I.4. CONCLUSION DU CHAPITRE
Ce premier chapitre a tourné autour de la
présentation des concepts de base. Il comporte trois sections dont la
première tourne autour du concept solidarité en épinglant
les différentes définitions, les différents types de
solidarité et tant d'autres notions.
La deuxième section quant à elle
présente les notions autour du mot famille en insistant sur les
définitions, la famille comme système, la nuance entre famille et
ménage, la parenté, ...
Enfin, la troisième section présente un bref
aperçu sur les notions de développement.
Chapitre
deuxième PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE ET LES LIENS THEORIQUES ENTRE
LA SOLIDARITE ET LE DEVELOPPEMENT
II.1. PRESENTATION DU
MILIEU D'ETUDE
II.1.1. Aperçu
historique de la ville de Butembo
Avant l'installation de la minière des grands lacs
(MGL) dans la localité, cette partie du territoire de Lubero
était une brousse parsemée de quelques cafiers et formée
des plusieurs petits villages.
Butembo est connu en ce temps sous le nom de LUSANDO petit
village où résidait l'ancien chef de YORA du groupement
BUYORA.
Le mot « BUTEMBO » ne serait venu
qu'après par altération linguistique de
« MUTEMBO » un arbre géant qui se trouvait dans la
cours de la parcelle d'un vieux papa. C'est de cet arbre que dérive le
nom de Butembo qui donnera naissance au nom de toute l'agglomération
indigène.
A l'arrivée de l'homme blanc au Congo, il sera
créé des centres dont le rôle primordial sera la gestion
des terres dites domaniales. Cette stratégie entraînera par voie
de conséquence, non seulement la désagrégation des
unités structurelles, mais aussi l'instauration de deux régimes
fonciers.
D'une part, les terres indigènes gérées
suivant : la coutume d'autre part, les terres vacantes soumises au droit
court.
L'installation, en 1928 de la MGL, actuellement SOMINKI ;
Butembo offrait l'avantage de faciliter l'approvisionnement et la distribution
du matériel dans la partie Ouest du territoire de Lubero et en
territoire de Beni.
Au demeurant, il se constituera un centre administratif et de
négoce à Butembo.
Familiarisés à l'économie du
marché, les ouvriers de la MGL, retraités ou licenciés,
éprouvent de la peine à réintégrer leur milieu
coutumier. Il en va de même des employés des colons et des
« capita-vendeurs » des commerçants grecs. A la
suite de la demande pressante de la population, l'Administrateur du territoire
de Lubero autorisera celle-ci à s'installer sur ce lieu. Il s'en suivra
la création de la cité indigène par l'arrêté
du ministère des colonies du Congo Belge et du Rwanda-Burundi
N°21/503 du 23 Septembre 1949. L'ordonnance N° /138 du 15 mai 1956
soumettra la dite cité au régime de l'urbanisation
Son premier chef est : Romain MATOKEO MUSAVULI dans le
but d'attirer plus des populations et soucieux d'ériger Butembo en une
entité autonome, distribuera gratuitement des parcelles à la
population. Cette pratique attirait la population périphérique
ainsi que les commerçants grecs installés ou chef-lieu du
territoire (45 Km).
En 1958, le centre de Butembo accède au statut de
centre extra coutumier. En 1987, Butembo est reconnue comme cité moderne
parmi les citées créées par les ordonnances
présidentielles N° 87/238 du 29 juin 1987 portant création
de 83 cités en République du Zaïre.
En 1999, la cité de Butembo se voit dotée d'un
statut d'une ville par l'arrêté N°01/001 bis/CAB/GP-MK/99 du
29 septembre 1999 portant création des villes de Beni et de Butembo en
province du Nord-Kivu, par les autorités rebelles du RCD/K-ML qui
avaient choisi Beni comme siège de leur institution politique lors de la
2ème guerre dite de libération qui a
éclaté le 2/08/1999 en RDC.
En 2001, le président du RCD/K-ML signe en date du 22
décembre le décret N°2001/038 portant création et
délimitation de la ville de Butembo et ses communes en province du
Nord-Kivu.
En 2003, le président de la République
Démocratique du Congo, le Général major Joseph KABILA
signe le Décret N°042/2003 en date du 28 mars portant
création d'une ville pour hisser Butembo en ville après la
réunification du territoire nationale.
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