MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT UNIVERSITE
7 NOVEMBRE
SUPERIEUR A
CARTHAGE
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion du
Nabeul
MEMOIRE DE FIN ETUDES POUR L'OBTENTION D'UNE MAITRISE EN
FINANCES
EVALUATION DES ENTREPRISES ET INTRODUCTION EN
BOURSE
|
ELABORE PAR: ISLAM MISSAOUI ENCADREE PAR :
MR LOTFI SEKET.
RAJA ZAININE
Année universitaire 2008 /2009
Remerciement
Nous souhaitons avant toute chose remercier tous ceux
qui nous ont aidés à réaliser ce mémoire et
spécialement notre encadreur Mr.Lotfie Seket qui a dirigé notre
travail durant toute une année. Nous le remercie pour sa patience et
ses précieux conseils et recommandations pour obtenir enfin ce
mémoire de fin d'étude.
Enfin, je remercie mesdames et messieurs les membres
de jury pour avoir l'extrême gentillesse d'évaluer notre travail.
Dédicace
Je dédie ce mémoire à tous ceux
que j'aime...
Ø Je le dédie à ma mère
et mon père qui m'ont soutenu durant ce long chemin
d'étude...
Ø Je le dédie aussi à ma
soeur...
Ø Je l'offre à une personne qui m'est
chère...
Ø Je le dédie également à
mes ami(e)s qui ont su être là quand j'en avais
besoin...
Ø Je le dédie aussi à mon cher
binôme Islam
Ø Bref, j'offre ce modeste travail à
tous mes proches et tous ceux qui m'aime...
RAJA
DEDICACE
Je dédie ce modeste travail
à :
Ø Mes parents pour tous les sacrifices
qu'ils m'ont accordé et leur soutien
indéfini ;
Ø Mes frères et ma soeur pour leurs
encouragements continus et pour toute ma famille ;
Ø Mes amis qui m'ont soutenu durant les
heures les plus pénibles ;
Ø Je le dédie aussi à mon
cher binôme Raja....
Ø Tous mes enseignants dont la liste
s'allonge d'une année à un autre ;
Ø A tous c'eux qui m'ont
aimé.
ISLAM
SOMMAIRE
Introduction General
Première
chapitre : L'architecture de marché financier
Tunisien et l'introduction en bourse Introduction
Introduction :
Section 1: L'architecture du marché financier
tunisien
1-1) Le conseil du marché financier
« CMF » :
1-2) La bourse des Valeurs mobilières de Tunis
« BVMT » :
1-3) La société interprofessionnelle de
compensation et de dépôt des valeurs
mobilières « STICODEVAM » :
Section 2: L'introduction en bourse
2-1) La Bourse :
2-2) Les marchées de la Bourse :
2-3) Les conditions d'admission des sociétés en
Bourse :
2-4) Organisation de la Bourse :
2-5) Fonctionnement de la Bourse :
Section 3: Avantages et inconvénients de
l'introduction en bourse.
3-1) Les avantages de l'introduction en bourse
3-2) Les inconvénients de Cotation en Bourse :
Conclusion
Deuxième chapitre : Les
différentes méthodes d'évaluation de l'entreprise
Introduction :
Section 1 : Les méthodes patrimoniales :
1-1) L'Actif net comptable
1-2) L'actif net comptable corrigé(ANCC):
1-3) La méthode de Good- Will
Section 2 : Les méthodes comparatives :
2-1) la méthode de PER (Price Earning ratios):
2-2) les autres méthodes comparative :
Section 3 : Les méthodes de flux financier :
3-1) L'actualisation des cash-flows :
3-2) Méthode de Gorden et Shapiro :
Conclusion
Troisième chapitre : L'impact de
l'introduction en bourse sur l'entreprise Tunisienne ASSAD
Section 1 : Présentation de la
société
Section 2 : Evaluation de valeur de la société
Section 3 : Analyse de la société par les
méthodes financières
Conclusion
Conclusion général.
Bibliographies
· Les ouvrages et les articles
· Les sites web
Annexe
Introduction générale :
Les entreprises Tunisiennes, face à la
complexité de son environnement, sont tenues de tracer leur
stratégie de croissance et de développement à partir d'une
bonne vision de l'environnement des marchés, des technologies et de la
concurrence, sans enfermement dans des frontières. Cette situation exige
aux entreprises de croitre et d'investir continuellement afin de montrer un
certain niveau de performance lui permettant d'assurer sa
pérennité ainsi que sa survie. De ce fait, l'entreprise aura de
plus en plus besoin de moyens de financement et elle doit diversifier ses
possibilités de financement.
En effet, l'introduction en bourse constitue un acte
important dans la vie de l'entreprise. Seule la bourse qui assure l'ouverture
du capital au public, elle présente d'incontestables avantages à
savoir sa célébrité et son financement, cependant elle
exige un nouveau mode de comportement qui peut paraître contraignant pour
les sociétés, puisque beaucoup d'entreprises n'ont encore qu'une
idée vague de l'intérêt d'une introduction en Bourse.
Vu que l'introduction en bourse à une grande
importance dans la vie de
l'entreprise, elle suppose une minutieuse préparation au bout de
laquelle cette dernière sera prête à s'ouvrir au grand
public d'où elle suppose au préalable une bonne évaluation
de sa valeur dans le but d'estimer son prix sur la bourse et pour prendre des
décisions stratégiques.
Pour étudier ces différentes idées nous
proposons la problématique suivante :
Qu'elle est l'impacte de l'introduction en bourse sur la
rentabilité de l'entreprise ?
Ainsi, afin de répondre à cette
problématique, nous allons proposer la démarche suivant qui est
composée des trois chapitres :
Dans le premier chapitre nous allons représenter
l'architecture du marché financier tunisien ainsi que les
procédures et les avantages d'une introduction en bourse;
Dans un deuxième chapitre nous exposerons les
méthodes d'évaluation des entreprises les plus utilisées
par les praticiens;
Enfin, dans le troisième chapitre qui a un aspect
empirique, nous allons répondre à la question principale,
l'impacte de l'introduction en bourse sur la rentabilité de l'entreprise
ASSAD.
Chapitre 1: L'architecture du marché financier
Tunisien et l'introduction en bourse
Introduction :
L'entreprise est une unité de production
économique, son principal objectif est l'amélioration de ses
ressources à courtes et longues périodes. Puisqu'elle
évolue aujourd'hui dans un contexte économique
caractérisé par l'alignement de la place aux normes
boursières internationales et contribue au financement de
l'économie, elle est confrontée à une forte concurrence
sur le marché international.
Cette situation exige l'entreprise de croitre et d'investir
continuellement afin d'arriver à un certain niveau de performance lui
permettant d'assurer sa pérennité ainsi que sa survie.
L'introduction en bourse permet à l'entreprise de
bénéficier de tous les avantages liés à
l'introduction à savoir sa célébrité et son
financement. Dans ce chapitre, nous allons présenter dans une
première section l'architecture du marché financier tunisien,
ainsi, dans la deuxième section nous examinerons le fonctionnement,
l'organisation et les conditions d'introduction au marché Boursier
Tunisien et au troisième section nous allons dégager les
avantages et les inconvénients de l'introduction en Bourse.
Section1: Architecture du marché financier
tunisien
La nouvelle organisation du marché financier
tunisien, telle qu'arrêtée par la loi N°94-117 du 14 novembre
1994, a établi des nouvelles redistributions des tâches et des
pouvoirs. Elle repose sur une trilogie d'institution qui est:
1. Un organisme de régulation : le conseil de
marché financier tunisien ;
2. Un organisme chargé de la gestion du
marché : la bourse de valeurs
mobilières de Tunis BVMT ;
3. Un organisme chargé du dépôt et de la
compensation: La Société Tunisienne interprofessionnelle de
compensation et de dépôts des valeurs mobilières.
Dans cette structure, la chaine d'investissement en bourse
prend naissance avec la transmission d'un ordre de bourse par le biais d'un
intermédiaire en bourse et se clôture par le dénouement de
la transaction avec la livraison d'un titre ou l'encaissement de sa
contre-valeur.
1-1) Le conseil du marché financier
« CMF » :
C'est un organisme public doté de la
personnalité civile et de l'autonomie financière chargée
de la régulation du marché financier. Le CMF est chargée
de veiller à la protection de l'épargne investie en valeurs
mobilières et d'assurer le contrôle de tous les intervenants sur
le marché.
La CMF a pour mission en tant qu'organisation de
régulation :
Ø La réglementation du marché
financier ;
Ø Le contrôle de l'information financier ;
Ø La sanction des manquements et des violations à
la réglementation ;
Ø La coopération nationale et
internationale ;
Ø La communication avec son environnement.
1-2) La bourse des Valeurs mobilières de Tunis
« BVMT » :
La BVMT est érigée sous la forme d'une
société anonyme de droit privé avec un capital
exclusivement et égalitairement détenue par les
intermédiaires en bourse.
La BVMT a pour mission de gérer le marché de
valeur mobilière, ce qui inclut les opérations de
négociation et d'enregistrement.
Ce choix vise avant tout de permettre au
marché d'être gérer par des professionnels.
Il appartient à la BVMT:
Ø D'établir ses propres règlements de
parquet ;
Ø De choisir elle-même ses systèmes,
supports, et modes de cotation ;
Ø De se prononcer sur l'admission, la suspension, ou la
radiation des valeurs et des produits financiers sur ses marchés.
1-3) La société interprofessionnelle de
compensation et de dépôt des valeurs
mobilières « STICODEVAM » :
La STICODEVAM est une société
interprofessionnelle, elle a été crée, au mois de
décembre 1993, par les intermédiaires en bourse et les banques
dans le but est d'instaurer un système de compensation, de
dépôt et de la réglementation des titres.
A ce titre, la STICODEVAM est notamment chargée de:
Recevoir en dépôt des valeurs
mobilières ;
Ø Tenir des comptes au profit des émetteurs, des
intermédiaires en bourse et des propriétaires de valeurs
mobilières.
Ø Assurer le dénouement des opérations de
compensation et le règlement des opérations.
Ø Inscrire les nantissements, oppositions et autres
charges pesant sur les titres.
1-4) Les intermédiaires en
Bourse « IB »:
Les IB sont les agents exclusifs habilités par la
loi à procédés à la négociation et à
l'enregistrement des valeurs mobilières en bourse pour le compte de leur
compte, sont regroupés au sein d'une association chargée de la
défense des intérêts de la profession, qui est
l'Association des Intermédiaire en Bourse
« AIB ».
