Epigraphe
Un Prince bien avisé ne doit pas accomplir ses
promesses lorsque cet accomplissement lui serait nuisible.
NICOLAS MACHIAVEL.
DEDICACE.
Ø A Ma mère clémence
Mamy KANUDI KABIDI
wa KABASELE pour pouvoir accepter tant de
privations dans ses besoins ; en orientant toutes ses finances pour
soutenir mes études.
Ø Mon Père Joseph MUTSHIPAYI aurait pu
être fier de son fils.
Ø Mes frères et soeurs :
Berth BELA MENJI,
Dajou MUJANAYI, Chef
MUTSHIPAYI, Constantin NTAMBWE, Clément BIDUAYA, Prince
Lumbala, Demuto MUTOMBO, MBUMBA, MANYINA, TSHIANDA pour leur
encouragement malgré la distance qui nous sépare.
Que je dédie ce travail...
Avant-Propos
Au seuil de ce travail, je tiens à remercier :
Ø Mon cher Maître, le Professeur Alphonse KAZUMBA
TSHITEYA, pour accepter la direction de ce travail. Sa rigueur a apporté
un aspect très scientifique à ce travail et pour le reste dans
notre parcours scientifique.
Ø Le chef de Travaux Grégoire MUKENDI NGOMBO
pour son encadrement sans tenir compte de ses multiples occupations.
Ø Que les chefs de Travaux : Catherine ODIMBA,
Jack TSHIBUABUA, Macaire KAMINAR trouvent à travers ce travail notre
reconnaissance.
Ø Mes Pasteurs : Israël
PANGANGA et Joseph OSANGO,
frère Freddy du ciel, Frère
TITE, Theo SHAMA ainsi que
toute l'église
ARC-EN-CIEL
Tabernacle en général et tous les vases en
particulier : Fr. Gérant TSHOMBA,
Fr. Fabrice MONAMA, Fr.
Samuel KABEYA, Fr. Daniel
BELANGANAYI, Fr. Georges, Sr.
Mélanie META, Ruth
MUSHIYA pour leur soutien morale et spirituel.
Ø Mes cousins Bruno
LUMU, PELE et BADIBANGA François qui
m'ont aidé à saisir ce travail.
Ø Aux amis, collègues, et camarades: Chantal
KOMBE, Glodi DINANGA,
Bienvenu LUKAMBA, David
TSHIKAYA, Lidy KAMUANYA,
Tantine PUKWET, Nana
SALITA, Christian KIMBIE et
toute la promotion de G3
SPA/UNIKIN /2008-2009.
Ø Aux membres et collègues du Journal des Jeunes
et des Etudiants POLITIKONZOO : Bin
Carlos KOBONGO, Elie
NTUMBA, Daniel ONONGOMBE,
Erick OSSONGO, Guelord
KUKETUKA, Didi KATSHINGU,
pour leur soutien morale et scientifique.
Ø sans oublié toutes personnes qui m'ont
assistées de près et de loin tout au long de notre formation du
premier cycle.
Auteur.
INTRODUCTION.
Nous voici au terme de notre formation du premier cycle. Comme
il est de coutume dans toutes les universités, chaque étudiant
est obligé, à la fin du cycle académique, de
rédiger un travail de fin de cycle en rapport avec sa filière ou
son domaine pour lui permettre d'obtenir un titre dans le domaine de sa
formation académique.
C'est ainsi que, pour clôturer notre formation du
premier cycle, nous réalisons ce travail qui porte sur
« les Alliances Politiques en République
Démocratique du Congo : Atouts et Faiblesses. Cas de l'Union pour
la Nation aux élections de 2006 »
I. INTERET DU SUJET.
Dans le domaine de la recherche scientifique, le choix d'un
sujet de travail est très complexe.
Notre choix repose sur triple catégorie
d'intérêt à savoir : l'intérêt personnel,
l'intérêt pratique ou social et l'intérêt
scientifique.
I.1. INTERET PERSONNEL.
En tant que citoyen congolais, le sujet sous examen nous a
personnellement intéressé du fait que la situation politique du
pays ne garantit pas un avenir certain à la nation congolaise.
Nous avons voulu mener une réflexion scientifique sur
ce sujet en faisant la recherche de certaines alliances politiques qui ont eu
des atouts et leur apport comme modèle pour les
générations futures. En relevant celles qui ont connues
l'échec, par l'étude des causes et conséquences qui
peuvent impact sur la population.
I.2. INTERET PRATIQUE.
Le sujet sous examen nous permet de mettre à la
disposition des acteurs politiques, partis politiques et toute personne morale
ou physique à vocation politique, les atouts et les faibles des
alliances politiques, que la République Démocratique Congo a
connu dès son accession à la souveraineté
internationale.
I.3.INTERET SCIENTIFIQUE.
Comme travail scientifique, cet étude permettra aux
futurs chercheurs en général et ceux des sciences politiques et
administratives en particulier, intéressé par ce thème de
s'y référer comme support, de nous compléter sur les
aspects autres utiles que nous n'avons pas abordé faute de temps et des
moyens.
II.. PROBLEMATIQUE.
Dans le domaine politique le rôle des Partis Politiques
ou des Regroupements Politiques est de conquérir le pouvoir et le
conserver plus longtemps que possible.
Cependant, pour y arriver, un parti politique ne joue pas en
solo. Il doit plutôt avoir besoin des autres pour bien mener la bataille,
cette pratique est donc appelée alliance politique. Cette
dernière met ensemble le différentes formations politiques pour
un but spécifique celui d'emporter les élections.
Cette pratique est souvent loin de la réalité
dans notre pays. Dans certains cas, quelques accords ou alliances politiques
autrement dit coalition ont eu des atouts, alors que les autres ont eu
d'échec.
L'analyse de cette situation qui affecte le processus de la
démocratisation du pays a constitué quelques
préoccupations. C'est ainsi que, la Problématique de notre
travail se présente de la manière suivante :
1. Qu'est ce qui peut être à la base
de la Faiblesse des Alliances Politiques en République
Démocratique Congo ?
2. celles qui ont eu les atouts ou la chance de
réussir aux élections, respectent-elles leurs engagements et
promesses faites aux électeurs ?
Ces préoccupations nous serviront de fil
conducteur.
III. HYPOTHESE.
Une hypothèse est une proposition ou une explication
que l'on se contente d'énoncer sans prendre une position sur sa
véracité, c'est-à-dire, sans l'affirmer ou la
nier.1(*)
A cet effet, Pinto et Grawitz. M,
écrivent : toute recherche scientifique doit avoir au
départ des présupposés et des préjugés,
lesquelles constituent ce qu'on appel le concept opérationnel ou
hypothèse du travail.2(*)
Partant de notre question de départ, notre
hypothèse est que:
1. Les Faiblesses des Alliances Politique en
République Démocratique Congo sont dites aux appartenances
idéologiques des Partis Politiques et Formations Politiques ;
idéologiquement parlant, toute formation politique ne partage pas une
même vision politique, les démocrates n'ont pas une même
vision politique que les libéralistes conservatistes ou
progressistes. Ces genres d'alliances sont celles
contre la nature et ne peuvent réussir ;
2. Les Alliances Politiques qui ont parvenues
à remporter les élections, les alliés se mettent à
partager le gâteau au détriment de la population qui les a
voté, et ne parviennent pas à respecter les promesses et autres
engagements fait à la population ;
Nous pouvons aussi ajouter d'autres aspects qui peuvent
causés d'échec, tels qu'appartenance Ethnique, ou Religieuse
(jugement de valeur), l'assise à la même table entre le
régime légitime et les forces politiques rebelles.
IV. METHODES ET
TECHNIQUES.
IV.1.METHODES.
L'élaboration de tout oeuvre scientifique recommande
à tout chercheur impliqué à sa réalisation de
circonscrire une bonne orientation méthodologique en relation avec son
objet d'étude. Plusieurs auteurs ont définit le concept
Méthode des manières différentes sur base de la
diversité des écoles, aussi des orientations
différentes.
Pour MBOKO D'JANDIMA : la Méthode peut être
entendue comme étant la recherche rationnelle de l'esprit pour arriver
à la connaissance ou à la démonstration d'une
vérité.3(*)
Pour ce qui nous concerne, nous avons définis la
méthode comme une démarche à suivre pour atteindre un but
ou pour réaliser un travail scientifique, or tout chercheur doit choisir
et préciser sa méthodologie lors de l'élaboration de son
travail. C'est ainsi que dans le cadre de notre travail nous avons
trouvé mieux d'utiliser la méthode de l'histoire
immédiate.
Par selon B. VERAGHEN4(*), cette méthode a comme objectif de forger ou
d'inventer une connaissance scientifique du présent en intégrant
les sources vivantes que l'histoire récuse. Les sources vivantes peuvent
être les informations orales, les témoignages,
etc.....
Pour ce qui est de la méthode de l'histoire
immédiate, retenons qu'elle repose sur le principe : celui de la
participation de l'acteur historique à l'élaboration de son
travail, et cette participation est extrêmement féconde, elle est
soit directe, vivante et volontaire au coeur d'un échange avec les
chercheurs, aux quels soit direct non voulue médiatisé par les
signes. Les signes de parole ou le chercheur s'est forcé de restituer
l'acteur dans sa situation.
Trois conditions principales fondent une base pour l'existence
de cette méthode à savoir :
1) La société à étudier doit
être en crise ;
2) Il faut que les acteurs soient encore en vie ; et
3) Il ne faut pas que l'histoire ou la situation soit
consignée totalement dans les documents ;
Cette méthode nous a permis en tant que chercheur, de
récolter les informations ou les données utiles auprès des
acteurs, morts ou encore en vie. L'utilisation de cette méthode dans
notre travail se justifie sur le fait que la République
Démocratique Congo reste jusqu'aujourd'hui plongée dans une crise
politique qu'affecte même le processus de la démocratisation du
pays.
La méthode de l'histoire immédiate nous a permit
à faire une analyse scientifique sur cette période de la crise
politique ; et aussi ces récentes réalités enfin
d'essayer à établir un rapport entre le passé et le
présent. De même, grâce à cette méthode nous
avons eu le contact direct, c'est-à-dire l'observation
systémique des sujets historiques. Il s'agit de :
a) Partis politiques et regroupements politique ayant
participés aux différentes alliances politiques durant les
différents périodes électorales qu'a connus la
République Démocratique du Congo ;
b) Aussi de certains acteurs politiques congolais qui ont
joué ces dernières périodes un rôle de force
d'intermédiaire et aussi facilitateurs des différentes accords
politiques et dialogues ;
IV.2.TECHNIQUES.
Certaines techniques nous ont été utiles pour
récolter les informations nécessaires à notre
étude, à savoir :
IV.2.1. RECIT.
A partir des narrations des certains acteurs politiques qui
ont participés dans les différents accords ou alliances pendants
les différentes périodes des élections dans notre pays,
nous ont servit des données pour parvenir à élaborer notre
travail.
IV.2.2. L'INTERVIEW LIBRE.
Celle-ci consiste à un entretien libre, cas non
organisé entre l'interviewé et l'intervieweur. Elle nous a
aidé de collecter les données pouvant servir des lanternes
à nos analyses auprès de certaines acteurs et auteurs
avisés et aussi à découvrir d'autres informations non
prévues dans le plan de notre recherche, mais qui sont en rapport avec
l'objet d'étude.
IV.2.3. INTERVIEW DIRIGE.
Pour éviter la coloration de données, nous avons
encore utilisé la technique de l'interview dirigé, cette
technique consiste à avoir un plan ou un questionnaire sur lequel
l'interviewé doit respectivement répondre aux questions lui
posées par le chercheur.
IV.2.4. LA TECHNIQUE DOCUMENTAIRE.
Pour bien élaborer le cas sous examen, nous devons
premièrement nous référer aux différentes Alliances
Politiques que notre pays a connu. Pour y arriver , nous ne devons pas
seulement sous référer aux données qui nous proviennent
des sources vivantes, mais aussi l'usage de la technique documentaire pour
faire recours aux ouvrages, travaux scientifique antérieurs, revues et
autres documents contenants les éléments ayant trait à la
matière des alliances politiques.
V. DELIMITATION DU SUJET.
J.OMASOMBO TSHONDA déclare que tout objet
scientifique doit être délimité dans le temps et dans
l'espace enfin de permettre au chercheur de circonscrire son travail et aussi
de permettre aux lecteurs de connaître la situation donnée dans
une période bien déterminée pour éviter certaines
confusions.5(*)
Le fait de restreindre son champ d'investigation ne veut pas
dire que c'est une attitude de faiblesse ou de fuir ses
responsabilités, mais bien au contraire une loi de la démarche
scientifique.
V.1. CADRE SPATIAL.
Dans le cadre de notre travail, la RDC, constitue notre
univers d'investigation au regard des multiples conséquences politiques,
échec de processus de la démocratisation du pays.
V.2. CADRE TEMPOREL.
Nous avons parlé des Alliances Politiques qui se sont
succédées depuis la veille de l'indépendance jusque l'an
2003 qui a marqué la fin de la longue transition grâce aux accords
de la paix signés à Pretoria si les
élections pourront avoir lieu. Mais ce n'est qu'un aperçu
historique des alliances.
Notre travail couvre l'année 2006 avec les
élections « libres, démocratiques et
transparences » ayant conduit à la
IIIe République.
VI. SUBDIVISION DU
TRAVAIL.
Hormis l'Introduction et la Conclusion notre travail est
divisé en trois grands Chapitres :
1. Le Premier Chapitre porte sur les
Généralités ;
2. Le deuxième s'articule sur : l'Analyse
Historique des Alliances Formées en République
Démocratique du Congo ;
3. Le troisième Chapitre abordera la question de
l' l'Union pour la Nation : Atouts et Faiblesses aux Elections de
2006 ;
VII. DIFFICULTES
RECONTREES.
