La finalité d'une opération commerciale est de
générer un bénéfice pour l'entreprise, il est donc
nécessaire de mettre en oeuvre les moyens les mieux adaptés et
les plus sûr qui permettent le recouvrement des créances.
Les instruments de paiement ce sont les outils d'encaissement
simple dont disposent les entreprise pour ce faire payer .Ce sont des modes de
règlement
Traditionnels et peut coûteux qui laissent souvent
l'initiative à l'acheteur et qui représente des risques,
excepté dans le ou le paiement aura été faire
préalablement à l'expédition, hypothèse qui ne
concerne que des transactions faibles envergure.
Section 01 : notion des moyens de paiement
Phase 01 : notion des espèces
numéraire (les pièces et les billets de
banque) :
Pour satisfaire ces besoins, un agent économique doit
pouvoir se procurer les biens ou services qui ne produisent pas lui-même,
donc les espèces numéraires l'instrument pour faciliter les
échanges entre les différents agents économiques.
01 : les espèces numéraires :
Définition:
Les espèces numéraires sont des instruments de
paiement spécialisé accepté de façon
générale par les membres d'une communauté en
règlement d'un achat, d'une prestation ou d'une dette
Les pièces de monnaie :
Définition :
Les pièces de monnaie se sont des moyens de paiement
classiques et simple, généralement se sont les pièces
métalliques ou la monnaie fiduciaire de faible valeur de la faire
l'appoint, les pièces sont fabriquées par la trésorerie
publique généralement.
Les billets de banque :
Définition :
Un billet de banque ou monnaie fiduciaire, c'est un papier
spécial imprimé recto verso par un organisme public, sur lequel
la valeur nominale indiqué et garantie par l'État ,notamment la
banque centrale qui émit la monnaie fiduciaire après de
contrôler la masse monétaire dans l'activité
économique
Les fonctions des espèces numéraires :
01 : les espèces numéraire se sont des
instruments d'échange, ils permettent d'acquérir des biens et
services finaux.
02 : les espèces numéraires se sont des
étalons de mesure permettent d'évaluer la valeur de toute bien ou
service échangeable sur un marché, les espèces
numéraires permettent donc de comparer la valeur des
différents biens économiques, chaque bien et service est donc
évalué par un prix d'échange qui représente la
qualité de monnaie qu'un individus en contrepartie de
l'acquisition1(*) de ce
bien.
03 : les espèces numéraires se sont des
réserves de valeur qui peut être utilisé n'importe quand
dans le temps, elle permettent à son détenteur de conserver un
pouvoir d'achat qui pourra mobiliser au moment de son choix .
02 : notion sur le chèque :
Définition :
C'est un document par lequel le tireur donne l'ordre au
tiré de payer une certaine somme bénéficiaire, bien que ce
soit très rare dans les pays développés
Selon l'article n°474du code du commerce Algérien
« le chèque ne peut être tiré que sur une banque,
une entreprise ou un établissement financière, le services des
chèques postaux, le service des dépôts et consignation, le
trésor public ou recette des finances, les établissements de
crédit municipal ainsi que les caisses de crédit
agricole »
Les intervenants de l'emploi du chèque :
L'emploi du chèque implique l'existence d'un compte et
l'intervention de trois personnes
01 : le tireur :
Émet et signe le titre pour éteindre sa dette
à l'égard du bénéficiaire ou du porteur
02 : le tiré :
C'est la personne qui détient les fonds et qui est dans
l'obligation de payer le montant du chèque, il peut être une
banque ou un organisme assimilé
03 : le bénéficiaire (le porteur) :
C'est le créancier d'une obligation dont le
chèque est destiné à éteindre
*-les conditions de formules de chèque :
Selon l'article n°4722(*) du code de commerce Algérien
« le chèque comprend un certain nombre de montions pour le
faire valoir comme te, ces montions sont :
v La dénomination de chèque
insérée dans le texte même du titre
v L'ordre de paiement
v Le nom du tiré (banque ou autre organisme)
v L'indication du lieu ou le paiement doit être
effectué
v La signature du tireur
-les montions facultatives :
Il est possible de faire figurer sur le chèque
certaines mentions particulières qui sont peu essentielles à la
validité du chèque, ces dernières sont :
La désignation du bénéficiaire :
Le chèque peut être destinée à
v Une personne dénommée, avec ou son clause
(ordre)
v Une personne dénommée, avec la clause (non
à ordre) ou autre clause équivalente
v Au porteur
La clause de domiciliation :
C'est le fait d'indiquer sur le chèque, le nom de la
banque du tiré ou il devra être présenté pour
paiement.
v Le chèque certifié :
Définition :
La certification du chèque est une opération qui
consiste pour une banque à attester de l'existence du montant de
provision d'un chèque émit par le titulaire d'un compte et
à bloquer cette provision au profit du porteur jusqu'à
prescription du chèque.
Un chèque certifié doit contenir la mention
« certifié pour la somme de ... »
Ainsi que la date et le nom de l'Ainsi que la date et le nom
de l'établissement de certification.
La certification peut être faite suite à la
demande du tireur ou de bénéficiaire, elle ne peut être
qu'en cas d'insuffisante de provision
La comptabilisation d'un chèque certifié, la
création du chèque certifié, donne lieu à
l'opération suivante : la banque débite la compte ordinaire
du client et crédite le compte de la banque.
v le chèque barré :
Définition :
Pour limiter les risques de perte ou de vole, le chèque
peut faire l'objet d'une formalité qui est lui spéciale, ce
dernier peut être effectuer par le tireur ou un porteur et ce en
traçant deux barres parallèles au recto du chèque, ce
barrement peut être générale ou spécial.
Le barrement est dit générale lorsqu aucune
mention est porté entre les deux barres Selon l'article 5133(*), du code du commerce
Algérien « un chèque à barrement
générale ne peut être payé par le tiré
qu'à une banque, à un chef de bureaux de chèque postaux ou
un client de tiré ».
Quand au barrement spécial, il peut comporter
être les deux barres
Le nom d'une banque ,et ne peut être payé par
tiré qu'à une banque désignée le barrement
spécial est utilisé pour limité les risques ,car son
porteur ne peut procéder à son encaissement ,qu'en
possédant un compte auprès de l'établissement
désigné .
v le chèque vissé :
Définition :
Un chèque visé c'est un chèque ordinaire
dans lequel la banque se porte garante, lors sa création, de l'existence
de la provision du chèque sur lequel le tiré a
apposé se visa, ce visa indique que la provision
existe à la date de l'établissement de ce visa.
La différance entre le chèque visé et le
chèque certifié :
La seule différance entre les deux chèques,
c'est dans le cas d'un chèque certifié, la provision
correspondante est bloquée et affecté au paiement de ce
chèque jusqu'au terme du délai de présentation, mais
contrairement à la certification le tiré dans le cas d'un
chèque visé, il ne va pas bloquer le montant de la provision au
profit du porteur
v le chèque de banque :
Définition :
C'est un chèque qui émit par une banque soit sur
l'une de ces agences, soit sur une autre banque, le porteur du chèque
pour être assuré de son paiement pendant toute la durée de
validité du chèque.
Phase 02 : la lettre de change et la lettre de
crédit :
01 : la lettre de change :
Définition :
Une lettre de change appelé aussi traite, est un
instrument utilisé habituellement pour effectuer des paiements
commerciaux.
La lettre de change est un instrument de crédit et de
paiement en même temps , matérialisé par un écrit
sur un papier dans sa forme classique ou par un enregistrement
magnétique dans sa formes LCR particulièrement , par le quel un
tireur donne l'ordre à un tiré de payer une certaine somme
à une certaine date soit à lui-même ,soit à un tier
bénéficiaire ,la lettre de change est un effet de commerce qui
doit pour sa validité ,contenir certaines montions dont la
dénomination ,mention facultatives , l'acceptation et la reconnaissement
qui par le tiré de sa qualité de bébiteur
La circulation de la lettre de change :
La lettre de change circuler par voie d'encaissement qui,
selon les cas des transfère la provision ( endossement translatif ),ou
et donnée pour encaissement (endossement de procuration ) ou à
titre de gage (endossement pignoratif) ,elle doit être
présentée au paiement dans la période ouvrable qui suivent
l'échéance à défaut ,le porteur négligent
perd ses recours cambiaires , tous ceux qui ont tiré ,accepté
,endossé,ou avalisé une lettre de change sont garants solidaires
du paiement envers le porteur.
Les utilités de la lettre de change :
On évolué depuis l'origine de la lettre de
change jusqu'à nos jours, trois utilités principales se sont
succédées.
Un instrument de preuve relatif à un contrat de
change :
Les historiens du droit ne sont pas unanimes sur l'utilisation
originaire de la lettre de change, pour certains il s'agissait d'un moyen de
procurer de la monnaie sur une autre place commerciale par un contrat
spécial dénommé un contrat de change, pour d'autre
virement entre banquier ou avis d'encaissement sur un compte bancaire, la
première opinion semble prévaloir qui se que l'appellation
lettre de change est apparue en raison du rôle de ce titre en tant qu'un
instrument de preuve de l'existence d'un contrat de change, le marchand
demandait au banquier de lui procurer le change sur une autre foire
commerciale, pour se faire le banquier remet à se marchand une lettre
destinée à son correspondant, lettre qui prouve l'existence du
contrat de change.
Un instrument de paiement :
La lettre de change est devenu un instrument puisqu'un
commerçant possédant des traites sur une place commerciale peut y
faire des paiements sur la seule remise de la lettre de change, aujourd'hui
elle est concurrencée par d'autre instruments plus simple ce sont les
virements bancaires et les chèques et les cartes de paiement.
Un instrument de paiement :
Il arrive que la lettre de change soit payable
immédiatement c'est-à-dire à une échéance
choisie par le porteur du titre dans l'année de la création du
titre .En pratique ce n'est pas courant, en générale la lettre
de change est payable à une date plus lointaine
,exemple :l'acheteur de marchandises remet au vendeur une traite à
une certaine date ,dans ce délai l'acheteur aura le temps de revendre
les marchandises avant que la traite lui soit présente au paiement pour
l'acheteur débiteur du prix ,c'est l'instrument de crédit
à court terme ,en même temps le vendeur n'est pas obligé
d'attendre le jour du paiement car la traite qu'il détient peuvent lui
remettre de ce procurer immédiatement de l'argent pour cela il remet la
traite à son banquier en contrepartie de quoi le banquier lui remet le
montant stipulé sur la traite diminué d'une commission
intégrant le montant des intérêts pendant la période
de crédit (opération d'escompte de la traite ) l'escompte se
définit comme l'opération par lequel le porteur remet la lettre
de change à une banque qui lui en verse le montant après d
éducation des agios représentant les intérêts des
sommes avancées jusqu'à l'échéance de la traite
généralement la lettre de change est émit puis
transférée dans un objectif précis ,celui de faire en
sorte que le paiement qui devras être
réalisé à l'échéance par le tiré au
profit de l'ultime porteur du titre d'éteindre un rapport juridique
préexistant ( le rapport fondamental) exemple : un
commerçant est bébiteur d'une somme à l'égard de
son banquier (contrat de crédit ) .Or par ailleurs le commerçant
a vendu des marchandises a un acquéreur (débiteur du prix de
vente ) comment pourrait faire le commerçant pour payer sa dette au
banquier le tireur de la lettre de change sera le commerçant ,la banque
sera le porteur et le débiteur du prix sera le tiré la
créance du commerçant sur le débiteur du prix est alors la
provision ,et la créance de la banque est alors la valeur fournie ,par
l'effet de la lettre de change la dette du commerçant d'éteint
lorsque le débiteur du prix en paie le montant à
l'établissement de crédit .
La lettre de crédit :
Définition4(*) :
La lettre de crédit, appelée aussi
accréditif, est une promesse conditionnelle de payer, émise par
une banque à la demande d'un importateur, la banque lui promet de payer
un exportateur sur présentation des documents spécifiés
sur la lettre de crédit, cela réduit le risque de
non-exécution car la banque s'engage à payer contre remise de
documents et non contre livraison effective des marchandises
La relation entre les trois parties est
représentée dans le schéma suivant :
Les parties intervenantes dans une lettre de crédit
Banque émettrice
Bénéficiaire Donneur d'ordre
(Exportateur)
(Importateur)
Source : David Eiteman la gestion
et la finance internationale Édition Pearson Éducation France
page 697.
2(*)
L'importateur et l'exportateur concluent un contrat de vente,
l'importateur demande l'émission d'une lettre de crédit à
sa banque, si cette dernière est satisfaite par la qualité du
crédit du donneur d'ordre, elle émettra Une lettre de
crédit garantissant le paiement de la marchandise qu'elle soit
expédiée en conformité avec les instructions et les
stipulations qui y figurent, la banque peut exiger de l'importateur un
dépôt de garantie ou une autre sûreté et elle
demandera à connaître le type de la transaction,
son montant et la nature des documents.
Par définition, une lettre de crédit est la
promesse, donnée par la banque émettrice, de payer en change des
documents spécifiés qui accompagnent une traite tirée en
contrepartie du crédit, la lettre de crédit n'est pas une
garantie de transaction commerciale, elle est représentative d'un
contrat d'ouverture de crédit, distinct du contrat de vente ou de toute
autre contrat, pour qu'il est un
Véritable contrat d'ouverture de crédit les cinq
éléments suivants doivent être réunis :
v 01 : la lettre de crédit doit motionner une date
d'échéance ou duré de validité
v 02 : la banque émettrice doit être
rétribué par une commission ou toute autre
rémunération analogue, pou l'émission de la lettre de
crédit.
v 03 : le montant de l'engagement de la banque doit
être plafonné.
v 04 : la banque ne être obligé de payer
sur présentation des documents spécifiés et elle ne doit
pas être appelée à trancher un litige en fait ou en droit.
v 05 : le client de la banque doit avoir l'obligation
inconditionnelle de rembourser la banque dans les même conditions lorsque
la banque à payer.
La plupart des lettres de crédit commerciales sont
documentaires, ce qui signifie que des documents doivent accompagner les
lettres de crédit tirées en application des termes de la lettre
de crédit, il comprend habituellement une lettre de transport ou un
connaissement, une facture commerciale et certain des pièces
suivants : facture consulaire, attestation d'assurance, certificat
d'origine etc.... .
Les lettre de crédit son classées comme
suite :
v Révocable ou irrévocable :
Une lettre de crédit irrévocable oblige la
banque émettrice à payer les lettres de changes tirées en
conformité avec l'ouverture de crédit, elle ne peut être ni
révoquée ni modifiée sans l'accord de toutes les parties y
compris le bénéficiaire, une lettre de crédit
révocable peut être révoquée ou amendée
à tout moment avant le paiement, elle sert de moyen de paiement mais non
de garantie de paiement.
v Confirmée ou non confirmée :
Une lettre de crédit émit par une banque peut
être confirmée par une autre,
dans ce cas cette dernière s'engage à payer les lettres de
change tirées en conformité avec l'ouverture de crédit,
une traite non confirmée n'oblige que la banque émettrice, un
exportateur souhaitera probablement que la lettre de crédit d'une banque
étrangère soit confirmée par une banque de son propre
pays, il est inquiet des conditions politiques et économiques locales.
Phase 03 : les différents types de
virement :
Définition du virement :
Un virement est une opération par lequel des fonds
transférés électroniquement d'un compte d'un autre compte,
donc le virement c'est une procédure par lequel l'acheteur donne l'ordre
à son banquier de créditer le compte du vendeur ces comptes ne
sont pas nécessairement des comptes à vue et sont pas
nécessairement tenus dans la même agence ou la même banque,
généralement le virement peut être effectué par
courrier, télex ou par Swift.
v Le virement intra-siège :
Le virement intra-siège (interne à l'agence) se
traduit par le transfert d'une somme déterminée du compte du
donneur d'ordre a celui du bénéficiaire domicilier auprès
de même agence l'opération se réalise par simple jeu
d'écriture en débitant le compte du client
donneur de la somme indiquée, en créditant le compte du client
bénéficiaire
v Le virement inter-siège :
Dans le virement inter-siège (entre deux agences d'une
même banque) le client donneur et le bénéficiaire sont
domiciliés dans des agences différents mais relevant dans la
même banque.
L'agence du donneur d'ordre établit un liaison-siege
reprenant les indications nécessaire (nom du donneur d'ordre et du
bénéficiaire, la somme et le numéro du compte du client)
les écritures sont enregistrées en débitant le compte du
client donneur d'ordre par le crédit du compte liaison-siege par le
crédit du compte de son client bénéficiaire
v Le virement inter-banque
Le virement inter-banque ou virement indirect est
opéré par la banque dans le cas ou le donneur d'ordre et le
bénéficiaire sont domiciliés auprès de deux banques
différentes.
Le transfert de sommes se fera par l'intermédiaire de
la chambre de compensation au niveau de l'institut d'émission :
- le siège du donneur d'ordre après
vérification de l'ordre débite le compte du client et
crédite le compte compensation.
- le siège du bénéficiaire, une fois
qu'il reçoit le virement avec le bordereau du service de la
compensation, passe les écritures en débitant le compte
compensation et en créditant le compte du client
bénéficiaire.
01 : le virement bancaire international :
Définition :
Le virement bancaire international est le transfert d'un
compte à un autre compte, opéré par une banque sur ordre
du débiteur, au profit du créancier, l'ordre peut être
libellé en monnaie nationale où en devise étranger
Le mécanisme d'une opération d'un virement
bancaire international :
Alors de quoi s'agit il exactement ?comment effectuer un
virement bancaire international ?
En premier lieu, il faut qu'un ordre de virement bancaire
international soit émis par la personne qui souhaite transférer
la somme d'argent, des que l'ordre de virement est reçu par la banque,
le banquier traite la demande de virement et exécute l'ordre de virement
(ou mondât) ; pour cela il faut dans un premier temps débiter
le compte de l'émetteur du mandat souhaité, puis dans un second
temps, créditer le compte de destinateur du même mandat
L'ordre de virement bancaire peut se faire de
différents façons : dans le cadre d'un paiement par virement
bancaire sur internent par exemple, le client remplit un formulaire de
virement bancaire en ligne qui directement envoyer à son
établissement bancaire, l'ordre de virement peut également
être donné par téléphone, ou en personne dans une
agence bancaire
Pour que le virement soit accepté par la banque de
l'émettrice, il faut bien entendu que le compte du débiteur
dispose du solde nécessaire pour réaliser le transfert, sinon le
virement bancaire sera refusé, en cas d'erreur pendant le processus de
virement bancaire, montant insuffisant, retard de virement.
Seul le banquier pourra être tenu pour responsable, des
que le destinateur accepte l'avis de virement bancaire international sur son
compte l'opération de virement est définitivement
réalisée .
Importateur
Pays A
Le système bancaire
Transfert des fonds
Exportateur
Pays B
- Les parties intervenantes dans le virement bancaire
international
Source : Établir Par étudient
02 : le virement Swift :
La society for Worldwide interbank Financial Telecominication,
connue sous l'abréviation de Swift, est une société
coopérative de droit belge, basé à la auple près de
Bruxelles, détenue et contrôler par ces adhérents parmi
lesquels se trouvent les plus grosses banques mondiales, fondée en1973,
elle a ouvert un réseau opérationnel de même nom en
1977.
Description :
Fondée en 1973 afin de remédier aux papiers, la
société SWIFT gérait 239 banques réparties dans 15
pays sous formes de coopérative bancaires, elle fournit maintenant des
services de messagerie standardisées de télécompensation
interbancaire et des interfaces à plus de 7800 institutions dans plus de
205pays, pour un montant de transactions journalière total se chiffrant
en trillions de dollars US.
En 2006, son réseau d'adhérents compte plus de
2200 personnes morales, ses principaux clients sont des banques, des
sociétés courtages, des organisations de compensation et des
bourses d'échanges partout dans le monde, Swift transmet plus de
11millions de transactions chaque jour.
- le réseau Swift :
Le réseau Swift est un réseau interbancaire qui
offre une palette de services extrêmement diversifiés :
transferts de compte à compte, opération sur devises ou sur
titres, recouvrement, etc.
Il a été créé en 1977 pour
remplacer le télex, jugé trop lent et pas asser fiable,
créé à l'origine avec un protocole BSC, il migre en 1991
vers le réseau de puis 2004, il utilise un réseau sur IP, Swift
net.
La transmission des informations est chiffrée et les
procédures d'authentification sont très strictes, la
sécurité assurée par des moyens cryptologiques.