L'association des intermédiaires en bourse:
L'AIB est une association chargée de la
défense des intérêts des intermédiaires en bourse et
elle administre le fonds de garantie de marché. L'AIB donne son avis
sur les questions intéressant la profession et elle fait toute
proposition concernant le développement du marché financier.
Le fonds de garantie de
marché :
Prévue par le règlement général
de la bourse, ce fond, constitué par les intermédiaires en
bourse, est destiné à garantir la bonne fin des opérations
négociée sur le marché, en cas de défaillance dans
le règlement ou la livraison.
Les contributions financières au fonds de garantie de
marché sont effectuées par les intermédiaires en bourse
qui sont de trois sortes:
· Une contribution initiale.
· Une contribution régulière.
· Une contribution exceptionnelle.
Section 2 : L'introduction en Bourse
2-1) La Bourse :
La Bourse assure les liens essentiel entre les agents
économiques, qui cherchent à placer leur épargne
(ménage, investisseurs individuelles ou institutionnels), et les
sociétés en quête de financements assurant leur croissances
et développement, c'est le rôle économique essentiel de la
Bourse dans les économies modernes.
La cotation des titres en Bourse, fruit de la confrontation
de l'offre et de la demande émanent des différents agents
économiques, permet non seulement l'évaluation continues des
titres, mais aussi la garanties d'entrée et de sortie libres sur le
marché pour les investisseurs, on retrouve ici la principale
qualité du placement boursier : la liquidité.
2-2) Les marchées de la Bourse :
2-2-1) les sociétés de
Bourse :
Les sociétés anonymes de Bourse de Tunis sont
réparties en deux catégories :
Les sociétés faisant appel public
à l'épargne (FAPE) :
Ces sont les banques, les sociétés d'assurances,
les sociétés dont le nombre d'actionnaires est supérieur
ou égal à cent et les sociétés qui recourent au
large public pour lever des capitaux( font propres ou emprunts).
Les titres des sociétés FAPE qui sont
négociés en Bourse se répartissent en deux types : les
titres qui sont admis à la Cote de la Bourse et les titres qui sont
négociés sur le marché Hors-cote ;
Les
sociétés ne faisant pas appel public à l'épargne
(non FAPE) :
Sont toutes les autres sociétés anonymes qui ne
sont pas concernées par ce qui précède. Ces
sociétés ont en général un capital fermé et
elles ne s'adressent pas au grand public (nombre restreint d'actionnaire
etc....).
2-2-2) La cote de la Bourse :
Pour être inscrite à la cote
de la Bourse la société doit satisfaire un certain nombre de
critères liés en particulier à la diffusion de son
capital. La Cote de la Bourse est devisée en marché principal et
marché alternatif pour les titres de capital et en marché
obligataire pour les titres des créances.
Le marché
principal :
Ce marché est réservé aux titres de
capital (actions) des plus importantes sociétés anonymes
Tunisiennes satisfaisant à des critères bien
déterminés de diffusion de capital dans le public, de performance
économique, de liquidité et de transparence.
Ces sociétés anonymes doivent :
Ø Avoir un capital minimum libéré de
1000000 TND dont 20% est diffusé auprès des petits
épargnants ne possédant pas individuellement plus de 5 % du
capital, et une large base d'actionnaires (500 au moins),
Ø Justifier d'au moins 3 années d'existence
représentées par trois bilans certifiés dont 2 sont
bénéficiaires portant sur les trois derniers exercices, et avoir
distribué au moins un dividende au cours de ces trois exercices.
Le marché alternatif :
Concerne les sociétés anonymes justifiant d'un
capital minimum libéré de 500000TND.
Leur répartition des titres (au plus tard le jour de
l'introduction) doivent être entre au moins : 100 actionnaires
individuels (détenant plus de 0,5% du capital) ou entre 5 actionnaires
institutionnels au moins (détenant individuellement au plus 5% du
capital).
Ces sociétés doivent justifier de deux bilans
certifiés telle que le dernier étant bénéficiaire-
portant sur les deux derniers exercices et avoir distribué un
dividende.
Le marché obligataire :
Ce marché est ouvert aux titres de créances de
l'Etat, des collectivités publiques et aux titres de créances des
sociétés de droit privés. Les emprunts obligataires
doivent toutefois, satisfaire à certaines conditions:
Ø L'encours minimum le jour de l'admission ne doit pas
être inférieur à 1000000D,
Ø L'émission doit être
réalisée par appel public à l'épargne et
auprès de plus de 300 détenteurs de titres.
2-2-3) Le marché hors cote :
Le marché hors cote est destiné aux
entreprises non susceptibles d'être admises à la cote officielle
ou au second marché. Les sociétés anonymes faisant appel
public à l'épargne qui ne sont pas admises à la Cote de la
Bourse sont négociées sur le marché Hors Cote qui est en
quelque sorte un marché libre.
Toutes les sociétés peuvent y accéder :
il suffit de déposer les trois derniers bilans et de passer un ordre sur
ce marché.
Les sociétés du hors cote présentent
moins de garanties à l'inverse des sociétés admises
à la cote de la bourse qui sont les plus convoitées car elles
obéissent à certains critères de diffusion du capital dans
le public et de transparence au niveau de l'information.
Les transactions portant sur des valeurs mobilières
et des droits s'y rapportant émis par des sociétés ne
faisant pas appel public à l'épargne doivent être
enregistrées auprès de la Bourse des Valeurs Mobilières de
Tunis par les intermédiaires en bourse dans les conditions fixées
par le règlement général de la bourse.
2-3) Les conditions d'admission des
sociétés en Bourse :
L'admission au marché Principal, au marché
Alternatif ou au marché obligataire nécessite des conditions
communes et d'autre qui sont spécifiques.
2-3-1) Les conditions communes d'admission aux
marchés de titres de capital sont:
Ø La publication des comptes annuels certifiés
des deux derniers exercices avec possibilité de dérogation pour
les sociétés dont l'entrée en activité est
inférieure à 2 ans.
Ø La diffusion de 10% du capital dans le public avec
possibilité de dérogation en cas de diffusion d'un montant de 1
millions de dinars.
Ø La présentation d'un rapport
d'évaluation sur les actifs de la société.
Ø La présentation des informations
prévisionnelles sur 5 ans, établies par le Conseil
d'administration, accompagnées de l'avis du commissaire aux comptes.
Ø Produire un prospectus d'admission visé par le
Conseil du Marché
2-3-2) Les conditions spécifiques d'admission aux
marchés de titres de capital :
L'admission au marché
Principal nécessite l'exposition de deux derniers
exercices bénéficiaires, la répartition des titres de la
société détenus par le public entre 200 actionnaires au
moins au plus tard le jour de l'introduction et il faux que la
société avoir un capital minimum de 3MD le jour d'introduction en
Bourse.
L'admission au marché Alternatif
nécessite la répartition des titres de la société
détenus par le public entre 100 actionnaires au moins ou 5 actionnaires
institutionnels au plus tard le jour de l'introduction. L'admission peut
être également demandée par une société quand
son capital est détenu, depuis plus d'un an, à hauteur de 20% au
moins par deux investisseurs institutionnels, au minimum. La
société doit présenter par un listing sponsor une
attestation de réalisation de diligences pour l'admission de titres sur
le marché. Elle doit aussi désigner, durant toute la
période de séjour de ses titres au marché alternatif, un
listing sponsor que la durée du son mandat conférée ne
doit pas être inférieure à deux ans.
2-3-3) Les conditions spécifiques d'admission
au marché obligataire :
Il est réservé aux
titres de créances émanant de l'Etat et des collectivités
publiques, des sociétés déjà cotées en
bourse (titres de capital) et en général aux titres de
créances des sociétés, avec comme conditions :
Ø L'encours de l'emprunt doit être égal ou
supérieur à 1MD ;
Ø Le nombre d'obligataires minimum est de 300 ;
Ø La bourse peut demander la production d'une notation
reconnue par le CMF concernant l'émission ou à défaut la
production d'une garantie en intérêts et capital.
2-4) Organisation de la Bourse :
2-4-1) Les principes du marché :
Le fonctionnement du marché boursier repose sur le
respect d'un certain nombre de principes qui constituent des normes
internationalement reconnues.
2-4-2) La Technologie de négociation
avancée :
La Bourse de Tunis s'appuie depuis plus de deux ans sur un
système de négociation informatisé, il s'agit du SUPERCAC
UNIX qui est développé par Euronext.
Ce système est utilisé aujourd'hui dans plusieurs
bourses développées (Paris, Chicago, Toronto, Sao Paulo,
Bruxelles).
2-4-3) La Transparence:
La bourse de Tunis diffuse les informations du
marché en temps réel aux intervenants et aux investisseurs, elle
est reliée directement à travers l'Agence internationale Reuters
et avec Bloomberg, les cotations sont par ailleurs disponibles en temps
réel via le site Web de la Bourse.
Les déclarations de franchissement de seuils : pour
garantir une transparence et informer les actionnaires des
sociétés cotées à la Bourse, tout actionnaire qui
posséderait 5%, 10%, 20%, 33.33%, 50% ou 66% du capital d'une
société cotée à la Bourse de Tunis devra le
notifier à la société, au CMF et à la Bourse.
Inversement, un actionnaire possédant 5%, 10%, 20%, 33.33%, 50% ou 66%
et qui vient à céder tout ou partie de ses actions, doit
également le notifier à la société, au CMF et
à la Bourse de Tunis.
2-4-4) Protection des investisseurs :
Les ordres d'achat et de vente sont traités
individuellement et ils sont centralisés vers le marché avec des
procédures clairement définies :
· Le dénouement des transactions
(règlement-Livraison) est assuré simultanément à
J+4.
· La cellule de surveillance au sein de la Bourse
opère un contrôle strict des transactions. Elle est ainsi
habilitée, si elle l'estime nécessaire à
l'intérêt du marché, à suspendre provisoirement les
transactions sur une valeur ou à limiter les fluctuations de cours.
· La variation maximale, autorisée par la Bourse
de Tunis ne peut dépasser 4.5% par séance par rapport au cours
veille.
