sont les domaines peu connus de
l'histophysique ou de la cytophysique.
III./ Bases anatomo-physiologiques
de l'ostéopathie47(*) ^
Proposée le 22 juin 1874 par le Pasteur
Méthodiste, Docteur en Médecine et ingénieur, Andrew
Taylor STILL, l'ostéopathie est un traitement manuel, sans douleur,
aidant les systèmes de régulation du corps
(homéostasie* et homéorhèsie*).
L'ostéopathie est fondée sur la philosophie, l'anatomie et la
physiologie. L'ostéopathe doit avoir à une représentation
mentale de l'anatomie vivante48(*). Ensuite, tel un ingénieur, il ajuste les
structures et les fonctions d'une machine vivante ayant des plans
précis.49(*)
A./ Le schéma stillien
(illustration 41) ^
Illustration 41 : Le schéma stillien.
Source : philosophie ostéopathique, P.C.E.O.1.
Le schéma stillien résume les principes
théoriques et pratiques de l'ostéopathie : libérer le
principe vital, contenu dans les liquides biologiques, par un ajustement
impeccable du corps et la Nature ne se défile
jamais50(*). C'est
une vision mécaniste de l'Homme, comme il était d'usage au
XIXème siècle. Mais ici, ce n'est pas une machine inerte. Le
concept ostéopathique précise que c'est une machine douée
d'une autonomie de guérison où la structure et la fonction sont
interdépendantes. Il y a donc une dynamique dans l'organisme qui
garantit la santé. L'ostéopathe soutient ou rétablit cette
dynamique. Dans ce système biomécanique, c'est la charpente
musculo-squelettique qui est susceptible d'obstruer l'écoulement des
fluides donc de provoquer une maladie ou de retarder la guérison. Ces
dysfonctionnements du tissu conjonctif, le tissu de soutient, altèrent
ses propriétés mécaniques d'élasticité, de
viscosité, de plasticité et de résistance51(*). Les fascias sont à la
base de l'organisation spatiale du tissu conjonctif : ils gainent le corps sous
forme de fibres spiralées qui relient les trabéculations osseuses
à la peau. C'est dans cet environnement colloïdal que s'inscrivent
les anomalies anatomiques. C'est donc à ce niveau qu'opère
l'ostéopathe. La connaissance de l'anatomie permet l'investigation des
différents points de conflits potentiels, ils existent au niveau de
toutes les articulations. La connaissance de la physiologie permet de mieux
comprendre le fonctionnement du tissu conjonctif sain. Une barrière sur
les liquides biologiques s'expliquera par l'anatomie et la physiologie. Nous
pourrons agir sur cette barrière grâce aux
propriétés naturelles du vivant.
Les causes de barrières sont adaptatives ou
traumatiques. Les points de conflits potentiels deviennent des points de
conflits avérés. Différentes agressions occasionnent ces
modifications de la matrice :
· La gravité donne son poids au corps. Les
micro-tubules répondent automatiquement à la gravité
terrestre. Au niveau macroscopique, cette fonction est regroupée sous le
terme d'homéorhèse 52(*). Un dysfonctionnement anti-gravitaire
génère, à long terme, un remaniement du tissu conjonctif.
La gravité est donc la première cause de barrière53(*), elle modifie la
densité des tissus.
· Les traumatismes puissants mais aussi les
micro-traumatismes répétitifs modifient l'architecture du corps.
Le traumatisme est un stressor, un stress non physiologique. Il entraîne
un syndrome général d'adaptation (Selye) spécifique
à chacun bien que d'origine non spécifique. La
spécificité dépend du conditionnement interne et du
conditionnement externe. Pour Hans Selye, le stress est stocké
au sein de la plus petite cible biologique qui peut encore capable de
répondre de façon sélective à une
stimulation54(*)
· Les hormones étant déversées dans
les colloïdes, le stress psychologique modifie le tempérament de
chacun, puis les humeurs.
Une lésion ostéopathique se définit par
ces dysfonctionnements des systèmes musculo-squelettique,
neuro-végétatif et psychologique. La lésion entraîne
un phénomène physio-pathologique : le métabolisme de la
matrice conjonctive est altérée. Un état morbide
s'installe plus ou moins rapidement. Le schéma stillien nous guide pour
éviter cette suite logique. Voyons à présent les
différents acteurs de ce schéma :
1./ les fluides vitaux ^
L'embryologie nous montre que les nerfs guident la croissance
des artérioles55(*). La géométrie de ces vaisseaux est dite
fractales comme de nombreuses arborescences naturelles.56(*) D'infimes fractionnements
géométriques répartissent au mieux le sang
oxygéné. Ce type d'auto-organisation géométrique se
retrouve dans les deltas des fleuves57(*). Au sein des tissus, elle assure une perfusion
optimale. Envisager le système nerveux comme un système
hydraulique permet de mieux l'intellectualiser, notamment au sein du concept
ostéopathique. Le système nerveux s'enracine au plus profond du
corps, il propulse les forces et les fluides nécessaires à
l'action (STILL).58(*)
De par la géométrie et l'inertie des fluides,
tout blocage de ce flux aura des effets à plusieurs semaines. De proche
en proche, l'irritation s'étend à tout le système à
partir d'une épine irritative , selon l'expression de A.D.
Speransky. La levée de ces blocages entraînera une
rémission, elle aussi, étalée sur plusieurs semaines.
Les nerfs présentent aussi cette sensibilité
liquidienne. Ils nourrissent les tissus grâce au fluide cellulaire,
l'axoplasme, qui s'écoule le long de l'axone. Ce flux d'axoplasme
est dit neurotrophique, il parcourt 1 mm/jour. Des modulations du flux
permettent à certaines substances de parcourir 10 cm/jour59(*). Une barrière limite ce
gorgement des tissus, c'est une neuro-dystrophie. ( illustration
42).
Illustration 42 : Neurodystrophie
consécutive à une Stase d'axoplasme lors d'une ligature d'axone
d'après Weiss et Hiscoe)
Le phénomène de neuro-dystrophie a
été étudié par Irwin Korr :
· L'effet est local voire général.
· Il perdure longtemps après la disparition de
l'élément irritant.
· Les symptômes dépendent du terrain du
patient.
· Le traitement doit modifier l'équilibre
neurologique pour favoriser les processus normaux d'auto-régulation.
· Le traitement sur ce champ perturbateur ne doit pas
être renouvelé.
2./ Le tissu conjonctif
^
Le tissu conjonctif est le tuteur des vaisseaux. En ne
considérant que l'un ou l'autre, la forme du corps reste quand
même reconnaissable tant ils sont omniprésents
(illustration 43). La limite entre les deux est virtuelle. Ils
sont interdépendants grâce à la substance fondamentale du
fascia. Hans Selye, qui a définit la notion de stress, considère
le tissu conjonctif comme le premier régulateur du stress.
Pour l'ostéopathe, les fascias révèlent
des informations sur l'état colloïdal. Un tissu conjonctif
perturbé crée des barrières palpables. En effet, les
colloïdes oscillent entre un état liquide et un état
gélifié. Les contraintes modifient la dynamique de cet
état jusqu'à créer des barrières. Il a
été démontré par Irwin Korr que le traitement de
ces barrières est possible en équilibrant l'état
d'étirement ou de contraction60(*). La modification de l'état de la matrice aide
ainsi le cycle naturel d'auto-régulation. Le tissu de soutien est
partout des neurones aux trabéculations osseuses, c'est un outil de
diagnostic et de traitement unique. Le schéma stillien précise
que le tissu de soutient est le point de départ de la maladie, la
souffrance du corps à partir de l'os61(*) - l'ostéopathie - nous le rappelle. Pour
Still, les anomalies osseuses sont les causes des effets regroupés sous
le terme de maladie.
Illustration 43 : L'interdépendance entre
la structure et la fonction est particulièrement frappante sur cet
"écorché". Source : La Recherche, Janvier 2003
3./ le concept unitaire de la
maladie ^
L'état de santé ou de maladie du patient doit
être considéré globalement, c'est une approche holistique
et écologique. La maladie se définit par toutes réactions
de l'organisme à des influences nuisibles, c'est le concept unitaire de
la maladie. Korr précise que la souffrance de l'os est psychosomatique
dans son organisation et neurodystrophique dans son application. La recherche
d'un traumatisme physique ou psychologique oriente l'ostéopathe afin
d'évaluer les conséquences biomécaniques logiques.
Cependant la recherche d'un agent étiologique spécifique n'a pas
de sens ici. C'est plus une notion de syndrome que de symptôme.
Nous voyons que l'ostéopathie est basée sur un
principe : libérer les fluides vitaux des anomalies anatomiques. La
santé s'installe comme la maladie s'est installée après un
désordre tissulaire. La généralisation des soins
ostéopathiques permet d'envisager une population mature en bonne
santé. Voyons à présent la pratique
ostéopathique.
B./ L'exercice palpatoire en
ostéopathie62(*)
^
A.T. Still se définissait lui-même comme un
rebouteux éclairé (lightning bone setter63(*)). Dans Ostéopathie,
recherche et pratique, p. 42, il donne un principe pour aligner les
pièces osseuses : d'abord relâcher les extrémités du
système que l'on veut corriger puis le ramener à sa place
originelle. Pour lui, le craquement articulaire n'est pas la garantie
d'une correction efficace.
Les élèves de Still ont affiné cette
approche de pionnier pour aboutir à un pratique plus douce. En effet,
pour Still, la prise est très ferme mais la douleur est proscrite. Les
fascias sont pour lui d'une richesse inestimable d'un point de vue diagnostique
et thérapeutique. Voyons donc plus précisément l'approche
fasciale qui a amenée à l'ostéopathie dite
biodynamique.
Toucher le patient permet de détecter, d' amplifier et
d' interpréter des états du corps. Cette interprétation
sera anatomique par la texture et physiologique par la vitalité. Notons
qu'il est impossible d'étudier simultanément la forme et le
mouvement, il y a une discrimination palpatoire nécessaire, l'intellect
focalise l'un ou l'autre.
· La forme du système anatomique
étudié peut être mise en évidence en appliquant une
force de contrainte, que l'on appelle mise en tension. La force
révélera une résistance tissulaire. Cet exercice de
jugement est primordial. Faire ses gammes, acquérir de plus en plus de
références palpatoires en s'entraînant, permet par la suite
de doser la force de contrainte. Ainsi la forme du tissu étudié
se dessine mentalement par la mise en tension.
· La vitalité du système
sera mise en évidence par le mouvement inhérent. Ce mouvement ne
doit pas être opprimé par la force de contrainte de
l'ostéopathe. Il faut donc s'accorder au mouvement inhérent,
sauter sur nous dit Viola Frymann (D.O.), afin qu'il continue sous nos
mains.
Il faut nous mettre à l'écoute du patient, le
plus globalement possible. Pour V Frymann, c'est être dans une
continuité fluide entre l'examinateur et l'examiné64(*). La prise de contact est
un savoir faire à acquérir par l'entraînement. Le but de
l'entraînement est de développer la conscience de nos propres
mouvements, c'est la proprioception, pour mettre notre sens
kinesthésique au service de l'ostéopathie. A partir d'un
fonctionnement automatique qui nous donne la position de notre corps dans
l'espace, nous ajoutons à ce fonctionnement automatique l'analyse d'un
autre corps. La pratique ostéopathique permet ainsi de se faire une
représentation de la forme et du mouvement au sein du patient. En 1924,
Mac Connel écrit dans le journal de l'Académie Américaine
d'Ostéopathie que les ostéopathes ne tirent pas encore
toutes les informations auxquelles cette approche donne accès. Pour lui,
cette information est comme un signal lumineux65(*). La conscience de la
position de la main s'élargit à ce qu'elle touche afin
d'acquérir une conscience de la position du patient. De notre
environnement interne, nous nous tournons vers l'environnement interne d'un
organisme externe. Cet organisme nous transmet ainsi ses souffrances, c'est une
empathie totale qui s'appelle, depuis A.T. Still, l' Ostéopathie. Nous
verrons plus loin le modèle pédagogique de James Jealous qui
insiste sur ce point.