L'intérêts du réseau Swift est d'assurer
la non répudiation des échanges : aucun tiers ne peut nier
avoir effectuer une transaction, Swift réalise l'équivalant d'un
acte national sur l'ensemble des transactions effectives et, ce que quelque en
soit
le montant, ceci naturellement afin d'en protéger les
participants, si une banque a payer une autre banque, la banque payeuse exige
la garantie du reçu de ce paiement.
Swift garante et l'archivage de tous les reçus, qui
sont naturellement décryptés au sein des serveurs d'archivage de
Swift.
-les règles de fonctionnement :
Les ordres Swift font l'objet d'une normalisation
poussée afin d'automatiser au maximum leur traitement, et ainsi les
exécutés dans les meilleurs délais, les donnés
classiques d'un virement bancaire coordonnées bancaires de
l'émetteur et de récepteur, un billet de motif et des zones de
service (commission, type de message,..) sont rigoureusement
codifiées.
Déroulement d'un paiement Swift :
Swift a établi des normes strictes concernant le
formatage des messages et leur vérification
Il existe plusieurs formes types, MT100 pour les paiement
simples MT101 pour les (request transfert) MT202 pour les paiement des
couverture, MT400 pour les règlement de rééquilibrage de
trésorerie entre banque, jusqu'aux MT700 concernant les couvertures de
crédit documentaires, il existe pour le paiements normaux et les
paiement urgents
L'envoi d'un message Swift normal :
La banque renseigne dans son informatique les cadres Swift au
travers de champs bien délimités : montant
,devise,bénéficiaire ,banque de couverture ,banque de
règlement ,après validation du message par banque ,le
système Swift va contrôler la confirmité du formatage puis
délivrer un acquit Swift ,ISN (identification sequential number ) ceci
signifie que l'ordre est bien conforme et a été
expédié à la banque destinataire ,cet ISN permet notamment
à l'acheteur en cas de non réception du paiement par
bénéficiaire ,de faire la preuve du paiement .
L'envoi d'un message Swift urgent :
La procédure est identique à celle
décrite ci-dessus, à la différance près que le
message sera prioritaire sur le réseau, de plus en plus de l'ISN le
réseau Swift reverra un accusé de réception dans les 15
minutes, avec notamment un numéro d'enregistrement de l'écriture
au niveau de la première banque destinataire, il s'agit de l'OSN (our
sequential number)
-le prélèvement bancaire :
Définition :
Le prélèvement bancaire c'est une
opération qui permet à la banque, conformément à
vos instruments, de payer vos créanciers en débitant votre
compte, très utile pour régler votre facture sans
délai.
Aussi le prélèvement bancaire, établi
habituellement sous forme de prélèvement automatique, est
transfert de fond répétitif (souvent exercé de
façon périodique mensuelle par exemple) par
l'intermédiaire du system bancaire utilisé surtout au niveau
domestique.
Le payeur a fourni pour cela au bénéficiaire une
autorisation permanente de prélèvement accompagnée de ses
coordonnées bancaires.
Le bénéficiaire transmet à sa banque
cette autorisation qui la transmet à son tour à la banque du
payeur pour qu'elle l'enregistre. 5(*)
Cette opération peut être
considérée comme l'inverse d'un virement automatique, avec par
ailleurs la différance que pour ce dernier la somme virée
périodiquement est fixée à chaque opération par le
bénéficiaire
En pratique :
Un prélèvement suppose pour la banque
émettrice d'utiliser des codes identifiant le compte
bénéficiaire (IBAN) et la banque destinataire (BIC)
normalisée au niveau international.
Section 02 : les avantages et les
inconvénients des moyens de paiement
Phase 01 : les avantages et les
inconvénients des espaces numéraires et
Le chèque
01 : les espèces numéraires :
-les avantages :
Les espèces numéraires permanentent
symétriquement des avantages :
v sa création ne génère pas
d'endettement.
v elles facilitent les transactions entre les agents
économiques.
v les pièces et les billets de banque se sont de
liquidité pour gagner du temps.
v elle peuvent émit pour relancer l'activité si
nécessaire lorsque l'économie est en récession, une
stricte procédure de contrôler est à mettre en place pour
éviter les surchauffes.
v se sont des outils pour évaluer la masse
monétaire dans l'activité économique.
v c'est un moyen pour contrôler l'inflation, donc ce
sont des moyens pour la prise de décision par la banque centrale de
chaque pays.
- les inconvénients :
Les espèces numéraires a quelque
inconvénients :
v elle ne peuvent créer qu'en contrepartie d'un
endettement supplémentaire d'au moins un agent économique public
ou privé.
v son émission est fonction de la conjoncture
économique et un effet amplificateur et non régulateur des
cycles,quand l'économie est déprimée les agents
économiques ne veulent ou ne peuvent pas s'endetter ,les banquiers
prêtent difficilement ,à l'inverse quand l'économie est en
surchauffe qui elles peuvent à terme se révéler
dépressives .
02 : le chèque :
-les avantages du chèque :
v le chèque matérialisé et constitue un
titre de créance qui peut être présenté en cas de
litige.
v il n'est y a pas des frais bancaires.
v il permet a son détenteur de gagner le temps ou lieu
d'utiliser une grande somme des pièces métallique ou des billets
de banque.
v c'est un instrument pour faciliter les transactions entre
les agents économiques
v le paiement par chèque est valable même au
niveau international
v l'utilisation du chèque elle diminue le risque de
vole
Les inconvénients du chèque :
v l'initiative appartient entièrement à
l'acheteur
v le compte il peut être non approvisionné
v le délai d'acheminement du chèque par la oie
postale augmente d'autant le délai de paiement (risque de perte
également)
v le délai de recouvrement peut être long lorsque
le chèque est libellé en devise si la banque tirée est
très éloignée
v la réglementation relative aux chèques n'est
la même dans touts les pays et laisse souvent la possibilité au
tireur de faire opposition à un chèque qu'il a déjà
émis sans faire état de raison exceptionnelle (perte ou de vole)
v l'utilisation du chèque vient de l'évolution
de la technologie car actuellement les terminaux de paiement
électronique ont envahi le marché et payer avec une carte de
crédit et vite devenu à la mode
v l'utilisation du chèque est fortement
déconseillée quelque soit le pays concerné compte tenu des
nombreux risques incertitudes
Phase 02 : les avantages et les inconvénients de
la lettre de change et la lettre de crédit :
-01 : la lettre de change :
- les avantages de lettre de changes :
v elle matérialise une créance qui peut
être négocier (escompter) auprès d'une banque.
v l'exportateur peut être assuré du paiement de
ça créance en demandant l'aval de la banque de l'importateur,
cette garantie bancaire n'est évidemment pas donnée
automatiquement et gratuitement
v la lettre de change peut être transmise par
endossement pour régler une dette
v l'effet est émis à l'initiative du vendeur et
non de l'acheteur ce qui est toujours plus intéressant pour ce premier
v la lettre de change précisément la date de
paiement
v elle élimine le risque de change
v elle au vendeur de bénéficier des avantages du
droit combrières de lieu de domiciliation en cas de problème de
paiement
-les inconvénients de la lettre de change :
v elle ne supprime pas le risque d'impayés
v le délai de l'encaissement peut être long
v le tiré peut refuser une lettre de change
v les frais de timbres et des commissions sont parfois
très élevés
v l'émission d'une traite peut être
accompagnée dans certains pays de mesure légale
particulière (prix, langue.)
-02 : la lettre de crédit :
Les avantages de la lettre de crédit :
v le premier avantage de la lettre de crédit est la
réduction du risque :
L'exportateur vend ces marchandises sur la promesse de
paiement d'une banque plutôt que d'une entreprise commerciale,
l'exportateur et aussi dans
meilleure situation quand aux possibilités de change de
devises produites par la vente car les banques sont mieux placées que
l'importateur pour connaître les conditions de change et la
réglementation
v l'endossement d'une commande à une lettre de
crédit irrévocable facilité l'obtention d'un
préfinancement de l'exportation dans le pays de l'exportateur
v approche sécurisée des relations commerciales
à l'international
v alternative au crédit documentaire pour des relations
commerciales connues et récurrentes
v un engagement limité dans le temps
v simplicité de mise en place et de gestion
v une garantie adaptée pour un courant d'affaires ou
des opérations ponctuelles avec des partenaires connus et
récurrents
-les inconvénients de la lettre de
crédit :
v les commissions facturées par la banque de
l'importateur
v il aussi le risque que la lettre de crédit soit
imputée sur la ligne de crédit ouverte à l'importateur par
sa banque
v le revers de la souplesse rédactionnelle est le
risque d'imprécision qui peut entraîner des difficultés
dans la mise en oeuvre de la lettre de crédit
Phase 03 : les avantages et les inconvénients de
différents types de virement :
01 : le virement :
- les avantages du virement :
v pas de risque de falsification, de perde ou de vole
v le virement est rapide, sûre et peu coûteux
-les inconvénients du virement
v c'est l'acheteur qui garante l'initiative du paiement, ce
dernier peut être lent si le virement est effectué par courrier
v le virement est particulièrement adapté
lorsque le courant d'affaires est régulier et avec des clients d'une
bonne solvabilité
02 : les avantages et les inconvénients du
virement bancaire international :
- les avantages :
v la sécurité du transfert est assurée
grâce à des procédures de contrôle très
sophistique
v ce virement est rapide et ne coûte pas chère
v son utilisation est très facile
v le système en fonctionne en continu et assure une
traçabilité de l'opération
Les coûts dans le virement bancaire
international :
Les frais et les commissions relatifs au virement
international de subdivisent en deux parties, la première concerne les
frais au profit du la banque qui émet le virement, il seront le plus
souvent à charge de l'importateur la deuxième est
réclamé par le banquier qui réceptionne le paiement, cette
deuxième partie est supportée par l'importateur, selon les
arrangements pris entre eux et la notification faite à la banque qui
enverra les fonds
Les coûts se composent principalement d'une commissions
de charge d'une commission d'encaissement, ces deux commissions sont
caractérisés par un tarif dégressif, variant en fonction
du pays, a cela il faut ajouter les frais de transmission par Swift (si
l'entreprise y recourt) qui varient selon la banque le pays de destination et
en fonction de la rapidité demander (ordre normal ou urgent)
03 : les avantages et les inconvénients du
virement Swift :
-les avantages :
v bonne sécurité à la pointe de la
technologie : en introduisant IPS, Swift conserve sa place de leader en
matière de fourniture de service de messagerie financière la plus
sécurité
v option de résilience améliorée :
vous pouvez mettre en oeuvre votre connectivité SWIFT de manière
totalement résiliente, en faisant appel à plusieurs partenaires
réseau
v une rapidité de paiement avec une universalité
v souplesse et simplicité des formalités du
réseau Swift
v peu coûteux : les commissions bancaires
liées au paiement par un virement Swift sont très minimes
Les inconvénients du virement Swift :
v son émission est sur l'initiative de l'acheteur
v avec un risque de change éventuel
Les avantages et les inconvénients du
prélèvement bancaire :
01 : les avantages :
v une rapidité d'exécution de virement
v souplesse et simplicité des formalités
v bonne ambiance commerciale
02 : les inconvénients :
v émission à l'initiative de l'acheteur
v les frais bancaires surtout les commissions bancaires elle
sont parfois très élevés.
v un risque de provision insuffisante.
En fin, et dans le cadre de premier chapitre qui
présente les différents moyens de paiement, les espèces
numéraires jusqu'à les différents types de virement, et
après la définition et la description des avantages et
inconvénients de chaque mode de paiement, le virement en
général il reste le mieux moyen de paiement utilisé dans
les différents transactions, grâce à ces nombreux
avantages surtout la rapidité d'exécution avec la bonne
sécurité et simplicité des formalités.
Il est important de définir la relation entre la banque
et les entreprises dans l'activité économique, pour ce bute, ce
chapitre il présente une brève explication pour qui concerne la
relation entre le secteur bancaire et les différents
sociétés Algériennes.
Dans ce chapitre nous présentons la relation juridique
et financière entre banque - entreprises et les techniques de paiement
appliquées en Algérie et leur risque et leur couverture
Section 1 : la relation juridique et
financière entre la banque et les différent
sociétés
algériennes.
Phase 1 : Notion générale sur la
banque et les différentes sociétés
Algériennes
A- banque :
Le secteur bancaire est un secteur économique qui
regroupe toutes les activités qui se rapportent à la finance, il
comprend particulier le secteur bancaire et celui de l'assurance au point
d'être parfois désigné par secteur bancassurance
Le secteur bancaire regroupe les différentes
activités des établissements de crédit, dont les banques
font partie, ce secteur est présenté dans tous les pays du
monde.
La banque c'est une institution qui joue le rôle de
l'intermédiaire financière entre les agents qui ont un surplus
financière et les agents qui ont un déficit financière, ou
tout simplement la banque c'est une entreprise qui gère les
dépôts et collecte l'épargne des clients, accorde des
prêts offre des services financières.
Les différents types de la banque :
1- La banque centrale :
La banque centrale est une institution chargée
par un pays (ou un ensemble de pays) de joue tout ou partie des trois
rôles suivants :
La création de monnaie de crédit par le
système bancaire
v L'application du la politique
monétaire pour l'activité économique
v Et aussi bon fonctionnement des banques au
niveau de leur solvabilité $
Les caractéristiques d'une banque centrale :
-L'indépendance légale et réelle
-La crédibilité
-Banque d'État
-La banque des banques
2- Les banques d'affaires :
Les banques d'affaires se sont des banques des capitaux
à long terme spécialisé dans le financement d'entreprise.
Ainsi que les banques d'affaires ne peuvent plus
posséder de capitaux à court terme, elle permet et
gèrent des participations des entreprises existantes ou qui se
créent et accordent des crédits à long terme sur la base
de leurs fonds propres ou d'autres ressources à long terme, elles sont
soumises à la même réglementation que la banque des
dépôts (court terme) ou banque de détail.
3- Les banques de dépôts :
Les banques de dépôts ce sont les banques
qui reçoivent et gèrent les dépôts d'argents
(Codevi, compte d'épargne, compte courant).
4- La banque de détail :
La banque de détail c'est une banque qui exerce une
activité de crédit et offre des produits de placement
auprès des clientèles individuelles, particulier professions
libérales, entreprises des petites taille (commerçant ,artisans )
ou de taille moyenne (PME ,PMI) collectivité locales et association par
opposition aux banques travaillant auprès des grandes entreprises au
contrats des autres banques et sur marché financière , les
banques de détail se distinguent des banques d'investissement ,des
banques d'affaires ou encor des banques des dépôts .
Caractéristiques d'une banque de détail :
Une banque de détail distribue une gamme de produits ou
de services son, produits sont fortement réglementés par les
pouvoir public.
La banque de détail assure le vente des produits et
services qui sont souvent conçut et réalisés par des
structures spécialisées comme les compagnes d'assurance ou les
sociétés de gestion d'actifs financières contre de
traitement des « flux » les moyens de paiement.
Son organisation varie en fonction de sa forme juridique, SPA
ou multi liste
5- La banque d'investissement :
Une banque d'investissement c'est une société ou
une entité qui rassemble des activités de conseil
d'intermédiation et d'exécution ayant trait aux opérations
dite de haute de bilan
6- Les banques commerciales en Algérie :
6-1 La banque BADR :
La Banque de l'Agriculture et du Développement Rural
est une institution financière nationale créée par
décret n°82-106 le 13 mars 1982.
La BADR est une société par actions au capital
social de 2.200.000.000 DA, chargée de fournir aux entreprises publiques
économiques conseils et assistance dans l'utilisation et la gestion des
moyens de paiement mis à leur disposition, et ce, dans le respect du
secret bancaire.
La BADR est une banque publique qui a pour mission le
développement du secteur agricole et la promotion du monde rural.
6-2 La banque BDL :
La Banque de Développement Local par abréviation
BDL est une banque publique dotée d'un capital social 13 390 millions de
dinars.
Une Banque de proximité avec un réseau de 143
agences judicieusement implantées sur tout le territoire national,
traitant de toutes les opérations bancaires. -La BANQUE DE
DEVELOPPEMENT LOCAL se distingue également par une activité dont
elle a l'exclusivité, le Prêt sur gages lequel elle a
dédié six agences spécialisées.
La BANQUE DE DEVELOPPEMENT LOCAL est d'abord la Banque des
PME/PMI et du Commerce dans sa conception la plus large et ensuite la Banque
des professions libérales, des particuliers et des ménages.
Elle a pour ambition de participer activement au
développement de l'économie nationale et en particulier à
la relance des investissements à l'endroit des PME/PMI tous secteurs
confondus et à la satisfaction des besoins de financement des
particuliers en participant à tous les dispositifs mis en place par les
pouvoirs publics (micro-crédits, Ansej, Cnac, Angem).
-La BANQUE DE DEVELOPPEMENT LOCAL est un acteur majeur dans le
financement de l'habitat par un accompagnement des promoteurs, mais
également des acquéreurs de logements.
6-3 La banque BEA :
La Banque Extérieure d'Algérie fut
créée le 1er octobre 1967 par ordonnance n° 67.204, sous la
forme d'une société nationale avec un capital de départ de
24 millions de dinars, constitué par une dotation entièrement
souscrite par l'état en reprise des activités du Crédit
Lyonnais. Le capital de notre banque n'a cessé de croître
depuis cette date passant de 12 milliards de Da en 2000 à 24,5 milliards
de Da en septembre 2001.
7- Le fonctionnement de la banque :
7-1 Services offerts aux particuliers Financement :
Les banques permettent aux particuliers de financer leur
projet en leur octroyant des prêts soit immobilier soit à la
consommation. Cette distinction dépend à la fois de l'objet (du
bien financé), du montant et de la durée. Dans tous les cas,
en France, la loi protège le consommateur (loi Scrivener) en obligeant
la banque à faire figurer des mentions légales (le TEG, le
coût global du crédit, l'assurance...) et en lui laissant un
délai de rétractation. Dans d'autres cas, le but du prêt
n'est pas directement de financer un objet mais plutôt des besoins de
trésorerie. Le prêt prend alors très souvent la forme d'un
crédit revolving cas des découverts uniquement et non des
crédits avec prise ferme.
7-2 Épargne :
Les clients peuvent placer leurs liquidités et
économies sur différents comptes et plans notamment en
France :
- le compte courant traditionnellement appelé «
comptes chèques », qui sert de pivot aux mouvements de fonds du
client.
- une variété de comptes d'épargne et
plans d'épargne.
- des comptes-titres permettant d'effectuer les
opérations de bourse, et réceptacles également des fonds
de placement et SICAV.
- des formules d'Assurance-vie dont certaines permettant la
capitalisation au même titre qu'un plan d'épargne.
7-3 Moyens de paiement :
La banque délivre des moyens de paiement (voir moyen de
paiement) à ses clients (et par ailleurs encaisse ceux reçus par
ses clients) :
- versements et retraits d"espèces à ses
guichets. - carnets de chèques - cartes de paiement
- devises
étrangères
Elle peut aussi effectuer et recevoir des virements, soit
isolés, soit périodiques (ex. de ces derniers : domiciliation du
salaire, paiement d'électricité...).
7-4 Services divers :
Elle offre enfin des services divers comme l'accès
à des coffres, la souscription et la conservation de titres, le passage
d'ordres de bourse, etc. Elle commercialise aussi des contrats d'assurance, les
deux métiers étant de plus en plus proches.
7-5 Services aux entreprises : Beaucoup de services
offerts aux entreprises sont similaires à ceux offerts aux particuliers,
tels que les financements, les services de paiement et de placement mais avec
des différences de montants, de nombre d'opérations et de
complexité (opérations internationales ou engineering financier
par exemple).
B -Les différents types des
sociétés :
« La société est instituée par
deux ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat d'affecter à
une entreprise commune des biens ou leur industrie en vue de partager le
bénéfice ou de profiter de l'économie qui pourra en
résulter. Elle peut être instituée, dans les cas
prévus par la loi, par l'acte de volonté d'une seule personne.