2-4-5) Sécurité du Marché
:
La garantie de bonne fin des transactions : Le FGM s'interpose
entre les intermédiaires pour éliminer les risques de
défauts titres et espèces.
2-5) Fonctionnement de la Bourse :
Les négociations en Bourse se font au comptant. Le
système de négociation est celui d'un marché
centralisé gouverné par les ordres.
2-5-1) Les Ordres de Bourse :
Les ordres de bourse doivent comporter une série
d'indications nécessaires à leur bonne exécution:
1. Sens de l'opération, achat ou vente ;
2. Nom de la Valeur ;
3. Nombre de Titres à négocier
4. Conditions de prix ou libellés :
ü au prix du marché ne comporte aucune indication
chiffrée,
ü à cours limité, l'acheteur indique le
prix maximal qu'il est prêt à payer alors que le vendeur propose
le prix minimal auquel il est prêt à céder ses titres,
5. Validité de l'ordre, date limite au delà de la
quelle l'ordre n'est plus valable. A défaut d'indication d'une date,
l'ordre est réputé "à révocation" et sa
durée ne dépasse pas la fin du mois civil.
2-5-2) Modes de cotation :
Les valeurs admises à la cote de la Bourse sont
divisées en plusieurs groupes en fonction de leur degré de
liquidité, et ils se négocient selon deux modes:
La cotation en Continu : est
réservée pour les valeurs les plus liquides et elle progresse de
la manière suivante :
1. la pré-ouverture de 9h à 10h au cours de
laquelle les ordres sont saisis sans provoquer des transactions avec un
affichage systématique du cours théorique d'ouverture (CTO),
2. Ouverture du marché par fixing à 10h et
détermination d'un cours d'ouverture unique, qui maximise le nombre de
titres échangés, minimise le nombre de titres non servis et se
rapproche du cours de référence (Clôture de la veille),
3. Après l'ouverture et en séance, de 10h
à 11h30, l'entrée d'un ordre provoque une transaction dès
lors qu'il existe une limite compatible de sens opposé.
La cotation par Fixing : elle
concerne les valeurs qui ont une faibles liquidité, la confrontation des
ordres se déroule de la manière suivante :
1. Phase de pré-ouverture de 9h à 10h, au cours
de laquelle les ordres sont saisis sans provoquer des transactions avec un
affichage systématique du cours théorique d'ouverture
(CTO) ;
2. Ouverture du marché par fixing à 10h et
détermination d'un cours d'ouverture unique, qui maximise le nombre de
titres échangés, minimise le nombre de titres non servis et se
rapproche du cours de référence (Clôture de la
veille) ;
3. 2ème Fixing à 10h15, nécessaire si on
n'arrive pas à dégager un cours d'ouverture au cours du premier
fixing, les intermédiaires en bourse peuvent dans ce cas intervenir pour
leur propre compte ;
4. Dernier Fixing à 11h00.
Section 3 : Avantages et
inconvénient de l'introduction en bourse
3-1) Les avantages de l'introduction en
bourse
L'introduction en bourse présente plusieurs avantages
pour l'entreprise:
3-1-1) Lever des fonds :
Cette opération financière demeure la
principale motivation de toute introduction, elle fait de la bourse une source
de financement alternative.
D'où le recours au marché financier pour lever des
fonds répond à deux situations d'entreprise:
Le besoin de financement pour mettre en oeuvre une stratégie
de croissance :
Les ambitions d'une entreprise passent souvent par des
projets de développement d'envergure tels que le rachat d'une autre
entreprise ou la création d'une filiale intégrée; d'autres
voies, moins ambitieuses mais également couteuses, comme l'augmentation
des capacités de production de l'entreprise ou l'amélioration de
sa productivité, s'inscrivent aussi dans ces stratégies de
développement.
Quelque soit la nature de ses ambitions, une entreprise qui
développe de telles perspectives de croissance ressent un besoin de
liquidités auquel les actionnaires ne peuvent pas toujours
répondre.
La bourse constitue en cela une source de financements
alternatifs ou complets monétaire d'un prêt bancaire ou d'un
apport d'associés.
La réduction de l'endettement de
l'entreprise:
L'introduction en bourse permet de dégager des fonds
qui viendront éponger la dette de l'entreprise et assainir sa situation
financière. Ce faisant, elle accroit sa capacité d'endettement
future.
3-1-2) Une volonté d'élargissement de
l'actionnariat:
L'introduction en Bourse évite, à la
société, tout éclatement ou dissolution suite au
départ de l'un de ses actionnaires majoritaires ou bien dans certains
cas de successions. Aussi, elle facilite l'entrée de nouveaux
actionnaires dont la société pourrait avoir besoin au cours de
son développement, ces derniers pourront par la suite sortir à
leur guise par le biais de la Bourse.
3-1-3) Accroitre la notoriété de
l'entreprise:
L'introduction en bourse d'une entreprise permet de
consolider sa notoriété, en particulier par un apport de
crédibilité et de confiance, l'image de l'entreprise en sort
renforcée sur le plan national et international.
Etre coté en bourse, c'est offrir à
l'entreprise une visibilité permanente à travers l'attention
régulière portée à son évolution et à
ses résultats par les medias. De même, en tant que conseillers,
les intermédiaires en bourse se font les relais de l'image de
l'entreprise auprès se leur client.
Cette visibilité accrue et récurrente
multiplie les opportunités de l'entreprise à retenir l'attention
et attirer vers elle de futurs partenaires ou de nouveaux clients.
La cotation est en cela un gage de crédibilité
qui représente un atout commercial indéniable.
Ce gain de notoriété et de
crédibilité facilite également les relations de
l'entreprise avec les acteurs institutionnels (banques, administration...),
partenaires au quotidien.
3-1-4) Bénéficier d'incitation fiscale
conséquente:
L'introduction en bourse d'une entreprise lui permet de
bénéficier d'un statut fiscal particulier et avantageux, ainsi,
l'ouverture au public de 30% du capital d'une entreprise avant fin
décembre 2009, lui permet de bénéficier d'un abattement de
33 ou 40% du taux de l'impôt sur les sociétés : cet
impôt passe de 30 ou 35 à 20% pendant les cinq ans qui suivent
l'introduction en bourse.
Pour les anciens actionnaires, le produit de la vente de leurs
actions lors l'introduction est exonérée de tout impôt.
3-1-5) Autres avantages:
Aux objectifs de fond recherché dans une introduction
en bourse, s'ajoutent des avantages non négligeables qu'il convient
d'évoquer:
Un moyen de mobiliser le personnel et de l'intéresser à
la bonne marche de l'entreprise:
L'introduction puis l'évolution du cours de l'action
représentent un objectif commun que partagent ainsi l'équipe
dirigeante et l'ensemble des ressources humaines.
Adopter le système de "corporate
gouvernance » :
Parce qu'elle impose certaines règles,
l'introduction en bourse est l'occasion d'engager une stratégie de bonne
gouvernance et de gestion transparente des comptes de l'entreprise. Cette
transparence implique notamment un effort de communication financière
ciblant les investisseurs externes, actionnaires ou prospects. Le
système de "corporate gouvernance" doit
également se traduire par la mise en place de procédures internes
de travail et de contrôle ainsi que par la professionnalisation des
instances d'administration et de surveillance: autant de mutations vertueuses
qui ne pourront que renforcer la solidité de l'entreprise.
3-2) Les inconvénients de Cotation en
Bourse :
3-2-1) Sacrifices en termes des
couts :
Les coûts sont difficilement chiffrables, mais
ils doivent être pris en considération car pouvant peser sur les
charges de l'entreprise.
Il s'agit de tous les coûts liés à la
mobilisation des dirigeants de l'entreprise qui vont décider, suivre et
gérer tout le processus de l'introduction en bourse. A cela, s'ajoute
les coûts de rémunération des experts, conseillers et
intermédiaires en bourse et les commissions de CMF, BVMT et STICODEVAM.
3-2-2) Le manque de
confidentialité :
Les entreprises cotées doivent pratiquement tout
dévoiler. Les informations sur les ventes de la société
nouvellement cotée, ses marges, ses salaires, ses projets d'avenir
seraient accessibles à tous. Cela signifie que ses concurrents, clients,
fournisseurs, et employés auraient accès à découler
de cette situation.
3-2-3) Une pression accrue sur les résultats
à court terme :
L'aspect le plus frustrant de l'introduction en bourse
serait d'importance accordée par les actionnaires aux performances
à court terme. L'entreprise cotée serait obligée de
communiquer des résultats trimestriels et annuels. Les marchés
financiers ainsi que les banques d'affaires et les actionnaires seraient
très déçues si l'entreprise cotée enregistrait un
mauvais trimestre et le ferait savoir. Ceci peut être d'autant plus
frustrant que la baisse des résultats trimestriels ou annuels peut
résulter des décisions intelligentes et stratégiques
d'investissement à long terme, dont les effets ne se feront ressentir
que plus tard.
Conclusion :
Certes, l'introduction en bourse est un processus par
lequel une entreprise familiale, souvent gérer par son
propriétaire, est transformée en une entreprise dont le capital
est ouvert aux particulier, c'est à dire faisant appel à
l'épargne public, d'ou l'évaluation de l'entreprise est donc une
étape importante qui consiste à calculer sa valeur
financière en tenant compte des données comptables passées
et du potentiel de développement de la société.
En effet, la valorisation se fait afin d'estimer le prix de
l'entreprise dans les opérations d'achat ou de vente, valoriser l'action
et justifier le prix offert au public, comparer des entreprises d'un même
secteur...etc. l'évaluation des entreprises est aussi
intéressante dans la mesure où elle permet de prendre des
décisions stratégiques (maintenir une activité, abondant,
etc.).
Chapitre 2: Les différentes méthodes
d'évaluations des entreprises
Introduction :
L'évaluation des entreprises
présente un grand intérêt pour l'activité
économique et le fonctionnement du marché financier, de ce fait
la valeur de l'entreprise peut être dégager selon
différentes méthodes basées aussi bien sur le passé
faisant essentiellement références aux donnée comptables
ainsi que sur des approches axée sur le devenir de l'entreprise
considérant que la valeur d'une action et avant tout liée a sa
rentabilité futur, c'est-à-dire aux dividendes.