Sutherland nous dit de développer des doigts qui
sentent, voient, pensent et savent66(*). C'est une fonction possible car les
neurones sensoriels en direction des doigts n'ont qu'un ou deux relais à
partir du gyrus post-central. C'est une ligne directe entre les doigts et le
cortex pariétal. Le premier apprentissage palpatoire consiste à
poser les mains avec une neutralité totale, comme pour envelopper un
oursin entre ses 2 mains sans l'empêcher de bouger. Ensuite,
l'expérience amène au reste de la pratique
ostéopathique
1./ Le
mouvement inhérent ^
Les mouvements atomiques, moléculaires, cellulaires,
organiques sont inhérents. A la différence des mouvements actifs
et passifs où une partie constituante modifie l'ensemble consciemment,
le mouvement inhérent mobilise l'ensemble des parties constituantes,
inconsciemment. Ici, le tout est le plus petit élément à
étudier. Le mouvement inhérent dépend des qualités
inhérentes de la matière. Cette force motrice maintien
l'homéostasie, c'est la puissance infaillible pour Sutherland, ou
potency en anglais. Plusieurs traductions française de ce mot
se côtoient :puissance, potentiel, présence. Elle se manifeste par
une Marée au sein du corps. Le développement de la perception
amène graduellement à la perception de ce phénomène
naturel, c'est l'écoute palpatoire. Le temps nécessaire pour
apprendre à établir cette continuité fluide est long,
percevoir et analyser les informations aussi. Ce que l'on provoque dans ce
système ouvert nous donne accès à un diagnostic et
à un traitement. Ce mouvement inhérent est une régulation
perpétuelle du corps. Sutherland nous dit qu'il se manifeste au niveau
mécanique, fluidique, chimique, électrique et
magnétique. La régulation mécanique est la
première qui concerne l'ostéopathe. Il y a une régulation
homéostasique naturelle si l'équilibre mécanique est
rompu. En mimant ce processus, nous pouvons aider un organisme
défaillant à repartir vers un équilibre.
2./ L'homéostasie
mécanique ^
Toutes les systèmes corporels, le foie ou le bassin par
exemple, sont des masses à 6 degrés de liberté dans leurs
mouvements. Elles vibrent sur 3 axes qui permettent 3 mouvements de rotations
et 3 de translations. L'alternance de contrainte -non contrainte, durant la
marche par exemple, représente une homéostasie mécanique
indirecte67(*).
Les mouvements spontanés du corps sont une composante
de l'homéostasie mécanique mais ici elle est directe. Le
Jactatio capitis nocturna des enfants est un phénomène
naturel de mouvements spontanés68(*). Ce terme regroupe un balancement de tout le corps,
à partir du quatre pattes, sur un axe vertical (body-rocking), d'un
balancement de la tête d'avant en arrière, dans un plan sagittal
(head-banging) et d'un mouvement de roulement droite-gauche avec la tête
(head-rolling). Ces 3 mouvements effectués par l'enfant sont une
homéostasie mécanique par mouvements spontanés. Les
réactions se font à tous les niveaux d'organisation
homéostasique dont le niveau fluidique. Ce phénomène de
mouvements spontanés est précis car provenant de
l'intérieur du patient. Il s'arrêtera une fois la dernière
contrainte régulée.
Tout déroulement spontané d'un modèle de
contrainte est attribué au mouvement inhérent provoqué par
le potentiel de la Marée. l'ostéopathe est là pour le
soutenir, c'est la technique de déroulement de Viola Frymann. Quant
à James Jealous, il considère qu'il doit être adouci, nous
y reviendrons.
Pour soutenir ce processus d'auto-régulation, à
partir d'un accord palpatoire avec le mouvement interne du patient,
l'ostéopathe accompagne ce processus sans le retenir ni le guider. Le
patient doit, s'il le peut, inhiber ses tensions musculaires volontaires. La
durée du processus d'autorégulation jusqu'au prochain état
d'équilibre est de quelques secondes à ¼ d'heure, parfois
plus en fonction du modèle de contrainte. La fin du processus se
manifeste par un équilibre sans prédominance de direction avec un
rythme simple. V. Frymann prend l'exemple du fil de téléphone
emmêlé : si on l'étire pour le démêler, les
tensions vont augmenter sans pour autant le démêler. Mais si on le
prend par un bout et qu'on le laisse se dérouler, au bout de quelques
instants, le téléphone oscille sans prédominance de
direction avec un rythme simple.
3./ La
bioénergie69(*)
^
Pour Rollin Becker (D.O.), ce déroulement a pour but de
libérer des énergies « cristallisées »
dans le corps. L'information traumatique est imprimée dans l'eau de la
substance fondamentale, elle est à 50 % sous forme de cristaux liquides
: la déformation est ainsi une mémoire locale.
L'homéostasie bioénergétique tente de
récupérer la forme physiologique grâce au champ d'action
qu'elle génère. Pour Becker, le champs d'action
bioénergétique regroupe les champs bioélectrique,
biochimique, biologique, biomécanique, biodynamique,
biocinétique, bref tout le champ d'action du sujet. Il est
orienté autour d'un point de fonctionnement d'immobilité ou
fulcrum (des fulcri), comme l'oeil d'un cyclone ou l'essieu d'une
balançoire. Pour avoir accès à ce champ
bioénergétique, il faut une approche palpatoire
spécifique. Elle a pour but d'élargir la recherche
d'informations. En plus des informations propres aux ligaments, aux muscles,
aux os, aux fluides, son approche palpatoire nous donne accès aux
informations issues de la bioénergie.
Dans le modèle de Becker, chaque traumatisme est un
ajout d'énergie au champ bioénergétique. L'énergie
de santé a plusieurs manifestations dont le mouvement respiratoire
primaire (M.R.P). L' énergie sera dite biocinétique. Le
traumatisme est un apport d'énergie biocinétique au sein de
l'énergie inhérente du patient. L'homéostasie opère
ici perpétuellement pour dissiper cette énergie vers la
biosphère. Pour Becker la capacité du patient à conserver
son environnement intérieur constant réside au niveau
bioénergétique. L'environnement interne est en relation avec
l'environnement externe : Becker parle d'homme-environnement. C'est la notion
de champ d'action des sociologues et des écologistes 70(*).
La biosphère définit l'unité du monde
vivant. Le patient a sa propre sphère d'action au sein de la
biosphère, c'est son champ bioénergétique. La santé
est l'harmonie de ce champ avec la biosphère qui doit être, elle
aussi, théoriquement en bonne santé.
Dès les années soixante, Becker étudie la
bioélectricité qui est appelée de nos jours
bioélectromagnétisme. L'étude de ces champs émis
par le corps foisonnent d'informations utiles pour l'ostéopathe, en
théorie comme en pratique. L'un des premiers américains à
avoir eu vent des recherches russes en bioélectromagnétisme est
le Dr Robert O. Becker, chirurgien orthopédiste. La revue Modern
medecin71(*) relate ses
travaux : La bioélectricité est amenée
à tout le corps par le système nerveux. Le processus
responsable de ce courant est celui du mécanisme semi-conducteur
d'un transistor. Il a mis en évidence qu'une compression sur un os
produit un courant électromagnétique par
piézoélectricité .
C'est le système que l'on retrouve dans les briquets
électroniques : une compression mécanique entraîne un
courant électrique et inversement, un courant électrique sur
cette structure entraîne une réaction mécanique. La
répartition des charges est différente entre la concavité
et la convexité de la courbure du fémur ainsi que dans la partie
supérieure et inférieure. Le côté convexe est
à dominante (+) et le côté concave est à
dominante(-). Les polarités s'inversent aux changements de courbure.
(illustration 44).
Illustration 44 : Distribution des charges
électriques dans un fémur humain en compression.
Source :
http://www.ortho.lsumc.edu/Faculty/Marino/EL/EL4/Piezo.html
Ce champ bioélectromagnétique joue un rôle
important pour initier la croissance et assure la
régénération des plaies pour favoriser la meilleure
guérison possible. En 1962, son équipe a
démontré que les anesthésiants diminuaient le processus
électromagnétique de la cicatrisation. Becker (D.O.) s'inspire de
ces faits nouveaux à son époque. Ils vont en faveur d'une
puissance énergétique inhérente au vivant et garante de
l'homéostasie. Son approche soutient ce processus subtil qui serait
palpable moyennant une approche palpatoire particulière. Dès le
début, les résultats cliniques de sa pratique furent
encourageants. Le nombre de séances nécessaires étaient
revues à la baisse de moitié. Dix années de
réévaluation ont suivi, c'est à dire qu'il a
dû réévaluer les diagnostics et les traitements car sa
conception du vivant avait évolué. En 1965, Becker émet
l'hypothèse d'un lien entre sa pratique et ces recherches. La question
est toujours d'actualité.
C./ Quelque chose se passe
^
L'ostéopathe peut palper des modifications tissulaires
très particulières. La littérature ostéopathique
explique ces phénomènes. Des aphorismes mystérieux
existent en ostéopathie pour définir la pratique. Quelque
chose se passe est une notion développée par Becker (D.O.).
Il est vrai que quelque chose se passe lorsque nous fournissons une
énergie manuelle au patient, mais concrètement, que faisons nous
?
Différentes approches permettre de répondre
à cette question. Pour Denis Brooks (D.O.) des réactions
neuro-végétatives s'initient dès que la main s'approche du
corps. John Wernham (D.O.) nous rappelle que l'action manuelle doit être
convertie en son équivalent physiologique72(*) Mimer le corps permet ainsi
d'agir sur lui. Une technique articulaire telle que l'ajustement total du corps
(Total Body Adjustement en anglais) mime les mouvements poly-articulaires du
corps. Eyal Lederman (D.O.) explique que la technique harmonique mime les fines
vibrations des masses du corps, elles ont 6 degrés de liberté.
Comme lorsque l'on pousse une balançoire, les petites poussées
synchrones avec l'état biocinétique créent un changement
dans le corps du patient, c'est une résonance qui unifie les
différentes masses impliquées.
La simple palpation des masses du corps et de leurs variations
géométriques aide aussi le corps dans sa tâche. Dans ce
cas, l'ostéopathe effectue plus une observation du retour à un
ordre ondulatoire que l'imposition manuelle d'un ordre. De plus, palper ces
déformations rythmiques entraîne une réaction
particulière : l'arrêt de ces mouvements. C'est un
phénomène de relative immobilité autour du point de repos
ou fulcrum. Les ostéopathes appellent ce phénomène le
still-point (point tranquille). Il est d'autant plus utile dans un
environnement perturbé, incapable de se réguler.
Upledger D.O. décrit le still-point comme suit :
· il arrive graduellement ou brusquement.
· Quelques fois précédé d'une
pulsation (50 à 80/mn)
· expansion latérale de tout le corps, longue,
lente puis symétrique.
· flexibilité plastique puis diminution de la
résistance de friction à la fluidité.73(*)
Un dégagemement de chaleur est souvent décrit
par les ostéopathes. Ces sensations signalent que la remise à
zéro locale et/ou globale a eu lieu. Les activités fonctionnelles
sont améliorées. L'ostéopathe s'assure, en fin de compte,
que l'ordre s'est bien établi et la Nature fera le reste. Voyons
à présent le modèle théorique et pratique
développé par Rollin Becker, pour provoquer ce
phénomène de point tranquille où quelque chose se
passe.