Tout au long de notre recherche, nous avons eu beaucoup de
difficultés d'ordre financier ; l'accès aux données
relatives à notre sujet du travail été difficile et
l'interview avec certaines personnalités qui ont pris part à ces
assises n'été pas une tache facile ;
Chapitre Premier :
GENERALITES.
Le chapitre premier de notre travail qui parle des
généralités est subdivisé en deux grandes
sections:
1. Définitions des
Concepts ;
2. Typologies des
Elections ;
Section 1 :
DEFINITIONS DES CONCEPTS.
Dans cette section, il est juste question de définir
les concepts dont les notions constituent l'objet de notre étude. Il
s'agit de :
Alliance ;
Politique ;
Atout ;
Faiblesse ;
Election ;
1.1. ALLIANCE.
La définition de l'alliance est très complexe du
fait qu'elle est définie des diverses manières selon le contexte
du domaine où on se trouve.
F. MUTOMBO KAPANGA définit l'Alliance comme une union
contracté entre deux personnes formant une expression originale. Cet
auteur considère l'alliance comme un réseau informel
constitué des personnes, institutions et mouvements qui conscients de la
complexité de problèmes actuels, recherchent les mutations
nécessaires pour agir et peser ensemble sur l'avenir. 6(*)
1.2. POLITIQUE.
Avant de définir ce mot, nous devons faire
premièrement une nuance entre La Politique et Le Politique, car la
compréhension à ces deux ne pas totalement différente,
mais plutôt complémentaire, parce que Aristote selon lui
« La politique est une oeuvre » tandis que
pour Platon « Le politique est un
dialogue »
Platon précise que La
Politique est l'art de gouverner les hommes avec leur
consentement. Or ce qui est de Le Politique,
il peut être, mais pas nécessairement un gouvernement affectif.
Ce qui fait le politique n'est pas l'exercice d'une fonction, mais les
qualités de l'homme.7(*)
Mais pour notre étude, nous nous sommes
focalisés sur la Politique qui est l'objet de
plusieurs interprétations et sa conception fait l'unanimité chez
tous les penseurs. Souvent les gens ont toujours l'habitude de réduire
la Politique à une simple gestion de l'Etat, à l'organisation des
grands moyens de la nation et à une course effrénée au
pouvoir. Dans cette optique les (députés, sénateurs, chefs
d'Etat....), ceux qui luttent pour le maintien ou le changement d'un
régime politique, font la politique.
C'est pourquoi Roger- Garaudy affirme que la Politique
embrasse tous les aspects de la vie humaine, elle inclut tous les rapports
humains possibles notamment la gestion de l'Etat ou de la famille
l'organisation possible notamment la gestion de l'Etat ou de la famille
l'organisation de l'économie ou d'un groupe des travailleurs. Elle
signifie, toute prise en mains par l'homme de sa destinée faisant la
relève de la religion et de leurs théocraties, la politique est
la prise en charge par l'homme de l'ensemble de rapports humains.8(*)
Raymond Aron de sa part, la Politique
peut être utilisé comme une réalité
sociale, elle-même (Politique) est également
utilisée dans le sens :
Ø Politique
Connaissance : qui signifie dans ce cas la connaissance
que les individus prennent la politique ;
Ø Politique
Réalités : considéré aussi
comme une profession, un métier pour ceux qui l'exercent, elle est aussi
prise en ce sens politique spécialité ;
Ø Politique
Programme : qui renvoie à l'idée d'un
programme d'action, des objectifs d'un individu d'un groupe d'individus, d'un
parti politique, d'un gouvernement.9(*)
Pour KABUYA LUMUNA Sando, la
Politique est dynamique et un comportement c'est-à-dire
entre ce qui devait être (l'idéal) et ce qui est
(réalité), c'est aussi la seule voie où s'affrontent les
individus et les groupes en compétition pour conquérir le pouvoir
d'Etat ou l'influencer durablement. Politiquer c'est en quelque sorte raisonner
sur les affaires publiques.10(*)
1.3. ATOUT.
Dans son sens le plus large, le mot Atout signifie, la
possibilité, ou capacité ou encore la chance de
réussir ; notons que cette chance est envisagée par les
hommes dans chaque domaine de la vie sociale, privée ou collective.
1.4. FAIBLESSE.
Le mot faiblesse signifie, un état physique, moral,
spirituel, ou intellectuel par lequel une personne devient incapable pour
exercer ou exécuter une tache quelconque. C'est un manque de force, de
la rigueur.
La faiblesse n'est pas seulement à contacter chez les
personnes physiques elle est aussi chez les personnes morales telles que
l'organisation, institutions....
1.5. ELECTION.
F.MUTOMBO KAPANGA définit le mot élection comme
le moyen par le quel un peuple désigne ses représentants qui se
chargent en son nom et sa place de décider des affaires publiques. En
d'autre terme c'est une faute grave par lequel les électeurs sont
appelés non seulement à faire connaître leur opinion, mais
aussi à participer indirectement à l'élaboration de la
politique nationale ou aux choix d'une orientation politique
quelconque.11(*)
NTUMBA LUABA lui affirme que dans tout régime
démocratique les élections constituent le mode normal de
désignation des gouvernants par les gouvernés.12(*)
Compte tenu de la complexité de ce mot, nous ne
pouvons pas boucler ce chapitre en se limitant seulement sur les
définitions du mot élections, nous avons plutôt
souhaité d'introduire une section qui parlera des typologies des
élections pour expliciter quelques notions approfondies sur les
élections.
Section 2. TYPOLOGIE DES
ELECTIONS.
Avant d'énumérer les différentes
typologies des élections et leurs avantages et inconvénients,
Kenneth Wreing affirme que : les élections sont
une cause de l'impossibilité matérielle pour la population de se
réunir en vue de prendre collectivement toutes les décisions
politiques qui s'imposent, il a fallu, dans des Etats qui se veulent
démocratiques d'établir un système de choix qui permet aux
citoyens de designer d'une manière ou d'une autres des individus qui
sont chargés de prendre des décisions au nom de tous.13(*)
2.1. LES DIFFERENTS SYSTEMES
ELECTORAUX.
En apparence, le choix d'une ou d'une autre forme
d'élection ne soulève que des problèmes purement
techniques, il s'agit seulement de choisir une seule, compte tenu de la
réalité environnementale. C'est ainsi, qu'a ce sujet, les
différentes formes d'élection s'opposent. Il s'agit de :
§ Système Majoritaire ;
§ Système Proportionnel ou Représentation
Proportionnelle ;
§ Système Mixte ou Hybride ;
L'adoption de l'un et l'autre système se fait sur base
des considérations politiques, et que ça peut s'appliquer sur
tous les niveaux c'est-à-dire aux élections
générales, présidentielles, législatives,
sénatoriales, provinciales, municipales etc....
2.1.1. SYSTEME MAJORITAIRE.
Ce système est caractérisé par le fait
que, le(s) candidat(s) arrivant à la tête est élu, dans ce
système il y a des sous systèmes électoraux qui peuvent
être utilisés parallèlement, il s'agit de:
Le Scrutin de Liste Uninominal ou Plurinominal;
Le Système Majoritaire Pur et Simple, et le
Système Majoritaire à Deux Tours ;
2.1.1.1. LE SYSTEME DE LISTE, UNINOMINAL OU PLURI
NOMINAL.
2.1.1.1.1. LE SCRUTIN DE LISTE.
Celui-ci est peut être soit sans panachage, soit avec
panachage car l'on avait constaté qu'en République
Démocratique du Congo sous la première République, les
élections législatives n'ont été organisées
qu'à deux reprises seulement notamment celles de 1960 et de 1965, tandis
que sous la deuxième république, prenons l'année 1970
jusqu'au jour où l'Alliance des Forces de Libération du Congo
AFDL a eu à chasser le régime Mobutu au pouvoir, les
élections législatives ont eu lieu successivement en 1970 en
suite 1975 et 1997 et enfin 1982. Pendant les différentes
échéances des élections présidentielles, elles ont
eu lieu en 1970, 1977 et enfin en 1984 toujours avec le système
majoritaire qui été en application. Mais elles se sont
déroulées dans un contexte monolithique.
2.1.1.1.2. Le Scrutin Uninominal.
Ici le candidat qui arrive en tête est élu.
2.1.1.1.3. Crutin Pluri Nominal.
Ici, les candidats qui arrivent en tête sont
élus.
2.1.1.2. LE SYSTEME MAJORITAIRE PUR ET SIMPLE ET LE
SYSTEME MAJORITAIRE A DEUX TOURS.
Notons que, dans le système majoritaire pur et simple
le candidat qui obtient le plus grand nombre de voix que les autres, est
élu, quelque soit la totalité des voix obtenues par ses
adversaires.
Tandis que dans le système à deux tours, il faut
pour être élu, obtenir la moitié de voix plus une voix,
c'est-à-dire la majorité absolue ; au cas contraire, la
course devrait continué jusqu'au deuxième tour.
C'est-à-dire qu'on procède au second tour. Ce scrutin est
appelé « scrutin de
ballottage » pour lequel la majorité relative
suffit.
Ex : aux élections présidentielles de 2006
en République Démocratique du Congo, au premier tour, aucun
candidat n'a réalisé la moitié de voix plus une. C'est ce
qui a fait que la course devrait continué jusqu'au deuxième tour.
Or au Gabon le Président Ali BONGO était avait
réalisé plus que la moitie de voix même Denis Sassou au
Congo Brazzaville c'est qui a fait qu'ils soient directement élus
présidents des Républiques.
Ø Le
Système Proportionnel ou Représentation Proportionnelle.
Le Système Proportionnel ou Représentation
Proportionnelle a pour but :
Ø d'assurer à chaque liste et à chaque
parti un nombre de siège proportionnel au pourcentage de ses
suffrages ;
Ø Elle suppose le scrutin de liste qui permet
d'attribuer des sièges à la fois à la majorité et
à la minorité. Le système proportionnel ou
représentation proportionnelle est simple mais son application est au
contraire très compliquée ;
2.1.1.3. LE SYSTEME ELECTORAL MIXTE OU HYBRIDE.
C'est à cause des conséquences naissant lors de
l'application de deux précédents systèmes, que fut
né le système mixte ou hybride.
En effet, ce système implique une combinaison d'un
scrutin majoritaire et d'un scrutin proportionnel. L'optique est alors de
combiner les avantages de scrutin majoritaire et proportionnel.
Selon le type de scrutin mixte, on aurait tantôt affaire
à un scrutin mixte avec une logique d'abord proportionnel ou à un
scrutin mixte avec une logique majoritaire.
2.2. DES AVANTAGES ET
INCONVENIENTS DES ELECTIONS.
2.1. AVANTAGES.
Les élections sont considérées
comme :
· un Choix démocratique des gouvernants si
elles sont organisées d'une manière démocratique et
transparente.
Ce qui veut dire que :
§ elle postule une égalité des
citoyens ;
§ elle repose sur l'idée de concurrence
institutionnalisée
§ elle permet un choix direct ou indirect des
dirigeants ;
· Moyen privilégie de la communication
Ce qui veut dire que :
§ Les élections assurent une communication entre
gouvernants et gouvernés ;
§ Les élections marquent l'affirmation d'une
confiance
§ Les élections sont une expression d'une
volonté nouvelle
2.2. INCONVENIENTS.
· Le choix électoral peut être
limité :
§ Parce que le droit de suffrage peut être
restreint et l'organisation du scrutin peut être fausse.
§ La liberté des candidats est aux mains de l'Etat
ou des leurs partis politiques.
§ La liberté de la campagne électorale est
aliénée par l'argent ;
§ Les résultats peuvent être entachés
à de frais et leur contrôle peut être
insatisfaisant ;14(*)
2.3. QUELQUES CARACTERISTIQUES D'UNE BONNE ET MAUVAISE
ELECTION.
2.3.1. LES CARACTERISTIQUES D'UNE BONNE ELECTION.
· une bonne élection doit
être :
§ Fiable : celle dont les
résultats peuvent inspirer confiance ;
§ Juste : celle qui est conforme
à la justice, au droit et l'équité ;
§ Libre : celle dont la
participation est « libre» cette participation doit avoir lieu
dans un climat caractérisé par l'absence d'intimidation et par le
respect d'un grand nombre de droits fondamentaux entre autre la liberté
d'opinion, d'expression, d'information....
§ Pacifique : celle qui se passe
dans le calme, paix ou sans manifestation des violences ;
§ Crédible : celle dont qui
est organisée conformément aux règles et valeurs de la
démocratie ;
2.3.2. LES CARACTERISTIQUES D'UNE MAUVAISE
ELECTION.
· Une Mauvaise Election doit
être :
§ Falsifiée : c'est un
scrutin démocratique ou les résultats n'expriment ni ne
reflètent la volonté générale de
l'électorat ;
§ Illégitime : celle qui
n'est pas conforme à la loi ou au droit international c'est donc un
scrutin irrégulier ;
§ Alibi : celle qui est
organisée dans le but de se maintenir au pouvoir ou donc frauduleuse.
§ A trompe l'oeil : celle qui est
totalement fausse et destinée à tromper les électeurs ou
l'opinion publique ;
Chapitre
Deuxième : ANALYSE HISTORIQUE SUR LES ALLIANCES FORMEES EN
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.
Ce chapitre consacré sur l'Analyse Historique des
Alliances Politiques que la République Démocratique du Congo, est
subdivisé en 3 grandes sections :
1. Les Alliances Politiques Pendant la
Colonisation ;
2. Les Alliances Politiques pendant la Première
République ;
3. Les Alliances Politiques sous la Deuxième
République ;
Section 1. LES ALLIANCES
POLITIQUES PENDANT LA COLONISATION.