Chaque approche est plus ou moins utilisée par les
professionnels et plus ou moins influente sur la valorisation finale en
fonction du secteur et de la taille de la société. On distingue
l'approche patrimoniale qui valorise la société à partir
de sa capacité à générer à moyen terme des
flux de revenus (cash-flows, dividendes,...). Il existe également
l'approche comparative qui valorise une société à partir
de données sur des sociétés présentant un profil
comparable (opérations comparables, indices de référence,
données financières des concurrents,....)
Afin de présenter les fondements théoriques de
cette discipline, ce chapitre se propose d'analyser l'évaluation des
entreprises à travers les approches suivantes:
Approche patrimoniale ;
Approche comparatif ;
Approche de flux financier.
Section 1: Les méthodes
patrimoniales
L'approche patrimoniale regroupe l'ensemble des
méthodes qui présentent un caractère historique et non
prévisionnel.
Ces méthodes sont essentiellement basées sur le
patrimoine de l'entreprise (c'est-à-dire le bilan et les comptes de
résultat).
Selon ces méthodes, la valeur de l'entreprise est
limitée à ce qu'elle possède c'est-à-dire sur le
bien immobilier ou mobilier, tangible ou intangible, liquide ou non,
diminuées de ses passifs ou dettes.
1-1) L'Actif net comptable
La valeur de l'entreprise (V) selon cette méthode est
basée sur des valeurs tirée du bilan.
L'actif net comptable correspond à la différence
entre les actifs réels (c'est-à-dire qui ont une valeur
marchande) et les dettes réelles. Dans cette approche, les actifs et les
dettes sont retenus pour leur valeur comptable.
On peut le calculé comme suit:
Soit par le haut de bilan :
V=capitaux propres - dividendes.
|
Soit par le bas de bilan:
V=Actif total-(passif exigible+dividendes).
|
1-2) L'actif net comptable
corrigé(ANCC):
L'évaluation par le ANCC est menée a
recherché la valeur réelle des actifs et des dettes, il s'agit de
corriger une à une les valeurs comptables et de prendre en
considération les différentes réévaluations et leur
incidences sur les actifs net comptable.
Cette méthode consiste alors à inventorier
l'ensemble des actifs et passifs de la société juger leur
réalité et leur existence et évaluer en corrigeant leur
valeur comptable en se basant sur leur valeur vénale, leur cout de
remplacement, leur valeur d'usage ou sur tout autre indice édicté
par l'expérience théorique et pratique.
Il convient donc de traiter les valeurs du bilan pour les
rendre plus réalistes, d'où la notion d'actif net corrigé:
ANCC=actif corrigé - endettement corrigé
|
Avec:
Actif corrigé= actif comptable d'exploitation +
plus-values éventuelles
Endettement corrigé = dettes à
court, moyen et long terme.
Les limites:
Malgré que cette méthode est très
utilisé et se caractérise par la simplicité elle
présente plusieurs limites. L'ANCC n'entre pas en jeu, dans la
détermination de la valeur de l'entreprise, la capacité
bénéficière actuelle et futures en oubliant un grand
article de l'élément incorporel.
De plus, tous les éléments non quantifiables
comme le savoir faire, la performance des personnels, l'environnement
social...ne sont pas pris en considération dans la valeur de
l'entreprise.
D'autre part, l'ANCC ne prend pas en considérations le
potentiel de croissance de société et donc de réaliser
une valorisation réaliste.
1-3) La méthode de Good-
Will
Cette méthode d'évaluation repose sur la
méthode de l'actif net corrigé et tente d'apporter des
réponses à ses principales défaillances (exclusion de
rentabilité future, mauvaise valorisation des éléments
incorporelle...).
Le Good Will est l'ensemble des éléments
nécessairement incorporels non détachable de l'entité
économique qui constitue l'entreprise et non évaluable
isolément qui concourent à produire un bénéfice
supérieur à la rémunération du capital investies.
Selon cette méthode la valeur de l'entreprise n'est
pas reliée uniquement à ses moyens de production (son patrimoine)
mais elle dépend essentiellement de l'aptitude du management à
mettre en oeuvre les moyens matériels et humains pour
générer de la rentabilité. De ce fait le Goodwill est une
approche qui combine le patrimoine et la rentabilité.
La valeur de l'entreprise est égale donc au montant de
l'actif net corrigé augmenté de la valeur du goodwill :
V= actif corrigé + Good will
|
Avec:
Ø GW=K*B-IA
Ø S =B-IA
Ø K: le coefficient multiplicateur ;
Ø B: résultat net prévisionnel
récurrent ;
Ø I: taux de rendement des emprunts d'état (taux
sans risque)
Ø S: surplus annuel ;
Ø A: actif net comptable corrigé hors actifs
incorporels ;
1-3-1) la méthode directe dite des
Anglo-Saxons (la rente abrégée) :
Le Goodwill est déterminé directement
comme la valeur actualisée sur un horizon infini au taux k, d'un super
profit calculé par rapport à la rémunération au
taux i de la valeur substantielle brute (VSB) :
CB : est la capacité bénéficiaire
(définit comme le bénéfice net comptable corrigé
des incidences des charges et produits exceptionnels et financiers).
CB- i
VSB : est la rente de GOODWILL
Il faut signaler que la valeur calculé par la
méthode directe est supérieur à celle de la méthode
indirecte car la rente est capitalisée sur une période
infinie.
1-3-2) la méthode de l'union des experts
comptables:
Il s'agit de la même méthode que celle
anglo-saxons mais en se basant sur la valeur substantielle nette et non l'actif
net corrigé. D'où le résultat :
GW=
|
Avec:
Ø valeur
substantielle nette à la période" t"
Ø RNCt =résultat net courante à la
période t
Ø I=taux sans risqué out aux de
rémunération normale des actifs
Ø K= taux d'actualisation
La valeur de l'entreprise est égale alors :
VE= valeur patrimoniale + GW
|
Section 2 : Les méthodes
comparatives :
Les méthodes comparatives ou de multiples sont des
méthodes de valorisation des entreprises sur la base des critères
proche ou même identique. Dans une démarche empirique, pour
valoriser une entreprise on lui applique des règles, des
critères et des ratios extraits de référence de
valorisation d'entreprise comparable.
La méthode comparative nécessite l'existence
d'un échantillon assez large des entreprises comparables coté en
bourse.
2-1) la méthode de PER (Price Earning
ratios):
La méthode du Price-Earning Ratio ou PER (ratio
cours bénéfices) est probablement la plus connue. Selon cette
méthode la bourse est prise comme référence, dans ce cas
la valeur de l'entreprise est :
Avec :
Ø PER= Cours de l'action /bénéfice par
action(BPA)
|
Le BPA est défini comme le
bénéfice courant faisant abstraction de tout
élément considéré comme exceptionnel ou de toute
forme de profit étrangère à l'activité de
l'entreprise.
Le PER constitue un outil d'évaluation
très fréquemment utilisée dans la comparaison entre les
entreprises au niveau d'un même secteur d'activité. Cependant, ce
coefficient reste souvent controversé du fait qu'il ne saisit pas d'une
façon dynamique le contexte économique et financier.
Le PER est la référence
universelle de l'évaluation, on peut l'appliquer en n'importe quel
marché financier.
Les
limites:
Le principale limite de PER est qu'elle n'intègre pas
en aucun moment le patrimoine de l'entreprise, ce qu'elle possède et
surtout ce qu'elle susceptible de devenir,
De plus, le PER valorise mal les entreprises qui à un
rendement d'exercice négatif ou nul.
Malgré cette limite, le PER reste un bon outil de
valorisation d'entreprise.
2-2) les autres méthodes
comparative :
Ces méthodes ont tenté de résoudre le
problème à la valorisation de l'entreprise par la méthode
de PER lorsque cette entreprise à un rendement négatif ou nul. En
effet, il est évident que les entreprises dans une telle situation
garderaient une certaine valeur.
Les évaluateurs introduit dans le modèle de PER
une constante afin que la valeur de l'entreprise soit positive quelque soit le
niveau de son rendement.
La valeur de l'entreprise sera donc:
Avec :
Ø a: PER supposé constant
Ø x : Résultat de l'exercice
Ø b : constante.
Section 3 : Les méthodes des
flux financier :
3-1) L'actualisation des cash-flows :
Cette méthode appelée aussi "discounte
cash-flows", elle est construite de la même manière que la
méthode de l'actualisation des dividendes ou des
bénéfices.
Le cash flow actualisé correspond à
l'excédent de trésorerie d'exploitant, soit le cash flow.
La valeur de l'entreprise est donc égale à la
somme des flux libres de trésoreries actualisés au taux qui
permet de rémunérer l'ensemble des ressources, le cout moyen
pondéré du capital.
VE= 
|
Avec :
Ø VE= valeur de l'entreprise ;
Ø r= taux d'actualisation;
Ø FCFt= = free cash flow
Or:
Ø free cash flow = +Résultat d'exploitation
- IS
+ Amortissements et provision
- Variation du BFR
-Investissement en immobilisations
3-2) Méthode de Gorden et Shapiro :
C'est le premier modèle qui permet de
déterminer la valeur de rendement d'une entreprise sur la base de ses
dividendes futurs.
Ils sont basés sur les deux hypothèses
suivantes :
La
croissance de dividende à l'infini est constantes avec un taux
« g » ;
La
valeur final d'entreprise est valoriser par une reproduction à l'infinie
de model de Fisher « V= »
La formule proposée par Gordon et Shapiro est la
suivante :
Avec :
Ø P0 = valeur théorique de
l'action ;
Ø D = dividende anticipé de la
première période ;
Ø K = Taux de rendement attendu pour
l'actionnaire ;
Ø g = Taux de croissance des dividendes.
Les
limites:
Ce model d'évaluation par les dividendes
présente également la faiblesse d'être extrêmement
sensibles aux changements que les entreprises peuvent apporter à leur
politique de distribution des dividendes, et que ses hypothèses repose
sur une version d'économie en croissance constant qui s'adapte mal au
économie cyclique .
La Méthode de Gorden et Shapiro est très
utilisée par les analystes boursier.
3-3) Le modèle de Bates
Le modèle de Bates est également une approche
actuarielle de valorisation de sociétés. Il prolonge dans un
sens, le modèle Gordon-Shapiro, mais présente un aspect plus
réaliste dans la mesure où il annihile certaines
hypothèses réductrices de ce modèle.
