3- Les deux niveaux de risque du change :
D une part, en fonction de la devise retenue pour
le contrat d exportation l'entreprise peut perdre de l'argent ou enregistrer
une baisse de sa marge bénéficiaire.
D autre part, en raison de la concurrence
internationale, le prix du produit ou du service proposé à un
acheteur étranger peut devenir moins compétitif dans le cas
où la monnaie d un fournisseur potentiel exportateur situé dans
un autre pays que la France se dévalue par rapport à l euro.
Le risque de change existe si la monnaie choisie
pour le règlement des exportations n'est pas le dinar
Algérien.
Le choix de la monnaie de facturation joue en
conséquence un rôle très important, si le l'entreprise
choisit d être régler en dinar par exemple, le cours de change au
moment de règlement sera différent du cours de change au moment
de la facturation, l'entreprise court le risque que le dinar baisse entre le
moment où la facturation a lieu et le moment ou le règlement
effectif se produit.
4- La gestion du risque de change :
L entreprise peut se prémunir contre les
risques de change mais cela un coût.
L arbitrage doit se faire entre d une part, le choix de ne
rien faire et prendre le risque d une perte de change ou d un gain de change ou
se couvrir contre les risques de change, tous dépend des
prévision que l'exportateur envisage sur les variations des cours de
change.
4.1- La gestion à court terme :
La gestion du risque de change à court terme est la
gestion d une situation en un instant donné, elle comprend en
terme :
Les règlements et recouvrements correspondant aux
transactions courantes achats, ventes ... stipulées en monnaie
étrangères, les opérations de financement et d
investissement en monnaie étrangères.
La gestion de prêts et d emprunts en devise : pour
les entreprises ayant des établissement succursales ou filiales
étrangères.
La gestion de paiement, facturation, comptes courants,
emprunts et prêts loyer, redevances et royalties inter
sociétés et tous ça pour le but de minimiser les risques
de change sur les opérations courantes, et minimiser les charges de
conversation entre devises, et réduit les frais de couverture des
risques et réduit l'exposition économique et éviter les
grandes catastrophes.
En un instant donné, une société dispose
de plusieurs moyens d action pour diminuer son risque de change :
- Préciser et ajuster les mouvements (même
monnaie, même échéance, etc....)
-Assurer les changes a terme dans la mesure du possible,
en tenant compte des coûts entraînés par
l'opération.
- si la réglementation le permet, effectuer des
compensations entre les dettes et les créances exprimées
à une même date dans une même monnaie.
- l'ajustement des mouvements comporte comme
préalable la tenue, aussi Précise que
possible, de playnings de trésorerie prévisionnel dans chaque
monnaie, pays par pays.
4.2- La couverture du risque de change :
Pour supprimer le risque de change, vous disposez de plusieurs
possibilités l'entreprise peut couvrit le risque :
1-sur la marche des changes à terme ; par un
contrat de change à terme l'exportateur donne l'ordre sa banque d
acheter ou de vendre des devises disponibles ou livrables à une date
déterminée à un cours fixé à l'avance les
journaux financières ou les écrans des agence d informations
financière donnent les cours de change à terme dans des tableaux
de report.
2- l'entreprise peut prend une police assurance du risque de
change dans les courants d affaires (garantie COFACE CIME) pour ce faire,
l'entreprise doit déclarer à l'assurance le chiffre d affaire
prévisionnel à l'export pour une période donnée, et
dans la devise choisie, l'assureur déterminer la prime et fixe un cours
de change garantie.
A l'échéance des différentes factures, il
est constaté soit perte de change un gain change et l'entreprise
réserve ces gains à l'assureur.
|