Pendant cette période, les autochtones ne choisissaient
pas leurs dirigeant, ces derniers leur a été imposé par la
métropole. Jusqu'à un moment où les congolais ont eu la
conscience de réclamer la liberté, l'indépendance et la
maîtrise de leur destin, c'est ainsi que la Belgique a conçue un
plan, celui de faire participer les congolais à la gestion de leur pays
par étape, en commençant d'abord par des sous statuts
appelé des évolué ou des immatriculés leurs
distribué des cartes de mérite aux autres. Dès lors les
institutions urbaine et rurale furent établies, les villes furent
organisées en commune et administrées par un conseil
urbain.15(*)
Il a fallu plus d'un siècle aux masses ouvrières
de l'Europe pour affronter et limiter parfois à travers de lutte
sanglante les appétits exorbitantes de ces machines dévoreuses
que sont le capitaliste et leurs de profit. Et pourtant, il n'a fallu
que ; quelques 80 ans au peuple congolais pour affronter cette même
puissance et oser dire « c'est assez » et
il a dit rudement avec un seul moyen dont il disposait, c'est-à-dire de
la résignation; de l'indignation et arrivé à la
colère.16(*)
1.1. LES PAS VERS
L'INDEPENDANCE ET L'AUTONOMIE.
Les électeurs ont consacré le tribalisme un peut
partout comme élément de stratégie politique constructive.
Ce fait influença les congolais lors de la formation des partis
politiques en 1958-1959. Il naquit à l'équateur
l'UNIMO pour la conquête du pouvoir, au Katanga la
CONAKAT qui à son tour entendait repousser l'invasion
de l'étranger luba du Kasaï ; à Kinshasa
l'ABAKO pour résister aux envahisseurs baluba et
Bangala, à Luluabourg le MSM et tant
d'autres....
1.2. LORS DES ELECTION DE
1960.
Suite aux revendications des congolais face aux souffrances de
colonisateurs, la Belgique a enfin accepté de donner
l'indépendance à la RDC, mais cette dernière devrait se
passer à une procédure, celle de préparer une classe
politique capable de prendre la relève et l'avenir du grand
Congo.17(*)
1.2.1.LES ELECTIONS LEGISLATIVES ET PROVINCIALES DE
1960.
Pendant cette période, il y a eu deux grands partis
politiques qui sont représenté dans plusieurs provinces :
a) Le MNC-L est le plus grand parti sur le plan national a
obtenu environ un quart des sièges (35 députés nationaux,
110 conseillers provinciaux et 21 sénateurs). Le MNC-L est tout-puissant
à la province Orientale et gagne presque tous ses autres sièges
aux districts voisins des provinces du Kivu, et du Kasai et de l'Equateur.
b) Le PNP est, dans la Chambre, le deuxième parti
national (15 députés nationaux, 32 conseillers provinciaux et 5
sénateurs). Le PNP a des élus un peu partout le pays.
Tous les autres partis ne sont que présents dans une
province, une description par province est nécessaire :
1. À LA PROVINCE DE
LEOPOLDVILLE :
Ø Le PSA est le premier parti avec
presque 40% des élus (13 députés nationaux, 35 conseillers
provinciaux et 5 sénateurs). Le PSA a son fief au district du Kwilu (11
sur 12 pour la Chambre et 32 sur 34 pour l'assemblée provinciale)
Ø L'ABAKO est presque de même
taille (12 députés nationaux, 33 conseillers provinciaux et 5
sénateurs). L'ABAKO a son fief à la ville de Léopoldville
(3 sur 4 pour la Chambre et 7 sur 10 pour l'assemblée provinciale) a
obtenu tous les sièges aux districts des Cataractes et du Bas Congo.
Ø Le PNP est relativement fort comme
troisième parti (4 députés nationaux, 12 conseillers
provinciaux et 3 sénateurs) parce que son partenaire LUKA réussit
à emporter la plupart des sièges au district du Kwango (9 sur 13
pour la Chambre et 3 sur 5 pour l'assemblée provinciale). Aucun parti ne
peut réclamer le district du Lac-Léopold II.
2. À LA PROVINCE DE
KATANGA.
Ø Le CONAKAT et le BALUBAKAT se battent en duel
à la province du Katanga. Le CONAKAT est plus fort au sud et le
BALUBAKAT au nord de la province, mais les deux partis sont présent
à chaque district, à l'exception du district du Haut-Katanga qui
n'élit aucun député BALUBAKAT. Néanmoins, c'est le
CONAKAT qui gagne la première place (8 députés nationaux,
25 conseillers provinciaux et 7 sénateurs), prochement suivi par le
BALUBAKAT (7 députés nationaux, 23 conseillers provinciaux et 5
sénateurs).
3. À LA PROVINCE DU KIVU.
Ø Le CEREA est clairement le premier parti avec plus de
40% des élus (10 députés nationaux, 30 conseillers
provinciaux et 7 sénateurs), mais n'obtient pas la majorité dans
l'assemblée provinciale. Le CEREA a son fief aux circonscriptions au
long de la frontière (les districts du Sud-Kivu et du Nord-Kivu).
Ø Le MNC-L est le deuxième (6 députés
nationaux, 17 conseillers provinciaux et 2 sénateurs). Son fief est
situé aux circonscriptions en dehors de la vallée des grand lacs,
comme le district de Maniema (4 sur 5 pour la Chambre et 9 sur 14 pur
l'assemblée provinciale).
Ø Le RECO est seulement présent au territoire de
Kabare (district du Sud-Kivu). Sur cette base seule le RECO est le
troisième parti (un député, 6 conseillers provinciaux et
un sénateur).
4. À LA PROVINCE DE KASAI.
Ø Le MNC-L et le MNC-K se disputent la première
place sur le plan provincial. Le MNC-K est le gagnant pour la Chambre (8 contre
5) mais le MNC-L obtient 22 (contre 21) conseillers provinciaux et fait
élire 5 (contre 4) sénateurs. Au district de Kabinda, où
tous les sièges vont aux deux MNC, ils se rapprochent pour
l'assemblée provinciale (10 MNC-K et 8 MNC-L), mais le MNC-K le remporte
clairement pour la Chambre (5 contre 1)
Ø L'UNC est troisième sur le plan provincial (3
députés nationaux, 8 conseillers provinciaux et 2
sénateurs). L'UNC est le premier parti au district de Lulua (3 sur 7
pour la Chambre et 10 sur 19 pour l'assemblée provinciale).
Ø Le COAKA est le quatrième parti sur le plan
provincial (3 députés nationaux, 7 conseillers provinciaux et un
sénateur). Le COAKA est présent aux districts de Lulua et du
Kasaï. Le district du Kasaï est divisé entre le MNC-K, le PNP
et le COAKA.
5. À LA PROVINCE
ORIENTALE.
Ø Toute la province est le fief du MNC-L qui y obtient 21
des 25 sièges dans la Chambre et une majorité de 58 sur 70 dans
l'assemblée provinciale qui élit ensuite 13 sénateurs
MNC-L.
Ø Le PNP est le seul adversaire du MNC-L à la
province Orientale (4 députés nationaux, 6 conseillers
provinciaux et un sénateur).
6. À LA PROVINCE DE
L'EQUATEUR.
Les partis sont très faibles: pas moins de 28
conseillers provinciaux ne sont pas attribuables à un parti et les
résultats pour la Chambre et pour l'assemblée provinciale ne se
rapprochent pas. Néanmoins, le PUNA et l'UNIMO peuvent être
nommés les partis `équatoriens' parce qu'ils sont les seuls qui,
à part le MNC-L et le PNP, obtiennent des sièges dans plusieurs
circonscriptions. Ils réussissent aussi à faire élire 12
sénateurs entre eux.
1. AU NIVEAU NATIONAL.
Parmi les assemblées provinciales, dans seulement une
il y a un parti qui a la majorité des sièges (le MNC-L à
la province Orientale). Dans trois provinces, il y a un duel pour la
première place entre deux partis, presque de même taille, CONAKAT
et BALUBAKAT à la province du Katanga, PSA et ABAKO à la province
de Léopoldville et les deux MNC à la province du Kasaï).
Dans la province de l'Equateur, presque la majorité des membres est
indépendant d'un parti.
2. AU NIVEAU NATIONAL.
C'est le MNC-L qui a l'initiative. Il peut compter sur une
"coalition" comprenant le PSA (Léopoldville), le COAKA et l'UNC
(Kasaï), le CEREA (Kivu) et le BALUBAKAT (Katanga), ce qui fait 71
sièges sur 137 dans la Chambre et 41 sénateurs sur 84 (112 voix
sur 221 pour l'élection du chef d'état). Les adversaires sont le
PNP, l'ABAKO (Léopoldville), le MNC-K (Kasaï), le CONAKAT
(Katanga), le RECO (Kivu) le PUNA et l'UNIMO (Equateur); ils ont 55
députés et 34 sénateurs.
Ce qui fait qu'en Juin, Kasongo (MNC-L) est
élu président de la Chambre avec 74 voix contre 58 pour Bolikango
(PUNA) (et 1 pour un troisième candidat, 4 absents)
Le 22 juin, Iléo (MNC-K/UNIMO) est élu
président du Sénat (dans le troisième scrutin) avec 41
voix contre 39 pour Mokengele (MNC-L) (4 absents)
3. LE DERNIER COMPLOT DU COLONISATEUR.
Apres les élections, la puissance colonisatrice
continue à comploter contre le bloc nationaliste. Elle engage
l'ABAKO pour mettre sur pied une coalition anti-nationaliste.
Le 17 juin elle charge Kasavubu de former le premier gouvernement congolais
s'appuyant principalement sur le PNP, le MNC-K et l'ABAKO, le projet de
gouvernement de Kasavubu ne comprend aucun membre du MNC-L ni
du PSA ! Mais n'ayant trouvé la majorité
pour soutenir ce complot, la Belgique se résigne à ce que Lumumba
forme le gouvernement, et elle double d'effort pour briser Lumumba et le parti
nationalistes.
1.3. LES ELECTIONS PRESIDENTIELLES.
Grâce aux alliances entre le bloc des nationalistes
dirigé par P.E Lumumba et l'ABAKO, Le 24 juin, Kasa-Vubu (ABAKO) est
élu chef d'état par le Chambre et le Sénat réunis,
avec 159 voix contre 43 pour Bolikango (PUNA) (11 abstentions, 8 absents).Dans
cette même date, le gouvernement Lumumba est investi par la Chambre (74
contre 1, 5 abstentions, 57 absents) et le Sénat (60 contre 12, 8
abstentions, 4 absents).
Section 2. LES ALLIANCES
POLITIQUES PENDANT LA PREMIERE REPUBLIQUE.
Le referendum constitutionnel fut organisé et produit
la constitution du 01 Août 1964 dite la constitution de Luluabourg
conformément à l'ordonnance n°169 du 19 août 1963
établissait les principes de referendum qui visent à
régler la situation de certaines parties du territoire dont
l'appartenance à l'une ou l'autre province n'était pas encore
décidée.
2.1. LORS DES ELECTIONS
LEGISLATIVES ET PROVINCIALES d'avril 1965.
La période de l'après indépendance a
été agitée : l'assassinat du premier ministre P.E
Lumumba, les sécessions de part et d'autre, la rébellion
Muleliste etc.... bref le pays été plongé dans une crise
politique.18(*)
C'est dans ce contexte politique que fut pris un
décret loi du 06 octobre 1964 portant organisation des élections
Législatives Nationales et Provinciales, conformément à ce
texte, Moise Tshombe organisa les élections législatives aux
quelles participèrent les hommes âgés d'au moins 21 ans,
les femmes en étaient exclues.
A la tête de la CONACO qui a
remplacé la CONAKAT, Tshombe obtient
la majorité absolue au parlement avec 122 élus sur 167, ce qui
lui donnait logiquement le droit de former le gouvernement devant conduire les
congolais à l'élection présidentielle
Chose curieuse, Kasa Vubu alors
président de la République en exercice redoutait la
popularité grandissante de Tshombe, révoqua celui-ci dès
l'ouverture de la première session ordinaire du parlement en date du 13
octobre 1965 et désigna comme formateur du gouvernement monsieur
Evariste Kimba. Par deux fois, Kimba se présentât en vain devant
le parlement pour solliciter l'investir de son gouvernement.
Cependant, Mobutu alors colonel profitât de cette
fragilité politique réussi son coup d'Etat, ce fut la fin de la
première expérience démocratique au Congo.
Section 3. LES ALLIANCES
POLITIQUES SOUS LA DEUXIEME REPUBLIQUE.
Quand bien même que l'accession au pouvoir de Mobutu
été effectué par un Putch du 24 novembre 1965, mais elle
fut chaleureusement salués par les différents groupes
sociaux ; église catholique, étudiants, syndicats et tant
d'autres.
Cependant, le fonctionnement du système politique sous
Mobutu ainsi que les modes de désignation des gouvernements ne
permettaient pas l'instauration d'un Etat démocratique. Les
différentes consultations électorales contraignantes et sans
choix, n'ont pas réglé la question. Du 04 au 24 juin 1967 le
régime de Mobutu cherche à instaurer le calme, essaie d'organiser
un referendum constitutionnel, la constitution issue de ce dernier opta pour un
système bipartisme.
Nonobstant, cette mesure constitutionnelle, ce texte fait
gelé par le régime afin de pouvoir mettre en place un parti
unique, et les élections organisées en deuxième
république y participe qu'un seul candidat, ce qui revient de montrer
que c'est difficile de faire une analyse historique sur las alliances
politiques formées à cette période, il faudrait
plutôt attendre jusqu'en 1990 sous l'avènement du discours de la
N'sele où le président Mobutu acceptât l'ouverture
politique, et que tout citoyen avait dès lors le droit de créer
ou de s'adhérer dans un parti politique de son choix.