Le modèle de Bates
permet de valoriser une société en tenant compte des
bénéfices futurs et du pay-out ratio et pas simplement du
dividende comme dans le modèle de Gordon-Shapiro. Il permet par ailleurs
de diviser la période totale d'observation en sous-périodes ce
qui annihile ainsi le problème de constance des données
inhérent au modèle de Gordon-Shapiro. La méthode de Bates
bénéficie ainsi d'un aspect plus réaliste puisqu'il est
possible -conformément à la réalité du
marché - de modifier les paramètres de la formule.
L'originalité et la réalité de la
formule de Bates résident dans la logique comparative du modèle.
La relation est la suivante : la société appartient à un
secteur ou un échantillon de référence dont les
données (Price Earning Ratio, Pay-out, taux de croissance des
bénéfices sur n années et la rentabilité
exigée par les actionnaires) sont connues. Elles permettent de
définir le Price Earning ratio du secteur à l'année n. Au
delà de l'année n, l'horizon est trop lointain et Bates affirme
que le PER du secteur se confond alors avec le PER de la société
(PERn secteur = PERn société). Dès lors, à partir
des prévisions effectuées par les analystes sur le secteur pour
les périodes 1 à n, il est possible de déterminer la
valorisation actuelle de la société.
La formule simplifiée est la suivante :
Avec : A et B sont des paramètres de calcul:
ü A=
ü B=0, 1 x x 
Ø T= taux d'actualisation
Ø N=nombre d'année
Ø G=taux de croissance des dividendes
Conclusion :
Les méthodes d'évaluation qui ont
été présentés se diffèrent dans leur
application ainsi que dans leurs significations. Mais le problème qui se
pose est que la volonté d'évaluer une société se
heurte inévitablement à un problème de choix de
méthode ;
« L'évaluation d'entreprise ne souffre
pas de l'absence de méthodes d'évaluation mais bien plus
tôt de la coexistence d'un grand nombre des méthodes parmi
lesquels les praticiens peuvent se sentir perdus. »1(*)
Dans ce contexte une autre recherche faite par Flavie
FABRE-AZEMA2(*) sur « Les méthodes
d'évaluation employées par les analystes financiers lors des
introductions sur le Second Marché de la Bourse de Paris »
à montrer que Le choix des méthodes retenues ne dépend pas
du secteur d'activité de l'entreprise évaluée, mais
dépend très fortement de l'année de l'évaluation et
que la convergence de ces pratiques vers une utilisation de plus en plus
courante des données fondamentales de l'entreprise comme les flux issus
de l'exploitation, le taux de rentabilité économique, le
résultat d'exploitation, le coût moyen pondéré du
capital...ce qui signifie une orientation de plus en plus vers des
méthodes fondées sur l'actualisation des « free cash flows
» et sur la création de valeur.
Dans le troisième chapitre nous
intéresserons à choisir les méthodes d'évaluation
le plus utilisée par les analystes financiers en Tunisie...de plus on
s'oriente de faire la moyenne des différentes approchent pour donner la
valeur de l'entreprise.
Aussi, nous allons se basée sur les méthodes
d'évaluation financière pour déterminer l'évolution
de ses performance financière.
Troisième chapitre: L'impact de l'introduction en bourse
sur l'entreprise " ASSAD"
Section 1 : Présentation de la
société tunisienne ASSAD:
1-1) Présentation de la
société
PROFIL DE LA SOCIETE
|
Dénomination sociale :
|
L'accumulateur Tunisien ASSAD
|
Date de constitution :
|
Le 15 Mai 1938
|
Forme juridique :
|
Société Anonyme faisant appel public
à l'épargne
|
Siege social :
N°7
|
Rue El Fouledh, Zl 2013 Ben Arouse -BP
|
Téléphone :
|
(00216) 71381688
|
Fax :
|
(00216) 71.389380
|
Email :
|
www.assad.com.tn
|
Www :
|
assad@assad.com.tn-daf@assad.com.tn
|
1-2) Objet social:
La société accumulateur ASSAD a pour objet la
fabrication, la réparation et la vente d'accumulateurs
électriques, et généralement toutes opérations
commerciales, financières, industrielles, mobilières ou
immobilières se rattachant directement ou indirectement aux objets
ci-dessus ou à tout autre objet similaire ou connexe.
La société l'accumulateur Tunisien ASSAD
appartenant au groupe de même nom est industriel des accumulateurs et des
batteries en particulier.
Elle est leader sur le marché Tunisien avec 56.4% de part
de marché. La société est bien orientée vers les
marchés étrangers notamment à travers ses exportations de
batteries de démarrage et des plaques.
Depuis son introduction en Bourse en Mars 2005 le titre ASSAD a
affiché une performance de 22%.
1-3) Production:
La société l'Accumulateur Tunisien ASSAD est une
société industrielle produisant des accumulateurs (batteries de
démarrage et batteries industrielles) ainsi que des plaques (semi
produit à base du plomb entrant dans la fabrication des batteries). Les
batteries de démarrage sont destinées aux véhicules de
transport terrestres et marins ; et les batteries industrielles à la
traction (chariot électrique) et aux applications stationnaires
(installations de télécommunications par exemple).
Section 2 : Evaluation de la valeur de
l'entreprise ASSAD :
Dans notre étude, on se base sur l'évaluation
de la société sur la période de 2005 (année
d'introduction en bourse), à 2008 (deux années après
introduction en bourse).
En 2005, l'évaluation de société ASSAD
est effectuée selon quatre approches suivant lesquels le cours de
première cotation en bourse est fixé par :
Ø La méthode d'actualisation des Cash Flow
libre « FCF »;
Ø La méthode de l'actif net comptable
corrigé ;
Ø La méthode de Valeur de
Rentabilité ;
Ø La méthode d'actualisation des dividendes (ou
modèle Gordon-Shapiro).
En 2008, pour déterminer la valeur d'ASSAD, nous nous
sommes basés sur deux méthodes d'évaluation à
savoir la méthode Discounte Cash Flow « DCF » et la
méthode de Bates.
2-1) L'évaluation en
2005 :
2-1-1) Choix du taux d'actualisation :
Les méthodes d'évaluation en 2005 sont
basées sur les prévisions, qui nécessitent la fixation
d'un taux d'actualisation.
Rappelons que Le taux d'actualisation est calculé par
le recours à l'approche de
coût
moyen pondéré du
capital
qui est le taux de rentabilité minimal exigé par les pourvoyeurs
de fonds de l'entreprise (actionnaires et créanciers) pour financer ses
projets d'
investissement :
CMPC = [ke x E/ (D+E)] + [kd (1-t) x D/
(D+E)]
|
Avec :
Ø Ke= coût des fonds
propres : Rf + (Rm - Rf) x ß =9.8
Ø Kd= coût de la dette :
7%
Ø E= montant des fonds propres :
17.05
Ø D= montant de la dette nette :
17.28
Ø t= taux d'imposition de la
société : 12%
Ø ß =coefficient de
sensibilité de l'entreprise envers le risque systématique
égal à 0.85
Ø Rf= taux de
l'emprunt d'Etat BTA sur 10 ans: 7%
Ø Rp= prime de
risque du marché : 3.3%
Ø D'où CMPC =10,54%
2-1-2) La méthode de l'actif net comptable
corrigé:
La valeur de l'entreprise est égale à la
valeur réelle de son actif net, en l'occurrence, la valeur qu'elle
aurait si l'ensemble de ses actifs et de ses dettes existants et latents
était valorisé à la valeur réelle (nette de la
fiscalité latente, des retraitements effectués).
C'est la méthode la plus classique qui
détermine la valeur de la société à partir de la
valeur comptable de ses capitaux propres.
Dans le but de déterminer la valeur de l'actif net
réévalué, une évaluation du patrimoine est
effectuée dans ce tableau:
Tableau 1 : évaluation du
patrimoine d' ASSAD
Actif Net Comptable
|
14 793
|
+ Corrections
|
9974
|
Machines
|
+5 524
|
Stocks
|
-117
|
Terrains et Constructions
|
+4 689
|
Autres actifs courants.
|
-50
|
Clients
|
-72
|
+Goodwill (15% CA)
|
3 917
|
=Total
|
13 891
|
Impôt
|
-1 667
|
Actif Net Réévalué
|
27 018
|
Nombre d'action
|
1320
|
Valeur par action
|
20.47
|
Ainsi, la valeur patrimoniale de la
société ASSAD au 31/12/2005 compte tenu des
bénéfices nets de 2005 calculée selon la méthode de
l'actif net réévalué après distribution des
bénéfices est estimée à 27 018
MDT, soit 20.47 dinars par action.
2-1-3) La méthode d'actualisation des Cash Flow
disponibles « DCF »;
Dans cette approche, la valeur de l'entreprise ASSAD (VE)
correspond à la somme de ses cash flows disponibles prévisionnels
actualisés au coût moyen pondéré du capital
engagé (CMPC ou WACC) d'où sa formule :
Avec :
Ø VE = Valeur de l'entreprise
Ø FCFi = free cash flow
Ø CMPC = taux d'actualisation
Rappelant que :
Free cash flow = +Résultat
d'exploitation
- IS
+ Amortissements et provision
- Variation du BFR
-Investissement en
immobilisations
Notre évaluation se base sur les hypothèses
présentées dans le tableau suivant:
Tableau 2 : Evaluation de la
société par DCF :
N=9
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
TERM
|
Résultat d'exploitation
|
4065
|
3946
|
4245
|
4288
|
4721
|
4721
|
5008
|
5159
|
|
IS
|
-488
|
-473
|
-509
|
-515
|
-566
|
-583
|
-601
|
-619
|
|
Amortissements
|
1603
|
1603
|
1913
|
2010
|
1904
|
1809
|
1719
|
1633
|
|
Provisions
|
445
|
500
|
524
|
556
|
593
|
500
|
450
|
425
|
|
Investissement en immobilisations
|
-2 015
|
-1 600
|
-1 950
|
-850
|
-850
|
-1000
|
-1350
|
1650
|
|
Augmentation du BFR
|
53
|
447
|
620
|
1180
|
1150
|
1185
|
1220
|
1257
|
|
Cash flow disponible
|
3558
|
3692
|
3602
|
4309
|
4652
|
4404
|
4006
|
3691
|
3700
|
CMPC(%)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10,54
|
Cash-flow disponible actualisés
|
3218
|
3022
|
2667
|
2886
|
2819
|
2414
|
1987
|
1656
|
1502
|
Valeur de l'entreprise
|
|
|
|
|
|
|
|
|
28116
|
Valeur par action
|
|
|
|
|
|
|
|
|
21.3
|
ü Cette méthode donne une valeur de l'entreprise
égale à 28116 MDT, soit la valeur de l'action
égale à 21,3 Dinars
2-1-4) La méthode de Valeur de
Rentabilité
Cette méthode est définie comme la valeur
actuelle des bénéfices courants futurs de l'entreprise.