La compression via un
point d'appui du praticien. ^
Le système biologique étudié ne doit pas
être perturbé pour évaluer correctement les structures et
fonctions. Pour W. G. Sutherland (D.O) qui a élargi le concept
ostéopathique à tous les os du crâne74(*), la prise de contact doit se
faire comme un oiseau qui se pose sur une branche. Becker est plus ferme, il
exerce une compression a un point d'appui. Il faut se souvenir que la
compression sur l'os produit un champ électromagnétique. Ce champ
produit des fluctuations biocinétiques physiologiques. Il se manifeste
par des mouvements sains qui compensent les compressions aphysiologiques. Il
faut avoir conscience de la puissance inhérente au patient, elle doit
rester le moteur de la correction.
Prenons un exemple. Lorsque l'on prend le sacrum en
décubitus, les enseignants conseillent de planter le coude dans
la table. Le coude planté est un point d'appui auquel nous appliquons
une compression. Ce mécanisme de levier dérive la mise en
tension. Elle ne se fait donc pas au niveau de la main. Cette action doit
être égale aux réactions des tissus pour ne pas les
agresser. La main garde ainsi un contact ferme mais elle ne doit pas creuser
plus la courbure lombo-sacrée. A cette condition quelque chose se passe
lorsqu'il existe un modèle de contrainte lombo-sacrée. Au niveau
de la main, trois phases sont palpables :
1. Orientation du champ énergétique vers le
point d'appui du système, c'est un déroulement.
2. Mise en place d'un point de relative immobilité,
quelque chose se passe.
3. Reprise d'un mouvement sans prédominance
d'orientation du champ.
Dans ce modèle, le diagnostic et le traitement
s'enchaînent, ce sont les points 1 et 2. La première phase
représente le déroulement du modèle de contrainte.
Ensuite, le modèle s'approchera de plus en plus d'un point de repos . Le
traitement représente le moment et l'endroit où quelque chose se
passe. Ce processus s'initie au niveau le plus primaire, au niveau
bioénergétique.
Dans les années cinquante, le Dr T. Lustig, physicien,
écrivait : Certaines découvertes récentes en
médecine atomique font la lumière sur ce que Sutherland a
déjà fait en pratique. Par la physique nucléaire, nous
commençons à comprendre ce qu'est vraiment le liquide
céphalo-rachidien75(*). La pratique de Becker a
évolué grâce à celle de Sutherland, il nous
amènerait plus à un traitement du champ d'action du sujet, seule
réalité en physique quantique. La durée est variable en
fonction du modèle de contrainte, comme pour tout déroulement.
Ici, c'est la prise de contact qui diffère. Énoncée il y a
cinquante ans, cette approche fait ses preuves quotidiennement en cabinet.
L'apprentissage des approches ostéopathique non-invasive est difficile.
Peut être est ce dû au fait que le moteur qui mobilise le corps
n'est plus l'ostéopathe mais le mouvement inhérent. Cette
passivité relative peut, en effet, rebuter un technicien en
manipulation. Ne serait-ce que le diagnostic palpatoire manuel : c'est la
première phase du cycle, autrement dit le modèle de
réaction au point d'appui, il est mis en évidence par le corps et
l'ostéopathe assiste ce processus.
Pour le modèle de contrainte, autrement dit la
dysfonction cinétique, il se met en place après le modèle
de réaction, c'est le déroulement. Imaginons le nombre de
dysfonctions que cela représenterait s'il fallait les faire une à
une. Ce modèle de contrainte sera ensuite réduit par
l'homéostasie, à toutes les échelles dont celle de la
biomécanique.
Au still-point, c'est la phase 2, quelque chose se
passe. Ce sont le termes de Becker et il reconnaît pourtant ne pas
savoir ce qui se passe. Le fait est que la reprise du mouvement survient
après cette relative période d'immobilité, c 'est la phase
3.
Ensuite, le mouvement ne doit plus avoir de
prédominance directionnelle. Le travail, habituellement d'origine
externe comme une technique directe sur une vertèbre, aura
été effectué par le corps. Il sera donc plus
précis.
Dans cette approche, à quoi sert l'ostéopathe ?
Il équilibre avant tout l'élément biocinétique
d'origine extérieure par la compression au point d'appui. Une
lésion de flexion vertébrale, occasionnée en soulevant un
sac de 40 kg, devra être équilibrée par une force inverse,
théoriquement proportionnelle, au point de compression grâce au
coude planté dans la table pour l'exemple du sacrum. La prise de contact
particulière de Becker nous évite d'être invasif. Dans la
pratique, il faut, en quelque sorte, rapprocher les bords de l'étirement
jusqu'à l'équilibre biocinétique où quelque chose
se passe. L'énergie biocinétique pathogène,
apportée aux tissus par un faux mouvement ou un impact, retournera vers
la biosphère. C'est l'hypothèse de Becker, la clinique le
confirme, mais l'explication biophysique n'existe pas encore. Néanmoins,
de séance en séance, l'ostéopathe met à jour l'
état biocinétique propre au patient. Ce type de traitement
réveille, après la première séance, de vieilles
douleurs. Becker les interprète comme un remise en route du processus de
guérison. Le patient s'oriente ensuite vers son modèle
bioénergétique d'équilibre. Ce peut être encore un
équilibre précaire, mais il est satisfaisant pour le patient.
C'est un déséquilibre équilibré, le
modèle de contrainte est, à nouveau, compensé par tout le
système. Guérison et/ou rémission se côtoient ainsi
dans le corps entre les séances d'ostéopathie.
Pour Becker, le stressor est donc un impact
biocinétique. Les champs biocinétiques de santé
façonnent la trame du corps à partir de l'architecture
cranio-sacrée, l'axe central du corps. Un traumatisme apportera un
élément biocinétique qui déformera la trame osseuse
jusqu'à la ligne centrale, le canal épendymaire. Les relations de
l'axe central avec le système glandulaire entraîne un état
hormonal de stress. Normalement, l'homéostasie et
l'homéorèse s'établissent, à toutes les
échelles de régulation. L'homéostasie mécanique
traverse les trois phases ressenties par l'ostéopathe.
La clé de cette régulation serait dans la phase
de relative immobilité où quelque chose se passe. Ne pas savoir
à quoi est due cette auto-régulation n'empêche pas de
s'assurer que le cycle ait bien lieu. Le plus important dans cette approche est
de laisser agir la santé du patient. Il faut reconnaître de
séance en séance le champ d'action physiologique du patient,
c'est ce que conseillait Becker.
N'importe qui peut trouver la maladie écrit Still dans
Philosophie de l'ostéopathie76(*). Il faut donc trouver la santé au sein du
patient77(*), c
'est la dessus qu'insiste James Jealous. L'ostéopathe doit avoir
ce but en tête. Jealous ajoute qu'il doit éprouver physiquement la
santé du patient, c'est une expérience sensorielle qu'il tente
d'enseigner78(*). Voyons
à prèsent le modèle pédagogique de James
Jealous.
D./Le modèle
biodynamique79(*)
^
De nos jours, le modèle biodynamique de James Jealous
(D.O.) poursuit la démarche de théorisation nécessaire
à toute science. Le modèle pédagogique, proposé par
Jealous après de 35 ans de recherches, théorise les
dernières recherches pratiques de Sutherland (1948-1954). A cette
époque, Sutherland est dans sa période biodynamique. C'est
l'espace entre qu'il observait en s'appuyant sur la physique atomique
pour expliquer le phénomène de transmutation qu'il
rencontrait80(*),81(*) .Ce modèle est
enseigné en France par René Briend (D.O.).
Dans le prolongement des travaux de Still, Sutherland, Hulet,
Hildreth, Frymann, Becker, l'approche biodynamique insiste et réaffirme,
aujourd'hui, l'approche non-invasive de l'ostéopathie des années
50, 60. Les forces inhérentes au patient sont à l'honneur, c'est
le potency comme disent les québécois. La
difficulté pour l'étudiant est d'apprécier les forces du
patient qui se manifestent dans le champ d'action. Or la puissance de la
Marée82(*) mobilise
le corps à la perfection, elle le corrige si nécessaire.
L'ostéopathie possède un aphorisme pour
définir cette force, c'est l'intention de la Marée. Sutherland
nous dit que l'être humain est une maison sous la mer.83(*) Avoir conscience de ce
phénomène, le ressentir, est une fonction humaine normale, c'est
peut être un manque d'éducation corporelle qui le rend
extraordinaire.
Cette Grande Marée est constamment présente.
Elle précède tout mouvement, notamment la respiration thoracique.
Il est important d'en reconnaître les manifestations biologiques. Le
rythme d'expansion-compression, le flux et le reflux que l'on retrouve à
n'importe quelle échelle d'organisation du corps, en est la
manifestation fractionnée. Les respirations thoracique, cellulaire,
primaire sont les manifestations biologiques de cette Marée..
Le principe d'auto-régulation de la Marée peut
être engagé par le praticien. C'est un exercice perceptuel qui
consiste à amener le patient à un état neutre, spatial et
temporel. L'ostéopathe doit être, lui même, dans une
immobilité de l'Etre. Pour Sutherland, c'est une qualité
de l'Esprit. Ainsi, la confrontation des 4 dimensions (3 d'espace et 1 de
temps) de la lésion -ou équilibre de la maladie- aux 4 dimensions
de la santé -ou équilibre de santé- provoque un
still-point, un point tranquille où quelque chose se passe. Le
fulcrum est ici le paramètre d'espace et le still-point, le
paramètre de temps. La santé est la cohérence spatiale et
temporelle du champ d'action propre au sujet.
Introduction au modèle
pédagogique de James Jealous ^
L'éducation corporelle peut être entreprise par
l'ostéopathe, elle amène graduellement à une pratique
sensationnelle, au sens propre comme au figuré. C'est pourtant une
pratique traditionnelle. James Jealous tente d'organiser ces informations
sensorielles.
Il résume son approche par le terme biodynamie qui
signifie la force de la vie. Jealous emprunte ce terme à Éric
Blechschmidt, anatomiste allemand l'ayant emprunté lui même aux
anthroposophes. Les recherches embryologiques de Blechschmidt guident Jealous
jusqu'à aujourd'hui. En effet, la différenciation embryologique
est grandement influencée par les flux liquidiens, notamment durant les
6 premières semaines de vie de l'embryon. En 1978, Blechschmidt publie
biokinetics and biodynamics of human différenciation. Les
fluides, pour cet anatomiste sont doués d'une conscience propre. Ils
sont influencés par les phénomènes externes. A
l'époque, Jealous enseignait l'embryologie à la Sutherland
Cranial Teaching Fondation. Il en est venu à se demander si les propos
de Blechschmidt
avaient quelque chose à voir avec ceux de Sutherland.
Tous deux prétendent, en effet, que les fluides ont une puissance
infaillible. C'est cette puissance, (potency en anglais) qu'il est
important de soutenir dans l'approche biodynamique de l'ostéopathie.
C'est pourquoi l'ostéopathe doit développer sa
perception éco-réceptive naturelle - l'instinct - afin de
percevoir le but du Tout, sa priorité. Pour Jealous84(*), l'essentiel du travail
consiste à rester centré et attendre ce qu'il appelle
l'émergence de l'originalité, titre de ses
séminaires de formation. Le plus dur pour ses étudiants c'est de
croire ce qu'ils ressentent dans la pratique. Il faut en moyenne 2 ans pour
changer de paradigme. Après avoir lâché-prise, l'acte
thérapeutique consiste à savoir être une interface entre la
maladie et la santé afin que le but du Tout s'exprime.