3.1. LES ALLIANCES POLITIQUES
PENDANT LA CONFERENCE NATIONALE SOUVERAINE.
L'avènement de pluralisme politique fut salué
par tout le monde du fait que le pouvoir était consacré entre les
mains d'une seule personne durant une vingtaine d'années. Cependant une
idée d'une rencontre nationale regroupant toutes les couches sociales
de la nation pour discuter de la liberté et de la démocratie se
trouve bel et bien contenu dans une lettre ouverte adressée au
président Mobutu par les 13 parlementaires...19(*)
Le Maréchal n'avait jamais voulu obtempérer
à cette loi de l'histoire, c'est en effet le 06 mais 1991 après
des nombreux perpeties et controverse d'ordres juridique entre le pouvoir et
l'opposition que Mobutu finit par signer une ordonnance n° 91-070 portant
la création et composition d'une conférence dite
constitutionnelle, soutenue en cela par certains juristes.
La Conférence Nationales Souveraine elle, était
chargée d'aborder toutes les questions d'intérêt national
afin de dégager les options majeure propre à bâtir la
troisième République, elle avait pour tache concrète
l'élaboration d'un projet de constitution, la détermination de la
terreur de la loi électorale aussi la mise en forme du calendrier
électoral.
Pendant ce temps, l'Union Sacrée de l'Opposition
Radicale (USOR) est née, il s'agit d'une plate-forme
regroupant toutes les forces politiques se réclament de l'opposition et
dont le protocole d'accord fut signé le 17 juin 1991 par l'UDPS, l'UFERI
et le PDSC, l'union sacré de l'opposition se fixé entre autres
objectifs :
Ø le combat pour la tenue d'une conférence
nationale véritablement souveraine ;
Ø Les atermoiements du pouvoir ;
Ø les tractations des partis en
présence ;
Ø la mise en cause des partis politiques venus
à la rescousse de l'opinion publique.
Ce qui contraigne Mobutu à la signature des
ordonnances 91-020 et 091-21 reconnaissant les principes de l'immunité
et de la souveraineté de CNS. Cette conférence nationale reconnue
souveraine, convoquée pour le 13 juillet ne sera finalement ouverte
officiellement que le 07 Août sous la présidence de Mulumba Lukoji
alors premier ministre.
Curieusement, alors que les leaders de l'union sacré de
l'opposition avaient décidé de former le gouvernement, mais
seulement celui qui sera issu de la Conférence Nationales Souvearine,
l'opinion tant nationale qu'internationale fut surprise de suivre le 22
juillet 1991 par voies des ondes, Mobutu proclama la nomination de Mr
Tshisekedi au poste de premier ministre.
La plénière de 11 au 12 septembre sera le jour
le plus long de l'histoire de la CNS, cette plénière
consacrée à l'élection de Mr Laurent Mosengwo PASINYA
comme président du bureau provisoire, avec 1.497 voix, soit 65% contre
767 vois soit 35% à Kanku Ditu candidat retenue par la mouvance
présidentielle à cause de sa présdigiotation. Laurent
Mosengwo sera confirmé président du bureau définitif de la
CNS le 20 avril 1992.
A la suite d'une motion présentée par le PDSC,
Mbenza Thubi exigeant la formation dans l'immédiat d'un gouvernement
responsable pouvant bénéficié de l'appui de l'occident, la
CNS élit le 15 Août 1992 E. Tshisekedi comme premier ministre de
la transition avec une majorité écrasante de 71% de voix, il est
opposé à Thomas Kanza présenté par l'Union des
Forces Nationalistes et Conformistes (UFONAL) et à Bompenda- Bonkumu. Ce
jour là donc, une page de l'histoire de notre pays venait d'être
tournée. Des tels moments de joie exprimée par notre peuple pour
la liberté retrouvée reviendront- ils encore ?
3.2. LES ALLIANCES POLITIQUES PENDANT LA TRANSITION
SOUS SES DIFFERENTES PHASES.
3.2.1 LA PERIODE DE L'AVANT ET DE L'APRES ACCORD DE
LUSAKA.
3.2.1.1 LES ALLIANCES DE L'AVANT ACCORD DE LUSAKA (sous
la première guerre au Congo, d'octobre 1996 au mai 1997)
Le succès militaro politique et l'écroulement du
régime Mobutu a été le résultat de plusieurs
facteurs dont l'implication des Etats voisin, mouvements politico-militaires,
les minorités ethniques, et intérêts économiques,
l'assise du régime de Mobutu était faite d'une combinaison des
appareils répressifs et idéologiques.20(*)
3.2.1.1.1. L'ALLIANCE POLITIQUE ENTRE L'AFDL-RUANDWA ET
OUGANDA.
Dans le préambule de statut adopté à Goma
le 04 janvier 1997 l'AFDL se définit comme un mouvement
démocratique de masse qui rassemble toutes les couches de la
société congolaise. Elle fixe comme objectifs :
Ø de restaurer les institutions
démocratiques ; et
Ø favoriser le développement intégral
rapide de la société permettant la maximalisation du bien
être social et culturel. L'AFDL pour mettre fin à la dictature de
Mobutu masquée par un pseudo multipartisme du début des
années 90, a été soutenue militairement par des
gouvernements voisins dont le Rwanda et l'Ouganda. Paul Kagamé et
Museveni Kaguta Yoweri avaient fait sortir Laurent Désiré Kabila
sur la scène en le plaçant à la tête des
Banyamulenge. Afin de brouiller les cartes. L'appui du Rwanda à Kabila
s'explique par une solidarité entre le tutsi en aidant les Banyamulenge
et la volonté de se débarrasser de suspicion
d'insécurité entre Mobutu et Kagamé pousse ce dernier
à se débarrasser de l'armée et l'intelligence hutu.
De son coté, Museveni était déjà
embarqué dans la logique de se débarrasser lui aussi à ce
« vieux léopard »
gênant pour la région des grands lacs. Il accusa Mobutu de
soutenir les rebelles de la LRA, opérant à partir du Soudans et
dont les troupes passeront au nord du Zaïre. Grâce à cette
alliance appuyée par les deux pays, l'AFDL pourrait planifier des
attaques victorieuses.
3.1.1.2. L'ALLIANCE POLITIQUE ENTRE L'AFDL ET
L'ANGOLA.
L'implication de l'Angola du coté de l 'AFDL
s'inscrit dans le cadre de rééquilibrage géopolitique et
stratégique dans le sous région. Luanda accuse Mobutu de ne pas
démanteler les bases de l'unita du zaïre.
Conséquences : « l'ami de mon ennemi est
mon ennemi » c'est dans le contexte que les troupes
angolaises acceptent de rejoindre le rang de l'AFDL en avril 1997 dans le but
d'obtenir le démantèlement
(démobilisation) de l'unita
3.1.1.3. LES AUTRES ALLIANCES POLITIQUES DE
L'AFDL.
Si l'avancé de l'AFDL sur Kinshasa a été
focalisé par les armées régulier Rwandaise et Ougandaise
secondées par des mercenaire ou de contractuel originaire du Burundi de
l'Ethiopie, ou de l'Erythrée voir de somalie, le mouvement rebelle
bénéficiant également le soutient effectif du Zimbabwe, de
la Tanzanie et de la Zambie. A défaut d'envoyer directement des hommes,
ces pays fournissaient des armes, de l'argent des avions de transport, des
soutiens diplomatiques.21(*)
3.2.1.2 LES ALLIANCES POLITIQUES DE PENDANT ACCORD DE
LUSAKA (sous la deuxième guerre du Congo depuis août 1998)
Entre Juillet 1999 et avant 2003, plusieurs accords de paix
ont été signés entre les différents protagonistes
de la crise congolaise, le nombre important d'acteurs, les rivalités et
affrontement entre les mouvements rebelles et leurs alliés, les
contradictions, la versalité des uns et des autres avaient rendu
difficiles l'application et l'élaboration des différents
accords.
L'accord de Lusaka conclu en juillet 1999,
prévoyait :
Ø la cessation des hostilités ;
Ø le désengagement des forces
étrangères en présence ;
Ø les désarmements des fractions non
signataires dont les Ex-Faz et les
interhamwes ;
Ø la formation d'une armée nationale ;
Ø le déploiement des forces de maintien de la
paix des nations unies dans la zone de conflit ;
Ø la normalisation de la situation sur les
frontières de la RDC ;
Ø le contrôle du trafic d'armes et
l'infiltration des groupes armés ;
Ø la nécessité de régler les
problèmes de la sécurité affectant la région des
grands lacs; et
Ø l'assassinat de Kabila le 16 Janvier 2001, marquant
ainsi le début d'une évolution politique ;
Cet accord aux yeux de l'opinion publique est apparu comme un
échec. La réapparition du clanisme, du népotisme et de la
corruption sous L.D Kabila, sont autant des maux qui traduisent le malaise
social.
3.2.1.2.1. LA FIN D'ALLIANCE POLITIQUE ENTRE L'AFDL-
RWANDA OUGANDA ET LE POSITIONNEMENT DES ACTEURS.
L'application des promesses du
« rebelle » devenu
« président » devait poser problème au
lendemain de la victoire de Laurent désiré Kabila en main 1997.
Ce dernier saisissant toutes les opportunités pour d'émanciper de
la tutelle de ses voisins alliés, s'avère moins manipulable que
prévu, le terrain de la rupture était déjà
prêt.
Plusieurs raisons expliquent la rupture entre Kabila,
Museveni, et Kagamé, qui l'ont fait « roi de la
RDC ». Dès lors, des alliés (anciens) ce
sont retournés contre lui, au bout du compte, l'ironie du sort dans
l'itinéraire géopolitique interne du
« congo-zaire-congo» est la politique
de la puissance conçue et voulue par mobutu. Cette situation de la
faillite et de mission e l'Etat a favorisé l'émergence et le
développement de la violence, dont s'est inspiré l'AFDL de
Kabila, que T.Bakary nomme la Kabilaisation
du changement politique. D'où selon ce même auteur,
la vision héroïque et Martyrologique
ou révolutionnaire du changement politique. 22(*)
3.2.1.2.2. LES JEUX D'ALLIANCES POLITIQUES AU SEIN DES
MOUVEMENTS REBELLES EN RDC.
3.2.1.2.2.1. L'ALLIANCE POLITIQUE ENTRE RCD/GOMA ET
RWANDA.
Le RCD/GOMA a toujours été
considéré comme bras allongé du Rwanda en RDC. La capitale
de ce mouvement été à quelque km de kigali. Certains
auteurs estiment si le Rwanda soutenait avec infransigeance le RCD/GOMA, c'est
parce que ce groupe armé est dirigé par des Tutsi congolais et
constitué par conséquent une counoie de transmission politique,
économique et militaire, qui devait permettre à Kigali d'exercer
une sorte de contrôle à distance sur le Congo entier, ou à
défaut sur l'Est du pas.23(*)
3.2.1.2.2.2. L'ALLIANCE POLITIQUE ENTRE LE MLC ET
L'OUGANDA.
Le MLC de Jean Pierre Bemba a été une
émancipation de l'Ouganda qui voulait avoir également une main
mise sur les richesses naturelles de la RDC, notamment dans la province de
l'équateur. A l'instar du RCD, le MLC a toujours définit la
démocratie et d'un Etat de droit. C'est ainsi qu'il s'était
assigné comme objectif : la libération du peuple congolais
de la dictature de Kabila. Les membres le plus influents du MLC recrutés
parmi les anciens Mobutistes et leurs descendants.
Outre, l'alliance entre le MLC et l'Ouganda a entretenue des
relations cordiales avec les dissidents du RCD. Ce qui explique l'imbrication
des enjeux économiques de cette guerre. La fragilité dans les
nouvelles alliances n'est pas à démontrer. Des alliés
d'hier deviennent des belligérants du jour au lendemain et vis versa.
Les coalitions constituent de glisser la logique hobbesienne selon la quelle
«l'ennemi de mon ennemi est mon ami».
Du point de vu géopolitique, le conflit congolais a
bouleversé le système d'alliance dans la région des grands
lacs, provoquant des antagonismes et des réconciliations inattendues.
C'est ainsi que Jean. Pierre Bemba, Ernest Wamba Dia Wamba, Mbusa NYAMUISI,
Roger LUMBALA et Thomas LUBANGA ont été successivement
alliés et ennemis de l'Ouganda.
3.1.2.2.3. L'ALLIANCE POLITIQUE ENTRE
RCD/OUGANDA.
Cette alliance d'une scission au sein du RCD notamment avec le
départ d'Ernest Wamba Dia Wamba de Goma pour Kisangani le 02 mars 1999.
Museveni soutien militairement Wamba dont la ceinture sécuritaire
été constitué des militaires ougandais. Ce dernier met en
place le RCD aile Kisangani (RCD/K). Mais la lutte entre les troupes
Ougandaises et Rwandaises pour le contrôle de Kisangani du 15 au 17
août 1999, déstabilise les bases du RCD/K
L'installation du RCD/K à Bunia s'ensuit d'un conflit
de leadership entre le président Wamba, opposant l'historique de Kabila,
le commissaire général MBUSA NYAMUISI et le vice président
TABASIMA. La destitution de Wamba le 04 novembre 2000 est un acte
délibéré de Kampala.
3.2.1.2.2.4. L'ALLIANCE POLITIQUE ENTRE FLC ET
L'OUGANDA.
Pour concentrer toutes les énergies des mouvements
rebelles de la RDC, l'Ouganda a procédé à la
création du Front pour la Libération du Congo (FLC), cette
alliance composée du MLC de Jean pierre Bemba, du RCD/K
contrôlé par MBUSA NYAMUISI et du RCD/N de Roger LUMBALA.