Les associés s'engagent à contribuer aux pertes »
Une société :
Le contrat de société relève du droit
civil, comme l'ensemble des contrats, l'article 416 du code civil
Algérien donne sa définition « La société
est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes s'obligent à
contribuer à une entreprise d'ordre pécuniaire, par la prestation
d apports en nature ou en numéraire, en vue de se partager les
bénéfices et de supporter les pertes»6(*)
La société individuelle :
Une entreprise individuelle est une entreprise qui n'a qu'un
seul dirigeant et surtout, qui n'a pas de personnalité morale, bien
qu'elle soit inscrite au répertoire des métiers et/ou au registre
du commerce et des sociétés. Ce n'est pas une
société (à la différence de l'EURL, de l'EARL ou de
la SASU). Il n'y a juridiquement et fiscalement pas de séparation entre
le patrimoine de l'entreprise individuelle et celui de l'entrepreneur
lui-même (on parle d'entrepreneur Individuel). La
responsabilité de l'entrepreneur individuel est donc illimitée
face aux créanciers
La société à la responsabilité
limitée S.A.R.L :
Une société à responsabilité
limitée est une société commerciale groupant des
associés qui n'ont pas les qualités de commerçant et qui
ne sont responsable que sur leur apport.7(*)
Donc, c'est la société de personne morale qui
seule est commerçante (les articles 34 à 69 la loi
n°66-537 du 24 juillet 1966)
En effet, la S.A.R.L est une petite société
commerciale la plus répondue en France comme en Algérie,
grâce à la sécurité juridique qu elle offre aux
associés qui ne sont responsables des dettes sociales qu'à
concurrence du montant de leur apport ce qui caractérise cette forme de
société c'est sa simplicité, son faible capital et une
responsabilité atténué.
Le capital social de la S.A.R.L ne peut être
inférieur à 100 000 DA il est divisé en parts
sociales d égale valeur nominal de 1000 DA au moins « Art
566 ».
La société par action :
Une société par action est une
société dont le capital est donné lieu à
l'émission de titre de propriété appelés actions,
souscrites par des investisseurs et épargnants appelés
actionnaires, chaque actionnaire est porteur d'au moins d'une action, c'est une
société dont le capital est divisé en parts ou
actions anonymes détenues par des actionnaires, il sont
propriétaires d'une partie du l'entreprise et espèrent en tirer
un profit.
La société en nom collectif :
La société en nom collectif est une forme
juridique Algérienne ,la société en nom collectif (SNC)est
une personne moral qui possède le statut de commerçant la SNC est
une société que l'on ne rencontre pas souvent ,victime du
succès de la SARL et de la SA pourtant elle souscrite un
intérêt pour qui sait s'en venir généralement on
retrouve cette forme de société pour les activité
commerciales par les membres d'une même famille de se préserver de
la participation sociale d'un tiers ,ou pour les montages juridiques ce
complexes, au niveau des groupes de la société qui
désirent une holding (société de portefeuille,
société de gestion, ou société mère)
La société anonyme :
La société anonyme est la société
dont le capital est divisé en action et qui est constituée entre
des associés qui ne supportent les pertes qu'à concurrence de
leurs apports.
Le nombre des associés ne peut être
inférieur à sept.
Phase 2 : les réformes bancaires :
Avant la mise en oeuvre des réformes, le secteur
bancaire algérien était constitué, outre la Banque
centrale, de cinq banques publiques issues de la nationalisation des banques
françaises en 1986, d'une banque d'investissement et d'une caisse
d'épargne. Les banques étaient spécialisées par
secteur d'activité et développaient des instruments financiers
favorisant la mise en oeuvre des orientations de l'État
La Banque Centrale d'Algérie fut créée
par la loi numéro 62-144 votée par l'Assemblée
constituante le 13 Décembre 1962, portant création et fixant les
statuts de la Banque Centrale.
Des aménagements furent apportés au cours des
années 70 et le début des années 80. La réforme du
système financier, tant dans son mode de gestion que dans ses
attributions, devenait néanmoins impérative.
La loi n° 86-12 du 19 Août 1986.8(*):
La loi n° 86-12 du 19 Août 1986 portant
régime des banques marque l'amorce de la refonte du système
bancaire algérien.
C'est ainsi que la Banque Centrale recouvre des
prérogatives en matière de définition et d'application de
la politique monétaire et de crédit, en même temps
qu'étaient revus ses rapports avec le Trésor Public.
Ces aménagements se sont toutefois avérés
peu adaptés au nouveau contexte socio-économique marqué
par de profondes réformes.
La loi n° 90-10 du 14 Avril 19909(*) :
La loi n° 90-10 du 14 Avril 1990 modifiée et
complétée relative à la monnaie et au crédit allait
redéfinir complètement la configuration du système
bancaire
Algérien.
La loi confère ainsi une large autonomie, tant
organique que fonctionnelle à la Banque Centrale, désormais
dénommée Banque d'Algérie.
La direction, l'administration et la surveillance de la Banque
sont assurées respectivement par le Gouverneur, le Conseil
d'administration, présidé par le Gouverneur et par deux censeurs.
Le Conseil d'administration est composé de trois Vice-Gouverneurs et de
trois hautes fonctionnaires désignés en raison de leurs
compétences en matière économique et financière.
Le Gouverneur est nommé par décret
présidentiel. Les trois Vice-Gouverneurs sont nommés dans les
mêmes conditions. Les autres membres du Conseil d'administration sont
nommés par décret exécutif.
Les censeurs sont nommés par décret
présidentiel, sur proposition du Ministre chargé des finances.
Le Conseil d'administration, jouit des prérogatives
classiques reconnues à un organe de ce type.
Rôle et Missions :
La Banque d'Algérie a pour mission de maintenir dans le
domaine de la monnaie, du crédit et des changes, les conditions les plus
favorables à un développement ordonné de
l'économie.
La Banque d'Algérie établit les conditions
générales dans lesquelles les banques et les
établissements financiers algériens et étrangers peuvent
être autorisés à se constituer en Algérie et
à y opérer.
Elle établit, en outre, les conditions dans lesquelles
cette autorisation peut être modifiée ou retirée.
La Banque d'Algérie détermine toutes les normes
que chaque banque doit Respecter en permanence, notamment celles
concernant :
· Les ratios de
gestion bancaire
· Les ratios de
liquidités
· L'usage des
fonds propres - risques en général
La loi n°88-04 du 12 janvier 1988 :
Vu la loi n°88-04 du 12 janvier 1988 modifiant et
complète l'ordonnance n°75-59 du 26
septembre 1975 portant code de commerce et fixant les règles
particulières applicables aux entreprises publiques économiques
Nouveau programme pour les PME en Algérie 2(*)
Mustapha Benbada, ministre de la Petite et Moyenne Entreprise
et de l'Artisanat, a lancé à partir du siège de l'agence
nationale de promotion des PME (26/02/2007) un nouveau programme national de
mise à niveau.
Ce programme procède de la volonté du
gouvernement algérienne de réunir les conditions de
l'amélioration de la compétitivité de l'économie
nationale. Il y va du défi, argumentera-t-il, de se hisser à la
hauteur des enjeux imposés par l'accord d'association et la prochaine
adhésion à l'OMC.
Le nouveau plan est adossé aux résultats
engrangés par la mise en oeuvre du programme MEDA/PME duquel 700
entreprises ont bénéficié (statistiques
arrêtées à fin janvier 2007). Le détail du nouveau
projet consiste, selon le ministre, en la prise en charge des
préoccupations réelles de PME, à fort potentiel et de
moins de 20 salariés. Soit 97% du tissu global des PME. Il charrie des
objectifs économiques spécifiques fondés sur
l'émergence d'un environnement compétitif, la promotion de
compétences par des programmes de formation, l'amélioration du
financement et capacité d'adaptation et de maîtrise par les PME
aux évolutions technologiques et les marchés internationaux.
Il semble que le nouveau programme est décidé en
partie pour répondre à la nouvelle réalité
dictée par l'accord d'association avec l'UE qui prévoit pour 2007
la libéralisation de 230 produits en vertu du
démantèlement des barrières tarifaires. Cette perspective
faite peser le risque d'une disparition pour quelques activités
d'où l'urgence à améliorer la qualité de la
production.
Ce faisant, les PME pourront avoir accès à des
financements à taux bonifié , les taux appliqués
jusque-là ne sont pas suffisamment attractifs et inhibent en quelque
sorte l'essor des PME. Il indiquera que les banques ont accordé un
montant de 1.800 milliards de dinars dont 54,3% sont allés au secteur
privé.
Le ministre a annoncé, d'autre part, que dans le cadre
du débat sur la stratégie industrielle dont les assises
nationales s'ouvrent aujourd'hui au Palais des nations à Alger, il a
prôné l'idée de création d'une haute instance pour
la promotion des petites et moyennes entreprises. Cela peut prendre la forme
d'un haut conseil consultatif pour la promotion des PME, qui aura pour mission
de représenter tous les autres secteurs.
Cette instance devant assurer un meilleur encadrement,
notamment du volet mise à niveau des entreprises économiques qui
ont un dénominateur commun à tous les ministères. Tout
comme elle concourra à mettre un terme aux chevauchements des
prérogatives existants entre la PME et l'industrie.
Phase 03 : la relation juridique et financière
entre la banque et les
entreprises
1- Le financement :
Le financement est l'opération qui consiste à
obtenir des ressources monétaires nécessaires à la
réalisation d'un projet (lever des fonds).
Le financement permet notamment :
-Pour les particuliers : achat ou construction
immobilière et autres besoins privés d'investissement ou de
consommation
-Pour les entreprises et professionnels : création
ou achat d'entreprise investissement productif ou commercial, besoins
d'exploitation
-Pour les autres collectivités et institutions :
dépenses de fonctionnement et d'investissement d'une collectivité
publique, d'un organisme social, ...
La finance d'entreprise
La finance d'entreprise a pour objet d'optimiser la
rentabilité
des apports des apporteurs de capitaux et assurer la
solvabilité
et la
liquidité
de la
trésorerie de
l'entreprise. Elle est donc amenée à gérer les outils
financiers
La finance d'entreprise peut avoir pour objectif
d'améliorer l'image de l'entreprise en termes d'endettement afin de
réaliser des investissements nécessitant des apports
extérieurs sur le court terme. La finance d'entreprise sera donc
sensible à l'amélioration de l'
EBE, mais aussi la modification
de la structure juridique, des garanties offertes, de la taille de l'entreprise
et sa rentabilité, ainsi que le montant des capitaux propres.
Les besoins de financement
des entreprises
À long terme
Concernant le gain : Le
choix
d'investissement en termes de rentabilité, c'est-à-dire
l'identification des opportunités d'
investissement
susceptibles de
créer de
la valeur ; Le service financier de l'entreprise donne certains
indicateurs pour permettre de faire des choix quant au changement de
périmètre de l'entreprise.
Concernant le risque : Le financement des
investissements
retenus, à partir des
capitaux propres,
des
emprunts ou de l'
autofinancement. Le
service financier participe à la
stratégie
d'entreprise, mais surtout pour donner un point de vue relatif au niveau de
dépendance en capitaux extérieurs de l'entreprise.
À court terme
- Concernant le gain : Les entreprises doivent veiller
à optimiser la rentabilité de leurs
placements à court
terme.
- Concernant le risque : Les entreprises doivent veiller
de près à leur
trésorerie,
notamment pour faire face aux échéances de paiement,
éviter les
découverts.
Elles doivent gérer leur cycle d'
exploitation,
c'est-à-dire surveiller le niveau de leurs
stocks, de leurs
créances
clients et de leurs
dettes d'exploitation.
L entreprise a besoin de capitaux pour
financer
A moyen a long terme
à court terme
Son exploitation
Ses investissements
Qui lui permettent de
pour assurer son activité
Journalière : payer ses
Fournisseur ; impôts...
Produire
Mieux
Produire plus
Continuer à produire
Amortissement investissement
investissement de
De capacité productivité
Etablir par L'étudient, Les besoins de
financement des entreprises
Les techniques de financement pour l'entreprise :
Toutes les entreprises cherchant à optimiser leurs
moyens de financement sont confrontées à une multitude de
techniques et de supports de paiement et de financement.
Les clients sont généralement des entreprises
cherchant à financer un cycle approvisionnement, stockage, vente ou des
sociétés travaillant sur les moyens de paiement à utiliser
pour les aider dans leur développement commercial
Les différentes techniques de financement disponibles
pour l'entreprise
1- Le découvert bancaire :
Crédit autorisé par une banque à son
client qui peut dépasser pendant une période donnée et
dans une limite déterminée les disponibilités de son
compte.
Avantage Crédit souple accordé rapidement par
le banquier, l'entreprise ne supporte les frais financiers du crédit que
pendant l'utilisation du découvert.
Inconvénient Crédit que le banquier
accorde très rarement pour les entreprises de création
récente, il attend généralement le premier bilan pour
prendre une décision. C'est un crédit plafonné, la ligne
de découvert ne doit pas être dépassée. C'est
également un crédit que le banquier peut supprimer à tout
moment de façon unilatérale.
2- L'escompte :
L'escompte permet à une entreprise qui détient
un effet de commerce de mobiliser sa créance, c'est à dire
d'obtenir tout de suite les fonds en échange de l'effet de commerce.
L'entreprise, par l'opération d'escompte, transforme sa
créance en argent disponible. L'escompte est un des moyens courant pour
mobiliser des effets de commerce.
Le taux d'escompte est d'ailleurs fixé par les banques
centrales des différents pays en fonction de la politique
monétaire qu'ils Souhaitent conduire.
Avantage Crédit souple qui peut être mis
en place rapidement par le banquier. Une banque peut prendre à
l'escompte un effet de commerce qui se trouve très proche de son
échéance, elle escompte alors un effet de commerce dit
brûlant. Inconvénient Le plafond d'escompte est le
plafond déterminé par la banque que l'entreprise ne peut pas
dépasser.
La banque garde la possibilité de refuser d'escompter
un effet de commerce si elle considère que les effets remis sont de
mauvaise qualité, c'est à dire que le tiré, le client de
l'entreprise, n'offre pas toutes les garanties requises.
La banque doit aussi s'assurer de la licéité de
l'effet à escompter afin notamment d'éviter les opérations
d'escompte d'effets de complaisance ne correspondant à aucune
prestation.
3- La Dailly
La loi Dailly du 2 janvier 1981, dite loi Dailly,
du nom du sénateur auteur de la proposition de loi, a pour objectif de
faciliter le crédit aux entreprises.
L'idée de la loi Dailly est issue de
l'analyse du mécanisme de la lettre de change. La transmission d'une
lettre de change réalise une cession de créance qui investie
le cessionnaire d'un droit direct contre le débiteur
Avantage Le bordereau Dailly permet de
regrouper sur un même document plusieurs créances. La loi
Dailly permet également au banquier qui mobilise les créances de
ses clients nées sur l'étranger et répertoriées sur
le bordereau Dailly d'assurer le transfert à son profit des
créances ainsi mobilisées et de se protéger contre un
impayé éventuel.
La sécurité du banquier est
assurée, en contrepartie du crédit de mobilisation qui lui sera
consenti par son banquier, l'exportateur peut céder ses créances
à l'exportation au profit de ce dernier par simple remise d'un
bordereau Dailly répertoriant ces créances.
La cession Dailly sera opposable aux tiers,
notamment aux créanciers de l'exportateur en cas de redressement ou de
liquidation judiciaires.
Inconvénient Les créances
remises en Dailly ne sont pas garanties en assurance crédit et pourront
être débitées par le banquier en cas de non paiement par le
client.
4- La MCNE
Mobilisation de Créance Née sur
l'Étranger, escompte pouvant être obtenu auprès d'une
banque dès la remise de la marchandise à la douane.
Avantage
La MCNE : permet de financer les créances export
de l'entreprise.
Inconvénient La MCNE permet de financer des
créances export sur les pays de l'OCDE, rarement sur d'autres pays.
5- L'assurance crédit avec délégation au
profit de la banque
Technique par laquelle une entreprise couvre ses ventes sur
des clients. L'assurance-crédit va garantir des créances à
hauteur d'un certain encours et les indemnisera en cas de défaillance du
client.
La délégation à la banque de l'assurance
crédit va permettre au banquier de financer les créances de
l'entreprise à hauteur de la garantie accordée sur chaque client
par l'assureur crédit.
Avantage Le banquier peut financer les
créances de l'entreprise plus facilement car il a plus de
visibilité sur les créances.
La garantie qu'apporte l'assureur crédit permet
d'augmenter les concours bancaires de l'entreprise.
Inconvénient Le banquier garde la
possibilité de refuser de financer des créances en fonction de
ses propres critères d'appréciation.
6- L'affacturage
Technique de gestion financière par laquelle une
société financière, le factor, gère, dans le cadre
d'un contrat, le poste clients d'une entreprise en achetant ses factures, en
recouvrant ses créances et en garantissant les créances sur ses
débiteurs. Cette technique permet aux entreprises d'améliorer
leur trésorerie et de réduire leurs frais de gestion des comptes
clients. Ce service est rémunéré par une commission sur le
montant des factures.
Avantage Grande souplesse d'utilisation car le
financement n'est pas plafonné par une ligne de financement
déterminée à l'avance. La seule limite de financement est
la limite de garantie qui est accordée sur un client.
Possibilité de financer des entreprises en
création sans attendre leur premier bilan. L'affacturage permet de
financer, outre les créances domestiques, également les
créances export de l'entreprise.
Inconvénient L'entreprise s'engage sur un
an avec un minimum annuel de commission d'affacturage à régler,
bien que certains contrats d'affacturage soient désormais sans
engagement annuel avec un préavis de résiliation de trois
mois.
Le traitement comptable :
l'investissement financé par emprunt charge le haut du
bilan (immobilisation 100 à l'actif et emprunt 70-90 au passif par
exemple) ce qui diminue le fonds de roulement et dégrade le ratio
capitaux propres/endettement. La même opération
réalisée en crédit bail ou en location n'apparaît
pas au bilan, Au compte de résultat, l'intégralité des
loyers de crédit bail ou de location est enregistrée en «
autres charges externes » en amont du résultat d'exploitation.
Pour le crédit classique, la dotation aux
amortissements est séparée des charges financières.
L'incidence sur le résultat net est dans ce cas fonction de la politique
d'amortissement. Cela dit, le retraitement des comptes par les analystes
risques des banques, aidés par l'instauration des normes IFRS,
réduit nettement ces différences de traitement comptable
2- Les commissions bancaires :
Les «commissions bancaires» sont des frais que les
établissements financiers ou les banques prélèvent sur les
comptes de leurs clients dans le cadre de leurs opérations de gestion.
Généralement, une banque prélève un ensemble de
commissions classées en deux catégories : d'une part, les
commissions traditionnelles que sont-les :
«Commissions sur opérations» et les
«commissions de compte» et d'autre part les commissions plus
récentes telles que la «commission globale», Il convient
d'effectuer une distinction entre :
D'une part, les commissions proprement dites, correspondant
à la rémunération d'un service autre que celui de
prête d'argent .ces commissions sont soumises à la T.V.A (le cas
échéant sur option) les entreprises seront donc vigilantes
pour la récupération de cette taxe ces commissions
étant la plupart du temps comptabilisées hors du journal
d'achat .ces commissions sont reprises en comptabilité dans des comptes
d'autres services extérieurs (dans des sous comptes du 627-frais
bancaires)
D'autres part, les commissions assimilées à des
intérêts, car se rapportant à des sommes empruntées
et calculées en fonction de la durées et du montant de la
créance restant à rembourser .les commissions
assimilées à des intérêts bénéficiant
d'une exonération et ne sont pas soumises à la TVA.
Ces commissions sont reprises en comptabilité dans les
comptes de charges financières (66)
On distinguera les commissions suivantes :
1-Commissions rémunérant une prestation de
service indépendante de tout concours ou engagement pris ou
reçu :
a- La mise à la disposition de moyens de
paiement : facturation des chèques, des cartes bancaires, des
virements, des encaissements de traites (commissions dite
« commission d'encaissement d'effet »
b- La réalisation d'opération sur titres pour
le compte de tiers : frais d'achats ou de vente de titres, frais
d'encaissement de coupons
c- Des prestations de conseil ou d'assistance en
matière financière (activité connexes) : gestion de
trésorerie, ingénierie financière
d- Des prestations des activités annexes : mise
à la disposition de services ou de programme informatique
2- Commissions rémunérant une prestation de
services liée à un concours ou à un engagement pris ou
reçu :
a- Des frais de dossier : constitution d'un dossier de
crédit par exemple
b- Des frais de tenue du compte : cette commission
souvent appelée commission de compte, ou commission de mouvement de
compte est calculée sur l'ensemble des mouvements débiteurs
3- Commission rémunérant un risque
afférent à des capitaux effectivement empruntés ou
prêtés :
a- Des frais d'endos : commissions d'endos sur effet
de commerce remis à l'escompte
b- Des frais relatifs au découvert
accordé : commission du plus fort découvert, calculé
sur le plus fort découvert de chaque mois ou chaque trimestre.