Cette émergence de l'originalité, c'est à
dire la guérison, provient des champs dits
épigénétiques (au dessus des gènes). Ces champs
créent de nouvelles formes et de nouvelles fonctions
perpétuellement. Les patient arrivent bloqués mais leurs
potentiels d'originalités restent constamment disponible pour
évoluer. Le but ici, c'est de trouver le schéma directeur de la
guérison. En effet, l'architecture du corps accomode intelligemment le
traumatisme, l'effacement doit se faire par le chemin inverse. La Marée
tente immédiatement de résorber le traumatisme lorsqu'il a lieu.
Or sa puissance est considérable par rapport à
la fragilité des structures déformées. Notre action
consiste donc à créer ce que Jealous nomme un point
d'adoucissement (softening point) à l'interface. Notre
légère compression permet aux forces
épigénétiques de s'exprimer. C'est un
phénomène de transsubstanciation, un changement
de force physique d'où émerge l'originalité du patient.
Ainsi, comme le conseillait Still, nos mains rapprochent les bords puis
l'intention de la Marée peut s'exprimer.
100 ans après ce conseil, nous savons un peu mieux ce
qui se passe. C'est un phénomène de résilience comme les
coussins de nos canapés de salon qui reprennent leur forme lorsqu'on se
lève. Ici le moteur est la Marée, l'expression primaire de
l'Esprit, le Souffle de vie..
a./Faits embryologiques en
faveur d'une dynamique organisatrice. ^
.
· Nous savons que les colloïdes oscillent
rythmiquement pour réagir à la gravitation et au champ
magnétique terrestre. La transduction des ces facteurs environnementaux
faibles pourrait expliquer les premières étapes de
l'embryogénèse85(*). Les plicatures des membranes peuvent ainsi
être définies comme la manifestation des ondes de choc en accord
avec les hypothèses du mathématicien René Thom86(*). Pour lui
l'organogénèse évite la rupture de continuité,
la catastrophe.
· Dans l'embryon, des processus
bioélectromagnétiques, biochimiques, histologiques coexistent
à différents niveaux d'organisation. Les courants liquides sont
un facteur fondamental d'organisation. Des cils vibratiles enregistrent ce flux
et orientent ainsi le développement asymétrique des organes (foie
à droite, coeur à gauche)87(*). Des processus biocinétiques et biodynamiques
s'opèrent donc via les migrations fluidiques.
· La trame s'oriente vers la ligne médiane et le
canal épendymaire. En conséquence, la
régénération cellulaire basale entraîne les cellules
épithéliales vers le liquide céphalo-rachidien (L.C.R.)
88(*).
· Organisées autour d'un point pivot, à la
jonction de la faux du cerveau et de la tente du cervelet, les forces et
contraintes dans le système sont ainsi compensées. Ce point pivot
ou fulcrum se déplace avec le développement de l'individu. A
partir de la lame terminale clôturant la notochorde (bord
antérieur du IIIeme ventricule), il migre vers le fulcrum, dit de
Sutherland, que l'on retrouve, chez l'adulte, à la jonction de la faux
du cerveau et de la tente du cervelet.89(*)
La croissance comme la régénération du
névraxe conditionnent la sensation palpatoire que nous allons
obtenir.
Etant donné que l'embryon est considéré
comme un tout lorsque l'on veut comprendre sa dynamique, cette
considération doit logiquement être appliquée tout au long
de la vie. En effet, l'ontogenèse - la croissance de l'individu -
renseigne sur la dynamique des mouvements qui existent tout au long de la
vie.(illustration 45) Nous pouvons ainsi avoir une idée
du développement optimal de l'enfant ou d'une
régénération optimale des tissus adultes car ils sont
régis par ces mouvements. Nous savons ainsi comment étudier
l'architecture du corps tout au long de la vie et l'aider à atteindre
son but.
Illustration 45 : Compression entraînant
une ossification membranaire des ailes du sphénoïde.
Source : OSTEO n° 49.
L'ontogenèse comme la phylogenèse
-l'évolution d'une espèce- renseignent l'ostéopathe sur la
façon dont pousse l'être humain, autrement dit sur sa biodynamie.
Il faut noter que l'ontogenèse ne résume pas la
phylogenèse comme le soutenait Haeckel, l' inventeur de ces termes. Le
modelage embryologique se retrouve à l'âge adulte dans les
mouvements du corps. Pour le névraxe et la boîte crânienne,
la Marée entraîne un mouvement simple, perceptible et constamment
présent. Ce mouvement respiratoire, dit primaire, car
précèdent la respiration thoracique est global. Cette puissance
inhérente, désengageant toutes les articulations, déroule
le cerveau gélatineux dans le sens des cornes d'Ammon.
(illustration 46)
Illustration 46 : Déroulement des cornes
d'Ammon.
Source : MAGOUN (2001)
Le développement embryonnaire se fait vers la phase
d'inspire primaire, le névraxe germe contre le frontal. L'expire
résulte d'une certaine plasticité du cerveau. Avoir conscience de
ces mouvements fluidiques permet une application du principe stillien :
soutenir les fluides vitaux. En effet, les processus fluidiques, responsables
de la croissance, réparent à l'âge adulte. Savoir
d'où vient le flux qui a donné la forme optimale de la structure
est une aide précieuse. Le modelage de la structure,
réalisé par exemple au niveau des bosses frontales, est donc
envisageable tout au long de la vie. D'autant que les mouvements intraosseux
seront toujours plus importants que les mouvements au niveau des sutures
crâniennes90(*).
b./Les fluides vitaux
à la lumière des considérations biodynamiques
^
Nous avons vu que la puissance inhérente initie les
mouvements des fluides vitaux et qu'elle est la seule à même de
rétablir la santé. Le terme biodynamique fait
référence à la croissance embryologique comme nous le
rappelle Jealous. Les processus de migration des fluides présents dans
l'embryon perdurent à l'âge adulte. La même intelligence
existe tout au long de la vie. Elle régénère le corps.
Pour Sutherland, la lumière est aussi un
élément neuro-trophyque. C'est pourquoi il décrit le L.C.R
comme une lumière liquide. Tout traumatisme limite
l'enracinement du système nerveux central (S.N.C.), donc la perfusion de
la sève et les processus bioélectromagnétiques de
régénération. Aussi, l'approche du S.N.C en tant que
système liquidien complexe gorgée de sève nous permet de
concevoir son unité. Lieu de transmutation entre matière et
énergie, c'est une modification profonde de la matière
que ressent Sutherland au moment du still-point 91(*) .
c./ De la
biomécanique à la biodynamique 92(*)^
Ce modèle dégage des comparaisons entre une
approche biomécanique et une approche biodynamique de
l'ostéopathie. Voici ce qui a marqué notre étude :
· La biodynamie est une étude systémique,
le Tout est la plus petite division possible.
· Le schéma stillien reste la
référence : les fluides vitaux ne doivent subir aucune
barrière mais ici la barrière peut être une cause
secondaire, tertiaire. Ce sont les fluides qui se bloquent en
premier.
· Il faut observer l'espace entre les
fascias.
· La générosité de la
Marée doit être imitée, elle diminue la densité
du corps en phase d'inspir : la matrice colloïdale tend vers une phase de
type sol. L'expire entraîne un état de la matrice colloïdale
de type gel.
· L'Impulsion rythmique crânienne (I.R.C) est une
fraction de la Marée qui opère à tous les niveaux de la
matière. D'autres rythmes plus lent co-existent aussi. Le Souffle de vie
représente la santé. Ce qui ne suit pas la phase d'inspire
primaire est en lésion (flexion sur l'illustration 47),
il n'y a donc pas de test actif de mobilité.
Illustration 47 : Biomécanique du
mouvement inhérent.
Source : L'ostéopathie exactement, SUEUR, G., 1992
· La priorité n'est pas d'ôter la
barrière mais de soutenir le processus liquidien
d'auto-régulation qui est plus précis. Il n'y a pas d'ajustement
spécifique.
C'est une pratique qui apparaît beaucoup plus
intra-osseuse. Le concept de tenségrité93(*) (illustration
48) permet d'envisager la dynamique globale de la matrice
osseuse, son architectonique*94(*). Les systèmes tenségritifs sont
constitués d'éléments quasi rigides isolés et
comprimés par un réseau continu et prétendu
d'éléments hyperélastiques95(*).
Illustration 48 : Structure de
tenségrité , une partie élastique est
interdépendante d'une partie rigide, c'est un système
auto-contraint.
Source : http://www.univ-paris12.fr/lmp/StruCom/tensegrite/h
Des exemples biologiques existent :
1.Les cellules peuvent être
décrites par le concept de tenségrité
(illustration 49).
Illustration 49 : Reseaux de microfilaments
analogues à une structure de tenségrité.
Source : http://www.univ-paris12.fr/lmp/StruCom/tensegrite/h
2. Les os du crâne et les membranes de
tensions réciproques sont auto-contraints et peuvent aussi être
décris par le concept de tenségrité.96(*)(illustration
50)
Illustration 50 : structures de
tenségrité cranienne.
Source :
http://www.deeptissue.com/learn/systems/cranialsys/anatomy.htm
3. Les trabéculations, les fibres de
la trame osseuse en forme d'arcs boutants97(*) (illustration 50, 51 et 52) sont des
structures de tenségrité. Les ponts suspendus sont faits sur le
même modèle. C'est pourquoi, bien que les rapports articulaires
soient importants, c'est la dynamique globale de la trame osseuse qui doit
être soutenue dans ses réactions adaptatives : les forces
épigénétiques fournies par un champ externe sont les
seules garantes d'un prompt rétablissement, en accord avec les travaux
de Blechschmidt. L'anatomie des lignes de continuité revêt donc
une importance capitale. L'approche est donc poly-articulaire pour le corps et
multi-suturale pour le crâne.
Illustration 52: coupe schématique du
périoste (d'après Maillet).
Notez la présence des jets arciformes, structures
tenségritives
.
Illustration 51 : Trabéculations
craniennes.
Source : ZILBERMANN, 1991.
d./ Les différentes manifestations du
Souffle de Vie ^
Les rythmes plus lents que nous rencontrons dans la pratique
trouvent un écho dans l'approche biodynamique. Il est important de les
utiliser comme nous utilisons déjà la respiration thoracique ou
crânienne. L'expérience sensorielle donne accès à
des rythmes différents de ceux enseignés. Il ont
été listés par Jealous et cette liste n'est pas
exhaustive. Le but est d'amener l'étudiant à ces rythmes, il les
rencontre mais plus comme des artefacts. C'est l'état de conscience du
thérapeute qui permet de s'en approcher comme nous le verrons au
chapitre suivant. Voyons à présent deux rythmes plus lents que
l'impulsion rythmique crânienne (I.R.C.) qui fluctue, elle, entre 7-12
cycles/minute.
Un rythme de 2,5 fluctuations/minute :
· Prévalant naturellement au sein du vivant, son
amplitude ne varie pas, même dans un état de santé
précaire. Jealous fait la remarque suivante : ce rythme serait
insensible à l'inertie provoquée par la gravité, à
la différence de l'I.R.C.
· Indépendant du Système Nerveux Autonome
(S.N.A.), à moins que le patient ne soit sévèrement
surmené.
· La dynamique des fluides est perçue par le
praticien à la différence de l'I.R.C. où la focalisation
reste limitée aux tensions biomécaniques.
· L'observateur est passif. Après avoir
initié le phénomène de rééquilibration, il
observe plus qu'il ne conceptualise ce qu'il sent.
· Les fulcri se déplacent automatiquement.
· L'état de neutralité spatiale et
temporelle (le still-point) représente simplement le mouvement
présent. C'est le point de réceptivité optimale du corps.