La valeur d'ASSAD est alors égale aux
bénéfices capitalisés qu'il peut espérer en
contrepartie de l'abandon de la liquidité.
La base de cette méthode est la détermination du
bénéfice courant moyen (sur la période 2005- 2009) de
l'entreprise, et la valeur de rentabilité est présentée
par la formule suivante :
Avec :
Ø B : étant le bénéfice
courant moyen de la période ;
Ø V= valeur d'entreprise
Ø i= Taux d'actualisation.
D'où le tableau :
Année
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Bénéfice nette
|
2489
|
2280
|
2497
|
2512
|
2894
|
Taux d'actualisation
|
|
|
|
|
10.54%
|
Bénéfice moyen
|
|
|
|
|
2.534
|
Valeur de l'entreprise en MDTN
|
|
|
|
|
24.045.541
|
Valeur par action en DTN
|
|
|
|
|
18,2
|
ü Selon cette méthode, la société
ASSAD a une valeur de 24045.541 MDTN, soit 18.2dinars par action.
2-1-5) La méthode d'actualisation des dividendes
(ou modèle Gordon-Shapiro) :
D'après cette la valeur de l'action d'ASSAD est
égale au flux des dividendes futurs actualisés.
Soit la formule :
Les principales hypothèses retenues sont :
Ø Dividende de l'année où les nouveaux
actionnaires entreront : 0,850 dinar par action prévus pour 2005
Ø Le taux de croissance attendu sur le moyen terme (5
ans) : 6,5% (g)
Ø Le taux d'actualisation : 10,54%. (k)
D'où A.N :
VE=
0.850/(0.1054-0.065)=21.1
|
ü D'où selon cette méthode, la
société ASSAD a une valeur de 27852 MDTN, soit 21.1dinars par
action.
Synthèse des méthodes d'évaluation
:
méthodes
d'évaluation
|
Valeur en MDTN
|
Cash flow
|
28116
|
actif net corrigé
|
27 018
|
Valeur de Rentabilité
|
24045.541
|
Dividendes
|
27852
|
Moyenne
|
26757,9
|
2-2) L'évaluation en
2008 :
Rappelant qu'au premier février 2007 une
augmentation de capital social est effectuée pour
atteindre 8 MDTN.
Pour déterminer la valeur du groupe ASSAD, nous nous
sommes basés sur deux méthodes d'évaluation à
savoir la méthode Discounte Cash Flow « DCF » et la
méthode de Bates. Notre évaluation est basée sur une
période de 5 ans (2008-2010).
2-2-1) Choix de taux d'actualisations :
Sur la base de travail précédente nous avons
calculé le CMPC et nous avons base sur ces hypothèses
suivantes:
Ø Une prime de risque du marché de 5,4% ;
Ø Un taux de l'argent sans risque de 6,6% ;
Ø Un bêta endetté de 1,1 ;
Ø Un taux de croissance à l'infini de 2% ;
ü Le coût des capitaux propres s'est
élevé à 14,74% (calculé par MEDAF)
Ø Un coût de la dette égal à 7%,
ü Le taux d'actualisation est de 13,4%
2-2-2) La méthode d'actualisation des Cash Flow
disponibles «DCF»
Le modèle DCF est basé sur une période
de prévision de 3 ans (2008-2010). Le cash flow disponible
prévisionnel et la valeur résiduelle sont actualisés au
coût moyen pondéré du capital (WACC). Notre
évaluation selon la méthode DCF est présentée sur
ce tableau :
Tableau 4 : La méthode dévaluation par le
DCF :
Année
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Résultat d'exploitation Net
d'impôts
|
6320
|
7360
|
8340
|
9740
|
Amortissements et provisions
|
3960
|
4960
|
6660
|
8360
|
Investissement en immobilisations
|
3500
|
3500
|
3000
|
1000
|
Augmentation du BFR
|
2260
|
2490
|
2740
|
3010
|
Cash flow disponible
|
4510
|
6,330
|
9260
|
14080
|
Cash flow actualisé
|
_
|
5580
|
7200
|
9.650
|
CMPC
|
|
|
|
13.4%
|
Valeur terminal actualisé d'entreprise
|
|
|
|
70090
|
Valeur de l'entreprise en MDTN
|
|
|
|
92820
|
On se base sur les estimations des bénéfices
futurs et selon les hypothèses précédentes pour le calcul
du DCF, la valeur d'ASSAD est égale à 92820
MDTN, soit une action égale à 11.6 dinars.
2-2-3) la méthode Bates :
Le modèle de Bates permet d'évaluer une
société en tenant compte des bénéfices futurs et du
pay out et pas simplement du dividende comme dans le modèle de Gordon
Shapiro.
La formule simplifiée suivant laquelle on fait
notre évaluation est:
Avec : A et B sont des paramètres de calcul:
A=
B=0, 1 x x 
Tableau 5 : l'évaluation de la
société selon méthode de Bates :
Taux de croissance moyen des bénéfices
|
12,70%
|
Taux d'actualisation: t
|
14,74%
|
Nombre d'année N
|
3
|
P/O D
|
70,00%
|
P/E sortie (PE n)
|
13
|
A
|
1,07
|
B
|
5,14
|
PER de la société
|
15,48
|
BPA de l'année 2007
|
0,86
|
Valeur de l'entreprise en MDTN
|
106080
|
Valeur par action en dinars
|
13,26
|
Synthèse des méthodes d'évaluation :
Les méthodes d'évaluation
|
Valeur en MDTN
|
Cash flow
|
92820
|
Bates
|
106080
|
Moyenne
|
99450
|
Synthèse :
En comparant la valeur de société ASSAD en 2005
et en 2008 on constate qu'il ya une augmentation de valeur de l'entreprise
après son introduction en bourse. Les flux issus de l'exploitation sont
connu une amélioration pendant cette période, elle passe de
4065MDT en 2005 jusqu'à atteindre selon les prévisions 9740MDT
en 2010, de plus il y a une croissance de résultat net puisque elle
passe de 2489DNTà 8700MDT.
Section 3 : Analyse de l'entreprise par les
méthodes d'évaluation financière
La plupart des entreprises se retrouvent à un certain
moment devant une occasion à exploiter qui requière un examen
approfondi de leur structure financière.
Un examen attentif de leurs ratios financiers est une
façon d'évaluer sa santé financière et de trouver
comment l'améliorer. Ces ratios que nous serons expliquées
servent à faire des comparaisons entre différents aspects du
rendement d'une entreprise, d'une industrie ou d'une région.
L'analyse des ratios financiers a lieu
généralement à travers deux types de comparaisons :
la comparaison des ratios actuels de l'entreprise avec ceux des exercices
précédents ; elle nous renseigne sur l'évolution de
la situation financière de l'entreprise dans le temps ,et la comparaison
des ratios de l'entreprise avec les moyennes du secteur ou ceux d'autres
entreprises similaires ;cette comparaison permet de situer l'entreprise
par rapport à des concurrents et d'analyser sa situation
financière.
Dans cette section nous s'intéresserons à
étudier l'évolution de la situation financière de
l'entreprise ASSAD après son introduction en bourse, c'est une
évolution de la situation financière de l'entreprise dans le
temps.
3-1) Les ratios de structure
financière
Ensemble de ratios permettant d'apprécier
l'équilibre financier de l'entreprise ainsi que sa capacité
à respecter ses engagements.
Ces ratios permettent d'évaluer les modes de
financement utilisé par l'entreprise ainsi que les charges
financières qui influencent sa solvabilité à long terme
3-1-1) Ratios d'autonomie financiers
Ce ratio permet de mesurer la couverture des capitaux
permanents par les capitaux propres, il permet également
d'apprécier la capacité d'endettement à LMT de
l'entreprise. (Il ne doit pas être inferieur à 50% c.-à-d
que les capitaux propres doivent au moins représenter la moitié
des capitaux propres).
Ratio d'autonomie financière= Capitaux propres/Capitaux
permanent.
|
|
Avant l'introduction en bourse
|
Après l'introduction en bourse
|
année
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Ratio d'autonomie financier en %
|
82
|
84
|
77,67
|
80
|
84,19
|
88,23
|
Ø On constate que durant la période 2002-2007 le
ratio d'autonomie est nettement accru et il est supérieur à 50%,
il évolue progressivement tout au long de la période pour
atteindre en 2007, 88,23% donc l'entreprise ASSAD est en situation d'autonomie
financier.
1-2) Ratios de
solvabilité :
La solvabilité est le fait de pouvoir assurer
l'avenir à relativement long terme sans se trouver en défaut de
paiement. C'est aussi la capacité d'une entreprise à
répondre à ses échéances financières,
à tout moment. Il doit être supérieur à 3 ou
300%.
Ratio de solvabilité = Capitaux propres / Dettes
total.
|
|
Avant l'introduction en bourse
|
Après l'introduction en bourse
|
Désignations
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Ratio de solvabilité
|
4,4
|
5,1
|
3,4
|
3,9
|
5,3
|
9,5
|
Ø Durant la période 2002-2004 le ratio est
supérieur à 3 ce qui signifie que l'entreprise peut surmonter un
resserrement du crédit.
*Le
ratio de solvabilité s'est nettement accru après l'introduction
en bourse passant de 3.9 en 2005 à 9.5 en 2007.
Ø En constate que le ratio de solvabilité est de
9.5 en 2007 donc l'entreprise ASSAD peut surmonter un resserrement du
crédit.
1-3) Ratio d'endettement :
Ce ratio mesure la part que représentent toutes les dettes
par rapport au total des actifs de l'entreprise (ou au total de ses ressources
puisque l'actif du bilan est égal au passif). Plus ce ratio est
élevé (plus de 80%), plus l'entreprise est endettée.