Une fois de plus la lutte de leadership des acteurs en
présence suscite des conflits ethniques. Jean pierre Bemba combat MBUSA.
Les Ougandais se retrouvent dans le deux camps adverses en les appuyant, la
victoire de MBUSA le permet d'installer son fief à BENI-BUTEMBO,
créant ainsi le RCD/ML.
3.1.2.2.5. L'ALLIANCE POLITIQUE ENTRE MLC, RCD/N ET
OUGANDA.
L'alliance entre le MLC et le RCD/N a été
renforcée par la rupture partielle entre l'Ouganda et le leader du
RCD/ML de Mbusa devenu allié de Kinshasa et demandant le
départ des troupes ougandaises du territoire congolais.
Cette nouvelle configuration politique a été le
mal perçue par l'Ouganda qui souhaité se débarrasser de
cet allié jugé corrompu et ingrat. Kampala confiait donc
l'alliance MLC--RCD/N, la mission de récupérer tout espace sous
contrôle du RCD/ML.
Par ailleurs la redéfinition des alliances au sein du
RCD/ML qui s'opère en octobre 2002 avait aboutit à la rupture
entre Thomas LUBANGA, membre du RCD/MI et MBUSA et la mise en place d'une
nouvelle alliance avec Kampala.
3.1.2.2.6. L'ALLIANCE POLITIQUE ENTRE L'UPC ET
OUGANDA.
Thomas LUBANGA, maître de l'Ituri avec sa milice tribale
Hema et contrôlant Bunia s'était vite débarrassé de
la tutelle de l'Ouganda pour se rapprocher du RCD/GOMA soutenu par le Rwandais
en janvier 2003. LUBANGA comme MBUSA demande le départ des Ouganda sur
le sol congolais. Kampala qui avait installé l'UPC en Ituri
n'apprécie pas l'arrivés des militaire Rwandais à Bunia.
Ce qui l'oblige à renforcer ses positions en hommes matériels et
munition à Bunia en classant tous les services de sécurité
qui y oeuvraient
3.2.1.2.2.7. ALLIANCE POLITIQUE ENTRE FIPI ET
OUGANDA.
L'ingratitude de Thomas LUBANGA a conduit l'Ouganda à
préparer un nouveau Leadership à installer dans l'Ituri c'est
ainsi qu'en février 2003, on annonçait la création d'un
nouveau mouvement militaire dans l'Ituri, le Front de l'Intégration pour
la Pacification de l'Ituri (FIPI). Le FIPI est composé de Lendu, Ngiti
et une partie des Hema, appuyés par les alliées ougandais. Les
affrontements opposant les hommes de Kawa appuyés par les troupes
ougandaises aux troupes de l'UPC à Bunia en Mars 2003 aboutissent
à la fuite de LUBANGA permettant au FIPI de contrôler les
localités de Bagori et Tchayi.
Cette installation dans les alliances est liée à
la défense des intérêts économiques de chaque
groupe. Chacun selon la religion qu'il occupe prélève sa
dîme sur les gisements de diamant, cuivre, cobalt, et or etc..... dans ce
même contexte il faut inscrire les alliances instables et contradictoires
des MAYI MAYI. Ces miliciens se sont alliés progressivement au
régime de Mobutu avant d'intégrer l'AFDL en 1996, puis aux hutu
interhamwes et aux rebelles Burundais des FDD à partir d'Août 1998
et au gouvernement de Kinshasa. Les milices Mayi Mayi ont donc
émergé de la persistance de la conflictualité du Nord Kivu
longtemps mal géré et instrumentalisé à souhait.
Ces milices ont évolués en interaction avec les armées des
pas des grands lacs ainsi qu'avec les bandes armées et rébellion
Ougandaise, Rwandaise et Burundaises.
Cette situation insupportable a poussées à la
communauté internationale ainsi que tous les mouvements des rebelles
représentés en tête par les congolais et le gouvernement de
Kinshasa de signer un accord de cessez le feu à Lusaka. Cet accord qui
échouera suite aux intentions et intérêts que chacun
visé. Qui a poussé LD Kabila d'appliquer le principe de Mao Tse
Toung qui « définit la guerre comme un montre qui
fait entre tuer les hommes finira par être éliminer par le
développement de la société humaine. Et le sera même
dans un avenir qui n'est pas lointain » ! Cet
auteur ajoute « pour supprimer la guerre il n y a qu'un
seul moyen, opposer la guerre à la guerre.24(*)
C'est ce qui motive LD Kabila d'affirmer avec énergie
que « cette guerre sera longue et
populaire »
Chapitre
Troisième : UNION POUR LA NATION : ATOUTS ET FAIBLESSES AUX
ELECTIONS DE 2006.
Ce chapitre qui met fin à notre travail est
subdivisé en 4 grandes sections suivantes:
1. Le Rappel sur Quelques Alliances Politiques
précédant l'Union pour la Nation ;
2. L'Organisation et Fonctionnement de l'Union
pour la Nation ;
3. Les Atouts de l'Union pour la
Nation ;
4. Les Faiblesses ou les Echecs de l'Union pour la
Nation ;
Section 1. RAPPEL SUR
QUELQUES ALLIANCES PRECEDANT L'UNION POUR LA NATION.
3.1.1. LES ALLIANCES DU
PRE-DIALOGUE INTER CONGOLAIS.
Le dialogue inter congolais du Sun City de février,
constituait le prolongement de l'accord de LUSAKA, instrument de la
réhabilitation de l'Etat, de la reconstruction de la paix et de la
démocratie en RDC. Le dialogue a été l'objet de la
consolidation des alliances. On note le rapprochement entre le MLC et le
gouvernement de Kinshasa, la mise en place de l'Alliance pour le Sauvegarde du
Dialogue Inter Congolais, composés de UDPS(E.TSHISEKEDI), le RCD(a.
RUBERWA), et PALU(a. GIZENGA). Ce dialogue a aboutit à la formation d'un
gouvernement de large union nationale, réunissant les différentes
factions impliquées.
3.1.2. LES ALLIANCES PENDANT
L'ACCORD CADRE DU SUN CITY.
A cet époque, il fut crée une Alliance pour le
Sauvegarde du Dialogue Inter congolais, le RCD entre dans cette alliance avec
l'UDPS, et un autre poids lourd l'homme d'affaires congolais Raphaël
KATEBE KATOTO fait partir de cette alliance.
3.1.2.1. ORGANISTATION ET FONCTIONNEMENT D'ASDIC.
· E. TSHISEKEDI : Président
· R.KATEBE KATOTO vice Président chargé des
ressources matérielles ;
· A.ONUSUMBA YEMBA : Vice Président
chargé des ressources humaines
· A. RUBERWA : coordonnateur
· Franck DIONGO : Coordonnateur chargé de la
jeunesse
· KIMUANA NAKEYA : Secrétaire national
chargé d l'organisation des masses
· KIN KIEY MULUMBA : chargé de la presse et
information
· Joseph MUNDUMBI chargé de la diplomatie
· Gertrude KITEMBO chargé des conditions
féminines
· Alafuele MBUYI KALALA Secrétaire national
résident à l'étranger
3.1.2.2. OBJECTIFS D'ASDIC.
L'alliance pour la sauvegarde du dialogue inter congolais
(ASDIC) s'engage à mener une lutte sous toutes ses formes et cesse
d'exister dès que ses objectifs sont atteints
3.1.3. ALLIANCE POLITIQUE ENTRE LE MLC ET LE
RENACO.
Poussés par l'intérêt national à
doter à la RDC d'une majorité électorale au niveau de
l'Assemblée Nationale, du Sénat, des Assemblées
Provinciales lors des Elections de 2006, les partis politiques et
personnalités indépendantes se sont regroupés en
plateforme dénommé Regroupement des Nationalistes Congolais
RENACO en sigle. Dont la sortie officielle a eu lieu le 17 juin 2006, une
vingtaine des partis politique sont venus fédérés autour
du MLC pour la création de cette plate forme dont les objectifs
étaient fondamentalement électoraux. Car l'on avait
présenté prés de 600 candidats à la
députation nationale, dont plus près de 400 candidats pour le
compte du MLC.
Parmi les objectifs, retenons que les alliés se sont
entendus que les présidents des différentes formations
politiques et membre de RENACO devront s'affronter au premier tour. C'est
plutôt au second tour qu'ils entendent unir leur force et leur
électorat pour le triomphe d'un seul d'entre eux.
Au finish du premier tour des élections, le RENACO a
obtenu 120 sièges à l'Assemblée Nationale et indiquait que
le feu reste ouvert jusqu'à la désignation du futur
Président de la République.
3.1.4. ALLIANCE DES TOUS SAUF
KABILA (TSK).
Suite à l'ampleur qui s'est annoncé mal pour le
second tour des présidentielles à cause d'un partage des voix
entre le président Joseph Kabila pour l'Est et Jean Pierre Bemba pour
l'Ouest, l'opinion tant nationale qu'internationale annoncées
déjà un Congo divisé ou deux Etats qui seront crées
à l'immédiat.
C'est ainsi qu'au second tour, le MLC et ses alliés du
RENACO vont se muer en une alliance qui portera le nom de Tous Sauf Kabila
(TSK). Cette alliance aura pour thèse de campagne
« sauvons le Congo de la partition
EST-OUEST ». Elle aura pour animateurs : des
Forces Politiques de l'Ouest et de l'Est, dans un élan patriotique qui
débordera le seul MLC et la seule personne de Jean Pierre Bemba.
Dans sa composition, cette alliance comprend la
CODECO, de Pierre PAY PAY,
l'UREC de Dr KASHALA Oscar, les 19 candidats
malheureux à la présidence signataires des nombreux messages
avant le premier tour, le camp de la patrie de Zaidi Goma, le RCD de Me Azarias
RUBERWA l'UDPS d'E. TSHISEKEDI sans compter les autres personnalités
indépendantes et force vives de notre pays.
3.1.5. LES MOBILES QUI ONT
POUSSES CES FORMATIONS POLITIQUES A REJOINDRE JEAN PIERRE BEMBA.
3.1.5.1. Pour les 19 candidats à la
présidence (premier tour) :
Leur présence dans cette alliance est
déjà comme annoncés dans les différentes
déclarations faites ultérieurement et qui ont connues
l'adhésion du RENACO ;
3.1.5.2. Pour la CODECO :
La présence dans les deux camps d'anciens politiciens
soucieux de redorer leurs blasons tenus par les années AFDL ainsi que
l'altitude partisane du PPRD lors des élections dans la partie est du
pays explique la décision de rejoindre cette nouvelle alliance.
3.1.5.3. Pour à l'UREC et ses alliés du
Dr Kashala Oscar :
Les difficultés lui imposées par le
régime PPRD dans sa campagne électorale, sa survie dans l'espace
électoral congolais et particulièrement à Kinshasa et dans
le 2 Kasai, et surtout son discours nationaliste et rassembleur ne lui donnent
pas le choix de s'écarter de cette alliance ;
3.1.5.4. Pour Le camp de la patrie de Zaidi
Goma :
Trouvera dans cette alliance l'espace approprié
s'expression pour mettre fin à la honte que la fausse couche du premier
tour lui inspire au plus profond de son être, son refus surtout ethnique
d'accepte la division fictive et dangereuse des enfants de l'ouest et de l'est
du Congo lui tient tellement à la gorge que cette alliance
représente pour lui et les siens leur seule chance de donner une chance
à la nation congolaise auxquels ils tiennent au delà de leur
intérêts personnels.
3.1.5.5. Pour le RCD d'Azairias
Ruberwa :
La communauté banyamulenge et le RCD, le premier tour
des élections les envoient dans une alliance des tous sauf Kabila, pour
lui, sa communauté et le RCD surtout à l'est, les
élections et ses irrégularités sont synonymes d'une longue
exclusion de l'espace politique congolais. Il est plus évident que pour
cette communauté et ses animateurs politiques, leur futur ne serait que
dans une alliance qui assurerait la survie de l'espace Congo dans
globalité. En effet, au regard du premier tour, Me Azarias aura de la
peine à convaincre les membres de sa communauté et du RCD
à ne pas rejoindre cette alliance. C'est donc comme une question de la
vie ou de la mort pour une communauté et des leaders politiques qui se
trouvent aujourd'hui, comme les dindons d'une force qui en espace de deux
guerres a sacrifié de nombreux fils et filles de ce beau pays. C'est en
définitive promesse de participation à l'espace politique du
Congo et d'existence des membres de sa communauté au sein de cet espace
qui justifieront la jonction de la RCD dans ce vaste mouvement.
3.1.5.6. Pour L'UDPS d'E.
Tshisekedi :
Elle, n'aura pas à justifier sa présence ni
encore moins son combat pour que naisse cette alliance. Elle sera comme la
mère nourricière cette alliance qui donnera la naissance à
une nouvelle manière d'être politique. En effet, exclue aux
élections, UDPS refuse d'être exclue du débat politique
congolais, dans une période où le deuxième tour consacrera
la victoire d'un débat qui aura eu l'avantage de se faire au de
là des personnes et des ambitions individuelles égoïstes. Sa
participation à cette alliance est la meilleure illustration de son
amour pour le Congo, et le Congo lui sera certainement reconnaissant.
Section 2. L'ORGANISATION
STRUCTURELLE ET LA COMPOSITION DE L'UNION POUR LA NATION.
3.2.1. L'ORGANISAION
STRUCTURELLE.
3.2.1.1. PRESENTATION.
Le conseil politique se trouve être l'organe
délibérant de l'Union pour la Nation. Il est coiffé par
une coordination, un collège de conseil politique du président de
l'union pour la nation, par un Etat major de campagne
(généraux et provinciaux)
I. COORDINATION.
1. Coordonnateur : Mr
François MUAMBA TSHISHIMBI 2. Coordonnateur adjoint : Mr MICHAEL
KAYEMBE 3. Coordonnateur adjoint : Mme Annie SALUMU BITISHO 4.