Dans l'I.R.C., c'est le praticien qui pratique une technique d'empilement
(stacking) afin de provoquer un fulcrum et un still-point.
· un point commun réunit l'I.R.C. et le rythme de
2,5 fluctuations par minute. Au still-point, des rythmes plus lents se
manifestent.
Un cycle beaucoup plus lent s'étalant sur 100 secondes
:
· Présente des similitudes avec le
précédent comme l'invariabilité ou l'indépendance
par rapport au S.N.A.
· prévaut après la mort et à
d'autres moments. C'est notamment le rythme du protoplasme.98(*)
· La dynamique des fluides n'est plus perceptible, au
contraire une puissance inhérente se ressent. C'est une vague
énergétique qui s'exprime.
· C'est une transmutation rythmique de la matière
qui se manifeste. Cette sensation est perçeptible durant une correction
intra-osseuse.
Nous voyons qu'il est possible d'assister à des
phénomènes naturels d'auto-régulation. Il faut cependant
lâcher prise : c'est le non-agir (wu-wei) du taoisme qui
représente le respect de l'ordre naturel99(*). Chaque thérapeute est renvoyé à
sa propre nature et à son propre état d'esprit. C'est un
problème de perception personnelle. S'en remettre à une
sagesse innée déroute au début mais les
résultats aidant, la confiance s'installe doucement. Comme Becker en son
temps, nous sommes amenés à réévaluer le diagnostic
et le traitement pour un motif donné. Car ici, seules nos propres
limites, nos propres concepts restreignent les indications de
l'ostéopathie. C'est pourquoi, connaître notre état
d'esprit permet de connaître nos limites et de ne pas les imposer au
patient.
e./ Les différents
états d'esprit du praticien ^
Jealous relève différents états d'esprit
que nous rencontrons en pratique :
· Il alterne entre un esprit de singe, comme disent les
pratiquants du zen, et une tranquillité dynamique.
· La sensibilité fluctue elle aussi :
indisciplinée, extra-ordinaire ou tranquille.
· La focalisation n'existe que dans un état
d'esprit houleux car elle est remplacée, dès que le calme
s'installe, par le suivi mental des fluides, puis une conscience
lucide des processus.
Pour observer l'anatomie vivante avec neutralité, c'est
le lâcher prise qui amène lentement à cette
tranquillité dynamique que décrivent Sutherland ou Jealous. Il
faut toujours garder à l'esprit que quelque chose se passera en
échange d'une attitude juste. La justesse, elle, s'acquière
lentement jusqu'à une équanimité naturelle.
Pour conclure sur la pratique traditionnelle de
l'ostéopathie, retenons que toutes les lésions sont soumises au
désengagement naturel de la Marée. Le patient est
déjà en phase de correction lorsqu'il s'allonge sur la table mais
quelques fois les fluides se bloquent. L'ostéopathe ne
guérit pas, il soutient ces migrations fluidiques inhérentes
à l'embryon qui perdurent chez nos patients. C'est cette biodynamie
inhérente au vivant qui est la seule à même de
guérir. C'est la référence de santé du patient ou
son état biocinétique physiologique si l'on se
réfère aux travaux de Becker (idem réf. 73). Mais voyons
à présent l'analyse conceptuelle.
IV ANALYSE CONCEPTUELLE ^
Après présentation des deux disciplines,
plusieurs points propre à la physique contemporaine peuvent
intéresser les recherches actuelles en ostéopathie.
Premier point : le concept d'autorégulation que l'on
retrouve en médecine quantique comme en ostéopathie. Le
modèle géométrique et mathématique de l'univers,
fluide parfait à un degré de liberté, nous permet de faire
une analogie avec notre pratique d'ostéopathe : comme l'univers, le
corps s'organise entre une contrainte extérieure et une
nécessité intérieur100(*). Une alternance naturelle d'expansion et de
compression existe à l'état normal pour ordonner la
matière. Ce rythme de contrainte - non contrainte fait partie de
l'autorégulation mécanique. Les ostéopathes formés
à la pratique de W.G. Sutherland regroupent cette fonction humaine
normale sous le terme de Marée.
Ce phénomène d'autorégulation peut
être abordée avec la physique des systèmes complexes dont
la théorie du chaos fait partie. Nous avons vu que les états
quantiques lissent les phénomènes chaotiques. Les concepts
quantique et ostéopathique se retrouvent dans le vaste domaine de cette
physique dite du XXIe siècle. Comme la météorologie pour
la biosphère, le corps est un système non-linéaire
où les effets ne sont pas proportionnels aux causes. Envisager tous les
mouvements, toutes les connexions est une gageure. Des modèles
physiques, telle que la biomécanique, nous permettent néanmoins
de prévoir les mouvements à venir. Mais ces modèles sont
restrictifs. C'est pourquoi la physique des systèmes complexes
enrichira-t-elle assurément notre pratique, notamment la
géométrie du chaos que l'on a pu aborder par les attracteurs
étranges. Les descriptions biocinétiques des ostéopathes,
faisant référence à des lemniscates, prennent ici tout
leur sens. L'ostéopathe soutient le corps jusqu'à obtenir une
alternance équilibrée des mouvements autour d'un attracteur de
santé. Ainsi notre pratique laisse-t-elle agir l'ordre naturel. Mais si
l'ordre tarde à se manifester, toujours par mimétisme, nous
pouvons l'aider grâce au chaos déterministe. En effet, la
très grande sensibilité aux conditions initiales des
systèmes chaotiques non-linéaire nous permet de diriger leur
évolution désordonnée vers un état
recherché. 101(*)
Nos mains modifient ainsi les conditions initiales aux endroits
stratégiques d'un point de vue architecturale. Le système
s'oriente, dés lors, vers son plus faible état d'excitation,
c'est un état quantique.
Dans le cadre de la théorie du chaos, le corps peut
être appréhendé comme un ensemble chaotique de
micro-évènements fractionnés, peut-être uniques,
qui, réitérés, aboutissent à un système
auto-organisé. Dans les systèmes biologiques, l'ordre semble donc
être le vainqueur sur le désordre, c'est la
néguentropie102(*). A l'inverse de l'augmentation du désordre
dans un système fermé, l'entropie, l'accumulation de nouvelles
informations par un système ouvert assure un équilibre
évolutif. C'est un fait naturel à conserver à l'esprit
lors d'un traitement ostéopathique. Still développe à ce
sujet la notion de Grand Architecte de la Nature. Mimer cet ordre naturel,
soutenir ce processus est à la base de l'ostéopathie. Il
écrit dans Fondement de l'ostéopathie103(*) «qu'en se conformant
aux lois et spécifications de cet Architecte (...) la Nature ne se
défile jamais». C'est ce Principe Divin qui est, pour Still, le
moteur du système.
Deuxième point : l' auto-organisation des fluides due
à la gravité initierait les premières étapes de
l'embryogénèse. L'organogénèse arriverait ensuite
pour éviter une cassure dans cette harmonie ondulatoire. Les
réactions au sein des micro-tubules du fascia puis des épiploons
par exemple sont du même ordre. Cela nous permet de confirmer
l'importance de l'embryologie dans le concept ostéopathique : en accord
avec J. Jealous (D.O), comme avec S. Sit'ko (Ph D.), la qualité
ondulatoire ou vibratoire est nécessaire à un bon
développement de l'individu ainsi qu'à une bonne
réparation des tissus endommagés. Pour en savoir plus à ce
sujet, les recherches actuelles concernant la reproduction dans l'espace, en
état d'impesanteur, prennent un sens ostéopathique plus
qu'intéressant.
Troisième point : la nature de la matière se
révèle impermanente. Nous sommes refait
régulièrement, plus ou moins rapidement, en fonction des tissus
considérés (le squelette est refait sur 10 ans). Ce qui implique
une impermanence des structures. Cela remet en cause un certain fatalisme face
à des lésions intra-osseuses invalidantes telle qu'une
plagio-céphalie (difformités congénitale du crâne).
Si un désordre ondulatoires d'origine traumatique n'est pas
estompé par un traitement ostéopathique ou quantique de type
laser, la structure ne se posera pas la question , elle se reconstruira en
réponse à ce désordre : comme l'arbre est
penché, la branche pousse nous dit Sutherland. La priorité
est d'agir sur la mémoire traumatique, c'est à dire le
désordre ondulatoire face auquel la structure s'organise
biophysiquement. Ensuite les ondulations saines se matérialiseront,
d'années en années, par une structure au plus proche de leur
normalité fonctionnelle. Les traitements quantiques à base de
Laser faible puissance agissent avec le même principe. Ils nettoient
l'environnement ondulatoire du patient. La médecine quantique explique
très bien ce processus. C'est ce que nous allons voir au
quatrième point.
Quatrième point : L'ostéopathe ressent le retour
à l'équilibre ondulatoire. Il se manifeste par un
phénomène intriguant, le still-point. Les recherches biophysiques
sur lesquelles s'appuie la médecine quantique nous permettent d'aborder
ce phénomène de transmutation décrit par Sutherland dans
sa période biodynamique. Nous avons vu que la médecine quantique
reconnaît un phénomène similaire, la superfluidité
au sein du vivant. Le still-point ressemble beaucoup à la
superfluidité dans sa description. La synchronisation fonctionnelle, le
dégagement d'une onde de chaleur ou tout simplement la fluidité
accrue donnent du poids à la comparaison. La médecine quantique
apporte donc de nombreuses études scientifiques sur la dynamique du
vivant là où l'ostéopathe possède essentiellement
une approche sensorielle. De plus, elle s'inspire des médecines
traditionnelles comme la médecine chinoise. Nous savons, ne serait-ce
que par les arts énergétiques (le qi gong par exemple), qu'il y a
une similitude fondamentale entre la médecine traditionnelle chinoise et
l'ostéopathie biodynamique. C'est pourquoi les travaux des biophysiciens
comme Sergei Sit'Ko (Ph D) devraient peut être faire partie du cursus
ostéopathique à côté des équations du XIX
ème siècle. En effet, admettre que ces phénomènes
de résonance, évoqués dans les deux disciplines, soient
identiques permet à l'étudiant de confronter sa pratique
biodynamique, quelquefois déroutante, à la biophysique. Cela lui
demande de porter un intérêt à la physique du XXI
ème siècle, par définition toute naissante; c'est donc
tout à son avantage. Reconnaissons donc un intérêt
éducatif pour qui veut bien se porter sur la médecine quantique.
Nous prenons conscience, au moyen d'outils terres à terres tels que
l'AMSAT ou du CROMOSTIM, de notre réalité biologique analogue
à des cristaux liquides. C'est un changement de conscience auquel nous
devons nous familiariser lorsque nous posons la main sur la corps d'un patient
ou pour appréhender un mouvement invisible. James Jealous (D.O.)
explique d'ailleurs que le plus dur pour l'étudiant est de croire en ce
qu'il sent. C'est parce que nos croyances peuvent être en décalage
avec la réalité. L'ostéopathe peut découvrir la
Nature d'une main vierge à chaque seconde pour étalonner ses
croyances sur l'expérience quotidienne. A ce moment, reconnaître
une ignorance certaine peut devenir une attitude rigoureuse préservant
des dogmes inhérents aux croyances. C'est ensuite une joie de prendre
connaissance d'une nouvelle étude scientifique qui nous conforte dans
notre quête de la réalité.
Ces points de comparaison nous montrent que la physique
contemporaine peut accompagner l'ostéopathe dans son expérience
quotidienne de la dynamique du vivant. Les ondulations remontant à nos
origines ont évoluées pour donner ce que nous connaissons de la
Nature. La pesanteur, que nous connaissons d'expérience, comme la force
électromagnétique, que l'on a pu découvrir par le Laser ,
façonnent notre réalité. La biophysique est une base
nécessaire à cultiver pour tout ostéopathe même s'il
est vrai qu'elle peut rebuter certains. Dans ce cas, nous pouvons suivre les
revues de vulgarisation cités en bibliographie. Elles suffisent pour
confronter régulièrement nos expériences et les recherches
fondamentales.