4- commissions rémunérant un risque ne portant
pas sur des capitaux effectivement empruntés ou des
prêtés :
a- Les cautions donnés : commissions de caution
b- Les garanties données : garantie
d'achèvement de travaux
3- Les contrats
Le contrat est un accord de volonté qui lie
deux ou plusieurs personnes et qui précise les droits et obligations des
différentes parties.3(*)
Le contrat de vente est un contrat par lequel la
propriété d'un bien meuble ou immeuble est
transféré d'une personne à une autre, moyennant le
paiement d'un prix.
3.1- la négociation du contrat :
Lorsque vous vendez à l'international, plusieurs
situations se présentent :
1- Vous vendez directement à un prospect
rencontré lors d'un salon professionnel par exemple.
2- Vous répondez à un appel d'offre émis
par une entreprise privée ou un organisme public.
3- Vous vendez à un distributeur importateur local.
Dans tous les cas, une préparation rigoureuse doit
avoir lieu, l'offre commerciale doit comporter un certain nombre de rubriques
qui ont pour objet d'indiquer quelles sont les conditions de vente et les
obligations des parties (à savoir le vendeur et l'acheteur). L'offre
commerciale bien détaillée suivie d'une acceptation par le client
devient alors un contrat de vente international.
La technicité et la spécificité de
certains produits conduit les parties à négocier des contrats qui
seront rédigés sur mesure. Négocier un contrat doit
permettre de fixer en partie son propre environnement contractuel,
particulièrement en matière de garanties. Outre les clauses de
base (livraison, paiement, garanties), trois points sont essentiels.
- Ce qu'il faut savoir ; Si le contrat est à
durée déterminée, il se termine à la date qui y a
été fixée. Les parties peuvent prévoir une tacite
reconduction qui aura pour effet de maintenir les relations contractuelles
après cette date d'échéance sans avoir à effectuer
de démarche.
Mais le contrat peut être résilié (il
n'existera plus dans l'avenir) ou même parfois résolu, si l'une
des deux parties n'a pas exécuté ses obligations. L'article
(119...123) du code civil4(*) permet à la partie envers laquelle
l'engagement n'a pas été respecté de demander à un
tribunal la résolution du contrat avec l'allocation de
dommages-intérêts, dont le montant correspond au préjudice
qu'elle a subi, ou de forcer l'autre partie à exécuter ses
obligations. Pour éviter dans un tel cas de recourir à un
tribunal, il faut insérer dans le contrat une clause résolutoire,
qui permettra de mettre fin au contrat en cas d'inexécution du contrat.
Pour avoir cet effet, il faut que la clause précise qu'en cas de
manquements aux obligations définies dans le contrat, celui-ci sera
résolu de plein droit. Certains contrats peuvent prévoir qu'une
mise en demeure sera nécessaire.
Il est possible d'insérer dans le contrat une clause
pénale qui prévoit en quelque sorte des
dommages-intérêts contractuels et forfaitaires qui devront
être automatiquement versés par la partie qui n'exécute pas
ses obligations.
3.3 - Le contrat de vente à l'international
Pour exporter, il faut élaborer un contrat
de vente international particulièrement détaillé, remplir
des documents pour la douane (déclaration d'échanges de biens ou
document administratif unique), et vous mettre en relation avec des
transitaires ; Pour toute vente, il importe de présenter des
conditions précises afin d'éviter un éventuel litige
ultérieur, les risques pour des opérations qui vont se
dérouler à des milliers de kilomètres à
l'entreprise (langues étrangères, systèmes juridiques
différents).
3.4 - Les clauses du contrat de vente international
Il existe une grande variété de
contrats, qui se caractérisent en fonction de la nature de la
transaction (marchandises, fourniture des biens, prestations de services)
Les principales clauses contractuelles :
3.4.1 - Les clauses relatives à la formation du
contrat :
a- Les cocontractants : raison sociale, statut, adresse,
signataire pouvant engager la société.
b- La date d'entrée en vigueur : elle peut être
liée à l'obtention d'une autorisation douanière (licence
d'importation ou d'exportation), au paiement d'un acompte,...
c- La durée de validité : il convient de fixer
la date de validité du contrat ou bien le point de départ et la
durée.
d- Conseil pour les fournitures complexes : Il convient de
définir très précisément dans un planning, si
l'objet du contrat l'exige, comprendre des clés de paiement et
également des pénalités de retard ou des bonus.
3.4.2- Les clauses technico-commerciales :
a) Les clauses relatives à la chose vendue :
- La désignation du produit: une
référence codée ne peut suffire, détailler :
désignation commerciale, description, nomenclature douanière des
produits (code SH), origine, etc.
- La quantité : si produit dissociable : nombre,
dimensions, volume, poids...
b) Les clauses relatives à la livraison :
- L'Incoterm : bien préciser les Incoterms de
référence et le lieu convenu.
-Les conditions d'expédition : le mode de transport;
emballage, étiquetage, conditionnement, marquage.
- Les délais de livraison : à indiquer en
fonction de la date où le contrat de vente est signé par les deux
parties, l'acheteur peut demander des pénalités de retard en cas
de non respect des délais.
c) Les clauses relatives à la réception :
- Détailler la procédure qui permettra la sortie
du contrat après une série d'essais et de vérifications
dont les résultats jugés satisfaisants donneront lieu à
l'émission d'un certificat.
d) Les clauses relatives à la garantie et à la
responsabilité du vendeur :
- Le service après-vente : elles précisent la
mise en service du matériel, les conditions de service
après-vente, la responsabilité pour produits défectueux
À l'international, l'éloignement
géographique ne permet pas toujours le retour des marchandises
défectueuses sous garantie, notamment lorsque les frais de transport
s'avèrent supérieurs au prix de la marchandise. Ainsi, il est
possible de négocier, en lieu et place d'une procédure de retour,
un pourcentage de remise qui correspondrait au taux moyen de marchandises
défectueuses.
e) Les clauses relatives à la formation du
personnel :
-Conditions de formation du personnel du client a la
connaissance des équipements, à leur entretien et à leur
exploitation, dans la période voulue du contrat et pendant une
durée définie, nombre de personnes formées, ...
Les clauses relatives aux modifications et adjonctions de
travaux Le client peut se réserver le droit de demander des
travaux complémentaires, ou au contraire des réductions de sa
commande. De telles clauses étant susceptibles de modifier
l'étendue des prestations et des fournitures, il faut prévoir
leurs conséquences sur les coûts et les délais :
- types de modifications qui peuvent être
demandées par le client
- partie des conséquences de ces modifications prises
en charge par le client (modifications sur les autres éléments du
contrat et sa durée...)
1.3.3- Les clauses financières :
Les clauses relatives au prix et aux conditions de
paiement :
- Le prix : montant en chiffres et lettres. Il doit être
suivi de l'incoterm Le vendeur, une indexation sur un cours de change, des
sanctions en cas de retard de paiement.
- La monnaie de facturation : Les monnaies les plus
utilisées sont le dollar américain (USD) et l'euro (€).
À moins qu'un taux fixe entre devises locales et
devises étrangères ne soit fixé durant toute la
durée d'exécution du contrat, il sera nécessaire de
s'assurer de la couverture du risque de change.
- Les modalités de paiement :
Cette étape doit particulièrement définir
:
* Le lieu de payement : Il peut être dans le
pays d'exportation (banque de l'exportateur) ou dans le pays d'importation
(lorsqu'il s'agit d'un crédit documentaire).
* La date de payement : Lorsqu'il a été
convenu de fractionner les payements, les échéances sont
à déterminer avec grande précision.
* Le mode de paiement : Selon la solvabilité
de l'importateur, la relation de confiance qui existe entre les deux parties,
celles-ci ont le choix entre les règlements.
1.3.4- Les clauses juridiques :
a) Les clauses relatives aux transferts de risque et de
propriété :
- La clause de transfert de propriété :
Le vendeur cherchera à négocier une clause de
réserve de propriété lui permettant de
récupérer la chose en cas de non-paiement.
L'acheteur peut toutefois se prémunir contre la
non-conformité de la marchandise en soumettant le paiement à la
réception sans réserves de sa part.
- La clause de transfert de risque :
En cas d'une clause contractuelle de transfert de risques,
celui-ci s'effectue selon les modalités fixées au contrat ou,
s'il y est fait référence, conformément aux règles
édictées par les INCOTERMS 2000 suivant le type de livraison
retenue.
b) La clause concernant les droits de propriété
industrielle :
- Le vendeur garantit l'acheteur contre les recours
éventuels de tiers au titre d'une violation par le vendeur du droit de
propriété industrielle appartenant à un tiers.
Préciser une limitation globale de responsabilité
financière ainsi qu'une limite dans le temps.
c) La clause de sauvegarde :
Prévoir la renégociation des accords, dans le
cas de modification imprévue de l'équilibre économique du
contrat, pour parvenir à des ajustements raisonnables, et à
défaut d'accord, le recours à l'arbitrage.
A noter : certains droits (Algérie, Portugal, Irak,
Égypte...) comportent des dispositions qui donnent aux juges du contrat
la possibilité de réviser certaines clauses ou le prix du contrat
en cas de bouleversement économique présentant un
caractère général.
d) La clause attributive de juridiction et droit
applicable :
Il n'existe pas de droit international mais une multitude de
systèmes juridiques auxquels il faut ajouter droit des marchands dont
font partie les Incoterms et les Règles et usances pour les
crédits documentaires. Il est par conséquent nécessaire de
négocier le droit applicable en cas de conflit (droit du pays du vendeur
ou du pays de l'acheteur) ainsi que la juridiction compétente, à
moins de soumettre les différends à l'arbitrage international
(recours à des arbitres privés choisis par les parties).
En complément, les parties peuvent préciser que
toute question relative à l'exécution de ce contrat, qui ne
serait pas expressément ou implicitement traitée par les
stipulations du contrat lui-même, sera régie par la CVIM de
1980 puis par référence à la loi du pays où
l'acheteur a son principal établissement, dans la mesure où la
question ne serait pas réglée par la CVIM
La CVIM Convention des Nations unies sur les contrats de
vente internationale de marchandise, dite Convention de Vienne. Elle
édicte des règles en matière de formation du contrat, de
livraison, de paiement, de garantie, de recours en cas de Litiges elle a Elle a
été ratifiée par 64 pays.
Section 02 : les techniques de paiement
appliquées dans les sociétés et leur
risque et leur couverture
Phase 01 : Quelques techniques de paiement
appliquées en Algérie
1-Possibilité d'ouverture d'un compte devises :
La possibilité d'ouverture d'un compte devises
auprès des banques est ouverte pour les personnes physiques
résidentes. Cette possibilité a été étendue
aux personnes morales algériennes, depuis septembre 1990. En
février 1991, les personnes physiques et morales
étrangères, résidentes ou non- résidentes, se sont
vues également autorisées à ouvrir des comptes devises
auprès des intermédiaires agréés.
Le compte devises peut être au comptant ou à
terme. Dans les deux cas, le dépôt est
rémunéré (sauf pour les titulaires de nationalité
étrangère dont le terme du dépôt pouvant être
rémunéré doit être supérieur ou égale
à trois mois).
Il peut être ouvert un compte devises pour chaque devise
; mais un compte ouvert pour une devise peut recevoir des versements et des
virements libellés en d'autres devises. Ce dernier principe étant
souhaitable notamment pour faciliter aux titulaires (en particulier les
entreprises) la gestion de leurs transactions et aux banques domiciliaires la
gestion des comptes
En vertu de l'article 125 de l'ordonnance n°03-11 du 26
août 2003 relative à la monnaie et au crédit, les
non-résidents ont la possibilité d'ouvrir trois types de comptes
bancaires en Algérie, le dernier étant réservé aux
entreprises ayant des contrats à réaliser dans le pays.
A- Les comptes en devises pour les personnes non
résidentes
-transfert vers l'étranger
- retrait de moyens de paiement
extérieurs
- retrait et virement en dinars pour paiement en
Algérie
- versement matériel de billets de banque
Étrangers
b- Les comptes en dinars convertibles (CEDAC)
Ces comptes, autorisés depuis 1988, sont
réservés aux personnes physiques et morales non résidentes
en Algérie
- retrait et virement en dinars pour paiement en
Algérie
- crédit d'un compte devises ou d'un compte
CEDAC
- virements en provenance de l'étranger
d'un compte en devises
c- Les comptes intérieurs non résidents
(INR)
Les entreprises étrangères,
établies à l'étranger, sont autorisées à
ouvrir des comptes intérieurs non-résidents (INR) auprès
des banques agréées, au titre des contrats conclus avec les
entreprises de droit algérien payables seulement en dinars, ou
partiellement en dinars. Ces comptes servent seulement à effectuer les
opérations courantes prévues dans le cadre de ces
contrats.
Ce compte INR ne peut être ouvert que pour
un seul contrat et ne peut être débité que pour les
dépenses engagées en Algérie relatives à ce
même contrat.
Les montants crédités sur un compte
INR depuis un compte CEDAC ou un compte en devises de son titulaire sont
à sens unique et ne peuvent être transférés sur un
autre compte INR ou à l'étranger.
A la fin du contrat, le montant créditeur
restant sur le compte INR est donc perdu et le compte expire 6 mois
après.
Fonctionnement des comptes devises :
La détention par les résidents
algériens de moyens de paiement étrangers est
réglementairement permise sous la condition qu'ils soient acquis,
négociés et déposés auprès d'un
intermédiaire agréé. Dans le cas d'importation
matérielle de moyens de paiement étrangers, leur
déclaration en douane est obligatoire.
Le compte devises doit être constamment
créditeur, sauf dans le cas d'entreprises algériennes de droit
privé ayant obtenu une avance sur recettes d'exportations
futures.
Commissions
La demande de transaction est soumise à l'avis d'une
commission nationale ou de commissions locales selon la nature de l'infraction
et le montant des droits et taxes compromis ou éludés.
La commission nationale donne son avis sur les demandes de
transaction lorsque le montant des droits et taxes éludés ou
compromis est supérieur à un million
de dinars; les commissions locales donnent leur avis sur les
demandes de transaction portant sur les infractions douanières, lorsque
le montant des droits éludés ou compromis est supérieur
à cinq cent mille dinars et égal ou inférieur à un
million de dinars.
2- le paiement en espèces interdit au-delà de
50 000 Dinars : 1(*)3
A partir du premier septembre 2006, les
Algériens, particuliers ou professionnels, ne pourront plus effectuer en
cash les paiements supérieurs à
50 000 dinars (environ 500 euros). Seuls les
« non résidents » sont exemptés de cette
mesure.
À compter du 1er
septembre 2006, tout paiement d'une dépense quelconque dont le montant
excédera 50 000 dinars algériens (DA) ne pourra plus s'effectuer
en espèces ; le règlement devra impérativement
intervenir par chèque, virement, carte de paiement,
prélèvement, lettre de change, billet à ordre ou tout
autre mode de paiement scriptural.
Telles sont les exigences fixées par le
décret exécutif 05-442 du 14 novembre 2005 (JO n° 75 du
20 novembre 2005), mis en application de l'article 6 de la
« grande » loi 05-01 du 6 février 2005 (JO
n° 11 du 9 février 2005), relative à la
« prévention et à la lutte contre le blanchiment
d'argent et le financement du terrorisme ».
Les sanctions financières vont de 50 000
à 500 000 DA et s'appliquent à « quiconque effectue ou
accepte un paiement en violation des dispositions de l'article
6 »
Les « non résidents » sont
exemptés
Si les personnes physiques « non
résidentes » en sont dispensées sur justification de
cette qualité, le texte, et c'est là l'une de ses
originalités, s'imposera aussi bien aux opérateurs
économiques (producteur, fabricant, importateur, grossiste, prestataire
de services, artisans, agriculteur, profession libérale) qu'aux simples
particuliers. Qu'il trouve son origine dans une transaction entre
opérateurs économiques, entre commerçant et particulier ou
encore à l'occasion d'une opération financière
n'impliquant que des particuliers, le recours au cash sera prohibé
dès lors que la somme en jeu atteindra ledit seuil
réglementaire.
En conséquence, il ne sera plus question de l'exigence
du paiement systématique en « liquide » et, le fait
de passer constituera une infraction pénale, sanctionnée en tant
que telle par un tribunal correctionnel. Et que l'on n'essaye pas d'imaginer
des astuces échappatoires comme celle consistant à fractionner le
montant réel d'une dépense : « Cette obligation
s'applique (ra) aux paiements partiels d'une même dette volontairement
fractionnées et dont le montant global est supérieur au seuil
fixé ci-dessus (art 2, alinéa 2 du décret du 14 novembre
2005) »
Le virement Swift (dit « transfert libre »)
En Algérie, même dans le cas d'un paiement par
transfert libre, l'autorisation de transfert suppose la domiciliation
préalable de l'opération d'importation auprès d'une banque
locale. Dans le but d'éviter les domiciliations fictives
(utilisées pour couvrir l'évasion de capitaux), les banques sont
par ailleurs tenues, par la réglementation, d'effectuer une
vérification, auprès des douanes, du document douanier D10 (note
de la banque d'Algérie N° du 25 mars 2002) avant de procéder
au transfert. Le virement n'est en outre utilisé que pour les
importateurs qui sont des personnes morales.
3- la carte à puce :
La carte à puce c'est une carte en plastique de la
taille standard d une carte bancaire de crédit, d une épaisseur d
environ 1mm, intégrante une puce, c est à dire une petite surface
de silicium recouverte de circuits intégrés, elle permet des
opérations plus complexes, elle peut savoir de porte -monnaie
électronique ou de laisser passer de sécurité à
fonctions multiples (accès à des locaux, à des banques de
données, etc.)
On distingue les avantages suivant de La carte à
puce :
· Elle garantisse un stockage inviable pour la protection
des dés privés et de toutes autres informations personnelles.
· Elle permet d'isoler les calcules critique pour la
sécurité, relatif à l'authentification, aux signature
électronique et à l'échange de clés, de toute autre
partie non concernée du système.
· Elle fournisse un certain niveau de portabilité
qui permit de déplacer des références et d autres
informations d'ordre privé entre les ordinateurs utilisées le
lieu de travail, à domicile ou lors des déplacements.
Exemple : Convention NAFTAL/BEA pour la
généralisation de l'utilisation
de la carte à puce
NAFTAL et la BEA ont procédé, le Lundi 16 Mars
2009, à l'hôtel Sheraton Club des Pins, à la signature
d'une convention portant sur la généralisation de l'utilisation
de la carte à puce « Naftal card ». La convention a
été signée par le Président Directeur
Général de Naftal et celui de la Banque Extérieure
d'Algérie (BEA).
Cette carte à puce qui entre dans le cadre de la
stratégie de Naftal relative à la modernisation et
l'amélioration des prestations de service, « Naftal
card » est considérée comme étant le fruit d'un
partenariat engagé depuis 2004 entre les deux entreprises et qui
s'inscrit dans le cadre de la réforme budgétaire
enclenchée par le gouvernement et qui tend à moderniser tous les
moyens de paiement.
- Cette carte vise à éliminer d'une
manière progressive, les bons d'essence et le cash. La
dématérialisation des « Tacs » donne de ce
fait, la possibilité aux gestionnaires de flotte de véhicules un
meilleur suivi de leur consommation de carburants et aux gérants des
stations services une réduction des délais dans la gestion de
leur station et ce, dans le but d'offrir aux clients une
traçabilité et une sécurisation des transactions de
paiement.
- Tout détenteur de cette carte magnétique
pourra l'utiliser pour le paiement de sa consommation en carburants,
lubrifiants, pneumatiques ainsi que les produits non fuel (produits
d'entretien, lavage, vidange..) au niveau des stations-service Naftal qui sont
actuellement au nombre de 900 dotées de 2600 terminaux
électroniques de paiement (TPE).
- L'utilisation de cette carte s'adressera dans une
première phase aux clients Corporate (entreprises, administrations,
collectivités locales...), puis sera généralisée au
grand public dans sa seconde phase au courant du deuxième semestre 2009
et enfin une troisième phase qui concernera l'utilisation de cette
solution par les détenteurs de cartes interbancaires (CIB) qui sera
opérationnelle au cours de l'année 2010.