Secrétaire Permanent : Mme Wivine N'Landu KAVIDI 5. Secrétaire
Permanent adjoint : Mr Médard MULANGALA LWAKABWANGA 6.
Secrétaire Permanent adjoint : Me NZEMBO SIOBE 7. Porte-parole :
Pasteur Théodore NGOY ILUNGA wa SENGA 8. Porte-parole : Mr Roger
LUMBALA 9. Porte-parole : Mme Justine KASA-VUBU 10.Porte-parole : Mme Eve
BAZAÏBA MASUDI 11. Rapporteur : Mr Delly SESANGA HIPUNGU 12.
Rapporteur adjoint : Mr Charles BOFOSA DJEMA 13. Chargée des
relations publiques : Mme Bernadette NKOYI MAFUTA
II. COLLEGE DE
CONSEILLERS POLITIQUES DU PRESIDENT DE L'UN.
1. Mr. ALAFWELE MBUYI
KALALA 2. M. BOMANZA MPUTU Jean-Baptiste 3. Mr DIONGO Franck 4. Mr
Enerunga ANSELME 5. Me KAMANDA wa KAMANDA Gérard 6. Dr MATUSILA
Pierre 7. Prof MOKONDA BONZA 8. Mr MUKAMBA KADIATA NZEMBA Jonas 9.
Prof MUYIMA Osée 10. Me N'Landu Marie Thérèse 11.Mme
NZUZI WA MBOMBO Catherine 12. Mr. TSHIBUABUA ASHILA PANSHI Albert 13. Mr.
VUNDUAWE Te PEMAKO Félix
III. ÉTAT-MAJOR DE
CAMPAGNE. a) DIRECTEURS GENERAUX.
1. Directeur Général de campagne : Mr
Joseph OLENGHANKOY 2. Directeur Général de campagne adjoint :
Pasteur Théodore NGOY ILUNGA WA SENGA 3. Directeur
Général de campagne adjoint : Fidèle BABALA
b)
DIRECTEURS PROVINCIAUX DE CAMPAGNE.
1. BANDUNDU : Mr. Christophe
MBOSO KODIA PWANGA 2. BAS-CONGO: Mr. Augustin KISOMBE KIAKU MUISI 3.
EQUATEUR : Mr. Charles BOFOSA DJEMA 4. KATANGA: Mr Theodore NGOY ILUNGA WA
SENGA 5. KASAÏ OCCIDENTAL: Mr Alex KANDE MUPOMPA 6. KASAÏ
ORIENTAL. : Mr Dominique KANKU KABENGELE 7. KINSHASA: Mr. Thomas LUHAKA
LOSENDJOLA 8. MANIEMA: Mr. Aubin NGONGO LUWOWO 9. NORD-KIVU: Mr. Willy
MISHIKI 10. PROVINCE ORIENTALE : MR Jean Baudouin IDAMBITUO BAKAATO 11.
SUD-KIVU: Mr Prosper NDUME et Mr Anselme ENERUNGA
c) DIRECTEURS
PROVINCIAUX ADJOINTS DE CAMPAGNE.
1. Equateur: Mr. José
MAKILA SUMANDA 2. Kasaï occidental: Mr. Clément KANKU BUKASA
TSHIBUABUA 3. Kinshasa: M. Gabriel MOKIA MANDEMBO 4. Nord Kivu: Mr Elvis
MUTIRI WA BASHARA 5. Province Orientale: Mr. Alu BONYOMA 6. Maniema: Mr.
BONY YEMBA
3.2.1.2. OBJECTIFS DE LA CREATION.
Les 23 septembre 2006 les différentes formations
politiques et des personnalités indépendantes, ce sont
réunies autour du MLC pour créer une coalition dénommer
l'union pour la nation UN en sigle. Cette alliance
été composé des partis politiques, Plate-forme politiques,
associations et regroupements politiques de notre pays.
Retenons à cet effet que, le but de cette union
été premièrement d'éveiller la conscience du peuple
congolais sur la nécessité de l'élection de Jean Pierre
Bemba à la tête du pays.
Pour l'Union pour la Nation UN en sigle, les
intérêts vitaux à défendre sont notamment :
Ø La crainte de Dieu et amour du prochain qui
fondent une base pour gérer la chose publique ;
Ø Edifier l'Etat de droit qui sera fondé sur
le respect des valeurs républicaines et
démocratiques ;
Ø Reconquérir notre souveraineté
nationale et internationale ;
Ø La formation d'une armée nationale et
républicaine. « UNION POUR LA NATION, coalition
politique, brochure de 2006»
En ce qui concerne les objectifs, outres les objectifs
reconnus à toutes formations politiques à savoir la
conquête, l'exercice et la conservation du pouvoir, l'union pour la
nation UN en sigle s'est proposé des objectifs ci après :
§ Rassembler tous les congolais autour des valeurs
Républicaines de dignités, de l'unit é et de la
cohésion nationale ;
§ Mettre en commun les efforts pour préparer,
organise et conduire la campagne électorale présidentielle,
provinciales et autre ;
§ Constituer une majorité à
l'assemblée nationale, au sénat et dans les assemblées
provinciales pour gouverner ensemble après les
élections ;
L'union pour la nation UN en sigle
est ainsi au service d'une vision fondée sur la transformation du pays
vers une société où frictionne un Etat de droit et
où requiert à la fois la justice sociale et une économie
prospère. Une société congolaise où les concitoyens
retrouvent le motif d'espérer à travers une bonne gouvernance du
pays à travers tous les domaines.
De ce point de vue, et suivant le discours politique de son
président, l'union pour la nation UN en sigle est l'alternative du
peuple congolais pour dire NON :
Ø Non à la poursuite de notre
déchéance entant que peuple ;
Ø Non à l'approvisionnement rural et
matériel de notre pays ;
Ø Non à la régression démocratique
vers une société où règne un leadership faible et
despote ;
Mais l'union pour la nation UN en sigle
c'est aussi et heureusement l'alternative du peuple congolais
pour dire OUI :
Ø Oui au redressement moral et matériel de notre
pays dans une société fondée sur la crainte de Dieu et
l'amour du prochain;
Ø Oui à une société plus juste et
solidaire où le dialogue par la force des idées prime sur la
force bruite et où en demeurant la force de la loi s'impose à
tous ;
Ø Oui à une société
déterminée à reconquérir sa souveraineté et
sa dignité.25(*)
3.2.2. DE LA COMPOSITION DE
L'UNION POUR LA NATION.
Comme nous l'avons dis ci haut, que le rôle des partis
politiques c'est de conquérir le pouvoir et le conserver plus longtemps
que possible. Pour ce faire, devant un affrontement électoral le MLC
devrait se laisser être entouré par le partis politique pour
remporter les élections au second tour c'est ce qui fut la cause
même de la création de l'union pour la nation UN en
sigle.
Compte tenu de leur nombre en RDC (Partis Politiques) aucun
d'entre eux ne peut à lui seul réunir une majorité
absolue au parlement ou même aux assemblées provinciales. De ce
fait, l'union pour la nation UN en sigle été composées de
« partis politiques alliés ; regroupements
politiques et des personnalités
indépendantes »
3.2.2.1 PARTIS POLITIQUES.
§ MPCR : Mouvement du Peuple Congolais pour la
République ;
§ MDD : Mouvement pour la Démocratie et le
Développement ;
§ UNANA :
Union
Nationale Des Nationalistes ;
§ CDC : convention des Démocrates
Chrétiens ;
§ PUNA : Parti de l'Unité National ;
§ PDSC : Parti Démocrate et Social
Chrétien ;
§ MPR/FP : Mouvement Populaire de la
Révolution/ Fait privé ;
§ UREC : union pour la Reconstruction du
Congo ;
§ MLP : Mouvement Lumumbistes
Progressistes ;
§ ULD : Union des Libéraux pour la
Démocratie ;
§ MDECO : Mouvement des Démocrates
Congolais ;
§ RCD/N : Rassemblement des Congolais
Nationalistes ;
§ MD : Mouvement des Démocrates ;
§ RSN : Rassemblement pour une Nouvelle
Société
§ BDK : Bundu dia Kongo
§ MLC :
Mouvement
De Libération Du Congo
§ FONUS : Force Novatrice pour l'Unité et la
Solidarité
3.2.2.2. REGROUPEMENTS POLITIQUES
§ Camp de la Patrie
§ Coalition chrétienne
§ Coalition démocrate congolaise
§ Alliance des Démocrates Congolais
3.2.2.3. PERSONNALITES INDEPENDANTES
§ Wivine N'landu candidate malheureuse
§ Eva Bazaiba transfuse de l'UDPS
§ Honoré NGBANDA
§ Prof MUYIMA NJOKO Osée
§ Gérard KAMANDA WA KAMANDA
§ jean baptiste BOMANZA MPUTU
§ florentin MOKONDA
Section 3. LES ATOUTS DE
L'UNION POUR LA NATION.
3.3.1. DES STRATEGIES ET APPUI
SUR TERRAIN.
3.3.1.1. STRATEGIES.
Ø discours politiques de l'union pour la nation
face aux électeurs
Dans tout combat politique qui vise la conquête ou la
participation à la course du pouvoir politique, il y a toujours des
stratégies qu'on se fixe pour atteindre l'objectif.
L'union pour la nation a
focalisé parmi ses principales stratégies le thème du
nationalisme qui est opposé à
l'exploitation des richesses naturelles de la
République Démocratique Congo et en rappelant l'impératif
de l'unité nationale et l'intégration du territoire
hérité de seconde République. L'enjeu du second tour de
l élection présidentielle a concerné non pas les
individus mais plutôt l'avenir du Congo et la reprise de sa place dans le
combat des nations.
Selon thomas LOHAKA LONSENDJOLA Secrétaire Nationale
exécutif du MLC et Directeur de la campagne pour la Ville de Kinshasa
déclare « il a été une question de
faire un saut qualitatif dans l'avenir en cherchant à se départir
de l'incapacité supposé des congolais de ne pas savoir se
gouverner eux même... »26(*)
Parmi d'autres stratégies utilisées par l'union
pour la nation, nous pouvons épingler l'argumentation de ma masse
défavorisée, la jeunesse montante, même
l'instrumentalisation des certains secrets d'Etat notamment la mort de LD
Kabila et les contrats léonins, le terme fétiche
« MUANA MBOKA » rejoint la thèse nationalisme
opposé à l'expansionnisme Rwandais au Congo qui est
d'après l'union pour la nation une variante de
l'expansionnisme NAZZI. « MUANA MBOKA »
s'oppose également aux étrangers et s'articule autour de la
défense de l'intégrité du territoire et de l'unité
nationale chère aux Mobutistes d'où le sens du ralliement massif
des Mobutistes à l'union pour la nation.
3.3.1.2. DES MOYENS ET D'APPUI SUR TERRAIN.
3.3.1.2.1. SUR LE PLAN MATERIEL.
Avoir un discours face aux électeurs
inexpérimentés comme les congolais cela ne suffit pas, cependant
ça doit être accompagné d'une concrétisation
maternelle, l'union pour la nation avec l'appui de son président,
disponibilité un dispositif matériel pour battre campagne sur
terrain, parmi les matériels disponibles :
Ø Pour les transports : qu'il a
avait des motos, véhicules, un hélicoptère ;
Ø Pour la mobilisation
médiatique : quatre chaînes Radio
Télévision étaient permanentes : Canal Congo
Télé Vision, Canal Kin Télé Vision, Radio Lisanga
Télé Vision et Radio Liberté Kinshasa.27(*)
3.3.1.2.2. SUR LE PLAN FINANCIER.
Parmi les moyens qu'a énuméré Nicolas
Machiavel pour la conquête, la conservation et de l'exercice du pouvoir,
l'argent occupe une grande place, pour dire que la fortune dispose de la
moitié de nos actions. 28(*)
A part des contributions de ses membres et cadres du
mouvement, le chairman du MLC issu d'une famille riche et pleine de fortune
où lui été dans les affaires de la famille durant
plusieurs années avant qu'il occupe les différentes fonctions
politiques. Au regard de tous ça un bon montant été
disponibilisé pour la campagne électorale, c'est ainsi qu'il
avait déclaré « ce ne ont pas les moyens qui nous
manquent pour remporter les élections ».
3.3.1.2.3. SUR LE PLAN HUMAIN/PERSONNEL.
La présence des personnalités
indépendantes bourrées d'expression politiques de notre pays,
aussi de la nouvelle génération, un nouvel air des jeunes
expérimentés des près requis scientifique plein de forces
et d'énergie aussi de la volonté pour aider Jean Pierre Bemba
à vaincre le combat.
3.3.1.2.4. DISPOSITION SECURITAIRE : Armée
et Milices
Le plus grand moyen que le Prince de Machiavel évoque
à ce niveau ne pas forcement la fortune mais plutôt
l'armée. La lutte qu'avait mené jean pierre bemba depuis sa
rébellion n'été pas de partager le pouvoir à 4
personnes + 1, mais plutôt de conquérir ce dernier lui et ses
collaborateurs. Aidé par sa milice jusqu'ici il devait toujours et
encore attendre un soutien massif de ses éléments même
pendant la campagne électorale étant donné que le pays
demeurait à l'insécurité. Notons que ces
éléments ont joué un rôle très importants
pour bemba celui de la sécurisation de son leader durant toute cette
période... e que cette milice devraient plutard intégré
l'armée nationale congolaise.