Ce qui s'impose, contre toute attente, dans cette
démarche d'analyse conceptuelle, c'est le nouvel intérêt
que nous portons à la pesanteur. Il est en lien direct avec
l'actualité scientifique. C'est, en effet, l'un des grand débat
contemporain qui anime les physiciens. Une explication quantique de la
gravité s'impose comme une nécessité pour avancer vers une
biologie du XXIème siècle. En effet, la gravité influence
énormément la dynamique naturelle du contenant, la matrice
fasciale, même si sa puissance est infime au niveau
sub-millimétrique. Son influence est déterminante au sens
physique, c'est une des raisons pour lesquelles le dysfonctionnement
anti-gravitaire est le premier motif de consultation.
Cette importance de la pesanteur dans notre vie nous
amène à rappeler sa relation subtile avec la dynamique de
l'architecture, l'architectonique. Ces réactions physiques permettent
d'expliquer comment marche l'ostéopathie avec des concepts
actuels. Le corps bouge continuellement même si nous le voyons pas. Pour
grandir ou se réparer, il travaille sans cesse pour acquérir une
homéorhèse et une homéostasie de type quantique.
C'est ce que nous apprend la médecine quantique. Les structures
tenségritives répartissent l'énergie de la pesanteur,
bonne ou mauvaise. Les courbures du corps distribuent elles l'énergies
piézo-électriques. Ces deux processus se complètent et
apportent des réactions purement biophysiques. Cela peut expliquer une
partie du processus de guérison. Il se manifeste par une impression de
puissance disponible, une intelligence inhérente autour d'un mauvais
alignement des structures. Si besoin, une approche comme celle enseignée
par R. Becker soulage ce travail perpétuel jusqu'au still-point
où une transmutation opère.
C'est pourquoi les recherches en cours pour établir une
théorie quantique de la gravitation enrichiront notre
compréhension de la vie comme la biomécanique, issue de la
physique classique, nous aide actuellement. Nous pourrons ainsi mieux
comprendre, par exemple, la technique de Neidner qui nous enseigne d'amener le
patient dans son vortex. Nous pourrons aussi avoir une explication actuelle du
moment où quelque chose se passe ou still-point. En effet, R.
Becker n'explique-t-il pas, dès les années 60, ces états
quantiques de l'interaction gravitationnelle ? Ces gravitons, tant
recherchés par les physiciens, n'expliquent-ils pas l'augmentation de la
pesanteur du corps après un traumatisme ? C'est avant tout un
état biocinétique puisque la gravité est décrite
comme un accélération. Il se forme ainsi des coulées
d'énergie (energy sink) 104(*) comme un astre massif conforme la matrice
spatio-temporelle et attire la lumière. Ainsi, dans le cadre de la
pratique de Becker, ce qui retournerait à la biosphère, au moment
où quelque chose se passe pourrait être des particules de
gravité, les gravitons. Ils diminueraient la pesanteur du corps. Becker
précise d'ailleurs que beaucoup de ses patients ont
éprouvé une sensation de légèreté en fin de
séance.
La néguentropie explique cette transmutation
théoriquement : c'est un changement d'état vers un autre par
l'accumulation d'information. Autrement dit, nous acceptons le changement pour
grandir avec notre environnement. C'est un principe vitaliste et
écologique. L'ostéopathie part de ce principe qu'il y a une
différence entre inerte et vivant. Ce qui nous distingue d'un pont
suspendu par exemple, c'est notre respiration interne, invisible, ou externe,
la respiration thoracique. Ce Souffle de Vie est présent à toutes
les échelles de la matière. Il influence la structure et c'est
pour nous le tuteur, la référence de santé. Il faut
chercher la santé au sein du patient nous dit Still, Jealous le rappelle
dans sa pratique traditionnelle. Petit à petit, à chaque inspir,
étant des systèmes ouverts, l'Esprit, le Souffle de Vie
présent en chacun de nous accumule de l'information. Il faut parfois
l'amener au neutre afin qu'il face émerger son Originalité, c'est
pour Jealous le début de la guérison.
Nous sommes perpétuellement en phase d'apprentissage.
La transmutation apparaît comme une mise à jour nécessaire
pour éviter d'être bloqué. Une source
énergétique peut-être illimitée et assurément
non-locale, nous dit S. Sit'ko, alimente ce processus biodynamique de
croissance.
CONCLUSION ^
Les patients disent que l'ostéopathe se distinguent
d'autres professions de santé par sa façon de les regarder. A.T.
Still voyait Dieu dans ses patients, le Dieu Architecte auquel il fait sans
cesse référence dans ses écrits. Nous pouvons, à
raison, regarder nos patients de la sorte afin de retrouver en chacun cette
impression de divine architecture. Et nous savons à quel point la
gravité influence notre dessein. Ce mémoire d'analyse
conceptuelle donne ainsi, contre toute attente, une place essentielle à
la gravité. C'est pour nous une découverte qui laisse à
penser que ce mémoire a rempli son rôle. En effet, cette base de
l'ostéopathie s'impose d'elle même par l'analyse de la physique
contemporaine. Une théorie quantique de la gravitation nous est
néanmoins nécessaire pour avancer avec la science actuelle. De
plus, J. Jealous nous dit que le phénomène de Marée,
initiant les transmutations, serait insensible à l'inertie gravitaire.
Il est, de ce fait, fondamental de lier la gravité à ce
phénomène dans une explication physique.
C'est le phénomène de résonance,
évoqué dans un article sur la médecine quantique, qui a
motivé ce mémoire d'analyse conceptuelle. Depuis, au vue de notre
expérience quotidienne, reconnaître la similarité du
phénomène entre la superfluidité et le still-point
constitue, pour nous, une base conceptuelle commune. Nous savons que cette
résonance a lieu lorsque 2 phénomènes chaotiques se
rencontrent. Donc à la lumière de la physique contemporaine,
plusieurs questions se présentent :
· Sommes nous simplement un des 2
phénomènes chaotiques ?
· Provoquons-nous juste une zone de frottement qui
entraîne l'autorégulation ?
· Un rien ramènerait-il à la
santé comme un rien a installé la maladie ?
En tous cas, l'ostéopathie est un
phénomène d'une étonnante efficacité en attente
d'une explication géométrique dynamique comme beaucoup de
phénomènes physiques.
Jésus disait : (...) s'ils vous demandent : quel est
le signe de votre Père qui est en vous ?
Dites-leur : c'est un mouvement et un repos.
(Évangile de Thomas)105(*)
ANNEXE 1 ^
Les laser sont classés en fonction d'une limite
d'émission accessible et par classe :
Classe de laser en fonction de leur limite d'émission
accessible (L.E.A.)
|
effets
|
Classe 1
|
Dispositifs intrinsèquement sans danger par leur
conception
|
Classe 2
|
Dispositifs à faible puissance émettant un
rayonnement visible (400 < longueur d'onde < 700 nm).
La protection de l'oeil est normalement assurée par la
réaction de défense (réflexe palpébral).
Il y a danger si l'oeil est volontairement gardé plus
de 0,25 secondes dans le faisceau
|
Classe 3A
|
Dispositifs de puissance moyenne.
La vision directe dans le faisceau, notamment avec des aides
optiques, est dangereuse
|
Classe 3B
|
Dispositifs de puissance moyenne.
La vision directe dans le faisceau est toujours dangereuse.
La lésion cutanée est prévenue par une
sensation de picotement ou d'échauffement
|
Classe 4
|
Dispositifs de haute puissance.
La réflexion diffusé peut être dangereuse.
Il y a danger pour la peau.
Risque d'incendie.
Limites supérieures à celles de la classe 3B.
|
ANNEXE 2 (illustration
26)
Correspondance des électrodes de l'AMSAT
Branches de base
|
Corrélation informatique
fonctionnelle
|
Corrélation informatique
fonctionnelle
|
1
FRONT GAUCHE-BRAS GAUCHE
|
- Partie gauche de la tête et du visage (dans son
ensemble).
- Colonne vertébrale au niveau des cervicales.
- Oreille gauche.
- Temporo-maxillaire gauche.
- Oeil gauche.
- Sinus nasal gauche.
|
- Partie gauche de l'anneau limpho-gorge.
- Mâchoire supérieure gauche.
- Mâchoire inférieure gauche.
- Segments cervicaux et racines de la moëlle
épinière à gauche, avec les organes innervés par
elles.
- CCN innervant la peau, la tête et les organes du cou
à gauche.
|
2
BRAS GAUCHE- FRONT GAUCHE
|
- Partie gauche de la tête et du visage (dans son
ensemble).
- Colonne vertébrale au niveau des cervicales.
- Oreille gauche.
- Temporo-maxillaire gauche.
- Oeil gauche.
- Articulation sterno-claviculaire gauche.
- Sinus nasal gauche.
- Angle gauche de l'articulation du bras.
- Partie gauche de l'anneau limpho-gorge.
|
- Jonction acromiale gauche.
- Mâchoire supérieure gauche.
- Articulations du bras gauche.
- Mâchoire inférieure gauche.
- Segments cervicaux et racines de la moëlle
épinière à gauche, avec les organes innervés par
elles.
- Articulation du coude gauche.
- CCN innervant la peau, la tête et les organes à
gauche.
- Articulations du poignet gauche.
- Articulations des doigts de la main gauche.
|
3
FRONT DROIT - BRAS DROIT
|
- Partie droite de la tête et du visage (dans son
ensemble).
- Oreille droite.
- Colonne cervicale (C1 - C7).
- Temporo-maxillaire droit.
- Oeil droit.
- Sinus nasal droit.
|
- Partie droite de l'anneau limpho-gorge.
- Mâchoire supérieure droite.
- Mâchoire inférieure droite.
- Segments cervicaux et racines de la moëlle
épinière à gauche, avec les organes innervés par
elles.
- CCN innervant la peau, la tête et les organes du cou
à droite.
|
4
BRAS DROIT - FRONT DROIT
|
- Partie droite de la tête et du visage (dans son
ensemble).
- Oreille droite.
- Colonne cervicale (C1-C7).
- Temporo-maxillaire droit.
- Oeil droit.
- Articulation sterno-claviculaire droite.
- Sinus nasal droit.
- Angle droit de l'articulation du bras.
- Partie droite de l'anneau limpho-gorge.
|
- Jonction acromiale droite.
- Mâchoire supérieure droite.
- Articulations du bras droit.
- Mâchoire inférieure droite.
- Segments cervicaux et racines de la moëlle
épinière à droite, avec les organes innervés par
elles (C1-C8).
- Articulations du coude droit.
- CCN innervant la peau, la tête et les organes du cou -
droit.
- Articulations du poignet droit.
- Articulations des doigts de la main droite.
|
5
BRAS GAUCHE-JAMBE GAUCHE
|
- Lobe inférieur du poumon gauche.
- Glande surrénale gauche.
- Ventricules gauches du coeur.
- Ovaire et trompe à gauche.
- Ventricule droit du coeur.
- Testicule gauche.
- Lobe inférieur gauche de la coupole du diaphragme.
- Segments sterno-lombaires et racines de la moëlle
épinières à gauche, avec les organes innervés par
elles (Th4-L1).
- Rate.
- CNN-partie abdominale du vagus.
- Colonne vertébrale sterno-lombaire (D3-L1).
- Articulation sterno-claviculaire gauche.
- Pancréas.