Phase 02 : Le risque de non paiement et leur couverture
Dans le cadre de l'activité économique des
entreprises, surtout dans les opérations financières ou
commerciales dans le même pays ou à l'international, le
recouvrement des créances n'est pas certain ,donc il est important et
obligatoire par l'entreprise d éviter ces nombreuses problème de
non - paiement. En effet ; pour le but de limiter ce risque d
impayé, il faut appliquer une couverture du risque de non - paiement
à condition que cette technique de couverture soit bien
maîtrisée dans le temps exacte, donc quel est la définition
du risque de non paiement et quelles sont les couvertures de ce risque ?
Définition :
Le risque de non-paiement est généralement une
exposition à une créance impayée quand elle n a pas
été réglée a la date exacte initialement
convenue.
Dans un premier temps il est très important de bien
évaluer le degré de ce risque dans toutes les opérations
commerciales, quelle que soit la nature juridique de l'entreprise :
SPA, SARL, SA, EI...etc. pour le but de choisir une meilleur technique de
couverture pour assurer les créances aux bénéficiaires
dans les dates prédéterminés.
Le choix d une technique de couverture du risque de non -
paiement :
Un des risques principaux que les entreprises exportatrices
courent lors de leurs opérations de commerce international est que leur
client n'exécute pas ses obligations, en tout ou partie, alors
qu'elles-mêmes se sont engagées vis-à-vis de fournisseurs
ou supportent des coûts internes liés à la
réalisation du contrat. Ce risque se présente lorsqu'un laps de
temps sépare les exécutions des obligations des
différentes parties : le vendeur supporte les coûts au fur et
à mesure de la fabrication du produit alors que l'acheteur ne paie
qu'après la livraison avec un certain délai de paiement. Il ne
faut jamais négliger le risque de rupture ou de suspension du contrat
avant livraison ou exécution qui aura un impact faible sur l'exportateur
si l'acompte versé par l'acheteur est important mais élevé
dans le cas contraire qui pourra être sécurisé via un volet
de l'assurance-crédit. Après l'exécution de la prestation,
le risque fondamental est le non-paiement dont l'origine est peut-être
soit le débiteur/client lui-même ou une cause externe comme la
puissance publique (embargo), la guerre, l'émeute ou la
révolution, une catastrophe naturelle.
Face à ces risques, il est vivement conseillé
aux entreprises actives à l'international, d'une part
d'évaluer
le degré de risque auquel elles sont confrontées, d'autre
part de choisir une couverture appropriée, ce dernier despose de
plusieurs techniques de couverture contre le risque d impayé, dont le
paiement à la commande, le crédit documentaire, l'affacturage
....
Couverture choisir parmi celles- ci ; avant tout, il est
important que le choix de la technique de couverture doive être
basé sur une
évaluation
du risque potentiel de non-paiement auquel l'entreprise est
confrontée. Ce risque est fonction de caractéristiques telles que
les types de clients (connus ou méconnus de votre entreprise, publics ou
privés, ...), les délais de paiement accordés et enfin la
composition de chiffre d'affaires (atomisé ou regroupé sur
quelques clients, couvrant un petit nombre de pays ou une multitude, ...).
Afin de choisir la les techniques de protection contre risque
de non-paiement, on vous fournissent les deux outils suivants :
1-
Règles
générales utiles à retenir :
Quelques règles générales sont utiles
à retenir dans le choix d'une technique de protection :
1- L'entreprise dispose de deux grands types de choix en
matière de technique de protection du risque de non paiement. Soit elle
se tourne vers des mesures de couvertures « internes » tels que
le
crédit documentaire, soit elle fait supporter le risque par un tiers
(banque, société d'assurance, organismes financier, ...).
Si un organisme financier refuse de couvrir la transaction,
l'entreprise doit dans ce cas évaluer les conséquences
financières en cas de non-paiement et estimer si elle est capable d'en
supporter la charge. Si oui, elle acceptera le marché. Si non, elle doit
le refuser.
2- La décision de recourir à une technique de
couverture plutôt qu'à une autre ne doit pas se prendre à
chaque opération de vente, une politique générale
préalable de protection contre l'impayé doit être
définie; En effet, les opérateurs ne doivent pas s'interroger
à chaque transaction sur la couverture qu'ils vont appliquer, mais est
obligée de les transmettre dans leur globalité, selon des
critères préétablis (zone géographique
prédéfinie, secteur d'activité déterminé par
exemple Le
forfaiting,
cependant, échappe au principe de globalité. Mais cette technique
est relativement coûteuse, le transfert des créances doit donc
reposer sur une stratégie réfléchie de l'entreprise, ayant
pris en compte les avantages et les inconvénients de ces techniques.
3- Si l'exportateur a choisi de transférer son risque,
c'est-à-dire de souscrire un contrat d'
assurance-credit
ou d'
affacturage,
il bénéficiera de l'assistance de la société
concernée pour la gestion de son risque de crédit et de la
garantie apportée par sa police ou son contrat. L'exportateur ne doit
pas pour autant se désintéresser du choix attentif de ses clients
: même garantis, les sinistres de paiement ont toujours une incidence sur
la trésorerie (au travers de l'augmentation des primes d'assurance ou
d'affacturage par exemple).
4- Notons que le
crédit
documentaire et l'
affacturage
sont également des techniques de paiement internationales.
Associés à des
instruments
de paiement (chèque, virement, ...), ils présentent un plus
ou moins grand niveau de sécurité des règlements
internationaux. Voyez à ce propos
la
section consacrée aux critères de choix des instruments et
techniques de paiement international.
5-
La
lettre de crédit stand-by et
l'assurance-crédit
ne sont mises en jeu qu'à partir du moment où il y a constat de
la défaillance du débiteur. Elles ne peuvent donc constituer un
mode
de financement, à l'inverse du
crédit
documentaire, de l
'affacturage,
du
forfaiting
et du
paiement
à la commande.
6- Peu importe la technique choisie, l'entreprise qui dispose
d'un certain pouvoir de force sur l'acheteur veillera à adapter ses
conditions de règlement au risque encouru. Cette possibilité est
cependant rarement rencontrée, notamment dans le cadre des petites et
moyennes entreprises. Ceci ne signifie cependant pas qu'il faut accepter tout
type de contrat et à tout prix.
Phase 02 : le risque de change et leur couverture :
Les paiements internationaux concernant les règlements
des dettes contractées en devise et en monnaie nationale à
location des échanges de biens et de services et même des
capitaux, il est en effet nécessaire de pouvoir échanger des
devises entre elle dés lors que n'existe pas une monnaie unique à
l'échelle internationale.1(*)4
Il se pose alors un problème de change comment et quel
prix s'échange entre elle les devises ? ; Si, dans un premier
temps, le système monétaire international était
chargé de réguler la relation monétaire résultant
des échanges de biens et de services ; dans un deuxième
temps, l'importance des mouvements internationaux de capitaux transforme le
système monétaire en un système financière
international , rendant plus instables les parités entre monnaie ;
en suite le passage d une monnaie à l'autre se fait par
l'intermédiaire du taux de change , celui-ci est obtenu par conformation
de l'offre et de la demande d une monnaie sur les marches des changes , le
change est l'opération qui permet d obtenir une monnaie
étrangère à partir d une monnaie national ; ou
inversement , ainsi le taux de change n'est qu'un prix de marche , il convient
donc d étudier le prix particulier que représente le taux de
change , avant d analyser ensuite le marche de change aussi les cours des
monnaies entre elle varient en permanence sur le marche des changes , cet
état de faire crée un risque de change celui qui crée des
problèmes entre le secteur bancaire et ces clients des
sociétés ou individus , donc quelle est la définition du
risque de change et quelles sont leurs couvertures ?
1- Définition :1(*)5
Le risque de change se définit comme un
risque associé aux opérations effectuées en devises
étrangères du fait la variation des taux de change de ces devises
face à la monnaie nationale : augmentation de la couverture d une
dette ou diminution de la couverture d avoirs ou des
créances.
2- Définition comptable:
La définition comptable du risque de change
peut se formuler comme « l'incidence potentielle des variations des
taux de change sur les actifs, les créances et dettes de la firme
stipulés en monnaie étrangère »
3- Les deux niveaux de risque du change :
D une part, en fonction de la devise retenue pour
le contrat d exportation l'entreprise peut perdre de l'argent ou enregistrer
une baisse de sa marge bénéficiaire.
D autre part, en raison de la concurrence
internationale, le prix du produit ou du service proposé à un
acheteur étranger peut devenir moins compétitif dans le cas
où la monnaie d un fournisseur potentiel exportateur situé dans
un autre pays que la France se dévalue par rapport à l euro.
Le risque de change existe si la monnaie choisie
pour le règlement des exportations n'est pas le dinar
Algérien.
Le choix de la monnaie de facturation joue en
conséquence un rôle très important, si le l'entreprise
choisit d être régler en dinar par exemple, le cours de change au
moment de règlement sera différent du cours de change au moment
de la facturation, l'entreprise court le risque que le dinar baisse entre le
moment où la facturation a lieu et le moment ou le règlement
effectif se produit.
4- La gestion du risque de change :
L entreprise peut se prémunir contre les
risques de change mais cela un coût.
L arbitrage doit se faire entre d une part, le choix de ne
rien faire et prendre le risque d une perte de change ou d un gain de change ou
se couvrir contre les risques de change, tous dépend des
prévision que l'exportateur envisage sur les variations des cours de
change.
4.1- La gestion à court terme :
La gestion du risque de change à court terme est la
gestion d une situation en un instant donné, elle comprend en
terme :
Les règlements et recouvrements correspondant aux
transactions courantes achats, ventes ... stipulées en monnaie
étrangères, les opérations de financement et d
investissement en monnaie étrangères.
La gestion de prêts et d emprunts en devise : pour
les entreprises ayant des établissement succursales ou filiales
étrangères.
La gestion de paiement, facturation, comptes courants,
emprunts et prêts loyer, redevances et royalties inter
sociétés et tous ça pour le but de minimiser les risques
de change sur les opérations courantes, et minimiser les charges de
conversation entre devises, et réduit les frais de couverture des
risques et réduit l'exposition économique et éviter les
grandes catastrophes.
En un instant donné, une société dispose
de plusieurs moyens d action pour diminuer son risque de change :
- Préciser et ajuster les mouvements (même
monnaie, même échéance, etc....)
-Assurer les changes a terme dans la mesure du possible,
en tenant compte des coûts entraînés par
l'opération.
- si la réglementation le permet, effectuer des
compensations entre les dettes et les créances exprimées
à une même date dans une même monnaie.
- l'ajustement des mouvements comporte comme
préalable la tenue, aussi Précise que
possible, de playnings de trésorerie prévisionnel dans chaque
monnaie, pays par pays.
4.2- La couverture du risque de change :
Pour supprimer le risque de change, vous disposez de plusieurs
possibilités l'entreprise peut couvrit le risque :
1-sur la marche des changes à terme ; par un
contrat de change à terme l'exportateur donne l'ordre sa banque d
acheter ou de vendre des devises disponibles ou livrables à une date
déterminée à un cours fixé à l'avance les
journaux financières ou les écrans des agence d informations
financière donnent les cours de change à terme dans des tableaux
de report.
2- l'entreprise peut prend une police assurance du risque de
change dans les courants d affaires (garantie COFACE CIME) pour ce faire,
l'entreprise doit déclarer à l'assurance le chiffre d affaire
prévisionnel à l'export pour une période donnée, et
dans la devise choisie, l'assureur déterminer la prime et fixe un cours
de change garantie.
A l'échéance des différentes factures, il
est constaté soit perte de change un gain change et l'entreprise
réserve ces gains à l'assureur.
5- l'impact de taux change sur l'utilisation des moyens de
paiement dans les
entreprises :
Le système monétaire international
et le système de change flottant ; les cours des monnaies entre
elles varient en permanence sur le marché de changes, cet état de
fait crée un risque de change, c'est - à- dire le taux de change
il pose une problématique pour qui concerne l'utilisation des moyens de
paiement dans les différents sociétés si une entreprise
paye un fournisseur par une lettre de change et supposant que le délai
du l'encaissement peut être long, donc le choix de la monnaie de
facturation joue un conséquence un rôle très important,si l
entreprise choisit d être régler en dollars USA par exemple , le
cours de change au moment du règlement sera différents du cours
au moment de facturation , l'entreprise court le risque que la devise (dollars
USA) baisse entre le moment où la facturation a lieu et le moment ou le
règlement effectif se produit , donc le fournisseur il peut tout
simplement refuser la lettre de change par le but d'éviter le risque de
change ; même dans le cas d un virement par SWIFT , parce que le
plus important inconvénient de ce type c'est le risque de change
éventuel, dans ce cas le fournisseur peut aussi refuser le SWIFT dans le
cas précédant le taux de change est devenu l un des restrictions
dans le cas d utilisation des moyens de paiement entre les agents
économique
Pour conclure ce chapitre, la banque
Algérienne après tous les changements durant les siècles
elle s'avance toujours pour bien améliorer ces systèmes en
parallèle avec le développement du l'économie, aussi le
système de paiement ce développe tous les jours avec le circuit
économique et chaque chose crée de son coté un enivrement
positif ou négatif, il faut saisir les
opportunités.
Dans un premier temps la banque algérienne
en général elle à un rôle central et très
important quelque soit son type dans le développement des entreprises
grâce aux différentes techniques bancaires utilisées,
surtout les techniques de paiement dans toutes les opérations bancaires
et financière.
Dans un deuxième temps la bonne relation
entre la banque et les entreprises est proportionnelle basée sur
l'affame entre les deux partie.
L entreprise qui opère fréquemment
avec l'étranger en dinar ou en devise doit en premier lieu
sélectionner des moyens de paiement car ce choix n'est pas neutre de
point de vue tant de la rapidité que de la sécurité elle
mettra à profit les conseils que peut lui prodiguer son banquier en ce
domaine.
Dans le troisième chapitre, on
présente les principaux modes de paiement dans les contrats
internationaux et leurs avantages et les inconvénients.
Section 1 : Notion sur les principaux modes de
paiement utilisés dans le
commerce extérieur
Phase 1 : Notions sur le credit documentaire :
Le crédit documentaire est un engagement
de la banque de l'importateur (émettrice) de payer un montant
déterminé au fournisseur d'une marchandise ou d'une prestation de
service, contre remise, dans un délai fixe, des documents conformes
prouvant que la marchandise a été expédiée ou la
prestation effectuée. 1(*)6
Le vendeur n'acceptera en effet, de se dessaisir
des marchandises que s'il est assuré du paiement lors de leur
embarquement.
L'acheteur n'acceptera le règlement que
s'il a la certitude de la livraison de sa commande.
Les intervenants dans l'opération de paiement par
crédit documentaire
Le crédit documentaire met en évidence
quatre parties :
1- Le donneur d'ordre : est l'acheteur qui a
négocié un contrat commercial avec un fournisseur étranger
il donne à sa banque des instructions d'ouverture du crédit
documentaire en faveur de son fournisseur, dans lesquelles il précise
entre les documents qu'il désire ainsi que le mode de
règlement.
2- La banque émettrice : est la banque de l'acheteur
qui après avoir reçu des instructions de son client le
crédit documentaire : c'est dire procède on ouverture.
3- La banque notificatrice (confirmatrice) : est la banque
correspondant de la banque émettrice dans le pays du vendeur ; elle
notifie l'ouverture du crédit documentaire en sa faveur cette banque
n'est pas forcément la banque habituelle du vendeur.
4- Le bénéficiaire : est le vendeur «
bénéficiaire de l'engagement bancaire d'être payé
»
Les différents types de crédit
documentaire :
1- Les crédits documentaires selon les
modalités de paiement.
1.1- Crédit documentaire par « paiement a vus
» :
Dans ce type de crédit l'exportateur
obtient le paiement sur remise et après contrôle des documents ,
l'opération se fais sur la base du donnant (paiement contre
acceptation ) , la banque notificatrice disposera d'un délai
raisonnable ne sept jours ouvrables (jours pendant lesquels la banque travaille
) suivant le jour de réception des documents pour les opération
de vérification et pour lever ou refuser les documents
.
1.2-Crédit documentaire contre acceptation (avec
traite à terne) :
Dans ce type de crédit l'exportateur
adresse à la banque notificatrice les documents apportant la preuve
de l'exportation des marchandises ou de la prestation de service
accompagnés d'une traite la banque vérifie la conformité
des documents aux stipulations du Credoc et accepte la traite
.
A la présentation des documents il n'y a
donc pas paiement mais acceptation d'effet de change l'échéance
de la traite peut être à quatre vingt dix jours de la date de la
facture ou de la date d'expédition attestée par le titre de
transport.
Le règlement par acceptation
matérialise un délai de paiement consenti par l'exportateur
à l'acheteur étranger jusqu'à l'échéance de
la traite.
1.3-Crédit documentaire à paiement
différé :
Ce crédit ne représente pas une
grande différence, si ce n'est qu'il n'y a pas d'acceptation d'effet de
change. Sur présentation de documents conformes, la banque
émettrice ou confirmatrice s'engage par écrit à effectuer
le paiement à l'échéance, le terme de
l'échéance doit être stipulé dans le
Credoc.
Les crédits documentaires à terme
(Credoc contre acceptation et à paiement différé), sont
des financements accordés à l'acheteur, ce dernier peut souvent
revendre la marchandise avant
l'échéance et avec le produit de la vente payer le montant du
crédit documentaire.
1.4-Crédit documentaire par
négociation :
Dans le cadre d'un paiement par
négociation , le vendeur adresse à la banque notificatrice les
documents apportant la preuve de l'expédition des marchandises ou de
la prestation de service accompagnés d'une traite tirée sur
l'acheteur , la banque vérifie la conformité des documents
puis elle négocie la traite et en effectue le paiement sous
réduction des intérêts et commissions .
La banque notificatrice adresse les documents
à la banque émettrice accompagnés de la traite
tirée par le vendeur sur l'acheteur ; la banque émettrice
vérifie les documents et elle rembourse la banque confirmatrice qui a
négocié la traite.
2- les crédits documentaires selon le
critère de sécurité :
2.1- Crédit documentaire
révocable :
Il s'agit d'un crédit documentaire qui peut
être amendé ou annulé par la banque émettrice
à tout moment et cela sans avis préalable du
bénéficiaire .étant donné que la banque
émettrice agit, dans la plupart des cas ,sur ordre de l'acheteur , il
est par conséquent évident que le vendeur est
entièrement dépendant du bon vouloir de l'importateur
(l'acheteur ) .cependant ,la banque émettrice ne peut pas plus exercer
cette faculté à partir du moment ou les documents ont
été présentés par le bénéficiaire
à la banque notificatrice .ce type de crédit procure beaucoup de
souplesse à l'acheteur et ne donne pas une réelle
sécurité au vendeur ; il ne convient que si les deux
partenaires contractuels se connaissent bien et que le vendeur ait une certaine
confiance en l'importateur .
2.2-Crédit documentaire
irrévocable :
Ce type de crédit est basé sur
l'engagement irrévocable de la banque émettrice vis-à-vis
du vendeur d'effectuer ou de faire effectuer un règlement moyennant la
Présentation des documents conformes aux
exigences (instruction) de l'acheteur. Ce crédit est nettement plus sur
pour le vendeur que le crédit révocable.
Néanmoins le vendeur demeure tributaire
d'une banque à l'étranger et supporte d'autre part un certain
nombre de risques comme :
- le risque de cessation de
paiement d'un pays lié à coup d'état
- le risque d'une catastrophe
naturelle.
- une politique de change
suspendant les transferts de vers l'étranger.
Ce type de crédit est moins souple
pour l'acheteur car toute modification où annulation
unilatérale d'un crédit irrévocable est impossible sans
l'accord de toutes les parties .
2.3-Crédit documentaire irrévocable et
confirmé :
Ce crédit documentaire est la forme la
plus sure en matière de sécurité , il comporte un double
engagement bancaire celui de la banque émettrice et celui d'une banque
dans le pays du vendeur (banque confirmatrice ) .cette dernière doit
examiner soigneusement la solvabilité de la banque émettrice
ainsi que les risques politiques et de transfert avant de confirmer le
crédit .la confirmation peut être amendée par la banque
émettrice suite aux instruction de l'acheteur , si ce n'est pas le cas ,
le vendeur a toujours la faculté de solliciter cette confirmation soit
auprès de la banque notificatrice , soit de toute autre banque
.
Dans tous les cas, la confirmation permettra au
vendeur de se faire payer dans son pays, ce qui supprime tout risque de non -
transfert tout en réduisant les délais de
règlement.