Or la sentence de Alphonse KAZUMBA-K- TSHITEYA parait sans
appel, pour cet auteur, « une armée qui s'est
mutinée ou une armée cousue (honorable) à partir des
scories résiduelles des groupes armés issus des rébellions
et des sécessions ne peut être ni nationale, ni
républicaine, moins encore intégrée
organiquement »29(*)
3.3.1.2.5. APPUI RELIGIEUX.
Le sacré est une des dimensions du champ
politique ; la religion peut être un instrument du pouvoir
politique, une garantie de sa légitimité, un des moyens
utilisés dans le cadre de compétition politique.30(*)
Le conflit qui a été toujours entre le pouvoir
temporel et le pouvoir divin n'a pas cessé de battre son record
même en RDC durant cette période de la campagne électorale
en 2006.
L'union pour la nation se vit
être soutenu par l'église catholique après le retour de
Bemba du Vatican où il est allé embraser la main de sa
sainteté Jean Paul II, le cardinal du Congo avant sa mort son Eminence
ETSU portait sa contribution aux valeurs morales, l'union pour
la nation d'après ses objectif s'est vit soutenue. D'où le slogan
« avec Dieu nous vaincrons »
Section 4. LES FAIBLESSES
OU ECHEC DE L'UNION POUR LA NATION.
Les principales questions que nous devons nous posés
à ce niveau sont celle de savoir comment et pourquoi l'union pour la
nation n'a-t-il pas remporté les élections ? Vu les atouts
que nous avons eu à énumérer ci haut, personne ne s'y
attendait à cet échec...
3.4.1. LES MOBILES QUI ONT AMENES LES DIFFERENTES
FORMATIONS POLITIQUES A SE CONSTITUER EN ALLIANCE POLITIQUE « L'UNION
POUR LA NATION »
Avant de continuer avec notre discours, nous devons savoir,
quels sont les mobiles qui ont poussées les différentes
formations politiques à rejoindre Jean Pierre Bemba ?
C'est ainsi que Nicolas Machiavel insiste ici en disant que
« c'est ne pas une chose de peu
d'importance pour un prince que le choix des es collaborateurs, qui sont bons
ou mauvais selon qu'il est plus ou moins sage lui-même, aussi, quand on
veut apprécier sa capacité, c'est d'abord par les personnes qui
l'entourent que l'on en juge. Si elles sont habilitées, s'assurer de
leur fidélité et compétence ; mais on en pense tout
autrement si les personnes ne sont point elles ; et le choix qu'il y a
commise est d'un très fâcheux augure »
La plus part des alliés de Bemba n'ont pas
étaient poussées par le nationalisme comme était le slogan
mais plutôt par des intérêt personnels. Les autres
étaient ambitieux du pouvoir et n'ont pas tenu compte de leur
appartenance idéologique, d'autre qui n'ont pas eu même à
réaliser 1% des suffrages au premier tour ; bref ils ont tous
appliqué le principe par lequel « si on a pas ce
qu'on aime, on se contente de se qu'on a »
C'est ce qui a contribué à l'échec
indiscutable de cette coalition aux élections de 2006.
3.4.2. L'UNION POUR LA NATION
FACE AU CLIVAGE EST OUEST.
Malgré, constitué des originaires de 4 coins du
pays, l'union pour la nation n'a pas pu fait face au clivage Est Ouest qui a
caractérisé le partage du Congo qui a été
symbolisé par les résultats du premier tour, Est pour Kabila et
l'Ouest pour Bemba. (Déjà deux nouveaux Etats qui s'annoncent).
La rencontre de l'union pour la nation avec la population de
l'Est du Congo a produit des contestations qui se sont exprimées par le
recours à la violence, aux différentes manifestations des injures
à la place de JP BEMBA alors vice président de la
République. Ces violences sont allées même à
incendier certaines résidences des proches de BEMBA. Bref l'Est du pays
été vraiment inaccessible stratégiquement et politiquement
pour l'union pour la nation.
Ces violences sont une réaction de la population de
l'Est au discours de bemba sur le nationalisme et la congolité tout en
oubliant que une large partie de l'Est du pays est constituée par une
population à la nationalité douteuse. C'est ainsi que nous nous
réservons d'appeler cela un peuple mais une population....
Cette population s'est rappelée d'une souffrance subie
lors de la rébellion où bemba fait partis des seigneurs des
guerres ; par conséquent, nombreux témoins aux bureaux dans
le compte de l'union pour la nation ont été chassés avant
la clôture du vote. C'est ce qui justifie l'invalidité de nombreux
PV provenant de l'est du pays d'où plusieurs PV portaient les
mêmes signatures. C'est à cette raison que Kabila fut voté
massivement à l'est par une population inconfortablement enroulée
au détriment de bemba plutôt qu'à l'est.
Cette querelle a suscité une revanche à l'Ouest
par les partisans de bemba, contre les membres ou militants de Kabila, l'on
pouvait remarquer qu'aucune personne ne pouvait circuler librement et
tranquillement avec le T-shirt ayant l'image ou le nom de Kabila. Certains
musiciens ont perdu leurs biens matériels sur le fait qu'ils ont
chanté pour un candidat qui n'été pas
préféré à l'ouest. Cette situation devrait
contribuer en quelque sorte un motif qui a emmené l'Union pour la Nation
à se cogner au mur, car remporter les élections
démocratique, il est indispensable de disposer d'un maximum
d'électeurs en sa faveur.
3.4.3. LES PRINCIPALES CAUSE
DE FAIBLESSES DE L'UNION POUR LA NATION.
3.4.3.1. LA PERSONNE DE JEAN PIERRE BEMBA.
Plusieurs proches de JP Bemba ont l'intention de faire croire
aux gens que ce sont les événements malheureux du 22 au 24 mars
2007 (opposant la garde de bemba et celle de Kabila au changement de coups de
feu) qui ont désengagé l'oeuvre de BEMBA (l'union
pour la nation), ce sont plutôt, paradoxalement, ses
propres agissements et comportement qui ont porté un coup fatal à
cette alliance.
En effet, des analystes de l'espace politique de notre pays
n'ont pas manqué d'expliquer la débâcle subie par cette
plate forme politique aux élections des gouverneurs, par
l'irrationalisation de choix portés sur les candidats devant
défendre la couleur de l'union pour la nation.
Si bemba n'a pu placer dans sa gibecière qu'un seul gouverneur sur six
probables dont il espérait ce ne pas à cause de la corruption des
grands électeurs comme il s'est époumoné à le faire
comprendre, mais c'est plutôt à cause di fait que bemba avait
privilégie les candidats issus de son propre parti politique aux
détriments des ses alliés. Cette incohérence dans la
gestion des ressources humaines de son camp a crée des graves
frustrations jusqu'à désillusionner ses partenaire politiques que
ses intérêts véritables. Suite à ce comportement,
comment une telle structure politique pourrait elle survivre ou réussir
avec un leader plus occupé à faire supporter à ses
associés tout le passif alors que lui-même et son parti devaient
avoir droit à l'actif, donc aux bénéfices ?
N'est ce pas las la vraie expression d'un contrat léonin
dans lequel la totalité des avantages revient au plus fort et
l'entièreté des charges aux faibles ?
3.4.3.2. L'APPUI EXTERIEUR.
Les puissances extérieures ont pesées et
pèsent toujours sur le processus de l'installation des dirigeants dans
les pays africains. A l'heure actuelle, il est difficile d'être
élu président d'un pays comme la RDC sans pour autant être
soutenu par les puissances occidentales. Nous avons remarqué lors du
deuxième tour des présidentielles de 2006, la présence des
éléments de l'EUFOR plus de 10.000 hommes pour soutenir joseph
Kabila mais aussi la protection de MONUC.
JP Bemba n'a pas bénéficié d'aucun appui
provenant de l'extérieur. Voir même des ses anciens alliés
lors qu'il été dans les rébellions....
Nous bouclons ce chapitre en rappelant que l'union pour la
nation été en compétition électorale avec l'AMP, et
été créer pour aider JP Bemba alors vice président
de la république à gagner les élections
présidentielles.
Malgré les Atouts sur terrain que nous avons eu
à énumérer ci-haut, l'union pour la nation a vu que le feu
au bout du compte ne se contentant que de la portion congrue. Quantité
négligeable aussi bien à l'Assemblée Nationale qu'au
Sénat peut ou pas du tout d'emprise sur les exécutif provinciaux
où l'union pour la nation n'a pu avoir qu'un seul poste de gouverneur et
qui vient tout à l'heure de le perdre (élection des gouverneurs
à l'équateur 2009), même las où l'union pour la
nation portait favoris, elle a échoué avec succès.
Pourquoi le succès n'a-t-il pas été au
rendez vous dans cette plate forme ? Beaucoup des choses ont
été dites au sujet du naufrage de l'union pour la
nation. Mais quelque soit le bout par le quel on voudrait bien
prendre cette défaite il n y a pas deux causes à la base de cet
insuccès, pas besoin évidemment de se triturer les
méninges.
Selon les proches de bemba « JP bemba
n'a pas pu gère les ambitions des uns et des autre dans cette joute
électorale où l'union pour la nation a laissé toutes ses
plumes » ils ajoutent, « tout se
faisait tout se décidait comme si les alliés n'existaient
pas »
CONCLUSION.
Depuis lors, la République Démocratique du Congo
était considérée comme un pays à une absence de la
légitimité du pouvoir politique, cette absence qui est
caractérisé par la non participation de la population dans le
choix de leurs gouvernants ou dirigeants politiques, et dans la gestion de la
chose publique. Cette situation a engendré des conséquences
néfastes dont quelques une sont :
Ø Le vieillissement de la classe politique
congolaise ;
Ø L'irresponsabilité des dirigeants
politiques congolais ;
Ø L'inculture
électorale ;
Ø La crise de la légitimité
du pouvoir politique ;
C'est ainsi que nous avons au regard de tout ça,
mené une réflexion scientifique autour de cette étude qui
porte sur « les alliances politiques en RDC : atouts et
faiblesses cas de l'Union pour la Nation aux élections de
2006 », la préoccupation majeur dans notre
étude était de savoir
Ø Qu'est ce qui est à la base de la
faiblesse des certaines Alliances Politiques en République
Démocratique Congo ?
Ø celles qui ont eu les atouts ou la chance de
réussir aux élections, respectent-elles leurs engagements et
promesses faites aux électeurs ?
Nous sommes partis des hypothèses par
lesquelles :
Ø La faiblesse des certaines Alliances Politiques en
République Démocratique Congo, sont dites suite à
l'appartenance idéologique de partis politiques et regroupements
politiques qui sont alliés, certaines alliances sont crées sur
base des affinités tribales et ethniques. C'est ce qui nous pousse
d'affirmer et soutenir d'autres aspects tels que : l'inculture
électorale, l'irresponsabilité des dirigeants congolais, ses
aspects sont aussi à la base de la faiblesse des certaines Alliances
Politiques en République Démocratique Congo ;
Ø Nos enquêtes nous montrent que la plupart des
alliances politiques qui ont parvenues à remporter les élections,
les alliés se mirent à partager le gâteau au
détriment de la population qui les a voté, les promesses et
autres engagements ne sont pas respectés, retenons aussi que, lors du
partage de gâteau entre eux, quelques mésententes fragilise un
tout petit peu ces alliances. C'est ainsi que nous les appelons des alliances
électorales, ne sont pas forcement politiques car une longue vie
à ces dernières n'est garantie que dans les textes qui
régissent les alliés, mais pas dans l'applicabilité.
Pour répondre à cette question, nous avons
emprunté un Corps méthodologique constitué de la
méthode de l'histoire immédiate. Pour mener à bon port
notre investigation, nous avons utilisé la technique d'analyse
documentaire, celle de l'interview libre et dirigé. Pour
l'accessibilité des données, l'Internet nous a été
utile.
Nous n'avons pas analysé toutes les alliances
politiques qu'a connue la République Démocratique du Congo, mais
nous avons plutôt choisi une alliance politique qui avait pas mal
d'atouts pour remporter les élections en 2006, mais malheureusement
à cause de ses faiblesse, cette alliance politique a perdue les
élections.
Ce qui nous a poussés de savoir :
Ø COMMENT Ç'A MARCHE ?
L'alliance entre le MLC et d'autres formations politiques a
été crée pour placer Jean Pierre Bemba à la
magistrature suprême, et constituer une majorité au parlement et
dans les assemblées provinciales. Mais malheureusement au lieu
d'être placer à la tête du pays Bemba a été
élu sénateur et désignait probablement comme le chef de
l'opposition Républicaine congolaise.
En place de 5 provinces que prétendait l'union pour la
nation, elle s'est contentée que d'une seule province....
Ø POURQUOI ÇA N'A PAS
MARCHE ?
Nous avons évoqué ci haut, quelques
éléments qui peuvent être à la base de la
fragilité et faiblesse des alliances politiques en RDC, l'union pour la
nation et ses dirigeants ne sont pas écartés à cette
situation. L'inculture électorale, l'irresponsabilité des
dirigeants politiques, l'absence d'une cohésion politique, les aspects
tribaux et ethniques, les des harmonisations dans la vision politique,
l'incompatibilité aux appartenances idéologiques des partis
politiques : sont donc des facteurs qui ont handicapés la bonne
marche de l'Union pour la Nation entant qu'Alliance Politique.
En ce qui concerne l'Irresponsabilité des dirigeants
politiques, le comportement de Jean Pierre Bemba a joué un rôle
qui a contribué à l'échec de cette plateforme, notamment
le choix de candidat pour les élections des gouverneurs sans pour autant
tenir compte de la géopolitique et des intérêts des ses
alliés ; son comportement a occasionné la trahison dans son
camp, caractérisée par l'échec des élections dans
les provinces même las où il se porté favori.
Pou ce qui concerne l'incohésion politique, l'union
pour la nation était constitué par des formations politiques qui
ne partagent pas la même vision politique, qui n'ont pas le même
projet de société avec le MLC.