Ratio d'endettement = Total Passif/Total Actif
|
|
Avant l'introduction en bourse
|
Après l'introduction en bourse
|
Désignations
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Ratio d'endettement en %
|
47,9
|
46,60
|
52,40
|
48,40
|
56,58
|
52,89
|
Ø Durant la période 2002-2004 le ratio
d'endettement est inferieur à 80% donc l'entreprise n'est pas en
situation d'endettement.
Ø Le ratio d'endettement connait une hausse sensible. Ce
qui pourrait signifier que le poids des dettes serait en légère
hausse, il est de 52.89%en 2007 contre 48.4% en 2005.
Dans le graphique ci-dessous, nous présentons les
courbes des ratios de structure financière ;

3-2) Ratio de
liquidité :
La liquidité est l'aptitude de l'entreprise à
faire face à ces passifs courants et à leur
échéance. Le ratio de liquidité mesure le montant des
liquidités (encaisse et éléments d'actif facilement
convertibles) qui permet à l'entreprise à respecter ses
engagements et donnent une vue d'ensemble de sa santé financier.
On distingue trois ratios: ratio de liquidité
générale, ratio de liquidité réduite, ratio de
liquidité immédiate.
3-2-1) Ratio de liquidité
générale:
Ce ratio permet de voir si l'actif courant arrive à
lui seul à faire face aux exigibilités à court terme, il
nommé aussi ratio de fond de roulement.
Ratio de liquidité général= Actifs Courant/
Passif Courant
|
|
Avant l'introduction en bourse
|
Après l'introduction en bourse
|
Désignations
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Ratio de liquidité général en %
|
111,6
|
144,44
|
126,93
|
144,65
|
125,33
|
135,94
|
Ø On constate que le ratio de liquidité
général est supérieur à 1 durant la période
2002-2004 (1,11 en 2002, 1,14 en 2003 et 1,26 en 2004), ce qui traduit que
ASSAD est à l'abri des problèmes de trésorerie à
condition que les actifs courant permettent d'honorer à temps les
passifs à court terme.
Ø Ce ratio est largement supérieur à 1
pendant la période (2005,2007), la société à une
capacité de faire face à des échéances à
cour terme.
3-2-2) Ratio de liquidité
réduite:
Ce ratio permet de voir dans quelle mesure l'entreprise est
capable à faire face à ses dettes à court terme par ses
encaisses et le recouvrement de ses créances.
Ratio de liquidité réduite= Actifs Courant -
Stocks/ Passifs Courant
|
|
Avant l'introduction en bourse
|
Après l'introduction en bourse
|
Désignations
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Ratios de liquidité réduite en %
|
62,49
|
62,29
|
90,81
|
81,41
|
80,00
|
Ø Durant cette période on constate qu'ASSAD est
capable de faire face à ses dettes à court termes par ses
encaisses et le recouvrement de ses créances, par exemple en 2003
l'entreprise est en mesure de rembourser 62.5% de ses dettes à moins
d'un an en mobilisant la totalité de ses créances et sa
liquidité et équivalent de liquidités.
Ø On constate que ce ratio s'est nettement accrue durant
la période 2005-2006 il est de 90.81% en 2005 contre 69.29% en 2004.
En 2007, l'entreprise ASSAD peut rembourser 80% de
ses dettes à moins d'un an.
3-2-3) Ratio de liquidité
immédiat:
Ce ratio mesure la capacité de l'entreprise à
faire face à ses passifs courants par sa trésorerie.
Ratio de liquidité Immédiate = Liquidité et
Equivalent de liquidité des actifs/Passifs Courants
|
Avant l'introduction en bourse
|
Après l'introduction en bourse
|
Désignations
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Ratio de liquidité immédiate en %
|
1,00
|
1,70
|
0,73
|
0,79
|
1,10
|
0,80
|
En constate que durant la période 2004- 2007, le ratio de
liquidité immédiate est en régression.
Ce repli du ratio de liquidité immédiate
suggère que la capacité générale de la
société à faire face à ses échéances
de très court terme se réduit .
Dans le graphique ci-dessous, nous présentons les courbes
des ratios de liquidité ;
3-3) Ratio de
Rentabilité:
Le ratio de rentabilité permettront de savoir si
l'entreprise est ou non rentable.
Ces ratios sont non seulement utilisés pour
évaluer la viabilité financière de l'entreprise, mais ils
sont essentiels pour comparer l'entreprise aux autres évoluant dans la
même industrie.
Nous pouvons distinguer trois catégories de ratios de
rentabilité: ceux mesurant la rentabilité de l'activité de
l'entreprise, ceux évaluant la rentabilité des actifs, et ceux
relatifs à la rentabilité de ses capitaux propres.
3-3-1) Ratio de rentabilité de
l'activité :
3-3-1-1) Ratio de marge brut:
Il permet de mesurer la capacité de l'entreprise à
couvrir ses coûts de production.
Ratio de marge brute = Marge commerciale / Chiffre d'affaire
(HT)
|
|
Avant l'introduction en bourse
|
Après l'introduction en bourse
|
Désignations
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Ratio de marge brute en %
|
46
|
42,4
|
41,5
|
40,8
|
38,6
|
43,20
|
Ø On constate qu'il ya diminution de ce ratio en 2002 de
46% passant à 41,5% en 2004.
En 2004 ce ratio a baissé par rapport à 2003 (de
42,4% à 41,5%) ceci est due à la hausse des prix des
matières premiers et du plomb notamment à impacter
négativement sur cette marge malgré l'amélioration de
chiffre d'affaire.
Ø En 2005, le taux de marge brut à baissé de
1 point par rapport à 2004 pour se situer au niveau de 40.80% et s'est
retrouvé au dessous des prévisions avancés lors de
l'introduction en bourse qui s'explique par la hausse des prix de
matières premières et du plomb.
Ø En 2007, malgré la hausse de prix de plomb sur la
scène mondiale ASSAD a réussie à améliorer son taux
de marge brut qui est passé de 38,6% en 2006 à 43,20% en 2007.
3-3-1-2) Ratio de marge nette :
Il permet de juger la profitabilité des ventes. Le
ratio de marge nette est l'indicateur le plus souvent utilisé pour
qualifier la santé financière d'une entreprise, ou encore pour
hiérarchiser plusieurs entreprises d'un même secteur
d'activité.
Ratio de marge nette = Bénéfice net / Chiffre
d'affaire (HT)
|
|
Avant l'introduction en bourse
|
Après l'introduction en bourse
|
Désignations
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Ratio de marge nette en %
|
8,90
|
8,00
|
6,50
|
7,40
|
5,10
|
11,90
|
Ø On constate que le ratio de marge nette est en
dégradation, il a baissé de plus de 2 points entre 2002 et 2004
(de 8,9% à 6,5%), cette dégradation s'explique par le poids de
plomb et le poids des amortissements supplémentaires liés aux
investissements réalisés.
Ø Durant cette période, le ratio de marge nette a
sensiblement augmenter et ce en terminant en 2007 au niveau de 11,9% contre
5,1% une année auparavant, cette bonne orientation est porté par
une évolution plus rapide du résultat net par rapport au chiffre
d'affaire.
3-3-1-3) Taux de marge d'exploitation:
Ce ratio traduit l'efficacité de l'activité
d'exploitation de l'entreprise dans son aspect industriel, commercial et
administratif.
Taux de marge d'exploitation= Résultat d'exploitation /
Chiffre d'affaire (HT)
|
|
Avant l'introduction en bourse
|
Apres l'introduction en bourse
|
Désignations
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Taux de marge d'exploitation en %
|
9,80
|
8,70
|
15,20
|
10,20
|
8,50
|
14,60
|
Ø On constate que ce ratio a subi des fluctuations
très importantes qui sont due essentiellement à l'augmentation
des prix de plomb.
Ø L'amélioration continue de l'activité
courant ces dernières années et notamment en 2007 a permis
à ASSAD de renforcer ses principaux ratios d'exploitations.
On constate que le ratio de marge d'exploitation est
passé de 8.5% en 2006 à 14.% en 2007.
3-3-1-4) Taux de marge d'EBE:
Ce ratio, nous donne une autre mesure de la marge
d'exploitation, fondé sur un indicateur plus fiable que le
résultat d'exploitation, celui de l'excédent brut d'exploitation
(EBE).
L'excédent brut d'exploitation (EBE), mesure la performance économique
globale de l'entreprise par le biais de l'usage de ses moyens humains et
matériels.
D'EBE = Excédent brut d'exploitation / Chiffre
d'affaire (HT)
|
Avant l'introduction en bourse
|
Après l'introduction en bourse
|
Désignations
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Taux de marge d'EBE en %
|
16,80
|
17,40
|
15,20
|
15,40
|
14,80
|
22,40
|
Ø Suite au développement d'activité de
ASSAD, on constate qu'il ya amélioration de son excédent brut
d'exploitation.
Ø Le taux de marge d'EBE a enregistré une hausse
considérable de 7.6 point en passant de 14.8% en 2006 à 22.4% en
2007, cette hausse est due notamment grâce à l'amélioration
de marge brute.
Dans le graphique ci-dessous, nous présentons les courbes
des ratios rentabilité de
l'activité ;

3-3-2) Ratio de rentabilité des actifs
(ROA):
Le ROA est également appelé
rentabilité économique, La rentabilité économique
mesure l'efficacité d'une société. Les
sociétés avec un ROA élevé arrivent plus facilement
à transformer leur actif en profit.
Ratio de rentabilité des actifs= Bénéfice
net/ Total des actif
|
|
Avant l'introduction en bourse
|
Après l'introduction en bourse
|
Désignations
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
ROA en %
|
-
|
5,20
|
5,50
|
6,00
|
4,10
|
11,60
|
Ø On constate que l'entreprise peut avoir une
rentabilité importante malgré que ce ratio soit faible.
Ø La rentabilité des actifs a assuré une
hausse importante de 5.6 points en passant de 6% en 2005 à 11.6% en 2007
qui est expliqué par la hausse de bénéfice net.
Dans le graphique ci-dessous, nous présentons le courbe
de ROA ;

3-3-3) Ratio de rentabilité des capitaux
propres ou rentabilité financier (ROE):
Il mesure la richesse crée par l'entreprise à
partir des ressources fournies par les actionnaires.