Quand le crédit est irrévocable, le
paiement sera effectué par la banque émettrice ; s'il est
irrévocable et confirmé .la banque notificatrice paie
l'exportateur et se fait rembourser par la banque émettrice .il faut
noter que cette confirmation est un service bancaire que le vendeur devra
payer, cependant si l'importateur ne précise pas dans les instructions
qu'il donne à sa banque, que
les frais de confirmation sont à la charge
du vendeur, ils lui seront imputés automatiquement.
3 - les formes évoluées du crédit
documentaire.
Le crédit documentaire constitue un outil
dont même les experts n'ont pas encore exploité toutes les
possibilités .chaque année voit l'éclosion de nouvelles
adaptations.
Trois type de crédit :
révocable, irrévocable, irrévocable et confirmé,
plus quatre modes de réalisation : voilà qui procure
déjà un grand nombre de combinaisons.
Mais le commerce ne s'arrête pas là,
il a mis au point des crédits
« à particularités» Qui se présentent
comme suit :
3.1-Crédit documentaire renouvelable
(revolving) :
Le crédit documentaire renouvelable est
une remise en vigueur ou une reconduction automatique du crédit
après la première utilisation , sa particularité est
qu'il peut être renouvelable et cela en fonction du montant global , du
nombre de renouvellement ,de la périodicité et enfin du temps de
validité .
Le Credoc renouvelable permet d'éviter
l'ouverture de plusieurs crédits documentaires successifs relatifs
à l'importation de produits qui doivent être livrés
à une date précise, il permet aussi d'obtenir des prix avantageux
car l'acheteur peut envisager d'entente avec le vendeur, une commande de
marchandises dépassant ses besoins du moment.
Par la mention « cumulatif » ou
« non cumulatif » figurant dans le Credoc, les tranches non
utilisées ou les soldes de celles partiellement utilisées peuvent
être ajoutés ou non aux tranches
subséquentes.
3.2-Crédit documentaire avec acompte ou clause
rouge (RED CLAUSE) :
Ce Credoc constitue un préfinancement pour
l'exportateur, c'est-à-dire qu'il peu exiger auprès de la banque
notificatrice ou confirmatrice une avance à faire
valoir sur le montant global de l'opération
commerciale, et cela à la demande express du donneur d'ordre, il y
précise (l'importateur) le montant de l'avance autorisée qui
parfois peut être égale à la totalité du
crédit. Ce crédit est considéré comme un moyen de
financement du vendeur, néanmoins si ce dernier
le remboursement de cette avance ainsi que les intérêts
à la banque émettrice, cette dernière le retournera
à son tour contre l'acheteur (le donneur d'ordre) qui est responsable d
remboursement des avance accordées au vendeur si ce dernier ne
présente pas les documents exigés dans le
crédit.
3.3-Crédit documentaire transférable :
Dans ce type de crédit le
bénéficiaire a le droit de demander à la banque
autorisée d'effectuer le paiement , le transférer une
partie ou en totalité à un plusieurs tiers .
C'est le cas dans les opérations de
sous-traitance internationale .ce crédit garanti le paiement des
fournisseurs et la confidentialité des relations
commerciales.
3.4-Crédit documentaire back (crédit
adossé) :
Quand un crédit transférable ne peut
être mis en place, soit que l'acheteur ne soit pas d'accord , soit que
son montage soit trop complexe , il ne à l'intermédiaire
qu'à ouvrir un second crédit documentaire en faveur du
sous-traitant , ce second crédit sera
« adossé » au premier .
Le négociant intermédiaire,
bénéficiaire du premier crédit, devient donneur d'ordre du
second .la même banque orchestrera l'opération, en agissant comme
banque notificatrice dans le premier, en banque émettrice dans .le
second.
Le mécanisme de paiement par crédit
documentaire :
1 - Les différentes phases de dénouement d'un
crédit documentaire :
Après la présentation des
différents types de crédits documentaires et leurs modes de
réalisation, nous allons présenter les différentes phases
de réalisation d'un crédit documentaire irrévocable et
confirmé réalisable contre paiement à vus et avec
transport maritime : c'est-à-dire le plus simple, le plus sur et
l'un des plus fréquemment mis en application.
Par hypothèse, la banque notificatrice a
ajouté sa confirmation lors de la notification, à la demande de
la banque émettrice.
Les douze phases sont dans' l'ordre suivant :1(*)7
Phase 1 : après la conclusion du
contrat avec, le vendeur (donneur d'ordre) ordonne à sa banque,
appelée banque émettrice, d'émettre un crédit en
faveur du vendeur dénommé le
bénéficiaire.
Phase 2 : la banque émettrice ouvre
le crédit auprès de sa banque correspondante dans le pays du
vendeur et lui demande -dans l'hypothèse retenue -d'ajouter sa
confirmation.
Phase 3 : la banque de l'exportateur
habituellement située dans le pays de ce dernier notifie l'ouverture du
crédit au bénéficiaire et lui transmet l'émission
du crédit .ce dernier s'assure que les condition sont en tout point
conformes à celles prévues lors de la conclusion du contrat
commercial avec l'acheteur si ce n'est pas le cas, il immédiatement
réagir auprès de l'acheteur afin de supprimer ces
différences.
Quand la banque correspondante notifie le
crédit, elle n'est en aucun cas engagée à payer le
vendeur, quand elle le confirme elle s'engage, en revanche à payer,
accepter ou négocier sans recours contre le vendeur à condition
que les documents soient conformes.
Phase 4 : la marchandise une fois prête
, en tout point conforme aux exigences de l'acheteur, est prise en charge par
un transporteur, cela dans les délais imposés .
Phase 5 : une attestation de prise en charge
est remise au vendeur en échange du chargement de la marchandise, dans
notre hypothèse, il s'agit d'un connaissement
Car le mode de transport retenu est le transport maritime.
Phase 5 : une attestation de prise en charge est remise
au vendeur en échange du chargement de la marchandise, dans notre
hypothèse, il s'agit d'un connaissement car le mode de transport retenu
est le transport maritime.
Phase 6 : l'exportateur joint au connaissement, qui
constitue une preuve de l'expédition de la marchandise ,sa facteur ainsi
que tous les documents stipulés dans le Credoc et les adresse à
la banque notificatrise et confirmatrice .
Phase 7 : la banque notificarice et confirmatrice
vérifie la conformité des documents par rapport aux stipulations
du crédit documentaire .si les document satisfont aux conditions
prévues, elle paie l'exportateur.
Phase 8 : la banque confirmatrice adresse les documents
à la banque émettrice.
Phase 9 : la banque émettrice vérifie la
conformité des documents par rapport aux condition du crédit
documentaire, rembourse la banque confirmatrice qui a effectué e
paiement.
Phase 10 : la banque émettrice remet les documents
à l'importateur.
Phase 11 : en contrepartie des documents reçus et
après leur vérification, l'acheteur rembourse la banque
émettrice.
Phase 12 et 13 : l'importateur adresse le document de
transport (connaissement original) ainsi que la facture commerciale
domiciliée au consignataire du navire au port d'arrivée, qui lui
délivre en échange la marchandise.
2 Schéma du crédit documentaire.
Le schéma suivant décrit les treize phases de
dénouement d'un crédit documentaire irrévocable et
confirmé contre paiement à vue, avec transport maritime
DONNEUR D'ORDRE
(Acheteur - importateur)
BANQUE EMETTRICE
(Banque de l'importateur)
BENEFICIARE
(Vendeur -exportateur)
NAVIRE
A
L4ARRIVEE
BANQUE NOTIFICATRICE ET
CONFIRMATRICE
(Banque correspondante de la banque
émettrice)
(Dans la pays du vendeur)
VAVIRE
AU
DEPART
10 11 1 12 13
8 9 2
6 7 3
5 4
-le circuit des documents, matérialisé
par les flèches.
-le circuit des paiements, matérialisé
par les flèches.
-le circuit des marchandises,
matérialisé par les flèches.
Source : S. HADAD A COLECTIF
crédit documentaire Édition page bleu France page
54.
La chaîne documentaire liée au crédit
documentaire :
Selon les articles des règles et usances uniformes
(R.U.U) se rapportant aux crédits documentaires, ce dernier doit
spécifier, avec précision, les documents exigés et leur
libellé.
Si le crédit ne stipule rien de précis, les
banques accepteront les documents tels qu'ils leur seront
présentés, pour autant que les données qu'ils contiennent
ne soient pas incomptables avec tous autres documents stipulés qui a
été présenté.
Les documents peuvent être très divers nans la
mesure où l'acheteur a la possibilité de requérir la
remise de multiples .néanmoins, les documents essentiels sont les
suivants :
1-facture commerciale :
La facture commerciale est sans aucun doute l'un des documents
le plus important du crédit documentaire .c'est un document donnant les
descriptions détaillées ou de la prestation de rapport au
crédit pour s'assurer que les informations données sont
respectées.
2-les documents de transport :
Ces documents diffèrent selon la nature du transport
utilisé :
Les connaissements maritimes :
Dans le domaine du transport maritime, le connaissement, qui
est un titre de transport par lequel le capitaine d'un navire reconnaît
avoir reçu une marchandise pour la livre à destination.
Ce connaissement est aussi un titre de propriété
qui peut être à ordre, c'est-à-dire à personne
dénommée, ou il peut être au porteur, c'est-à-dire
que celui qui détient le connaissement détient la
propriété juridique de la marchandise.
La lettre de transport aérien (L.T.A) :
Il s'agit d'un titre de transport émis par la compagnie
aérienne, la L.T.A vaut comme preuve du transport, ce document n'est pas
comme le connaissement un titre de propriété de la marchandise,
et de ce fait, il n'est pas transmissible par endos.
3- les documents d'assurance :
L'exportateur de marchandises ne souscrit
l'assurance que si le contrat est conclu coût assurance et fret
(C.A.F), cette assurance doit assumer une couverture
de risque suffisante.
4-les documents annexes :
D'autres documents peuvent être
indispensables dans le crédit documentaire de la marchandise
importée :
· note de poids, de colisage, certificat de
conformité, d'inspection, certificat d'origine
· certificat sanitaire, certificat d'analyse, certificat
vétérinaire (pour les animaux) etc. ...
Les commissions liées au crédit
documentaire :
Les commissions généralement
prélevées par la banque émettrice suite a l'ouverture d un
CREDOC sont :
a- commission de domiciliation bancaire :
Tout paiement à l'extérieur doit faire l'objet d
une domiciliation bancaire qui est une opération par laquelle la banque
de l'importateur attribue un numéro au dossier crédit afin de
permettre à la banque central de connaître toutes les transactions
effectuées à l'étranger.
b- commission d ouverture du CRE DOC :
Suite à la commande du donneur d'ordre et après
vérification de tous les renseignements, la banque émettrice
procède à l'ouverture du CRE DOC en envoyant un télex d
ouverture du CRE DOC.
c- commissions d engagement :
Avant d ouvrir un CRE DOC en faveur de sont client la banque
s'assure que le donneur d ordre dispose du montant total de l'opération
puis elle constitue une provision égale ou supérieure à ce
montant (110 %) afin d'éviter tout risque de non - paiement ; sauf
dans le cas ou c'est habituel et solvable.
La banque ne constitue aucune provision surtout si le montant
de l'opération est assez important et que le crédit est ouvert
pour une durée assez longue et cette, pour ne pas bloquer ce montant
durant tout le dénouement du CRE DOC et par conséquent
pénaliser la trésorerie de son client, en contre partie la banque
prend des commissions d engagement beaucoup plus importantes que pour les
crédits provisionnés à plus de 100%.
d- commission de règlement et de levée des
documents :
Dés que les documents arrivent par canal bancaire
à notre banque et après leur vérification par le donneur d
ordre, ce dernier donne son accord pour le règlement puis il
procède au retrait des documents en payant une commission de
levée des documents.
e- commission de modification du CRE DOC :
Après l'ouverture du CRE DOC des modifications d une ou
de plusieurs clauses peuvent intervenir entre- temps,
généralement à la demande du bénéficiaire,
quand c'est à la demande du bénéficiaire, quand c'est
à la demande de L'importateur les commissions liées à
cette modification sont à sa charge, dans le cas contraire les
commissions sont imputées à l'exportateur.
Phase 2 : Notions sur remise documentaire
L'encaissement documentaire (remise documentaire) est le moyen
de faire encaisser par une banque le montant du un acheteur, contre de
documents. La responsabilité des banque le se limite essentiellement
à transmettre et à délivrer des documents se limite
essentiellement à transmettre et à délivrer des documents
contre paiement ou acceptation d'un effet de change ; elles ne sont
nullement obligées de payer elles-mêmes si l'acheteur ne remplit
pas ou est empêché de remplir ses obligations de paiement.1(*)8
Les intervenants dans l'opération de paiement par
remise documentaire :
Quatre parties sont généralement
concernées par l'opération :
1- Le donneur d'ordre ou remettant :
Habituellement, le vendeur -exportateur remet les
documents à sa banque et lui donne un ordre
d'encaissement.
2- La banque remettante :
Elle transmet les documents lès à la
banque chargée de l'encaissement dans le pays de l'acheteur,
conformément aux instructions de l'ordre
d'encaissement.
3- La banque chargée de l'encaissement où
banque présentatrice :
Elle procède à l'encaissement elle
-même ou se fait remettre une acceptation par le titré, en se
conformant aux instructions reçues de la banque remettante.
4-Le tiré :
L'acheteur -importateur auquel est présenté les
documents d'encaissement.
Les différents types de remise documentaire :
1- les types de remise documentaire selon les
modalités de paiement :
1.1 - Remise documentaire « document contre
paiement »D/P :
La banque présentatrice ne remet les documents au
tiré que contre paiement immédiat de la marchandise.
1.2- Remise documentaire «documents contre acceptation
» D/A :
La banque présentatrice remet les documents contre
acceptation d'un effet de change qui échoit, par exemple, de
60à180jours après présentation, ou à une date
déterminée.
Le tiré entre donc en possession de la marchandise
avant la date effective de paiement, il peut ainsi la revendre
immédiatement et se procurer les fonds nécessaires au paiement de
l'effet de change ; le vendeur accorde donc à l'acheteur un
délai de paiement.
1.3-Remise documentaire « documents contre lettre
d'engagement » :
La banque chargée de l'encaissement remet les documents
l'acheteur contre une lettre d'engagement ; dont l'énoncé
est fixé par la banque remettante ou par le donneur d'ordre.
Par cette lettre d'engagement, le tiré s'oblige payer
le montant de l'encaissement une date précise.
Le mécanisme de la remise documentaire :
1 - Les différentes phases de dénouement de
la remise documentaire :
Nous allons présenter les phases de
réalisation d'une remise documentaire contre paiement qui est la forme
la plus utilisée en matière d'encaissement
documentaire.
Un encaissement documentaire s'exécute en sept
phases principales :1(*)9
Phase 1 : le vendeur expédie les
marchandises vers le pays de l'acheteur et récupère le titre de
transport prouvant cette expédition.
Phase 2 : le vendeur remet à sa banque
(banque remettante) un ordre d'encaissement, le document de transfert
(connaissement ou L.T.A ) auquel il joint la facture et au besoin le
certificat d'origine, la liste de colisage, etc.... Pour encaissement
auprès de l'acheteur.
Phase 3 : la banque remettante transmet les
documents à la banque chargée de l'encaissement (banque
présentatrice) après vérification que les documents
reçus paraissent correspondre à ceux
énumérés dans l'ordre d'encaissement, si ce n'est pas le
cas, cette banque doit aviser immédiatement la partie qui lui a
adressé l`ordre d'encaissement de tout document manquant .l'obligation
d'examen des documents par les banques ne va pas
au-delà.
Phase 4 : la banque présentatrice
remet les documents à la l'acheteur contre paiement. Cette phase
comporte donc deux opérations pratiquement simultanées :
levée des documents contre le paiement ou
l'acceptation.
Phase 5 et 6 : le paiement est acheminé via les
deux banques vers le vendeur.
Dans la pratique courante de nos importateur et vu la lenteur
des documents à arriver par canal bancaire, le vendeur expédie
également les documents par courrier express (DHL) à
l'acheteur ; ainsi ce dernier procède dés l'arrivée
de la marchandise destination à une demande de report de domiciliation
auprès de sa banque afin de dédouaner la marchandise et ne pas la
laisser en souffrance au niveau du port ou de l'aéroport. Cette pratique
peut porter préjudice au vendeur car l'acheteur prend possession de la
marchandise avant le paiement de celle-ci.
2 : schéma de la remise documentaire.
SCHIMA DE REMISE DOCUMENTAIRE CONTRE PAIEMENT A VUE
Banque remettante
Banque du vendeur
Banque
Présentatrice
TIRÉ (acheteur)
Donneur
D'ordre (vendeur)
5
3
6 2
4 7
1
-le circuit des documents,
matérialisé par les flèches.
-le circuit des documents matérialisé
par les flèches.
-le circuit des marchandises,
matérialisé par flèches.
Source : les entreprise et la BNP, cahier n°
1 ; BNP
La chaîne documentaire liée au paiement par remise
documentaire :
les documents utilisés dans la remise documentaire
son les mêmes que ceux énumérés dans le
crédit documentaire ,par contre dans le paiement par remise documentaire
les banques ne sont pas appelées à contrôler les documents
en détail ;elles se limitent à vérifier si les
documents reçus correspondent à ceux
énumérés dans l'ordre d'encaissement .ainsi afin
d'éviter toute demande de renseignements complémentaires et tout
retard dans le déroulement de l'encaissement ; le vendeur droit
respecter strictement les conditions du contrat.
Les commissions liées à la remise
documentaire :
La banque de l'acheteur dans ce mode de paiement n'est
chargée que de l'encaissement et du transfert des documents, sans
prendre aucun engagement de payer elle - même la banque remettante dans
le cas ou l'acheteur ne remplirait pas ses obligations.
Par conséquent les commissions prélevées
par les banques sont moindres par rapport au paiement par CRE DOC.
Phase 3 : NOTIONS SUR L'ORDRE DE VIREMENT.
Ce moyen de paiement consiste pour l'acheteur à
demander à sa banque de payer directement à la banque du vendeur
le montant d'une transaction .dans ce mode de paiement aucun document prouvant
l'expédition de la marchandise n'est transmis par la canal bancaire de
la part du vendeur ; ainsi de rôle de la banque de l'importateur se
limite à transférer le dû de la transaction du compte de
l'acheteur au compte de vendeur ; le rôle de la banque de
l'exportateur se limite à encaisser ce pour le compte de ce dernier.
Les intervenants dans l'opération de paiement par ordre
de virement2(*)0 :
Trois parties sont généralement
concernées par l'opération :
1-Le donneur d'ordre de virement :
L'importateur établit un ordre de virement à sa
banque faveur de l'exportateur.
2-La banque de l'importateur :
Elle effectue le virement du produit de la transaction du
compte de l'acheteur au compte du vendeur.
4- La banque de l'exportateur :
Elle procède à l'encaissement du
produit de la transaction au profit du vendeur.
Le mécanisme de l'ordre de virement :
1- Les différentes phases de dénouement de
l'ordre de virement :
Phase 1 : après avoir
réceptionné la marchandise l'importateur remet
à sa banque les documents prouvant le dédouanement de celle-ci
(D3) accompagnés d'une facture commerciale et d'un ordre de virement en
faveur de l'exportateur .
Phase 2 : la banque de l'importateur
exécute l'ordre de virement de son client et effectue le paiement en
débitant le compte de ce dernier et en créditant le compte de
l'exportateur auprès de sa banque et ce en utilisant différentes
méthodes de transfert : courrier -télex ou par message SWIFT
(society for Worldwide interbank financial télécommunication)
qui est la méthode la plus rapide et la plus
utilisée.
Phase 3 : la banque de l'exportateur encaisse
le produit de la transaction compte de son client (l'exportateur) et le lui
transfère.
2- Schéma de l'ordre de virement
SCHEMA DE L'ORDRE DE VIREMENT
Banque de l'importateur
Banque de l'exportateur
Vendeur
Exportateur
Donneur d'ordre de virement
(acheteur)
1
3
22
2
-le circuit des paiements,
matérialisé par les flèches.
Source : les entreprise et la BNP, cahier n°
1 ; BNP
Les commissions liées à l'ordre de
virement :
Dans ce mode de paiement la banque de l'acheteur n'est
chargée que du transfert du produit de la transaction, du compte de son
client (importateur) au compte de l'exportateur sans aucun engagement de sa
part, ni transmission de document émanant du vendeur.