- Angle gauche de l'articulation du bras.
|
- Lobe gauche du foie.
- Jonction acromiale gauche.
- Partie inférieure de l'oesophage.
- Articulations du bras gauche.
- Estomac.
- Articulations du coude gauche.
- Partie gauche de l'intestin grêle.
- Articulations du poignet gauche.
- Angle de la rate avec le côlon.
- Articulations des doigts de la main gauche.
- Côlon descendant.
- Sigmoïde.
- Rein gauche.
- Entrée et partie supérieure de l'uretère
gauche.
|
6
JAMBE GAUCHE - BRAS GAUCHE
|
- Lobe inférieur du poumon gauche.
- Glande surrénale gauche.
- Ventricule gauchesdu coeur.
- Ovaire et trompe à gauche.
- Ventricule droit du coeur.
- Testicule gauche.
- Lobe inférieur gauche de la coupole du diaphragme.
- Segments sterno-lombaires et racines de la moëlle
épinière à gauche, avec les organes innervés par
elles (Th4-L1).
- Rate.
- CNN-partie abdominale du vagus.
- Colonne sterno-lombaire (D3-L1).
- Articulation sterno-claviculaire gauche.
- Pancréas.
- Jonction sacro-iliaque gauche.
|
- Lobe gauche du foie.
- Articulation de la hanche gauche.
- Partie inférieure de l'oesophage.
- Articulation du genou gauche.
- Estomac.
- Articulation de la mortaise gauche.
- Partie gauche de l'intestin grêle.
- Articulations des orteils du pied gauche.
- Angle de la rate et du côlon.
- Côlon descendant.
- Sigmoïde.
- Rein gauche.
- Entrée et partie supérieure de l'uretère
gauche.
|
7
BRAS DROIT - JAMBE DROITE
|
- Lobe inférieur du poumon droit.
- Glande surrénale droite.
- Partie inférieure droite de la coupole du diaphragme.
- Ovaire et trompe à droite.
- Partie inférieure de l'oesophage.
- Testicule droit.
- Duodénum.
- Segments sterno-lombaires et racines de la moëlle
épinière à droite, avec les organes innervés par
elles (Th4-L1).
- Lobe droit du foie.
- CCN - partie abdominale du vagus.
- Vésicule biliaire.
- Colonne sterno-lombaire (D3-L1).
- Conduit biliaire.
|
- Articulation sterno-claviculaire droite.
- Boucles de l'intestin à droite.
- Angle droit de l'articulation du bras.
- Intestin grèle.
- Jonction acromiale droite.
- Appendice.
- Articulation du bras droit.
- Côlon ascendant.
- Articulation du coude droit.
- Angle du foie avec le côlon.
- Articulation du poignet droi.t
- Rein droit.
- Articulations des doigts de la main droite.
- Entrée et partie supérieure de l'uretère
droit.
|
8
JAMBE DROITE - BRAS DROIT
|
- Lobe inférieur du poumon droit.
- Ovaire et trompe à droite.
- Partie inférieure droite de la coupole du diaphragme.
- Testicule droit.
- Partie inférieure de l'oesophage.
- Segments sterno-lombaires et racines de la moëlle
épinière à droite, avec les organes innervés par
elles (Th4-L1).
- Duodénum.
- CCN partie abdominale du vagus.
- Lobe droit du foie.
- Colonne sterno-lombaire (D3-L1).
|
- Conduit biliaire.
- Articulation de la hanche droite.
- angle colique droit.
- Articulation du genou droit.
- Intestin grèle.
- Articulaire de la mortaise droite.
- Appendice.
- Articulations des orteils du pied droit.
- Côlon ascendant.
- Angle du foie avec le côlon.
- Rein droit.
- Entrée et partie supérieure de l'uretère
droit.
- Vésicule biliaire.
- Jonction sacro-iliaque droite.
|
9
FRONT GAUCHE-FRONT DROIT
|
- Hémisphère gauche du cerveau.
- Mâchoire supérieure gauche.
- Epiphyse.
- Segments cervicaux et racines de la moëlle
épinière à gauche, avec les organes innervés par
elles (C1-C3).
- Glande pituitaire.
|
- Partie gauche du front.
- Colonne cervicale (C1-C3).
- Oreille gauche.
- Oeil gauche.
- Sinus frontal gauche.
- CNN innervant la peau et les organes de la tête à
gauche.
|
10
FRONT DROIT - FRONT GAUCHE
|
- Hémisphère droit du cerveau.
- Mâchoire supérieure droite.
- Epiphyse.
- Segments cervicaux et racines de la moëlle
épinière à gauche, avec les organes innervés par
elles (C1-C3).
- Glande pituitaire.
|
- Partie droite du front.
- Colonne cervicale (C1-C3).
- Oreille droite.
- Oeil droit.
- Sinus frontal droit.
- CNN innervant la peau et les organes de la tête à
droite.
|
11
BRAS GAUCHE - BRAS DROIT
|
- Trachée.
- CCN, partie thoracique du vagus.
- Lobe supérieur et moyen du poumon gauche.
- Colonne cervico-thoracique (C5-D3).
- Oreillettes gauches du coeur.
- Articulation sterno-claviculaire gauche.
- Lobe gauche de la glande thyroïde, parathyroïdes et
thymus.
- Glande mammaire gauche.
|
- Jonction acromiale gauche.
- Partie supérieure gauche de la coupole du diaphragme.
- Partie supérieure de l'oesophage.
- Articulation du coude gauche.
- Segments cervico-thoraciques et racines de la moëlle
épinière à gauche avec les organes innervés par
elles (C5-Th3).
- Articulation du poignet gauche.
- Articulations des doigts de la main gauche.
|
12
BRAS DROIT - BRAS GAUCHE
|
- Trachée.
- CCN, partie thoracique du vagus.
- Lobe supérieur et moyen du poumon droit.
- Colonne cervico-thoracique (C5-D3).
- Oreillettes droites du coeur
- Articulation sterno-claviculaire droite.
- Lobe droit de la glande thyroïde, glandes
parathyroïdes et thymus.
- Angle droit de l'articulation du bras.
- Glande mammaire droite.
|
- Jonction acromiale droite.
- Partie supérieure droite de la coupole du diaphragme.
- Articulation du bras droit.
- Partie supérieure de l'oesophage.
- Articulation du coude droit.
- Segments cervico-thoraciques et racines de la moëlle
épinière à gauche avec les organies innervés par
elles (C5-Th3).
- Articulation du poignet droit.
- Articulations des doigts de la main droite.
|
13
JAMBE GAUCHE - JAMBE DROITE
|
- Utérus.
- CCN, partie pelvienne du vagus.
- Col de l'utérus.
- Colonne lombo-sacrée (L2-S5).
- Vagin.
- Coccyx (Col-2).
- Pénis.
- Jonction sacro-iliaque à gauche.
- Prostate.
- Articulation de la hanche gauche.
|
- Canal déférent.
- Articulation du genou gauche.
- Vessie.
- Articulation de la cheville gauche.
- Urètre.
- Articulations des orteils du pied gauche.
- Rectum.
- Anus.
- Segments lombo-sacrés et racines de la moëlle
épinière à droite, avec les organes innervés par
elles (L2-S5, Col-2).
|
14
JAMBE DROITE - JAMBE GAUCHE
|
- Utérus.
- CCN, partie pelvienne du vagus.
- Col de l'utérus.
- Colonne lombo-sacrée (L2-S5).
- Vagin.
- Coccyx (Col-2).
- Pénis.
- Jonction sacro-iliaque droite.
- Prostate.
- Articulation de la hanche droite.
|
- Canal déférent.
- Articulation du genou droit.
- Vessie.
- Articulation de la cheville droite.
- Urètre.
- Articulations des orteils du pied droit.
- Rectum.
- Anus.
- Segments lombo-sacrés et racines de la moëlle
épinière à droite, avec les organes innervés par
elles (L2-S5, Col-2).
|
15
BRAS DROIT - FRONT GAUCHE
|
- Partie gauche de la tête et du visage (dans son
ensemble).
- CCN innervant la peau, les organes de la tête et du cou
à gauche.
- Oreille gauche.
- Colonne cervicale (C1-C7).
- Oeil gauche.
- Temporo-maxillaire gauche.
- Sinus nasal gauche.
- Articulation sterno-claviculaire droite.
- Partie droite de l'anneau limpho-gorge.
|
- Angle droit de l'articulation du bras.
- Mâchoire supérieure gauche (21-24).
- Jonction acromiale droite.
- Mâchoire inférieure droite (45-48).
- Articulation du bras droit.
- Segments cervicaux et racines à gauche (C1-) et (C3-C8)
à droite, avec les organes innervés par elles.
- Articulation du coude droit.
- Articulation du poignet droit.
- Articulations des doigts de la main droite.
|
16
FRONT GAUCHE - BRAS DROIT
|
- Partie gauche de la tête et du visage (dans son
ensemble).
- CCN innervant la peau, les organes de la tête et du cou
à gauche.
- Oreille gauche.
- Colonne cervicale (C1-C7).
- Oeil gauche.
- Temporo-maxillaire droit.
|
- Sinus nasal gauche.
- Partie droite de l'anneau limpho-gorge Mâchoire
supérieure gauche (21-24).
- Mâchoire inférieure droite (45-48).
- Segments cervicaux et racines à gauche (C1-) et (C3-C8)
à droite, avec les organes innervés par elles.
|
17
BRAS GAUCHE - FRONT DROIT
|
- Partie droite de la tête et du visage (dans son
ensemble).
- CCN innervant la peau, les organes de la tête et du cou
à droite.
- Oreille droite.
- Colonnee cervicale (C1-C7)
- Oeil droit.
- Temporo-maxillaire gauche.
- Sinus nasal droit.
- Articulation sterno-claviculaire gauche.
- Partie gauche de l'anneau limpho-gorge.
|
- Angle gauche de l'articulation du bras.
- Mâchoire supérieure droite.
- Jonction acromiale gauche.
- Articulation du bras gauche.
- Segments cervicaux et racines à droite (C1-) et (C3-C8)
à droite, avec les organes innervés par elles.
- Articulation du coude gauche.
- Articulation du poignet gauche.
- Articulations des doigts du bras gauche.
|
18
FRONT DROIT - BRAS GAUCHE
|
- Partie droite de la tête et du visage (dans son
ensemble).
- CCN innervant la peau, les organes de la tête et du cou
à droite.
- Oreille droite.
- Colonne cervicale (C1-C7).
- Oeil droit.
- Temporo-maxillaire droit
|
- Sinus nasal droit.
- Partie gauche de l'anneau limpho-gorge.
- Mâchoire supérieure droite.
- Mâchoire inférieure gauche.
- Segments cervicaux et racines à droite (C1-) et
(C3-C8)avec les organes innervés par elles.
|
19
JAMBE DROITE - BRAS GAUCHE
|
- Lobe inférieur du poumon gauche.
- Entrée et partie supérieure de l'urètre
droit.
- Ventricule gauche du coeur.
- Glande surrénale droite.
- Ventricule droit du coeur.
- Ovaire et trompe à droite.
- Lobe inférieur gauche de la coupole du diaphragme.
- Testicule droit.
- Rate.
- Segments sterno-lombaires et racines de la moëlle
épinière à droite, avec les organes innervés par
elles (Th4-L1).
- Pancréas.
- CCN-partie abdominale du vagus
|
- Jonction sacro-iliaque droit.
- Estomac.
- Articulation de la hanche droite.
- Articulation du genou droit.
- Voies biliaires.
- Articulation de la cheville droite.
- Articulations des orteils du pied droit.
- Intestin aveugle.
- Appendice.
- Côlon ascendant.