Ratio de rentabilité des capitaux propres=
Bénéfice net / Capitaux propres
|
|
Avant l'introduction en bourse
|
Après l'introduction en bourse
|
Désignations
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
ROE en %
|
12,00
|
10,70
|
13,00
|
13,20
|
11,10
|
13,00
|
Ø A 10.70% la rentabilité des fonds propres
d'ASSAD est le ratio le plus bas durant notre étude, la faiblesse de
marge nette et les prix élevé du plomb et l'amortissement des
nouveaux investissements est la cause.
Ø Durant cette période on constate qu'il ya
amélioration de ROE qui est due à la hausse du résultat
net.
La hausse du résultat net a contribué à
l'amélioration de la rentabilité financier de l'entreprise ASSAD
de même son ROE s'est élevée à 33.6% en 2007 contre
11.10% en 2006.
Dans le graphique ci-dessous, nous présentons la
courbe de ROE.

Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons analysé la valeur de
l'entreprise à partir les méthodes d'évaluation pour
déterminer sa valeur après son introduction en bourse, ensuite
on a réalisé une analyse attentive sur leurs ratios financiers de
façon à évaluer sa santé financière.
Une telle évolution de valeur de l'entreprise ASSAD
n'est pas hasard, car on examinant les ratios financières, on a
constaté que la société est évoluer d'une
façon régulière, au titre de l'analyse de
l'exploitation de l'entreprise, nous avons noté une amélioration
continue de l'activité courante aux dernières années et
notamment en 2007, et qui a permis à ASSAD de renforcer ses principaux
ratios d'exploitation.
Le taux de la marge EBE a également augmenté,
(passant de 8,5% en 2006 à 14,6% en 2007), la rentabilité
financière de la société est aussi améliorée
grâce à la hausse du résultat net qui a été
le fruit d'une bonne maîtrise des charges d'exploitation. Ce qui a permis
de dégager un ROE de 33,6% en 2007 contre 10,7% en 2003.
L'accumulateur ASSAD à largement influencer par son
introduction en bourse en bénéficiant des différents
avantages ainsi la consolidation de sa notoriété, en particulier
par un apport de crédibilité et de confiance, que le renforcement
de son image sur le plan national et international et cela est manifesté
par l'attraction des nouveaux partenaires tels que EnerSys et de nouveaux
clients.
CONCLUSION GENERAL :
Tout au long de cette étude nous avons
inspiré les avantages liés à l'introduction en Bourse et
nous avons déterminé que pour réussir cette
opération, une évaluation délicate d'entreprise doit
être faite pour fixer le prix d'introduction qui doit être
également pris en compte. Cette évaluation à beaucoup
d'influence sur la valeur de l'entreprise à savoir qu'elle informe les
actionnaires et les intervenants sur Le marché financière de
l'état financière de l'entreprise. L'analyse des méthodes
d'évaluations a montré qu'aucune n'est meilleure par rapport
à l'autre. En effet, elles ont toutes des avantages et des limites ainsi
que des difficultés dans l'estimation de certain paramètre et
des difficultés dans le choix des méthodes tant qu'il ya un
grand nombre des méthodes parmi lesquels on ce sens perdus.
Nous avons dégagé aussi que malgré la
naissance des nouvelles approches d'évaluation des entreprises telle que
La théorie des options, le scénario alternatifs...,
l'orientation des entreprises tunisiennes reste la même et l'utilisation
des méthodes classiques ne se change pas. Et surtout nous avons
constaté que les méthodes choisies par les analystes financiers
sont toujours les même, elles sont indépendantes de la nature de
secteur, de l'activité, de l'année...
Dans notre recherche, nous avons illustré que
l'entreprise désirante introduire en Bourse peut se profiter des
bénéfices importantes comme elle peut subir des pertes vu au
caractère du risque de l'opération.
Donc, l'entreprise qui voudrait réussir dans
l'introduction en bourse et profiter de plusieurs avantages doit assurer une
bonne évaluation de son actif avant son introduction et doit diversifier
ses méthodes d'évaluation.
Pour conclure, le rythme des introductions des nouvelles
sociétés tunisiennes en Bourse est limité et il s'est
ralenti et on assiste même à l'appauvrissement de la cote de la
Bourse, malgré les diverses incitations de l'Etat.
FIN
Bibliographies
Les sites web :
1) www.bvmt.com
2) www.cmf.com
3) www.sticodevam.com
4) www.abcbourse.com
5) www.edubourse.com
6) www.webmanagercenter.com
7)
www.lejournaldesentreprises.com
Les ouvrages et les articles
1) Alain Charles & Josiane Van Ingelgon « Le savoir
en pratique:
Analyse financière »
2) Mounir ben Sassi « cours de marché
financier et évaluation des actifs »
3) Patrick Dalla Faille « Fusion, acquisition et
évaluation des entreprises »
Annexes

Source: www.ASSAD.com
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TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE
........................................................................................9
Première Chapitre : L'architecture du
marché financier tunisien et l'introduction en Bourse
Introduction
.......................................................................
11
Section 1 : L'architecture du marché financier
tunisien ...................11
1-1) Le conseil du marché financier
tunisien.............................12
1-2) La bourse de valeurs mobilière de Tunis
..................12
1-3) La société interprofessionnelle de
compensation et de dépôts des valeurs
mobilières............................................13
1-4) Les intermédiaires en
Bourse.............................................13
Section 2 : L'introduction en
Bourse....................................................14
2-1) La
Bourse...............................................................................14
2-2) Les marchées de la
bourse...................................................15
2-2-1) Les sociétés de
bourse................................................15
2-2-2) La cote de la
bourse.....................................................15
2-2-3) Le marché hors
cote.....................................................16
2-3) Les conditions d'admission en
bourse...............................17
2-3-1) Les conditions communes d'admission aux
marchés de titre de
capital.......................................................17
2-3-2) Les conditions spécifiques d'admission
aux marchés de titre de
capital....................................................18
2-3-3) Les conditions spécifiques d'admission
aux marchés
obligataires.............................................................18
2-4) Organisation de la
bourse..............................................19
2-4-1) Les principes du
marché........................................19
2-4-2) La technologie de négociation
avancée ................19
2-4-3) La
transparence........................................................19
2-4-4) Protection des
investisseurs...................................20
2-4-5) Sécurité de
marché...................................................20
2-5) Fonctionnement de la
bourse...........................................20
2-5-1) Les ordres de
bourse.............................................20
2-5-2) Mode de
cotation..................................................21
Section 3: Avantages et inconvénients de l'introduction en
Bourse.22
3-1) Les avantages de l'introduction en
Bourse........................22
3-1-1) Lever des
Fonds............................................................22
3-1-2) Volonté d'élargissement de
l'actionnariat....................23
3-1-3) Accroitre la notoriété de
l'entreprise.........................23
3-1-4) Bénéficier d'incitation fiscale
conséquente...............24
3-1-5) Autres
avantages.........................................................25
3-2) Les inconvénients de l'introduction en
Bourse................25
3-2-1) Sacrifices en termes des
couts....................................25
3-2-2) Le manque de
confidentialité......................................25
3-2-3) Une pression accrue sur les résultats
à court terme25
Conclusion.......................................................................................26
Deuxième chapitre : Les différentes
méthodes d'évaluations des entreprises
Introduction.......................................................................................27
Section 1 : Les méthodes
patrimoniales..........................................28
1-1) L'actif net
comptable................................................................28
1-2) L'actif net comptable
corrigé............................................28
1-3) La méthode de
Goodwill....................................................29
1-3-1) Méthode directe dite
Anglo-Saxons.....................31
1-3-2) Méthode de l'union des experts
comptables.........31
Section 2 : Les méthodes
comparatives............................................32
2-1) La méthode de Price Earning
Ratios................................32
2-2) Les autres méthodes
comparatives.................................32
Section 3 : Les méthodes de flux
financier.........................................33
3-1) La méthode de l'actualisation des
cash-flows.................33
3-2) La méthode de Gordon
Shapiro........................................34
3-3) La méthode de
Bates................................................................35
Conclusion.....................................................................................36
Troisième chapitre : Validation empirique sur une
entreprise tunisienne
Section 1 : Présentation de la
société...............................................38
1-1) présentation de la
société.................................................38
1-2) Objet
social........................................................................38
1-3)
Production..........................................................................39
Section 2 : Evaluation de valeur de la
société.....................................39
2-1) Evaluation en
2005.......................................................40
2-1-1) Le choix de taux
d'actualisation............................40
2-1-2) La méthode d'actif net comptable
corrigée........40
2-1-3) La méthode d'actualisation des cash
flow disponible
"DCF"..........................................................................41
2-1-4) La méthode de valeur de
rentabilité .....................43
2-1-5) La méthode d'actualisation des
dividendes (modèle
Gordon-Shapiro)...................................................44
2-2) Evaluation en
2008..............................................................45
2-2-1) Choix de taux d'actualisation
....................................45
2-2-2) La méthode d'actualisation des cash
flow disponibles
"DCF"...........................................................................45
2-2-3) La méthode de
Bates.................................................46
Section 3 : Analyse de la société par les
méthodes d'évaluation
financière..................................................................................48
3-1) Les ratios de structure
financière........................................48
3-1-1) Ratio d'autonomie
financier........................................49
3-1-2) Ratio de
solvabilité......................................................49
3-1-3) Ratio
d'endettement......................................................50
3-2) Les ratio de
liquidité................................................................51
3-2-1) Ratio de liquidité
général.........................................................51
3-2-2) Ratio de liquidité
réduite...............................................52
3-2-3) Ratio de liquidité
immédiate.......................................53
3-3) Ratio de
rentabilité....................................................................54
3-3-1) Ratio de rentabilité de
l'activité........................................55
3-3-1-1) Taux de marge
brut...................................................55
3-3-1-2) Taux de marge
nette..................................................55
3-3-1-3) Taux de marge
d'exploitation.....................................56
3-3-1-4) Taux de marge
d'EBE................................................57
3-3-2) Ratio de rentabilité des actifs
(ROA)..................................58
3-3-3) Ratio de rentabilité des capitaux propres ou
rentabilité
financier(ROE)......................................................................................59
Conclusion
générale...................................................................................62
Bibliographies ..............................................................................................64
Les ouvrages et les
articles....................................................64
Les sites
web....................................................................64
Les
annexes.....................................................................65
* 1 Jean François
Pensard, "technique d'évaluation des entreprises"
* 2 Flavie Fabre -AZEMA, " Etude
des évaluations employés par les analystes financiers lors des
introductions sur le second marché de la Bourse de Paris"
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