Par conséquent c'est le moyen de paiement le moins
coûteux par rapport au CRE DOC et à la REM DOC.
Section 2 : les avantages et les
inconvénients des modes d Paiement dans le
commerce
extérieur
Phase 1 : Avantages et inconvénients du
crédit documentaire
1-Avantages du Cre doc :
a- Bonne sécurité :
Le crédit documentaire est le seul et unique montage
bancaire qui entraînant l'engagement des banques, arrive à
concilier les impératifs contradictoires de sécurité du
vendeur et de l'acheteur.
Le vendeur est payé, contre prestations des documents
par une banque de son pays et l'acheteur a payé que contre remise des
documents représentatifs en quantité et en qualité de sa
commande car le contrôle des documents est effectué par un
personnel bancaire possèdent les qualités technique pour la
vérification de la conformité des documents.
b- Rapidité de paiement :
Quand le crédit est réalisable à vue aux
caisses de la banque notificatrice ou si le crédit est confirmé,
le vendeur peut se faire payer d expédition des marchandises ou de la
prestation des services si le crédit documentaire réalisable par
acceptation ou négociation, le vendeur peut mobiliser les traites
créés et alimenter sa trésorerie.
c- Grande précision :
Le crédit documentaire est une technique de grande
précision, qui s'appuyant sur les documents, évite toute
interprétation.
d- Universalite :
Cette technique est internationale, elle convient aux
règlements de marchandise ou de service et présente une grande
variété de solution de paiement vu les différents types de
Cre doc existants.
2- Inconvénient du Crédit documentaire :
a- Procédure du complexe :
La multiplicité des types de crédit,
des dates butoirs ainsi que les documents utiliser dans ce mode de paiement
rendent le maniement de ce dernier particulièrement compliqué
pour les commerçants.
b- Formalisme rigoureux :
L'engagement des banques dans le paiement par Cre
doc rend celles - ci plus rigoureuse dans l'examen des documents et même
en cas de modification d une des clauses du Cre doc par l une des parties (
importateur ou exportateur ) il faut le consentement de ces
banque.
Cette grande sécurité des banques
engendre parfois trop de rejet des documents à première
présentation et des retards considérables dans l'arrivée
des documents a l importateur et par conséquent un retard dans le
dédouanement et la réception de la marchandise.
c- Coût
élevé :
De très nombreuses commissions et des
minima élevé viennent grever le coût du Cre doc, qui
s'avère finalement un instrument onéreux, soit pour le donneur
d'ordre s il prend tous les frais à sa charges, soit pour le donneur
d'ordre et le bénéficiaire si la formule très utilise est
appliquée : «toute les commissions et tous frais perçu
hors de pays émetteur sont à la charge du
bénéficiaire ».
Les commissions d ouverture et de confirmation sont fonction du
montant et de la durée du crédit qui influent nettement sur le
coût.
Les notifications du crédit provoquent des frais et
pour les transactions de faibles il y a les minima.
Phase 2 : Avantages et inconvénients du remise
documentaire
1-Avantages d une remise documentaire :
a - bonne ambiance commerciale :
L avantage est net sur le plan commercial ; le vendeur
fait confiance à l'acheteur puis qu'il décide de commencer par
lui envoyer la marchandise.
Ce n'est qu'après l'expédition qu'il prend la
précaution d envoyer les documents par voie bancaire.
b- Souplesse des formalités :
Il suffit pour le vendeur de s'adresser à sa banque
habituelle et de faire parvenir les documents, par son biais, à la
banque correspondante dans le pays de l'acheteur avec instruction
irrévocable de ne remettre les documents que contre le paiement :
ou ne peut trouver plus simple.
c- Rapidité d expédition :
Si la marchandise est déjà prête, elle
peut être expédiée immédiatement puisque le vendeur
ne demande a son client aucune initiative - telle l'ouverture d un
crédit documentaire ce qui ce qui implique une rapidité de la
livraison et un gain de temps considérable.
d- simplicité des formalités :
Par rapport aux complexité du Cre doc, la Rem doc est d
une grande simplicité
e- Coûts raisonnables :
Dans la remise documentaire il n y a aucun engagement de la
part des banques ; leur risque financier et commercial s en trouve
considérablement allégé, et cela se ressent dans le taux
de leurs commissions.
La Rem doc par rapport aux autres sécurités de
paiement, ne coût pas cher.
2-inconvénients de la Rem doc :
a- sécurité modeste :
La remise documentaire n'étant
précédée d aucune lettre, avis ou promesse d'une banque du
pays importateur, le risque de non transfert ou de refus d'entrer des
marchandises suite aux réglementations douanières demeure total,
le vendeur n a pour lui que la commande de l'acheteur, et aucun engagement
bancaire.
Vu l absence d un contrôle rigoureux des documents par
les banques, l'acheteur peut constater à l'arriver des documents au
niveau de sa banque des anomalies
ou erreurs, qui auraient pu être rectifiées dans
le pays de l'exportateur et qui auraient fait gagner du temps aux deux
contractants.
b- dépendance envers l'acheteur :
La remise documentaire peut être à risque
dés lors qu'un climat de confiance ne sera pas instauré ;
l'acheteur est en bonne position de négociation car il peut
décider de ne pas lever les documents auprès de la banque
présentatrice, tant qu'il n a pas arraché un rabais dans le
montant de la commande par exemple.
De plus, si la formule est (documents contre acceptation),
l'acheteur après avoir accepté les traites
présentées par la banque présentatrice va entrer en
possession des marchandises.
Mais « accepter n'est pas payer » : si la
traite n'est pas honorée le vendeur supporte le risque commercial de non
paiement.
c- risques logistiques :
Si la marchandise est déjà
expédiée et l'acheteur refuse de payer, à cause de sa
défaillance commerciale ou toute autre raison et ce sans entrer en
possession de la marchandise, dans se cas le vendeur en supportera les lourds
frais de stationnement ; d entreposage, et n'aura d autre
possibilités que de les faire revenir, à grands coût, ou de
les vendre, sans doute à perte.
Phase 3 : Avantages et inconvénients d'ordre
virement
1-Avantages d'ordre virement :
a- souplesse et simplicité des
formalités :
L'ordre virement est le moyen de paiement le moins complexe et
le plus simple a manière comparée aux deux autres modes de
paiement précités, car pour le vendeur aucun document ne doit
être envoyé par canal bancaire et pour l'acheteur le paiement de
la marchandise se fait après la réception de celle-ci, ce qui
constitue une sorte d'avance pour l'acheteur qui a la possibilité de
revendre la marchandise puis payer son fournisseur.
b- rapidité d exécutions
Dés le document de la marchandise l'acheteur ordonne
à sa banque d effectuer un virement bancaire en faveur du vendeur et ce
par télex ou par qui qui qui est le moyen le plus utilisé et le
plus rapide.
c- Peu coûteux :
Les commissions bancaires liées au paiement par ordre
de virement sont très minimes surtout s il est effectue par SWIFT, car
il n y a aucune implication des banques, celles-ci ne font que
transférer le du de la transaction de l'importateur à
l'exportateur.
2 - Inconvénient d'ordre virement :
a- sécurité minime :
L'exportateur prend beaucoup de risque en envoyant les
documents directement à l'acheteur sans passer par aucun organisme de
contrôle (banque) ainsi l'importateur prend possession de la marchandise
sans l avoir payée.
Le risque est tout aussi présent pour l'importateur,
car il peut recevoir des documents erronés ou incomplets, ce qui
retardera le dédouanement de la marchandise et par conséquent
entraînera des surcoûts d entreposage, de stockage ...etc.
b- Émission à l initiative de l'acheteur :
Le vendeur est entièrement dépendent du bon
vouloir de l'acheteur et court un risque de nom- paiement, car l'importateur
entre en possession de la marchandise avant de l avoir payée.
c- lenteur d encaissement :
Le vendeur doit attendre jusqu a ce que l'importateur
procède au dédouanement de la marchandise pour que l'ordre de
virement soit émis en sa faveur et vu lenteur de notre système
bancaire il doit attendre un délais assez important avant que son compte
ne soit crédité.
L entreprise, qui exporte ou importe vers le mode
extérieur et comme toute entreprise, il doit faire payer par ou à
ses clients. De nombreux types de règlements s'offrent à lui. Ils
présentent tous des niveaux différents de contrainte et de
fiabilité pour l'acheteur et pour elle -mêmes. Ce qui suppose
divers critères doit être pris en compte dans le choix des
procédures de règlement :
- la rapidité de paiement - la
bonne fin de l'encaissement
- le coût de l'opération d'encaissement - la
sécurité du moyen de paiement.
- la possibilité de refinancement - la
prévision de la date effective
Le tableau représenté ci-dessous synthèse
des avantages et inconvénients des modes de paiement
|
Sécurité
|
simplicité
|
coût
|
rapidité
|
formalisme
|
universalité
|
Credoc révocable
|
--
|
-
|
+
|
++
|
--
|
-
|
Credoc irrévocable et notifie
|
+
|
--
|
+
|
+
|
--
|
++
|
Credoc irrévocable et confirmé
|
++
|
-
|
--
|
++
|
--
|
++
|
Rem doc D/P
|
-
|
+
|
++
|
-
|
+
|
++
|
Rem doc D/A
|
--
|
-
|
++
|
--
|
+
|
+
|
O.V
|
--
|
++
|
++
|
--
|
++
|
+
|
++ : Excellent
-- : médiocre
+ : Passable
- : très mauvais
Projet d étude de fin de mise en situation
professionnelle, Étude comparative entre les moyens de paiement,
Complexe GL2/Z, Page 27
Malgré les nombreuses restrictions dans notre
système économique ; particulièrement le secteur des
hydrocarbures, l Algérie déploie de nombreux efforts pour y
remédier comme développement des investissements.
SONATRACH est classé douzième compagnie
pétrolière à l'échelle mondiale et troisième
exportateur du gaz naturel, grâce à cette notoriété,
notre pays a pu développer ses relations internationales.
Notre société SONATRACH qui opère
fréquemment avec l étranger, en dinar ou en devise ; et pour
faciliter ses transactions doit en premier lieu se munir de bons moyens de
paiement surtout dans les contrats internationaux.
Donc quels sont les différents modes de paiement
utilisés au sein du complexe GL2/Z -SONATRACH- ?
C est dans ce contexte que s'inscrit notre travail qui
consiste à étudier les différents modes de paiement ;
nous avons opté pour effectuer notre stage pratique au sein du complexe
GL2/Z de liquéfaction du gaz naturel d une durée d un mois.
Cette étude comprend deux sections, dont le premier
concerne la présentation de la société SONATRACH et
complexe GL2/Z ; et le deuxième consiste à présenter
les différents modes de paiement utilisés ainsi que leurs
statistiques et leurs différentes commissions.
Section 01 : Historique sur entreprise SONATRACH
Phase 01 : Présentation du groupe
SONATRACH
SONATRACH est une compagnie algérienne de
recherche, d'exploitation, de transport par canalisation, de transformation et
de commercialisation des son activité a débuté le
01/01/1964.
Elle est transformée en une société par
action par décret présidentiel n°
2000/271 et dispos d'un capital social de 350 milliards de
dinars entièrement et exclusivement Souscrit et libéré
par l'État.
Elle intervient également dans d'autres tels que la
génération électrique, les énergies .Nouvelles et
renouvelables et le dessalement d'eau de mer. Elle exerce ses métiers
en Algérie .
Et partout dans le monde ou des opportunités se
présentent :
SONATRACH est la première entreprise du continent
africain. Elle est classée
12ème parmi les compagnies
pétrolières mondiales, 2ème exportateur de GNL
et de
GPL et 3ème exportateur de gaz naturel.
Sa production globale (tous produits confondus) est de 222 millions de tep en
2004. Ses activités constituent environ
30% du PNL de l'Algérie .
Elle emploie 120 000 personnes dans l'ensemble du
groupe SONATRACH entreprise citoyenne oeuvre à resserrer les lien
sociaux , aider les populations dans le besoin , promouvoir la recherche et
les activités scientifiques , aider la création artistique ,
promouvoir la pratique sportive , contribuer à la préservation
de la nature et à la sauvegarde du patrimoine culturel et historique
.
Les objectifs de l'organisation :
- SONATRACH est une entreprise, internationale par son domaine
d'activités l'industrie pétrolière et gazière,
primordiale à la nation par son poids économique et national par
son histoire et son orientation.
Ces trois caractéristiques à priori porteuses de
logiques spécifiques se rejoignent en fait sur les avantages et les
impératifs d'une SONATRACH rénovée , adaptée aux
normes de ses métiers , performante , orientée vers
création de richesses et de valeur ajoutée en Algérie et
en international .
- SONATRACH, compagnie pétrolière et
gazière de dimension internationale doit adapter ses stratégies
et son mode de fonctionnement aux normes internationales, celles que partagent
ses concurrents et ses partenaires.
- l'internationalisation des activités de SONATRACH
dans une logique de compagnie pétrolière et gazière est
également contribution, en tant que première force
économique du pays, à l'insertion de l'économie
algérienne dans l'économie mondiale .
Les principales missions de l'activité AVAL
- L'élaboration et la mise en oeuvre des politiques
et développement et d'exploitation de l'aval pétrolier et
gazier.
- L'exploitation des installations existantes de
liquéfaction de gaz naturel et de séparation des GPL .
- La mise en oeuvre, en partenariat du plan de
développement de l'aval pétrolier et gazier.
- Le suivi et la gestion du portefeuille des filiales et
participation confiées au holding RCH.
- L'organisation d'une conférence annuelle de ses
cadres pour débattre les questions présentant un
intérêt majeur en rapport avec les missions de l'activité
aval dont le thème et le contenu est présenté lors de
la conférence des cadres de SONATRACH.
- le reporting à la direction générale
sur l'organisation et les résultats de cette conférence.
SCHEMA D'ORGANISATION DE L'ACTIVITE AVAL
VICE PRÉSIDENT
AVAL
VICE PRESIDENT
AVAL
Coordinateurs chargés Du secrétariat du
Vice président
CONSEILLERS ASSISTANT
Direction projet
Centre de recherche
AVAL
Cellule
Communication
Unité centre de vie
Direction ADM
Direction PLS
Direction ISI
Direction
HSI
Direction
JUR
Direction
FIN
Direction AUDIT
Direction
RHI
Division
Liquéfaction
LQS
Division
Études et
développement
Direction activités
Externes
HOLDING
RCH
Direction ENG
Direction SRP
Direction BSD
Coordinateur
SIE
Phase 02 : Description générale du
complexe GL2Z
Après l'indépendance de notre pays, ils sont
découverts des gisements des forés dans le Sahara. C'est en 1956
que fut découvert à 500 km au sud d'Alger le gisement de HASSI
R'MELL (w .Delaghwat) qui devrait commencer à produire en 1961.
Les réalisations de ce complexe ont été
confiées à la société « AMERICAINE
PULLMAN KELLOG » et « PULLMAN KELLOG ALGERIA INC
»
(Cette dernière s'occupent des opérations de
construction et approvisionnement en Algérie) dans le cadre d'un contra
à coût remboursable. Il a été
réceptionné définitivement en date du 11septembre 1981
par l'entreprise nationale SONATRACH Le complexe industriel du gaz naturel
GL2Z avant dernier né des ensembles dans la zone industrielle d'Arzew
(450 km d'Alger ) , est situé complexe GP1Z ( mersa el hadjaj )
à l'est et complexe GL1Z à l'ouest .
L'historique de sa réalisation et de son
entrée en production présente comme suit :
§ signature du contrat le 09 février 1976.
§ lancement des travaux d'engineering le 15
avril1977.
§ Pose de la première pierre de GNL le 27
février 1978.
§ Première production de GNL le 11
février 1981.
§ Première expédition de GNL le 20 juillet
1981.
§ Rénovation du complexe : 1992 à
1996.
Le complexe Gl2Z est certifié :
- ISO 14001.
- OHSASA 18001.
L'usine occupant une superficie de 72 hectares, utilise
l'eau de mer comme source d'alimentation pour le refroidissement ; son
implantation sur la coté rend le transport du gaz naturel
liquéfie plus facile.
- Fonction de l'usine
La principale mission du complexe GL2Z est de
liquéfié le gaz naturel (GN) provenant des puits de hassi r'mell
source d'approvisionnement acheminée par les pipes lignes. Cette
liquéfaction permet d'opter une réduction de 600 fois de volume
initial et une très basse température soit (162-c°) ;
ce qui facilite son transport vers l'étranger par les
méthaniers.
L'usine GL2Z compose de six trains identiques qui assurent la
fonction principale de liquéfaction du gaz naturel, la capacité
de production de 9000 m3 conçus pour refroidissement, et disposant
chacun de :
- Sa propre production de vapeur.
-Section de décarbonatation.
-Section de séchage.
-Liquéfaction
-Compression.
-Fractionnement d'hydrocarbures.
-La possibilité d'extraction :
- GNL : 203m3/H ou 17,8 million
- propane : 46 T/H ou 410000
T/An.
- butane : 37 T/H ou 327000 T/A
- gazoline : 22 T/H ou196000 T/An.
- gaz de charges : 22600 Nm3 T/H ou 198
millions Nm3/An.
Les zones du complexe GL2Z :
- zone des utilités.
- zone de procéder.
- zone de stockage et de
chargement (OFF - SITE)
Organisation du complexe gl2z
Le complexe GL2Z compte un effectif d 1040 agents dont 283
cadres, 673 agents de maîtrise, 84 agents d'exécution.
Son organisation se présente comme suit :
Assistant de direction chargé de la
sûreté interne
Service relation de travail
Sous direction d'exploitation
Département production
Département maintenance
Département approvisionnement
Secrétaire
Service organisation
Sous direction personnel
Département ressources humaines
DIRECTION
Départements moyens généraux
Département a DM/ personnel
Département
Technique
Département
Sécurité
Département
Travaux neufs
Département
Finances et juridique
Service
Département finances et juridiques
C'est une structure de contrôle qui pour mission de
gérer le patrimoine du complexe de la gestion budgétaire
finances, juridique et la trésorerie d'usine ainsi que la
comptabilisation de toutes les opération comptable et financières
et la préparation du bilan annuel La structure est de 04 services.
Organisation du département finances et
juridique :
Le département finance et juridique est une structure
de contrôle liée directement à la direction, a pour mission
de gérer le taches pour le bon fonctionnement du complexe. Ci-dessous
l'organisation du département.
Département
Finances et juridique
Service
Trésorerie
Service
Décaissement
Section banque
Secrétaire
Service
Informatique de
Gestion
Caisse
Service
Comptabilité
Générale
Section
Fournisseur
Section
budget
Section
Budget
Section
Comptabilité
Analytique
Section
Centralisation
Section
Investissement
Et stocks
Service
Juridique
Section
Assurances
Fiscalité
Section
Contrat
Section 2 : Impact des modes de paiement et leurs
comptabilisations
Phase 1 : les différents modes de paiement et
leurs commissions bancaires
1-Les modes de paiement utilisés au sein du
complexe GL2/Z pour année 2007
Les modes de paiement utilisés au sein du complexe
GL2/Z afin du régler les commandes a l'étranger
différents d une commandes a une autre ; ainsi les principaux modes
de paiement sont : le crédit documentaire, ordre de virement et la
remise documentaire.
Ayant examiné l'annexe numéro 1, qu en comporte
la façon de règlement des différent opérations
effectuée par le complexe avec le monde extérieur pour
l'année 2007, nous avons de transfert pour calculer les pourcentages
d'utilisation de chaque mode de paiement, puis le calcul du nombre de fois que
l'utilisation de chaque mode, et après nous enregistrer dans le tableau
N°1.
(Tableau 4.1)
Mode de paiement
|
Cre.doc
|
Rem.doc
|
o.v
|
total
|
Année 2007
|
commande
|
commande
|
commande
|
58
|
14
|
24.1
%
|
41
|
70.7
%
|
3
|
5.2
%
|
Les modes de paiement utilisés au sein du complexe
GL2/Z afin du régler les commandes a l'étranger pour
l'année 2007
Dans le cadre du tableau numéro 1 on peut
déduire que :
1- La rem doc demeure le mode de paiement le plus utilise dans
le règlement des importations au sein du complexe GL2/Z.