- Angle hépatique du côlon.
- Poumon droit.
- Lobe gauche du foie.
- Colonne sterno-lombaire (D3-L1).
- Partie inférieure de l'oesophage.
|
20
BRAS GAUCHE - JAMBE DROITE
|
- Lobe inférieur du poumon gauche.
- Entrée et partie supérieure de
l'uretère.
- Ventricules gauches du coeur.
- Glande surrénale droite.
- Ventricules droits du coeur.
- Ovaire et trompe à droite.
- Lobe inférieur gauche de la coupole du diaphragme.
- Testicule droit.
- Rate.
- Segments sterno-lombaires et racines de la moëlle
épinière à droite, avec les organes innervés par
elles (Th4-L1).
- Pancréas.
- CCN - partie abdominale du vagus.
- Lobe gauche du foie.
- Colonne sterno-lombaire (D3-L1)
|
- Estomac.
- Angle gauche de l'articulation du bras.
- Vessie.
- Jonction acromiale gauche.
- Voies biliaires.
- Articulation du bras gauche.
- Boucles de l'intestin à droite.
- Articulation du coude gauche.
- Intestin grèle.
- Articulation du poignet gauche.
- Appendice.
- Articulations des doigts du bras gauche.
- Côlon ascendant.
- Angle hépatique du côlon.
- Rein droit.
- Partie inférieure de l'oesophage
Articulation sterno-claviculaire gauche.
|
21
JAMBE GAUCHE - BRAS DROIT
|
- Lobe inférieur du poumon droit.
- Ovaire et trompe à gauche.
- Partie inférieure droite de la coupole du diaphragme.
- Testicule gauche.
- Partie inférieure de l'oesophage.
- Segments torso-lombaires et racines de la moëlle
épinière à gauche, avec les organes innervés par
elles ((D3-L1).
- Duodénum.
- CCN, partie abdominale du vagus.
- Lobe droit du foie.
- Colonne torso-lombaire (D3-L1).
- Petit intestin à gauche.
|
- Jonction sacro-iliaque gauche.
- Angle rate-côlon.
- Articulation de la hanche gauche.
- Articulation du genou gauche.
- Sigma.
- Articulation de la cheville gauche.
- Rein gauche.
- Articulations des orteils du pied gauche.
- Entrée et partie supérieure de
l'uretère.
- Glande surrénale gauche.
|
22
BRAS DROIT - JAMBE GAUCHE
|
- Lobe inférieur du poumon droit.
- Ovaire et trompe à gauche.
- Partie inférieure droite de la coupole du diaphragme.
- Testicule gauche.
- Partie inférieure de l'oesophage.
- Segments torso-lombaires et racines de la moëlle
épinière à gauche, avec les organes innervés par
elles (D3-L1).
- Duodénum.
- CCN,partie abdominale du vagus.
- Lobe droit du foie.
- Colonne torso-lombaire (D3-L1).
- Petit intestin à gauche.
- Articulation sterno-claviculaire à droite.
|
- Angle rate-côlon.
- Angle de l'articulation du bas droit.
- Côlon descendant.
- Jonction acromiale droite.
- Sigmoïde.
- Articulation du bras droit.
- Rein gauche.
- Articulation du coude droit.
- Entrée et partie supérieure de l'uretère
gauche.
- Articulation du poignet droit.
- Glande surrénale gauche.
- Articulations des doigts du bras droit.
|
GLOSSAIRE ^
Architectonique :
dynamique d'une charpente réagissant aux contraintes
imposées par l'environnement.
Boson : particule d'un
champ d'interaction comme le photon ou l'hypothétique graviton.
Champs : zone où
se manifeste un phénomène physique.
Chaos : du grec
khaos, immensité de l'espace. Confusion générale,
désordre. Par opposition à cosmos, ordre.
Cognitif : de
connaissance, la science cognitive étudie l'esprit comme un organe,
comme un objet naturel.
Electrotitrotion : va et vient du courant
électrique entre 2 électrodes posée sur la peau. Le flux
ionique créé est analysé par un algorithme. C'est le
principe de l'AMSAT
Espace-temps :
milieu à 4 dimensions (3 d'espace et 1 de temps) où 4 variables
sont nécessaires pour déterminer un phénomène.
Fractal : qui
représente des formes découpées, fragmentaires, laissant
apparaître des motifs similaires à des échelles
d'observation de plus en plus fine.
Fermion : une particule
élémentaire de matière comme l'électron.
Géodésique : dans la
théorie de relativité générale, ce terme
définit une courbure de l'espace-temps dues à la
gravitation.
Gravitation :
Phénomène par lequel deux corps quelconques s'attirent avec une
force proportionnelle au produit de leur masse et inversement proportionnelle
au carré de leur distance. C'est une attraction.
Gravité : du
latin gravitas, pesanteur. Phénomène par lequel un corps
subit une attraction.
Homéostasie
: capacité d'un organisme à réduire les
discontinuités au minimum face aux agressions internes et externes.
Homéorhésie
: capacité d'un organisme à se maintenir proche de son
axe de gravité.
Interaction :
réaction réciproque.
Kinesthésie
: perception des déplacements des différentes parties du
corps, assurée par le sens musculaire et les excitations de l'oreille
interne.
Masses : quantité
de matière (d'un corps).
Neuro-plasticité : remaniement
perpétuel de la structure neuronale du cerveau lors du fonctionnement
nerveux.
Ondes :
déformation, ébranlement ou vibration dont l'élongation
est une fonction périodique des variables de temps et d'espace.
Ostéopathie
: du grec osteon- : os et -pathein :
éprouver, souffrir. Souffrance du corps à partir de l'os. Ce
terme définit aussi, depuis A. T. Still, le phénomène
d'éprouver les positionnements d'un autre corps avec notre propre sens
kinesthésique, de pouvoir ainsi comprendre ses souffrances et de les
réduire par des techniques manuelles.
Pesanteur :
caractère de ce qui a un poids. Force qui entraîne les corps vers
le centre de la Terre.
Photon : quanta de
lumière.
Physique : de
phusys, nature. Connaissance des chose de la nature.
Quantum : des quanta,
quantité minimale d'énergie pouvant être émise,
propagée ou absorbée.
Résonance :
synchronisation de phénomènes vibratoires.
Still-point : point
tranquille.
Topologie :
Géométrie qui étudie les positions indépendamment
des formes et des grandeurs (géométrie de situation)
Transmutation :
changement de nature, transformation totale.
LISTE DES ILLUSTRATIONS ^
illustration 1 : Formation
des géodésiques dues à la chute translatoire d'un corps
dans la matrice de l'espace-temps. Source : Pour la science, les génies
de la science, n°11.
illustration 2 : Le chou
romanesco en expansion est un exemple de géométrie fractal,
source : http://masciulli.free.fr/albumchoux.html8
illustration 3 : un champ
externe organise une solution de micro-tubules. C'est une manifestation de la
gravité. Source : LA RECHERCHE.
illustration 4 : Les
zébrures résulte d'un phénomène chimique
d'auto-organisation. Source : internet
illustration 5 :
Représentation classique (à gauche) et quantique (à
droite) de la molécule d'eau. Source : La Recherche.
Illustration 6 : L'atome et
ses sous constituants. Source : La Recherche, n° spécial
août-octobre 2001.
Illustration 7 : Le spectre
électromagnétique (la lumière au sens large). Source :
Université de Berkeley, Californie.
illustration 8 :
Unification des forces de la nature à une distance de 10-35
m. Source : CANNENPASSE-RIFFARD, 1997.
illustration 9 : Le
phénomène ondulatoire. Source : CANNENPASSE-RIFFARD, 1997.
illustration 10 : Les
rayonx lumineux fait de photons se déplacent perpendiculairement au
front d'onde. Source : Pour la science.
illustration 11 :
Représentation des orbitales électroniques autour d'un noyau
atomique. Source : internet.
illustration 12 : La
fonction d'onde complexe, « La fonction d'onde représente
précisément le possible et non pas le réel »
Heinsenberg. Source :
http://www.astrosurf.com/lombry/quantique-ondulatoire2.htm
illustration 13 : L'onde
électromagnétique se compose d'un champ électrique (E) et
d'un champ magnétique (H).
illustration 14 : Représentation d'un
champs électromagnétique. La portée du champ d'action
magnétique (x) est plus restreint que le champ d'action
électrique (z).
illustration 15 : Représentations d'un
espace de Cantor. Source :
http://www.mathcurve.com/fractals/cantor/cantor.shtml
illustration 16 : Modélisation
informatique d'un attracteur étrange. Source :
http://bcev.nfrance.com/Lorenz/equations.htm
illustration 17 : un
attracteur en 3 dimensions, vue de dessus.
illustration 18 : un attracteur en 3
dimensions, vue de face.
illustration 19 : un attracteur en 3
dimensions, vue de côté.
illustration 20 : un attracteur en 3
dimensions, vue oblique.
illustration 21 : un attracteur en 3
dimensions, autre vue oblique.
illustration 22 : Phase initiale d'une
synchronisation quantique. Source :
http://boojum.hut.fi/research/theory/vortex.html.
illustration 23 : Condensat
moléculaire de rubidium 85. Source : University of Colorado.
illustration 24 : Appareil de mesure de la
régulation de base AMSAT.
illustration 25 : exemple de diagramme
(fantôme) obtenu par l'AMSAT
illustration 26 : Processus
d'électrotitrotion entre la main gauche et l'hémifrontal
droit.
illustration 27 : facteur de déviation
1.
illustration 28 : facteur de déviation
2. Diagramme circulaire.
illustration 29 : sclérotome.
illustration 30 : dermatome.
illustration 31 : myotome.
illustration 32 : viscérotome.
illustration 33 : foyers de l'infection
odontogène.
illustration 34 : évaluation de
l'état de santé.
illustration 35 :
information pour le patient.
illustration 36 : Illustration d'un
traitement inéfficace.
illustration 37 : Illustration d'un
traitement efficace.
illustration 38 : MU 2001
dévellopé par A. Gargioni.
illustration 39 : Cromostim 2000.
illustration 40 : Cormostim 1000,
modèle sur batterie.
illustration 41 : Le schéma stillien.
Source : philosophie ostéopathique, P.C.E.O.1., E.S.O.
illustration 42 : Neurodystrophie
consécutive à une stase d'axoplasme lors d'une ligature
d'axone.
illustration 43 : L'interdépendance
entre la structure et la fonction est particulièrement frappante sur cet
"écorché". Source : La Recherche, Janvier 2003.
illustration 44 : Distribution des charges
électriques dans un fémur humain en compression. Source :
http://www.ortho.lsumc.edu/Faculty/Marino/EL/EL4/Piezo.html
illustration 45 :Compression entraînant
une ossification membranaire des ailes du sphénoïde. Source : OSTEO
n° 49.
illustration 46 : Déroulement des
cornes d'Ammon. Source : MAGOUN (2001)
illustration 47 : Biomécanique du
mouvement inhérent. Source : L'ostéopathie exactement, SUEUR, G.,
1992
illustration 48 : Structure
tenségrité , une partie élastique est
interdépendante d'une partie rigide, c'est un système
auto-contraint. Source :
http://www.univ-paris12.fr/lmp/StruCom/tensegrite/h
illustration 49 : Reseaux de microfilaments
analogues à une structure de tenségrité. Source :
http://www.univ-paris12.fr/lmp/StruCom/tensegrite/h
illustration 50 : structures de
tenségrité cranienne. Source :
http://www.deeptissue.com/learn/systems/cranialsys/anatomy.htm
illustration 51 : Trabéculations
craniennes. Source : ZILBERMANN, S., 1991.
illustration 52 : Coupe schématique du
périoste (d'après Maillet)
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