Les aspects tribaux et ethniques, dans le sens que l'union
pour la nation s'est focalisé sur la thèse nationaliste en
évitant plus les acteurs et la population de l'Est du pays sous
prétexte qu'ils ne sont pas les vrais nationalistes. Et orientant toute
leur énergie pour battre plus la campagne à l'Ouest qu'à
l'Est. C'est ce qui nous poussé à affirmer que cette alliance
été conjoncturelle, artificielle et contre nature.
Ø COMMENT ÇA DEVRAIT
MARCHER ?
L'Union pour la Nation devrait
pratiquer tous ceux qui a été dit dans son discours lors de sa
sortie officielle, « éveiller la conscience des fils et
filles du pays pour gérer et gouverner ensemble... ». Jean
Pierre Bemba devrait :
A chaque fois qu'il faut prendre une décision,
consulté se alliés
Choisir quel genre et nature des gents devront lui assister pour
la bataille
Respecter les ambitions des ses alliés
Pour clore, nous ne prétendons pas avoir tout
analysé, car tout oeuvre humaine connaît toujours des
imperfections ; néanmoins, nous estimons que d'autres scientifiques
et chercheurs pourront aborder cette question autrement.
BIBLIOGRAPHIE .
I. OUVRAGES.
1. BALANDIER. Georges : Anthropologie
Politique, PUF, Paris, 1967
2. BALANCIE. JM : Monde Rebelle : Guerre
Civile et Violence Politique, Ed. Michalon, Paris, 1999.
3. GARAUDY. R : Parole d'Homme,
Ed. Laffont, Paris, 1975.
4. ILUNGA. G : Tshisekedi : un Homme, un
Symbole, un Destin, Ed. Steve, Kinshasa, 1999.
5. KENNEH-WREIH ; Les Institutions
Politiques, INEP, Léopoldville, 1930
6. LESCUYER. GEORGES : Histoire des
Idées Politiques, Dalloz, Paris, 2001
7. MACHIAVEL. Nicolas : Le Prince et Autres
Textes, version numérique (collection des sciences sociales
dirigée par Jean Mari Trembley professeur à l'université
de Québec à Chicoutimi au Canada)
8. MAO TSE TUNG : OEuvre
Choisie, Ed. du Peuple, Pékin, 1952 tome I
9. Martens. L : Pierre Mulele et la Seconde
vie de Lumumba, Ed EPU, Anvers, 1985
10. MBOKO DJ'ANDIMA, Principes et Usage en
Matière de Rédaction d'un Travail Universitaire,
Ed. CADICEC, Kinshasa, 2004
11. MPONGO BOKAKO. E : Institutions
Politiques et Droit Constitutionnel : EUA, Kinshasa, 2001
12. NTUMBA LUABA : Droit Constitutionnel
Général, Ed. PUK, Kinshasa, 2001
13. NGBANDA NZAMBO : Ainsi Sonne le
Glas : Le Dernier Jour du Marchal Mobutu, Ed. GIDEPPE,
Paris, 1999.
14. PINTO et GRAWITZ. M : Méthodes de
Recherche en Sciences Sociale, Dalloz, Paris, 1971
15. RAYMOND. ARON :
Démocratie et
Totalitarisme, Ed. Gillard, Paris, 1965
16. VERAGHEN B. Introduction à l'Histoire
Immédiate, Demboux, Dacullot, 1974
II. AUTRES DOCUMENTS.
1. BAKARY. T « La Démocratie en
Afrique, l'ère Post Electoral » Bulletin du
CODESRIA, n°3/4, 1999.
2. BRAEKMAN. C : « La RDC
Repercée par ses Voisins », in Monde
Diplomatique, n°547.
3. WALTER J. GASHOT : « Congo,
Mai-Juin 1960 : Rapport du Ministre Chargé des Affaires
Générales », en Afrique, Bruxelles,
1960.
4. KAZUMBA TSHITEYA. A : Défis et
Impératif de Défense et Sécurité en
République Démocratique du Congo : quelques
éléments d'analyse, le texte présenté lors d'un
Séminaire organisé par le Département des Sciences
Politiques et Administratives à l'Université de Kinshasa, le 05
mai 2004.
5. UNION POUR LA NATION : Guide Pratique Pour
la Campagne Electorale 2er tour des élections,
2006.
6. NZAMBA MAKASI : Clivage Est-Ouest et les
Elections Présidentielles, 2006 en RDC « Travail de Fin
de Cycle n°24, SPA, FSSAP, 2007.
III. DICTIONNAIRES.
1. MUTOMBO KAPANGA. F : Petits Dictionnaire des
Elections, éd. Mediaspaul, Kinshasa, 2006
2. Dictionnaire sociologique, Version
Numérique
3. Dictionnaire, philosophique, Version
Numérique
4. Dictionnaire politique, Version
Numérique
IV. COURS INEDITS.
1. KAZUMBA TSHITEYA. A : Théories et
Doctrines, Politiques et Sociales, G2 SPA, FSSAP, UNIKIN, 2008
2. BUANA NSEFU LUMANU : Droit Constitutionnel et
Institutions Politiques, G2 SPA, FSSAP, UNIKIN, 2008
3. KABUYA LUMUNA. S : Sociologie
Politique : G3 SPA, FSSAP, UNIKIN, 2009
4. KINGOMBE wa KINGOMBE : Méthodes de
Recherche Scientifique, G2 SPA, FSSAP, UNIKIN, 2007
5. LOBHO LUA DJUGU DJUGU : Histoire Politique et
Administrative du Congo, G1 SPA, FSSAP, UNIKIN, 2007
6. MUSAO KALOMBO. C : Théories des Organisations, G3
SPA, FSSAP, UNIKIN, 2009
7. OMASOMBO TSHONDA. J, Initiation aux Travaux
Scientifiques, G1 SPA, FSSAP, UNIKIN, 2007
V. SITES WEBS
1. WWW.LEPONTENTIEL.COM
2. WWW.MLC.CD
3. WWW.MLCFRANCE.COM
TABLE DES MATIERES.
Epigraphe....................................................................................................................................................i
Dédicace....................................................................................................................................................................ii
Avant-Propos...........................................................................................................................................................iii
INTRODUCTION.
1
I. INTERET DU SUJET.
1
I.1. INTERET PERSONNEL.
1
I.2. INTERET PRATIQUE.
1
I.3.INTERET SCIENTIFIQUE.
2
II.. PROBLEMATIQUE.
2
III. HYPOTHESE.
3
IV. METHODES ET TECHNIQUES.
3
IV.1.METHODES.
3
IV.2.TECHNIQUES.
5
V.1. CADRE SPATIAL.
6
V.2. CADRE TEMPOREL.
6
VI. SUBDIVISION DU TRAVAIL.
7
VII. DIFFICULTES RECONTREES.
7
Chapitre Premier : GENERALITES.
8
Section 1 : DEFINITIONS DES CONCEPTS.
8
1.1. ALLIANCE.
8
1.2. POLITIQUE.
8
1.3. ATOUT.
10
1.4. FAIBLESSE.
10
1.5. ELECTION.
10
Section 2. TYPOLOGIE DES ELECTIONS.
11
2.1. LES DIFFERENTS SYSTEMES ELECTORAUX.
11
2.2. DES AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES
ELECTIONS.
13
Chapitre Deuxième : ANALYSE HISTORIQUE
SUR LES ALLIANCES FORMEES EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.
16
Section 1. LES ALLIANCES POLITIQUES PENDANT LA
COLONISATION.
16
1.1. LES PAS VERS L'INDEPENDANCE ET
L'AUTONOMIE.
17
1.2. LORS DES ELECTION DE 1960.
17
Section 2. LES ALLIANCES POLITIQUES PENDANT LA
PREMIERE REPUBLIQUE.
21
2.1. LORS DES ELECTIONS LEGISLATIVES ET
PROVINCIALES d'avril 1965.
21
Section 3. LES ALLIANCES POLITIQUES SOUS LA
DEUXIEME REPUBLIQUE.
22
3.1. LES ALLIANCES POLITIQUES PENDANT LA CONFERENCE
NATIONALE SOUVERAINE.
23
Chapitre Troisième : UNION POUR LA
NATION : ATOUTS ET FAIBLESSES AUX ELECTIONS DE 2006.
32
Section 1. RAPPEL SUR QUELQUES ALLIANCES PRECEDANT
L'UNION POUR LA NATION.
32
3.1.1. LES ALLIANCES DU PRE-DIALOGUE INTER
CONGOLAIS.
32
3.1.2. LES ALLIANCES PENDANT L'ACCORD CADRE DU SUN
CITY.
32
3.1.4. ALLIANCE DES TOUS SAUF KABILA (TSK).
34
3.1.5. LES MOBILES QUI ONT POUSSES CES FORMATIONS
POLITIQUES A REJOINDRE JEAN PIERRE BEMBA.
34
Section 2. L'ORGANISATION STRUCTURELLE ET LA
COMPOSITION DE L'UNION POUR LA NATION.
36
3.2.1. L'ORGANISAION STRUCTURELLE.
36
3.2.2. DE LA COMPOSITION DE L'UNION POUR LA
NATION.
39
Section 3. LES ATOUTS DE L'UNION POUR LA
NATION.
40
3.3.1. DES STRATEGIES ET APPUI SUR TERRAIN.
40
Section 4. LES FAIBLESSES OU ECHEC DE L'UNION POUR
LA NATION.
43
3.4.2. L'UNION POUR LA NATION FACE AU CLIVAGE EST
OUEST.
44
3.4.3. LES PRINCIPALES CAUSE DE FAIBLESSES DE
L'UNION POUR LA NATION.
45
CONCLUSION.
48
BIBLIOGRAPHIE .
51
TABLE DES MATIERES.
53
* 1
OMASOMBO TSHONDA J, Initiation aux Travaux Scientifiques,
inédit, G1SPA, FSSAP, UNIKIN, 2006-2007
* 2 PINTO ET GRAWITZ.
M, Méthodes de Recherche en Sciences Sociales, Dalloz, Paris, 1971,
p52
* 3 MBOKO
DJ'ANDIMA, Principe et Usage en Matière de Rédaction d'un
Travail Universitaire. Cadicec, Kinshasa, 2002 p21
* 4 BENOIT. V,
Introduction à l'Histoire Immédiate, Demboux, Daculot,
1974, p69 »
* 5 OMASOMBO
TSHONDA. J, Cours citer,
* 6 MUTOMBO
KAPANGA F. Petit Dictionnaire des Elections, éd. MediasPaul,
Kinshasa, 2006, p18
* 7 .
GEORGES LESCUYER, Histoire des Idées Politiques,
Dalloz, Paris, 2001, p60
* 8 GARAUDY,
Parole d'Homme, éd. Robert Laffont, Paris, 1975,
p46 .
* 9 RAYMOND. A,
Démocratie et Totalitarisme, éd, Gallimard, paris, 1965,
p37
* 10 KABUYA
LUMUNA. S, Sociologie Politique, inédit, G3 SPA, FSSAP, UNIKIN,
2008-2009
* 11 KAPANGA
MUTOMBO. F, op-cit, p52
* 12 NTUMBA LUABA,
Droit Constitutionnel Général, éd.PUK, Kinshasa, 2001,
p63
* 13
KENNEH-WREIGH, les Institutions Politiques, INEP,
Léopoldville, 1930, p35
* 14 BUANA
N'SEFU L, Droit Constitutionnel, inédit, G2 SPA, FSSAP, UNIKIN,
2007-2008
* 15 WALTER.J.
GASHOT, Congo, Mai-Juin 1960: rapport du ministre chargé des affaires
générales en Afrique, Bruxelles, 1960, p47
* 16 LOBHO .L,
Histoire Politique du Congo, inédit, G1 SPA, FSSAP, UNIKIN,
2006-2007
* 17 WALTER.J
GANSHOT, article cité, pp 78-113 »
* 18 MARTENS. L,
Pierre Mulele ou la Seconde vie de Lumumba, éd. EPU, envers, 1985, pp
37-46
* 19 ILUNGA.G,
Tshisekedi, un Homme, un Symbole, un Destin, Steve, Kinshasa, 1999,
pp61-67.
* 20
BALANCIE.J.M, Monde rebelles : Guerres Civiles et
Violences Politiques, Ed. Michalon, Paris, 1999,
p817
* 21 .
NGBANDA NZAMBO H, Ainsi Sonne le Glas, le Dernier Jour du
Marchal Mobutu, GIDEPPE, Paris 1998, pp 120-132
* 22 BAKARY. T,
« La Démocratie en Afrique, l'ère Poste
électorale, bulletin du CODESRIA, n°3/4, 1998,
p13»
* 23 .
BRAECKMAN. C, « La RDC dépecé par ses
voisins », in Monde diplomatique n°
547 octobre 1999 pp16-17
* 24 MAO TSE TUNG :
OEuvre Choisie, Ed. du Peuple,
Pékin, 1952, p52, tome I
* 25 « Extrait
de discours prononcé par Jean Pierre Bemba à l'occasion de la
sortie officielle de l'union pour la Nation.»
* 26 »
(Propos recueilli lords de notre interview le 27 octobre 2009 au
siège social du MLC à Kinshasa/Gombe)
* 27 Guide
pratique de la campagne électorale 2er tour
* 28
« NICOLAS MACHIAVEL, le Prince et Autres Textes, version
numérique
* 29
Lire A. KAZUMBA, Défis et Impératif de Défense et
Sécurité en République Démocratique du Congo.
Quelques éléments d'analyse, le texte présenté lors
d'un séminaire organisé par le Département des Sciences
Politiques et Administratives à l'Université de Kinshasa, le 05
Mais 2004.
* 30 GEORGES
BALANDIER, Anthropologie politique, PUF, Paris, 1967, p137
|