L'utilisation de ce mode dépasse les 70 % du nombre
total des commandes ont été traitées à
l'étranger, l'équivalent de 50.9 % du montant total des commandes
à l'étranger, la valeur estimée en 1389688699 DA. (Tableau
4.2)
(Tableau 4.2)
Mode de paiement
|
Cre.doc
|
Rem.doc
|
o.v
|
Total
|
montant
|
1076202740
|
39.4 %
|
1389688699
|
50.9
%
|
264906039.4
|
9.7
%
|
2730797478.4
|
Les montants payés par chaque mode paiement pour l
année 2007.
L'utilisation de la rem doc concerne le règlement des
biens et des services , surtout dans les cas des commandes urgentes
auprès de fournisseur habituels ; la rem doc est plus
appropriée car elle présente une rapidité d
exécution et d expédition de la marchandise .
2- Pour le Cre Doc, nous constatons que ce dernier en
deuxième classement pour un pourcentage 24.1 % (Tableau 4.1) du nombre
total des commandes ont été traitées à
l'étranger, et 39.4 % du montant total des commande payé à
l étranger, soit 1076202740 DA (Tableau 4.2).
L utilisation de Cre doc concerne les contrats à
très grand montant et avec plusieurs items, il serait plus
conseillé pour la sécurité des contractants d'utiliser le
Cre doc et il serait moins coûteux dans le cas ou le fournisseur prend en
charge tout les frais liés a ce mode de paiement (cas du complexe
GL2/Z).
3- l'ordre de virement est le mode de paiement le moins
utilisé dans le règlement des importations au sein du complexe
GL2/Z, l'utilisation de ce mode estimer de 5.2 % du nombre total des commandes
ont été traitées à l'étranger (Tableau 4.1)
et 9.7 % du montant total des commandes payé à
l'étranger soit 264906039.4 DA (Tableau 4.2).
L utilisation de l'ordre virement, c est en matière de
paiement des prestations des services par exemple le remboursement coût
de l'installation ou la maintenance des machines.
2 Les commissions bancaires liées aux différents
modes de paiement utilisés au complexe GL2/Z.
Les commissions bancaires varient d un pays à l'autre
et même à l'intérieur de chaque pays et ce celons les
banques intervenants en ce qui concerne notre complexe GL2/Z la banque qui
adopter c'est la banque extérieur d Algérie (BEA) ;
à la convention BEA - SONATRACH ; dans le cadre des commissions,
l'annexe numéro 2 expose les nouveaux tarifs bancaires
appliqués par la BEA, nous avons l'utiliser pour calculer les
commissions qui payer a BEA pour l année 2007.
1-Commissions bancaire liés à l'ouverture des
CRE DOC pour l'année 2007 :
a) Commission d engagement :
Validité de
crédit
|
Commission d
Engagement
|
Montant
DA
|
Total des
Commissions
HT - DA
|
Total des
Commissions
TTC - DA
|
3 mois
|
4 %o
|
1043558071
|
4174232.285
|
4883851.8
|
9 mois
|
12%o
|
32644669
|
391736.028
|
458331.150
|
Total
|
1076202740
|
4565968.3
|
5342182.950
|
(Tableau4.3)
b) Total des commissions de Cre doc
Nature de commission
|
Commission
D une commande
|
|
Commission pour total commandes
|
%
|
Domiciliations
bancaire
|
1404 DA
|
14 commandes
|
19956
|
0.3
|
Commission
d ouverture
|
2808 DA
|
14 commandes
|
39312
|
0.55
|
Télex d ouverture
|
819 DA
|
14 commandes
|
11466
|
0.15
|
Commission d engagement
|
5342182.950DA
|
Tableau 3
|
5342182.950
|
73.15
|
Commission de règlement de levée
|
1076202740 DA
|
1.5%o montant
crédit + TVA
|
1888735.8
|
25.85
|
Total des commissions
|
7301652.75 DA
|
100
|
(Tableau 4.4)
Les Commissions bancaire liés à l'ouverture des
CRE DOC pour l'année 2007 le tableau 4 il nous indique que la
majorité des commissions se sont commission d engagement qui sont
passé 73.15 % des commissions liées à l'ouverture de CRE
DOC, L'équivalent de 5342182.950 DA.
2- Commissions bancaire liés à l'ouverture des
REM DOC pour l'année 2007 :
Nature de commission
|
Commission
D une commande
|
|
Commission pour total commandes
|
%
|
Domiciliation bancaire
|
1404 DA
|
41 commandes
|
57564
|
2.25
|
Commission de transfert
|
1389141550 DA
|
1.5%o + TVA
|
2437943.42
|
95.7
|
Commission d encaissement
|
936 DA
|
41 commandes
|
38376
|
1.50
|
Commission de télex
|
351 DA
|
41 commandes
|
14391
|
0.55
|
Total des commissions
|
2548274.42
|
100
|
(Tableau 4.5)
En ci qui concerne le tableau 5 ; les commissions
bancaire liés à l'ouverture de REM DOC pour l'année 2007,
nous trouvons que les commissions de transfert se sont passées 95 % du
montant des commissions liés à l'ouverture de REM DOC soit
2437943.42 DA.
3 les commissions bancaires liées à l'ordre de
virement :
Nature de commission
|
Commission d une commande
|
|
Commission pour total commande
|
%
|
Domiciliation bancaire
|
1404 DA
|
3 commandes
|
4212 DA
|
0.9
|
Commission de transfert
|
264906039.4 DA
|
1.5%o + TVA
|
464910.1
|
98.88
|
Commission de télex
|
351 DA
|
3 commandes
|
1053
|
0.22
|
Total des commissions
|
470175.1
|
100
|
(Tableau 4.6)
Aussi, dans le cadre des commissions bancaires liées
à l'ordre de virement, on remarque a partir du tableau 6 que les
commissions de transfert sont passées
98 % des commissions liées à l'ordre de
virement, soient 464910.1 DA.
4- Total des commissions bancaires liées aux
différents modes de paiement :
Mode de paiement
|
Cre.doc
|
Rem.doc
|
O.v
|
Total
|
Montant des commissions
|
7301652.75 DA
|
2548274.42
DA
|
470175.1
DA
|
10320102.27
DA
|
70.75%
|
24.7%
|
4.55 %
|
(Tableau4.7)
Afin de démontrer l importance des commissions
prélevées par la banque suite à l'ouverture de chaque mode
de paiement, nous avons calculés les montants des commissions de chaque
mode payées par le complexe GL2/Z ; et nous
remarquons l un des plus grands inconvénients du
paiement par Cre doc est son coût élevé, ou elle
représente 70.75 % du montant du commission, soit 7301652.75 DA,
malgré que le nombre d'utilisation de Credoc (pendant 14 commandes) de
beaucoup moins para port l utilisation de la Rem doc (pendant 41
commandes) , ce dernier représente 24.7% du montant des commissions
soient 2548274.42 DA ; enfin le montants des commissions liés a
l'ordre de virement représente 4.55 % (pendant3 commandes) soit
470175.1
Phase 2 : la comptabilisation des différentes
opérations en sein du complexe
GL2/Z
A- la comptabilisation des différentes
opérations
La comptabilisation : c'est une
opération métier de service comptabilité
générale ; ce service à pour rôle à
travers ses actions de :
- Tenir pour la comptabilité de complexe.
- Procéder à la
régularisation des écritures comptable en fin d
exercices.
- Établir le bilan et le tableau des
comptes résultats (TCR).
1- La comptabilisation des opérations dans inter
unité (SONATRACH) :
Cette opération demande bordereaux inter
unité (BIU), ce dernier est un document de support d'entrée et de
sortie unique qui porte un seul numéro d'ordre pour les deux
unités contractantes.
Il est réalisé pour l unité
cédante, ce document est divisé en deux partie identique, chaque
partie est réservée a une unité.
1-1 Les comptes comptables utilisés sur le
BIU sont :
- le compte 17 les liaisons inter
unité.
- le compte 89 cessions inter unité
1-2 les documents justificatifs :
- les factures
- bon de commande
- bon de réception
- bon de sortie
2- la comptabilisation des dossiers d achats (locaux,
étranger) et les prestations de service :
La section fournisseur reçoit des dossiers
de fourniture par le département approvisionnement ou de
département moyen général, après
vérification et contrôle de ces dossiers qu en comprennent les
documents justificatifs suivants :
- la facture
- bon de commande
- bon de réception
- le tableau comparatif des offres
- imprimé de dédouanement
- connaissement ou lettre de
transport
- avis assurances -
l'ordre service
- le contrat
Exemple :
Facture d approvisionnement en produit alimentaire
d une valeur de 120000 DA au fournisseur X.
38 ACHAT MARCHANDISE
530 FOURNISSEUR
ACHAT MARCHANDISE AU FOURNISSEUR
FACTURE N°
|
débit
120000
|
crédit
120000
|
3- la comptabilisation des mouvements des
investissements :
La section stock occupe les entrées et les
sorties de matière et fourniture en général et les
comptabilise.
3-1 Les documents comptables sont :
- le bon de réception (BR) :
après avoir acheter la matière première et
fourniture ; il faut quelle soit stocker, la section fournisseur s'occupe
de la comptabilisation d achat et envoie le B.R à la section stock pour
l'écriture comptable.
- le bon de sortie en stock : les sorties du
stock fonds à partir des besoins du complexe ou pour la vente des
produits secondaire.
3-2 Principes de comptabilisation :
La sortie de la matière première on
débité le compte 61 et crédite le compte 31.
4- la comptabilisation des mouvements des
investissements :
Les investissements sont formés par des
biens et valeur durables acquis ou créent par l'entreprise en vue de
leur utilisation effective dans le cadre des activités de
l'entreprise.
4-1: les documents du
support :
- bordureaux des opérations divers
(BOD) : c'est un documents qui sert de support de comptabilisation des
amortissements et du régularisation.
- les documents justificatifs :
1- facture de fournisseur
2- bon de réception attestant la
réception d investissement
3- bordureaux inter unité (cas d une
acquisition interne)
4- procès verbal de reforme concernent les
investissements reformés.
5- procès verbal de réception
provision ou définitif concernant lies fin de travaux.
4-2 investissements créent par l'entreprise elle -
même :
Lorsque les investissements sont
réalisés par les moyens propres du complexe et à la fin de
l'exercice, les travaux sont encore (non encore terminer).
4-3 Principe comptabilisation :
Le compte d investissement en cours est
débité du coût real de production par le crédit du
compte production de l'entreprise elle - même.
Débit : 28 investissements en cours.
Crédit : 732 production de l'entreprise elle -
même.
5- la comptabilisation des opérations de
règlement des factures :
5-1 les opérations de règlement des factures
par cheque bancaire ou ordre de virement est une métier de section
banque Dinard /caisse ; la comptabilisation
des opérations de fonds sur les bordereaux de
trésorerie ainsi que BOD pour toutes les règles.
5-1-1 la tenue du brouillard de banque :
Elle est obligatoire et cela pour permettre au comptable de
procéder au rapprochement du grand livre ainsi que l'états
rapprochement bancaire ce brouillard comporte les éléments
suivants :
- le numéro de la pièce bancaire
- l'objet
- le nom du fournisseur -
recette
- le numéro de cheque ou O.V -
dépense
5-1-2 la comptabilisation :
Facture d'approvisionnement en produit alimentaire d une somme
de 120000 DA, référence de la section fournisseur F.E125208
règlement par cheque N°486245.
530 fournisseurF.E125208
485 banque (BEA)
REGLEMENT PAR CHEQUE N°486245
|
débit
120000
|
crédit
120000
|
Les documents en plus en niveau de section banque
Dinard :
· Accusé de réception de cheque
· Demande de cheque
· Avis débit, Avis crédit
5-2 l'unité de la section banque devise vérifier
et contrôle les dossiers pour règlement les opération du
complexe avec l'étranger, elle procède a une demande d ouverture
a l attention de la banque extérieure d ALGERIE.
5-2-1 la comptabilisation des frais de paiement :
a) frais de domiciliation :
65 frais de domiciliation
4805034 caisses
|
1404
|
1404
|
b) frais d'avis de débit (TVA+frais SWIFT) : cas d
investissement
52213 crédits d investissement
485017 caisses
|
6180000
|
6180000
|
6- le taux de change :
Pour Qui concerne le taux de change utilisé, c'est le
taux du jour ou le paiement est effectué, mais dans premier temps la
section de comptabilité enregistre le taux de change de la date ou le
contrat est effectué.
Exemple :
Le montant du contrat = 404197$ (USA) DEVISE
Le taux de change ou le paiement est effectué = 1$
68.66 DA
Le montant de contrat = 27768333.9 DA
DINARD
CAS N° 1 :
Le taux de change ou le contrat est effectué = 1$ 68.7
DA
Le montant du contrat = 27768333.9 DA
Décalage de (-16167.9 DA) Enregistrer
dans le compte 69 charges hors.
Exploitation
CAS N° 2 :
Le taux de change ou le contrat est effectué = 1$
68.6 DA
Le montant du contrat = 27727914.2 DA
Décalage de (+24251.8 DA) Enregistrer
dans le compte 79 recette hors
Exploitation.
B- Recommandations
1- Quel est le mode de paiement local utilise au
sein du complexe GL2/Z ?
Pour qui concerne le mode de paiement local
utilise au sein du complexe GL2/Z ; les plus des cas, c'est le cheque
bancaire ou le virement bancaire, c'est- à - dire le transfert des fonds
du compte de société au compte du
bénéficiaire ; par contre partie l'utilisation du cheque est
très rare parce que la majorité les comptes des
bénéficiaires se sont des comptes bancaires.
2- le Credoc est un moyen de paiement très
onéreux et complexe, mais la position de monopole de certain fournisseur
leur permettait de nous imposer ce mode de paiement et d en supporter les
frais.
3-chaque commande a un délai d
expédition bien déterminer la validité d un crédit
documentaires est fonction de ce délai.
Très fréquemment ; la
validité du Cre doc est échue et la marchandise n'est pas encore
expédie par le fournisseur, ce qu implique une nouvelle ouverture de Cre
doc auprès de la banque avec des commissions supplémentaire et un
retard supplémentaire dans l expédition de la marchandise, car le
fournisseur doit attendre la notification du nouveau crédit par sa
banque pour pouvoir envoyer la marchandise, par conséquent il serait
recommandé d être plus exigent en matière de respect de
délais par les fournisseurs et leur faire supporter toutes les
commissions supplémentaire liées à ce retard en plus des
pénalité de retard dans le contrat.
4- l'instauration de la nouvelle procédure
de passation de marche a permis à notre complexe de s'imposer en
matière de modalité de paiement, car avec
L'élargissement du champ de la concurrence,
les fournisseurs étrangers se montrent plus coopératifs et
acceptent plus facilement nos conditions de paiement.
Il faut avouer que la solvabilité de notre
complexe et la dépréciation du risque ALGERIE faite
récemment par les organismes d assurances internationaux ont contribue
positivement dans les concessions faites par ces fournisseurs.
5- les nouvelles exigences du complexe GL2/Z en
matière de mode de paiement sont :
L ordre de virement pour les prestations de
service et la Rem doc ou le Cre doc concernant l'importation des biens a
condition que tous les frais liés à l'ouverture de Cre doc soit
à la charge du fournisseur, ce qui a permis au complexe de
réaliser des gains très considérable en matière de
commissions car durant le 1ère semestre 2003 l'utilisation
du Credoc était importante et les échéances assez longues
ainsi les fournisseur ont préfère utiliser ce mode de paiement et
d en support tous les frais au lieu pénaliser leur trésorerie en
attendant l'arrivée du bien chez le client pour être payes comme
ce n'est pas le cas pour les paiements par REM DOC et O.V.
Ainsi après avoir été un mode
de paiement très contraignent en matière de coût, le Credoc
est devenu plus avantageux que les autres modes de paiement ; en offrant
une très grand sécurité pour l'importateur, et un gain
considérables en matière de coût pour notre complexe ce qui
concilie les intérêts des deux contractants.
6- Un gain supplémentaire en matière
de commission bancaire vient s'ajouter à ceux réalise par le
complexe GL2/Z suite à leur nouvelle exigence en matière de mode
de paiement, ce gain et du aux tarifs préférentiels qui viennent
d être appliqués par la BEA à toute les unités de la
SONATRACH conforment à la
Convention BEA- SONATRACH ; Du 17 MAI 2003 et
mise en vigueur à compter du 1 juin 2003.
L'évolution du secteur bancaire
Décret exécutif n° 88-243 du 20
décembre 1988 :
Décret exécutif n° 88-243 du 20
décembre 1988 portant approbation du contrat pour la recherche et
l'exploitation d'hydrocarbures liquides en Algérie conclu le 15
décembre 1987 à Alger entre l'entreprise nationale SONATRACH et
la société AGIP (Africa) LTD et du protocole relatif aux
activités de recherche et d'exploitation d'hydrocarbures liquides en
Algérie de la société AGIP (AFRICA) LTD en association
avec l'entreprise nationale SONATRACH conclu à Alger le 15
décembre 1987 entre l'État et la société AGIP
(Africa) LTDp. 1392.
N° JORA : 053 du 24-12-1988
Décret exécutif n°88-253 du 31
décembre 1988 :
Décret exécutif n°88-253 du 31
décembre 1988 portant approbation du contrat pour la recherche et
l'exploitation d'hydrocarbures liquides en Algérie conclu le 9
février 1988 à Alger entre l'entreprise nationale SONATRACH et la
compagnie espagnole des pétroles et du protocole relatif aux
activités de recherche et de production d'hydrocarbures liquides en
Algérie de la compagnie espagnole des pétroles < C.E.P.S.A
> en association avec l'entreprise nationale SONATRACH conclu à Alger
le 9 février 1988 entre l'État et la compagnie espagnole des
pétroles < C.E.P.S.A >p. 9.
N° JORA : 001 du 04-01-1989
Dans notre étude on a constaté que les modes de
paiement utilisés au sein du complexe GL2Z afin de régler les
commandes à l'étranger différent d'une commande a une
autre, ainsi les principaux modes de paiement sont : le crédit
documentaire, ordre virement et la remise documentaire ce dernier reste le
moyen de paiement le plus utilisé dans le complexe, l'utilisation de ce
mode surtout pour les commandes urgentes car elle présente une
rapidité d'exécution et d'expédition de la
marchandise.
En effet et contrairement aux années
précédentes, le crédit documentaire est en nette
régression et ceci est motivé par la stabilisation de la
situation de l'Algérie au niveau international.
Néanmoins et malgré les avantages que
représente le virement bancaire, ce dernier n'a pas été
trop utilise d'où la nécessite de plus d'efforts au niveau de
SONATRACH afin de convaincre les partenaires étrangers d'accepter ce
mode.
* 1_
V.Meyer, Crolin Edition Marie olide Morin France 1995
pages 90,91
* 2-
article n°472 du code du commerce Algérien
* 3 -
article n°513 du code du commerce Algérien
* 4
- David Eiteman, la gestion et la finance internationale,
Édition Pearson Éducation
France 2001 page 698.
* 5
www.becompta.be/mod
fichier PDF consulter le 07/01/2009
* 6*7- Mahfoud
Lacheb, droit des affaires, édition Chihab Alger, 2006, page 55, page 87
* 8*
9
http://www.algeria-un.org/default.fichier
PDF consulter le 30/03/2009
* 2 Omar S. --
Le quotidien d'Oran. lundi 26 février 2007
* 3 V.MEYER,
corlin, les technique du commerce international, édition marie olide
morin France 1995, p 52
* 4 Ordonnance
N°75-58 du 26/09/1975 portant code civil, modifiée et
complétée, office national des travaux éducatif,
Algérie 1999
* 13Ali Hadj
Ali Source : El-Watan, dimanche 29 janvier 2006.
*
14 Jean
longatte et pascal vanhove, économie générale,
édition DUNOD paris 2006, p369
* 15 Paul
Grandjemen, change et gestion du risque de change édition Chihab 1995,
p12
* 16 S. HADAD A
COLECTIF crédit documentaire Édition page bleu
France2009 page 50.
* 17 Projet d
étude de fin de mise en situation professionnelle, Étude
comparative entre les moyens de paiement, Complexe GL2/Z
*
18V.MEYER, corlin, les technique du
commerce international, édition marie olide morin France 1995, p
92
*
19 Projet d
étude de fin de mise en situation professionnelle, Étude
comparative entre les moyens de paiement, Complexe GL2/Z
* 20 Projet d
étude de fin de mise en situation professionnelle, Étude
comparative entre les moyens de paiement, Complexe GL2/Z, Page 27
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